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Équations algébriques ou
transcendantes (non linéaires)
2.1 Introduction
f (x) = 0 (2.1)
où f ( x ) est une fonction réelle d’une variable réelle de manière générale continue sur
son domaine de définition.
Les seules équations qu’on sait résoudre proprement sont des équations polynomiales
de la forme
ax2 + bx + c = 0 (2.2)
Dans les autres cas de manière générale, ce n’est pas avec les mains d’homme qu’on
détermine les solutions. On se sert des ordinateurs, connaissant les propriétés des fonc-
tions continues sur des intervalles, nommément la Propriété des Valeurs Intermédiaires
(PVI) qui stipule les conditions suivant lesquelles une équation du type considérées dans
ce chapitre admet des solutions. cette propriété est la suivante
Theorème 2.1.1 Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle non vide I ⇢ R ;
on a l’image J = f ( I ) est une intervalle non vide de R
Sur un intervalle tel que celui dans le théorème 2.1.1 ci–dessus, il peut être donné de
déterminer les solutions de l’équation (2.1).
Ce qui les distingue est la rapidité suivant laquelle ces solutions seront déterminées, et
la précisions avec laquelle elles seront données.
Ceci nous permet d’introduire deux notions qui reviendront dans pratiquement tous les
chapitres de ce cours, qui sont celle de la convergence d’une méthode, et de l’esti-
mation de l’erreur, et qui ont par conséquent leur place dans une telle introduction.
2.1.1 convergence
L’implémentation des méthodes numériques pour la résolution d’un quelconque des pro-
blèmes de ce cours se font pratiquement toujours par la construction de suites conver-
gentes vers la solution du problème.
En effet toutes ces notions sont placées au confins de la notion formelle de limite.
On a un résultat équivalent à celle–ci qui stipule que quelque soit la suite ( xn )n telle que
lim xn = x0 , la suite image par ( f ( xn ))n converge également et on a lim f ( xn ) = l.
n!+• n!+•
Les diverses méthodes de résolution de ce problème de calcul de limite consiste en di-
verses construction de la suite ( xn )n .
Jamais l’ordinateurs ne fera le calcul des f ( xn ) pour les toutes les valeurs de n. L’ap-
préciation de la rapidité de convergence d’une méthode est relatives au rang des n pour
lesquels on peut apprécier la proximité des f ( xn ) de la valeur solution effective. de la
même manière, c’est juste une histoire de hasard si au cours du calcul, on arrive à trou-
ver un xn qui soit une solution du problème. Généralement la solution est donné dans
une fourchette d’erreur d’estimation.
Comme nous l’avons présenté dans notre chapitre introductif, on part de l’équation (2.1),
et on remplace celle ci par une équation équivalente de la forme
x = g( x ) (2.3)
x1 = g ( x0 )
..
.
x n +1 = g ( x n )
y=x
g(x)
g(l)
f(x)
O l x
a b
O l x
a b
Il va de soi que :
Le problème qui reste à résoudre est celui de savoir la condition pour que s 2 [ a, b] ;
en effet dans le cas contraire, on n’a pas la solution au problème posé. La réponse est
20 Équations algébriques ou transcendantes (non linéaires)
évidente ; il est suffisant que quel que soit l’entier n, qu’on ait xn 2 [ a, b] Donnons à
présent quelques méthodes classique des approximations successives
y f ( a) f (b) f ( a)
= (2.4)
x a b a
x1 étant l’intersection de la droite AB avec l’axe des x, est alors déterminé par ;
b a
x1 = a f ( a) (2.5)
f (b) f ( a)
D’où :
x1 a
x2 = a f ( a) (2.6)
f ( x1 ) f ( a)
De manière générale, on a une expression de type (2.3) avec :
x a a f (x) x f ( a)
g( x ) = a f ( a) = (2.7)
f (x) f ( a) f (x) f ( a)
Ici l’idée consite à remplacer l’arc AB par la droite tangente à la courbe de la repré-
sentation graphique de la fonction f sur l’intervalle [ a, b] au point A ou au point B. Dans
le cas de la figure, on a intérêt à prendre la tangente en B.
