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DIPLOME DE MASTER
La commande de tramway
Juin 2016
Dédicace
Avant tout, je remercie le bon dieu qui m’a éclairé mon chemin et de
Conclusion générale
Conclusion générale .................................................................................................................34
Introduction Générale
Introduction générale
Les transports en commun sont une solution pour limiter la consommation énergétique et
les dépenses liées au transport. C’est tout particulièrement le cas du tramway qui est devenu
un moyen de transport que plusieurs villes adoptent de nos jours. C’est un moyen de transport
écologique qui offre une alternative intéressante notamment pour désengorger les centres
villes.
Le déplacement de tramway est basé sur la traction électrique assurée par des moteurs
électrique associés à des variateurs de vitesse. L’objet de notre mémoire est l’étude de la
motorisation d’un tramway (modélisation et commande d’un moteur asynchrone ).
Le premier chapitre est consacré à L’étude d’un tramway qualitatif (historique l’électrification
et le matériel roulant
Le deuxième chapitre est représente le tramway de constantine à partir de points
contractuelles jusqu’à la mise en service avec une description sur chaque système étudie.
Dans le troisième chapitre, on rappellera les principes de modélisation de la machine
Asynchrone, en décrivant ses équations et notamment les expressions donnant le couple
électromagnétique de la machine, validé par des simulation sous MATLAB, et traité la
commande vectorielle des machine asynchrones, cette technique utilisé en traction électrique
est validés par des simulation sous MATLAB-SIMULINK.
Enfin on conclura en établissement une synthèse du travail réalisé, en indiquant les
éléments à approfondir ainsi que les perspectives et améliorations qui peuvent être envisagées.
Page 1
Le tramway en générale Chapitre I
I-1- Introduction :
Les réseaux de transports en commun électriques intra-muros actuels sont principalement
basés sur des alimentations à courant continu, alors que les réseaux de desserte des banlieues
utilisent des structures à courant alternatif. Ce premier chapitre vise principalement à
introduire le système du tramway en y décrivant les principales parties le composant. Nous
passerons tout d’abord par une première partie relatant l’historique.
I-2- Historique :
Les premiers tramways sont apparus aux États-Unis durant la première moitié du XIXe siècle,
ils sont alors tractés par des animaux, en général des chevaux. Ils circulent en 1832 sur la
ligne de New York à Harlem et en 1834 à La Nouvelle-Orléans [1].
Le premier tramway de France est construit dans le département de la Loire sur la route entre
Montrond-les-Bains et Montbrison. Long de 15 kilomètres, il est mis en service dès 1838. Les
tramways pour voyageurs et marchandises, à traction hippomobile ou mécanique, sont
institués par la loi de 1880 [1].
Les premiers rails, en U saillant, créent une gêne importante et provoquent quelques
accidents. Ils sont supplantés, à partir de 1850, à New York, par des rails à gorge, puis, en
1852, par des rails dénués de saillant (inventés par le français Alphonse Loubat). Plus tard, en
1853, en prévision de l'exposition universelle de 1855, une ligne d'essai est présentée sur le
Cours la Reine, dans le 8e arrondissement de Paris. Lors de l’exposition de 1867, une desserte
était effectuée par des tramways à traction hippomobile et était surnommée « chemin-de-fer
américain » [1].
Le tramway se développe alors dans de nombreuses villes d'Europe (Londres, Berlin, Paris,
Milan, etc.). Plus rapides et confortables que les omnibus (circulant sur les voies
carrossables), les tramways ont un coût d'exploitation élevé du fait de la traction animale.
C'est pourquoi la traction mécanique est rapidement développée : à vapeur dès 1873, à air
comprimé (système Mékarski) et à eau surchauffée (système Francq) dès 1878, puis tramways
électriques à partir de 1881 (présentation de la traction électrique par Siemens à l'exposition
internationale d'Électricité de Paris). Le développement de l'alimentation électrique,
complexifiée par l'interdiction des lignes aériennes dans certaines grandes villes, ne prend une
Aux États-Unis, le premier tramway à vapeur a été utilisé à Philadelphie, en 1875-1876. Ces
tramways à vapeur étaient dotés d'une quarantaine de places, pesaient environ seize tonnes et
bénéficiaient d'une puissance de traction de 200 à 300 tonnes en pente [1].
