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Réalisée par: JOUKI FATIMA EZZAHRA

INTRODUCTION

Le secteur agricole revêt une importance primordiale pour l’économie nationale, il


constitue un secteur-clé pour le développement économique et social du pays, compte tenu
de la population rurale qui en dépend directement, de sa dimension stratégique en matière
de sécurité alimentaire, et enfin de sa contribution à la formulation du produit intérieur brut
et à la création d’emplois.
Les Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole se présentent comme étant un des
acteurs les plus puissants du secteur. En effet, ces Offices s’engagent à réaliser les travaux
d’instauration et d’exploitation des ouvrages hydrauliques nécessaires à l’irrigation et à la
mise en valeur agricole, garantir la gestion des ressources en eau à usage agricole,
accompagner l’agriculteur, l’initier aux nouvelles techniques de l’agriculture moderne, et
l’inciter à adhérer au processus de développement par la prise de conscience de son rôle de
partenaire à part entière.
Comme toutes les activités d’une organisation se traduisent en flux financiers, l’analyse
financière constitue un outil de gestion qui permet d'étudier la situation financière de
l'entreprise, d'interpréter les résultats, de relever les risques auxquelles elle s’expose et de
prendre les bonnes décisions au moment opportun.
Le diagnostic financier a souvent pour objectif l'étude du passé pour diagnostiquer le
présent et prévoir l'avenir. Pour le cas de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole du
Doukkala et dans le cadre de notre travail, un ensemble de questions méritent d’être
posées : l’ORMVAD a-t-elle une structure financière équilibrée pour piloter sa performance ?
l’ORMVAD est il en bonne santé financière ? Son activité est elle rentable ? Sa stratégie est
elle conforme à ses objectifs ? Pour répondre à la problématique de notre rapport de stage,
nous nous sommes appuyés sur les états de synthèse de l’ORMVAD, en effet nous nous
sommes basés dans un premier temps sur la méthode comparative qui nous a permis de
comparer dans le temps les états financiers respectivement de 2017, 2018,et 2019, pour en
apprécier la performance, dans un second temps, nous nous sommes fondés sur la méthode
analytique qui nous a permis d’analyser les données des états financiers et d’en dégager les
résultats, dans un dernier temps, nous nous sommes reposés sur la méthode synthétique qui
nous a offert la possibilité de synthétiser les résultats dégagés sous forme de tableaux.
Le présent rapport fera l’objet de trois chapitres, le premier chapitre sera consacré
entièrement à la présentation du cadre théorique de l’analyse financière, dans le second
chapitre, nous allons procéder à la présentation de l’Office Régional de Mise en Valeur
Agricole du Doukkala, ses missions ainsi que son secteur d’activité, dans le dernier chapitre,
nous allons mettre en exergue le diagnostic financier mené auprès dudit organisme, ses
résultats ainsi que les recommandations proposées comme axes d’amélioration de sa santé
financière.
Le secteur agricole est très important pour l'économie nationale. C'est un secteur clé pour
le développement économique et social du pays, car la population rurale qui dépend
directement de la population agricole a son importance stratégique en termes de sécurité
alimentaire et, enfin, elle contribue au PIB et à la création d’emplois. L'Office régional de
développement agricole est l'un des acteurs les plus forts dans ce domaine. En effet, ces
bureaux se sont engagés à travailler à la mise en place et à l'exploitation des ouvrages
hydrauliques nécessaires à l'irrigation et au développement agricole pour assurer la gestion
de l'utilisation de l'eau agricole, soutenir les agriculteurs et leur faire découvrir les nouvelles
technologies de l'agriculture moderne. , Et encouragez-les à rejoindre le processus de
développement en étant conscients de leur rôle de partenaires formels.
En ce qui concerne le Bureau régional de développement agricole de Dukkala, dans le
cadre de nos travaux, une série de questions doit être posée: ORMVAD dispose-t-il d'une
structure financière équilibrée pour gérer sa performance? ORMVAD est-il financièrement
solide? Ses activités sont-elles rentables? Sa stratégie atteint-elle ses objectifs?
Afin de répondre à la question de notre rapport de stage, nous nous appuyons sur le
tableau de synthèse d'ORMVAD. En fait, nous nous sommes à l'origine basés sur la méthode
de comparaison, qui nous a permis de comparer séparément les déclarations 2017, 2018 et
2019 pour l'évaluer dans la deuxième étape, nous En nous appuyant sur la méthode
analytique, la méthode nous permet d'analyser les données des états financiers et de
déterminer les résultats, et enfin, nous nous appuyons sur la méthode intégrée, qui nous
offre la possibilité de synthétiser les résultats obtenus sous la forme d'un tableau.
Ce rapport sera divisé en trois chapitres. Le premier chapitre présentera spécifiquement le
cadre théorique de l'analyse financière. Le deuxième chapitre présentera le bureau régional
de développement agricole de Ducara, les tâches et les activités. Dans le chapitre précédent,
nous nous concentrerons sur le diagnostic financier de l'organisation , ses résultats et ses
recommandations comme axe d'amélioration de sa santé financière.

Le but de ce diagnostic est l’analyse de différents outils utilisés pour apprécier la situation
financière de l’ORMVAD. Il est évident que cette démarche propose de différentes
techniques. Mais en tenant compte de la situation que nous avons confronté on va
privilégier les points clés essentiels du diagnostic financier à savoir :
 Analyser l’équilibre financier de l’ORMVAD à partir du bilan financier ;
 Mesurer sa rentabilité par l’état de solde de gestion (ESG) ;
 Evaluer ses performances à partir des ratios significatifs ;
Pour arriver enfin, à dégager une image fidèle sur l’état financier de l’office.
Avant propos

