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Chapitre 3: Les réseaux

2 ème génération GSM


1
Réseaux Mobiles
Fatma Louati Ben Mustapha – Kaouther Sethom
2e Ingénieur informatique – Enicarthage
2020-2021
2
Présentation
Standards et fréquences
3 Présentation

 La deuxième génération (2G) de téléphone cellulaires diffère


de la première génération essentiellement par le fait d'être un
réseau numérique (et non plus analogique)

 A pour premier rôle de permettre des communications entre


abonnés mobiles (GSM) et abonnes du Réseau Téléphonique
Commuté (RTC – réseau fixe).
 S'interface avec le réseau RTC.
4 L’avènement du GSM
 Rendu possible par la décision de la CEPT (Conférence européenne
des postes et télécommunications) qui définit en 1982 des bandes
de fréquences communes à l’Europe entière dans la bande des 900
MHz.
 La même année, la CEPT établit un groupe de normalisation, appelé
“Groupe spécial mobiles” ou “GSM” dont le mandat était de
spécifier un système pan-européen de communication avec les
mobiles.
 C’est en 1987 que les opérateurs, d’une part, parvinrent à un accord
sur les aspects physiques de l’interface radio et sur le traitement de
la parole et, d’autre part, signèrent un accord (Memorandum of
Understanding, MoU) pour la mise en service de réseaux mobiles
conformes à la norme GSM.
5 Naissance des réseaux mobiles 2e
génération
 Une adaptation du GSM à la bande des 1 800 MHz fut définie en
1990
 Adaptation nommée DCS 1800.
 Depuis, le GSM 900 et le DCS 1800 sont sous la responsabilité de
l’ETSI (European telecommunications standardization institute).
 Par ailleurs certains opérateurs PCS nord-américains décidèrent
d’utiliser les principes du GSM et ils développèrent pour cela une
adaptation du GSM pour la bande des 1 900 MHz et pour le
contexte nord-américain, cette adaptation fut nommée PCS 1900.
6 Les standards
 Une multitude de standards utilisés au niveau mondial
 GSM (TDMA-based), standard originaire en Europe mais utilisé
mondialement (estimations 82% des téléphones mobiles)
 iDEN (TDMA-based), réseau propriétaire dans les USA et le
Canada
 D-AMPS, (TDMA-based), utilisé aux USA
 cdmaOne, (CDMA-based), utilisé aux USA et dans une partie
d'Asie
 PDC (TDMA-based), utilisé exclusivement au Japon
7 Les bandes de fréquence

 La plupart des réseaux GSM utilise les bandes de 900 MHz ou 1800 MHz.
 Certains pays (Canada et USA) utilisent les fréquences de 850 MHz et
1900 MHz
 Les fréquences de 400 et 450 MHz rarement utilisées
 Notamment en pays scandinaves, car fréquences utilisées pour les réseaux 1G
 La bande des 900 MHz utilise une fréquence ascendante entre 890–915
MHz, et 935–960 MHz pour la descendante.
 Bandes de 25 MHz sous-divisées en 124 canaux, espacés de 200 kHz.
 TDMA est la méthode utilisée pour permettre 8 canaux de voix par canal de
transmission.
8
Composants du réseau GSM
9 Composants du réseau GSM

 En plus du coté abonné caractérisé par la station mobile (Mobile


Station), le réseau GSM se compose de trois sous ensembles :

 Le sous système radio – BSS Base Station Sub-system

 Le sous système d'acheminement – NSS Network Sub System

 Le sous-système d'exploitation et de maintenance – OSS


Operation Sub-System
Composants du réseau GSM
10
1. Mobile Station (MS)
1. Mobile Equipment (ME)
2. Subscriber Identity Module (SIM)

2. Base Station Subsystem (BSS)


ou RSS Radio-Subsystem
1. Base Transceiver Station (BTS)
2. Base Station Controller (BSC)