y f ( a)
= f 0 (b) (2.8)
x a
f (b)
x1 = b (2.9)
f (b)
2.3 Un théorème du point fixe 21
f (x)
g( x ) = x (2.10)
f 0 (x)
Remarque 2.2.1 La méthode de Newton nécessite que la fonction impliquée dans l’équa-
tion (2.1) soit dérivable, et que l’on sache également l’expression de la fonction dérivée
f 0 . Elle est bien définie pour les xn voisin de l à condition que f 0 (l ) 6= 0. Il suffit que l soit
un zéro simple de f ; car si f 0 est continnue et xn assez voisin de l on aura f 0 ( xn ) 6= 0
x0 donnée
x n +1 = g ( x n ) (2.11)
Le problème que l’on se pose, est de savoir choisir une méthode, donc la fonction g de
manière que la suite ( xn )n converge vers l.
a x 2 [ a, b] ) g( x ) 2 [ a, b]
| g( x ) g(y)| L| x y|
Alors quelque soit x0 2 [ a, b], la suite récurrente définie par xn+1 = g( xn ) converge vers
l’unique solution l de l’équation x = g( x ), avec l 2 [ a, b]
A titre documentaire, voici une preuve de ce théorème. Le fait le plus important ici est
de présenter la machinerie des diverses méthode des approximations successives.
Démonstration:
22 Équations algébriques ou transcendantes (non linéaires)
d’où
| l1 l2 |( L 1) 0
| x n +1 xn | = | g( xn ) g( xn 1 )| L| xn xn 1|
Or
Donc
î ó
| xn+ p x n | | x1 x0 | L n + p 1 + L n + p 2
+ · · · + Ln
1 Lp Ln
L n | x1 x0 | | | x1 x0 |
1 L 1 L
Ln
|l x n | | x1 x0 |
1 L
On peut constater que pour n fixé, l’erreur est d’autant plus petite que L est proche de
0. Par contre si L est plutôt proche de 1 l’erreur diminue très lentement.
Si g est dérivable, il est souvent plus intéressant d’exprimer une condition suffisante
2.3 Un théorème du point fixe 23
sur la fonction dérivée de g, g0 que de vérifier que g est une application strictement
contractante ; En effet
g( x ) g(y) = g0 (x ) ( x y) avec x 2] x, y[
| g( x ) g(y)| = | g0 (x )| | x y| max | g0 ( x )| | x y| = L | x y|
x 2[ a, b]
Remarque 2.3.1 Il faut faire très attention au fait de prendre la valeur de L dans les
résultats ci dessus strictement inférieur à 1 ; en effet on a des exemple où lorsqu’on
remplace la condition | g( x ) g(y) L| x y|| avec L < 1 par | g( x ) g(y) < | x y|| où ces
résultats tombe en défaut
- g([ a, b]) ⇢ [ a, b]
- max | g0 ( x )| = L < 1
x 2[ a, b]
alors en posant en = xn l, on a
| e n | L n | e0 |
ln # ln |e0 |
N=
ln L
Démonstration:
On a donc
| xn l | = | g( xn 1 g(l )| L| xn 1 l|
| e n | L n | e0 |
24 Équations algébriques ou transcendantes (non linéaires)
L n | e0 | #
soit n ln L + ln |e0 | ln #
ln #
ln |e0 |
d’où n N=
ln L
Il est souvent délicat de déterminer l’intervalle [ a, b] dans lequel les hypothèses du
théorème 2.3.1 sont vérifiées
Proposition 2.3.2
Si | g0 (l )| < 1, alors il existe un intervalle [ a, .b], contenant l pour lequel la suite définie
dans la formule (2.11) converge vers l
Proposition 2.3.3
Si | g0 (l )| > 1, alors quel que soit x0 6= l, la suite définie dans la formule (2.11) ne converge
pas vers l
0 < f 0 (l ) < 2
On peut modifier la méthode en introduisant une fonction réelle a non nulle telle que
f ( xn
x n +1 = x n
a( xn )
2.3 Un théorème du point fixe 25
Si on considère a constante, on a
f 0 (l )
g0 (l ) = 1
a
f 0 (l )
avec un chois adéquat de a on arrive à avoir 1 < 1 par exemple en prenant a
a
assez voisin de f 0 (l )
l’usage de ceci est de faire la clarté sur les choix que l’on fait de g d’abord dans les cas
qui sont déjà élucider, et aussi dans de nouvelles méthode itératives qui peuvent être
construite
a f (x) x f ( a)
g( x ) =
f (x) f ( a)
d’où
f ( a) + (l a) f 0 (l )
g0 (l ) =
f ( a)
écrivant le développement limité avec reste de Lagrange de f au point l, on a
(a l )2
f ( a) = f (l ) (a l ) f 0 (l ) + f 00 (c) avec c 2] a, l [
2
et donc
(a l )2 f 00 (c)
g0 (l ) =
2 f ( a)
(a l )2 f 00 (c)
La condition | g0 (l )| < 1 devient <1
2 f ( a)
Si f 00 existe, on a
f ( x ) f 00 ( x )
g0 ( x ) =
f 02 ( x )
26 Équations algébriques ou transcendantes (non linéaires)
et donc
g0 (l ) = 0
ceci signifie qu’il existe toujours un intervalle dans lequel les hypothèses du théorème
du point fixe sont vérifiées.