Dans le cadre de notre formation pour l’obtention d’une licence professionnelle


{management des activités commerciales}, il nous est demandé d’effectuer un stage de fin de
formation au sein d’une entreprise, dans laquelle on aura l’opportunité de concrétiser nos
connaissances sur le marché du travail.
C’est dans ce sens que j’ai effectué un stage de formation d’une durée de deux mois dans
le Bureau de Comptabilité Générale et Analytique (BCGA) au sein de l’Office Régional de
Mise en Valeur des Doukkala (O.R.M.V.A.D), étant donné qu’il me sera d’une grande utilité et
ce, pour les raisons suivantes :
 Me familiariser avec le domaine du travail;
 Acquérir des qualités relationnelles et des comportements professionnels ;
 Evaluer mes connaissances au sein de l’organisation ;
*
Chapitre 1: cadre conceptuel
Définition:
Définition
Nombreuses et variées sont les définitions de l’analyse financière, pour y remédier
nous avons jugé bon d’en sélectionner deux en particulier celle avancées par j-p Lahille et
Cohen Elie.
« L’analyse financière peut être définie comme une démarche, qui s’appuie sur
l’examen critique de l’information comptable et financière fournie par une entreprise à des
destination des tiers, ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa
performance financière et économique(Rentabilité, pertinence de choix de gestion….) sa
solvabilité (risque potentiel qu’elle pour les tiers, capacité à faire à ses engagement) et enfin
son patrimoine »
« L’analyse financière constitue un ensemble de concepts, de méthode, d’instruments
qui permettent de formuler une appréciation relative à une situation financière, aux risque
qui l’affectent au niveau et à la qualité de ses performances »
Pour résumer l’analyse financière et un ensemble de techniques d’auscultation
qui permettra aux praticiens de faire un diagnostic sur la santé d’une entreprise pour avancer
un pronostic sur son évolution, voire proposer des remèdes dans le cas où cela apparaît
nécessaire.
Objet de l’analyse financière:
L’analyse financière a pour objet de collecter et d’interpréter des informations
permettant de porter un jugement sur la situation économique et financière de l’entreprise
et son évolution. Elle consiste en <<un ensemble de concepts, des méthodes et
d’instruments qui permettent de traiter des informations comptables et d’autres
informations de gestion afin de porter une appréciation sur les risques présents, passés et
futurs découlant de la situation financière et des performances d’une entreprise>>
Les objectifs de l’analyse financière varient en fonction des différents utilisateurs ; c’est ainsi
qu’on distingue couramment l’analyse financière interne, effectuée à l’intérieur de
l’entreprise, de l’analyse financière externe faite par les analystes extérieurs à l’entreprise.
Les étapes à respecter
La démarche comprend, généralement, les étapes suivantes :
1ère étape : elle précise le passage du bilan comptable au bilan retraité ; ce dernier pouvant
être fonctionnel ou financier selon l’approche adoptée. Il en est de même du compte de
produits et de charges qui doit être retraité.
La 2ème étape : elle présente le bilan financier (patrimonial ou liquidité) en grandes masses ;
et le CPC retraité
Masse de l'actif Masse du passif
Ressources propres Capitaux
Permanents
Valeurs immobilisées Actifs longs Dette à moyen et long
terme

Valeurs d'exploitation Actifs courts Dettes à court terme Passif à moins 1 an


(stocks) (moins 1 an)
Valeurs réalisables
Valeurs disponibles

La 3ème étape : Elle présente, en justifiant le cas échéant les calculs, les ratios les plus
significatifs concernant la structure financière ; la liquidité ; l’activité et la rentabilité.
La 4ème étape : C’est la plus importante, est l’analyse financière proprement dite. Il s’agit de
commenter l’évolution des ratios (pourquoi cette variation ? Est-ce favorable ou
défavorable ? Dans ce dernier cas, que peut-on faire ?…) Et ceci ratio par ratio ou par bloc de
ratios. Cette
étape doit mener à un jugement de valeur ou à une appréciation de la situation financière de
l’entreprise (ses forces et les faiblesses).

I. L’ANALYSE FINANCIERE PAR LE BILAN FINANCIER

1. Objectif du bilan financier :

Le bilan financier a pour but de mettre à la disposition de la l'analyste des


informations significatives pour se rapprocher d'une vision plus économique et financière de
l'entreprise. En effet les éléments du bilan sont classés, selon leur degré de liquidité ou
d'exigibilité croissante d'une part ; d'autre part ; les actifs sont pris pour leur valeur vénale.
Ainsi le bilan comptable fait l'objet de plusieurs retraitements.

2. Le passage du bilan comptable au bilan financier :


Définition du bilan financier : . Le bilan financier est le bilan comptable retraité suite à des
informations qui proviennent soit de l’intérieur soit de l’extérieur de l’entreprise.
Il est élaboré après le 31-12-N, il permet d’analyser la solvabilité de l’entreprise
a) La liquidité de l’actif :
Les valeurs inscrites à l’actif sont classées par ordre de liquidité croissante à partir du haut
du bilan, la liquidité exprime l’aptitude de l’entreprise à transformer plus ou moins
rapidement ses actifs en trésorerie (disponibilité à « vue »), elle se mesure par la valeur
économique pour se transformer en liquidité (banque, caisse, CCP,..).
b) L’exigibilité du passif :
Les éléments du passif sont classés suivant l’ordre d’exigibilité croissante à partir du haut
du bilan. Le degré d’exigibilité se réfère au terme ou à l’échéance associée aux différentes
sources de financement (les fonds propres, dettes à longs terme et dettes à court terme).
Les fonds propres sont d’une exigibilité nulle puisqu’ils appartiennent à l’entreprise, alors
que les dettes à court termes sont au sommet de l’exigibilité.
3-2-2- Les grandes masses du bilan financier :
Dans le bilan financier, les emplois et les ressources sont évalués à leurs valeurs réelles et
selon le degré de liquidité et d’exigibilité.

Le bilan financier est dressé à partir du bilan comptable qui après retraitement représente
deux rubriques :
• Rubrique regroupant les postes dont l’échéance est à plus d’un an : emplois à plus d’un an
(actifs immobilisés) et capitaux permanents (fonds propres et dettes à long et moyen
terme).
• Rubrique regroupant les postes dans l’échéance est à moins d’un an : emplois à moins d’un
an (actif circulant) et ressources à moins d’un an (dettes à court terme).
a) Actif à plus d’un an (actifs immobilisés, emplois stables) :
Ils représentent les postes du bilan comptable dont la liquidité est à plus d’un an. Ils
correspondent à l’actif immobilisé (investissements, stock outil et les créances à plus d’un an
d’échéances restant à couvrir).
b) Capitaux permanents (ressources permanentes, ressources stables) :
Ils correspondent aux capitaux propres, plus les dettes à plus d’un an d’échéance restant à
payer, et ils regroupent les postes du bilan comptable dont l’exigibilité est à plus d’un an.
c) Emplois à moins d’un an :
Ils correspondent à l’actif circulant composé des stocks et des créances à moins d’un an
d’échéance restant à couvrir plus les disponibilités du bilan comptable. Et ils sont composés
des
postes du bilan comptable dont la liquidité est à moins d’un an.
d) Les dettes à moins d’un an (ressources circulantes) :
Elles correspondent aux dettes à moins d’un an d’échéance restant à payer.Elles réunissent
les postes du bilan comptable dont l’exigibilité est à moins d’un an.
Les opérations de passage d’une situation comptable à une situation financière sont
nécessaires dans le diagnostique financier car elles constituent une étape transitoire entre
les documents comptables qui sont dans un état brut et les documents financiers
exploitables.
Les chiffres qui sont parfois illusoires et insignifiants deviennent après les retraitements et
les reclassements, significatifs et représentatifs.
Remarque :
Le bilan financier peut être présenté sous la forme d’un graphique, les masses sont alors
exprimées en pourcentages. Cette représentation en facilite la visualisation et permet une
comparaison rapide de plusieurs bilans financiers.

