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Artériopathie oblitérante des membres inférieurs Cardiologie

L'AOMI est caractérisée par un rétrécissement du calibre des artères qui irriguent les membres inférieurs
Souvent d'origine athéromateuse (dysplasique, inflammatoire ou Congénitale)
Objectifs de la prise en charge
Prévention du risque de complications cardiovasculaires et des complications locales
Soulagement des douleurs et élargissement du périmètre de marche.

Trois types de médicaments au long cours sont efficaces : Clinique : Stade Fontaine et Leriche
Ordonnance n° 1 : AOMI stade 1-2 Stade 1 : asymptomatique, abolition d’un pouls.
1. PLAVIX [clopidogrel] 75 mg Stade 2 : claudication intermittente.
1 cp / jour Stade 3 : douleurs de décubitus.
2. TAHOR [atorvastatine] 10 mg Stade 4 : Tr trophiques, ulcères artériels,
1 cp le soir gangrène
3. TRIATEC [ramipril] 2,5 mg (à monter jusqu'à 10 mg/ jour) Le diagnostic (AOMI) : mesure de l'index de
1 cp / jour en une prise. pression systolique ou IPS (cheville/huméral)
Surveillance de la créa avant et sous IEC (HTA => Sténose art => IPS < 0,9 (ou abolition pouls)
rénale)
Rechercher d’autres atteintes cardiovas:
écho-Doppler des Mbr Inf et de l’aorte
abdominale, écho-Doppler des troncs supra-
aortiques
ECG de repos,
Bilan rénal : Fonction rénale, echo-doppler des
artéres rénales
FDR : glycémie, bilan lipidique, HTA, Tabac,
uricémie…

Règles hygiéno-diététiques
-Equilibre d’une HTA avec un objectif de PAS <
140 mmHg voire < 130 mmHg
-Correction d’un diabète objectif HbA1C < 6,5 %).
-Correction dyslipidémie (objectif LDL < 1 g/L).
-Tabagisme: suppression totale
-exercise physique quotidien modéré

Ordonnance n° 2 : AOMI stade 2 fort ou 3


- revascularisation ++ (donc artériographie).
- Vaccination antitétanique à jour.
Ordonnance n° 3 : ischémie aiguë et AOMI stade 4
- Hospitalisation pour perfusions,
-éventuellement prostacycline IV, anticoagulation et
-revascularisation en urgence
soit médicalement par radiologie interventionnelle,
soit par chirurgie
HTA
-L'HTA est définie de façon consensuelle par une PAS ≥ 140 mmHg et/ou une PAD ≥ 90 mmHg,
-confirmées au minimum par 2 mesures /consultation, au cours de 3 consultations successives, sur une période de 3 à 6
mois.
Objectifs de la prise en charge
Maintien de la PAS < 140 mmHg et de la PAD < 90 mmHg.
Prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire associés.

Ordonnance n° 1: diurétique Stratification des niveaux de risque cardio-vasculaire


- ESIDREX (thiazidiques) 25 mg (hypokaliémiants) PA 140 - PA 160 – 179 PA ≥
1/2 - 1 cp / J 159/ 90 - 99 /100 - 109 180/110
O FdR Risque faible Risque Risque élevé
- LASILIX (diurétiques de l’anse) (si HTA + IR) associé moyen
1 à 2 FdR ass Risque
Ordonnance n° 2 : bêtabloquant moyen
- DETENSIEL [bisoprolol] 10 mg (ECG avant) ≥ 3 FdR et/ou Risque élevé Risque élevé
1 cp / jour (matin) AOC* et/ou
diabète
Ordonnance n° 3 : antagoniste calcique Maladie
- AMLOR [amlodipine] 5 mg (OMI) CVx/rénale
* AOC : atteinte d'un organe-cible (HVG, micro-albuminurie).
1 – 2 cp /j (matin)
Ordonnance n° 4 : IEC Évaluation biologique initiale
TRIATEC [ramipril] (2,5 mg, 5 mg et 10 mg) Créatininémie, BU (protéinurie, hématurie),
1cp / jour (matin) Kaliémie, glycémie, bilan lipidique et ECG de repos.
contrôle du ionogramme et de la créatininémie après 2-3
Facteurs de risque cardiovasculaire
semaines de TRT, puis une fois / 6 mois
• Age (> 50 ans chez l’homme et > 60 ans chez la femme)
Ordonnance n° 5 : antagonistes de l’angiotensine II • Tabagisme
- TAREG [valsartan] 40 - 80 mg ou 160 mg • Antécédents familiaux d’accident cardiovasculaire précoce
20 – 80 mg / jour (matin) (survei = IEC) • Diabète
• Dyslipidémie : LDL ≥ 1,60 g/L, HDL ≤ 0,40 g/L .
Ordonnance n° 6 : bithérapie en monoprise
Autres paramètres à prendre en compte lors de la prise en
- COTAREG 80 mg/12,5 mg [ARA II + diurétique] charge du patient hypertendu :
1cp / jour –obésité (IMC > 30 kg/m2)
– Sédentarité
Surveillance – Consommation excessive d’alcool
Clinique : 3-6 mois (TA – tolérance TRT – FDRcvx)
Statégie : stratification du risque
Bilan :
Risque faible : RHD => TRT débuté si obj non atteint après 6
Protéinurie annuelle
mois
ECG/ 3ans (sauf si signe appel)
Risque modéré : RHD => TRT si obj non atteint 1-3 mois
Bilan lipidique, GAJ / ans
Risque élevé : RHD et TRT médicale d’emblée :
K+, Crea (clairance) 1 a 2 semaines après TRT puis / ans
- Débuter par monothérapie > 1 mois
-Après 4 sem : changer la classe ou aug. Les doses
-Après 4 sem : si obj atteint = poursuit le TRT
Si obj non atteint = recherche HTA IIair
(special)
Insuffisance cardiaque
L'insuffisance cardiaque (IC) est l'incapacité du coeur à fournir un débit adapté aux besoins de l'organisme. Certaines IC sont à
fraction d'éjection ventriculaire gauche < 40 %. (FEVG) basse, d'autres à FEVG conservée (ICDt ou globale).
(ICG) : dyspnée : d’effort, de repos, de décubitus (orthopnée), voire paroxystique nocturne ; asthénie, pâleur, oligurie.
(ICD) : OMI, hépatalgies d’effort ou postprandiales.
Objectifs de la prise en charge
Prévention : des pathologies conduisant aux poussées d'IC ; des complications de l'IC.
Maintien ou amélioration de la qualité de vie + Réduction de la mortalité.

ORDONNANCE TYPE D’UN PATIENT AVEC ATTEINTE Classification de la NYHA :


CARDIAQUE SYSTOLIQUE - classe I : cardiopathie présente, mais sans limitation des
• Stade I de la NYHA activités physiques (asymptomatique),
–TRIATEC (IEC) 1,25 mg - classe II : cardiopathie entraînant une légère limitation des
1 cp a 1,25 mg et augmenter jusqu’à 10 mg/j. activités physiques (dyspnée pour des efforts plus
ARA II si mal toléré (TAREG: 80 à 160 mg/j). importants que l’activité ordinaire),
– CARDENSIEL (Bb) 1,25 mg (si l’IC est d’origine ischémique) - classe III : cardiopathie entraînant une limitation marquée
1 cp. à 1,25mg /j (dose cible : 10 mg x 1/j). des activités physiques (habillage, toilette, vie
– ALDACTONE 50 mg (si IDM récent) quotidienne...),
1/2 cp /j (K+) - classe IV : cardiopathie empêchant toute activité
• Stade II de la NYHA physique, gêne même au repos s’aggravant au moindre
–TRIATEC (IEC) 1,25 mg effort,
1 cp a 1,25 mg et augmenter jusqu’à 10 mg/j.
ARA II si mal toléré (TAREG: 80 à 160 mg/j). Examens complémentaires
– CARDENSIEL (Bb) 1,25 mg (si l’IC est d’origine ischémique) ECG: tr du rythme, HVG, signes ischémiques, tr conductifs
1 cp. à 1,25mg /j (dose cible : 10 mg x 1/j). Radiographie thoracique
– LASILIX (Diurétique) 40 mg (En cas de signes congestifs) Echocardiographique confirme le diagnostic d’IC
1 à 2 cp /j Biologique : BNP … GAJ, Bilan lipidique
– ALDACTONE 50 mg (si IDM récent)
1/2 cp /j (K+) • Quel que soit le stade de la NYHA
– DIGOXINE 0,25 mg (Digitalique si FA) Mesures hygiéno-diététiques : +++
1/2 à 1 cp. /j – Régime pauvre en sel.
• Stades III et IV de la NYHA – Arrêt total et définitif du tabac.
–IEC et ARA II  ARA II seul si IEC mal toléré – Contrôle du poids.
– CARDENSIEL (Bb) 1,25 mg – Activité physique régulière.
1 cp. à 1,25mg /j
– ALDACTONE 50 mg (si IDM récent) Remarque :
1/2 cp /j (K+) – En cas d’association IEC+ARA II ou IEC + antialdostérone
– DIGOXINE 0,25 mg ou ARA II+ antialdostérone: surveillance rigoureuse de la
1/2 à 1 cp. /j kaliémie et de la créatininémie.
– LASILIX (Diurétique) 40 mg –Anticoagulant oral: en cas de FA ou de thrombus VG.
1 à 2 cp /j –Aspirine en cas de post-infarctus.
Insuffisance coronaire
1. Angor stable ou angine de poitrine
L'angor stable = manifestation clinique de l'ischémie myocardique.
Dc + : Clinique + L'ECG de base normale, troponine n'est pas augmentée (épreuve d'effort, ECG en crise)
Objectifs de la PEC : Diminution : de la morbimortalité par IDM ; de la fréquence et de l'intensité des épisodes douloureux.

Ordonnance n° 1 : angor d’effort stable, peu ou très Sur le plan fonctionnel:


modérément invalidant Douleur constrictive ou brûlure rétrosternale en
1. ASPEEGIC 100 ou 250 mg [PLAVIX 75 mg : 1 cp./j si CI aspirine] barre, irradiant à la mâchoire ou au membre
supérieur gauche, déclenchée par l’effort cédant
1 sach. /j
progressivement à l’arrêt de celui ci, ou en
2. DETENSIEL [bisoprolol] 10 mg
quelques minutes après trinitrine sublinguale.
1 cp au réveil (Ne jamais interrompre le TRT brutalement)
Examen physique :
En cas de CI au Bb => AMLOR (IC) 5 mg : 1 à 2 cp./j Rechercher une valvulopathie (IM ischémique,
3. TAHOR [atorvastatine] 10 mg sténose aortique), autre atteinte artérielle
1 cp par jour périphérique (MI, aorte, rénales, carotides).
4. CORVASAL (dérivés nitrés) 2 mg (si symptom persiste)
1 cp. x 3/j. Paraclinique
5. NATISPRAY [trinitrine] 0,15 mg (1 flacon à garder sur soi) ECG: quasiment toujours normal en dehors des crises
2 bouffées sublinguales si douleur (puis Cs en U) ECG d’effort
Scintigraphie myocardique d’effort
Facteurs de risque rendant plus probable le Dc : Echocardiographie de stress (effort ou dobutamine)
Âge > 60 ans, hérédité coronarienne, Coronarographie : si un geste de revascularisation est
HTA, dyslipidémie (CT élevée, LDL élevé, HDL bas), envisageable
Tabagisme, diabète, obésité androïde, sédentarité, ... Angio-scanner coronaire

2. syndrome coronaire aigu (SCA) et infarctus du myocarde (IDM)


Tous les patients atteints de SCA ST- doivent être hospitalisés en urgence et traités dans une USI en cardiologie
Diagnostic : clinique + ECG + Troponine
Objectifs PEC : Éviter l'évolution vers IDM et réduire la mortalité ; et nombre de ré(H) ; Soulagement de la douleur

CAT au domicile du patient


- Poser le diagnostic (clinique + ECG).
- Eliminer un spasme, levé par 2 bouffées de
NATISPRAY [trinitrine], à renouveler éventuellement.
- Appel du SAMU
- KARDEGIC 160 mg per os (Pas d’injection IM +++).
- Chlorhydrate de MORPHINE : 1/2 à 1 ampoule SC

SCA sans sus-décalage de ST


- Aspirine : ASPEGIC 500 mg IV ou per os.
- Clopidogrel: PLAVIX 4 cp en dose de charge.
- HPBM: LOVENOX 0,1 ml/10kg/12 heures.
- Bb: TENORMINE 5 mg IV relayé / 100 mg PO/6 H.
- Nitrés: RISORDAN 2 à 5 mg/H ; CI : atteinte de VD

SCA avec sus-décalage de ST


 Reperfusion en urgence

Le post-infarctus
Le TRT BASIC comme pour l'angor
Œdème aigu du poumon
L'OAP cardiogénique est lié au passage, du fait de (IC), d'une quantité importante de transsudat plasmatique à travers la
membrane alvéolocapillaire.  Hypoxie aiguë et constitue une urgence vitale.
Diagnostic: Souvent Clinique + dosage BNP ou NT-proBNP
+ L'échographie cardiaque (=identifier l'IC et préciser son étiologie)
Objectifs PEC : En urgence : TRT de l'hypoxie et prévention de l'aggravation de l'IC aiguë.
À long terme : prévention de la récidive, en réévaluant la prise en charge de l'IC.
À toutes les étapes de la PEC : recherche et TRT du facteur déclenchant.

Examens complémentaires
ECG
Radiographie du thorax
Gazométrie artérielle

Conduite à tenir
- position 1/2 assise, jambes
pendantes.
- NATISPRAY [trinitrine], 0,30 : 2B
sublinguales.
- LASILIX [furosémide], IVD, 80 mg (4
amp).
- O2 au masque.
- Appel SAMU pour admission en USI.

OAP « standard »
- Mise sous scope, radiographie du thorax.
- Oxygène 6 l/min
- Arrêt des médicaments inotropes négatifs !! .(Bb-)
- LASILIX IVD 2 amp. à 20 mg x 1 à 3/j en IVD) + Supp K+.
- RISORDAN IV : 2 à 5 mg/heure.
- HBPM pour prévention thrombo-embolique.
- TRT : ischémie myocardique, arythmie, poussée d’HTA.
- Relais des diurétiques IV : passage per os.
- Régime désodé strict

OAP grave, voire asphyxique


- De toutes façons, réanimation idem, plus mise sous drogues
inotropes positives.
- Si hypotension, pas de dérivés nitrés.
- Intubation-ventilation si nécessaire.
- Voire utilisation de noradrénaline, contre-pulsion par ballonnet
intra-aortique..
Péricardite aiguë
-Douleur thoracique prolongée, continue, non déclenchée par l’effort, augmenté par l’inspiration profonde ou le décubitus
dorsal, soulagée par la position assise, insensible à la trinitrine.
- Dyspnée modérée.
- Contexte grippal, fièvre.
- L’examen : frottement péricardique pathognomonique, des signes de mauvaise tolérance +++ : dyspnée, signes d’ICDt
(distension jugulaire, reflux), pouls paradoxal diminuant d’amplitude à l’inspiration.
- Signes orientant vers une cause.

Ordonnance n° 1 : péricardite aiguë virale Examen Paraclinique


1. Repos et arrêt de travail. Electrocardiogramme
2. ASPEGIC 1000 (AINS) - Sous-décalage de PQ, sus-décalage de ST
sans image en miroir, microvoltage en
1 g x 3/j pdt 5 à 8 j (décroissance progressive sur 15j)
standard, alternance électrique.
Dans les formes hyperalgiques : ASPEGIC 1 g en IVD
- Parfois troubles du rythme auriculaire : AC/FA.
3. MOPRAL (oméprazole) 20 mg
- Evolution : retour à la ligne iso-électrique de ST,
1 gél./j
aplatissement puis négativation de T.
4. DOLIPRANE (paracétamol) 500 Radiographie thoracique
2 gél. à 500 mg x 3/j - Normale ou silhouette en carafe ou en théière.
TRT etiologique Echocardiographie
- Clef du diagnostic positif (avec le syndrome
Epcht asymptomatique : abstention
inflammatoire biologique)
Epcht abondant compressif : drainage chirurgicale
RECHUTE
Enquête étiologique
-Réintroduction des AINS avec sevrage progressive.
- Dg ≠ a éliminer : IDM – Angor instable // EP //
-Colchicine
dissection aortique compliqué d’hémopéricarde.
1 mg /J pdt 6 mois
- Péricardite virale : contexte virale, évolution
Ordonnance n° 3 : péricardite mal tolérée, tamponnade favorable (AINS).
- (H) en urgence pour drainage chirurgical ou ponction sous - Les autres causes: IDR à la tuberculine, radios,
échographie. scanner thoracique, recherche d’une connectivite.

- 2 VV, Dispositif de recueil des urines, O2, Monitorage,


- Repos au lit strict (mobilisation interdite)
- Drogues inotropes positives et remplissage vasculaire
(solutés macromoléculaire) : si intolérance !!!
Thrombose veineuse profonde
= urgence thérapeutique ; C'est une pathologie grave par son potentiel évolutif (EB à court terme, syndrome post-thrombotique à
moyen et long terme).
- Le diagnostic de TVP repose sur le calcul d'une probabilité clinique, le dosage des D Dimères et l'écho-Doppler veineux. (Affirmer le
diagnostic et préciser la topographie et l’extension)
- Deux tiers touchent le membre inférieur gauche du fait de la disposition anatomique de la veine iliaque gauche.
- Arrêt définitif de toute contraception œstro-progestative.

Ordonnance n° 1 : Situations nécessitant Le score de probabilité clinique de Wells


l'hospitalisation Notés à (+1) point :
- IR sévères (clearance de la créatinine < 30 ml/mn) - cancer évolutif connu (traitement en cours ou dans les six mois)
- TRT ACG + risque hémorragique - paralysie, parésie ou immobilisation plâtrée récente des MI
- TVP proximale avec Sd obstructif sévère - alitement récent supérieur à trois jours ou chirurgie inférieure à
- EP avec état de choc ou HD instable 4 semaines
- contexte psycho-social et géographique. - sensibilité le long du trajet veineux profond
- gonflement généralisé du membre inférieur
Ordonnance n° 2 : TVP traitée à domicile
- gonflement du mollet de plus de 3 cm par rapport à l'autre côté
1. LOVENOX (HBPM) 2000, 4000, 6000, 8 UI anti Xa
- oedème prenant le godet
100 UI/Kg x 2 /jour (soit 1mg/kg x2) - circulation collatérale superficielle non variqueuse
- Surveillace de l'activité anti-Xa : IR/IH. Notés à (- 2) points :
- Si clairance (crea) < 30 ml/mn  HNF Diagnostic différentiel de TVP au moins aussi probable que celui
50 UI/kg (bolus)  400 UI/Kg/j ( TCA: 2-3) de TVP
- Bilan biologique initial : NFS, plaquettes, TP, TCA, Probabilité clinique de TVP
créatinine avec clairance ; (K+) si + (IEC) Forte ≥ 3  echo-doppler MI
- Contention de 30 à 40 mm Hg à la cheville, pour une Intermédiaire 1 ou 2
durée de deux ans. Faible ≤ 0  D-Dimére
2. SINTROME 4 mg, [Relais précoce par AVK]
Les examens complémentaires
4 mg/j en 2 prise (3 mois) INR 48 h plus tard
L’écho-Doppler veineux des
À adapter en fonction de l'INR (par 1/4cp), compris entre 2 et 3
D-dimères : éliminer le Dc de TVP ; Très sensible
(INR cible 2,5)  l'HBPM arrêtés lorsque l'INR entre 2 et 3 à
<500 ng/ml  TVP éliminer
deux contrôles successifs à 24 heures d'intervalle.
3. Lever et mobilisation précoces dès que possible sous Ordonnance n° 4 : Bilan étiologique d'une thrombose
contention font partie du traitement. veineuse
Un bilan minimal à réaliser dans tous les cas :
Ordonnance n° 4 : traitement préventif - Fc de risque, ATCD, contexte de survenue, pathologies
1. risque hémorragique >> risque thrombotique : associées.
déambulation précoce, surélévation des pieds du lit, - Examen clinique complet.
contention élastique. - Bilan: NFS, VS, CRP, TP, TCA, fibrinémie, PSA chez l'homme.
2. Si risque thrombo-embolique >> risque - Radio de thorax.
hémorragique  traitement anti-thrombotique + - échographie abdominale et pelvienne.
contention veineuse. - Mammographie chez la femme.
- Clairance > 30 ml/mn : Prévention par HBPM :
ENOXAPARINE [Lovenox] pdt 7 à 14 jours.
Au-delà de 14 jours, la prophylaxie est suggérée en cas de
persistance du risque de MTEV.
- Clairance : 20 et 30 ml/mn ou << 20 ml/mn :
HNF 5000UI / 12 heures
Dermatologie
Acnés

= dermatose chronique, visage +++.


Trois facteurs impliqués : Hypersécrétion sébacée androgénodépendante - Rétention sébacée liée à l'hyperkératose -
Inflammation liée à la colonisation du follicule sébacé.
Diagnostic
3 types de lésions élémentaires : l'hyperséborrhée (aspect huileux), les lésions rétentionnelles (comédons, micro et
macrokystes), et les lésions inflammatoires (papules, pustules, nodules).

A éviter : 2 grands types cliniques :


Les savons décapants soufrés ou acides (l'acné n'est pas une L’acné rétentionnelle, = follicules pilosébacés
maladie infectieuse), distendus, constituée majoritairement de comédons et
de microkystes (comédons fermés) : éléments surélevés
Les cosmétiques comédogènes,
blancs de 1 à 5 mm de diamètre ;
Le soleil, l'automanipulation des lésions, les régimes L’acné inflammatoire ou mixte, qui peut être
Superficielle
Ordonnance n° 1 : acné rétentionnelle (comédons, (Papules, éléments rouges en relief, 1 à 5 mm, 
microkystes) pustules  collections purulentes blanc jaunâtre)
— SEBIUM H2O ou CLEANANCE GEL gel moussant : savons Profonde
Pour la toilette du visage matin et soir, (Nodules, de diamètre > 5 mm,  l'abcédation + la
—TOLERIANE crème ou HYSEKE émulsion : anti-irritantes rupture) et avoir une évolution cicatricielle :
atrophiques définitives, hypertrophiques, ou macules
Le matin après la toilette
érythémateuses : transitoires et/ou pigmentées.
— RETACNYL 0,025 % [trétinoïne] ou DIFFERINE 0,1% La localisation : visage ++.
[adapalène]. En cas d'irritation, espacer les applications.
Le soir, 10 min après la toilette :sur peau bien -personne d'âge mur, il faut éliminer une cause IIair
sèche, (corticothérapie par voie générale, barbituriques,
Appliqué sur toutes les zones d'acné vitamine B12, dérivés halogénés, exposition
 Traitement pour 3 mois. professionnelle aux hydrocarbures et au chlore
En cas d'irritation, espacer les applications (/ 2 jours) puis revenir
L'isotrétinoïne par voie orale (CURACNE) :
progressivement à la fréquence initiale.
Réservée aux acnés graves ou résistantes au traitement
Une poussée pustuleuse peut survenir dans les 15 premiers jours.
On ne jugera de l'efficacité du TRT qu'après un mois d'applications local correctement mené. L'association per os de
régulières. CURACNE et de cyclines est CI !!!

Ordonnance n° 2 : acné inflammatoire (papules, pustules) Mesures générales


— Idem Ord n° 1 : les savons et les crèmes anti-irritantes. Rechercher des signes d’hyperandrogé
— ECLARAN 5% [peroxyde de benzoyle]. Rechercher un médicament inducteur
Tous les soirs, 10 minutes après la toilette et le Rechercher des facteurs aggravant
séchage, appliquer sans frotter sur les zones d'acné
Traitement pour 3 mois. L'exposition au soleil est à éviter pendant la durée de ce
DIANE 35 [cyprotérone, éthinylestradiol]. traitement (phototoxicité des cyclines).
1 pilule/j pendant 21j puis pause de 7j et reprise Contre-indications: grossesse, allaitement, enfant de
moins de 8 ans.
Ordonnance n° 4 : acné du visage importante ou résistante Une évaluation du TRT : au 3eme mois.
aux traitements précédents, acné profuse et inflammatoire Si l'amélioration est nette, le TRT local est à poursuivre
du dos en espaçant les applications, sinon, un renforcement
— DOXYMYCINE 100 mg [doxycycline], thérapeutique est possible sous forme d'association des
1 gélule / jour pendant 3 mois, différentes thérapeutiques citées
pendant les repas et 1 H avant le coucher.
— Traitement local : idem ordonnance n° 1.
Aphtes

Ordonnance 1 : aphtose modérée Devant un aphte atypique, ne pas méconnaître une


— Suppression des aliments favorisant les épines irritatives néoplasie ulcérée ou une pathologie inflammatoire
locales (détartrage, soins dentaires). autre.
— ASPEGIC 500 mg [acétylsalicylate de DL-lysine], • Si aphte récidivant, ne pas méconnaître une maladie
Bains de bouche 4 à 5 * / jour (ne pas avaler). de système ; rechercher des localisations génitales.
• Le traitement des aphtes vulgaires est
Le recours au spécialiste est nécessaire en cas d'aphtose invalidante.
symptomatique.
 Bain de bouche ‘’composés’’
-ELUDRIL 90 ml (antiseptique)
Aspect clinique typique :
-BICARBONATE DE SODIUM 14% : 400 ml
Il s'agit d'une ulcération de la muqueuse buccale,
-MYCOSTATINE susp. Buvable : 24 ml
ronde ou ovale, de 1 à 9 mm de diamètre, à fond
-XLOCAINE 5% : 24 ml
jaunâtre, très douloureux, dont la guérison est
-CELESTENE 20 mg :
spontanée en 7 à 15 jours.
2cp dans chaque bain de bouche après les repas seulement
Les lésions sont volontiers multiples et récidivantes.
Avant et après chaque repas pendant 10 jours
Les facteurs déclenchants :
 SYMPTOMATIQUE
Alimentaires (noix, noisettes, gruyère).
DOLIPRANE 500 mg : 1-2 cp * 3/j 30 min avant repas
Le diagnostic différentiel :
XYLOCAINE VISQUEUSE :
Herpès, érythème polymorphe, maladies bulleuses
Appliquer sur les aphtes avant repas, en évitant les app.
auto-immunes.
Postérieur !!