La modernité technique que représente l'électricité et surtout les faibles nuisances engendrées
par celle-ci facilitent son adoption rapide, une fois que les difficultés liées à la production et
au transport de l'électricité furent résolues. Le premier tramway électrique est mis en
exploitation à Sarajevo (Empire austro-hongrois) en 1885, tandis qu'en Suisse, la première
ligne (Vevey-Montreux-Chillon), sur la Riviera vaudoise, est ouverte en 1888. En France, il
circule pour la première fois à Clermont-Ferrand en 1890 [1].
Aux États-Unis, la longueur des voies et le nombre de voies exploitées avec des tramways
électriques dépassent ceux des tramways hippotractés en 1892 et 1893. Les tramways des
États-Unis ne sont pas des tramways à impériale afin d'améliorer la fluidité d'accès aux
voitures [1].
Le nombre de voyageurs par véhicule n'y était pas limité. La tarification y bénéficiait d'un
système de classe unique avec un tarif de cinq centimes de dollar [1].
- Fils de Contact,
- Câbles d’alimentation et connexions électriques,
- Supports et ancrages LAC,
-Equipements/Armements (Isolateurs, Consoles, Transversaux, Suspensions, Rappels,
Parafoudres, Feux de Présence Tension...),
- Protections (Parafoudres…) [7].
Figure I-4: exemple des cabines du tramway CITADIS 302 ALSTOM [6].
L’attractivité du tramway pour les usagers passe par les meilleures performances :
rapidité, ponctualité, régularité, accessibilité, confort, …
Il doit faciliter notre quotidien et améliorer notre cadre de vie.
D’un point de vue économique, il a dynamisé les villes dans lesquelles il a été
implanté.
Alimenté par l’énergie électrique, il est écologique et silencieux puisque,
contrairement aux voitures qui émettent du monoxyde et du dioxyde de carbone en
consommant de l’essence, le tramway ne rejette ni gaz, ni fumée, et ne pollue pas.
Durée de vie supérieure à celle de bus (30ans contre environ 15 ans).
Capacité supérieure à celle des bus.
C'est le mode de déplacement urbain motorisé qui consomme le moins d'énergie par
kilomètre et par personne.
Enfin le tramway est un outil séduisant et moderne qui peut embellir l’espace public et la vie
quotidienne des usagers. Il transporte ses passagers dans des conditions modernes de confort
(espace luminosité - éclairage ambiance - design intérieur - isolation - phonique -
climatisation - vision panoramique - accès facile pour les handicapés).
Coût d'investissement élevé par rapport à l'autobus, qui peut également être conçu en
site propre.
Il n'est pas à la portée des petites agglomérations.
Rails creux dangereux pour les cyclistes lorsqu'ils partagent la même chaussée que le
tramway. Cet inconvénient peut être pratiquement éliminé par l’insertion d’une bande
élastique dans la gorge.
Occupation de l'espace urbain du niveau zéro, ce qui nécessite une nouvelle gestion
des flux ; en outre c'est un bon prétexte pour mener une politique anti-voiture.
Réduction des échanges conducteurs –voyageurs.
Le tracé et les points d'arrêts sont figés et rendent son évolution difficile en fonction
de la fréquentation dans l'espace et dans le temps.
L'entretien et la maintenance sont lourds du fait d'une infrastructure importante.
L'emprise foncière des voies est importante et sans valeur ajoutée pour les citoyens.
La construction de l'infrastructure nécessite des travaux qui gênent les riverains et la
circulation.
L'impact visuel de l'infrastructure aérienne (notamment caténaire) est conséquent,
particulièrement dans les villes où tous les autres fils aériens ont été supprimés.
L'alimentation par le sol est très couteaux.