Section 2 : les outils de l’analyse financière:


Section 1 : Les Indicateurs de l’équilibre Financier L’analyse des indicateurs d’équilibres
financiers s’appuie sur un bilan financier, tenant compte des retraitements effectués pour
dégager une présentation significative. 1-1.Le fonds de roulement(FR) : Parmi les
nombreux concepts utilisés en analyse financière, on trouve celui du fonds de roulement.
1-1-1.Définition Le FR constitue un indicateur global et approximatif de l’équilibre financier
de l’entreprise qui résulte de la confrontation entre la liquidité des éléments de son actif et
l’exigibilité de son endettement.C’est la définition qui fournit une information sur la modalité
de financement des investissements effectué dans les actifs immobilisé. Il se calcul comme
suit. Fond de roulement = Financement permanent (FP) – Actif immobilisé (AI)

1-1-1-2.Interprétation économique de fond de roulement Afin d’interpréter le fond de


roulement, trois cas de figures peuvent se présenter - Le fond de roulement positif : Dans ce cas
les ressources stables de l’entreprise sont supérieures à l’actif immobilise constitué, c'est-à-dire
que les ressources stables couvrent les besoins à long terme de l’entreprise. L’équilibre financier
est donc respecté et l’entreprise dispose grâce au fond de roulement d’un excédent de
ressource stable qui lui permettra de financer ses autres besoins de financement à court terme
- Le fond de roulement est nul : Dans ce cas, les ressources stables de l’entreprise semble
atteint, celle-ci ne dépose d’aucun excédent de ressources à long terme pour financer son cycle
d’exploitation ce qui rend son équilibre financier précaire. Elle doit donc financer une partie de
ses emplois à long terme à l’aide de ressources à court terme ce qui lui fait courir un risque
important d’insolvabilité. Une telle situation entraine généralement une action rapide de la part
de l’entreprise pour accroitre ses ressources à long terme et retrouver un fond de roulement
excédentaire. - Le fond de roulement est négatif : Dans ce cas, les ressources stables de
l’entreprise sont inferieures à l’actif immobilises constitué, c'est-à-dire que les ressources stables
ne couvrent pas les besoins à long terme de l’entreprise. La règle prudentielle de l’équilibre
financier n’est donc pas respectée. Elle doit donc financer une partie de ses emplois à long
terme à l’aide de ressources à court terme ce qui lui couvrir un risque important d’insolvabilité.
Une telle situation entraine généralement une action rapide de la part de l’entreprise pour
accroitre ses ressources à long terme et retrouver un fond de roulement excédentaire
2.2. Le besoin de financement global (BFG)
La notion du besoin en fonds de roulement est étroitement liée à celle du fonds de
roulement, mais elle touche seulement les postes du bas du bilan, c'est-à-dire l’actif
circulant et les dettes à court terme, le principe ici est couvrir les emplois d’exploitation par
les ressources d’exploitation en cas ou l’égalité n’est par respectée, il résulte un solde qui
correspond à un besoin ou à une ressource de financement. 1-2-1. définition : Le besoin en
fonds de roulement exprime en terme financier les relations qu’aura l’entreprise avec des
agents économiques tels que les clients, les fournisseurs et tout ce qui touche à l’actif à court
terme et au passif à court terme.
calcul du besoin en fonds de roulement :
BFR = Actif Circulant – Passif Circulant
Interprétation économique du besoin en fond de roulement
Trois cas de figure peuvent se présenter6 :
a) Le besoin en fond de roulement est positif :
Dans ce cas les emplois d’exploitations de l’entreprise sont supérieurs aux ressources
d’exploitation, l’entreprise doit donc financer ces besoins à court terme soit à l’aide de
son excédent
de ressources à long terme (fond de roulement) soit à l’aide des ressources financières
complémentaire à court terme (concours bancaire)
b) Le besoin en fond de roulement est nul :
Dans ce cas, les emplois d’exploitations de l’entreprise sont égaux aux ressources
d’exploitation, l’entreprise n’a donc pas de besoin d’exploitation à financer puisque le
passif
circulant suffit à financer l’actif circulant.
c) Le besoin en fond de roulement est négatif :
Dans ce cas les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieurs aux ressources
d’exploitations, l’entreprise n’a donc pas de besoin d’exploitation à financer puisque
le passif
circulant excède les besoins de financement de son actif d’exploitation.
L’entreprise n’a donc pas besoin d’utiliser ses excédents de ressource à long terme
(fond de
roulement) pour financer d’éventuels besoins à court terme, c’est le cas d’entreprises
commerciales
Dans tous les cas, les besoins éventuels de financement du cycle d’exploitation pour
une
entreprise dépendront en grande partie de son pouvoir de négociation qui lui permet
d’agir sur le
montant de ses créances clients ou de ses dettes fournisseurs.

2.3. La trésorerie nette


La trésorerie (TR) :
La trésorerie d’une entreprise reflète la situation financière globale de l’entreprise
pendant
une durée déterminée.
1-3-1. Définition :
« La trésorerie d’une entreprise à une date donnée égale à la différence entre les
ressources
mises en œuvre pour financer son activité et les besoins engendrés par cette même
activité. »8
La trésorerie nette est donnée également par la différence entre le fonds de roulement,
elle résulte aussi de la différence entre la trésorerie positive et la trésorerie négative.9
1-3-2. Calcul de la trésorerie :
Deux méthodes sont utilisées pour le calcul de la trésorerie et qui sont :
 Première méthode :
La confrontation des emplois et des ressources correspondant à des opérations
financières à court terme permet de dégager la « situation de trésorerie », ou plus
simplement la trésorerie.
Ainsi, ont met généralement :
Trésorerie= Emplois de trésorerie – Ressources de trésorerie.

 Deuxième méthode :
La trésorerie peut être calculée comme étant la différence entre le fonds de roulement
et le besoin en fonds de roulement.
Trésorerie= Fonds de roulement – besoin en fonds de roulement
Interprétation économique de la trésorerie :
L’analyse du solde de la trésorerie permet de se faire une idée sur la situation
financière de
l’entreprise.
Trois cas de figure peuvent se présenter10 :
a) La trésorerie nette est positive :
Dans ce cas les ressources financières de l’entreprise sont suffisantes pour couvrir les
besoins (soit fond de roulement> besoin fond de refoulement), ce qui signifie que la
situation
financière de l’entreprise est saine et qu’elle est même en mesure de financer un
surcroit de
dépenses sans recourir à un emprunt.
b) La trésorerie nette est nulle :
Les ressources financières de l’entreprise suffisent juste à satisfaire ses besoins (fond
de
roulement=besoin en fond de roulement) la situation financière de l’entreprise est
équilibrée mais
celle- ci ne dispose d’aucunes réserves pour financer un surplus de dépenses que ce
soit en terme
d’investissement ou d’exploitation.
c) La trésorerie est négative :
Dans ce cas, l’entreprise ne dispose pas suffisamment des ressources financières pour
combler ses besoins elle doit donc recourir à des financements supplémentaires à
court terme
(découvert bancaire…..) pour faire face à ses besoins de financement d’exploitation. Il
ya donc un
risque financier à court terme si l’entreprise ne parvient pas à accroitre rapidement ses
ressources
financières à long terme, ou à limiter ses besoins d’exploitation à court terme.
.