Candidoses cutanéo-muqueuses
Attention
• Le Candida = champignon saprophyte du tube digestif ;sa présence dans : bouche, vagin et la peau  pathologique.
• Les facteurs favorisants: le diabète, l'obésité, la contraception œstroprogestative, une ATB par voie générale et ID (HIV).
• Une candidose buccale et pharyngée chronique chez un sujet jeune doit faire suspecter une séropositivité HIV.
• En cas de doute, un examen mycologique peut être demandé ; la culture du Candidaest très rapide (3 jours)

Ordonnance n° 1 : vulvo-vaginite à candida albicans Clinique


— HYDRALIN poudre (Toilette vaginale) : 1 sachet dans 1 litre d'eau. Candidose buccale : muguet.
— GYNO-PEVARYL LP 150 [éconazole], Candidose vaginale : pertes blanches
1 ovule le soir, dose unique. épaisses.
Ordonnance n° 2 : en cas de récidive Candidose des plis : intertrigo des plis
Cure 1 fois / mois pendant 2 mois de : inguinaux, axillaires et sous-
— GYNO-PEVARYL ovule (pendant 6 jours). mammaires, à fond suintant et à
Accompagnée lors de la première cure de : bordures émiettées.
— FUNGIZONE 10% [amphotéricine B] suspension buvable,
1 cuillerée à café 3 x / jour, pendant 10 jours.
Ordonnance n° 3 : candidose buccale
— FUNGIZONE suspension orale,
- Nss et l'enfant, 1 cac/10 kg/j en 2 à 3 prises,
- l'adulte : 4 cac/j en 2 à 3 prises pendant 2 à 3 semaines.
— Si prothèse dentaire : brossage avec la suspension orale.
Ordonnance n° 4 : candidose des plis sous-mammaires
— Bien sécher après la toilette au besoin avec un séchoir à main.
— PEVARYL [éconazole nitrate] solution,
2 x/ jour sur les lésions pendant 2 semaines
Brûlures cutanées
• Le premier geste d’urgence = refroidir la zone brûlée.
• brûlure cutanée d’étendue >> 15% (adulte), >> 10% (enfant et vieillard), >> 5% (Nss)  centre spécialisé.
• acte local / zone brûlée = très douloureux : analgésiques, tranquillisants, limiter au max la réfection des pansements
Proscrire : les pansements secs (adhérence) et très absorbants (dessèchement et adhérence).
• L’œdème = signe de brûlure profonde.
• Toute brûlure non cicatrisée à J15 : avis spécialiste.

Avoir à l’esprit l’histo-physiologie de la peau = deux parties :


— l’épiderme = tissu épithélial de revêtement : structure stratifiée, dense, kératinisée et dynamique, qui assure la couverture (protection) ;
il se renouvelle en permanence, d’une façon unidirectionnelle, à partir de sa couche pro fonde et fine mais très active, appelée « couche
basale» de Malpighi ; après lésion, il suffit que persistent les culs-de-sac des follicules pileux, entourés de couche basale, pour qu’une
régénération puisse se faire spontanément ;
— le derme = tissu conjonctif de soutien: structure vascularisée, hydratée, qui assure la nutrition et les propriétés mécaniques de résistance
à la tension et d’élasticité; il se régénère d’une façon pluri-directionnelle, sous la forme d’un tissu de granulation après lésion.

Ordonnance n° 1 : brûlure du 1er degré Évaluer l’étendue de la surface brûlée en %


— Analgésique palier 2 ou 3 (codein, tramadol) « Règle des 9» de Wallace :
— BIAFINE [trolamine] — face et cuir chevelu = 9 %,
Plusieurs applications en couche épaisse, de façon à saturer la peau — un membre supérieur = 9 %,
(pansement maintenu pendant environ 3 jours). — une face du tronc (ant ou postérieure) = 18 %,
Ordonnance n° 2 : B du 2e degré superficiel ou intermédiaire — périnée = 1 %,
— Analgésique, plus éventuellement un tranquillisant, — un membre inférieur = 18 %.
— excision des phlyctènes, puis Lorsqu’une surface brûlée correspond à une fraction
— STERLANE, (pour le nettoyage des sérosités), seulement de l’un de ces 5 territoires, on peut évaluer son
— rinçage par MERCRYL / BISEPTINE ? Ou au sérum puis sécher étendue en utilisant comme « surface étalon » la paume de
— FLAMMAZINE [sulfadiazine argentique] pansement de type « la main du brûlé dont la superficie correspond à environ 1%.
substitut cutané »
Appliquée en couche peu épaisse, à renouveler tous les 3 j (après lavage à Évaluer la profondeur de la brûlure en degré
l’eau stérile ou au sérum), lors de la réfection du pansement. — Un érythème isolé = 1er degré.
Or n° 3 : B peu étendus du 2 e degré profond ou du 3 e degré — Une phlyctène (rompue ou non) = 2e degré.
— Analgésique, plus éventuellement un tranquillisant,  // L’aspect du tissu sous la phlyctène :
— STERLANE, pour le nettoyage des sérosités, - un tissu rose ou hémorragique = 2e degré
— FLAMMAZINE [sulfadiazine argentique], : idem superficiel, ou bien intermédiaire si œdémateux ;
Ordonnance n° 4 : B assez étendue à étendue du 2e degré - un tissu de coloration hétérogène, piqueté
profond ou du 3e degré (rouge, blanche, ou brune) et œdémateux = 2e degré
— Analgésique (attention aux tranquillisants dans les formes pro fond.
étendues avec signes généraux), Cependant, le Dg exact de profondeur dans le cas
— SEPTEAL à 20% [chlorhexidine] dilué au 1/2000e d’une brûlure du 2e degré n’est parfois possible qu’à
(Préparation de 1 litre de solution : 2,5 ml de produit pur + eau distillée J3 ou J4:
stérile) en application recouverte d’un pansement  - une fine escarre (croûte sèche, insensible, tissus
— envoi systématique dans un centre spécialisé pour avis. mortifiés) = 2e degré intermédiaire;
Ordonnance n° 5 : rééducation spécialisée des B graves siégeant - une escarre plus épaisse = 2e degré profond.
en zone fonctionnelle — Une escarre épaisse (croûte sèche, insensible,
— Compression précoce, formée de tissus mortifiés), brune ou blanche, = 3e
— appareillage « en capacité cutanée maximale », de façon à degré.
éviter la constitution de brides.

Se préoccuper des risques évolutifs sévères


— Les brûlures du 1er degré, des 2 e degrés superficiels et intermédiaires, guérissent sans séquelle, excepté quelques petits
troubles de pigmentation.
— Les brûlures du 2e degré profond et du 3e degré sont redoutables :
- à court terme risque : d’infection d’escarre, avec la hantise de la septicémie et du choc septique ;
- à moyen et long termes risque : de rétraction cutanée et de cicatrice hypertrophique, dans les mois suivant la cicatrisation.
Coups de soleil et photodermatose
Ordonnance n° 1: érythème modéré Cas particulier de la lucite estivale bénigne :
— BIAFINE [trolamine], — = dermatose prurigineuse de la femme jeune survenant 2
à appliquer plusieurs fois /j sur les lésions. à 4 jours après une exposition solaire prolongée.
Les lésions = petites papules érythémateuses non
Ordonnance n° 2 : lucite estivale bénigne : TRT curatif
confluantes, prurigineuses, respectant le visage.
— DIPROSONE [bétaméthasone] crème,
Le traitement préventif : prise de PHENORO, d'antipaludéen
À appliquer sur les lésions 1 x/j pendant 4 j,
de synthèse ou d'une puvathérapie le mois précédant
Puis 1 x/ 2j pendant 4 jours
l'exposition solaire

dermatophytoses

Attention
• 3 genres de dermatophytes cutanées : tricophyton, microsporum et épidermophyton ; ne sont jamais saprophytes peau.
• 3 formes cliniques, fonction de la localisation de l'infection :
— plis et peau glabre : intertrigo tricophytique du pli inguinal, intertrigo interdigito plantaire, herpès circiné,
— ongles : onyxis (les lésions débutent par le bord libre),
— cuir chevelu : teignes (chez l'enfant).
• L'examen mycologique (direct + culture) permet le Dg ; les résultats de la culture sont obtenus en 3 à 4 semaines :
 Indispensable pour les teignes (avant traitement et après) et pour les localisations unguéales !!!

Teigne du cuir chevelu Autres dermatophytoses

Si le champignon est anthropophile, il faut rechercher la Ordonnance n° 2 : dermatophytie de la peau glabre (ou
source de contamination parmi les membres de la famille ou herpès circiné)
dans l'entourage. — MYCOSPOR [bifonazole] crème, 1 fois par jour,
Si le champignon est zoophile, il faut trouver l'animal en Ou KETODERM crème : 2 fois par jour
cause et le faire examiner puis traiter par un vétérinaire. Pendant 3 à 4 semaines, sur les lésions.
L'éviction scolaire est en principe obligatoire (jusqu'à début — Forme diffuse : LAMISIL (terbinafine) 250 mg
TRT). 1cp /j pdt 28 j
L'alopécie est régressive (à l'exception de la teigne favique). Ordonnance n° 3 : dermatophytie du pli inguinal
— MYCOSPOR crème : 1 fois par jour
Ordonnance n° 1 : teigne du cuir chevelu Ou KETODERM crème : 2 fois par jour
— GRISEFULINE [griséofulvine], cp 250 ou 500 mg Pendant 1 mois sur les lésions.
En 2 ou 3 prises pendant les repas : 20 mg/kg/jour. Ordonnance n° 4 : intertrigo interdigito plantaire
— KETODERM [kétoconazole] crème ou PEVARYL — Bain de pieds biquotidien : eau + savon de Marseille.
[éconazole] crème, — Puis après séchage, application de KETODERM
Application 2 fois par jour sur les lésions. crème ou PEVARYL poudre pendant 1 mois.
Durée du traitement 6 à 8 semaine En cas d'échecs répétés : GRISEFULINE ou LAMISIL per
os peut être envisagé
Onychomycoses à dematophytes
Atteinte distale, monodactyle sans atteinte matricielle :
- MYCOSPOR ONYCHOSET [bifonazole, Urée]
Gratter tous les jours dans l’eau tiède l’ongle traité
Pdt 3 semaines
- Relais : MYCOSTER 8% vernis : x1/j jusqu'à guérison
Atteinte polydactyle, atteinte matricielle
LAMISIL 250 mg : 1 cp /j pdt 4 -6 mois
MYCOSTER ONYCHOSET : sous occlusion 24h
Prélèvement mycologique en fin de TRT
Dysidroses
-Forme particulière d'eczéma localisée aux mains et /ou aux pieds. Etiologie :
- Dc : vésicules et suintement; diffcile si lésions kératosiques et desquamatives. — idiopathique
-Toujours examiner les pieds : intertrigo interdigito plantaire mycosique ?? — eczéma de contact,
Diagnostic différentiel : gale, psoriasis, dermite d'irritation. — eczéma atopique,
— foyer dermatophytique à
Ordonnance n° 1 distance.
— Laver les mains 2 x / jour : eau et savon surgras. Intérêt d'un bilan comprenant :
— Puis appliquer DIPROSONE [bétaméthasone] pommade — tests épicutanés
1 fois par jour pendant 7 jours, Puis 1 x / 2 jours pendant 7 jours allergologiques,
Puis 2 x / semaine pendant 2 semaines. — dosage des IgE,
— Relais par CERAT INALTERABLE ROCHE POSAY ou XERAND : 1 à 2 x / jour sur les mains — examen mycologique.

eczéma atopique (ou dermatite atopique) Clinique


Chez l'enfant, début dès l'âge de 3 mois, avec
• contexte familial d'atopie (rhino-conjonctivite allergique-asthme). atteinte du visage puis des plis de flexion.
• Évoluent par poussées. Chez l'adulte, l'atteinte prédomine aux plis, plus
Le TRT vise 3 buts : lutter contre l'inflammation, la colonisation rarement au tronc et au visage.
staphylococcique et la sécheresse cutanée (xérose). Le prurit est constant durant les poussées.
• La corticothérapie locale = TRT de choix de l'inflammation. Anti H1 sauf : trouble de sommeil.
• Les vêtements en laine = accentuation du prurit chez l'atopique.
Ordonnance n° 2 : EA en dehors des poussées
Ordonnance n° 1 : poussée d'eczéma atopique chez l'enfant — XERODERM ou TOPICREM émulsion 1 à 2 x / j
— Pour la toilette, LA ROCHE POSAY ou savon surgras. sur le corps.
—DIPROSONE [bétaméthasone] crème ou LOCOID, (lésion du corps) Ordonnance n° 3 : EA en poussée, impétiginisé
1 x / j : 15 j, puis 1 x / 2 jours : 7 j, puis 2 x / semaine : 15 j. — Toilette pendant le bain avec une solution de
(Ne pas mettre sur : visage et zones recouvertes / les couches.) CYTEAL [hexamidine chlorhéxide,].
—LOCATOP [désonide] crème (lésions du visage) — JOSACINE [josamycine] 30-50 mg/kg/jour ou
1 fois par j pendant 5 j, puis 1 fois / 2 j pdt 5 j. PYOSTACINE 500 mg [pristinamycine]
—CERAT INALTERABLE ROCHE POSAY ou COLD CREAM NATUREL ou Pendant 15 jours en 3 prises.
XERODERM crème. (Émollient) :1 à 2 x / jour, appliquer sur le corps —corticoïdes et d'émollients : Voir Ord n° 1

Eczéma de contact

Dermatose fréquente ; le nickel = l'allergène fréquent ++ tests épicutanés souhaitable  déterminé l'agent allergisant.
Le TRT symptomatique = corticothérapie locale, voie générale est contre-indiquée.
Lésions érythémato-papuleuses, vésiculeuses puis croûteuses : stade aigu. Les lésions : suintantes et s'impétiginisent
volontiers.

Ordonnance n° 1 : eczéma de contact aigu Ordonnance n° 3 : eczéma de contact aigu du visage


—antiseptiques : CYTEAL dilué au dizième sur les lésions, puis — Pulvérisation plusieurs x / j sur le visage de SEROZINC.
rincer. — Tamponner avec CYTEAL dilué au dizième avec de l'eau ou
— Puis app. DIPROSONE : 1 x/j pdt 7 j, puis 1 x/2 J pdt 4 j PLUREXID [chlorhexidine], 2 à 3 x/j.
— Relais / CERAT INALTERABLE ROCHE POSAY pdt 10 j. — LOCOID crème à appliquer sur le visage 1 x / j pendant 3 j,
—ATARAX 25 mg : 1 cp au coucher puis 1 x / 2 j pendant 3 j.
Ordonnance n° 2 : ECA suintant et impétiginisé (visage) — Relais avec HYDRANORME crème, 1 à 2 x /j.
— Soins antiseptiques. Ordonnance n° 4 : eczéma chronique sec, fssuré des mains
— EOSINE Monodose : 2 x / jour sur les lésions, laisser — Laver les mains au savon surgras et à l'eau : 2 x / jour.
sécher. — Puis appliquer : vaseline dans les fissures 2 x / jour,
— Puis app DIPROSONE lotion. (Ord n°1) — et DIPROSONE crème ou pommade : sur les lésions 1 x / j
— ATB : locale : FUCIDINE créme : 1 app/j pendant 5 a 7 jours pendant 7 jours, puis 1 x / 2 j pendant 7 j, puis 2 x / semaine
Orale : JOSACINE 50 mg/kg/j, pendant 1 sem. pendant 15 jours.
—ATARAX — Appliquer CERAT INALTERABLE ROCHE POSAY en relais de
la DIPROSONE, sur les lésions
INFECTIONS CUTANÉES BACTÉRIENNES
Impetigo
Attention Clinique
• Pathologie l'enfant, ≠≠ des surinfections de dermatoses: = pyodermite à staphylocoque doré et/ou à
gâle, prurigo, eczéma, poux. streptocoque de groupe A, survenant chez l'enfant
• En cas de lésions étendues = examen bactériologique ; si un d'âge scolaire sous forme de petites épidémies.
streptocoque est isolé = protéinurie 3 semaines plus tard. La forme initiale est vésiculo-bulleuse, puis l'évolution
• Eviction scolaire jusqu'à : 48 heures si ATB per os. vers la forme croûteuse est plus ou moins rapide.

Ordonnance n° 2 : impétigo, lésions multiples (général)


Ordonnance n° 1 : impétigo, lésions peu nombreuses
— Idem ordonnance n° 1.
— SEPTIVON (savon antisep): Toilette 2 x / jour à bien rincer
— BRISTOPEN [oxacilline] sirop, 35 à 50 mg/kg/jour
— Puis, FUCIDINE [acide fusidique] pommade,
Ou josamycine (JOSACINE) : 50 mg/kg/j 2 prises pdt 10 j
2 à 3 x / jour avec élimination progressive des croûtes.
—protéinurie 3 semaines plus tard

Erysipèles
Attention Clinique
• Grosse jambe rouge, douloureuse et fébrile ; à hospitaliser. L'érysipèle de jambe :
• Les AINS CI !!! (Risque fasciite nécrosante), Vérifer la VAT. — fèvre à 39° avec frissons,
Le diagnostic différentiel = phlébite. — érythème inflammatoire douloureux
la douleur est plus postérieure, la fèvre moins élevée et pas d'adénopathie. avec une bordure le plus souvent assez
Au moindre doute : phlébographie ou un échodoppler veineux des MI. nette,
— adénopathie inguinale,
Ordonnance n° 1 : érysipèle de jambe — porte d'entrée cutanée.
Si (H) non possible (péni G IV : 200 000 UI/kg/J Ou Péni A : 50 mg/kg)
Ou si érysipèle débutant :
Ordonnance n° 2 : érysipèle du visage
— BICLINOCILLINE [bénéthamine benzylpénicilline] ??
— Même traitement (voir ordonnance n° 1).
1 inj / j de 2 MUI en IM pendant 10 j.
— Les anticoagulants ne sont pas utiles !
— Si facteur de risque de thrombose veineuse : LOVENOX 0,2 mL SC x 1/j
— Tamponner au CYTEAL : plaie ou porte d'entrée.

Furoncles
Attention Clinique
• Les furoncles de la lèvre supérieure et du nez sont à haut = folliculite aiguë profonde nécrosante.
risque (staphylococcie maligne de la face, thrombose du sinus Il débute par une pustule centrée par un poil 
caverneux) ; ils ne doivent pas être manipulés. nécrose centrale (ou bourbillon) caractéristique.
• La furonculose chronique est liée au portage chronique d'une Le diagnostic différentiel : les abcès, certaines lésions
souche de staphylocoque particulière. d'acné et les kystes épidermiques infectés.

Ordonnance n° 1 : furoncles extrafaciaux !! Ordonnance n° 3 : furonculose récidivante


—HEXOMEDINE [hexamidine] (sur une compresse) — Prélèvements bactériologiques multiples.
Appliquer pendant 30 mn, 3 x / jour sur le furoncle. — Toilette complète quotidienne au CYTEAL,
—FUCIDINE pommade 2 app/j (nez, CAE, creux Axill, Ombili) bien rincé.
—Hygiène correcte fondamentale, avec lavages des mains : CYPTEAL — FUCIDINE crème 2 x / j pdt 1 semaine,
Au stade du bourbillon, l'exérèse à la pince de la zone centrale nécrosée peut être 1 x / mois pdt 6 mois dans les narines.
réalisée — ASTAPH 500 2 gélules 2 x / jour les 15
Ordonnance n° 2 : furoncles à risque (visage, multiplicité, terrain ID, premiers jours.
diabétique, signes inflammatoires locaux importants ou fièvre) — Mesures d'hygiène : sous-vêtements en
—examen bactériologique avec antibiogramme. coton, serviettes jetables et personnelles.
—HEXOMEDINE (cf. ordonnance n° 1).
— ASTAPH 500 mg [oxacilline] 2 gélules 2 x / jour pendant 10 jours.
Ou AUGMENTIN 1 g x 3/j pendant 15 j
Gale
• Les lésions spécifiques (sillons, vésicules perlées) sont rarement observées.
• Le diagnostic est évoqué devant un prurit:  familial, nocturne, respectant le visage et le dos.
• Les localisations des lésions de grattage sont: chez l'homme : la verge, chez la femme : les seins.
Espaces interdigitaux des mains, poignets (faces antérieures), ombilic, partie supérieure du sillon interfessier,
• Le traitement est familial, tout le monde en même temps.

Ordonnance n° 1 : gale non compliquée de l'adulte Ordonnance n° 2 : gale surinfectée de l'adulte


= TRT : toutes personnes vivant sous même toit, même temps. — BRISTOPEN 500 2 gélules 2 x / jour pendant 7 jours
— Prendre une douche avec savonnage au savon de Marseille, ou JOSACINE 500 2 cp 2 x / jour pendant 7 jours.
puis bien rincer à l'eau. — FUCIDINE [acide fusidique] pommade
—ASCABIOL [benzoate de benzyle, sulfram]. 2 x / jour sur les lésions croûteuses.
 Badigeonner avec un pinceau sur tout le corps (sauf la — Après 2 jours de ce TRT, réaliser le traitement
tête) en insistant sur les zones atteintes, les poignets et les antiscabieux décrit dans l'ordonnance n° 1.
régions interdigitales avec
Ordonnance n° 3 : gale du Nss ou de l'enfant < 2 ans
 Attendre 10 minutes avant d'appliquer une deuxième
— ASCABIOL
couche sur la précédente.
- 1 seule application d'une durée < 12 heures,
 Laisser agir pendant 24 heures puis se laver pour
- bander les mains = éviter une ingestion
éliminer les produits.
accidentelle.
— Laver les vêtements et la literie : A-PAR aérosol (6-24 h)
— Le prurit peut persister : 10 à 15 jours. (XYZALL 5 mg)
—Eczématisation : DIPROSONE crème

Pédiculose
• Toujours y penser devant un prurit localisé au cuir chevelu ou aux régions génitales.
• La découverte des lentes permet le diagnostic; les lentes non mobilisables le long du cheveu se différencient des pellicules
mobilisables.
• Trois types de pédiculose:
— phtiriase du cuir chevelu, par épidémies scolaires : enfants et chez les adultes : hygiène corporelle médiocre,
— phtiriase du corps, chez les vagabonds ; les lentes sont fxées sur les habits,
— phtiriase pubienne (= « morpions »), transmise sexuellement  examens sérologiques : dépister autre MST associée.

Ordonnance n° 1 : phtiriase du cuir chevelu Clinique


—PRIODERM [malathion] lotion, — Le prurit prédomine :
Appliquer sur le cuir chevelu, laisser sécher, puis recouvrir d'un bonnet - la région occipitale en cas de
(soir) pendant 8 à 12 heures. pédiculose du cuir chevelu,
— Puis laver les cheveux et utiliser un peigne fin métallique trempé dans du - à la partie supérieure du dos et des
vinaigre chaud pour enlèvement des lentes. épaules en cas de pédiculose du corps,
— Traiter toutes les personnes atteintes en même temps. - la région pubienne en cas de
Ordonnance n° 2 : phtiriase du corps pédiculose pubienne.
— Appliquer sur le corps PRIODERM [malathion] lotion le soir et dormir — L'impétiginisation des lésions de
avec un slip et un tricot de corps. grattage : fréquente.
— Désinfecter les vêtements en contact et la literie : A-PAR aérosol (48 h)
Ordonnance n° 3 : phtiriase pubienne
— Faire raser les régions pubiennes, Port d’un slip poudré : A-PAR aérosol
—PRIODERM [malathion] lotion :
Appliquer sur les régions intéressées le soir au coucher puis dormir
avec slip et tricot de corps.
— Bien laver le lendemain matin.
—formes impétiginisées: BISEPTINE et JOSACINE 500 : 2 g/j pendant 1 sem.
—Pas d’éviction scolaire si traitement
Herpès
• Chez un enfant porteur d'un eczéma atopique  craindre une surinfection virale de l'eczéma (Sd de Kaposi-Juliusberg =
herpès disséminé sur une dermatose préexistante).
Formes graves : gingivostomatites = impossibilité de s'alimenter ; boire, et des herpès génitaux = rétention aiguë d'urine.
Primo-infection orofaciale ou génitale : diminution de la douleur, du délai de guérison et de la durée de la contagiosité.
Récurrence génitale : diminution de la durée de la poussée (24 à 48 heures) et de la contagiosité.
En cas de TRT préventif : diminution du nombre de récurrences, de la fréquence des épisodes d'excrétion virale
asymptomatique, du risque de contamination (herpès génital)
TRT antiviraux locaux : Ils n'ont pas d'efficacité démontrée dans l'herpès cutanéomuqueux, à l'exception de l'herpès
oculaire.

Ordonnance n° 1 : herpès labial récurrent, peu gênant Clinique


— ZOVIRAX [aciclovir] crème (2 g). Eruption en bouquet de petites vésicules
Appliquer 4 à 5 x / jour sur les lésions jusqu'à guérison reposant sur une base érythémateuse non
infltrée, évoluant vers l'érosion et le
Ord n° 2 : herpès de primo-infection (génital ou stomatite), herpès
dessèchement en quelques jours puis la
récurrent, survenant dans l'entourage d'un sujet à haut risque
guérison en 1 semaine environ (herpès
— ZELITREX [valaciclovir] cp à 500 mg,
récurrent).
- 1 cp matin et soir : primo-infection : pendant 10 jours,
Les localisations génitales peuvent être
Récurrence : pendant 5 jours.
douloureuses.
— bains de siège 2 x / jour dans solution de Dakin
Il atteint notamment la région orofaciale et les
Soins locaux surtout dans les formes génitales.
organes génitaux.

Zona
• Chez le sujet jeune, demander une sérologie HIV.
• Chez le sujet âgé, risque d'algies post zostériennes résiduelles, notamment en cas de zona cervicofacial.
• Adresser les cas de zona ophtalmique aux ophtalmologues.
• Le zona chez l’ID doit être traité par ZOVIRAX à posologie élevée par voie IV, ce médicament n'a pas d'indication chez le
sujet immuno-compétent < 50 ans en dehors des localisations oculaires.