I-6- Conclusion
Dans ce chapitre, nous nous sommes attachés à présenter l’infrastructure d’alimentation et
plus particulièrement la sous-station d’alimentation ferroviaire. Cette dernière apparait
comme la source du système ferroviaire dont l’architecture est tributaire du matériel roulant à
alimenter. En effet il existe principalement deux types de système d’alimentation, le premier
regroupe les sous-stations d’alimentation fournissant une tension (ou un courant) continue
alors que le deuxième englobe les sous-stations d’alimentation produisant une tension
alternative pour alimenter la chaine de traction.
II-1-Introduction:
Ce chapitre est élaboré dans le but de fournir une description claire et concise de la première
ligne de tramway de constantine (qui constitue notre projet de fin d’étude), nous allons
présentés et expliqués le projet en sa globalité et les spécifications de chaque sous système.
Longueur 8.1 km
Nombre de station voyageurs 10
Nombre de pôles d’échange 03
Nombre de parc relais 02
Viaduc long 465 m 01
Vitesse commerciale 20 km/h
Vitesse maximale 60 km/h
Nombre de voitures 27
Type voiture adoptée ALSTOM CITADIS 402
Fréquence en heure de pointe 03 minutes
Durée du trajet 25 minutes
Nombre de sous-stations de traction 06
II-5-2- Le dépôt :
Le dépôt situé à Zouaghi comprend La sous station N°06, Le bâtiment de remisage
maintenance incluant le bloc administratif et le PCC, le bâtiment de lavage.
II-5-3- Electrification:
L’alimentation en énergie de traction de la ligne de tramway de Constantine est assurée par 06
sous-stations de traction. Les 06 sous-stations de traction sont alimentées en 30 kV par une
boucle HTA. Cette boucle est reliée aux deux extrémités au poste Haute Tension 60/30kV
lui-même relié au réseau SONELGAZ. Les SST, localisées le long de la ligne, assurent la
transformation de l’énergie alternative en énergie continue et la distribuent sur la ligne se fait
en 750 V continu par l’intermédiaire de la Ligne Aérienne de Contact (LAC).La puissance de
traction sera fournie à la LAC par l’intermédiaire des câbles d’alimentation positifs. Les
câbles d’alimentation de retour négatif seront directement reliés aux rails. Le véhicule
collectera le courant sur la LAC à l’aide de son pantographe, le retour se faisant par
l’intermédiaire des rails (figure II-5).
Les rames sont composées de 7 modules articulés reposants sur 4 bogies dont 3 moteurs. Les
bogies moteurs sont situés sous les caisses d’extrémité, dites motrices 1 et 2 (M1 et M2), et
une caisse intermédiaire dite nacelle motrice (NM). Le bogie porteur est implanté sous une
des caisses centrales dite nacelle porteuse (NP). Enfin, entre chaque motrice et nacelles
(motrice et porteuse) s’intercalent des caisses suspendues. C1 du côté M1, caisse centrale
(CC) entre NM et NP, et C2 du côté M2. La dissociation d’une rame n’est possible qu’en
atelier, pour des opérations d’entretien très exceptionnelles (réparation lourde suite à un
accident grave, par exemple). Les rames sont équipées à leurs deux extrémités de systèmes
permettant d’installer une barre de remorquage. Ces systèmes ne sont utilisés que pour des
secours ou des déplacements en atelier, assurés par un engin rail-route ou une autre rame [10].
Toutes les caisses de la rame sont reliées entre elles par des soufflets étanches permettant
d’obtenir une intercirculation intégrale de grande largeur et sans obstacle sur toute la longueur
de la rame [10].
Figure II-6: Exemple des cabines du tramway CITADIS 402 ALSTOM [10].
Les caractéristiques dimensionnelles et massiques du véhicule sont définies dans le tableau ci-après :
Les trois bogies moteurs sont équipés chacun de 2 moteurs asynchrones triphasés à
refroidissement par eau d’une masse de 335 kg et d’une puissance de 175 kW. Leur vitesse de
rotation maximale est de 4550 tours par minute. La transmission de l’effort de traction est
assurée par des engrenages et un pont moteur formant un essieu coudé virtuel. La lutte contre
les phénomènes de patinage est assurée par des sablières qui disposent de tuyaux éjecteurs
face à chaque roue du côté de l’extrémité du bogie. Seuls les éjecteurs à l’avant dans le sens
de la marche sont actifs, nous donnons ci-dessous les photos des 02 bogies moteur et porteur
[10].