Toutefois, c’est une gymnastique d’initié et même jusque là toujours très compliqué que
de déterminer l’intervalle [ a, b] dans lequel la fonction
f (x)
g( x ) = x
f 0 (x)
Si f 2 C 2 ([ a, b]) vérifie :
Définition 2.1
| e n +1 |
La méthode définie par la suite xn+1 = g( xn ) est dite d’ordre p si a une limite
| en | p
réelle finie strictement positive lorsque n ! +•
2.4 Ordre d’une méthode 27
Explicitons cette définition dans le cas où g est au moins deux fois dérivable ; on a :
( xn l )2 ( xn l)p
e n +1 = x n +1 l = g( xn ) g(l ) = ( xn l ) g0 (l ) + g00 (l ) + · · · + g( p) ( l ) + ( xn l ) p #( xn l)
2 p!
i.e. p
e2n 00 en p
e n +1 = e n g 0 ( l ) + g ( l ) + · · · + g( p) ( l ) + en # ( en )
2 p!
La métode est alors dite d’ordre p, si et seulement si
1)
g0 (l ) = g00 (l ) = · · · = g( p (l ) = 0 et g( p) (l ) 6= 0
Si la méthode est convergente, l’erreur lorsqu’elle est suffisamment petite est de la forme
|en+1 | ⇠ |en | où k = g0 (l ) est un cœfficient de réduction asymptotique de l’erreur. On dit
que la convergence est linéaire. Plus k est petit, plus |en | diminue à chaque itération.
Par contre, dans la méthode de Newton, l’ordre est au moins de deux. On va le démon-
trer, car ceci apporte une nouvelle notion, celle de la considération qu’on fait lorsque une
racine est multiple
Theorème 2.4.1
Si l est une zéro simple, la méthode de Newton est d’ordre deux au moins
Démonstration:
On a vu déjà que on a g0 (l ) = 0
Comme :
En général, f 00 (l ) 6= 0, dans ces cas la méthode est d’ordre deux. On dit alors que la
convergence de la méthode est quadratique.
28 Équations algébriques ou transcendantes (non linéaires)
Remarque 2.4.1
g00 (l ) g00 (l )
e n +1 = x n +1 l = g( xn ) g(l ) = ( xn l )2 + ( xn l )2 # ( x n l ) = e2n + e2n #(en )
2 2
g00 (l )
log10 |en+1 | ⇠ 2 log10 |en | c avec c = log10
2
Remarque 2.4.2
L’ordre dépend de la méthode utilisée, mais aussi de la nature du zéro comme le prouve
le théorème de Newton ci dessus. En fait, pour les zéros de multiplicité m supérieure à
1, on va démontrer qu’il existe une méthode d’ordre 2 déduite de la méthode de Newton
Proposition 2.4.1
f 1/m ( x )
xn+1 = g( xn ) avec g( x ) = x Ä ä0
f 1/m ( x )
c’est à dire
f 1/m ( x ) f (x)
g( x ) = x 1 =x m
1
f m 1 (x) f 0 (x) f 0 (x)
m
2.5 La méthode des fausses positions ou aussi régula–falsi 29
Il s’agit ici d’une méthode apportant des correction à certaine des imperfection de la
méthode de Newton qui se trouve est une méthode qui présente les meilleurs atouts.