Ordonnance n° 1 : zona intercostal Diagnostic


—HEXOMEDINE [hexamidine di-isétionate] solution. Le zona se traduit par une éruption vésiculeuse
Désinfection des lésions 1 à 2 fois par jour par dans le territoire du dermatome
— Si douleurs, DOLIPRAN 500 [paracétamol] correspondant au ganglion sensitif dans lequel
Jusqu’à 6 cp par jour chez l'adulte. a lieu la réactivation virale. Cette éruption est
le plus souvent douloureuse.
Ord n° 2 : zona intercostal ou cervicofacial évoluant depuis < 72h.
Le zona généralisé ou zona-varicelle est
Chez le sujet > 50 ans (prévention des algies post-zostériennes)
caractérisé par :
—HEXOMEDINE [hexamidine di-isétionate] solution.
-l'existence de plus de 20 vésicules à
Désinfection des lésions 1 à 2 x / jour par
distance du dermatome atteint ;
— ZELITREX 500 mg [valaciclovir],
- atteinte systémique avec de possibles
2 cp 3 x / jour pendant 7 jours.
complications viscérales (pulmonaires,
Ordonnance n° 3 : algies post zostériennes hépatiques, encéphaliques) ;
— NOZINAN [lévomépromazine] cp à 25 mg, - terrain fragilisé : survenant le plus souvent
1 cp 2 x par jour, puis augmentation progressive des doses, sur immunodépression ou cancer sous-
Ou LAROXYL [amitriptyline] cp à 25 mg, jacent.
1 cp / jour le soir
Lichen plan
• Le plus souvent idiopathique, éliminer une cause médicamenteuse (ß-bloquants, CAPTOPRIL) ou une hépatopathie
chronique (sérologies des HVB et C).
• Rechercher une atteinte muqueuse (buccale, génitale).
• Le lichen plan buccal est à surveiller périodiquement ; les formes érosives et atrophiques comportent un risque de
dégénérescence.
• En cas de doute diagnostic, l'examen histologique tranchera.
• Le TRT des formes étendues est difficile ; corticothérapie générale, rétinoïdes ou puvathérapie : est possible.

Ordonnance n° 1 : lichen plan cutané peu étendu Clinique


—DIPROSONE pommade : Appliquer sur les lésions L'éruption est faite de papules planes, violines de 1 à 3 mm
1 x/ jour pendant 10 jours, de diamètre, polygonales, très prurigineuses.
Puis 1 x/ 2 jours pendant 10 jours, Les localisations préférentielles sont la face antérieure des
Puis 2 x/ semaine pendant 2 semaines poignets et des avant-bras, les MI et la région lombaire.

Pityriasis Rosé de Gibert


• Cause inconnue ; probablement virale ; Absence de complication ; Pas de traitement.
• Le seul problème est celui du diagnostic différentiel (eczéma, dermatophytie, syphilis secondaire).
— Débute par une plaque érythémato-squameuse de 1 à 4 cm de diamètre, suivie 10 à 15 jours plus tard de multiples
lésions de la taille d'un médaillon, localisées au tronc et à la racine des membres.
— L'évolution vers la guérison est spontanée en 8 à 10 semaines.
Pityriasis versicolor
Clinique
• Prolifération d'un champignon -Lésions en nombre très variable, plus ou moins finement squameuses avec
saprophyte de la peau : Malassezia furfur contours en carte de géographie, siégeant préférentiellement sur la partie
pour des raisons encore mal comprises ; antérieure et supérieure du tronc. Respect du visage.
terrain prédisposant probable. -Deux formes cliniques :
• Facteurs favorisants: chaleur, humidité. vulgaire : petites taches chamois,
• Peu contagieux. achromiante : révélée par l'exposition solaire, l'achromie persiste même
• Rechutes fréquentes. après un TRT efficace (disparaîtra après nouvelle exposition solaire).

Ordonnance n° 1
—KETODERM 2 % [ké-toconazole],
Appliquer, une seule fois, la totalité du contenu du tube monodose sur tout le corps y compris le cuir chevelu.
Laisser en place 5 minutes puis rincer.
— TRT d'entretien (1 x/ mois) possible dans les formes récidivantes

Prurit
Il faut différencier le prurit : d'origine  —parasitaire (gale, pédiculose, piqûres d'insectes, flarioses),
—dermatologique (dermatoses prurigineuses : urticaire, eczéma, lichen plan, pemphigoïde bulleuse, mycosis fongoïde),
—systémique (cholestase, insuffsance rénale, hémopathies malignes, HIV).

Ordonnance n° 1 : prurit - traitement symptomatique Le diagnostic tient compte :


— CLARITYNE [loratadine], cp à 10 mg : 1 cp par jour ou —l'examen clinique (lésions dermatologiques ?
PRIMALAN [méquitazine] : 1 cp 2 x/ j pendant 15 jours, chez l'adulte âge ? circonstances? Localisation ?),
—SEDAGEL, —examens complémentaires (NFS, VS, tests
2 à 3 x/ jour sur les zones cutanées prurigineuses. hépatiques, créatininémie, TSH, VS, RxT).
— Prévenir le patient des effets sédatifs de ce traitement. Les lésions du grattage polymorphes :
excoriations souvent linéaires, lichenifcations,
Le TRT est avant tout étiologique. lésions de prurigo.
Le prurit psychogène = diagnostic d'élimination.
Eviter l'utilisation d'antihistaminiques en topique parfois allergisants.
Psoriasis
• Evolution chronique par poussées. Médicaments Ordonnance n° 1 : psoriasis limité des coudes et des genoux
susceptibles de favoriser les poussées: ß-bloquants, —DIPROSALIC [bétaméthasone, acide salicylique] pommade
AINS, lithium. 2 x/ j, pendant 7 jours,
• Trois formes graves: le rhumatisme psoriasique, le Puis DIPROSONE pommade
psoriasis pustuleux, l'érythrodermie psoriasique. 1 x/ j pdt 21 jours, puis 3 j par semaine pdt 2 semaines,
• Contre-indication des corticoïdes par voie générale. Ou
• Les possibilités thérapeutiques vastes ; elles DAIVONEX [calciprotriol anhydre]
dépendent de la localisation et de l'étendue des crème le matin et pommade le soir pendant 4 à 6 semaines,
lésions : corticothérapie locale, goudrons, cignoline, Puis DAIVONEX crème matin et soir jusqu'à guérison.
vitamine D3, puvathérapie, rétinoïdes, méthotrexate
Ordonnance n° 2 : psoriasis limité du tronc et des membres
et plus récemment la cyclosporine.
— DAIVONEX Crème matin et pommade soir pdt 4 à 6 sem,
Puis DAIVONEX crème matin et soir jusqu'à guérison.
Clinique
Ordonnance n° 3 : psoriasis des plis
Dermatose érythémato-squameuse,non prurigineuse.
—DIPROSONE lotion : 1 x par jour pendant 7 jours,
Les lésions forment des plaques à bords nets et
puis 1 x par 2 jours pendant 7 jours,
squames épaisses, localisées de préférence aux faces
puis 3 x par semaine pendant 2 semaines.
d'extension des grosses articulations (coude, genou),
à la région lombaire et au cuir chevelu. Les ongles Ordonnance n° 4 : psoriasis du cuir chevelu
peuvent être touchés. — Appliquer sur l'ensemble du cuir chevelu, quelques gouttes
Les formes très étendues et les formes graves de DIPROSALIC lotion ou LOCOID [hydrocortisone] lotion ou
relèvent du spécialiste (puvathérapie, rétinoïdes). DIPROSONE lotion : 1 application par jour pendant 2 semaines
Puis 1 x / 2 jour pendant 2 semaines
Puis 2 x par semaine pendant 1 mois.

Rosacée
• Ce n'est pas de l'acné ; l'anomalie concerne primitivement
les vaisseaux du visage. Survient chez l'homme après 40 ans. Ordonnance n° 1 : rosacée papulo-pustuleuse modérée
• On décrit 4 stades qui peuvent exister isolément: —ROZEX [métronidazole] gel, Appliquer sur le visage
 Flush post-prandial ou après des épisodes émotifs 2 x/ jour pendant 3 mois.
RHD : éviter alcool, repas boisson chaud, epices
Ordonnance n° 2 : rosacée papulo-pustuleuse intense
 Couperose : laser vasculaire
—RHD
 Rosacée papulo-pustuleuse : cycline PO 3 mois
—Photoprotection externe a renouvler si soleil +++
 rhinophyma : isotrétinoïne orale (ROACCUTANE = vit A)
— TETRALYSAL [lymécycline] 150 mg gélule,
 TRT chirurgical
2 gélules 2 x/jour pdt 15 jours, puis 1 gélule / j pdt 3 mois.
• Contre-indication des corticoïdes !!!
—ROZEX gel : 1 app le soir
• Rôle aggravant du soleil.
Urticaire
• Différencier une urticaire aiguë (< 6 semaines) d'une urticaire chronique (> 6 semaines).
• Une origine alimentaire, médicamenteuse ou virale est fréquemment trouvée en cas d'urticaire aiguë.
• La recherche d'une cause plus diffcile dans les formes chroniques ; penser aux urticaires d'origine physique
(cholinergiques, au froid, à la pression).
• Ne pas méconnaître une parasitose, notamment intestinale.
• L'œdème de Quincke est une forme intense d'urticaire, localisée au visage ; l'œdème de la glotte est susceptible
d'entraîner un syndrome asphyxique ; il s'agit d'une urgence médicale.
• En dehors de l'œdème de Quincke, la corticothérapie générale est à éviter.
Eruption faite de papules érythémateuses œdémateuses, confluantes en carte de géographies, fugaces et mobiles.
Prurigineuses

1/ Urticaire aiguë 2/ Urticaire chronique


Eliminer une cause alimentaire, médicamenteuse Bilan étiologique à réaliser en milieu spécialisé ; si négatif (> 50 %
ou infectieuse (maladie virale, parasitose de cas), la guérison survient dans tous les cas en quelques mois à
intestinale). quelques années.
Ordonnance n° 1 : urticaire aiguë (adulte) Ordonnance n° 2 : urticaire chronique (adulte)
— POLARAMINE 2 mg [dexchlorphéniramine], —XYZALL [lévocétirizine] 1 cp par jour le matin, pendant 1 mois.
1 cp 4 x/jour — Suppression de l'aspirine et de médicaments potentiellement
Ou PRIMALAN [méquitazine] 1 cp 2 x/ jour. en cause.
Prévenir le patient des effets sédatifs possibles. Ordonnance n° 3 : œdème de Quincke
La forme injectable (IM) est également possible. — ADRENALINE, 0,25 à 1 mg Injectable
Injection d'1 ampoule de en SC ou (IM) si chute de TA ou
syndrome asphyxique.
— SOLUMEDROL [méthylprednisolone] 20 mg injectable.
Injection d'1 ampoule de en IVD à renouveler.
Surveillance de la TA et la FC jusqu'à amélioration ;
Si chute de la TA appeler le SAMU et mettre une perfusion
Relais par prednisone (CORTANCYL) : 0,5 mg/kg/j
Décroissance rapide sur une semaine.

Verrues
• Lésions cutanées dues à papilloma virus.
• L'évolution est toujours favorable chez les patients non immunodéprimés, mais les délais sont très variables.
• Le TRT est utile pour obtenir une guérison rapide et pour éviter la dissémination des lésions.
• En cas d'association de verrues planes à d'autres lésions cutanées, éliminer certaines maladies familiales.

Ordonnance n° 1 : verrues vulgaires des mains


—DUOFILM [acide salicylique, ac. lactique],
1 app le soir sur les verrues en protégeant la peau saine autour avec un vernis normal incolore.
Poursuivre le traitement au maximum pendant 1 mois, si nécessaire.

Ordonnance n° 2 : verrues plantaires


— VASLINE SALICYLEE Appliquer quotidiennement, la préparation suivante :
- acide salicylique : 5 g
- vaseline : 15 g
À l'aide d'un coton-tige, puis recouvrir la verrue avec un morceau d'ELASTOPLASTE pour la nuit.
— Le lendemain enlever les zones décollées.
— Durée du traitement 2 à 4 semaines.
Gastro-entérologie proctologie
Amoebose intestinale
• sévit dans les régions chaudes et humides : Asie, Amérique centrale, Afrique tropicale.
• Ingestion sous forme de kyste modifé en trophozoite dans la lumière intestinale: hématophage, nécrosant, se fxe à la paroi
colique.

Ord n° 1 : Amibiase colique non tissulaire peu ou pas Clinique


symptomatique — amoebose infestation : Asymptomatique, à traiter
— INTETRIX [tiliquinol], = peut progresser en forme invasive
2 gélules après le déjeuner et après le diner QSP 10 jours — amoebose maladie = forme dysentérique aigue à
début brutal, crampes coliques épreintes ténesmes,
Ordonnance n°2 : colite amibienne aiguë
AMG, AEG = 0, diarrhée hydrique ou glairo sanglante
— FLAGYL [métronidazole] 500 mg,
— pas ou peu de fèvre
Matin, midi et soir QSP 7 jours
Paraclinique
(si vomissements  (H), posologie idem en IV) : suivi de 
— Examen des selles fraîches : kystes ou
— INTETRIX [tiliquinol],
trophozoites mobiles d’entamoeba hystolytica
2 gélules après le déjeuner et après le diner QSP 10 jours
— Rectosigmoidoscopie : lésions en coup d’ongle
— Pas d’hyperéosinophilie !!

Cholestase biologique
— Le diagnostic de cholestase est posé lorsque : PAL > 2N la limite supérieure du laboratoire (N) + s’y associe une ↗↗: GGT
ou de la BC ou des transaminases  une lésion osseuse a été écartée
— Toujours penser à médicaments/toxiques + + +
— Une augmentation des PAL < 2N peut être observée dans toutes les maladies du foie !

Atteintes cholestatiques aiguës = symptômes récents associant : Cholestase chronique :


- des douleurs biliaires d'angiocholite ou de pancréatite = lithiase - femme âgée + prurit = « Cirrhose Biliaire Ive ? »
récidivante VBP chez le cholécystectomisé, dysfonction sphincter - interrogatoire + + + :
d'Oddi post-cholécystectomie - ATCD familiaux de maladie biliaire
- ou des transaminases > 10N = hépatite aiguë cholestasiante - Affections extra-hépatiques: colite
virale A B C E, médicamenteuse, auto-immune ( « overlap Sd)… inflammatoire, Maladie Auto-Immune,
médicaments !)

Ordonnance : Bilan cholestase isolée : Faire pratiquer :


— anticorps anti-mitochondries par IF indirecte,
— échographie hépatobiliaire : « recherche lésion hépatique dilatation localisée ou diffuse des voies biliaires, matériel
anormal dans les voies biliaires »
(la cholestase est considéré comme inexpliquée si en plus une Bili IRM n’a pas montré d’anomalie indiscutable des voies
biliaires : CBP à anticorps négatifs ? Atteinte des petites voies biliaires ? Atteinte hépatocytaire ? = Avis hépato)

Cytolyse chronique
— On parle en « tant de fois la normale » : 2N, 3N...
Les causes:
— Retentissement = TP, facteur V
- médicaments et toxiques
— ↗↗ transaminases = persistante si > 6 mois
- alcool = consommation < 50 g/j
— Une ↗↗ transaminases = isolée  que si les PAL << 1,5 N + l’échographie
- syndrome d’insulinorésistance =
: Pas lésion tumorale pas anomalie des VB
périmètre ombilical + + +, IMC
Ordonnance 1: Bilan de première ligne cytolyse chronique - virus B et C = facteurs de risque
— glycémie à jeun — TG et cholestérol HDL — Ag Hbs, Ac anti-VHC (transfusions …
— Ac anti-noyaux, anti-muscle lisse, anti-microsome de foie et de rein - hépatite auto-immune
— Alpha-1-antitrypsinémie - hémochromatose et maladie de Wilson
— céruléoplasminémie, cuprurie des 24 h - défcit en alpha 1 antitrypsine
— coeffcient de saturation de la transferrine, ferritinémie
Cirrhose(s)
La cirrhose du foie est définie par l'association d'une fibrose extensive et de nodules de régénération.
— causes multiples : * plus fréquentes : Alcool, virus B C, dysmétabolique,
* plus rares : auto-immune, médicamenteuse, surcharge, génétique, biliaire secondaire.
— compensée = non compliquée = score de CHILD A
— décompensée = compliquée = [H] 1ère décompensation : ascite, encéphalopathie, CHC, ascite infectée, hémorragie Dig.
— rechercher les F déclenchant d’une décompensation : infection à pister (ponction !), hémorragie digestive (TR !), CHC,
hépatite alcoolique, médicaments, troubles H-E (ionogramme)
— tout symptôme inhabituel chez le cirrhotique = ponction d'ascite ; éviter les infections : vacciner le cirrhotique
— mais enjeu + + + = dépister le CHC : échographie hépatique + dosage αFP tous les 6 mois

Ordonnance n° 1 : ascite
Objectif = négativer le bilan sodé + surveiller poids (efficace ?).
Complications
Régime modérément désodé 2 à 3 g/j
Cpx liées à HTP = hémorragies digestives (rupture de VO,
— ALDACTONE [spironolactone] 50, 75 mg
gastriques, gastropathie hémorragique) et l'ascite.
75 à 150 mg/j ; Dose maximale 400 mg/j
Cpx liées à IHC = l'ascite, l'infection du liquide d'ascite, le Sd
(Si ineffcace associer)
hépatorénal et l'encéphalopathie hépatique.
— LASILIX [furosémide] 40 mg
La cirrhose prédispose au développement du CHC.
1/2- 2 cp/j (20-80 mg/j) ↗ tous les 2-7 jours
selon tolérance ; dose maximale (4cp) 160 mg/j
—Ponction d’ascite : si TRT D inefficace ou CI + Compensation Diagnostic
volémique : Alb humaine 20% 1fl de 100 ml pour 2L d’ascite cliniques : foie dur, à bord inférieur tranchant, angiomes
évacués stellaires, CVC abdominale, SMG ;
Ordonnance n° 2 : encéphalopathie biologiques : thrombopénie, ↘↘ du (TP), bloc bêta-gamma à
— (arrêt alcool médicaments sédatifs, dépister troubles l'électrophorèse des protides sériques ;
ioniques, infection, régime pauvre en protides) endoscopiques : (VO) à la (FOGD) ;
— DUPHALAC [lactulose] 10 g : 2 cas x 3/j échographiques : foie à contour bosselé, dysmorphie
2 à 6 sach. /j selon clinique ( 3 selles/j molles) hépatique, signes (HTP).
Ordonnance n° 3 : hépatite alcoolique aiguë grave  Lorsque signes cliniques et examens concordent, la
— (H), arrêt alcool, B1B6, PP (PBH) est inutile.
— SOLUPRED [prednisolone] 20mg  En revanche, en cas de doute diagnostique, elle est
2 cp/j (40 mg/j), 28 jours : évaluation réponse à J7 sur indispensable.
↘↘ du taux de bilirubine L'évaluation de la sévérité de la cirrhose est clinique.
Ord n° 4 : ATCD HD par HTP et/ou ascite infectée Elle repose sur l'état nutritionnel du patient et l'existence
— NOROXINE [norfloxacine] 400 mg éventuelle de complications.
400 mg/j (au long cours) Une classification : score de Child-Pugh.

Surveillance Bilan initial


Semestrielle — évaluation consommation d’alcool (UI/j,
— évolution gravité: examen clinique et biologie : calcul CHILD PUGH UI/semaine) tabac, cannabis
— surveillance risque CHC : échographie doppler, hépathique et αFP — périmètre ombilical, IMC
— évaluation cardiologique si malade bétabloqué — hémogramme
— évaluation consommation alcool tabac — bilan hépatique
Annuelle — EPP sériques, bilan de coagulation (TP++, +/-
— FOGD selon grade VO : Pas de VO = surveillance/3 ans, facteur V)
VO stade I = surveillance/2 ans, — bilan lipidique, G à jeun
VO stade II = Bb ou ligature, arrêt surveillance — sérologies A B C HIV
— consultation ORL — fer, ferritinémie, coeffcient de saturation de la
— vaccination antigrippale ; anticorps anti Hbs (contrôle à un an) transferrine
— calcul score CHILD PUGH
— écho doppler abdominale, FOGD
— si consommation à risque alcool + tabac :
consultation ORL et Rx Pulmonaire
Angiocholite
Infection des voies biliaires. Cela revient à parler de la lithiase de la (VBP), consécutive à la migration calculs à partir de la VB
— symptômes = 0 quand les calculs flottent librement dans la VBP
— symptômes + quand calculs sont bloqués dans VBP
Douleurs biliaires (distension VBP) + Angiocholite + Ictère cholestatique + Pancréatite aigue biliaire
— Angiocholite = infection bactérienne VBP et VBIH : Douleur HCD, fèvre canalaire (39-40°C, puis ↘↘rapidement), ictère
!! C’est une urgence : Angiocholite grave = risque d'insuffsance rénale et de troubles de conscience (état de choc) !!
Diagnostics différentiels : plus fréquent : cancer de la tète du pancréas (ictère nu, apyrexie)
Plus rarement : ampullome vatérien (microcytose associée, méléna), parasites, ADP

Prescriptions médicales 1 : examens complémentaires aux urgences


— NFS-Plaq, TP, TCA, BC et BT, transaminases, GGT, PAL, lipasémie, iono sang, urée créatinine, HEMOCULTURES, Groupage
— Echographie foie et voie biliaires pancréas : «recherche dilatation VBP, LV/ cholédoque »
(Diagnostic dans 80-90 %, calibre normal VBP n’élimine pas le diagnostic, donc autre imagerie TDM abdo et/ou Bili-IRM si forte
présomption clinique, le calcul à fortiori du bas cholédoque n’est vu que dans 50 %des cas)

Prescriptions médicales 1 : TRT angiocholite non grave aux Prescriptions médicales 2 : angiocholite non grave
urgences aux urgences ‘’allergie augmentin’’
— diète stricte — diète stricte
—VV périphérique, hydratation adaptée au bilan biologique — VVP, hydratation adaptée au bilan bio
— AUGMENTIN IV (amoxycilline-acide clavulanique) 1g IV — CIFLOX [ciprofloxacine] IV 200 mg
1g X 3/j : Adapter ATB à hémocultures 400 mg/j (200 mg matin et soir)
— SPASFON (phloroglucinol) 40 mg IV — FLAGYL [métronidazole], 500 mg
2 Ampoule X 3/J 500 mg en perfusion : 30 min : 125cc SGI X 3/J
— surveillance /4h pouls, TA, température, conscience,  Adapter l’antibiotique à hémocultures
diurèse — SPASFON 40 mg IV,
(si sortie d’une autre institution avec risque de résistance 2A x 3 fois/jour
TAZOCILLINE d’emblée 4g/8H ; si créatinine >200μmol, AUGMENTIN — surveillance/4h : pouls, TA, température,
et CIFLOX à dose adaptée) conscience, diurèse

(Puis avis gastro : sphinctérotomie endoscopique + ++ oui si ATCD cholécystectomie, calcul enclavé dans le bas cholédoque
avec pancréatite, sujet âgé, risque chirurgical élevé. À distance si jeune ou lithiase vésiculaire symptomatique =
cholécystectomie, non chez sujet agé)

Colique hépatique

— FF : femme, obésité, multiparité, diabète et régime hypercalorique, médicaments (clofibrate œstrogènes), maladie de
Crohn iléale, mucoviscidose.
— calculs vésiculaires asymptomatiques dans 80 %
+ Symptôme : si blocage d’un calcul dans le canal cystique = colique hépatique ou cholécystite aiguë
—si calcul se bloque dans VBP = colique hépatique, ou ictère par obstruction ou angiocholite ou pancréatite aiguë.
— creux épigastrique (60%) brutalement douloureux, intensité maximale en moins d’une heure, irradiations : omoplate
droite, rachis ou hémi-ceinture droite, souvent accompagnée de vomissements et sueurs, durée 15’- quelques heures
(Si durée > 6 h, penser « cholécystite ou pancréatite aiguë » + + +) cédant progressivement. (Transfxiante en barre si PA ass).
— à l’examen : HCD douloureux mais paroi souple, prendre la température + +
— signe de Murphy (douleur :provoquée
Ordonnance de l’HCD simple
colique hépatique + inhibition respiratoire) pour le diagnostic de lithiase
Bilan
— Repos au lit, diète hydrique — NFS plaquettes, bilirubine conjuguée,
— SPASFON 40 mg IM, IV transaminases, GGT, PAL, CRP
1 ampoule par voie IV si la crise persiste pendant la visite. — échographie abdominale : vésicule, voies
(Cas de la cholécystite = [H], « est-ce grave ? », écho, repos, biliaires et pancréas
antalgiques, diète, rééquilibration H-E, ATB, cholécystectomie sous
cœlioscopie
(d’urgence si « grave », dans les 24-48 h si pas de signes de gravité) avec
exploration VBP au cours de l’intervention
Constipation chronique
— définition : < 3 selles par semaine < 300 mg selles /j Deux mécanismes :
— éliminer une lésion organique : - colique proximale (< 3 selles /semaine +
- digestive : drapeaux rouges : 50 ans, sang dans les selles, alternance ballonnements + douleurs abdominales, ampoule
diarrhée/constipation = coloscopie totale rectale vide au TR)
= éliminer sténose cancéreuse et non cancéreuses (radique, - distale = dyschésie (sensation d'évacuation
ischémique, diverticulaire, inflammatoire) incomplète, manœuvres digitales, diffcultés
- extradigestive ; médicaments (neuroleptiques, opiacés, AD, IC). d’exonération, absence de besoin, matières au
- neurologique : paraplégie, parkinson, queue de cheval, SEP. TR)
- endocrinopathie : plus fréquente diabète, hypothyroïdie !
- cause la = environnementale « mode de vie »

— conseils d’aide à la défécation : répondre à la sensation de besoin, conserver un rythme régulier des défécations,
respecter une durée suffisante pour satisfaire au besoin, intimité auditive olfactive visuelle
— fibres alimentaires : augmentation progressive étalée sur 8-10 j pour atteindre 15-40 g/j
- privilégié : fibres de céréales, légumes et fruits secs
- ALL BRANN (Augmentation ration hydrique et activité physique pas démontrées)

Ordonnance n° 1 : constipation proximale de transit Ordonnance n° 2 : constipation distale


— DUPHALAC — CRISTAL adulte 2g max 10j, MICROLAX gel rectale
1-3 sachets le matin, QSP 1 mois (si plus sévère) 1 microlavement/j, QSP 1 mois ou
— MOVICOL [macrogol 3350], — NORMACOL [gomme de sterculia],
2 sachets le matin, QSP 1 mois et 1 lavement évacuateur le matin
— SPASFON : 2 X 3/j selon les douleurs associées

(Si ineffcace référer au spécialiste pour poursuites explorations : temps de transit des marqueurs et/ou manométrie
anorectale (manométrie colique pour les très très rares cas d’inertie)

Indication des examens biologique = Constipation persistante et ne répondant pas à un TRT adapté :
NFS, CRP, Glycémie, TSH, Calcémie, Créatininémie.
Indication coloscopie : age > 50 ans, suspicion de constipation organique

Diarrhée chronique
> 300 g ; > 3 selles/j ; > 4 semaines ; diagnostics différentiels = incontinence anale, fausse diarrhée du constipé (TR + + +)
Mécanismes :
- malabsorption
- maldigestion : pancréas (insuffisances exocrine) voies biliaires (cholestases) = TDM abdo, flore (pullulation)
- entérocytaires = imagerie +/- endoscopies du grêle entéropathie ?? = maladie cœliaque
- hydroélectrolytique
- motrice (fréquentes) = Sd de l’intestin irritable, diabète, hyperthyroïdie, syndrome carcinoïde.
- sécrétoire : Colite microscopique = coloscopie macroscopiquement normale, biopsies + + +, sinon parasitoses
opportunistes et Vipomes
- osmotique : Attention à la maladie des laxatifs !