L’alimentation de la rame en courant 750 volts continu est assurée par un unique pantographe
Favelay installé en toiture de la nacelle porteuse. L’équipement de puissance est composé
d’un onduleur de tension de technologie IGBT Onyx® refroidis par ventilation forcée pour
chaque bogie moteur. La commande en est assurée par un circuit de commande électronique
basse tension AGATE Control™ relié à un manipulateur de traction-freinage disposé sur
chacun des pupitres de conduite [10].
Les auxiliaires de la rame sont alimentés en 400 volts alternatif 50 hertz triphasé par un
convertisseur statique principal à IGBT d’une puissance de 15 kVA. La charge des batteries,
et l’alimentation du réseau basse tension est assurée par un convertisseur auxiliaire d’une
puissance de 13 kW produisant du 24 volts continu à partir du 750 volts de la ligne aérienne.
Chaque rame dispose d’un bloc batterie au cadmium-nickel [10].
Les rames sont aussi équipées d’un système de transmission informatique embarqué de type
MVB, ce qui permet de gérer les commandes de traction et de freinage de service et assure la
transmission de données pour le contrôle-commande d’organes secondaires, la sonorisation et
l’interphonie, le repérage des défaillances, et l’aide à la maintenance avec l’enregistrement de
l’historique des dysfonctionnements. Pour cela lui sont reliés les équipements de traction et
freinage, les convertisseurs d’alimentation des auxiliaires, les modules de commandes des
portes, la centrale tachymétrique, et les systèmes de commande des unités de chauffage et
climatisation. Les freinages de sécurité et d’urgence sont, eux, pilotés par un câblage
traditionnel [10].
Le freinage est assuré par plusieurs dispositifs. Tout d’abord, on trouve sur les bogies moteurs
le freinage électrodynamique à récupération et rhéostatique qui assure un effort de retenue de
3675 daN par bogie. Le freinage rhéostatique se substitue automatiquement à la récupération
en cas d’absence de tension dans la caténaire. Ensuite, chaque essieu est équipé d’un disque
de freinage en fonte ventilée de 400 millimètres de diamètre et de 60 millimètres d’épaisseur
sur lequel viennent appuyer des plaquettes en matériaux composites. Les plaquettes sont
montées sur des étriers assurant le serrage des freins par ressort. En service, le desserrage est
assuré par pression grâce à un circuit hydraulique. Ce freinage par friction assure un effort de
retenu maximum de 3410 daN sur les bogies moteurs et de 4980 daN sur le bogie porteur.
Enfin, chaque bogie est équipé de 2 patins électromagnétiques pouvant venir s’appliquer sur
les rails. En freinage de service, sont sollicités, à l’aide du manipulateur traction-freinage, les
systèmes électrodynamique et mécanique avec une régulation des efforts en continu en
fonction de la charge par un anti-enrayeur. En freinage d’urgence, déclenché, soit par le
passage du cran spécial du manipulateur, soit par la rupture de la boucle d’urgence, les trois
systèmes de frein sont sollicités avec un réglage des efforts en continu. Enfin, en freinage de
sécurité, commandé, soit par le coup-de-poing, soit par l’ouverture de la boucle de sécurité, le
courant est coupé aux moteurs de traction empêchant tout freinage électrodynamique. Dans ce
cas, le freinage mécanique et les patins électromagnétiques sont sollicités à leur maximum de
puissance, sans régulation. Il existe indépendamment des autres systèmes, pour le
stationnement de longue durée, un frein de parking à ressort sur les essieux moteurs de la
rame [12].
Les trois premiers modes sont à la disposition de l’agent de conduite, les deux derniers sont
automatiques.