3. Network Switching Subsystem(NSS)


1. Mobile Switching Center (MSC)
2. Home Location Register (HLR)
3. Visitor Location Register (VLR)

4. Operation Subsystem (OSS)


3. Equipment Identity Register (EIR)
4. Authentication Center (AUC)
11 Composants du réseau GSM
1. Mobile Station (MS)
1. Mobile Equipment (ME)
 Le ME est identifié (exclusivement) à l'intérieur de n'importe quel réseau
GSM par l'International Mobile Equipment Identity (IMEI).
 Les terminaux GSM sont divisés en cinq classes en fonction de leur
puissance maximale de transmission sur le canal radio, qui varie entre un
maximum de 20 Watt et un minimum de 0.8 watt.
12 Composants du réseau GSM
1. Mobile Station (MS)
2. Subscriber Identity Module (SIM)
 La carte SIM contient l'International Mobile Subscriber Identity (IMSI)
 Sert à identifier l'abonné dans n'importe quel système GSM,
 Contient les procédures de cryptographie qui sauvegardent le secret de
l'information de l'utilisateur ainsi que d'autres données telles que, la
mémoire alphanumérique du téléphone et la mémoire relative aux
messages de texte (SMS).
 L’IMSI n'est pas connu par l'utilisateur.
 Pour atteindre celui-ci, l'opérateur lui attribue un numéro MSISDN qui est
la version avec préfixe international de ce qu'on appelle communément
un « numéro de téléphone mobile ».
13 Composants du réseau GSM
1. Mobile Station (MS)
2. Subscriber Identity Module (SIM)
 Le format de l'IMSI suit le plan de numérotation du standard E.212 de
l'UIT et est constitué de 15 chiffres décimaux qui décomposent de la
façon suivante:

 MCC (Mobile Country Code): C'est l'indicatif du pays d'origine.


 MNC (Mobile Network Code): C'est l'identifiant de l'opérateur du réseau
 MSIN (Mobile Subscriber Identification Number). C'est le numéro de
l'abonné à l'intérieur du réseau GSM attribué par l'opérateur. Les deux
chiffres optionnels H1 H2 constituant l’entête du MSIN sont utilisés pour
trouver l'adresse du HLR dans les grands réseaux qui possèdent plusieurs
HLRs;
 le HLR contient les informations détaillées sur l'abonné identifié par son
numéro IMSI et donc par sa carte SIM.
14 Composants du réseau GSM
1. Mobile Station (MS)
2. Subscriber Identity Module (SIM)
 Le couple MCC-MNC désigne l'opérateur de l'abonné: lorsqu'un client
garde son numéro mais change d'opérateur, son nouvel opérateur lui
alloue un nouvel IMSI.
(!) Alors que les deux se rapportent aux téléphones mobiles, le MSISDN et le
numéro IMSI sont différentes:
 Le MSISDN est tout simplement le numéro de téléphone et l'IMSI est la
carte SIM.
 Un réseau ne peut pas changer l'IMSI de la carte SIM, mais il peut lui
affecter un autre MSISDN, ou numéro de téléphone.
Composants du réseau GSM
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2. Le sous-sytème BSS
(Base Station Sub-system)

 Comprend:
 les BTS (Base Transceiver Station) qui sont des émetteurs-récepteurs
 les BSC (Base Station Controller) qui contrôlent un ensemble de BTS et
permettent une première concentration des circuits:
 Chaque BSC est relié à un commutateur du service mobile (MSC, Mobile
services switching center).
Composants du réseau GSM
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2. Le sous-sytème BSS (Base Station Sub-system)
1. BTS : Base Transceiver Station (Station de
base)
 Antenne-relais GSM
 composée essentiellement:
 d’un élément d'interface avec la station
la contrôlant (la BSC)
 d’un ou plusieurs émetteurs et
récepteurs (transceiver, TRX)
 d'une à trois antennes
elle forme ainsi une cellule
 Chaque cellule dispose pour sa couverture
radio d’une BTS et d’une seule !!!
Composants du réseau GSM
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2. Le sous-sytème BSS (Base Station Sub-system)
1. BTS : Base Transceiver Station (Station de base)
 Fonctions:
 Assurer la liaison radio avec les stations mobiles.
 Activation et désactivation d'un canal radio: le multiplexage temporel
(TDMA) et la gestion des sauts de fréquences (frequency hopping) ;
 Chiffrement du contenu à transmettre (pour la confidentialité de la
communication sans fil) ;
 Codage canal, chiffrement des trames, modulation, démodulation et
décodage du signal radio (protection contre les erreurs de
transmission, interférences, bruits....) ;
 Contrôle de la liaison ;
 Surveillance des niveaux de champ reçu et de la qualité des signaux
(nécessaire pour le handover) ;
 Contrôle de la puissance d'émission (limiter la puissance à ce qui est
suffisant pour ne pas trop perturber les cellules voisines).
Composants du réseau GSM
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2. Le sous-sytème BSS (Base Station Sub-system)


1. BTS : Base Transceiver Station (Station de base)
 Capacités:
 Un TRX (Transmission/Reception Unit) est un émetteur-récepteur qui
gère une paire de fréquences porteuses
 Une en voie montante, une en voie descendante
 On peut multiplexer jusqu'à 8 communications GSM simultanées sur un
TRX grâce à la technique d'accès multiple TDMA.
 En théorie, la capacité maximale d'une BTS est de 12 TRX.