Ord n° 1 : Bilan biologique de 1er ligne Diarrhée chronique Explorer


— Faire pratiquer : NFS plaquettes, TP, ionogramme sanguin, - interrogatoire, examen clinique: signes associés ?
urée, créatinine, albumine, folates, B12, sérologie HIV - fibroscopie + biopsies fundique et duodénale (atrophie)
(accord patient) - iléocoloscopie totale + biopsies étagées même si
macroscopie normale
Traitement : est étiologique.
Diarrhée aiguë et colites
= > 3 selles très molles à liquides par jour depuis < 14 j
- une colite est dite aiguë quand le diagnostic est porté dans les 6 semaines entre le début de la diarrhée et la découverte
de lésions endoscopiques.

Causes Explorer si : patients fragiles, déshydratés, tarés, avec


- médicaments : AINS - ATB : pénicillines, C3G, signes de gravité, Sd dysentérique, et durée > 3 j
ampicilline - biologie = retentissement : iono, fonction rénale,
- infections : virales qui cèdent < 5 j = ne pas explorer hémogramme CRP
- bactériennes < 10-14 j la plupart ½ colite(si érythème - examen direct et coproculture ; examen
noueux et/ou arthrite réactionnelle = campylobacter parasitologique des selles (3j de suite)
yersinia) - toxines A et B clostridium diffcile ; klebsiella oxytoca
- au-delà de 14 jours : parasites : amoebose, giardiose ; - coloscopie courte
autres virus : CMV, HSV (ID, surinfection MICI) Lavements à l’eau tiède pour la préparation : si
- MICI 10-20 % mode début aigu muqueuse anormale = érythème, hémorragie = colite
- colites microscopiques : 40 % début aigu - biopsies pour anapath bactério ; viro parasito / context
- colites ischémiques : terrain + + + (sujet âgé, FDR CVx), — patients ID ou âgés : colites fébriles = évoquer CMV
cicatrisation rapidement en 2-3j si non grave

Ord n° 1 : prise d’ATB et colite non hémorragique Traitement


— arrêt de l’ATB responsable Diarrhée aiguë
— métronidazole actif à la fois sur colites amibiennes et — Repos
la plupart des colites à C Diffcile — Arrêt médicaments potentiellement responsables
— si clostridium diffcile confirmé : mesures d’hygiène — Réhydratation : (IV SG 5% : 150 mL/kg/j ; [3g N+ ;
pour entourage; risque de récidive 25% + + + 1,5g K+ ; 1g Ca++])
— FLAGYL [métronidazole], 250 mg En pratique (VO) > 2 L/j : bouillons de légume
1 cp X 4/j per os QSP 10 j (Prévention récidive) eau de riz infusions 24-48 h
— ULTRALEVURE [saccharomyces boulardii] 250g — Ralentisseur du transit (si glairo-sanglant : risque de
4 sachet /j (1 g/j) QSP 4 semaines colectasie !) : ARESTAL [oxyde de lopéramide],
Ord n° 2 : contexte prise d’ATB et colite hémorragique 2 cp de suite puis 1 cp après chaque selle liquide
— Arrêt de l’ATB responsable maximum 8/j
(ciprofloxacine actif sur la plupart des bactéries) — Pansement intestinal : SMECTA [diosmectite],
— CIFLOX [ciprofloxacine], 500 mg 1 sachet avant les 3 repas, QSP 5 j
1 cp x 2/j per os QSP 5 j Colite aiguë
— FLAGYL 250 mg: 1 cp x 4/j per os QSP 10 j — régime sans résidus
Ord n° 3 : autre cas et colite non hémorragique — interdire : pain, biscottes, pates, céréales, riz,
— CIFLOX [ciprofloxacine], 500 mg pommes de terre, légumes verts, légumes secs, fruits
1 cp x 2/j per os QSP 5 j crus ou cuits
Ord n° 4 : autre cas et colite hémorragique — colite aigue et signes digestifs invalidants
— CIFLOX [ciprofloxacine], 500 mg : 1 cp x 2/j QSP 5 j — si signes de gravité = imagerie (perforation ?
— FLAGYL [métronidazole], 500 mg : 1 cp x 3/j QSP 7 j Mégacolon ?)
— (H) mise au repos du tube digestif et nutrition par VIV
Diverticulite sigmoïdienne
— diverticulose colique = anomalie anatomique acquise = présence de diverticules
— maladie diverticulaire = diverticulite et complications (abcès ; fistules ; péritonite; sténose) et hémorragie diverticulaire
— diverticulite = inflammation/infection d’origine diverticulaire /
— sigmoïdite : « appendicite à gauche » : sujet > 50 ans ; Douleur FIG ; defense ; tb. Transit ; T° > 37,5° ; GB > 11000/ml
— si suspicion  TDM abd-pelvienne avec injection en dehors des CI = diagnostic positif + diagnostic de gravité
 Cpx = chirurgie !!
—CI absolue a la coloscopie !!!; Éviter corticoïdes et AINS !!!
— Coloscopie à distance (éliminer Dc ≠ : tumeur colique infectée ??)

Ordonnance n° 1 : diverticulite sigmoïdienne non Ordonnance n°2 : diverticulite sigmoïdienne non compliquée
compliquée avec tolérance clinique correcte tolérance clinique moyenne
— TRT ambulatoire - [H]
— régime sans résidus (riz – bananes) - à jeun jusqu'à apyrexie
— AUGMENTIN, 1G - ATB IV : AUGMENTIN, 1 g X 3/j ou
1 g X 3/j per os QSP 7 - 10 j (l’évolution) Si allergie : OFLOXACINE 200 mg X 2/j IV :
— si allergie OFLOCET [ofloxacine], 200 mg Tant que fèvre persiste puis relai per os 7 jours
200 mg X 2/j QSP 7 -10) j (l’évolution) - régime sans résidus à la reprise alimentaire

Dyspepsie

— douleur abdominale chronique ou sensation d’inconfort persistante ou récurrente : partie haute de l’abdomen
— syndrome extrêmement fréquent complexe hétérogène
— 3 mécanismes : - retard de vidange gastrique = plénitude postprandiale, nausées, vomissements
- relaxation insuffsante de l’estomac proximal = satiété précoce
- hypersensibilité gastroduodénale = douleurs postprandiales, éructations, amaigrissement
— effet marginal de l’éradication d’Helicobacter Pylori !!!
— fibroscopie si > 50 ans et/ou signes d’alarme
— explorations fonctionnelles si malades très symptomatiques résistants aux TRT (étude de la vidange gastrique)
— TRT selon les mécanismes : Mesures diététiques = recommander d’éviter les aliments qui exacerbent les symptômes
(graisses...), ingérer des petits repas plus fréquents, éviter les aliments épicés.

Ordonnance n° 1 : retard de vidange gastrique


— MOTILIUM 1mg/ml sirop : 1-2 cp x 3/j 15-30 min avant chaque repas
Ordonnance n° 2 : satiété précoce
— PRIMPERAN [métoclopramide], 10 mg : 1 cp 15-30 min avant chaque repas
Ordonnance n° 3 : hypersensibilité
— BELMAZOL, ALZOLE [oméprazole], gel 20 mg : 1 gel/j le soir : 30’ avant le repas
Douleur abdominale aiguë non traumatique de l’adulte
— « est-elle grave ? » (Signes de gravité : choc, collapsus, tachycardie, hypotension, DEC)
— L’abdomen est-il souple ? Est-elle digestive ou extra-digestive ?
— Attention aux antalgiques majeurs (morphiniques) = modifient l’examen de l’abdomen (Perforation diverticulaire à bas
bruit sous corticoïdes)
Examen physique : Cicatrices orifces herniaires, signes péritonéaux, météorisme, masse TR + + +

Valeur de l’interrogatoire ; Terrain + + +


- irradiation classique - type - intensité
- transfxiante = pancréas, duodénum, aorte - crampe = contraction ou torsion fxe et - coup de poignard =
- postérieure et ascendante vers permanente= estomac ou pancréas perforation, pancréatite
l’omoplate droite = foie et voies biliaires - coliques = torsions successives croissante - atroce permanente =
- ascendante vers l’épaule gauche = rate jusqu’à une acmé précédant une brusque ischémie
queue du pancréas, hémopéritoine accalmie = souffrance d’un organe creux - térébrante rebelle aux
- vers les voies génitales = CN, la « grande - brûlures = inflammation muqueuse antalgiques = envahissement
simulatrice » de l'abdomen) plexus nerveux (pancréas)
- évolution - facteurs aggravants - facteurs soulagement
- d’emblée maximale = grave = perforation, - toux = foyer intrapéritonéal - repos = foyer intrapéritonéal
ischémie, rupture - inspiration profonde = sus mésocolique, - vomissements = estomac ou
- progressif = foyer inflammatoire non notamment vésicule) occlusion
compliqué - marche = pelvien - alimentation = estomac,
- rechercher signes associés, généraux - per prandial = œsophage, estomac duodénum, voies biliaires
- ne pas oublier les douleurs de cause - post prandial précoce = estomac, duodénum, (vésicule)
gynécologique, urologique, métaboliques ischémie ; tardif= estomac duodénum intestin - antéflexion = pancréas

Étiologies
— douleurs abdominales diffuses — douleur abdominales diffuses sans signes de gravité (-) : point de départ ?
avec signes de gravité = [H] - selon localisation (revoir votre anatomie !!!)
- palpation abdominale anormale HCD : HCG :
- hémorragie intrapéritonéale (Sd colique hépatique, cholécystite, diverticulite sigmoidienne,
anémique) colique néphrétique, (PNA),infarctus pancréatite caudale, colique néphrétique,
- péritonite aiguë (« ventre de bois ») rénal, colite aiguë droite, appendicite PNA, infarctus rénal,
- syndrome occlusif (météorisme) rétrocaecale infarctus splénique, abcès splénique,
- syndrome septique FID : rupture de rate
- masse battante et expansive = appendicite, iléite terminale (Crohn, FIG :
anévrisme aorte abdominale infection), diverticulite : caecale ; diverticulite sigmoidienne, colite
- abdomen souple sigmoidienne, tumeur caecale, ischémique, appendicite épiploique,
- ischémie aiguë mésentérique abcès tubo ovarien, rupture de GEU, abcès tubo-ovarien, torsion d’annexe GEU
(terrain) torsion d’ovaire
- pancréatite aiguë piège :
- extradigestive : PNP, IDM (terrain !), - métaboliques (acidocétose diabétique, hypercalcémie, insuffsance surrénale aigue)
dissection aortique (peuvent mimer un tableau chirurgical)
- génétiques (fièvre méditerranéenne, œdème angioneurotique, très rares, ATCD
familiaux +++, porphyries aiguës)

Bilan : Prescription bilan douleurs abdominales aux urgences : Faire pratiquer :


— NFS/PLg CRP, ionogramme sanguin, urée, créatinine, calcémie, glycémie, TP, TCA, lipasémie
— ECG
— ASP face debout face couché, de profil, coupoles
— échographie : utile en urgence mais ne peut à elle seule faire tous les diagnostics.
—TDM avec/sans injection mais nécessite le transfert du malade : patients âgés, ID, obèses ou aux échecs de l’écho 
Diagnostic : diverticulite, pancréatite, ischémie
- éliminer des pièges rares : appendicite épiploique, infarctus segmentaire, du grand épiploon, panniculite mésentérique,
hernies internes, hématome spontané du grêle, volvulus de la vésicule/splénique de l'estomac
Dysphagie
Dysphagie = « FOGD » = « cancer œsophagien Achalasie
jusqu’à preuve du contraire ». = pas de propagation des aliments dans l’œsophage et relaxation
— 2 types incomplète du SIO
- dysphagie oropharyngée = à l’initiation de la — patient jeune = chirurgie — plus âgé = dilatations — très âgé =
déglutition toxine botulinique (lève le spasme)
- examen clinique ORL (angine, tumeur, TRT d’attente = inhibiteurs calciques (attention céphalées,
compression extrinsèque, Zencker, hypotension)
ostéophytes) Ordonnance n° 2 : achalasie : traitement d’attente
- et neurologique (AVC, Parkinson, SEP, — ADALATE 10 mg [nifédipine], 1 cp X 3/j QSP 5 jours
traumatisme crânien, démences,
myasthénie)
- dysphagie œsophagienne = gène ou sensation de Sténose peptiques sur RGO, caustiques, radiques
blocage rétrosternal lors du passage des aliments = - dilatations prudentes
- sténose organique = tumorale, peptique, IPP
post-radique, post anastomotique, à
éosinophiles, dissécante, médicamenteuse, Œsophagite à éosinophiles (Enquête allergologique, corticoïdes
infectieuses, anneaux œsophagiens. topiques)
- trouble de la motricité = surtout achalasie Ordonnance n° 3 : œsophagite à éosinophiles
(méga œsophage) — FLIXOTIDE [propionate fluticasone], spray 500 μg
1 bouffée X 2/j à avaler lèvre pincées contre le spray QSP 6
— évaluer + + + retentissement sur l’état général, la semaines ne pas boire ni manger dans les 30 minutes suivant
dénutrition (% de perte de poids par rapport au poids l’ingestion.
habituel BMI)
— si fibro normale = troubles moteurs œsophagiens, Œsophagite infectieuse : cas de la candidose œsophagienne
RGO, œsophagite à éosinophiles + si fibro normale (devant tout patient ID et/ou sous ATB + + +, l’aspect
— 2éme étape = manométrie œsophagienne aux pseudomembraneux à la FOGD et la présence de filaments
liquides. mycéliens confirment le diagnostic, examen/ prélèvement de la
cavité buccale)
Ordonnance n° 4 : candidose œsophagienne
— TRIFLUCAN 100 mg [fluconazole], 1 gél le matin QSP 15 j
— INIPOMP [pantoprazole], 40 mg/j QSP 4 (à 8) semaines

Fissure anale
— 3 critères pour le diagnostic une ulcération en raquette Traitement
du canal anal, visible au déplissement des plis radiés de — normaliser le transit + + + : traiter la constipation (sa
l'anus, une contracture du sphincter interne, un syndrome cause) la diarrhée (sa cause) sinon échec cicatrisation !!!!
douloureux anal en 3 temps (passage des selles douloureux, — niveau de preuve faible de l’effcacité des topiques
rémission quelques secondes à minutes puis reprise locaux traitements
douloureuse secondaire) — échec = chirurgie (avis proctologue)
— fissure classiquement postérieure sauf antérieure dans le
post partum ; « est-elle compliquée = infectée ? » Ordonnance : TRT fissure anale aiguë idiopathique
— diagnostic différentiel = ulcération médicamenteuse — TITANOREINE, suppositoire 1 suppo X 2/j QSP 1 mois
(Nicorandil !! Interrogatoire), dermatologique (examen — MITOSYL, pommade 1 application X 2/j sur le
général, peau incluse !), (IST), inflammatoire (Crohn, Behcet suppositoire QSP 1 mois (Revoir à 1 mois)
quand aphtose bipolaire), tumorale (épidermoïde) — RHD
— laxatifs : FORLAX : 2 sachets le matin
— antalgiques systémiques et/ou AINS
Gastrites
-> suspectées sur l’aspect endoscopique (œdème, érythème, nodules...) MAIS leur diagnostic est anatomopathologique
(FOGD + biopsies) + l’aspect endoscopique peut être normal macroscopiquement !!!
-> = l’ensemble des affections diffuses inflammatoires de la muqueuse (les autres affections : épithéliales ou endothéliales
= gastropathies = anomalies morphologique sans lésions inflammatoires histologiques)

Ordonnance n° 1 : éradication Helicobacter Pylori Chronique = 3 possibilités


— LANZOR [lanzoprazole], 15 mg matin et 15 mg soir - Helicobacter Pylori
— CLAMOXYL [amoxycilline], 1 g, 1 g matin et 1 g soir - auto-immune = Maladie de Biermer : p-e responsable
— ZECLAR [clarithromycine], 500 mg, 500 mg matin et 500 de carence en fer (achlorhydrie) en B12 (FI), de polypes
mg soir QSP 14 j gastriques et d’un risque (faible) de cancer d’où
— faire pratiquer 1 mois après la fin du TRT HELIKIT (Test surveillance + + +, y penser chez le DID, thyroïdite + +
respiratoire) - rares = lymphocytaire (maladie cœliaque associée),
(Prévoir un HELIKIT de contrôle 6 mois après) granulomateuse (Crohn, BK, Sarcoïdose, Parasites,
Syphilis), à éosinophiles (rare gastroentérite à
Bilan biologique d’une maladie de Biermer éosinophiles)
NFS plaquettes, fer, ferritinémie, sérologie HP, B12, gastrine,
anticorps anti-cellules pariétales et anti-facteur intrinsèque,
glycémie à jeun, TSH, anti-TPO. TRT d’éradication d’HP  TRT séquentiel :
Ordonnance n° 2 : Traitement d’une maladie de Biermer Oedes (omeprazole) 20 mg : 40 mg /j
—VITAMINE B12 : Faire pratiquer par IDE 1 cp matin et soir/j pdt 10 j
1 mg IM tous les mois QSP 6 mois (Traitement à vie) +
(Avis gastro pour organisation du rythme de surveillance des CLAMOXYL [amoxycilline], 1 g : 2 g/j
FOGD) 1 g matin et 1 g soir pdt 5 jour
Puis : ZECLAR [clarithromycine], 500 mg : 1 g/j
500 mg matin et 500 mg soir pdt 5 jour
FLAGYL 500 mg : 1 g/j
500 mg matin et 500 mg soir pdt 5 jour
 Poursuite du TRT antisecrétoire ‘’IPP’’ : 20 mg/j
Pendant 4 semaines pour les UG ou UD compliqué
Hémorragies digestives
- « Est-ce une hémorragie digestive (HD) ? » = épistaxis déglutie (interrogatoire), hémoptysie (effort de toux, rouge aéré
spumeux), vomissements (erreur fréquente), prise de vin, charbon et/ou fer (pas l’odeur caractéristique du méléna)
- « est-ce une hémorragie grave » = TA < 10, pouls > 100, lipothymie ou syncope
- Hématémèse : Hémorragie extériorisée par vomissements avec ou sans aliment. Origine haute.
- Méléna : Émission par l’anus de sang digéré noir et fétide. Origine colon droit et au-dessus.
- Rectorragies (extension de langage) : Émission par l’anus de sang rouge non digéré. Origine basse quand « pas grave »
haute quand « grave ».

Traitement — Etiologies les plus fréquentes


(H)  NFS Plaq TP TCA iono sang urée créatinine, transaminases - HD Hautes
GGT, Groupe, RAI - Ulcère gastroduodénal : 30 % des cas, âge, prise
— Si grave = REA + appel du gastroentérologue de garde AINS/aspirine + + +
(évènement +fréquent en dehors des heures ouvrables…) - Rupture de VO et cardio-tubérositaires : cliniques,
— Si pas de signes de gravité = unité de soins continus - Erosions gastroduodénales
- HD haute : - Œsophagites : ATCD de pyrosis, RGO
- FOGD dès que possible si hématémèse de sang rouge - Sd de Mallory-Weiss effort de vomissements
hypotension initiale, anémie aigue sévère, - HD basses =
- dans les autres cas le lendemain matin -Indolores : Diverticulose classiquement à droite
- HD basses femme âgée AINS - Angiodysplasies terrain
- Plus de 80 % vont s’interrompre spontanément (valvulaire, IRC +++)
- Si « grave » = FOGD éliminer une cause haute curable par voie - Douloureuses : Colites ischémiques terrain + + +
endoscopique, après stabilisation hémodynamique, réa (médicaments : AINS ! Maladie CVx
- Si non = préparer pour une coloscopie, avant faire un examen thromboembolique)
procto au tube rigide après lavement
— cas du méléna sans cause haute ni basse
Prescription 1 : HD Haute suspicion d’ulcère aux urgences retrouvées
— à jeun (arrêt AINS AVK!) = refaire le haut (FOGD) et le bas (ILEO-colo totale) au
— O2 lunettes 3 L/mn : à adapter à la saturation O2, scope, moindre doute
— Transfusions de X CG (Selon Hb : 1g = 1CG) (1 PFC/3 CG) - Si pas de doute
—2 VV de bon calibre et hydratation adaptée au bilan H-E - douleur abdominale = entéroscanner
— ERYTHROMYCINE IV 250 MG : 30 minutes avant la FOGD - pas de douleur abdominale = Vidéocapsule
— MOPRAL IV Bolus 80 mg (2 ampoules), puis 8 mg/h à la SAP endoscopique le plus près possible de l’hémorragie
— surveillance : pouls, TA, température, état de conscience - causes : Angiodysplasies (âgé), tumeur (jeune),
(éradiquer un HP n’est peut-être pas l’hyper urgence du moment…) ulcères

Ord n° 2 : HD Haute suspicion de rupture de VO aux urgences


— à jeun (arrêt AINS !)
— O2 lunettes 3 L/mn à adapter à la saturation O2, scope
— Transfusions de X CG iso-GR iso Rh // Remplissage
Attention ne pas trop transfuser, risque sur les VO, obtenir un
hématocrite aux environs de 25 % (1 PFC/3 CG)
—2 VVp et hydratation adaptée au bilan H-E
— B1B6 1g/j, PP 1A/j (si alcool) ???
— ERYTHROMYCINE IV 250 MG : 30 minutes avant la FOGD
— SANDOSTATINE 25μ/h soient 600 μ/j à la SAP
— OFLOCET IV 200 mg X 2/j (+ ++ diminuer le risque d’infection
par translocation)
— surveiller conscience (si encéphalopathe = inendoscopable =
sonde tamponnement de type Blakemore (À distance,
prophylaxie IIaire : Bb non cardiosélectif hors CI (AVLOCARDYL
LP 160 mg 1/j à vie), si CI TRT endoscopique = ligature de VO
Hémorroïdes
= formations vasculaires normalement présentes au niveau du canal anal

— externes (HE) = sous la ligne pectinée = visibles à Traitement


l’inspection Normaliser le transit : traiter la diarrhée ; la constipation + + +
- pathologie = thrombose hémorroïdaire externe
- facteurs déclenchants : effort de défécation, Ord n° 1 : thrombose hémorroïdaire externe, constipation
grossesse, post partum — (Bains de siège)
- douleur vive de l’anus et tuméfaction bleuâtre — MOVICOL : 4 à 6 sachets/j selon le transit,
tendue dure vue l’inspection En évitant les efforts de poussées
- évolution spontanée vers résorption en une ou — XYLOCAINE 2 % [lidocaine], 4 à 5 applications/j
quelques semaines + + +, la douleur disparaissant en — TITANOREINE pommade 1 app X 2/j sur le suppositoire
3-5 jours — TITANOREINE suppositoire 1 app X 2/j
= aucun risque (pas d’EP !), aucun danger vital !!! — PROFENID LP [kétoprofène], 1 cp au milieu des repas 2x/j
— DI-ANTALVIC (paracetamol, dextropropoxyphène)
— internes (HI) = au-dessus de la ligne pectinée = 1cp x 4/j selon les douleurs QSP 10 j
dans le canal anal = visibles à l’examen proctologique — MAIS « rappeler » dans 2-3 j (si pas d’amélioration =
au tube rigide réexamen pour excision thrombose)
- pathologie = hémorroïdes compliquées = prolabées
ou hémorragiques Ordonnance N° 2 : thrombose hémorroïdaire externe 3ème
- l’examen proctologique permet une classifcation : trimestre ou post-partum allaite
- Stade 0 = hémorroïdes internes sillonnées de — (Pas d’AINS !!!)
capillaires rouge rubis sans turgescence veineuse — Sinon, Idem ordonnance n° 1, SAUF
- Stade 1 = hémorroïdes non procidentes = — Pas de PROFENID !!!
essentiellement hémorragiques — CORTANCYL 40 mg/j QSP 5 jours
Anorragies = saignement suivent l’émission de
selles sang dans la cuvette Ordonnance n° 3 : thrombose hémorroïdaire externe post
1 = régulariser le transit, topiques locaux, sinon partum immédiate, n’allaite pas
infra rouge — Idem ordonnance n° 1
- Stade 2 = procidence des hémorroïdes A L’EFFORT
spontanément réductible Ord n° 4 : hémorroïdes internes hémorragiques grade 1-2,
- Stade 3 = procidence des hémorroïdes à l’effort et constipation
réduction manuelle nécessaire — (« S’agit-il bien d’un saignement hémorroïdaire ? Colo ? »)
2,3 = régulariser le transit, anti inflammatoire — MOVICOL : 4 à 6 sachets/j en évitant les efforts de poussée
antalgiques topiques locaux, ligature — PROCTOLOG [trimébutine, ruscogénines], pommade
- Stade 4 = procidence permanente = chirurgie 1 app X 2/j après les selles
— PROCTOLOG, suppositoire
1 X 2/j en app la pommade sur le suppositoire 3 semaines
—si persistance saignements (référer pour TRT instrumental)
Prurit anal