Elles présente le problème que celui qui voudra l’implémenter doit nécessairement cal-
culer la dérivée de la fonction f ; vous et moi, nous savons bien qu’est ce qu’il peut être
parfois emmerdant de se donner à cette gymnastique. Puisque ce n’est pas que pour vous
et moi, La méthode de la fausse position s propose comme une manière de contourner
f ( xn )
ct emmerdement. dans l’expression de la suite récurrente xn+1 = g( xn ) = xn on
f 0 ( xn )
va remplacer f 0 ( xn ) par une approximation ne faisant pas intervenir l’expression de la
dérivée de f par exemple
f ( xn ) f ( x x 1
f 0 ( xn ) =
xn xn 1
c’est la fausse position.
On a alors
f ( xn )( xn xn 1 ) x f ( xn ) xn f ( xn 1)
x n +1 = x n = n 1
f ( xn ) f ( xn 1 ) f ( xn ) f ( xn 1 )
Remarque 2.5.1
On peut donc s’attendre valablement à ce que la méthode fausse position soit d’un ordre
de convergence meilleur que la méthode de Lagrange, mais moins bon que celui de la
méthode de Newton. En fait on a
S’il est relativement facile de vérifier des conditions au point l pour assurer la conver-
gence de l’itération, il est généralement très délicat de choisir x0 de départ de l’itération.
Le procédé de dichotomie permet d’une part de déterminer une valeur de x0 voisine de
l, d’autre part, c’est une méthode d’itération possible.
30 Équations algébriques ou transcendantes (non linéaires)
S’il existe un intervalle [ a, b] tel que f ( a) · f (b) < 0 , il existe au moins une racine
dans l’intervalle [ a, b]. Si de plus f est strictement monotone dans l’intervalle, alors
cette racine est unique,
Ç å
a+b a+b
On peut alors considérer le point , et on calcule f . On localise l dans le
2 2
a+b
nouvel intervalle ayant pour extrémités et le point a ou b selon que f ( a) ou f (b)
2
a+b
est un signe contraire à . A chaque itération, on diminue de moitié la longueur de
2
a+b
l’intervalle. Au bout de n itération, la longueur de l’intervalle sera de . Le cœffi-
2n
1
cient de réduction de l’erreur est au moins de . Cette méthode présente l’avantage de
2
convenir dans tous les cas où l’on à déterminer a et b tel que f ( a) · f (b) < 0
2.7 Récapitulatif
Il est difficile de conclure pour toute recherche de racine d’une fonction f car, comme
on vient de le voir, cela nécessite des informations sur f et des ses dérivées au voisinage
de la solution l.
Bien sûr, on a intérêt à utiliser une méthode d’ordre au moins 2, par exemple la méthode
de Newton, mais ce la suppose que l’on a localisé précisément la racine cherchée. On em-
ploie souvent la méthode de dichotomie au début des itérations, puis dès que l’intervalle
contenant l est assez petit, on utilise la méthode de Newton.
L’ordre nous renseigne sur la manière dont décroît l’erreur, mais pour faire un bilan
réel du coût des itération d’une méthode, il faut aussi tenir compte du coût de calcul de
g( x ) à chaque itération. C’est fonction de l’expression de g, mais aussi de l’ordinateur
utilisé.
Le test standard pour arrêter les itérations de la suite xn+1 = g( xn ) consiste à appré-
cier la valeur | xn+1 xn | et de comparer celle ci à une quelconque valeur # qu’on appelle
la tolérance, ou la précision ; en clair, on arrête le itération dès que | xn+1 xn | < #. C’ets
le test le moins coûteux.