II-6- Aperçu sur le coût et les heures de travail:
II-6-1- Le coût :
Suite à la conduite d’études de faisabilité technique, et une fois le tracé du tramway choisi,
l’état a souhaité mettre en œuvre cette opération par le biais d’une contractualisation de type
«Clé en main », cette partie expose l’ordre de grandeur du coût de ces travaux [8]:
Description Prix total HT [en DZD] Prix total HT [en Euro]
Conception et réalisation du 74 922 765,21 6 871 317,16
sous système Electrification
Conception et réalisation du 145 355 628,36 3 961 331,47
sous système LAC
Matériel roulant 354 475 850,82 90 934 382,00
Conception et réalisation du 989 221 597,41 15 480 024,52
sous système Voie Ferrée
II-8- Conclusion :
A travers ce chapitre, nous avons présenté brièvement les spécifications du projet de tramway
de Constantine avant d’exposer le type d’électrification adopté pour le projet, ensuite, nous
avons vu d’une façon plus détaillée le type de voiture adoptée pour le projet, après, nous
avons vu comment l’électricité est acheminé des sous-stations aux voitures ferroviaires.
III-1-Introduction :
Dans ce chapitre, nous présenterons la modélisation du moteur, la transformation de Park et
l’équation d’état et la commande vectorielle. Ces opérations sont représentées par des
modèles SIMULINK, ensuite on représentera les différentes courbes obtenues (courant,
couple, vitesse, flux……), les courbes extraites vont être superposées et comparées avec les
résultats du constructeur.
III-2-1-Définition :
On appelle moteur asynchrone, une machine électrique de vitesse variable, à courant
alternatif, qui à 2 enroulements dont un seul (le primaire) est alimenté par un réseau électrique
de pulsation ω ; alors que la 2ème (le secondaire) est fermé sur lui-même ou sur des
résistances électriques [15].
III-2-2-Structure :
Ce type de moteur est basé sur l’enroulement d’une masse métallique par l’action d’un
champ tournant et comportant 2 armatures coaxiales l’une est fixe appelée stator et l’autre est
mobile appelée rotor ; entre les 2 armatures il y a l’entrefer.
– un stator triphasé comportant p paires de pôles par phase.
– un rotor constitué de conducteurs mis en circuit fermé. On rencontre deux types de rotor :
Un rotor bobiné : l’enroulement, semblable à celui du stator, comporte p paires de
pôles par phase ; les trois paires sont reliées à trois bagues qui permettent d’insérer un
rhéostat dans le circuit rotorique. Ce moteur est aussi nommé moteur à bagues.
Un rotor à cage : le rotor est constitué de barreaux de cuivre ou d’aluminium reliés
aux deux extrémités par deux couronnes conductrices. Ce modèle (en forme de cage
d’écureuil) peu coûteux et très robuste est le plus répandu [15].
III-2-3-Symboles :
Voici les différents symboles employés pour représenter le moteur asynchrone [16]:
En générale, elle est établie en termes d’équation différentielle, elle est basé sur la
transformation de Park et permet :
III-3-1-Equation Générale:
Le comportement de la machine asynchrone est entièrement défini par trois types d'équations
à savoir :
Les équations électriques.
Les équations magnétiques.
Les équations mécaniques.
III-3-1-1-Equations Electriques:
Nous pouvons à présent écrire le système matriciel électrique suivant dans le repère a, b, c :
Figure III-2: Représentation schématique des enroulements de la MAS triphasé dans l’espace
électrique.