Causes Ordonnance n° 1 : prurit anal essentiel


- dermatologiques : bactériennes, — Dédramatiser la situation, rassurée sur la bénignité, mesures
mycosiques, virales, dermites de comportementales,
contact, psoriasis, BowenPaget-Lichen — RHD simple : utilisation de pains dermatologiques, limiter les toilettes à
- proctologiques : prolapsus 2/j, en dehors des selles, utiliser un papier toilette doux, rinçage à l’eau tiède
(hémorroïdaire ou rectal), abcès, après chaque selle, séchage en tamponnant, éviter produit agressif pour la
incontinence, ... muqueuse, porter des sous vêtements lâches en coton lavés au savon de
- diverses : Oxyures, anites caustiques Marseille, éviter les stimulants du prurit : café, thé, épices, alcool
(abus de toilettes), ATB, diarrhée, — ALLOPLASTINE 1 fois/j après la douche QSP 2 mois
diabète — Parfois : ASTIER (Hydrocortisone ) crème à 1 % X 2/j
- prurit anal « essentiel » Ordonnance n° 2 : oxyurose
— Règles d’hygiène idem
— FLUVERMAL [flubendazole], 1 cp renouveler 20 j plus tard
— Traiter l'ensemble de la famille : éviter la re-contamination intrafamiliale
RGO et œsophagite
- symptômes (pyrosis, régurgitations acides) Brûlure Traitement
rétrosternale ascendante = pyrosis (RHD intérêt minime sauf diminuer le surpoids, les
- lésions muqueuse : œsophagite graisses si retard de vidange gastrique (QS) et le vin
- l’œsophagite peut se compliquer : endobrachy-œsophage blanc, surélever oreillers si hypotonie SIO).
(EBO), sténose, hémorragie Ordonnance n° 1 : symptômes typiques > 60 ans,
EBO = cicatrisation anormale de la muqueuse malpighienne du œsophagite sévère
bas de l’œsophage = métaplasie = lésion pré cancéreuse (ADK) — INEXIUM [esoméprazole], 40 mg/j QSP 8 semaines
Rechercher —FOGD de contrôle à la fin du traitement
- caractère postprandial (mécanisme prépondérant = (Cicatrisation = IPP en entretien doses minimales
relaxations transitoires du SIO) efficaces ou chirurgie = souhait du patient, avis gastro)
- Sd postural (mécanisme prépondérant = hypotonie du SIO), Ordonnance n° 2 : symptômes typique < 60 ans plus
- signes de gravité (dysphagie, hémorragie digestive AEG d’une fois par semaine
anémie) = FOGD, — Pas d’automédication ; sauf si symptômes espacés < 1
- manifestations extradigestives (toux asthme douleurs x / semaine : antiacides, alginates...
thoraciques à bilan cardio négatif), — LOMET [lansoprazole], 15 mg/j
- FF (surcharge pondérale, notion de hernie hiatale) le soir 30’ avant le repas QSP 4 semaines
Hernie hiatale = protrusion permanente ou intermittente d’une Ordonnance n° 3 : symptômes typiques > 60 ans
partie de l’estomac dans le thorax à travers le hiatus oesophagite non sévère ou absente
œsophagien du diaphragme) — ALZOLE [omeprazole], 20 mg/j
Le soir 30’ avant le repas QSP 4 semaines
— FOGD si signes atypiques, signes de gravité, > 50 ans ; pas — Pas de FOGD systématique
de FOGD si signes typiques, pas de signe d’alarme, < 50 ans — si rechutes fréquentes/précoces à l’arrêt des IPP =
— rôle majeur des IPP (Le soir 30 minutes avant le repas) TRT d’entretien IPP dose minimale efficace ou
= avis gastro chirurgie, selon souhait du malade, avis gastro

Ulcère gastroduodénal
— définition = perte de substance profonde arrondie ou — RHD : arrêt tabac, aliments épicés, alcool, repas gras
ovalaire à bords nets recouverte d’une fausse membrane — Suppression médicaments gastrotoxiques : AINS !!
jaunâtre amputant la musculeuse qui est transformée en —problèmes d’observance ; EI possibles (Diarrhée :
un bloc scléreux ; ce n’est ni une érosion ni une ulcération CLAMOXYL, goût métallique : ZECLAR!).
— complications = perforation, hémorragie, sténose. — Si TRT ATB bien pris, éradication = 70 %
— 2 grandes causes = Helicobacter pylori (HP) et AINS, Ord n° 1 : ulcère duodénal HP positif
aspirine (interrogatoire + + +) — OGAST, 20 mg : une prise le matin et soir x 10 j
— facteurs environnementaux = tabac, stress) — CLAMOXYL 1 g, 1 g le matin 1 g le soir x 5 j
— FLAGYL 500 mg : 500 mg le matin 500 mg le soir QSP 5j
2 localisations : gastrique et duodénale. — ZECLAR, 500 mg matin 500 mg soir QSP 5 j
- l’ulcère GASTRIQUE : contrôler par fibroscopie après TRT, —HELIKIT (test respiratoire) un mois après l’arrêt du TRT
il peut dégénérer : diagnostic = FOG + biopsies —contrôle endoscopique systématique: UD compliqué
- si ulcère gastrique = 6-10 biopsies au niveau des bords et sous anticoagulants/ AINS long cours, douleurs
du fond du cratère Ord n° 2 : ulcère gastrique HP + allergique à la pénicilline
- pour HP = 2 biopsies dans l’antre, 1 dans l’angle, 2 dans — PARIET [pantoprazole] 20 mg,
le fundus. 20 mg le matin 20 mg le soir QSP 6-8 semaines
— Éradication HP d’emblée quand diagnostic — FLAGYL 500 mg, 500 mg le matin 500 mg le soir : 14 j
- UD HP négatif sur les biopsies = test respiratoire ! — ZECLAR, 500 mg matin 500 mg soir QSP 14 j
Sinon = AINS ! —HELIKIT un mois après l’arrêt du TRT
Sinon : maladie de Crohn, syndrome de Zollinger-Ellison, —FOGD + biopsies dans 6-8 semaines (= à la fin du TRT)
tumeur, ulcère hypersécréteur Objectif = contrôler cicatrisation complète ; si non
— si doute sur complications = ASP/TDM cicatrisé, biopsier les berges de l'ulcère, recherche
(Pneumopéritoine ?), TOGD (sténose ?) pensez à la néoplasie gastrique.
gastroprotection si facteurs de risque (âge, ATCD d’ulcère, Ordonnance n° 3 : gastroprotection chez un patient à
AINS au long cours, coprescription aspirine/AINS...) risque d’hémorragie sous AINS
— BELMAZOL [esoméprazole],
20 mg/j 30 min avant le repas du soir
Syndrome de l’intestin irritable
— définition : association d’une douleur ou d’un inconfort abdominal (ballonnement) avec des troubles du transit (diarrhée,
constipation, alternance des 2) doit évoluer depuis au moins 6 mois
— physiopathologie multifactorielle complexe associant hypersensibilité viscérale, réponse (neuro-immunes) anormale au
stress post-infection, pullulation microbienne, allergie (?) ...

Ordonnance n° 1 : SII type douleur modérée diagnostic différentiel :


intermittente lien avec postprandial - l’organique : signes d’alarme =
— METEOSPASMYL [citrate d’alvérine] 60 mg - AEG, Sd anémique, notion de voyages en zone d’endémie,
Capsule 60 mg X 2/j QSP 1 mois symptômes nocturnes, ATCD familiaux MICI, coeliaque, cancer
colorectal, signes cliniques rhumato ou dermato ou thyroidien ou
Ordonnance n° 2 : SII alternance diarrhée syndrome clinique de malabsorption
constipation ou constipation - piège des douleurs pariétales (y penser), métaboliques et
— BEDELIX [montmorillonite heidellitique], génétiques (très rares, QS)
1cp X 2/j QSP 1 mois examens :
- coloscopie si drapeaux rouges : âge > 50 ans, sang rouge dans les
selles, diarrhée.
- antitrans-glutaminases IgA (éliminer : maladie coeliaque)

Hyperferritinémie(s)

— éliminer les causes non liées à une surcharge en ferritinémie Ordonnance : hyperferritinémie bilan biologique
= le « CIDA », Cytolyse, Inflammation, Dysmétabolique, Alcool Faire pratiquer :
(cirrhose décompensée + l’hépatite alcoolique ↗↗ ferritine) — Coeffcient de saturation de la transferrine
—éliminer les causes acquise = transfusions (Sd — VS, CRP — NFS-plaquettes
myélodysplasique) — transaminases GGT PAL, bilirubine totale et
— sinon = surcharge génétique. ATCD familiaux ? si conjuguée, TP
ferritinémie > et coeffcient saturation > : recherche mutation du — CDT
gène HFE, hémochromatose génétique la plus fréquente : — Glycémie à jeun, CT, triglycérides, cholestérol HDL
mutation C282Y = Avis hépato

Ictère à bilirubine conjuguée


—les IBC dus : soit à un déficit héréditaire du transport de la bilirubine par les Ordonnance : prescription
hépatocytes dans la bile soit à une cholestase: intrahépatique soit extrahépatique. examens complémentaires
- suspecter un ictère héréditaire quand : ictère bilirubine conjuguée
- jeune — GGT, PAL, ASAT, ALAT
- examen clinique normal — TP — NFS Plaquettes
- tests hépatiques normaux (sauf la bilirubine) — échograhie foie et voies
- sinon, pas de scoop, première étape = échographie biliaires :
- si voies biliaires dilatées = obstruction biliaire, cause ? (IRM, si pas cause échoendo) « Dilatation VB, calculs
- si voies biliaires normales vésiculaires, taille de la
- arguments : maladie biliaire (colique hépatique, angiocholite) = Bili IRM puis vésicule, aspect tête du
échoendo pancréas, parenchyme
hépatique, signes écho
- arguments : maladie hépatique (« Cholestase » et « Cytolyse ») = PBH
d’hypertension portale dont
aspect de la rate (SMG) »
Vomissements
—mécanisme actif de contractions violentes du diaphragme muscles abdominaux et respiratoires avec contraction de l’estomac
et du duodénum mécanisme de rejet brutal
— contextes signes associés (douleur ?) caractéristiques (fécaloide = obstruction basse, bilieux = en théorie obstacle gastro
pylorique éliminé, nauséabonds post prandiaux tardif = obstacle GD, au cours de repas = psychogènes)

aigus chroniques > 6 mois


- cause évidente - digestives = obstructives
- digestifs - gastro-duodénales
- gastroentérite (contexte), - mécaniques
- urgences chirurgicales : péritonite occlusio infarctus - tumorales : cancer, lymphome
- urgences médicales : pancréatite aigue angiocholite - non tumorales : ulcère sténosant, pancréatite, Crohn
- médicamenteuse/toxique : ATB, AINS, chimio, - fonctionnelles : gastroparésie, post-chirurgie
digitaliques, opiacés salicylés, alcool - grélo-coliques
- pas de cause évidente d’emblée - mécaniques
- neurologique : vomissements en jet sans nausées - tumorales : adénoK, carcinoides, bénignes, péritoine.
(HTIC) ; méningite, hémorragie, vertiges - non tumorales : Crohn, radiques, AINS, ischémie,
- endocrinienne métabolique : diabète- ISA- parasite, CE
hypercalcémie (grossesse...)- IRA - fonctionnelles : pseudo-obstruction.
- pièges : IDM inférieur, colique néphrétique, glaucoma - médicaments et toxiques !!!
- neurologiques examen neuro + + +
- endocrino métaboliques
- psychogène (perprandiaux immédiats, AEG = 0)

(Quelques) examens complémentaires

Fibroscopie œsogastroduodénale Iléocoloscopie totale Vidéocapsule endoscopique VCE


— patient à jeun depuis 8h — régime sans fbres et importance de et entéroscanner = examens du
— anesthésie locale ou AG la qualité de la préparation grêle
— toute dysphagie chez un homme jeune au — toute diarrhée chronique sans — surtout pour bilan d’anémie
terrain atopique =5 biopsies œsophagiennes= cause macroscopique retrouvée = ferriprive : examens de 2ème
œsophagite à éosinophiles biopsies étagées systématiques (colite ligne après FOGD + biopsies et
— toutes diarrhée chronique = biopsies fundus microscopique ?) ILEOcolo totale bien préparée :
et duodénum (atrophie ?) parasito dans le — 1ère ligne avec FOGD dans bilan — si doute sur sténose
duodénum (si facteur de risque) d’une anémie ferriprive (syndrome de lutte) =
— contrôler à 6-8 semaines (fn de traitement) un — « drapeaux rouges » chez le entéroscanner
ulcère gastrique (risque de cancer) colopathe faisant prescrire la colo — sinon = VCE
— pas de contrôle systématique pour ulcère - présence de sang rouge
duodénal sauf UD compliqué sous - selles liquides, diarrhée
anticoagulants/ - âge > 50 ans
AINS au long cours, persistance de douleurs. — dépistages polypes (avis gastro)
— étiologie métastases hépatiques

Incontinence anale

Ordonnance n° 1 : incontinence anale passive - IA active (malgré un besoin ressenti avec un effort de
— (Calendrier quotidien des exonérations et des fuites, retenue pas suffisamment efficace)
selon les cas laxatifs oraux et/ou locaux) = lésion du sphincter externe de l’anus et/ou d’une pression
— (Adhésion du patient + + +) rectale augmentée
—pratiquer par IDE à domicile : lavement eau + paraffine = ruptures sphinctériennes, causes neurologiques (examen
750 ml /J1 à T° ambiante, puis 1 L puis 1,5 L QSP 15 j neuro + + +), diarrhée, rectites...
—pratiquer 15 jours à la fin du TRT un ASP (évaluation la = rectum vide au TR
vacuité rectale) (si échec, avis gastro ; si succès, passer au - IA passive (pas de besoin ressenti)
suppositoire) = lésion du sphincter interne et/ou vidange rectale
Ordonnance n° 2 : incontinence anale active incomplète
— Colite inflammatoire ? Infectieuse ? Malabsorption ? = = rectum plein au TR (et stase à « gauche » à l’ASP)
bilan = fécalome, Tr de statique (prolapsus, rectocèle),
— (calendrier des exonérations et des fuites) mégarectum...
— IMODIUM [lopéramide], 2 gel si selles liquides max 8/j, — TRT médical pour commencer = régulariser le transit
QSP 15 j (si échec avis gastro) - traitement IA passive = vidange rectale !
- traitement IA active = TRT de la diarrhée (cause) !
Bartholinite
La glande de Bartholin est une glande sexuelle située au niveau du tiers postérieur des grandes lèvres.
• Le TRT est essentiellement chirurgical. Les ATB ne s’appliquent qu’aux bartholinites non collectées, durée courte. Une
mauvaise prescription = passage à la chronicité ou à la forme kystique.
• Le stade de l’abcès EST une urgence chirurgicale.
• Au stade kystique le TRT = chirurgical évite une possible surinfection.

Ordonnance n° 1 : examen du prélèvement au laboratoire Diagnostic


— Prélèvement bactériologique endocervical, recherche de — Bartholinite aiguë : tuméfaction de la partie
gonocoque, mycoplasme et chlamydiae par culture et/ou PCR. postéro-inférieure de la grande lèvre qui entraîne
une douleur unilatérale avec irradiation inguino-
TRT : doit être efficace sur BGN : entérobactéries et anaérobies. crurale, une dyspareunie d’intromission.
Ordonnance n° 2 : bartholinite aiguë A l’examen, la grande lèvre, rouge, chaude,
— NOROXINE 400 mg [norfloxacine], 1 cp 2 fois par jour. œdématiée, est refoulée en dehors par une
— FLAGYL 500 mg [métronidazole], 1 cp 2 fois par jour. tuméfaction douloureuse.
— NIFLURIL [acide niflumique], 1 suppositoire 2 fois par jour. — Stade abcédé : tuméfaction vestibulaire laissant
— MAALOX [hydroxydes d'aluminium et de Mg2+], 1 càs à sourdre du pus par le canal excréteur ; un
distance des repas. prélèvement pour examen bactériologique s'impose.
Durée : 10 jours. L’évolution se fera vers la fistulisation.
Ordonnance n° 3 : bartholinite aiguë chez une femme enceinte — Forme chronique ou kystique : l’examen recherche
— AUGMENTIN 500 mg [amoxicilline, acide clavulanique], une tuméfaction de la partie postéro-inférieure de la
1 cp 3 fois par jour. grande lèvre en palpant celle-ci entre pouce et index.
— DAFALGAN 500 [paracétamol], 1 cp 3 x par jour. Cette masse n’est pas douloureuse.

Le TRT doit être court. S’il n’y a pas de régression de la


Les examens complémentaires
symptomatologie en 3 à 4 jours, il faut laisser évoluer.
la bartholinite aiguë survient en dehors de toute IST
La patiente est alors adressée au chirurgien-gynécologue qui
mais doit être recherchée, et ATBpie adaptée en
pratiquera l’incision et le drainage de l’abcès collecté.
conséquence.
Le TRT médical sera adapté à l’antibiogramme ; il est
Examen bactériologique du pus qui s’extériorise au
systématique chez les ID et en cas d’IST.
vestibule et prélèvement urétral et endocervical à la
Dans les formes chroniques et kystiques, l’exérèse de la glande
recherche de Chlamydiae trachomatis, gonocoques
sera réalisée à distance de tout épisode infectieux.
et mycoplasmes.

Dysménorrhée essentielle

Ordonnance n° 1 : dysménorrhée chez la jeune fille


Douleur pelvienne contemporaine des règles : primaire
— PONSTYL [acide méfénamique] 500 mg :
quand elle apparaît au cours des premières règles et
2 gélules x 3 / jour à commencer dès le début des règles
secondaire dans le cas contraire. Elles sont parfois jusqu’à disparition des symptômes.
accompagnées de lombalgies, diarrhées, nausées, Ord n° 2 : dysménorrhées peu importantes ou en cas d’EI ou
lipothymie ou céphalées. de CI aux AINS
— ANDOL 500 [paracétamol],
Il est important de rechercher une cause organique ?? 3 cp par jour à répartir sur la journée en cas de douleurs.
Surtout en cas de dysménorrhée IIair. — SPASFON LYOC [phloroglucinol, triméthylphloroglucinol],
La principale cause des dysménorrhées secondaires est 6 cp par jour à répartir sur la journée en cas de douleurs.
l’endométriose. La douleur déborde la période des règles, Ordonnance n° 3 : dysménorrhée et désir de contraception
elle est dite tardive. — ADEPAL [lévonorgestrel, éthinylestriadiol],
Il faut aussi rechercher une infection, une sténose du col. 3 plaquettes, ordonnance renouvelable.
D’où l’importance d’un examen clinique correctement Ord 4 : dysménorrhée et syndrome prémenstruel associé
effectué sur table gynécologique, vessie et rectum vides. — DUPHASTON 10mg [dydrogestérone],
On pourra s’aider d’une échographie, d’une hystéroscopie, 2 cp / jour du 10e au 25e jour du cycle.
voire d’une cœlioscopie. Les contre-indications des anti-prostaglandines :
- allergie connue, UGD, gastrite récente,
- troubles de la crase - IHC et rénale.
Contraception orale
LES DIFFERENTS TYPES DE PILULES
Les progestatifs purs : MICROVAL agissent en coagulant la glaire, leur prise doit être ininterrompue + heure fixe.
Les œstroprogestatifs combines : ADEPAL
MODE D’ACTION EFFETS METABOLIQUES ET VASCULAIRES
L’effcacité contraceptive repose sur le progestatif. L’oestrogène sont liés essentiellement à la dose d’éthinyl-estradiol :
potentialise l’action et permet de limiter les effets secondaires. - baisse de la tolérance aux glucides ,
La plupart comprennent 21 jours de traitement actif, ils sont suivis de 7 - élévation du HDL-cholestérol et des TG,
jours libres - augmentation du coeffcent du cholestérol dans la bile et donc
Ils empêchent l’ovulation par inhibition de l’axe hypothalamo- risque de lithiase biliaire,
hypophysaire. De plus les pilules combinées agissent en atrophiant - augmentation du risque d’ictère cholestatique,
l’endomètre et en coagulant la glaire cervicale - diminution de l’anti-thrombine III,
ACCIDENTS POSSIBLES - augmentation des facteurs VII et X,
- Les risques thrombo-emboliques, IDM et AVC augmentés. - augmentation de l’agrégabilité plaquettaire,
- Les risques cancérigènes sont nuls. - apparition de lésions vasculaires de l’intima,
- Il n’y a pas de risque tératogène connu. - augmentation du risque d’HTA.
LES CI ABSOLUES DES ŒSTROPROGESTATIFS : CI RELATIVES DES ŒSTROPROGESTATIFS :
- HTA et antécédent HTAG, - obésité,
- accidents thrombo-emboliques (phlébite, infarctus, AVC et - tabagisme,
ophtalmologiques), - fibrome,
- le diabète et les antécédents de DG, - allaitement,
- cardiopathie sous TRT médical, - mastopathies,
- hyperprolactinémie - hyperlipidémie - porphyrie cutanée, - varices,
- femme de plus de 35 ans fumant plus de 1 cigarette par jour, - ATCD familiaux thrombo-emboliques,
- tumeur maligne hormono-dépendante (sein et endomètre), - femme âgée de plus de 40 ans,
- affection hépatique sévère, - grossesse,
- antécédent de cholestase ou de prurit généralisé pendant la grossesse, - la cholestase gravidique,
- otospongiose, connectivites, - l'herpès gestationis,
- pathologie oculaire d'origine vasculaire, - l'association avec un inducteur enzymatique.
- l'association avec le Ritonavir (KALETRA et NORVIR), antirétroviraux.

LA PRESCRIPTION

Toujours précédée d'un examen clinique


- L’interrogatoire : contre-indication notamment un ATCD F ou
P thrombo-embolique afin de faire une exploration
hématologique adaptée.
- Examen somatique général, avec prise de tension artérielle, QUELLE PILULE CHOISIR ?
examen des seins, examen gynécologique. Les nouvelles pilules sont intéressantes mais non
- Frottis cervico-vaginal de dépistage. remboursées par la sécurité sociale.
 On complète par un bilan biologique : Ord n°2 : prescription de la pilule contraceptive
ORD n° 1 : bilan biologique avant prescription d’OP — ADEPAL [lévonorgestrel, éthinylestradiol] 3
— Glycémie à jeun. plaquettes, 1 cp / jour : 21 jours consécutifs, à
— Cholestérolémie totale — TG. commencer au premier jour des règles.
— Bilan de la coagulation en cas d’ATCD thrombo-embolique Respecter un intervalle de 7 jours entre les plaquettes.
familial.
SURVEILLANCE
Les prescriptions particulières La 1ère consultation de contrôle est à 3 mois, la 2em : 6
Ordonnance n° 3 : post-partum avec allaitement ou non mois plus tard, puis tous les ans.
— MICROVAL [lévonorgestrel micronisé], 1 cp par jour tous les Elle comprend la recherche ES, la surveillance du poids,
jours à la même heure sans interruption entre les plaquettes ni de la TA, l’examen au spéculum avec examen du col,
pendant les règles. À débuter au 10e jour du post-partum. un TV, la palpation des seins. Si le premier bilan est
normal ainsi que le bilan de contrôle 3 à 6 mois après
Ord n° 6 : patiente ayant une acné ou une hyperandrogénie la mise en place de la contraception, il n'y a pas lieu de
— DIANE 35 [cyprotérone, éthinylestradiol], 3 plaquettes. renouveler le bilan biologique à une fréquence
Ordonnance n° 7 : « pilule du lendemain » supérieure à cinq ans en dehors de facteurs de risque.
— NORLEVO [lévonorgestrel], 1 cp, renouvelable 12 heures Le frottis cervico-vaginal se fait tous les deux ans s'il
après est normal.
Fibromyomes utérins
L’étiopathogénie serait une hyperœstrogénie relative locale. Il s’agit de la première indication d’hystérectomie
Les fibromyomes peuvent être :- sous-séreux : cavité péritonéale - interstitiel : paroi utérine - sous-muqueux : cavité utérine.

Les examens complémentaires Clinique


— NFS : quantifie l’anémie si besoin. La plupart sont asymptomatiques.Ils p-e révélés par :
— Des frottis cervico-vaginaux. - des ménorragies et/ou métrorragies,
— Une échographie pelvienne et rénale : localiser, mesurer les - des douleurs à type de pesanteurs pelviennes,
- des troubles urinaires,
fibromes, rechercher une pathologie annexielle, une G.
- leucorrhée banale ou hydrorrhée témoin : fibrome sous-
— L’hystéroscopie : taille de la cavité utérine, pathologie intra
muqueux.
cavitaire associée pouvant poser l’indication d’une hystéroscopie
- une stérilité.
opératoire.
L’examen apprécie le volume de l’utérus, dépiste les Cplx
— L’hystérographie permet, dans le cas ou un utérus fibromateux
possibles et recherche une pathologie associée :
est découvert dans le cadre d’un bilan de stérilité, d’évaluer la
- un cancer du col, le frottis de dépistage est systématique,
perméabilité des trompes, et de préciser les indications
- une hyperplasie ou un cancer de l’endomètre,
thérapeutiques.
- une tumeur annexielle ou une salpingite,
- un prolapsus, une incontinence urinaire d’effort.
Traitement
Le traitement médical ne s’adresse qu’au fibromyome L’évolution
s’accompagnant de ménorragies et/ou de métrorragies. Les complications peuvent être :
Il fait appel aux progestatifs : SURGESTONE 500 ou LUTENYL (1 aiguës :
comprimé par jour) moins androgénique. - torsion en cas de myome sous-séreux pédiculé,
- nécrobiose aseptique aigue ;
Ord n° 1 : fibromyome + ménorragie et/ou métrorragie chroniques :
— SURGESTONE 250 mg [promégestone], - ménométrorragies,
- compression urétérale avec risque de retentissement rénal,
1 à 2 cp par jour du 15e au 24e jour du cycle.
- compression vésicale avec pollakiurie,
Ord n° 2 : fibromyome ménorragique + effet contraceptif - compression vasculaire avec OMI et phlébite,
— LUTERAN 5 mg [chlormadinone acétate], - la degénérescence sarcomateuse est exceptionnelle ;
2 cp par jour du 5e au 24e jour du cycle. obstétricales :
- stérilité,
Ord n° 3 : règles abondantes, en plus de l’ordonnance 1 ou 2 - avortement spontané : fibrome sous-muqueux,
— EXACYL 1g [acide tranexamique], 3 ampoules par jour per os. - en cours de grossesse les nécrobioses aseptiques :
— DICYNONE 500 [étamsylate], 2 cp 3 fois par jour fréquentes.
Dès les 1ers jours des règles et pendant le temps des règles. La pathologie au moment de l’accouchement:
— En cas d’hémorragie aiguë : THAIS 100 ??? - présentation dystocique,
- en position praevia
Un seul patch à appliquer sur la peau.
- dystocie dynamique,
- hémorragie de la délivrance et rétention placentaire,
- phlébite du post-partum et infection puerpérale,
Après la ménopause, en l'absence de TRT hormonal
substitutif, le fibromyome involue.