Relation entre FRF, BFG et TN


L'équilibre du bilan: actif = passif, peut s'écrire:
Emplois stables + ACE + ACHE + T A= Ressources durables + DE + DHE + TP ou: Si le
fonds de roulement est insuffisant, un concours de trésorerie est nécessaire.
Le Fonds de roulement fonctionnel sera désigné, indifféremment, par FRNG ou par
FR simplement. Commentaire .
Si FR > BFG, le fonds de roulement finance en totalité le BFG et il existe un excédent
de ressources qui se retrouve en trésorerie.
. Si FR < BFG, le fonds de roulement ne finance qu'une partie du BFG. La différence
doit alors être financée par crédit bancaire

III : ANALYSE DE L’ACTIVITE ET APPRECIATION DES PERFORMANCES DE L’ENTREPRISE


L’analyse de l’activité comme objet du présent chapitre porte sur l’examen du CPC et
l’état des soldes de gestion
L’étude du CPC suppose :
- la ventilation des produits et des charges en éléments d’exploitation, financiers,
courants et non courants
- la maîtrise des différents soldes de gestion ;
- la capacité d’opérer les retraitements nécessaires pour la préparation d’un CPC
reflétant au mieux l’activité de l’entreprise
Les soldes intermédiaires de gestion, établis principalement à partir des
données de la comptabilité générale, correspondent aux principales étapes de la
formation du résultat. Ces soldes permettent d'analyser le résultat en dissociant
les facteurs liés à la production de l'entreprise et ceux liés à la politique
financière de l'entreprise et des événements exceptionnels survenus durant
l'exercice comptable.
Dans l’ESG, on s’intéresse à la formation du résultat et surtout celui de
l’autofinancement car c’est l’activité récurrente et répétitive de l’Entreprise.
Les autres résultats sont reportés tel qu’ils sont dans le CPC, car aussi mieux on
connaît le résultat, mieux on pourrait agir et gérer.
a) Marge brute sur vente de marchandises en l’état :
Marge brute = ventes de marchandises en l’état
- achats revendus de marchandises

Le chiffre d'affaires peut se définir comme étant le montant total des ventes de
marchandises, des produits fabriqués, des prestations de services et des produits
des activités annexes enregistré par l'entreprise avec les tiers dans l'exercice de
son activité professionnelle normale et courante. 
b) La production de l’exercice :
Elle consiste à transformer différents types de produits (énergie, matières
premières, produits intermédiaires,…) en nouveaux produits vendus par
l’entreprise. Cette production implique des coûts qui comprennent les charges
directes (exemple des matières premières consommées ou de la main-d’œuvre
fabriquant le produit) et les charges indirectes. 
Cette production a une plus grande signification économique que le chiffre
d’affaire notamment pour les Entreprises qui ont des productions stockées ou
immobilisées importantes.

Production de l’exercice = ventes de biens et services produits


+ Immobilisations produites par l’office lui-même

c) La consommation de l’exercice 
C’est l’utilisation de biens et de ressources dont on ne peut se servir qu’en les
déduisant ou en les transformant ; afin de satisfaire les besoins des
consommateurs c’est la consommation finale ou bien pour réaliser d’autres
produits ou services dans les entreprises c’est la consommation intermédiaire.
Consommation de l’exercice = achats consommés de matières et fournitures
+ Autres charges externes
d) La valeur ajoutée :
La valeur ajoutée sert à désigner le supplément de valeur qu'une entreprise,
grâce à son activité, est capable d'apporter à un bien ou à un service provenant
d'un tiers. La valeur ajoutée se présente donc comme un indicateur économique
de la création de richesse d'une entreprise. Elle est définie comme la différence
entre le chiffre d’affaires et la valeur des biens consommés (consommations
intermédiaires).
Valeur ajoutée = marge commerciale
+ Production de l’exercice
- Consommation de l’exercice

e)L’excédent brut d’exploitation :


Il représente le flux potentiel de liquidité qu’une Entreprise dégage au cours de
l’exercice du seul fait des activités d’exploitation.
L’EBE constitue la principale étape vers la formation du résultat net. Il
représente la véritable performance économique de l’Entreprise avant dotations
et charges financières.
C’est le solde intermédiaire de gestion qui exprime la ressource interne
d’exploitation secrétée par l’Entreprise, après avoir déduit de la valeur ajoutée
de l’exercice les charges du personnel et les impôts et taxes. Les subventions
d’exploitations viennent en adition dans le calcul de l’EBE.
EBE = valeur ajoutée + subventions d’exploitations
- (Impôts et taxes + charges du personnel)

E)Le résultat d’exploitation :


C’est le résultat réalisé avant la rémunération des autres partenaires de l’Entreprise
à savoir les prêteurs. Ce résultat subit les conséquences des diverses manipulation
fiscales principalement les dotations aux amortissements et aux provisions.
Il se calcule de la manière suivante :
Résultat d’exploitation = EBE+ reprises sur frais d’exploitation
+ Autres produits
- Dotations aux amortissements et aux provisions
- Autres charges d’exploitation

F)Le résultat financier :


C’est le résultat réalisé après la rémunération des autres partenaires de l’Entreprise à
savoir les prêteurs
Il se calcule ainsi :
Résultat financier = produits financier
- Charges financières

g)résultat courant :
Ce résultat réalisé au niveau du compte d’exploitation générale
Résultat courant = Résultat d’exploitation
+ Résultat financier

H) Le résultat non courant :


Ce solde est égal à l’excédent des produits non courants sur les charges non
courantes.

Résultat non courant = Produits non courants


- Charges non courantes

I) Le résultat net :
C’est le bénéfice ou perte dégagé au terme de chaque exercice comptable.
L’augmentation du résultat porte croissance et développement à l’Entreprise en
améliorant sa capacité d’autofinancement.
Il se calcule de la manière suivante :
Résultat net = Résultat courant
+ Résultat non courant
- Impôts sur les bénéfices

j) La capacité d’autofinancement :
La CAF représente les ressources générées par l’Entreprise du fait de ses
opérations courantes. Elle exprime la capacité de l’Entreprise de financer ses
investissements (et autres emplois stable).

La CAF = Rt net de l’exercice + Dotations d’exploitation + Dotations financières


+ Dotations non courantes – reprises d’exploitation
Reprises financières – reprises non courantes
Produits de cession des immobilisations
+ Valeurs d’amortissements des immobilisations cédées
Une fois les bénéfices distribués, ils sont déduits de la capacité d’autofinancement et
on retrouve l’autofinancement net de l’entreprise.