2.9 Méthode pour les cas d’équations polynomiales 31
Toutes les méthodes qui précèdent sont applicables à la résolution d’une équation po-
lynomiale. En fait, dans ce type d’équations, on a souvent des préoccupations supplé-
mentaires ; On se préoccupe d’une part à la recherche d’une approximation de toute les
racines, et d’autre part de la plus grande racine en module.
On a des méthodes qui dans ces cas permettent de répondre à ces préoccupation, c’est
l’objet du paragraphe suivant où nous nous bornerons à donner les résultats pratique-
ment sans démonstration.
La méthode de Bernouilli permet d’obtenir la racine de plus grand module d’un poly-
nôme.
Soit
1
a0 x p + a1 x p + · · · + ap 1x + ap = 0 (2.12)
Nous savons que cette équation admet p racines qui peuvent être distinctes ou avec
certaines de multiplicité supérieur à un xi , i = 1, 2, . . . , p
La méthode que nous allons présenter ici s’applique lorsque la racine dont le module est
le plus grand est simple ; c’est à dire x1 est racine simple, et | x1 | > | xi | i = 1, 2, . . . , p
a0 z n + p + a1 z n + p 1 + · · · + ap 1 z n +1 + a p zn = 0 (2.13)
On a que si xi est une racine de (2.12) de multiplicité m, alors, des solution particulières
de (2.13) sont zn = xin , zn = nxin 1 , . . ., zn = n(n 1) · · · (n m + 2) xin m+1
On a avec une technique semblable à celle qu’on utilise pour résoudre les équations dif-
férentielles homogènes linéaires d’ordre p que l’équation (2.13) admet p solutions parti-
culières linéairement indépendantes ; z̃1 , z̃2 , . . ., z̃ p et donc la solution générale de cette
dernière s’écrit comme combinaison linéaire de celles ci,
z n +1
lim = x1 (2.15)
n!+• zn
Etablissons ceci dans le cas spécifique du choix des z̃1 = x1n , z̃2 = x2n , . . ., z̃ p = x np ce qui
correspond au cas où les racines de l’équations (2.12) sont toutes simples
n
x xi
Comme pour tout i 6= 1 on a i < 1, on a lim =0
x1 n !+ • x1
avec un peu plus d’élaboration dans les notations, on arrive à établir une chose sem-
blable dans le cas ou certaines racines autre que la racine dominante est multiple.
a0 + a1 x + a2 x 2 + · · · + a p x p = 0
1
P ( x ) = a0 x p + a1 x p + · · · + ap 1x + ap
P( x0 ) = (· · · ((( a0 x0 + a1 ) x0 + a2 ) x0 + a3 ) x0 + · · · + a p 1 ) x0 + ap)
On pose
b0 = a0
b1 = a0 x0 + a1 = b0 x0 + a1
b2 = b1 x0 + a2
b3 = b2 x0 + a3
..
.
bp = bp 1 x0 + a p = P ( x0 )
1 2
P( x ) = ( x x0 )(b0 x p + b1 x p + · · · + bp 2x + bp 1)
34 Équations algébriques ou transcendantes (non linéaires)
Chapitre 3
Interpolation polynomiale
Les points x0 , x1 , . . . , xn sont appelés les points d’interpolations ou encore des points
nodaux.
Le problème ci dessus peut avoir une infinité de solution, et dans certain cas ne pas
avoir de solution. Toutefois, Dans le cas où l’on cherche une fonction d’interpolation F ( x )
polynomiale de degré inférieur ou égale à n, ce problème admet une solution unique ;
dans ce cas, la Fonction F ( x ) est la fonction d’interpolation polynomiale des n + 1 couples
de points ( xi , f i ) i 2 {0, 2, . . . , n}
En effet, Si on pose
1
F ( x ) = a0 x n + a1 x n + · · · + an 1x + an
alors F ( xi ) = f i i 2 {0, 1, 2, . . . , n} on a
8
1
>
>
>
>
a0 x1n + a1 x1n + · · · + an 1 x1 + an = f 1
>
> 1
< a0 x2n + a1 x2n + · · · + an 1 x2 + a n = f2
F ( xi ) = f i , > (3.1)
> >
>
··· = ···
>
>
: a0 xnn + a1 xnn 1 + ··· + a
n 1 xn + an = f n