La surveillance clinique est trimestrielle puis semestrielle, évaluant l’évolution et recherchant les effets secondaires du TRT. La NFS et
l’échographie seront demandées régulièrement. Un TRT martial sera institué si nécessaire.
En cas de volume jugé trop important et/ou d'anémie sévère, la prescription d'agonistes de la LHRH peut être indiquée  préopératoire.
Les indications chirurgicales
- les hémorragies résistantes au TRT médical,
- les autres complications,
- les fibromes de plus de 10 cm environ,
- les fibromes sous muqueux qui sont les plus hémorragiques (résection sous hystéroscopie)
- la myomectomie si elle est possible est effectuée chez les patientes désirant une grossesse,
- l’hystérectomie quand elle est effectuée est totale, l’annexectomie bilatérale est effectuée chez les patientes proches de la ménopause. En
cas de prolapsus et/ou d'incontinence urinaire associés, leur TRT devra être associé
Infections vulvo-vaginales
Si les leucorrhées s’associent à de la fièvre et des douleurs pelviennes, il peut s’agir d’une endométrite ou d’une salpingite. Une
hospitalisation s'impose. Des leucorrhées chez une femme ménopausée peuvent révéler un cancer
L’examen clinique : circonstances d’apparition leucorrhées, leurs caractères : aspect, odeur, signes associés (prurit, douleurs pelviennes).
au spéculum : le caractère des leucorrhées et l’état de la muqueuse, ou note l’existence d’un ectropion, sa fragilité.
Les prélèvements bactériologiques: aérobies, anaérobies et milieux spéciaux pour mycoplasme, gonocoque et chlamydiae.
En première intention, l'examen au microscope d'un prélèvement apportera des renseignements précieux .

Vulvovaginite mycosique Vulvovaginite à trichomonas


Causée habituellement par le Candida albicans. La muqueuse est rouge framboise, piquetée,
Prurit et leucorrhée sont associés, la dyspareunie est fréquente. l’écoulement est verdâtre, abondant, bulleux,
L’examen note une muqueuse œdématiée, sèche, enduite d’un nauséabond. Prurit et dyspareunie sont associés.
dépôt blanchâtre s’étendant à la vulve. L’examen au microscope : protozoaire rond, ou piriforme,
Les leucorrhées ont un aspect caséeux, le col est rouge. ayant un cytoplasme clair se déplaçant dans des directions
L’examen au microscope montre les filaments mycéliens. variables grâce à ses flagelles.
Ordonnance n° 2 : vulvovaginites à trichomonas.
Ordonnance n° 1 : vulvovaginite mycosique Prescription pour les deux partenaires
— GYNO-PEVARYL LP 150 [éconazole nitrate], 1 ovule — FASIGYNE 500 [tinidazole], 4 cp en une seule
renouvelable au 3e et au 6e jour prise à renouveler 8 jours plus tard.
— PEVARYL lait, une application matin et soir sur la vulve Il faut prévenir des nausées possibles.
pendant 6 jours. Chez la patiente, on adjoint :
RHD doivent être respectées : — FLAGYL ovules [métronidazole], 1 ovule le soir
- éviter les vêtements serrés, pendant 1 semaine.
- préférer les sous-vêtements en coton, Conseiller l’arrêt des rapports pendant 1 semaine.
- traiter le partenaire par PEVARYL solution spray en cas de balanite,
- préférer une pilule à climat œstrogénique prédominant, Vaginites à Gardnerella vaginalis
- chercher un diabète, une localisation digestive,
C’est « la malodeur vaginale ».
- conseiller les toilettes au savon surgras.
Elle associe des germes anaérobies ou gardnerella.
En cas d'absence de bacille de Doderlein, des ovules de TROPHIGIL
Les leucorrhées sont blanches, grisâtres, bulleuses,
doivent être prescrites
fluides, pas de signes inflammatoires. En ajoutant sur
une lame de la potasse à 10%, l’odeur de poisson pourri se
Vulvovaginite à gonocoques
dégage.
La leucorrhée est paucisymptomatique, jaunâtre, parfois
L’examen au microscope : cellules vaginales en amas,
associée à une dysurie. Une urétrite chez le partenaire peut être
recouvertes de bactéries, typiquement il existe des clue
le symptôme inaugural. cells : = les BGN.
Le TV : recherche une atteinte de l’appareil génital haut. Ordonnance n° 5 : vaginites à Gardnerella vaginalis
Ordonnance n° 3 : vulvovaginite à gonocoques — FASIGYNE 500 mg [tinidazole], 4 cp en 1 prise.
— ROCEPHINE [ceftriaxone], 1 injection de 500 mg en IM, ou Associé à :
TROBICINE [spectinomycine], une injection de 2 g en TRT — FLAGYL ovules [métronidazole], 1 ovule le soir
minute. pendant 10 jours.
On peut adjoindre un TRT par :
— VIBRAMYCINE N [doxycline], 200 mg pendant 3 semaines si
Vulvovaginites à germes banaux
on suspecte une association avec un chlamydiae.
Les leucorrhées : jaunes et épaisses.
Ordonnance n° 6
— COLPOSEPTINE [chlorquinaldol, promestriène], 1 cp
Leucorrhées à chlamydiae trachomatis
gyn. le soir pendant 10 jours,
— La forme asymptomatique : fréquente. Elle peut être
ou POLYGYNAX [néomycine, polymyxine B, nystatine], 1
découverte du fait d’une urétrite du partenaire.
ovule soir pendant 12 jours.
— Leucorrhées, métrorragies, dysurie sont les principaux signes.
Vaginose bactérienne
— A l’examen : ectropion, le col est sale.
Il s'agit d'un déséquilibre de la flore vaginale.
— Le prélèvement doit se faire sur milieux spéciaux.
Les formes types sont la vaginite à Gardnerella et celle à
— En l'absence de TRT efficace, l'infection du haut appareil génital est
germes banaux. Le TRT = rééquilibre bactérien.
possible  stérilité tubaire.
Ordonnance n° 7
Ordonnance n° 4 : leucorrhées à chlamydiae trachomatis
— TROPHIGIL ??? [bacille de Döderlein, estriol,
— VIBRAMYCINE N [doxycline], 100 mg 1 cp : matin et soir,
progestérone], 1 cap. gyn. par jour pendant 15 jours.
pendant 3 semaines.
Métrorragies - ménorragies
La plupart des pathologies gynécologiques peuvent se révéler par des saignements.
Traitement après diagnostic précis : interrogatoire et examen gynécologique, l'élimination d'une grossesse pathologique et les investigations
nécessaires (échographies pelvienne, frottis cervico-vaginaux et endométriaux, hystéroscopie voire IRM).
La persistance de saignements inexpliqués impose la poursuite des investigations à la recherche d'une cause maligne.

Orientations diagnostiques
METRORRAGIES : hémorragies d'origine utérine survenant en dehors des règles.
Pendant la grossesse : En dehors de la grossesse :
— au premier trimestre : — période pubertaire : fonctionnelles, immaturité — période préménopausique :
- GEU, hypothalamo-hypophysaire. Il faut penser à l'adénose et l'insuffsance lutéale, les autres étiologies
- GIU normalement évolutive, au cancer du vagin chez les filles exposées au déjà vues,
- avortement spontané, diéthilstilbestrol in utero, et à un trouble de la — période post-ménopausique :
- grossesse molaire, coagulation, - les cancers de l'endomètre et du col de
- causes cervicales, — période d'activité génitale : l'utérus !!,
— au troisième trimestre : - causes cancéreuses, - atrophie endométriale.
- placenta praevia (urgence), - causes infectieuses,
- hématome rétro-placentaire - causes iatrogènes,
(urgence), - causes fonctionnelles,
- causes cervicales. - endométriose,
MENORRAGIES : règles abondantes
— toutes les causes ci-dessus doivent être recherchées,
— la cause majeure = l'insuffsance lutéale par hyperplasie endométriale.

Traitement
A chaque étiologie correspond un traitement.
Métrorragies sous œstro-progestatif, voir le paragraphe des questions pratiques au chapitre de la contraception orale.
Métrorragies par atrophie endométriale et de la préménopause : voir le traitement de la ménopause.
Ménométrorragie accompagnant un fibromyome, voir la question fibromyomes utérins.
Ordonnance : hyperplasie de l'endomètre
— SURGESTONE 500 [promégestone], 1 cp par jour du 15e au 25e jour.
Pour un effet contraceptif ces traitements doivent être pris du 5e au 25e jour du cycle.

Syndrome prémenstruel

Inutile de prescrire des diurétiques ou laxatifs risquant toujours de provoquer une hypokaliémie (avec hyperaldostéronisme IIair) et dont
la prise pourrait devenir incontrôlée. Il est important de rechercher une pathologie associée. Ecoute et dialogue participent à part entière
au traitement. 40 % des femmes. Atteignant rarement la jeune fille: premiers rapports, première grossesse, choc psycho-affectif.
Il est plus fréquent chez la femme citadine, intellectuelle ou peu active.
Le syndrome prémenstruel peut révéler ou être aggravé par un conflit affectif conjugal, familial ou professionnel.
Ainsi les résultats thérapeutiques seront influencés par l’écoute, l’explication, un discours rassurant sans ironie ni dramatisation.
On pourra conseiller à la patiente de limiter le stress, de s’aménager des temps de repos pendant cette période, de l’expliquer au conjoint.

Traitement : À chaque femme son progestatif.


Il associe :
Ordonnance n° 1 : syndrome prémenstruel
- douleurs et gonflements des seins,
— DUPHASTON 10 mg [dydrogestérone], - gonflement et ballonnement abdomino-
1 cp 2 x / jour à commencer 3 jours avant le début présumé des douleurs, pelviens,
jusqu’à la veille de la date présumée des règles. - troubles neuro-psychiques : irritabilité,
Ordonnance n° 2 : syndrome prémenstruel et désir de contraception dépression, tétanie, boulimie,
— STEDIRIL [norgestrel éthinylestradiol], 1 plaquette. - légère prise de poids (inférieure à 4 kg),
Ordonnance n° 3 : mastodynies - constipation,
Ajouter à une ordonnance précédente - activation d’une maladie organique connue,
d’une allergie, d’un trouble dermatologique, d’un
— PROGESTOGEL [progestérone], 1 dose par jour à appliquer sur les seins.
herpès,
Ordonnance n° 4 : dépression d’après certains auteurs
- congestion des extrémités,
Ajouter à une ordonnance précédente. - céphalées.
— VITAMINE B6 [pyridoxine], 2 cp par jour.
Salpingite aiguë
= urgence thérapeutique nécessitant une hospitalisation en gynécologie.
= conséquence d'une (IST). Elle peut être iatrogène (stérilet, révision utérine septique, IVG, hystérographie...)
!!! Ne pas oublier de traiter le partenaire !!!
Il s'agit le plus souvent d'une infection polymicrobienne : gonocoque et Chlamydiae trachomatis (+++), mycoplasme hominis type I,
streptocoque, staphylocoque, entéro-bactéries (klebsiella, colibacille, protéus), entérocoques, anaérobies.

Traiter est une urgence : L'hospitalisation s'impose Clinique


— Repos strict au lit et glace sur le ventre. La forme typique :
— ATB débutée sous forme parentérale ; Associer : - femme jeune ayant des douleurs hypogastriques
- AUGMENTIN [amoxicilline, acide clavulanique], 1 g 4 fois par jour en IV, persistantes depuis 2 ou 3 jours + signes d'irritation
- VIBRAMYCINE [doxycycline], 2 cp à 100 mg / jour, péritonéale et urinaire,
- FLAGYL 500 [métronidazole], 1 cp 2 fois / jour. - Fiévre : 39°,
- leucorrhées purulentes,
— Le TRT doit être adapté aux résultats bactériologiques.
- TV : douleur à la mobilisation utérine :
— La forme parentérale = 10 jours, et suivie d'un relai per os.
empâtement d'un ou des deux culs-de-sac.
— Un TRT antalgique et antispasmodique est associé.
Les formes atypiques fréquentes :
En cas de pelvis douloureux :
- apyrétique,
— PRODAFALGAN [proparacétamol], 1 g 3 fois par jour, en IV.
- douleur unilatérale,
- métrorragie dans,
Un TRT anti-inflammatoire peut être associé. - formes subaiguës ou masquées par un TRT
A débuter après 48 heures d'antibiothérapie efficace : antibiotique mal conduit.
— CORTANCYL 5 mg [prednisone], 2 cp 3 fois par jour pendant 5 jours
puis ↘↘progressive de 5 mg tous les 3 jours. Les complications :
— Poursuivre une contraception orale en cours= pour mettre au repos - pyosalpinx, abcès du Douglas, péritonite,
les ovaires - thrombo-phlébite pelvienne,
- septicémie,
A la sortie de l'hôpital - séquelles fonctionnelles : oblitération tubaire à
— Poursuite du TRT adapté aux germes pendant 1 mois : l'origine d'une stérilité ; algies pelviennes (souvent
cycliques),
Ordonnance
- GEU, Placenta praevia et acreta.
— AUGMENTIN [amoxicilline, acide clavulanique], 2 cp matin et soir,
— VIBRAMYCINE N [doxycline], 2 cp à 100 mg par jour en 1 prise,
— FLAGYL 500 [métronidazole], 1 cp matin et soir pendant 15 jours. Paraclinique
— Diminution progressive de la corticothérapie prescrite. — La cœlioscopie, permet :
— Arrêt de travail pour 1 mois. - une confirmation du diagnostic,
— Préconiser une abstention sexuelle pendant la durée du traitement. - des prélèvements dans le liquide péritonéal :
— S'assurer du TRT du partenaire examen bactériologique,
— Surveillance : - d'apprécier la gravité des lésions uni ou bilatérales,
- NFS, VS et prélèvements de contrôle : tous les 15 j après l'arrêt de - un éventuel lavage de la cavité péritonéale.
l'AUGMENTIN, — Biologie :
- hémocultures et prélèvements bactériologiques,
- renouveler les sérologies au 3e mois,
- NFS
- une cœlioscopie : 8e semaine = évaluer le pronostic de fécondité, et
- VS (l'évolution),
pratiquer éventuellement une adhésiolyse, voire une néosalpingostomie.
- sérologies syphilitiques (TPHA, VDRL), hépatites B
et C, chlamydiae, et HIV, (accord de la patiente).

Le TRT préventif est primordial : — Si la femme porteuse stérilet = mis en culture.


- information sur les IST, —état infectieux CI = l'hystérographie et du
- dépistage des urétrites et infections génitales basses, curetage biopsique.
- aseptie stricte pour les curetages,
- respecter les contre-indications de l'hystérographie,
- éviter la pose de stérilet chez la femme paucipare.
Surveillance de la femme enceinte
La prévention de la non fermeture du tube neural : acide folique, 4 semaines au moins avant la conception, et doit être poursuivie
pendant les huit premières semaines de grossesse, à la dose de 0,4 mg par jour. Cette dose doit être portée à 5 mg par jour en cas
d’antécédent de malformation neurologique dans la famille, ou en cas de TRT par antiépileptiques.
La surveillance de la grossesse a pour but de prévenir et dépister d’éventuelles complications et de prévoir l’accouchement.

SURVEILLANCE MENSUELLE
Cliniquement : l’absence de leucorrhée ou
métrorragie, de douleur par contractions, de troubles
Les petits maux de la grossesse urinaires.
Ordonnance n° 1 : vomissements du début de grossesse A partir du 4e mois : mouvements fœtaux chez les
— PRIMPERAN 10 mg [métoclopramide], 1/2 à 1 cp 3 fois par jour multipares. la pesée, la prise de la TA, la recherche
d’œdèmes.
Ordonnance n° 2 : Sd de Lacomme : douleurs abdominales des FI
L’examen obstétrical mesure la HU, recherche les
durant plus longtemps que les CU avec échographie normale bruits du cœur grâce au Doppler.
— MAGNE B6 [magnésium, pyridoxine chlorure], 500 / 125 mg Au spéculum : leucorrhée. Le TV + palpation
2 cp le matin et 1 cp le midi. abdominale : présentation, l’état du col : CLPF.

Ordonnance n° 3 : en cas d’infection urinaire après examen


cytobactériologique des urines Le premier examen
— CLAMOXYL 500 [amoxicilline], 1 cp 3 fois / j pendant 7 jours. Il a pour but d’affirmer la grossesse, d’éliminer une
GEU, d’évaluer le pronostic de la grossesse par
Ordonnance n°4 : reflux gastro-œsophabien l’interrogatoire et l’examen clinique.
— RHD (digestif). Bilan paraclinique
— CONTRACIDE [diméticone], sirop — ECHOGRAPHIE PELVIENNE
1 prise après les repas et 1 au coucher. — Sérologie de la rubéole et de la toxoplasmose si
nécessaire, sérologie syphilitique, TPHA et VDRL, HBS,
Ordonnance n° 5 : varices des membres inférieurs et HIV si la patiente ne refuse pas.
— Les RHD sont primordiales ; on peut adjoindre : — Groupe sanguin.
— DAFLON 500 mg [flavonoïdes extraits de rutacées], — Recherche d’agglutinines irrégulières.
1 à 2 cp par jour. — Recherche d’albumine et de sucre dans les urines.
— ECBU et NFS.
— Penser à faire un frottis cervical si nécessaire.

Les examens complémentaires


— La sérologie toxoplasmique sera effectuée tous les mois en cas de négativité.
— La sérologie rubéolique est effectuée toutes les trois semaines jusqu’au 4e mois.
— La recherche des agglutinines irrégulières est effectuée au 8e ou 9e mois. Elle est trimestrielle chez les femmes rhésus (-).
— Une échographie est faite entre 21 et 24 semaines = morphologique et biométrique, puis entre 32 et 36 semaines. La croissance fœtale
s'estime sur le périmètre abdominal.
— Une glycémie et un test de O’Sullivan (glycémie une heure après l'ingestion de 75 g de glucose) de dépistage d’une intolérance glucidique est
effectué en cas de glucosurie, diabète, ATCD de mort fœtale in utero, d’enfants pesant plus de 3 800 g à la naissance.
L’examen du 9ème mois est effectué par l’obstétricien pour juger du pronostic obstétrical.
La patiente doit s’inscrire à la maternité et aux cours de préparation à l’accouchement.
Pneumologie
Asthme de l'adulte
Les grands principes du traitement Asthme aigu grave : urgence diagnostique et
Le traitement de la crise : thérapeutique.
Il repose sur les B2M = effet immédiat (effet net dans les 5 secondes). Les signes cliniques de gravité sont :
Les corticoïdes = en cas de crise sévère, pas d'effet immédiat (3 à 4 heures : — une impossibilité de parler,
IV). — une tachypnée > 30/min
Le traitement de fond : — une tachycardie > 120/min
Repose en priorité sur les anti-inflammatoires inhalés : posologie est — une contraction permanente des SCM (tirage)
adaptée à la sévérité de l'asthme. — l'existence d'un (DEP) non mesurable ou < 150
Il est indiqué lorsque les crises sont fréquentes ou graves. l/min
—hypocapnie : gaz du sang en air ambiant
Modalités du traitement —collapsus ou l'abolition de MV = signes
La crise d'asthme préagoniques  arrêt respiratoire proche = gestes
— 2 B à 1 minute d'intervalle d'un bêta 2 agoniste VENTOLINE [salbutamol], d'urgence.
à renouveler après 10 minutes, 1 à 2 fois si besoin. Modalités du traitement
— En cas d'absence d'amélioration : 1 ampoule SC de VENTOLINE — Transport médicalisé.
[salbutamol] associée à une corticothérapie orale : CORTANCYL — Oxygène nasal : 2 à 3 l/min
[prednisone] 60 mg en une prise ou IVL SOLUMEDROL Produits agonistes en aérosols :
[méthylprednisolone], 40 mg. — VENTOLINE [salbutamol] 5 mg (1 ml de VENTOLINE
— En cas d'absence d'amélioration 15 à 20 minutes après : SAMU. solution : aéroliseur + 4 ml de sérum physiologique) à
L'asthme instable nébuliser par un masque facial avec 6 à 8 l/min
—corticothérapie orale CDA : 0,5 mg/kg/jour de CORTANCYL [prednisone] d'oxygène (même en cas d'hypercapnie) à répéter au
pendant 10 jours. cours de la première heure puis toutes les 3 ou 4
—B2M: VENTOLINE [salbutamol], 2 B 3 fois par jour. heures, ou sous-cutanés :
Le traitement de fond — BRICANYL [terbutaline], 1 amp. à répéter
Il repose : sur les anti-inflammatoires inhalés, surtout les corticoïdes éventuellement après 20 à 30 min, puis, toutes les 4 à
inhalés. 6 heures.
indiqué : crises fréquentes ou graves et à adapter en fonction de l'état Corticothérapie IV :
clinique et fonctionnel respiratoire du patient : — SOLUMEDROL [méthylprednisolone] 60 à 80 mg, 3
— BECOTIDE 250 [béclométasone dipropionate], PULMICORT 200 à 4 fois par jour
[budésonide] : 2 à 8 B par jour en 2 à 3 prises. Hydratation abondante : 3 l. de G5% par 24 h avec
— Se rincer la bouche après la prise : risque (candidoses buccales). apports potassique 8 g par 24 h.
— Les bêta 2 agonistes de LDA : SEREVENT [salmétérol], peuvent être Antibiotiques : surinfection bronchique : amoxicilline
utilisés, toujours en association aux corticoïdes inhalés, et surtout si (allergie) ou macrolides.
symptômes nocturnes. La persistance des signes de gravité ou DR 
ventilation mécanique.

Recommandations selon les niveaux de sévérité de l'asthme :


Asthme intermittent - Moins d'une crise par semaine - Bêta 2 + CDA à la demande : VENTOLINE 2 B en cas de crise
- Moins de 2 crises noctures par mois [salbutamol
- Normal entre les crises
- DEP ou VEMS ≥ 80% de la théorique
Asthme permanent - 1 crise / semaine ou moins - Corticoïdes inhalés : BECOTIDE 250, 4 B / j [béclométasone]
léger d'une fois par jour - Bêta 2 + à la demande : VENTOLINE 2 bouffées
- 2 crises nocturnes par mois
- DEP ou VEMS ≥ 80% de la théorique
Asthme permanent - Quotidien (≥ 1 par jour) - Corticoïdes inhalés : BECOTIDE 250, 4 B par jour
modéré - > 1 crise nocturne par semaine [béclométasone]
- 80% > DEP ou VEMS > 60% - Bêta 2 + retards : SEREVENT [salmétérol] 25 µg, 2 B 2 x / j
- Bêta 2 + à la demande : VENTOLINE 2 B [salbutamol]
Asthme permanent - Manifestation permanente - Corticoïdes oraux: CORTANCYL 60 mg [prednisone]
sévère - Crises nocturnes fréquentes - DEP ou VEMS < 60% :
- VEMS ou DEP < 60% de la théoriqu SOLUMEDROL IM ou IM 40 mg [méthylprednisolone]
- Corticoïdes inhalés double dose: BECOTIDE 250, 4 B 2 x / J
- Bêta 2 + retards : SEREVENT 25 μg 2 B 2 fois par jour
- Bêta 2 + à la demande : VENTOLINE, 2 B
Bronchectasies
= ↗↗ irréversible du calibre de l'arbre bronchique, histologiquement = destruction de l'armature cartilagineuse de la
bronche.
Cliniquement : association d'une toux avec bronchorrhée chronique : le matin au réveil.
Le TRT le plus important = kinésithérapie respiratoire avec drainage postural.
L'évolution vers l'insuffsance respiratoire chronique : dans formes diffuses.

Principes du traitement
— Drainage bronchique par une kinésithérapie respiratoire : quotidienne voire biquotidienne si nécessaire.
— L'antibiothérapie : si poussée infectieuse certaine (fèvre, modifcation franche de l'expectoration, hémoptysie, aggravation d’IRC,
et image radiologique en faveur). Les germes en cause sont : Streptococcus pneumoniae, HI ou les entérobactéries .
AMOXICILLINE, 1 g 3 fois par jour.
— TRT bronchodilatateur : B2M inhalé : en cas d'hyperréactivité bronchique symptomatique ou stades sévères +IRC = VENTOLINE.
— PEC des hémoptysies : elles ne sont pas correlées à l'étendue des DDB et sont parfois révélatrices :
- si hémoptysies de faible abondance : EXACYL [acide tranexamique], 3 à 4 amp buvables par jour
- si hémoptysies abondantes : (H).
— Les indications chirurgicales : réservées aux DDB localisées, très symptomatiques avec suppuration importante,
infections très fréquentes et/ou hémoptysies répétées.
— Vaccination antigrippale et antipneumococcique recommandées.

Bronchite chronique
-Cliniquement : hypersécrétion bronchique durant trois mois par an et au moins deux années consécutives.
-L'évolution : l'insuffsance respiratoire chronique.
-Médicaments interdits : antitussifs dépresseurs, préparation contenant la codéïne, dépresseurs des centres respiratoires :
hypnotiques, antihistaminiques, anxiolytiques.
Les principes du traitement reposent sur : — Arrêt du tabac et éviction de la pollution — Correction d'une intenpérance (alcoolique) ou
d'un surpoids — TRT d'un foyer infectieux (ORL ou dentaire) — La prévention (éducation et vaccins : prévenir les surinfections :
antipneumococcique, antigrippal)— La kinésithérapie respiratoire = favoriser l'expectoration.