Stator:
𝑉𝑠𝑎 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑎 + 𝑑𝑠𝑎/𝑑𝑡
{ 𝑉𝑠𝑏 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑏 + 𝑑𝑠𝑏/𝑑𝑡 …………………………. (1)
𝑉𝑠𝑐 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑐 + 𝑑𝑠𝑐/𝑑𝑡
Rotor:
𝑉𝑟𝑎 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑎 + 𝑑𝑟𝑎/𝑑𝑡
{ 𝑉𝑟𝑏 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑏 + 𝑑𝑟𝑏/𝑑𝑡 …..……………………… (2)
𝑉𝑟𝑐 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑐 + 𝑑𝑟𝑐/𝑑𝑡
III-3-1-2-Equations magnétiques:
Maintenant, nous devons exprimer les grandeurs magnétiques au stator et au rotor, toujours
dans le repère a, b, c :
𝑙𝑠 𝑚𝑠 𝑚𝑠 𝑙𝑟 𝑚𝑟 𝑚𝑟
Ls = [𝑚𝑠 𝑙𝑠 𝑚𝑠] et Lr = [𝑚𝑟 𝑙𝑟 𝑚𝑟] et
𝑚𝑠 𝑚𝑠 𝑙𝑠 𝑚𝑟 𝑚𝑟 𝑙𝑟
III-3-1-3-Equations mécaniques:
Pour étudier les phénomènes transitoires électromécaniques avec une vitesse rotorique
variable (par exemple le démarrage, le freinage, la variation de la charge a l’arbre, etc.…), il
faut ajouter l’équation de mouvement au système d’équations différentielles :
𝑑Ω
J = Ce – Cr – f Ω ……………………………………(5)
𝑑𝑡
2𝜋 2𝜋
𝑉𝑑 𝑐𝑜𝑠(Ɵ) 𝑐𝑜𝑠(Ɵ − 3 ) 𝑐𝑜𝑠(Ɵ + 3 ) 𝑉𝑎
2
[𝑉𝑞 ]= √3 −𝑠𝑖𝑛(Ɵ) −𝑠𝑖𝑛(Ɵ − 2𝜋) −𝑠𝑖𝑛(Ɵ + 2𝜋) [𝑉𝑏 ] .……………..(7)
3 3
𝑉𝑜 𝑉𝑐
[ 1/ √2 1/ √2 1/ √2 ]
III-3-3-La modélisation:
𝑑𝑠𝑑
𝑉𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 + 𝑑𝑡 − 𝜔𝑠 𝑠𝑞
{ 𝑑𝑠𝑞 ……………………………………….(8)
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 + 𝑑𝑡 + 𝜔𝑠 𝑠𝑑
𝑑𝑟𝑑
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑑 + 𝑑𝑡 − 𝑔𝜔𝑠 𝑟𝑞
{ 𝑑𝑟𝑞 ...…………………………………….(9)
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑞 + 𝑑𝑡 + 𝑔𝜔𝑠 𝑟𝑑
𝐿𝑠 0 𝑀𝑠𝑟 0 −𝑅𝑠 0 0 0
0 𝐿𝑠 0 𝑀𝑠𝑟 0 −𝑅𝑠 0 0
Avec : [𝐿] = [ ] ; [𝑅]=[ ]
𝑀𝑠𝑟 0 𝐿𝑟 0 0 0 −𝑅𝑟 0
0 𝑀𝑠𝑟 0 𝐿𝑟 0 0 0 −𝑅𝑟
0 Ls 0 Msr 0 0 0 0
−Ls 0 −Msr 0 0 0 0 0
[L1]= [ ] ; [L2] = [ ]
0 Msr 0 Lr 0 −Msr 0 −Lr
−Msr 0 −Lr 0 Msr 0 Lr 0
Le couple électromagnétique :
3 3
Cem = 2 p[sd isq − sq isd] =2 p Msr [ird isq − irq isd] ………………(13)
isd
isd
isq
isq
U(1) ird
ird omiga
f(u) irq
ce omiga
U(2) Fcn3
irq
ce
f(u)
1 2*p
K*u
U(3) Fcn2 s 1
Product
L Integrator1 -K-
1 J.s+f
-C- 0
s teta
Transfer Fcn
teta Integrator Urd 0
R1 Product1
0 Cr
K*u
Urq
Product2 p
R3
w
K*u P
Product3
K*u
R2
250
200
150
le courant statorique isd (A)
100
50
-50
-100
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
-50
-100
le courant statorique isq (A)
-150
-200
-250
-300
-350
-400
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
50
0
le courant rotorique ird (A)
-50
-100
-150
-200
-250
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
350
300
250
le courant rotorique irq (A)
200
150
100
50
-50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
350
vitesse mécanique
300
250
la vitesse mécanique (rad/s)
200
150
100
50
-50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
450
400
350
le couple éléctromagnétique (Nm)
300
250
200
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
Aux premiers instants, les courants statoriques et rotoriques présentent des oscillations
successives, mais que disparaissent rapidement au bout de quelques alternances (environ 1
seconde), après ils se stabilisent à une valeur constante (presque 0 Ampère). La vitesse
présente des oscillations au premier instant de démarrage, puis se stabilise à 315 rad/s. Le
couple attient sa valeur maximale et s’annule (0 Nm).