AUTOFINANCEMENT = CAF – Bénéfices distribués


Chapitre 3 : Analyse Financière par les ratios
Un ratio, dans son expression la plus simple, peut se définir comme un
rapprochement entre deux grandeurs qui en constituent le numérateur et le
dénominateur. Le résultat obtenu, concrétisé par une valeur absolue, ou par un
pourcentage, procure une information différente de celle contenue dans
chacune des deux grandeurs qui ont été combinés en fonction de l’objet de la
recherche.
Le calcule des ratios est une technique bien adaptée à l’analyse financière pour
exprimer la structure des actifs et de l’endettement, ou pour apprécier
l’équilibre entre le degré de liquidité des uns et le degré d’exigibilité des autres.
Par ailleurs, la détention d’un capital permet de réaliser un certain volume
d’activité et d’en retirer un profit. Les ratios servent à mesurer les relations qui
existent entre tous ces éléments.
L’intérêt des ratios réside essentiellement dans le fait qu’ils permettent des
comparaisons, soit sur plusieurs périodes, soit entre plusieurs Entreprises. Les
ratios permettent ainsi de présenter de manière pratique les résultats sur
plusieurs exercices. L’absence des règles rigoureuses et des normes précises
dans le domaine financier rend, en outre, particulièrement intéressant les
comparaisons qu’il serait difficile de réaliser sans recours aux ratios.
Dans notre étude, on va analyser des ratios d’autonomie financière, des ratios
de liquidité, des ratios de rotation et des ratios analysant les facteurs de
production.
a) Ratios d’autonomie financière :
Ces ratios permettent de dégager la structure financière à l la fin de chaque
exercice résultant des opérations réalisées, des financements obtenus et
d’apprécier les résultats dégagés. En effet, ces ratios comparent le financement
propre, permettant ainsi d’apprécier l’autonomie financière de l’Entreprise.
a.1 Ratio de l’indépendance financière :

Ce ratio exprime le degré d’indépendance vers le financement externe. En effet,


plus ce ratios est élevé, plus faible est l’endettement total.
Il se calcule de la manière suivante :

Ratio de
a- Ratio d’indépendance financière
solvabilité générale  : =capitaux propres/ financement permanent

Ce ratio indique l’évolution de la composition du passif du bilan. Il se calcule ainsi :


A commenter
a.2 Ratio de solvabilité générale :

Ratio de solvabilité générale = total des dettes/ capitaux propres

Si ce ratio est :

 Supérieur à 4  : Zone dangereuse

 Compris entre 4 et 2.5 : Zone vigilante

 Compris entre 2 et 1.5 : Zone normale

 Inférieur à 1.5  : Zone d’expansion


A commenter
a.3 Ratio de financement de l’actif circulant :
Ce ratio permet de mesurer jusqu’à quel degré les risques de pertes (créances
irrécouvrables, non valeurs) ou d’immobilisation due au ralentissement des
rotations, peuvent être couvert par le fonds de roulement. Ce ratio se calcule
ainsi :
Ratio de financement de l’actif circulant =Fonds de roulement / Actif circulant

A commenter
a.4 Ratio de financement des valeurs immobilisées :
Ce ratio exprime le taux de couverture des emplois stables par les ressources
durables. Son mode de calcule est le suivant
Ratio de financement des valeurs immobilisées =capitaux propres/actif immobilisé

b) Ratios de trésorerie ou de liquidité :


Alors que les ratios de structure financière permettent d’apprécier l’équilibre
financier global et la solvabilité générale de l’Entreprise, les ratios de trésorerie
ont pour objet de mesurer la solvabilité à court terme, Cette dernière dépend
évidemment du volume du fonds de roulement, mais aussi de la comparaison
des capitaux circulants et des dettes à court terme.
b.1 Ratio de liquidité générale :
Ce ratio exprime l’importance des biens auxquels l’Entreprise peut faire appel
pour faire face à ses engagements à court terme. Ce ratio est cependant un
instrument de mesure trop approximatif pour que l’on puisse porter un
jugement définitif sur la situation financière de l’Entreprise. En effet, la
solvabilité à court terme va dépendre de la connaissance des actifs et des dettes.
Ce ratio se calcule de la manière suivante :
Ratio de liquidité générale = (actif circulant + trésorerie actif)/ Dettes à C.T

b.2 ratio de trésorerie relative :


Le ratio de trésorerie relative constitue une approche de la capacité immédiate
de l’Entreprise à payer ses dettes à court terme. Son mode de calcul est le
suivant :
Ratio de trésorerie relative = (créances de l’actif circulant+ trésorerie actif)
/ Dettes à court terme

b.3 Ratio de trésorerie immédiate :


Il traduit la capacité immédiate de l’entreprise à utiliser des liquidités pour faire
face aux échéances imminentes.
. Ce ratio se calcule ainsi :
Ratio de trésorerie immédiate = Trésorerie actif / Dettes à court terme

c) Ratios de rotation :
Ces ratios permettent principalement d’apprécier la rotation des composantes
du besoin en fonds de roulement et présentent un intérêt tout particulier.
c.1 Rotation des clients :
Ce ratio indique, à l’époque du bilan, le montant du crédit accordé à la
clientèle. L’étude des délais de paiement consentis à la clientèle permet de se
pencher sur la politique de crédit, que mène l’Entreprise vis-à-vis de ses clients.
Elle permet également de se rendre compte si les montants inscrits dans le
poste clients restent dans un rapport raisonnable avec le chiffre d’affaire. Le
ratio de rotation se calcule de la manière suivante :
Rotation des clients = Créances clients* 360 / Ventes

c.2 Rotation des fournisseurs :


Ce ratio permet d’apprécier la politique suivie par l’Entreprise en matière
d’appel du crédit fournisseurs et de se rendre compte si les dettes fournisseurs
restent dans un apport raisonnable avec le montant des achats effectuées. Son
mode de calcul est le suivant : 

d) Les ratios analysant les facteurs de production :


Ces ratios permettent de suivre l’évaluation des consommations intermédiaire
(prestations externes) et la valeur que l’Entreprise ajoute par son activité.
d.1 Taux de la valeur ajoutée :
Ce ratio est un indicateur du degré d’intégration de l’Entreprise et de son
efficacité. Il se calcule de la manière suivante :
Taux de la valeur ajoutée = Valeur ajoutée / Production

e) Ratios de rentabilité :
La rentabilité est l’expression du résultat obtenu d’une action économique de
transformation de production et/ou d’échange. C’est la phase finale qui fait
apparaître un surplus.
Pour mesurer la rentabilité, on distingue généralement deux ratios : le ratio de
rentabilité économique et le ratio de la rentabilité financière.
e.1 La rentabilité économique :
Ce ratio met en évidence l’aptitude de l’outil d’exploitation à créer une
richesse supplémentaire, indépendamment de toute considération financière.
C’est pourquoi on peut dire qu’il mesure le taux de profit économique,
indicateur essentiel de la capacité technique de l’Entreprise de l’argent. Ce ratio
se calcule ainsi :
Rentabilité économique = Résultat d’exploitation
e.2 La rentabilité financière  :
/ (Capitaux propres + Dettes)
La rentabilité financière est la condition de toute croissance de la firme ; pour
se développer, l’Entreprise doit investir, et ses investissements doivent être
financés. Dans ce processus, un renforcement des fonds propres est inévitable.
Ce ratio se calcule de la manière suivante :
Rentabilité financière = Résultat net / Capitaux propres

