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Sommaire
Historique
Antiquité
Moyen Âge
Époque moderne
Héliocentrisme
Navigation maritime
Époque contemporaine
Premières parallaxes
Relevé astronomique et Photographie
Encore plus loin
Galerie des instruments
Bases
Systèmes de coordonnées
Parallaxe
Programmes informatiques
Notes et références
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Historique
L'origine de l'astrométrie remonte au moins à l'Antiquité et était largement synonyme d'astronomie jusqu'au
e
XIX siècle quand d'autres types d'études astronomique telle la spectroscopie sont devenus possibles. Au cours
du temps, l'astrométrie a subi différentes évolutions avec l'invention du cadran solaire, du sextant, de
l'astrolabe, du télescope, de l'heliomètre et de la lunette méridienne.
Antiquité
Au IVe siècle av. J.-C., Aristarque de Samos fait une des premières tentatives
de calculs des tailles et des distances du Soleil et de la Lune. Ensuite
Ératosthène inventa un système de latitude et de longitude, et utilisa la
2
variation de l'élévation du Soleil pour estimer la taille de la Terre ; valeur
34
assez précise qui fût utilisé durant des centaines d'années . Enfin au
e
II siècle av. J.-C., Hipparque compile le premier catalogue d'étoiles et
invente l'échelle de magnitude apparente. Calcul de la circonférence de
la Terre par Ératosthène.
Moyen Âge
Après le déclin de l'empire romain, les avancées astronomiques se concentrèrent à l'est notamment en Chine
sous la Dynastie Han de 206 av. J.-C. à 220 et en Inde. L'empire Gupta autour de 320 apr. J.-C., encouragea la
navigation et les mathématiques avec notamment l’adoption du concept du zéro et l’utilisation des chiffres
arabes. L’influence étant mutuelle avec les pays arabes plus proches géographiquement que ne l’était l’Europe.
L’astronomie fût reconnu comme une discipline à part en Inde et autour de l’an 500, Aryabhata avait comme
5
opinion que la Terre était une sphère tournant sur elle-même .
L’islam, quant à lui, s’appuya sur les textes grecs et enseigna l’astronomie en tant que discipline notamment
pour répondre à des questions pratiques telles que la direction des mosquées vers La Mecque, le rythme des
prières au cours de la journée et le calcul précis du début et de la fin du Ramadan. En atteste les réussites d’Al-
Battani en Xe siècle pour améliorer les descriptions de Ptolémée sur les orbites du soleil et de la lune. De même
6
Ibn Yunus a décrit les alignements planétaires et les éclipses de lunes .
En Chine autour du XIe siècle et XIIe siècle l’observation astronomique devint florissante. Sous l’influence des
empereurs, qui voulaient assurer à leur dynastie un destin favorable grâce à l’astrologie, les catalogues d'étoiles
7
et le repérage des comètes se sont développés .
Époque moderne
Héliocentrisme
L’Europe devint plus prospère et plus stable vers la fin du moyen-âge permettant à la science de s’établir de
nouveau. Nicolas Copernic jeta les fondations d’un modèle crédible héliocentrique, et mis en évidence que la
Terre était sujette à trois types de mouvement dans l’espace : rotation autour du soleil, rotation sur elle-même et
enfin précession. Ses observations faite sans télescope, puisque son invention ne se fera qu’après, ne fût
pourtant pas si précise. Ce n’est qu’avec Johannes Kepler, Galilée et Isaac Newton que l’on comprit que les
8
orbites des planètes du système solaire étaient elliptiques et non circulaire .
L’établissement d’un système héliocentrique amena une autre réalisation, la Terre étant en mouvement, les
étoiles soi-disant fixent ne pouvaient être immobiles. A moins qu’elles soient à une distance infinie, elles
d i tf é t éd td ll C tt ti i t t t ét i fût d
devaient forcément posséder un mouvement de parallaxe. Cette notion importante en astrométrie fût donc
9
établis, et la quête vers la mesure d'une parallaxe, aussi petite soit-elle, commença .
Navigation maritime
Au XVIIe siècle, avec le développement de la compagnie des Indes et l'établissement des colonies, une
10
problématique plus urgente amena au développement de l’observation astrométrique : la navigation maritime
avec la détermination de la longitude.
Sans une longitude précise, les bateaux qui se perdaient en mer ne pouvaient
retrouver leur itinéraire d’origine. Et c’était en lien directe avec la mesure du
temps. Le repérage des étoiles permettait une orientation mais ce n’est qu’avec
la connaissance de l’heure locale que l’on peut se localiser. Pour répondre à ce
problème, Louis XIV en France décide de la création de l’Observatoire de
Paris et Charles II en Angleterre de l’Observatoire royal de Greenwich avec
comme objectif de créer des catalogues d’étoiles pour la navigation
11
maritime.