Alstom transport utilise un contrôle vectoriel breveté conçu pour réduire le temps de réponse,
et améliorer le fonctionnement à basse vitesse. Chaque moteur et piloté indépendamment.
III-4-1-Définition:
La commande vectorielle est une méthode de commande des variateurs de vitesse électrique
dans laquelle les courants statoriques triphasés d'un moteur électrique à courants alternatifs
sont transformés en deux composantes orthogonales qui peuvent être considérée comme étant
des vecteurs. Le premier vecteur permet le réglage du flux magnétique du moteur, tandis que
la seconde règle le couple. Ils sont alors découplés et le fonctionnement devient alors similaire
à celui d'un moteur à courant continu à excitation séparée (Figure III-10).
3 𝑀𝑠𝑟
Cem = 2 p 𝑖𝑠𝑞 𝑟𝑑 ……………………………………………(17)
𝐿𝑟
_réf
Sum5 PI_Vitesse 2 Sum1 vsb1* vsb1*
Gain5 Saturation2 PI_courant (Isq)
ws
f ird
vsq1*
vsc1* vsc1* Usq
Isq-mesuré
Usq
vsq1. ce1 ce flux
Isd-mesuré ws ce flux
f irq
Découplage Onduleur MLI
ws
omiga1 omiga
MAS omiga
N
N
Estimateur
If i-estimé Isd-mesuré
Gain1
If i
wr Sum2 P
Isq
Calcul wr
Clock To Workspace
30
isd
isq
25
20
les courants statoriques (A)
15
10
-5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
1.4
fi rd
1.2 fi rq
0.8
les flux rotoriques (web)
0.6
0.4
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
180
omiga réf
160 omiga méc
140
120
la vitesse mécanique (rad/s)
100
80
60
40
20
-20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
100
Cr
Ce
le couple électromagnétique (Nm) 80
60
40
20
-20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
le temps (s)
Conclusion générale
Dans ce mémoire, nous avons présentés la motorisation des tramways nous avons commencé
par parler du réseau d’alimentation électrique des tramways urbains où nous avons appris que
les lignes des tramways sont Alimentées par des réseaux a courant continu sous une tension
qui est généralement de 750 V. cette tension est convertie en tension alternative pour être
utiliser a la motorisation de la machine asynchrone cette dernière responsable de la traction de
tramway,
Le deuxième partie défini le tramway de Constantine, l’énergie d’alimentation le matériel
roulant les modes de démarrage et le freinage la voie ferré et le dépôt.
La troisième partie du travail a consisté à étudier les concepts théoriques concernant la
modélisation de la machine asynchrone Puis, on a examiné la structures assurer la commande
par flux orienté d'une machine asynchrone alimentée en tension (commande indirecte.
Les sites:
[1] : www.wikipédia.com .
[2] : www.gpso.fr .
Les thèses:
[14] KAHLOUCHE Abdelaziz, Maitrise des risques dans le transport guidé -étude de cas :
tramway de constantine- thèse de Master Professionnel, Université des Frères Mentouri
constantine Juin 2015.
Les cours:
[15] Machines électriques à courant alternatif par Dr Bendaoud Université de Sidi Bel Abbès.
Les livres:
[16] Machines électriques cours et problèmes, Claude CHEVASSU Ecoule Nationale
Supérieure Maritime.
Liste des abréviations
A Ampère
KV kilovolt
CC courant continu
CA courant alternatif
HT haute tension
RED redresseur
Ω la vitesse mécanique
ω la vitesse angulaire
J moment d’inertie
Ce couple électromagnétique
Cr couple résistant