Bronchite chronique simple (sans atteinte obstructive) Bronchite chronique surinfectée


— Arrêt du tabac, éviction de la pollution, perte de poids : obèses... bronchite associée à une dyspnée et à une
— Abstention d'antibiothérapie. expectoration purulente verdâtre = doit faire
Bronchite chronique avec atteinte obstructive instaurer une antibiothérapie :
— Arrêt du tabac. — Aminopénicilline ± inhibiteurs ß lactamase ou C1G
— Lutte contre la surinfection broncho-pulmonaire, ORL et dentaire ou C2G par VO pendant 8 à 10 jours :
avec vaccination antigrippale et antipneumococcique. — CLAMOXYL 500 [amoxicilline], 2 gélules 3 x / j.
— Kinésithérapie respiratoire.
— Hydratation suffisante (1,5 l / j), = fluidifcation des sécrétions Si absence d'amélioraton après 48 h:
bronchiques. — AUGMENTIN, 1 g, 3 fois par jour
ou - PYOSTACINE [pristinamycine] : 1 g x 3/j ; à
— VENTOLINE [salbutamol], 2 B 3 à 4 fois par jour. prendre au moment des repas pendant 4 jours
—ATROVENT [ipratropium bromure monohydrate], 2 B 4 fois par j. ou TAVANIC 500 [levofloxacine], 1 cp, 2 fois par j,
— RHINATHIOL [dextrométhorphane ], 3 cuillerées par j en TRT d'appoint si
bronchorrhée gênante (fluidifiants bronchique) —hydratation et kinésithérapie.
— BECOTIDE [béclométasone : corticoïde inhalé] : 2 B 3 à 4 fois par j. —TRT adjuvant : bronchodilatateurs,
mucomodulateurs, vaccin grippal et pneumococcique.
— Si hypoxémie permanente < 55 mmgHg : oxygénothérapie à bas débit
(0,5 à 2 l/min pendant 16 h sur 24)
bronchopneumopathies aiguës infectieuses communautaires
= L’association d'une symptomatologie respiratoire fébrile à une image radiologique : foyer.
_Il faut reconnaître sans délai les patients nécessitant un transfert en réanimation et identifer les patients à risque ou fragilisés.
_Le TRT antibiotique => institué d'une manière empirique (sans documentation bactériologique) : données épidémiologiques, cliniques
et radiologiques.
_Les germes: le pneumocoque, HI, le mycoplasme pneumoniae, les anaérobies.
_ Pneumopathies graves justifent l'hospitalisation : avec terrain fragilisé, éthylisme, ID, sujet âgé, (BPCO), risque de décompensation
sévère de tares (diabète, IR, IC, IR, Sd inflammatoire sévère), non observance thérapeutique, isolement, conditions S-E défavorables.

Modalités du traitement Ordonnance n° 3 : Infection communautaire, âge > 75


Ordonnance n° 1 : Tableau de pneumopathie bactérienne de ans ou terrain particulier : étylisme chronique, IRC ...
l'adulte sain en l'absence de signe de gravité — Hospitalisation.
— CLAMOXYL [amoxicilline] 1 g 3 x / jour pendant 10 jours — AUGMENTIN 1 g 3 x / j en IV initialement
Si allergie aux bétalactamines prescrire : ou ROCEPHINE [ceftriaxone] 1 à 2 g / j : IV pendant 10
— PYOSTACINE 500 [pristinamycine] per os : 1 g 3 x / jour pendant jours.
10 jours
Ordonnance n° 4 : Infection communautaire sur terrain
Ordonnance n° 2 : Si pneumopathie atypique : mycoplasme, particulier et signes de gravité :
légionelle ou chlamydia — Hospitalisation
Macrolides per os : — ROCEPHINE [ceftriaxone], 1 à 2 g par jour //associée//
— RULID [roxithromycine] : 150 mg x 2/j à un macrolide : 2 à 3 semaines.
ou JOSACINE [josamycine] : 2 g par jour (2 prise).
TRT pendant 10 jours sauf si légionellose : 2 à 3 semaines. Ordonnance n° 4 : Pneumopathies d'inhalation
— AUGMENTIN, 4 g / jour en 4 injections IV initial.

Hémoptysies
_Emission de sang provenant des voies aériennes sous-glottiques au cours d'un effort de toux.
_Le diagnostic différentiel : les épistaxis dégluties et les hématémèses.
_Les hémoptysies abondantes se rencontrent : au cours (DDB) et les cancers bronchiques.

Hémoptysie de faible abondance : _Les autres causes sont :


— EXACYL [acide tranexamique], 4 ampoules buvables par jour - la tuberculose et ses séquelles
— Bilan et traitement étiologique. - la bronchite chronique
- l'embolie pulmonaire
Hémoptysie de moyenne abondance
- le rétrécissement mitral
— EXACYL [acide tranexamique], 1 ampoule 3 x / jour IVL
- l'aspergillose.
— Hospitalisation.

Hémoptysie abondante Le TRT étiologique s'impose dans tous


— VV et remplissage (macromole = PLASMION [gélatine fluide modifée]) puis les cas
transfusion.
— Hospitalisation où transfusion sera effectuée.
— Vasoconstricteur, GLYPRESSINE R ???, par exemple : 2 mg IVL puis 1 à 2 mg/4 heures
en discontinu ou en continu (contre indication = insuffsance coronarienne

Hémoptysie cataclysmique
— Intubation sélective = exclure le poumon qui saigne et de ventiler
correctement le poumon sain.
—PEC adaptée en Unité de Soins Intensifs.
La toux

Ord n° 1 : TRT de la toux chronique non productive et gênante


- respecter les toux productives = élément — Arrêt du tabagisme actif ou passif.
fondamental de la défense bronchopulmonaire et — DRILL (AD, ENF) sirop : 2 càc X 3 / jour pour 5 jours
CI la prescription d'antitussifs. Ordonnance n° 2 : TRT de la toux spasmodique
-Avant de prescrire un TRT antitussif, rechercher les — Arrêt du tabagisme actif ou passif.
causes de la toux (TRT spécifique) : asthme, DDB, — Eviction des allergènes (acariens, animaux domestiques...)
cancer, affection endobronchiques, IVG, EP, — ß2 stimulant ± corticoïdes en inhalation :
tuberculose pulmonaire. VENTOLINE [salbutamol], 2 B 2 x / jour
- TRT symptomatique = toux idiopathique non CLENIL FORTE 250 [béclométasone dipropionate], 2 B 2 x / j.
productive. Ordonnance n° 3 : toux productive
— Arrêt du tabagisme actif ou passif.
— RHINATHIOL AD, ENF [carbocistéine], 3 cuillerées à soupe / j,
— Si encombrement : KINESITHERAPIE RESPIRATOIRE

Tuberculose pulmonaire
-La miliaire tuberculeuse et la méningite La tuberculose est à signalement et à déclaration obligatoire. Le dépistage de
tuberculeuse sont des urgences diagnostiques et cas annexes doit être effectué dans l'environnement des patients bacillifères
thérapeutiques susceptibles d'engager rapidement par la radiographie pulmonaire et la pratique de l'IDR.
le pronostic vital ou fonctionnel, imposant
l'hospitalisation et la mise en route du TRT sans Ordonnance n° 1 : TRT de la primo infection tuberculeuse avec virage isolé
attendre la preuve bactériologique. des réactions cutanées et tuberculiniques
-Il existe des formes de présentation clinico- — La primo-infection = positivation des tests cutanés tuberculiniques doit être
radiologique extrêmement variées. Il faut savoir y traitée par :
penser systématiquement. RIMIFON [isoniazide] seul à 5 mg/kg/jour pendant 6 mois ou 12 mois en
-Un contexte épidémiologique (précarité, pays cas d'infection VIH ou par une association RIMIFON [isoniazide] 3-5
d'endémie, VIH, notion de contage...) une AEG, un mg/kg/jour + RIFADINE [rifampicine] 10 mg/kg/jour pendant 3 mois.
terrain fébrile, des sueurs nocturnes, toux et
expectoration depuis plusieurs semaines doivent Les protocoles validés utilisés pour les tuberculoses pulmonaires et extra-
évoquer le diagnostic. pulmonaires :
-Le cliché de thorax peut être évocateur (infltrat ou Ordonnance n° 2 : Traitement court de 6 mois
caverne surtout apexiens, miliaires, etc.) A prendre le matin à jeûn en 1 seule prise, Pendant 2 premiers mois :
Le BCG ne confère qu'une protection de 5 à 10 ans —RINIAZIDE (300/150, 150/100 mg) [rifampicine /isoniazide],
et sert surtout dans la prévention des formes graves
[10 mg/kg/j // 5 mg/kg/j]
de la tuberculose (méningite, miliaire).
— PIZEDA [pyrazinamide], 30 mg/kg/jour
Le succès thérapeutique dépend principalement de
— ETHAMBUTOL PHARMA [éthambutol], 20 mg/kg/ jour.
la compliance du patient.
La prise des médicaments : une seule prise Pendant les 4 mois suivants :
quotidienne le matin à jeûn à dose adaptée au — Association isoniazide + rifampicine aux mêmes doses journalières,
poids. toujours en une seule prise à jeûn le matin.
Ordonnance n° 3 : TRT classique de 9 mois
Le diagnostic et la mise en route du TRT A prendre le matin à jeûn en 1 seule prise : 3 premiers mois :
reposent sur : —RINIAZIDE (300/150, 150/100 mg) [rifampicine /isoniazide], [10
— une certitude bactériologique : mise en évidence mg/kg/j // 5 mg/kg/j]
à l'examen direct de bacilles acido-alcoolo-résistans — ETHAMBUTOL PHARMA [éthambutol], 20 mg/kg/ jour.
(BAAR), ou à la culture du bacille de Koch dans le Pendant les 6 mois suivants :
liquide gastrique, les crachats, le lavage broncho- — Isoniazide + rifampicine aux mêmes doses journalières.
alvéolaire, le liquide pleural, les urines, le LCR ou le
produit de biopsie, ou à défaut :
Chez la femme enceinte
— un argument histologique majeur, ou
La pyrazinamide et la streptomycine sont contre-indiquées
— une très forte présomption radioclinique et ce
malgré la négativité de plusieurs prélèvements
bactériologiques.
Rhumatologie
Les antalgiques

Les antalgiques non opioïdes : antalgique et Les opioïdes faibles : la codéine, le dextropropoxyphène, et le
antipyrétique chlorhydrate de tramadol
Contre-indications :
- L’insuffsance hépatique. Ordonnance 2 : association possible : codéine – paracétamol :
- L’allergie au produit. — NO-DOL CODEINE [paracétamol 500 mg, codéine 30 mg] :
Effets secondaires : exceptionnels 2 cp matin, midi, et soir, pendant … jours.
- Phénomènes allergiques. Ord 3 : association possible : dextropropoxyphène – paracétamol
- De façon incertaine, des néphropathies — DI ANTALVIC [paracétamol, dextropropoxyphène 30 mg] :
chroniques. 2 Cp matin, midi, et soir.
Ordonnance 1 :
— DOLIPRANE : 1 g matin, midi, à 16 h, et le soir. Ordonnance 4 : association possible : paracétamol – opium :
— LAMALINE [paracétamol 300 mg, opium poudre 10 mg titrée à
Autres médicaments antalgiques : 10 % (m/m] en morphine base anhydre, caféine 30 mg] : 2 cb
Dans les douleurs et/ou les paresthésies d’origine matin, midi, et soir, pendant … jours.
neurologique, par exemple dans les radiculalgies, les BZD
peuvent être utilisées. Les doses sont à adapter en Ordonnances 5 : chlorhydrate de tramadol seul
fonction de l’effcacité et de la tolérance (somnolence). — TRAMAL 50 [tramadol] : 2 cp matin, midi, et soir,
De même, pour les antidépresseurs, en utilisant des ou TRIADOL solution buvable 100 mg/ml : 1 mg/kg à 2 mg/kg par
doses bien inférieures aux doses préconisées pour leur
prise, 3 à 4 x / jour, soit, pour 10 kg, 4 à 8 gouttes par prise.
effet antidépresseur.
Ordonnance 10 : BZD utilisée comme antalgique
Ordonnances 6 : association possible tramadol à LP –
— RIVOTRIL [clonazépam] ? buvable : 0.1
paracétamol
mg/goutte : 5 gouttes le matin et 10 gouttes le soir
— DOLIPRANE 1 g : 1 cp matin, midi, à 16 h, et le soir.
Ordonnance 11 : antidépresseur utilisé comme
— TOPALGIC 100 LP (150 LP, ou 200 LP) : 1 cp matin et soir.
antalgique
Ordonnances 7 : tramadol à libération immédiate – paracétamol :
— LAROXYL [amitriptyline], solution buvable : 1
— MYANTALGIC [paracétamol 325 mg, tramadol 37,5 mg],
mg/goutte : 25 gouttes le soir.
2 cp matin, midi, 16 heures et le soir.
Ord 12 : antalgique développé pour les douleurs
neuropathiques
— LYRICA [prégabaline], 75 mg matin et soir
pendant 1 semaine, puis à adapter en fonction de
l'effcacité, jusqu'à 600 mg/jour en 2 à 3 prises.

les anti-inflammatoires non stéroïdiens (A.I.N.S.)

Contre-indications : Ordonnance 1 : douleur aiguë de sciatique : Xenid, Profenide


— Ulcère digestif évolutif. — VOLTARENE [diclofénac] 50 mg : matin, midi, et soir.
— Allergie. Ordonnance 2 : polyarthrite rhumatoïde en poussée aiguë :
— Insuffsance rénale ou hépatique sévère. — VOLTARENE [diclofénac] 50 mg : matin, midi, et soir.
— 1er et 3ème semestre de la G, allaitement. Ordonnance 3 : polyarthrite rhumatoïde stable :
— Association au lithium. — VOLTARENE [diclofénac] 100 mg LP : 1 cp le soir.
— VOLTARENE [diclofénac] 50 mg : 1 cp le matin.
Demi-vie longue (15 – 20 h), moyenne (10 – La forme LP prise le soir permet de mieux couvrir la nuit.
12 h), ou courte (< 8 h) ? Le dérouillage matinal : prise d’A.I.N.S. à libération immédiate
Exemples d’A.I.N.S. en fonction de leur demi-
vie : Prescription d’un protecteur gastrique ou d’un coxib ?
— Demi-vie longue (1 prise par jour) : Ordonnance 1 : association A.I.N.S. – IPP :
FELDENE, BREXIN, TILCOTIL, MOBIC. — VOLTARENE [diclofénac] 50 mg : 1 cp matin, midi, et soir.
— Demi-vie moyenne (2 prises par jour) : — MOPRAL [oméprazole] 20 mg /jour.
NAPROZYNE, APRANAX. Ordonnance 2 : association A.I.N.S. – misoprostol :
— Demi-vie courte (3 prises par jour) : — ARTOTEC [diclofénac 50 mg, misoprostol 200 μg] : 1 cp matin, midi, et
VOLTARENE, INDOCID, CEBUTID, PROFENID : soir.
chez les sujets âgés Ordonnance 3 : coxib :
— CELEBREX [célécoxib] 200 mg : 1 cp matin et soir.
Corticoïdes

Contre-indications :
- HTA
- Diabète
- Ostéoporose
- Trouble maniaque de l’humeur
- L’infection grave non contrôlée

Corticothérapie courte :
— Le but est d’être « très anti-inflammatoire » sur une courte période conduisant à la guérison.
— Les posologies utilisées sont de 1/2 à 1 mg/kg/jour
— Il y a peu ou pas d’effets secondaires
— Aucune mesure préventive n’est a prévoir, en dehors d’une supplémentation potassique
— L’arrêt peut être très rapide
Ordonnance : corticothérapie courte pour traiter une névralgie cervico-brachiale :
— CORTANCYL [prednisone] 20 mg : 1 cp matin et soir pendant 5 jours, puis 1 cp le matin pendant 3 jours, puis arrêt.
— DIFFU K [potassium] 8 mmol : 2 gél./jour pendant 8 jours.

Corticothérapie de longue durée (plus de 3 mois) :


- Prévention de l’hypokaliémie surveillance biologique, DIFFU K 8 mmol : 2 gél./j
- Prévention de l’ostéoporose cortico-induite :
. Calcium et vitamine D : OROCAL D3 : 2 cp/jour
. Dès que la dose est supérieure à 7,5 mg de prednisone pour une durée supposée de plus de trois mois, prescription d’un
bisphosphonate : ACTONEL 5 mg/jour (ou 35 mg/ semaine) ou FOSAMAX 10 mg/jour (ou 70 mg/semaine)
. Densitométrie osseuse conseillée au début du traitement.
- Diminution progressive des doses (10 % de la dose tous les 10 jours), jusqu’à 5 mg/jour.
Puis dosage de la cortisolémie à 8 h ou test au SYNACTENE pour évaluer la fonction surrénalienne, avant de poursuivre la décroissance de la
corticothérapie.
— A partir d'une posologie de 1/2 mg/kg/jour de prednisone, et pour les posologies supérieures :
- Régime peu salé, d’autant plus strict qu’il y a prise de poids rapide, apparition d’œdèmes.
- Régime diabétique et surveillance de la glycémie.

Les bolus de corticoïdes :


— Les doses sont de 250 à 1000 mg de SOLUMEDROL sur 3 heures de perfusion, 3 jours de suite.
—relais par une corticothérapie per os.

Corticothérapie locale, les infltrations :


— L’injection peut se faire, avec ou sans contrôle scopique : - En intra-articulaire.- l’espace épidural.- intradurale.- foraminale. -
péritendineux.
- Loco dolenti.
— L’intervalle entre 2 infltrations : 48 h à 1 semaine.
— Le nombre d’infltrations sur un même site : fixé à 3 .
— La dose utilisée est variable en fonction du site et des habitudes du piqueur.
— Effets secondaires : - Sepsis (rare) – Hématome - Réaction douloureuse - Flush dans les 24 h - Déséquilibre d’un diabète -
Poussée hypertensive.
— Les différents produits sont d’action plus ou moins prolongée :
- Hydrocortancyl 125 mg : d’action brève, il est utilisable sur tous les sites
- ALTIM (cortivasol 3.75 mg) : d’action plus prolongée, n’est pas utilisable en intradurale.
- HEXATRIONE (Hexacétonide de triamcinolone) 40 mg : d’action très prolongée, n’est utilisable qu’en intra-articulaire (risque
d’atrophie cutanée et sous-cutanée en cas d’injection en dehors de l’articulation).
algodystrophie

Évolue en 2 phases :
- Une phase chaude douloureuse aboutissant à un enraidissement articulaire.
- Une phase froide moins douloureuse : récupération très progressive de la mobilité articulaire.
*Dans tous les cas, toute activité douloureuse (utilisation du membre, rééducation : est à proscrire pendant toute l’évolution.
*De nombreuses causes ont été reconnues (traumatisme même minime, diabète, médicament, grossesse, IDM, AVC…)

Traitement
Phase chaude : Clinique
Ordonnance n° 1 : Phase chaude :
— DOLIPRANE : 1 g matin, midi, 16 h, et le soir. Douleur, rougeur des téguments, hypersudation. L’os
— CIBACALCINE [calcitonine synthétique de saumon] : périarticulaire est souvent sensible à la percussion.
100 u/j, au coucher, en SC, pendant 10 jours. Un épanchement articulaire de faible abondance possible.
— PRIMPERAN : 10 mg, 20 min avant l’inj de CALSYN. Phase froide :
— ATARAX : 25 mg 20 min avant l’injection de CALSYN. La rougeur des téguments disparaît. La douleur diminue.
Ordonnance n° 2 : L’articulation s’enraidit.
— Mise en décharge par apprentissage du pas simulé. L’évolution : la récupération des mobilités articulaires (sur
— Mobilisation très douce de l’articulation. 12 à 18 mois)
— Massages et physiothérapie antalgiques.
— Respect impératif de la règle de non-douleur.
Explorations paracliniques
— 1 à 2 séances par semaine suivant la tolérance.
Il n’y a aucune anomalie biologique.
La radiographie : déminéralisation loco-régionale diffuse
Phase froide :
respectant l’interligne articulaire.
Ordonnance n° 3 :
La scintigraphie osseuse : hyperfixation loco-régionale
— DOLIPRANE : 1 g matin, midi, 16 h, et le soir.
diffuse.
Ordonnance n° 4 :
— Mobilisation très douce de l’articulation, amenant très
L’I.R.M. : ≠≠ ostéonécrose aseptique
progressivement aux gains d’amplitudes, sans déclencher de
douleurs.
— Massages et physiothérapie antalgiques.
— Respect impératif de la règle de non-douleur.
— 2 à 5 séances / semaine suivant la tolérance et la progression.

Arthropathies métaboliques
Goutte
Traitement de la crise de goutte *Une cause recherchée (hémopathie, insuffsance rénale chronique, diurétique…).
Ordonnance n° 1 : *Une hyperuricémie asymptomatique ne doit pas être traitée.
* TRT hypo-uricémiant peut s’accompagner de crises de goutte qui doivent donc être
— COLCHICINE : 1 mg matin, midi et soir le
prévenues.
premier jour,
puis 1 mg matin et soir pendant 2 jours,
puis 1 mg par jour pendant 10 jours. Clinique
La crise de goutte est une arthrite microcristalline / prodromes (picotements de
Contre-indications : grossesse et l’articulation, malaise général), accompagnée de fièvre ; métatarsophalangienne du
gros orteil, peut toucher toutes les articulations.
allaitement
L’hyperuricémie est loin d’être constante. Au moindre doute d’arthrite septique, il
Les A.I.N.S. sont une alternative à la colchicine.
faut ponctionner l’articulation : cristaux d’urate de sodium et confirmer l’absence de
Une infltration intra-articulaire cortisonique
germe. La formule du liquide articulaire : inflammatoire (>2000 éléments/mm3).
Une atteinte oligo ou poly-articulaire est possible.
Traitements de la maladie goutteuse
L’hyper-uricémie chronique s’exprime par une arthropathie goutteuse et la présence
Le TRT de la cause doit être entrepris : arrêt du
de tophi.
diurétique, TRT de l’hémopathie.
Les TRT visent à normaliser l’uricémie. Explorations paracliniques
Le régime hypo-uricémiant — La ponction articulaire = diagnostic = cristaux d’urate de sodium et un liquide de
La réduction pondérale peut aider. formule inflammatoire , aseptique.
Ordonnance n° 2 : — L’uricémie permet surtout le suivi de l’effcacité du TRT hypo-uricémiant.
— ZYLORIC [allopurinol] : 100 mg/jour — L’uraturie et le pH urinaire : d’évaluer les risques de lithiase rénale.
— La fonction rénale est évaluée par l’urémie et la créatininémie.
— COLCHICINE HOUDE [colchicine
— Les radiographies évaluent l’arthropathie goutteuse.
cristallisée] : 1mg/jour
Chondrocalcinose articulaire

Clinique
= dépôt articulaire de cristaux de pyrophosphate de calcium, crises de pseudo-goutte, superposables, mais sans localisation
préférentielle à la métatarsophalangienne du gros orteil.
= facteur favorisant une arthrose rapidement évolutive.
Avant 50 ans, on recherchera une hyperparathyroïdie par calcémie, phosphorémie, et dosage de la parathormone intacte (hypercalcémie,
hypophosphorémie), une hémochromatose (élévation de la ferritinémie et du coeffcient de saturation de la sidérophilline).

Explorations paracliniques
La ponction articulaire permet d’affirmer le diagnostic par la présence de microcristaux de pyrophosphate de calcium, et d’infirmer
l’arthrite septique. La formule du liquide est inflammatoire (>2000 éléments/mm3).
Les radiographies : dépôts de liserés de pyrophosphate de calcium: ligament triangulaire du carpe, les cartilages des genoux, de la
symphyse pubienne ; destructions du cartilage.

Ordonnance n° 1 :
— VOLTARENE [diclofénac] 50 mg : 1 cp matin, midi, et soir pendant 5 à 10 jours.
— DOLIPRANE [paracétamol] : 1 g toutes les 6 heures pendant 10 jours.
Glaçage de l’articulation : 15 à 20 minutes, 4 à 6 fois par jour, en protégeant la peau par un linge.
Il n’y a pas de TRT diminuant de façon formelle la fréquence des accès. Certains praticiens proposent la colchicine au long cours.
Ordonnance n° 2 :
— COLCHICINE HOUDE [colchicine cristallisée] : 1 mg/jour

Arthrose

Clinique
Traitements des poussées congestives : Pathologie chronique du cartilage, l’évolution est imprévisible.
Ordonnance : Habituellement, poussées douloureuses mécaniques successives;
— CELEBREX [célécoxib] 200 mg : 1 matin et soir. (1 a 2 cp/j) associées assez souvent à un épanchement articulaire ; raideur
articulaire. Entre ces poussées, indolore au début de l’évolution,
— EFFERALGAN [paracétamol] : 1 g matin, midi, 16 h, soir.
puis peut s’installer un fond douloureux chronique qui va
Traitements hors poussée :
progressivement mettre en échec le TRT médical et conduire à la
Les anti-arthrosiques d’action lente, après au moins 2 mois
chirurgie.
d’utilisation.
Rechercher une cause: surcharge articulaire, dysplasie articulaire,
Ord : antalgique + anti-arthrosique d’action lente :
désaxation d’un membre, traumatisme, ATCD familiaux, …
— EFFERALGAN [paracétamol] : 1 g matin, midi, 16 h, et le
soir. Explorations paracliniques
— ART 50 [diacerhéine] 50 mg : 1/jour pendant 1 semaine, Les radiographies standard centrées sur l’articulation arthrosique
puis 1 matin et soir, à poursuivre permettent d’évaluer et de suivre le pincement articulaire, la
ou CHONDROSULF [chondroïtine 400 mg] : 1 matin, midi, et condensation osseuse et les géodes sous-chondrales,
soir, ou 3 gélules en une seule prise par jour l’ostéophytose.
La ponction articulaire : nature mécanique du liquide (<1000
éléments/mm3).

Myorelaxant : COLTRAMYL 4mg (thiocolchicoside) : 2 cp x 2/ jour


fibromyalgie (syndrome polyalgique idiopathique diffus) = diagnostic d’élimination.

Ordonnance 1 : Clinique
— LAROXYL [amitriptyline], 1 mg/goutte : 25 gouttes le soir. — Polyalgies diffuses, débordant les articulations
— RIVOTRIL [clonazépam], 0.1 mg/goutte : 10 à 15 gouttes le soir. — Existence d’au moins 11 points douloureux à la palpation
Ordonnance 2 : d’un des sites suivants : occiput, rachis cervical bas,
— LYRICA [prégabaline] : 75 mg matin et soir pendant 1 semaine, puis angulaire de l’omoplate, trapèzes, trochiters, sterno-
à adapter en fonction de l'effcacité, jusqu'à 600 mg/ jour en 2 à 3 prises. claviculaires, premières sterno-costales, épicondyles,
Ordonnance n° 3 : paravertébraux de la charnières lombo-sacrée, épines
iliaques postérieures, grands trochanters, condyles fémoraux
— IXEL [milnacipran] : 50 mg matin et soir
internes, malléoles médianes. Il s’agit de la perception d’un
D’autres traitements sont donc proposés :
phénomène douloureux en lieu et place d’une pression
— Kinésithérapie, massages antalgiques, physiothérapie
normalement indolore.
— Psychothérapie de soutien
— Signes fonctionnels associés riches : - Paresthésies non
superposables à un territoire neurologique - Asthénie -
Colopathie fonctionnelle - Céphalées - Syndrome dépressif,
anxiété.
Paraclinique : Tous les examens sont normaux.