Époque contemporaine
Premières parallaxes
Les parallaxes annuelles des étoiles étant extrêmement petites, elles sont très
14
difficilement mesurables . Ayant des valeurs inférieures à une seconde d’arc, un
facteur de perturbation rentre en compte : la turbulence atmosphérique. Les
premières mesures réussies de parallaxes des étoiles (et par déduction leurs distances
par rapport à la Terre) se sont établis que très tard vers 1830, le temps d'avoir non
seulement de meilleurs instruments mais aussi de pouvoir discerner les étoiles les
plus proches de la Terre. Friedrich Bessel est généralement crédité comme le premier
L'étoile Véga, une 15
astronome à mesurer une parallaxe , aidé par les travaux de William Struve. Bessel
des première étoiles établis la distance de l’étoile 61 Cygni à 10,5 années-lumière, pour une parallaxe de
dont on a pu estimer 16 17
0"31 . Les étoiles Véga et Sirius ont été les premières étoiles avec 61 Cygni
la distance.
dont leurs distances ont été mesurées avec une bonne précision.
La technique fût appliquée pour des milliers d’autres étoiles par différents observatoires et astronomes, mais la
tâche de réunir les différents travaux et établir un catalogue de référence fût une des activités de l’astronome
Louise Freeland Jenkins au XXe siècle. Son travail et son catalogue (General catalogue of trigonometric stellar
18 19
parallaxes ) restera une référence jusqu’au lancement du satellite Hipparcos
parallaxes ) restera une référence jusqu au lancement du satellite Hipparcos .
Avec le projet Hipparcos adopté en 1980, le lancement du satellite en 1989 , Sydney ‘Star Camera’, pour la
puis la publication du catalogue Hipparcos l'astrométrie fit un bond en avant Carte du Ciel
et cela améliora par un facteur 50 l'estimation des distances de milliers
21
d'étoiles . Le satellite Gaïa a ensuite pris le relai en 2013. La précision des
22
calculs d'Hipparcos fût ensuite améliorée par un facteur 100 et permis la cartographie de millions d'étoiles .
Les mesures des distances des objets très éloignés sont effectuées par des méthodes photométriques ou par
l'utilisation d'indicateurs secondaires comme la loi de Tully-Fisher pour les galaxies, qui relie la vitesse
maximale d'une étoile à la magnitude absolue de la galaxie.
La lunette méridienne de
l’Observatoire de Besançon à la
fin du XIXe siècle
Bases
Systèmes de coordonnées
Une variété de facteurs introduisent des erreurs dans la mesure de positions stellaires, incluant les conditions
atmosphériques, les imperfections dans les instruments et des erreurs faites par l'observateur ou les mesures
d'instruments. Plusieurs de ces erreurs peuvent être réduites par une variété de techniques comme
l'amélioration des instruments et la compensation des données
l amélioration des instruments et la compensation des données.
Parallaxe
Astrometrica
Astrometry.net (http://astrometry.net/)
XParallax viu (http://www.xparallax.com/)
USNO Astrometric Archive Server (http://www.usno.navy.mil/USNO/astrometry/optical-IR-pro
d/icas/icas-intro)
MPO (computer program)
Notes et références
1. Jean Kovalevsky, « Astrométrie » (http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/astrometrie/),
Encyclopædia Universalis (consulté le 3 décembre 2012)
2. « Mesurer la circonférence de la terre » (http://therese.eveilleau.pagesperso-orange.fr/pages/tru
c_mat/pratique/textes/eratoste.htm)
3. Perryman 2012, p. 9.
4. « Histoire de la géographie - Définition et Explications » (https://www.techno-science.net/glossa
ire-definition/Histoire-de-la-geographie.html)
5. Plofker 2009, p. 112.
6. Perryman 2012, p. 11.
7. Perryman 2012, p. 10.
8. Perryman 2012, p. 12.
9. Perryman 2012, p. 14.
10. John Merriman 2004, p. 242.
11. (en) Eric G. Forbes, Greenwich Observatory, Londres, 1975, 204 p.
Bibliographie
(en) Thomas Healt et al., Aristarchus of Samos, Dover Publications, 1913, 448 p.
(ISBN 0-486-43886-4, lire en ligne (https://archive.org/details/aristarchusofsam00heatuoft))
(en) Perryman, « The History of Astrometry », The European Physical Journal, 2012, p. 1-52
(lire en ligne (https://arxiv.org/pdf/1209.3563v1.pdf))
Pierre Léna, Daniel Rouan, François Lebrun, François Mignard, Didier Pelat et al.,
L'observation en astrophysique, EDPSciences/CNRS Edition, 2008, 742 p.
(ISBN 978-2-271-06744-9)
(en) Kim Plofker, Mathematics in India, Princeton University Press, 2009 (présentation en ligne (ht
tps://books.google.fr/books?id=DHvThPNp9yMC&printsec=frontcover))
(en) John Merriman, A History of Modern Europe, W. W. Norton & Company, 2004.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Liens externes
Astrométrie cours en ligne de l'Observatoire de Paris (http://media4.obspm.fr/public/AMC/mct
c/sphere-celeste/astrometrie/mctc-position-astre/index.html)
Guides pratiques d'astrométrie (http://yann.duchemin.free.fr/astro/studies/astrometrie.htm)
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