Ainsi, elle peut gérer jusqu'à 96 communications simultanées (cette limite


n'est jamais atteinte en pratique).
Composants du réseau GSM
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2. Le sous-sytème BSS (Base Station Sub-system)


1. BTS : Base Transceiver Station (Station de base)
 Caractéristiques:
On distingue différentes classes de BTS normales et micro, en fonction de la
nature du réseau (GSM 900 ou DCS 1800) et de la puissance recherchée
(puissance exprimée en W):
 Les BTS classiques « normales »: peuvent émettre jusqu'à 35 km au
maximum (dans la bande de fréquence des 900 MHz).
 macro-cellule (rayon compris entre 2 km et 35 km)
 small-cell : (rayon compris entre 500 m et 2 km)
 Les micro BTS sont conçues pour les zones urbaines
 micro-cellules (rayon inférieur à 500 m)
 Femtocells (portée de 10 à 20 m) utilisées en général dans des
locaux fermés
Composants du réseau GSM
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2. Le sous-sytème BSS (Base Station Sub-system)


1. BTS : Base Transceiver Station
 Caractéristiques:
 Taille de la cellule :
 Antennes omnidirectionnelles (qui émettent à 360°)
 Antennes bi-sectorielles (180° par antenne)
 Antennes Tri-sectorielles (120° par antenne): Elles sont les plus
fréquentes
 Permettent un maillage optimisé d’une zone
géographique
 Limitent les interférences entre canaux utilisant une même
fréquence
Composants du réseau GSM
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2. Le sous-sytème BSS (Base Station Sub-system)


2. BSC : Base Station Controller (Contrôleur station de base)
 Gère les ressources radio pour une ou plusieurs BTS, à travers
 Le monitorage de la connexion entre la BTS et les MSCs
 Le codage, le frequency hopping et les handovers.
 Les BTS sont « contactées » par le centre de maintenance et d'exploitation
(OSS) par le biais des BSC qui jouent ce rôle de relais.
Composants du réseau GSM
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2. Le sous-sytème BSS (Base Station Sub-system)


2. BSC : Base Station Controller (Contrôleur station de base)
 La gestion et la configuration du canal radio : il doit choisir pour chaque
appel la cellule la mieux adaptée et doit sélectionner à l'intérieur de celle-ci
le canal radio le plus adapté à la mise en route de la communication.
 La gestion de handover intra BSC : il décide, sur la base des relevés reçus par
la BTS, le moment pour effectuer le handover, autrement dit, le changement
de cellule lors des déplacements de l'utilisateur pendant une conversation, à
l'intérieur de la surface de couverture de sa compétence
Composants du réseau GSM
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3. Le sous-sytème réseau NSS
(Network Station Sub-system)

RTCP

 Réseau central/Réseau Coeur (Core Network):


 C'est un réseau fixe comprenant l'ensemble des fonctions nécessaires à
l'établissement des appels et à la mobilitécomprend des commutateurs, des
passerelles vers le R.T.C.P.(Réseau Téléphonique Commuté Public) ainsi que des bases
de données. Il constitue l’infrastructure la plus légère d’un réseau GSM en ce qui
concerne l’investissement de l’opérateur et comporte le MSC, le VLR et le HLR.
Composants du réseau GSM
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3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


1. HLR: Home Location Register (L’enregistreur de localisation nominale)
 Une base de données de localisation et de caractéristiques des abonnés.
 Contient toutes les informations relatives aux abonnés : le type
d’abonnement, la clé d’authentification (Ki) de l’abonné, les services
souscrits, l’IMSI, le MSISD, etc
 Contient un certain nombre de données dynamiques telles que la position de
l’abonné dans le réseau:
 Mémorise pour chaque abonné le numéro du VLR où il est enregistré, même
dans le cas où l'abonné se connecte sur un opérateur étranger (roamers).
 Cette localisation est effectuée à partir des informations émises par le
terminal et reçue par les BTS à travers le réseau
 L'AUC est une base de données associée au HLR.
 Un réseau peut posséder plusieurs HLR selon des critères de capacité de
machines, de fiabilité et d'exploitation.
 Tout abonné mobile est enregistré dans un et un seul HLR !!!
Composants du réseau GSM
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3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


1. HLR: Home Location Register (L’enregistreur de localisation nominale)
 Exemples:
 La carte SIM transmet deux informations importantes:
 L'IMSI (International Mobile Subscriber Identity) qui est géré par le HLR
(l'IMSI donne des informations sur le réseau d'origine et le pays)
 le KI (clé de cryptage) qui est géré par la base de données AUC.
 IMSI + KI : Identification de l'abonné x
 MSISDN : Numéro de téléphone de x (Mobile Station ISDN Number)
 Le HLR vérifie que le couple IMSI + KI = MSISDN
 Le AUC vérifie que le couple IMSI + KI est valide
 Les informations dynamiques relatives à l'état et à la localisation d'un abonné
sont actualisées en permanence. Ces informations sont particulièrement utiles
lorsque le réseau achemine un appel vers l'abonné.
Composants du réseau GSM
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3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


