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Chaque crise est sur le point d’entraîner une guerre, mais elle n’éclate pas, car

les deux grands craignent tous les deux la guerre nucléaire. Cet « équilibre de la
terreur » conduit à une période de détente dans les relations entre les deux
grands : téléphone rouge, interdiction des essais nucléaires dans l’atmosphère…

III – Une guerre idéologique et culturelle


- Deux modèles s’opposent : démocratie libérale et capitalisme pour les Etats-Unis,
démocratie populaire et communisme pour l’URSS. Les deux blocs s’opposent
dans les domaines politique, économique, scientifique (course à l’espace), sportif
(JO) et culturel. Chaque bloc utilise la propagande pour promouvoir la supériorité
de son modèle idéologique à travers tous les moyens de diffusion de masse.

IV – La fin de la Guerre froide


- Après la signature des accords d’Helsinki en 1975, les relations se tendent de
nouveau entre les deux blocs ; on parle de « guerre fraîche ». Le président
américain Reagan relance la lutte contre l’URSS, qu’il qualifie d’ «empire du
mal ».
- Le coût de la course aux armements affaiblit l’URSS alors que les besoins de la
population ne sont pas assurés. Arrivé au pouvoir en 1985, Gorbatchev (photo p.
134) décide d’entamer des réformes et de négocier avec les Etats-Unis, ce qui
aboutit à des accords de désarmement (doc. 4 p. 127).
- En Europe de l’Est, l’opposition au communisme se développe. Sans soutien de
l’URSS, les démocraties populaires s’effondrent. Le 9 novembre 1989, c’est la
chute du mur de Berlin. L’URSS disparaît à son tour en 1991 quand les
principales nationalités qui composaient cet État fédéral proclament leur
indépendance.

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