On constate une amélioration de ce ratio, ceci peut se justifier par une


diminution du risque financier lié à l’endettement.
L’analyse financière de l’etat de synthese de l’ORMVAD
Section1:Présentation générale de l’ O.R.M.V.A.D
1. CARTE d’identité
2. HISTORIQUE ET MISSION
3. Organigramme de l’ O.R.M.V.A.D
Section 2: le passage au bilan comptable au bilan financier
a) Retraitements des comptes de l’ACTIF :
a. 1 les immobilisations en non valeur :
Ce sont des charges qui constituent un actif fictif, pour le bilan financier, il faut donc les
soustraire de l’actif immobilisé et des capitaux propres.

a.2 les immobilisations incorporelles, corporelles et financières:


A l’exception des immobilisations en non valeurs, toutes les immobilisations de l’actif
immobilisé doivent être reprises à leurs valeurs nettes. Des plus – values ou des moins –
values latentes apparaissent au niveau des immobilisations, soit pour majorer, soit pour
minorer le résultat.
a.3 Les écarts de conversion :
Les écarts de conversion dans un bilan financier doivent être neutralisés.
* Les écarts de conversion actifs : L’écart de conversion actif à l’ORMVAD enregistre les
augmentations des dettes de financement (compte emprunt) suite à l’évaluation du panier
de devises au cours de change de la fin d’exercice.
Pour le passage au bilan financier, le compte emprunt doit être réajusté à sa valeur réelle, et
par conséquent le retrait du montant de l’écart de l’actif immobilisé et des capitaux propres.
Cependant, la première écriture de constatation de l’écart, donne lieu à une provision pour
perte de change qui vient diminuer le résultat, cette provision doit être retraité des dettes à
long terme, et affectée aux capitaux propres.
* Les écarts de conversion passive.
a.4 Les stocks :

A la fin de chaque opération d’inventaire le stock outil de l’ORMVAD représente 10% du stock
total.
Le stock comptable = stock réel.
a.5 Les créances :
Leur retraitement se réfère aux échéances d’encaissement, en effet, les créances dont le
recouvrement est lointain- plus d’un an- doivent être rattachées aux immobilisations.
Selon le bureau financier, le taux annuel de recouvrement de chaque créance est de 60%
donc le reste sera affecté aux immobilisations.
b) Retraitements des comptes de PASSIF :
b.1 Les capitaux propres – Assimilés – et réserves :
Ils regroupes : Les capitaux propres et assimilés :+ Les plus values - Les moins values - Actif
fictif- Ecart de conversion actif- Charges constaté d’avance + Produits constaté d’avance +
Provision pour risque et charge
b.2 Le résultat :
Le résultat de l’ORMVAD reste en capitaux propres tant que le conseil d’Administration n’a
pas envisagé son affectation, il est à signaler que l’ORMVAD, est un établissement public à
autonomie financière, ne distribue pas de dividendes.
b.3 les dettes à long et Moyen terme (L.M.T)
Cette rubrique regroupe:
-les dettes à plus d’un an.
-les produits costatés d’avance à plus d’un an.
b.4 les provisions durables pour risques et charges
Au niveau de l’ORMVAD, la provision pour risques et charges comporte une provision pour
congé qui doit etre retraiter et ajouter à des dettes à C.T.
b.5 les dettes à court terme
Les dettes à court terme regroupent ( dettes fournisseurs à moins d’un an, les
amortissements d’emprunt à moins d’un an...), la trésorerie-passif.
Après avoir présenter les méthodes de ces retraitements, vous trouvez ci-après les trois bilan
financiers de l’ORMVAD ainsi que leurs représentations graphiques.
Section3: Bilans financiers: tableaux et graphiques
2017
  ACTIF PASSIF
Actif Capitaux
ELEMENTS Immobilisé Stocks Créances Trésorerie propres Dettes à LMT
Total Bilan 3.837.551.788,0
Compt 1 15.343.983,65 439.016.244,03 235.557.368,70 338.534.552,04 4 059 092 086,98 1
*Redress Actif            
Imm en N
Valeurs -26.291.074,39       -26.291.074,39  
Stocks +1.534.398,365 -1.534.398,365        
Ecart de conv
actif -6.688.288,80       -6.688.288,80  
Chag const
avance     -107.669.009,70   -107.669.009,70  
Créances +40.311.269,44   -40.311.269,44      

*Redress Passif            
Prov p risque
et charge         +242.335.071,41 -242.335.071,41
Dettes sur
immobilisation         +16.085.713,52  
Les dettes
fournisseurs +33.991.322,66
Emprunt           -75.170.941,08

Total 3846418093 13809585,29 291035964,9 235557368,7 490298286,7 3741586074 1


Total Actif Avant retraitements : 4.527.469.384,39  Total Passif avant retraitement : 4.527.469.384,39
Total Actif après retraitements : 4.386.821.012 Total passif après retraitements :4.386.821.012
2018
  ACTIF PASSIF
Actif Capitaux
ELEMENTS Immobilisé Stocks Créances Trésorerie propres Dettes à LMT
Total Bilan
Compt 3.772.404.625,78 13.510.137,80 390.187.115,09 193.088.175,66 292.746.946,61 3.972.259.823,91 1
*Redress Actif            
Imm en N
Valeurs -25.161.949,29       -25.161.949,29  
Stocks +1.351.013,78 -1.351.013,78        
Ecart de conv
actif -8.217.508,32       -8.217.508,32  
Chag const
avance     -56.967.301,43   -56.967.301,43  
Créances +34.302.629,43   -34.302.629,43      

*Redress Passif            
Prov p risque
et charge         +238.729.353,11 -238.729.353,11
Dettes sur
immobilisation         +21.590.810,23
Les dettes
fournisseurs +17.002.308,80
Emprunt           -65.590.165,01

Total 3774678811 12159124,02 298917184,2 193088175,7 479722659,7 3667940306 1


Total Actif Avant retraitements :4.369.190.054,33  Total Passif avant retraitement : 4.369.190.054,33 
Total Actif après retraitements :4.278.843.295 Total passif après retraitements :4.278.843.295
2019
  ACTIF PASSIF
Actif Capitaux
ELEMENTS Immobilisé Stocks Créances Trésorerie propres Dettes à LMT
Total Bilan
Compt 3.776.154.769,89 11.834.609,68 401.577.305,29 149.337.293,54 244.931.056,01 3.999.790.288,12
*Redress Actif            
Imm en N
Valeurs -23.782.708,09       -23.782.708,09  
Stocks +1.183.460,98 -1.183.460,98        
Ecart de conv
actif -13.507.232,54       -13.507.232,54  
Chag const
avance     -42.483.061,44   -42.483.061,44  
Créances +359.094.243,85   -359.094.243,85      