1. HLR: Home Location Register (L’enregistreur de localisation nominale)
 Le réseau commence par interroger le HLR pour prendre connaissance
 de la dernière localisation connue,
 de l'état du terminal (On / Off)
 de la date de ces données avant toute action.
 Ainsi sur le réseau mobile, l'opérateur doit interroger les différentes bases de
données (HLRs) afin de localiser un abonné pour établir une connexion.
Composants du réseau GSM
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3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


2. VLR Visitor Location Register (Enregistrement de localisation pour visiteur)
 stocke localement les données nécessaires aux appels entrants et sortants des
abonnés mobiles qui sont enregistrés dans sa base de données. Ces abonnés
mobiles sont ceux qui se trouvent dans ses zones de localisation.
 Stockage temporaire, iprend fin typiquement quand l’abonné mobile
s’enregistre dans un autre VLR.
 Les données mémorisées par le VLR sont similaires aux données du HLR
mais concernent les abonnés présents dans la zone concernée
 A pour mission d'enregistrer des informations dynamiques relatives aux abonnés
de passage dans le réseau, ainsi l'opérateur peut savoir à tout instant dans
quelle cellule se trouve chacun de ses abonnés.
 À chaque déplacement d'un abonné, le réseau doit mettre à jour le VLR du
réseau visité et le HLR de l'abonné afin d'être en mesure d'acheminer un appel
vers l'abonné concerné ou d'établir une communication demandée par un
abonné visiteur. Pour ce faire un dialogue permanent est établit entre les bases
de données du réseau.
Composants du réseau GSM
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3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


2. VLR Visitor Location Register (Enregistrement de localisation pour visiteur)
 Lorsque le téléphone (MS) décide de changer de cellule, il informe via la BTS et
la BSC, le VLR dont dépend la nouvelle cellule. Si l'on a changé de MSC,
le HLR est contacté, ce dernier contactant le précédent MSC. L'utilisateur
s'identifie soit avec l'IMSI ou le TMSI contenus dans la carte SIM du téléphone, le
TMSI étant préféré pour des raisons de sécurité.
 La mise à jour du HLR est très importante puisque lorsque le réseau
cherche à joindre un abonné, il interroge toujours le HLR de l'abonné pour
connaître la dernière localisation de ce dernier, le VLR concerné est
ensuite consulté afin de tracer le chemin entre le demandeur et le
demandé pour acheminer l'appel.
Composants du réseau GSM
29

3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


3. MSC : Mobile Switching Centre (Centre de commutation des mobiles)
 Permet encore de mettre à jour les différentes bases de données (HLR et VLR).
 Assure une interconnexion entre le réseau mobile et le réseau fixe public.
 Participe à la fourniture de différents services (la téléphonie, la transmission des
messages courts, l'exécution du handover si le MSC concerné est impliqué)
 Assure le contrôle du handover entre deux BSC dont il a la charge (intra-MSC
Handover)
 En connexion avec le VLR, le MSC contribue à la gestion de la mobilité des
abonnés (à la localisation des abonnés sur le réseau)
Composants du réseau GSM
30

3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


3. MSC : Mobile Switching Centre (Centre de commutation des mobiles)
 Un MSC traite le trafic "voix" et signalisation de plusieurs BSC.
 De même que chaque BSC concentre le trafic de plusieurs BTS, le MSC
concentre les flux de données en provenance de plusieurs BSC.
 De plus, à chaque MSC est associé un VLR qui connaît les informations
détaillées sur les usagers que le MSC doit gérer.
 Le MSC assure la gestion des connexions, activation/désactivation d'un
canal vers une MS, en utilisant les informations du VLR
Composants du réseau GSM
31

3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


3. MSC : Mobile Switching Centre (Centre de commutation des mobiles)
 Donne un accès vers le centre d'authentification qui vérifie les droits des
abonnés.
 Permet la discrétion quant à l'identité de l'utilisateur, pour pouvoir garantir la
réserve sur son identité sur le canal radio:
 même si toutes les informations sont cryptographiées, le système se garde
toujours de transmettre l'IMSI attribué lors de la signature du contrat par
l'usager; par contre l'on attribue le Temporary Mobile Subscriber Identity
(TMSI), au moment de l'appel car il ne présente qu'une utilité temporaire.
 Et donc, le MSC a aussi pour mission de mettre en relation le TMSI et le IMSI
et lorsque le mobile se déplace sur l'aire de location contrôlée par un
autre MSC, il doit lui attribuer un nouveau TMSI.
Composants du réseau GSM
32

3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


3. MSC : Mobile Switching Centre (Centre de commutation des mobiles)
 La fonction VMSC: Un MSC peut implanter la fonction VMSC (Visited MSC,
MSC visité).
 Pour une station mobile donnée, le VMSC est le MSC qui contrôle le
système radio (BSS) par lequel celle-ci communique avec le réseau GSM ;
 la station mobile utilise donc un VMSC pour tout appel entrant ou sortant
et plus généralement pour toute communication impliquant un lien radio
dédié avec un réseau GSM.
Composants du réseau GSM
33

3. Le sous-sytème NSS (Network Station Sub-system)


3. MSC : Mobile Switching Centre (Centre de commutation des mobiles)
La fonction GMSC: Le MSC peut également posséder une fonction de
passerelle, GMSC (Gateway MSC) qui est activée au début de chaque
appel d'un abonné fixe vers un abonné mobile:
 Il interagit avec le HLR pour obtenir des informations de routage et de
localisation de l'abonné (pour les appels entrants).
Composants du réseau GSM
34

4. Le sous-sytème opérationnel OSS (Operating Sub-System)


1. L’administration du réseau
 Comprend toutes les activités qui permettent de mémoriser et de contrôler les
performances d'utilisation et les ressources de manière à offrir un niveau correct
de qualité aux usagers.
 On distingue 5 fonctions d'administrations:
1. L'administration commerciale: Déclaration des abonnés et des terminaux,
facturation, statistiques ...
2. La gestion de la sécurité: Détection des intrusions, niveau d'habilitation ...
3. L'exploitation et la gestion des performances: Observation du trafic et de
la qualité (performance), changements de configuration pour s'adapter à
la charge du réseau, surveillance des mobiles de maintenance ...
4. Le contrôle de configuration du système: Mises à niveau de logiciels,
introductions de nouveaux équipements ou de nouvelles fonctionnalités ...
5. La maintenance: Détections de défauts, tests d'équipements ...
Composants du réseau GSM
35

4. Le sous-sytème opérationnel OSS (Operating Sub-System)


2. AUC (AUthentification Center)
 Mémorise pour chaque abonné une clé secrète utilisée pour authentifier les
demandes de services et pour chiffrer (crypter) les communications.
 L'AUC de chaque abonné est associé au HLR. Pour autant le HLR fait partie du «
sous système fixe » alors que l'AUC est attaché au « sous-système d'exploitation
et de maintenance ».
 L'AUC avec l'IMSI et le MSISDN fait partie des données clé insérées dans la carte
SIM de chaque abonné.
Composants du réseau GSM
36

4. Le sous-sytème opérationnel OSS (Operating Sub-System)


3. EIR (Equipement Identity register)
 Base de données annexe contenant les identités des terminaux.
 Un terminal est identifié par un numéro de série dénommé IMEI,
 La base EIR est consulté lors des demandes de services d'un abonné pour
vérifier si le terminal utilisé est autorisé à fonctionner sur le réseau. Ainsi l'accès
au réseau peut être refusé si le terminal n'est pas homologué, si le terminal
perturbe le réseau ou si ce même terminal a fait l'objet d'une déclaration de
vol.
 Dans la réalité ces bases de données EIR sont peu utilisées faute d'accords entre
les opérateurs d'un même pays.
Composants du réseau GSM
37

4. Le sous-sytème opérationnel OSS (Operating Sub-System)


4. L’architecture TMN (Telecommunications Management Network)
 C’est l’ensemble formé par les équipements de médiation, le système
d’exploitation et les réseaux de transport.
 Le management est réalisé par les OMC (Operations and Maintenance Centre)
qui permettent une supervision locale des équipements ainsi que par
le NMC (Network Management Centre) qui assure l’administration générale de
l’ensemble du réseau par un contrôle centralisé.
Composants du réseau GSM
38

4. Le sous-sytème opérationnel OSS (Operating Sub-System)


5. OMC (Operations and Maintenance Center) et le NMC (Network and
Management Centre).
 Deux niveaux de hiérarchie
 Cette organisation a été définie afin de permettre aux opérateurs télécoms de
gérer la multiplicité des équipements (émetteurs, récepteurs, bases de données,
commutateurs ...) et des fournisseurs.
 Le NMC permet l'administration générale de l'ensemble du réseau par un
contrôle centralisé.
 Les OMC permettent une supervision locale des équipements (BSC /MSC / VLR)
et transmettent au NMC les incidents majeurs survenus sur le réseau.
 Les différents OMC assurent une fonction de médiation.
Composants du réseau GSM
39
Composants du réseau GSM: Les interfaces
40
 Les interfaces sont des protocoles permettant de communiquer entre
chaque structure du réseau GSM.
 Elément essentiel défini dans la norme GSM car ce sont ces interfaces
qui déterminent les interconnexions réseaux au niveau international.
 Exemples:
 L'interface D permet au couple MSC/VLR de dialoguer avec le HLR
afin d'assurer l'itinérance internationale (roaming)
 L'interface A sépare NSS et BSS. Ainsi les opérateurs peuvent avoir un
multisourcing de BSC et MSC (avoir plusieurs fournisseurs différents
pour leur infrastructure).
 L’interface Abis supporte les transmissions de communication entre
BSC et BTS.
 En réalité, la plupart des messages de signalisation sont échangés entre
le BSC ou le MSC et le MS : la BTS n’a qu’une simple fonction de relais
Composants du réseau GSM
41