*Redress Passif            
Prov p risque
et charge         +242.668.098,32 -242.668.098,32
Dettes sur
immobilisation         +10.214.165,73  
Les dettes
fournisseurs +15.328.738,32
Emprunt           -358.827.845,29

Total 4099142534 10651148,7 0 149337293,5 433369056,3 3398294345 4


Total Actif Avant retraitements :4.338.903.978,40   Total Passif avant retraitement :4.338.903.978,40 
Total Actif après retraitements :4.259.130.976 Total passif après retraitements :4.259.130.976

1- Exercice 2017
B)Exercice 2018
C)Exercice 2019
Etat de solde de gestion
*2017
EXERCICE
EXERCICE
PRECEDENT

1
Ventes de marchandises ( en l'etat )

2 - Achats revendus de marchandises

I = MARGES BRUTES SUR VENTES EN L'ETAT


II + PRODUCTION DE L'EXERCICE (3+4+5) 181.550.747,57 175.364.208,75

3 Ventes de biens et services produits 181.550.747,57 175.364.208,75


4 Variation de stocks de produits
5 Immobilisations produites par lEse pour elle même
III - CONSOMMATION DE L'EXERCICE (6+7) 122.361.099,45 122.112.539,52

6 Achats consommes de matieres et fournitures 93.933.627,18 87.330.308,75


7 Autres charges externes 28.427.472,27 34.782.230,77
IV = VALEUR AJOUTEE ( I+II+III ) 59.189.648,12 53.251.669,23

8 + Subventions d'exploitation 99.856,12


9 - Impôts et taxes 1.737.036,38 623.867,49
V 10 - Charges de personnel 63.482.262,54 64.307.027,84
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
( E.B.E ) OU INSUFFISANCE BRUT
= D'EXPLOITATION ( I.B.E ) -6.029.650,80 -11.579.369,98

11 +
Autres produits d'exploitation 129.689,60 159.310,20
12 - Autres charges d'exploitation

13 + Reprises d'exploitation: transfert de charges 28.264.371,94 33.073.013,06


14 - Dotations d'exploitation 166.840.730,72 172.742.361,53
VI = RESULTAT D'EXPLOITATION ( + ou - ) -144.476.319,98 -151.089.408,25

VII RESULTAT FINANCIER 6.668.716,20 -5.590.205,66


VIII = RESULTAT COURANT ( + ou - ) -137.807.603,78 -156.679.613,91
IX RESULTAT NON COURANT ( + ou - ) 146.750.344,29 151.263.659,84
15 - Impôts sur les resultats 511.000,00 490.450,00
X = RESULTAT NET DE L'EXERCICE ( + ou - ) 8.431.740,51 -5.906.404,07
2018*
EXERCICE EXERCICE
PRECEDENT

1
Ventes de marchandises ( en l'etat )

2 - Achats revendus de marchandises


MARGES BRUTES SUR VENTES EN
I = L'ETAT
II + PRODUCTION DE L'EXERCICE (3+4+5) 89.627.993,60 181.550.747,57

Ventes de biens et services produits 89.627.993,60 181.550.747,57


3
Variation de stocks de produits
4
Immobilisations produites par lEse pour elle
5 même
III - CONSOMMATION DE L'EXERCICE (6+7) 92.002.059,74 122.361.099,45

6 Achats consommes de matieres et fournitures 56.420.673,51 93.933.627,18


7 Autres charges externes 35.581.386,23 28.427.472,27
IV = VALEUR AJOUTEE ( I+II+III ) -2.374.066,14 59.189.648,12

8 + Subventions d'exploitation

9 - Impôts et taxes 516.365,54 1.737.036,38


V 10 - Charges de personnel 63.100.999,29 63.482.262,54
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
( E.B.E ) OU INSUFFISANCE BRUT
= D'EXPLOITATION ( I.B.E ) -65.991.430,97 -6.029.650,80

11 +
Autres produits d'exploitation 115.402,20 129.689,60
12 - Autres charges d'exploitation

13 + Reprises d'exploitation: transfert de charges 43.170.216,21 28.264.371,94


14 - Dotations d'exploitation 154.735.850,03 166.840.730,72
VI = RESULTAT D'EXPLOITATION ( + ou - ) -177.441.662,59 -144.476.319,98

VII RESULTAT FINANCIER -8.259.649,83 6.668.716,20


VIII = RESULTAT COURANT ( + ou - ) -185.701.312,42 -137.807.603,78
IX RESULTAT NON COURANT ( + ou - ) 140.190.766,99 146.750.344,29
15 - Impôts sur les resultats 277.060,00 511.000,00
X = RESULTAT NET DE L'EXERCICE ( + ou - ) -45.787.605,43 8.431.740,51
2019*
EXERCICE EXERCICE
PRECEDENT

1
Ventes de marchandises ( en l'etat )

2 - Achats revendus de marchandises

I = MARGES BRUTES SUR VENTES EN L'ETAT

II + PRODUCTION DE L'EXERCICE (3+4+5) 97.978.354,22 89.627.993,60

3
Ventes de biens et services produits 97.978.354,22 89.627.993,60
4 Variation de stocks de produits

5 Immobilisations produites par lEse pour elle même

III - CONSOMMATION DE L'EXERCICE (6+7) 99.652.705,75 92.002.059,74

6 Achats consommes de matieres et fournitures 68.595.140,69 56.420.673,51

7 Autres charges externes 31.057.565,06 35.581.386,23

IV = VALEUR AJOUTEE ( I+II+III ) -1.674.351,53 -2.374.066,14

8 + Subventions d'exploitation 23.290.552,83


9 - Impôts et taxes 461.046,25 516.365,54

V 10 - Charges de personnel 61.674.516,71 63.100.999,29

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION ( E.B.E )


OU INSUFFISANCE BRUT D'EXPLOITATION
= ( I.B.E ) -40.519.361,66 -65.991.430,97

11 +
Autres produits d'exploitation 108.823,80 115.402,20
12 -
Autres charges d'exploitation
13 + Reprises d'exploitation: transfert de charges 5.943.306,13 43.170.216,21

14 - Dotations d'exploitation 155.946.866,36 154.735.850,03

VI = RESULTAT D'EXPLOITATION ( + ou - ) -190.414.098,09 -177.441.662,59

VII RESULTAT FINANCIER -5.630.508,02 -8.259.649,83

VIII = RESULTAT COURANT ( + ou - ) -196.044.606,11 -185.701.312,42

IX RESULTAT NON COURANT ( + ou - ) 148.638.420,51 140.190.766,99

15 - Impôts sur les resultats 409.705,00 277.060,00

X = RESULTAT NET DE L'EXERCICE ( + ou - ) -47.815.890,60 -45.787.605,43

Analyse de l’ESG :
L’Analyse du tableau de formation des résultats se fait à travers
l’étude des Soldes Intermédiaires de Gestion qui permettent de suivre
dans le temps et dans l’espace l’évolution de la performance et de la
rentabilité de l’activité de l’entreprise.
Dans ce cas, il s’agit d’une comparaison de la structure d’activité
des résultats et leur évolution dans le temps et plus précisément entre
l’exercice 2006 et 2008. Il sera donc utile d’analyser solde par solde, en
s’appuyant sur l’interprétation de certains ratios d’activité et de
rentabilité.