 Les interfaces désignées par des lettres de A à H définies par la norme GSM.
L'interface à respecter
de façon impérative est D car
elle permet à un MSC/VLR de
dialoguer avec le HLR de tout
autre réseau étranger. Sa
conformité permet l'itinérance
internationale.

Le respect de l'interface
A permet aux opérateurs
d'avoir différents fournisseurs et
de pouvoir changer au fur et à
mesure du déploiement de
leurs réseaux.

B est rarement normalisée


car VLR et HLR sont souvent
confondus.
42
Architecture du réseau GSM
Architecture en couches
43 Architecture en couches
 La recommandation GSM établit un découpage des fonctions et une
répartition de celles ci sur divers équipements
 La structuration en couches reprend ce découpage en respectant la
philosophie générale des couches du modèle OSI

 On distingue:
 Couches gérées par le sous système radio (BSS)
 Couches gérées par le sous système fixe (NSS)
44 Couches gérées par le BSS
 Dans le BSS on retrouve les 3 couches de base du modèle OSI:
gérées dans  La couche physique définit l'ensemble des moyens de transmission et
leur de reception physique de l’information.
intégralité  La couche liaison de données a pour objet de fiabiliser la transmission
dans le BSS
entre deux équipements par un protocole.
 La couche réseau a pour fonction d'établir, de maintenir et de libérer
des circuits commutés (voix ou données) avec un abonné du réseau
fixe, décomposée en trois sous-couches:
 La sous couche RR (Radio Ressource) gérée au sein du BSS
 La sous couche MM (Mobility Management)
Ne font que « transiter »
 La sous couche CM (Connection Management) par le BSS sans être
analysées.
45 Couches gérées par le BSS
 La sous couche RR (Radio Ressource)
 Pour les aspects purement radio.
 Gère l’établissement d’un canal dédié et le rétablissement des canaux lors
du changement de cellules.
 Il ne peut y avoir qu’une seule connexion RR active. C’est un pré-requis
nécessaire avant toute connexion réseau.
46 Couches gérées par le BSS
 La sous couche MM (Mobility Management)
 Assure la gestion de la mobilité ce qui génère des échanges entre la MS et
le réseau mis à jour de localisation.
 Assure aussi les fonctions de sécurité, ce qui va provoquer des échanges
de messages particuliers lors de la plupart des demandes de services.
 Cette couche permet à la couche CM de faire abstraction des problèmes
de l’aspect itinérant et radio de la MS et de se ramener au cas d’un accès
terminal fixe au réseau RNIS. Une telle connexion est établit sur demande
de la couche CM (sur envoi d’appel ou SMS).
47 Couches gérées par le BSS
 La sous couche CM (Connection Management)
 Assure la gestion des usagers, l’acheminement et l’établissement des
appels d’un abonné.
 Elle est découpée en cinq entités :
 L'entité CC (Call Control) qui traite la gestion des connections de circuit
avec le destinataire final.
 L'entité SMS (Short Message Service) qui assure la transmission et la
réception de messages courts.
 L'entité SS (Supplementary Services) qui gère les services supplémentaires.
 L'entité GCC (Group Call Control) qui a pour objet de contrôler les appels
de groupes.
 L'entité BCC (Broadcast Call Control) qui a pour objet de contrôler les
appels diffusés.
48 Couches gérées par le NSS
 Le réseau fixe NSS regroupe ensuite les 4 couches complémentaires du
modèle OSI.
 Le réseau NSS en GSM est relié et géré avec le réseau RTC (Réseau
Téléphonique Commuté) — réseau de téléphonie fixe initial.
 Les 4 couches complémentaires sont ainsi regroupées au sein de cet
ensemble qui permet de gérer les connexions entre abonnés mobiles et
abonnés fixes.
49
Acheminement des appels
50
Acheminement des appels entre le
réseau fixe et le réseau GSM

BSC vérification
de droits de
BTS l’abonné
51
Acheminement des appels entre le
réseau fixe et le réseau GSM
52
Définition de zones
53
Les zones du réseau GSM

 Cellule : C’est la zone de base du service


 un BTS couvre une cellule.
 A Chaque cellule est attribué un Cell Global Identity (CGI).