Marge brute sur vente de marchandises en l’état :


La marge commerciale reflète l'activité de négoce de l'entreprise. En ce qui
concerne l’ORMVAD, il n’existe pas de marge commerciale, vu qu’il ne s’agit
pas d’une Entreprise commerciale.
A) La production de l’exercice :
En ce qui concerne l’ORMVAD, il s’agit des travaux faits par l’office pour lui-
même, des ventes d’eaux d’irrigation et des produits qui concernent les
différentes interventions effectuées par les agents des ORMVA pour le compte
des tiers (agriculteurs et autres).
En 2017: 181.550.747,57
En 2018:89.627.993,60
En 2019:97.978.354,22
d) La consommation de l’exercice 
En 2017: 122.361.099,45
En 2018:92.002.059,74
En 2019: 99.652.705,75
d) La valeur ajoutée :
En 2017:59.189.648,12
En 2018: -2.374.066,14
En 2019: -1.674.351,53
e)L’excédent brut d’exploitation :
En 2017: -6.029.650,80
En 2018: -65.991.430,97
En 2019: -40.519.361,66

Quant à l’EBE il a connu une détérioration très remarquable depuis 2017 ; ceci
s’explique par le niveau élevé des dépenses de personnel suite au départ
volontaire à la retraite.

a) Le résultat d’exploitation :
En 2017:-144.476.319,98
En 2018:-177.441.662,59
En 2019:-190.414.098,09
on constate une diminution du résultat d’exploitation et ce malgré
l’augmentation du chiffre d’affaire, car il y avait une diminution du montant
des immobilisations produits par l’office lui-même et des subventions
d’exploitations ainsi que l’augmentation des charges de personnel de 8 077
446,93 Dhs.
b) Le résultat financier :
En 2017: 6.668.716,20
En 2018: -8.259.649,83
En 2019:-5.630.508,02
c) Le résultat courant :
En 2017: -137.807.603,78
En 2018: -185.701.312,42
En 2019:-196.044.606,11

d) Le résultat non courant :


En 2017: 146.750.344,29
En 2018:140.190.766,99
En 2019:148.638.420,51

e) Le résultat net :
En 2017: 8.431.740,51
En 2018: -45.787.605,43
En 2019:-47.815.890,60

k) La capacité d’autofinancement :
2017:
RESULTAT NET DE L'EXERCICE ( + ou - )
1
* Benefice + 8.431.740,51
* Perte - 5.906.404,07

2 + Dotations d'exploitation 148.886.179,72 158.103.261,92


3 + Dotations financieres 95.641,10 6.797.537,13
4 + Dotations non courantes
5 - Reprises d'exploitation 200.474,27
6 - Reprises financieres 6.721.562,71 1.149.402,84
7 - Reprises non courantes 135.341.011,52 143.851.984,00
8 - Produits des cession des immobilisation 66.000,00 608.419,93
9 + Valeurs nettes des immobilisations cedees 75.638,82

I CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT ( C.A.F ) 15.160.151,65 13.384.588,21

10 - Distributions de benefices

II AUTOFINANCEMENT 15.160.151,65 13.384.588,21

2018/
RESULTAT NET DE L'EXERCICE ( +
1 ou - )

* Benefice + 8.431.740,51
* Perte - 45.787.605,43

2 + Dotations d'exploitation 142.397.543,72 148.886.179,72


3 Dotations financieres 8.280.372,58 95.641,10
+
4 Dotations non courantes
+
5 - Reprises d'exploitation 11.823.226,62 200.474,27
6 - Reprises financieres 6.721.562,71
7 - Reprises non courantes 119.929.580,86 135.341.011,52
8 - Produits des cession des immobilisation 420.480,50 66.000,00
9 Valeurs nettes des immobilisations cedees 113.465,46 75.638,82
+ CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (

I C.A.F ) -27.169.511,65 15.160.151,65

10 - Distributions de benefices

II AUTOFINANCEMENT -27.169.511,65 15.160.151,65

2019

RESULTAT NET DE L'EXERCICE ( + ou - )


1
* Benefice +

* Perte - 47.815.890,60 45.787.605,43

Dotations d'exploitation

2 140.192.001,69 142.397.543,72
Dotations financieres
+ 13.882.504,57 8.280.372,58
3 Dotations non courantes

4 +
Reprises d'exploitation
1.350.979,01 11.823.226,62
5 +
Reprises financieres 8.239.312,08
6 -
Reprises non courantes 118.958.841,64 119.929.580,86

7 -
Produits des cession des immobilisation 341.280,00 420.480,50

8 - 113.465,46
Valeurs nettes des immobilisations cedees

9 -
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT ( C.A.F -22.631.797,07 -27.169.511,65
I + )

10 - Distributions de benefices

II AUTOFINANCEMENT -22.631.797,07 -27.169.511,65

Chapitre 3 : Analyse Financière par les ratios


f) Ratios d’autonomie financière :
Ces ratios permettent de dégager la structure financière à l la fin de chaque
exercice résultant des opérations réalisées, des financements obtenus et
d’apprécier les résultats dégagés. En effet, ces ratios comparent le financement
propre, permettant ainsi d’apprécier l’autonomie financière de l’Entreprise.
RATIOS 2017 2018 2019
Indépendance financière 7,72% 6,78% 5,77%
Solvabilité générale 1,38 1,49 1,56
Financement de l’actif circulant 119,30% 122% 113,33%
Financement des valeurs immobilisées 0,088 0,077 0,064
g) Ratios de trésorerie ou de liquidité :

RATIOS 2017 2018 2019


Ratio de liquidité générale 5.50% 5,99% 6,13%
ratio de trésorerie relative 1,53 1,55 1,58
Ratio de trésorerie immédiate 118% 118,53% 115,85%
h) Ratios de rotation :

RATIO 2017 2018 2019


Rotation des clients 293 jours 366 jours 279jours
Rotation des fournisseurs 174 jours 163 jours 146jours
i) Ratios de rentabilité :
La rentabilité est l’expression du résultat obtenu d’une action économique de
transformation de production et/ou d’échange. C’est la phase finale qui fait
apparaître un surplus. Pour mesurer la rentabilité, on distingue
généralement deux ratios : le ratio de rentabilité économique et le ratio de la
rentabilité financière.

RATIOS 2017 2018 2019


Rentabilité économique -17% -8% -11%
Rentabilité financière -22% -14% 21%

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