 Location Area: Un groupe de cellules forment une zone de localisation (LA).


 C’est la zone qui est « paginée » lorsqu'un abonné reçoit un appel entrant.
 A Chaque LA est affecté un Location Area Identity (LAI).

 MSC / VLR Zone de service: La zone couverte par un MSC est appelé la zone
de service MSC / VLR.

 PLMN: La zone couverte par un opérateur de réseau est appelée le réseau


mobile terrestre public (PLMN).
54
Location Area Identification

 Un VLR peut gérer plusieurs LA


 Un LA ne peut pas contenir des cellules appartenant à différents VLRs.
 Seul le VLR connait le LA actuel des mobiles gérés.
 Le HLR connait l’identifiant actuel du VLR de chaque abonné mais ne
connait pas son LA.
 La mise à jour de localisation est initié par le mobile à chaque fois qu’il
change son LA.
 Il est possible d’effectuer une mise à jour de localisation périodique
contrôlée par le réseau
55
Procédure de paging

 Pour trouver un abonné lors d’un appel entrant, le MSC diffuse un


message “paging message” contenant le TMSI (ou le IMSI) de l’appelé
dans toutes les cellules appartenant à son LA.
 Le MS repond à ce message, effectue l’authentification et le
chiffrement.
 L’établissement de l’appel peut durer 8 secondes.
56
La sécurité dans le GSM
57 Fonctions de sécurité
 L’authentification permet au réseau de vérifier l’exactitude de
l’identité annoncée par une station mobile
 Vérification, basée sur un procédé cryptographique classique, déclenchée
à l’initiative du réseau grâce à des données copiées du HLR au VLR.
 Typiquement utilisée pour tout établissement d’appel et pour la plupart des
mises à jour de localisation.
 L’algorithme d’authentification reste sous le contrôle de l’abonné à
contrôler même quand celui-ci est en itinérance, en particulier parce
que cet algorithme est dans la carte SIM.
 Le chiffrement empêche un pirate d’écouter ce qui est transmis sur
l’interface radio
 Déclenché à l’initiative du réseau, grâce à des données copiées du HLR
au VLR
 Opère sur la couche physique de l’interface radio.
58
Authentification et chiffrement
Partage des ressources radio dans le GSM
59
60 La bande radio: une ressource rare
 La bande radio représente la ressource rare et le premier choix
architectural fût le découpage du spectre alloué dans un plan temps /
fréquence pour obtenir des canaux physiques pouvant supporter une
communication téléphonique.
1. FDMA
2. TDMA
61 1. FDMA: Multiplexage fréquenciel
 Le GSM opère dans la bande des 900 MHz, où 2 fois 25 MHz de bande ont été
alloués.
 Les deux parties correspondent au sens montant et au sens descendant de la
liaison (uplink et downlink).
 La largeur des canaux étant de 200 kHz, on obtient 124 canaux duplex.
 Les bandes des deux liaisons ont en outre été séparées par 20 MHz, ce qui
porte à 45 MHz l'écart duplex.
 Sur une bande, on émet des signaux modulés autour d'une fréquence
porteuse qui siège au centre de la bande.
62 2. TDMA: Multiplexage temporel
 Pour le GSM, chaque porteuse est divisée en intervalles de temps (IT) appelés
slots. La durée d’un slot a été fixée à Tslot = (75/130) ms = 0.5769 ms. Un slot
accueille un élément de signal radioélectrique appelé burst.
 A chaque time slot, on associe un nombre connu par la station de base (BS) et
le mobile (MS). Le numérotage des slots est cyclique de durée 3,5 heures.
 L’accès TDMA (Time Division Multiple Access) permet de partager entre
différents utilisateurs une bande de fréquence donnée et, sur une même
porteuse, les slots sont regroupés par paquet de 8 : Ttdma = 8.Tslot = 4,6152 ms.
Chaque utilisateur utilise alors un slot de la trame TDMA.
63 Multitrame, supertrame et hypertrame
 On considère aussi les multitrames, les supertrames et les hypertrames,
fonctions de la trame TDMA et définies comme telles :
 hypertrame = 2048 supertrames = 2048*51 multitrames = 2048*51*26
trames TDMA.
64 Partage de la bande passante
 Bilan:
 Un canal physique est donc défini par :
un numéro de Time Slot TS (dans une trame TDMA).
une fréquence
 la capacité d’un réseau GSM est limitée par son nombre de fréquences.
 C’est pourquoi la réutilisation de ces dernières est nécessaire.
65 Partage de la bande passante
 Un mobile accède donc au réseau de manière discontinue dans le
temps.
 Il envoie des rafales d'informations (appelés Bursts), d'une durée
exacte de 156,25 bits, occupant toujours un même intervalle de
temps (Time Slot) sur un canal.

 L'accès au canal montant et au canal descendant se fait toujours de


façon décalée: il y a 2 slots de décalage entre le sens uplink et le sens
downlink.
 Ce décalage permet notamment un filtrage duplex plus simple.
66
Gestion de la mobilité dans le GSM
67 Présentation de la mobilité
 On considère un terminal qui est allumé mais qui n’est jamais utilisé
pour un service: à l’état de veille
 Procédures de gestion de la mobilité: Mobility Management (MM)
 Mise à jour de localisation: Location updating procedure
 Mise à jour de localisation à la première mise sous tension du terminal
 Se fait lorsque le mobile change de zone de localisation
 Possibilité de mise à jour périodique
 Possibilité de détachement au réseau lors de la mise hors tension
 Mise à jour du HLR: VLR où se trouve l’abonné
68 Première mise sous tension
 Le mobile doit se signaler au réseau pour être pris en compte
 Procédure d’attachement au réseau: IMSI attach
 Le mobile ne dispose pas de TMSI, il utilise l’IMSI
Ensuite
69
 Le réseau doit authentifier le mobile: le VLR demande les triplets de
sécurité au HLR (IMSI, Ki, LAI Location Area Identity)
 La mise à jour de localisation consiste à faire deux opérations
imbriquées:
 Informer le HLR que le mobile se trouve dans un VLR donné
 Transférer le profil de l’abonné du HLR vers le VLR

 Allocation d’un TMSI


en fin de procédure
Déplacement d’un mobile dans le réseau
70
 Changement de zone de localisation sans changer le VLR
 Le mobile se trouvait dans une cellule dépendant d’une ancienne zone de
localisation et passe dans une cellule faisant partie d’une nouvelle zone
 Pour ne pas dévoiler son identité complète, le mobile fait une mise à jour de
localisation en envoyant le TMSI
 Allocation possible d’un TMSI en fin de procédure
71 En cas de changement de VLR

 Le mobile se trouvait dans une cellule dépendant du VLR1 et passe


dans une cellule dépendant d’un nouveau VLR; VLR2
 Le TMSI était alloué par l’ancien VLR
 Seul le VLR1 peut identifier le mobile (c’est-à-dire retrouver l’IMSI)
 Pour que le nouveau VLR connaisse l’ancien VLR, le mobile indique
l’ancienne zone de localization où il se trouvait (LAI1)
 L’identité de la zone de localisation est unique au monde
 Contient le code pays et le code opérateur
 LAI + TMSI constitue une identité unique au monde d’un terminal mais
elle est “anonymisée”
72
En cas de changement de VLR

 Au niveau de chaque VLR est stockée une table de correspondance


 Zone de localisation identité du VLR
 Le nouveau VLR demande à l’ancien VLR l’identité IMST du terminal
 Le profil de l’abonné est systématiquement transféré depuis le HLR
 Pour éviter la propagation d’erreurs dans le profil
 Le profil est effacé dans l’ancien VLR
 Pour une bonne gestion de la mémoire des VLRs
 Allocation quasi systématique d’un TMSI en fin de procédure
73
Changement de réseau
 Tous les MSC/VLR et HLR sont interconnectés au niveau international
(quasiment)
 Réseau SS7 international en GSM classique ou réseau IP
 Cas où le mobile va dans un pays étranger:
 Réseau visité: VPLMN pour Visited PLMN
 Réseau nominal: HPLMN pour Home PLMN

 Le mobile fait une


mise à jour de
localisation de
façon habituelle
74
Prochaine étape transfert par paquets:
les réseau 2,5G
 Les techniques de transfert par paquets pénètrent les réseaux de
télécommunication et trouveront un prolongement dans les systèmes radio
 Objectif essentiel pour ces systèmes: offrir la transparence à tous les nouveaux
services supportés par les réseaux dits filaires, tout en assurant une mobilité
sans frontière.
 L’accès par la radio aux réseaux IP, et l’introduction des techniques ATM dans
les systèmes radio a fait l’objet d’études dans de nombreux laboratoires.
 Difficultés techniques liées aux contraintes physiques de propagation
débits et qualité de service limités, caractéristiques variant en fonction des
bandes de fréquences allouées, et des environnements.
 Dans le sens terminal vers base, on peut envisager des débits de:
 quelques centaines de kbit/s pour une communication mobile dans un véhicule en
déplacement
 quelques dizaines de Mégabit/s pour les réseaux locaux d’entreprise.

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