Lumbago

Ordonnance n° 1 : Clinique
— EFFERALGAN [paracétamol] 1 g : 1 cp matin, midi, 16 h, et le soir La lombalgie est aiguë, à début
— PROFENIDE 50 mg : 1 cp matin, midi, et soir brutal, mécanique, impulsive,
+/ - : COLTRAMYL [Thiocolchicoside] : 1 cp x 1 a 3/jour = Myorelaxant souvent après un facteur
mécanique déclenchant.
La reprise d’activité sportive ou d’un travail en force peut se faire avec une ceinture de soutien
La raideur rachidienne
lombaire. Elle peut être portée aussi longtemps qu’elle apporte un bénéfice. Il n’y a pas
lombaire, elle prédomine dans
d’amyotrophie réactionnelle.
une direction.
Ordonnance n° 2 :
Paraclinique
— Une ceinture de soutien lombaire, à porter en journée.
Des radiographies en cas de
La kinésithérapie si récidivant. Elle est à débuter 2 à 3 semaines après l’amélioration.
doute clinique ou d’évolution
Ordonnance n° 3 : traînante.
— 20 séances (2 à 3 fois / semaine) de rééducation du rachis lombaire, avec mobilisations
douces, renforcement des muscles stabilisateurs du rachis, du caisson abdominal, travail de la Traitement
proprioception du rachis lombaire, et acquisition d’une bonne hygiène lombaire. — Repos court
—antalgiques, A.I.N.S., et pour
certains myorelaxants

Ostéoporose

Ordonnance n° 1 : Clinique
— FIXICAL D3 [carbonate de calcium, colécalciférol] : 1 à 2 cp/j. Il faut évaluer :
— Les facteurs de risque d’ostéoporose: ATCD P et F de fracture,
ou IDEOS : 1 à 2 cp/j.
ménopause précoce, corticothérapie, tabagisme, alcoolisme,
En présence d’une ostéoporose fracturaire :
sédentarité, rhumatisme inflammatoire chronique, régime
Un SERM (selector estrogen receptor regulator) ou un
pauvre en calcium-vitamine D, hypogonadisme, hyperthyroïdie,
biphosphonate peuvent être prescrits. hyperparathyroïdie, BMI < 19 kg/m2.
— La taille et le poids
Ordonnance n° 3 : biphosphonates Paraclinique
— ACTONEL (risédronate) : 5 mg/jour ou 35 mg/semaine. A prendre — Rx du rachis dorsolombaire en cas de réduction de la taille
à distance des repas et des autres médicaments, avec un grand — ODM : rachis lombaire et de l’extrémité supérieure du fémur
verre d’eau, sans s’allonger après la prise. — Bilan phosphocalcique
— En fonction du contexte : PTH, TSH, corticolémie,
testostéronémie, ferritinémie.
pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) et maladie de
Horton
Ordonnance n° 1 : PPR
— CORTANCYL [prednisone], 1/3 à 1/2 mg/kg/jour.
Ordonnance n° 2 : maladie de Horton :
— CORTANCYL [prednisone], 0,7 à 1 mg/kg/jour.
Polyarthrite rhumatoïde (PR)

TRT médicamenteux symptomatiques : TRT médicamenteux de fond : La SALAZOPYRINE est utilisée à dose
Ordonnance 1 : Ils visent à diminuer la fréquence des progressive, en commençant à 1 cp par
— CELEBREX 200 : 1 matin et soir et/ou : poussées, et idéalement à stopper les jour, puis en augmentant d’1cp/ jour
CORTANCYL 6 mg matin, 4 mg le soir. lésions articulaires. chaque semaine, jusqu’à 4 cp/jour,
— EFFERALGAN CODEINE : 2 cp matin, Ordonnance n° 4 : voire 6 cp/jour.
midi, et soir. — NOVATREX [méthotrexate] 2,5 Ordonnance 5 :
Il est possible de réaliser des infltrations mg : 3 cp/semaine. — SALAZOPYRINE [sulfasalazine] 500
cortisoniques intra-articulaires. — SPECIAFOLDINE [acide folique] mg : 2 cp matin et soir
En cas de poussées non contrôlées, on peut 5mg : 3 cp/semaine, le Contre-indications :
réaliser des bolus de SOLUMEDROL, en surlendemain de la prise du — Hypersensibilité connue aux sulfamides
surveillant la TA, la K+, la glycémie. NOVATREX. et aux salicylés.
Ordonnance n° 2 : Contre-indications : — Défcit en G6PD : risque d’hémolyse.
— SOLUMEDROL [méthylprednisolone] : Absolues : — Porphyrie.
500 mg (à 1 g) dans 500 ml de sérum — Insuffsance rénale sévère. — Insuffsance hépatique.
physiologique, en perfusion de 3 H, 3 jours de — Atteinte hépatique sévère. — En cas de grossesse.
suite. — Grossesse et allaitement — L’allaitement est CI dans le cas où la
On peut aussi réaliser des infiltrations Surveillance : mère (ou l’enfant) présente un déficit en
cortisoniques des articulations — NFS, plaquettes, créatininémie, G6PD, et chez le NNe de moins de 1 mois.
inflammatoires, d’autant qu’elles sont peu transaminases : 1 x / 15 jours Surveillance :
nombreuses. pendant les 3 premiers mois, puis — NFS, plaquettes, transaminases,
mensuellement. créatininémie : 1 fois tous les 15 jours
pendant 3 mois, puis 1 fois par mois

Tendinopathie

Clinique TRT
La tendinopathie = douleur sur le trajet tendineux, suite à une sollicitation Le repos impératif, 45 jours.
inhabituelle, réveillée par la palpation, l’étirement passif et actif contre résistance du Peuvent être associées les
tendon. Signes inflammatoires locaux +- mesures suivantes :
Il faut rechercher une cause médicamenteuse : fluoroquinolone, corticothérapie. — Antalgiques.
— Rééducation (voir chapitre
Paraclinique prescription de la rééducation).
— Une échographie. — Attelle d’immobilisation.
— Les radiographies : calcifications tendineuses, coiffe des rotateurs de l’épaule. — A.I.N.S. topiques.
— Infltrations cortisoniques
Radiculalgie d'origine discale

Clinique
La radiculalgie est affirmée sur la topographie radiculaire de la douleur, et d’éventuelles anomalies neurologiques objectives.
— Radiculalgie S1 : douleur postérieure de la cuisse, du mollet, de la plante du pied, diminution du réflexe ostéo-tendineux achiléen, défcit
moteur de la flexion plantaire de la cheville (impossibilité de se tenir sur la pointe des pieds).
— Radiculalgie L5 : douleur face postéro-externe de la cuisse, du mollet, et du dos du pied et du gros orteil, défcit moteur de l’extension des
orteils, de la cheville, des péroniers latéraux.
— Radiculalgie L3 : douleur de la face antérieure de la cuisse, diminution du réflexe ostéotendineux rotulien, défcit moteur de la flexion de la
cuisse sur le bassin, de l’extension du genou.
— Radiculalgie L4 : douleur de la face antérieure de la cuisse, de la face antéro-interne de la jambe, diminution du réflexe ostéo tendineux
rotulien, défcit moteur de la flexion de la cuisse sur le bassin, de l’extension du genou.
— Radiculalgie C6 : douleur de la face externe du bras, de l’avant-bras, jusqu’au pouce, diminution du réflexe ostéo-tendineux bicipital, défcit
moteur de la flexion de l’avant-bras sur le bras, du poignet.
— Radiculalgie C7 : douleur de la face postérieure du bras, de l’avant-bras, jusqu’à la face dorsale du médius, diminution du réflexe ostéo-
tendineux du tricipital, défcit moteur de l’extension du coude, du poignet, et des doigts.
— Radiculalgie C8 – D1 : douleur de la face interne du bras, de l’avant-bras, jusqu’au 5ème doigt, diminution du réflexe ostéo-tendineux cubito-
pronateur, défcit moteur des muscles intrinsèques de la main (écartement des doigts).
L’origine discale est reconnue par la clinique :
— L’épisode est aigu, à début brutal, mécanique, impulsif, souvent après un facteur mécanique déclenchant.
— Il existe un syndrome rachidien franc.
— Signe de Lasègue : si la radiculalgie est S1 ou L5 (sciatique) decubitus dorsale
— Signe de Léri : si la radiculalgie est L3 ou L4 (cruralgie). Decubitus ventrale

L’hypoesthésie ou l’anesthésie du dermatome ne constitue ni un signe de gravité, ni une indication chirurgicale


En cas de sciatique (L5, ou S1) ou de cruralgie (L3, ou L4) la recherche d’un syndrome de la queue de cheval est systématique :
anesthésie en selle, rétention ou fuites urinaires ou fécales, hypotonie du sphincter anal
En cas de névralgie cervico-brachiale (C6, C7, ou C8) la recherche de signes de compression médullaire est systématique :
syndrome pyramidal, défcit des voies longues.

Paraclinique
Il n’y a pas d’indication à réaliser des examens en dehors d’une urgence chirurgicale, d’un doute clinique, ou d’une évolution
traînante malgré le traitement médical.

Traitement = lumbago.
A l’étage cervical, le soutien consiste en un collier cervical mousse C1.
En cas d’échec du traitement médicamenteux, on peut réaliser des infiltrations cortisoniques : épidurales, foraminales, articulaires postérieures
sous contrôle scopique, ou intradurales. Le choix du type d’infiltration est affaire de spécialiste, du terrain, de la clinique, de l’iconographie
disponible.
Les indications chirurgicales sont :
— En urgence : le syndrome de la queue de cheval, le déficit moteur d’installation récente, la radiculalgie hyperalgique malgré
le TRT antalgique maximum
— En cas d’échec du TRT médical bien conduit pendant 4 à 6 semaines.

— EFFERALGAN [paracétamol] 1 g : 1 cp matin, midi, 16 h, et le soir


— PROFENIDE [ketoprofene] 50 mg : 1 cp matin, midi, et soir
+/ - : COLTRAMYL [Thiocolchicoside] : 1 cp x 1 a 3/jour = Myorelaxant

VOLTARENE [diclofenac]: 50, 100,


FELDEN gel [piroxicam]
Ophtalmologie
Les conjonctivites
Ordonnance : forme purulente bactérienne ; chlamydia Clinique
— DACUDOSES [acide borique, borate de sodium] : 3 x / jour Le tableau classique : un ou deux yeux rouges avec une
Pour soins locaux, ou COLLYRE BLEU 2-6 goutte sensation de grain de sable ou parfois de simple gêne et
— TOBREX collyre, 2-4 goutte / jour. dont la vision est conservée.
Un symptôme fréquent = yeux « collés » le matin au réveil
 Forme sévère ; chlamydia : CILOXAN collyre (ciprofloxacine) par des sécrétions
L'examen recherche :
Conjonctivite virale : ici le TRT est symptomatique et vise à prévenir —rougeur conjonctivale diffuse ; p-e associée à un
une surinfection bactérienne. ADP prétragiennes chémosis (œdème conjonctival),
Ordonnance : conjonctivite virale (adénovirus) —sécrétions siégeant : des culs-de-sac conjonctivaux,
DACRYOSERUM séreuses ou purulentes,
DESOMEDINE 0,1% collyre — une absence de corps étranger passé inaperçu (intérêt
— RIFAMYCINE collyre, 2 gouttes 4 x / jour. TRT pour 8 jours. de l'éversion de la paupière supérieure),
— des éléments rassurants : cornée claire, tonus oculaire
(Éviter surinfection) attendre + 15 min si utilisation d’autre
normal apprécié digitalement, et une pupille réactive.
collyre

Ord : kératoconjonctivite herpétique (vésicule paupiére) Pièges diagnostiques


 spécialiste — Hémorragie sous-conjonctivale : banale et bénigne (en
dehors d'un contexte particulier).
Conjonctivite allergique : désensibilisation et TRT symptomatique, — Corps étrangers cornéens ou conjonctivaux méconnus
local et général avec l'utilisation d'antihistaminiques per os qui (nécessité d'un examen soigneux).
renforceront l'action des collyres « antiallergiques » ou corticoïdes. — Kératite aiguë : douleurs franches associées à une BAV.
Ordonnance n° 6 : conjonctivite allergique + rhinite allergique — Uvéite antérieure : douleurs, BAV, chambre antérieure
— OPATANOL 1 mg/ml (antihistaminique): 1 goutes 2x / jour inflammatoire.
ou ZALERG 2 gouttes 3 x / jour, — Crise de glaucome aigu : douleurs parfois atroces, acuité
— AERIUS 5mg [anti H1 N2], 1 cp par jour pendant 15 jours. effondrée, cornée trouble, cercle périkératique.
Après l'avis du spécialiste, un traitement plus lourd peut être proposé
dans les cas majeurs. Paraclinique : sont nécessaires en cas de récidive :
AVAMYS 27,5 ug, (fluticasone) suspension : 2 pulvérisations le — prélèvement conjonctival à l'écouvillon pour examen
matin direct sur lame,
Sérum physiologique (unidose) 1 boite : 2x/j – 2 mois : — prélèvement et mise en culture,
 a administré avant les autres TRT — frottis conjonctival

Ce qu'il ne faut pas faire


— Prescrire des TRT itératifs sans étiologie certaine.
— Prescrire des collyres contenant des corticoïdes sans avoir éliminé une atteinte herpétique.
— Oublier de rechercher une imperforation des voies lacrymales chez le NNé et le Nss +++.

Pathologie courante de l'œil


BLEPHARITES CHALAZION L'ORGELET : Staph +++
Les paupières inflammatoires ; souvent = lésion granulomateuse et C'est l'infection d'un follicule
bilatérale et prédomine au niveau du bord inflammatoire : d'une glande de pileux d'un œil. Le TRT est un
libre. L'évolution volontiers chronique. meibomius qui évolue par poussées. collyre ou une pommade
Les causes : blépharites à staphylocoques,
Le TRT est d'abord médical (pommade antibiotique par voie locale.
blépharites allergiques, blépharites
antibiotique) pour traiter la surinfection
séborrhéiques, blépharites à DEMODEX.
fréquente: Ordonnance
— RH locale : compresses tièdes, — TOBREX [tobramycine]
Ordonnance pommade, STERDEX / 1 application
expression manuelle des sécrétions,
— STERDEX [dexaméthasone, 2 à 3 fois par jour pendant 10
— TOBREX [tobramycine], 4 app / j
oxytétracycline], 1 app matin et soir +
pendant 15 jours. jours.
massage de la paupiére avec FUCITHALMIC: 1 app x 2/j x 10 j
DESOMEDINE collyre : 2 gouttes 4-6 x/
compresse stérile et eau tiéde)
jour pdt 7 jour
DACRYOSERUM (serum physio)
L'ŒIL SEC Corps étrangers cornéens
Le traitement symptomatique Après avoir instillé une goutte de collyre
— Larmes artifcielles anesthésique de surface, extraire soigneusement le
— Gouttes : LARMABAK [chlorure de sodium], 4 à 6 x / jour. CE à l'aide d'une pointe mousse. Si on note une
— Gel : CELLUVISC [carmellose sel de Na], 2 à 5 x / jour. diffusion de rouille, il faudra pratiquer son ablation
— acide hyaluronoque dans les formes plus sévères par grattage (ou à l'aide d'une petite fraise par le
Ne pas hésiter à associer si nécessaire un antiseptique. spécialiste), afin d'éviter toute séquelle. On prescrit
un cicatrisant et un collyre antiseptique afin de
Œil et gaz lacrymogène prévenir une surinfection.
Le traitement est simple et repose sur trois principes : Ordonnance n° 1 : corps étranger métallique
— lavage oculaire soigneux au sérum à 9 ‰ après anesthésie — EURONAC [acétylcystéine], 1 goutte 5 fois par j
locale topique. Ordonnance : — FUCITHALMIC [acide fusidique], gel opht., 1
— CELLUVISC [carmellose sel de Na], 2 à 5 fois par jour. goutte 2 x / jour.
— MONOSEPT [céthexonium], 1 goutte 4 x par jour, pendant 8 j. — Penser à la prévention du tétanos.

Glaucome aigu Les kératites aiguës


_ Douleurs oculaires et péri-oculaires majeures, irradiant dans le *Pas de collyres corticoïdes.
territoire du V (trijumeau), s'accompagnant parfois de troubles *Avis du spécialiste indispensable.
végétatifs (état nauséeux, vomissements). *Ne jamais prescrire collyre calmant : NOVESINE.
— La vision est effondrée +++.  Souvent unilatérale, BAV, œil rouge douloureux,
L'examen doit être fait rapidement par le spécialiste. photophobie, larmoyant avec blépharospasme.
Traitement
—phototraumatisme.
Traitement
—CE conjonctival : ablation du CE au coton-tige s'il n'est
Il peut être débuté au cabinet du généraliste dès que celui-ci
pas fixé dans la cornée, sinon à adresser au spécialiste
pose le Dg avant de l'adresser, en l'informant, au spécialiste. pour ablation.
Ordonnance n° 1 : du généraliste Ordonnance n° 1 :
— DIAMOX [acétazolamide] 2 cp à 250 mg per os, ↘↘ TO — EURONAC [acétylcystéine], 2 gouttes 4 x /J pdt 8 j.
— TIMOPTOL [timolol] 0,5%, 1 goutte. ↘↘TO — FUCITHALMIC gel, 1 application matin et soir : 8 jours.
— Antalgiques. — DOLIPRANE [paracétamol], 1 cp en cas de douleurs
Ne pas prescrire de collyre myotique avant d'avoir obtenu une chez l'adulte, maximum 6 cp /J.
diminution signifcative du tonus oculaire. Ordonnance n° 2 : kératite majeure
— VITAMINE A [rétinol] pommade, 1 application 4 x /J.
— FUCITHALMIC gel, 1 app matin et soir.
— DAFALGAN 500 [paracétamol], 1 gélule 3 x /J.
TRT pour 8 jours
 On peut y associer pendant 24 heures un pansement
oculaire stérile assurant une bonne occlusion.
Ord n° 3 : kératite herpétique : prescription par le
spécialiste
— ZOVIRAX [aciclovir] pommade, 5 x /J., pendant 5 j.
— RIFAMYCINE collyre, 2 gouttes 3 x /J.pendant 15 jours.

— Kératite mycotique : après avis du spécialiste, collyres
ATB cicatrisant et antifungique : FUNGIZONE collyre.

Ord n° 4 : kératite par pathologie de l'occlusion


palpébrale
— LACRINORM [carbomère 980], 1 application 3 à 5 x /J.
oto-rhino-laryngologie
Angine

TRT de l’angine banale bactérienne ou absence de test Clinique = Le tableau typique :


Ordonnance n° 1 : enfant de 20 kg — fièvre,
— CLAMOXYL 125, 250, 500 mg : sirop (50 mg/kg/j) 1 cuiller mesure matin — dysphagie : parfois majeure dans la MNI et
les angines ulcéreuses imposant une
et soir.
alimentation parentérale,
Si allergie : AZ sirop 200mg/5ml (20 mg/kg/j) 1 prise pdt 3 jour //
— ADP cervicales.
JOSACINE sirop (50 mg/kg/j) en 2 prise pdt 5 jour. IL N’Y as pas D’ANGINE AVANT 3 ANS 
— DOLIPRANE suppo 300, 1 suppo 3 x / jour si douleurs ou température. pharyngite d’origine virale
Traitement pour 8 jours. Les complications rares mais sérieuses :
Ordonnance n° 2 : pour l'adulte — l’extension de l’infection ; régions voisines
— CLAMOXYL 1g, 2 gélules matin et soir, pendant 8 jous, des amygdales : abcès retropharyngés,
Si allergie : AZ 250, 500 (azithromycine) : 1 cp /j pdt 3 jour phlegmon, adénite suppurée,
— NIFLURIL [acide niflumique], 2 gélules matin et soir, en cas de — allergie au strepto-ß-hémolytique  RAA,
glomérulonéphrite, chorée.
composante inflammatoire,
— DOLIPRANE 500 ou codéïne, si douleur, 1 à 2 cp par prise, < 6 cp / j.
Paraclinique
Si angine résistante au premier TRT — Angitest (Recherche origine bactérienne)
— Vérifier l'absence de phlegmon para-amygdalien. Prélèvement de gorge. — Prélèvement de gorge : ++ dans les formes
MNI test. ulcéreuses, pseudomembraneuses, sévères ou
— Discuter la modification de l'antibiothérapie : éventuellement ORELOX traînantes.
— NFS.
[celpodoxime], 1 cp matin et soir pendant 5 jours.
— MNI test, ASLO.

Corps étranger bronchique


• Toute suspicion d’inhalation d’un corps étranger laryngé ou trachéo-bronchique impose l’hospitalisation urgente = service spécialisé.
• Pratiquer une manœuvre de Heimlich en cas d’asphyxie aiguë.

Conduite à tenir Clinique


— Maintenir la position spontanée. Enfant de 6 mois à 5 ans (18 mois ++) :
— En cas de dyspnée = DEXAMETHASONE injec. IM ou IV : 0,6 — l’interrogatoire = syndrome de pénétration :
mg/kg/j en prise ou CELESTENE [bétaméthasone]. accès brutal de dyspnée ± cyanose et toux, au
— En dernier recours ++ et en cas d’asphyxie  manoeuvre de moment des jeux ou du repas spontanément
Heimlich. résolutif (peut passer inaperçu),
— Transfert par SAMU pour extraction sous AG en — à l’examen :
laryngotrachéobronchoscopie au tube rigide ou souple. - CE laryngé ou trachéal
- dyspnée obstructive, toux ± cornage,
Diagnostic différentiel : laryngite aiguë, - accès asphyxique (CE mobile),
- CE bronchique (à droite +++) - risque de détresse respiratoire : extraction
- wheezing, diminution du MV, urgente
- toux sèche persistante ± dyspnée, Paraclinique : à l’hôpital
- infection bronchopulmonaire localisée résistante ou à répétition : — Radio thorax en inspiration et expiration.
penser à un CE bronchique ignoré +++,
- risque de détresse respiratoire si mobilisation secondaire,
- risque de séquelles bronchopulmonaires si négligence.
Dyspnée laryngée et laryngite
dyspnée laryngée
• La dyspnée laryngée est d’autant moins bien supportée que sa survenue est brutale.
• En dehors des laryngites aiguës non compliquées de l’enfant, rapidement améliorées par les corticoïdes, toute dyspnée
laryngée doit être hospitalisée d’urgence dans un but diagnostique et thérapeutique.

Traitement Clinique Etiologies


— Etiologique. — Malade assis, anxieux ± Chez l’enfant : ++ inflammatoires car
— Dans tous les cas : cyanose et stase veineuse. flière étroite et œdème facile
— Bradypnée inspiratoire. — Laryngite aiguë.
- respecter la position spontanée du patient,
— Tirage sus-sterno-claviculaire, — Epiglottite.
- ne pratiquer aucun examen endobuccal
sous-sternal et intercostal, le — CE laryngo-trachéal.
(risque de spasme), tirage peut manquer : — Anomalies laryngées néonatales.
- DEXAMETHASONE injec. IM ou IV : 0,6 - chez l’enfant : phase ultime Chez l’adulte : ++ tumorale
mg/kg/j en prise : injection de corticoïdes est d’épuisement - chez l’adulte : — Tumeur M ou B endolaryngée.
toujours souhaitable en attendant le SAMU et le dyspnée débutante. — Atteinte paralytique des muscles
transfert en milieu hospitalier, — Cornage. dilatateurs de la glotte.
- la trachéotomie d’extrême urgence reste — Accès spasmodiques — Sténose acquise du larynx.
parfois le seul geste salvateur. surajoutés. Autres :
— Piqûres d’insectes inhalés.
— Brûlures endolaryngées et
traumatismes du larynx.
— Oedème de Quincke allergique.

Laryngite aiguë
• Les laryngites de l’enfant sont volontiers dyspnéisantes en raison de l’étroitesse de la flière laryngée.
• L’absence d’amélioration après injection de corticoïdes (30 min à 1 heure) ou la suspicion d’épiglottite impose le transfert
d’urgence par SAMU en milieu hospitalier.
Clinique

Chez l’enfant : Chez l’adulte


— Infection virale
La laryngite aiguë sous-glottique : L’épiglottite La laryngite ou IIair à un
la plus fréquente +++ : rare ; potentiellement mortelle : striduleuse : malmenage vocal
—entre 1 ans et 3 ans — Entre 3 ans et 6 ans — pas de contexte ou à l'excès de
— contexte de rhinopharyngite, — contexte infectieux, fièvre 39°- infectieux, tabac.
fièvre 38°, 40°, inflammation sans — Dysphonie, voire
— dyspnée laryngée, — enfant assis, dyspnée œdème, nocturne, < 1 aphonie, dyspnée
— voix rauque, toux aboyante, laryngée, heure exceptionnelle.
— signes de gravité : — voix étouffée, dysphagie avec — accès de dyspnée — A l’examen :
- durée > 1 heure, hyper sialorrhée, laryngée bref, cordes vocales
- sueurs, marbrures, cyanose, — risque de spasme asphyxique souvent inflammatoires,
tachycardie, — signes de gravité. spontanément œdème rare.
- disparition du tirage, pause résolutif avant
respiratoire. l’arrivée du médecin.

Ordonnance n° 1 : laryngite sous-glottique, enfant de 10 kg Ordonnance n° 3 : laryngite aiguë de l’adulte


— CORTANCYL (prednisone) per os : 1 mg/kg pdt 48 h — Repos vocal, arrêt tabac.
— ou SOLUDECADRON [dexaméthasone] ou CELESTENE — AMOXICILLINE, 2 gélules matin et soir pendant 8 jours.
[bétaméthasone], 1 amp. IM ou IV à 4 mg. — BALSOFULMINE, 1 inhalation matin et soir.
— Atmosphère humide. — ou Location d’un aérosol : faire 2 séances de 20 min.
— Transfert par SAMU si pas d’amélioration ou signes de gravité. par jour avec :
- GOMENOL 1 amp.
 Adrénaline nébulisée : 1 amp (0,25mg = 1cc) dans 5 cc - CELESTENE [bétaméthasone] 4 mg 1 amp.,
sérum (H0 –H30 –H1 – H2- H3- H6) — SOLUPRED 20 orodispersible, 2 à 3 cp le matin
pendant 6 jours, dans les formes
d'aphonie importante chez les professionnels de la voix.
Otite moyenne aiguë
= affection bénigne mais qui, négligée ou mal traitée, peut se compliquer 6 mois – 2 ans  mastoïdite, méningite, abcès
intracérébral ou passer à la chronicité ; pneumocoques et HI.
La répétition d’OMA => surinfection régulière d’une otite chronique séromuqueuse.

Traitement Clinique
ATB probabiliste  pneumocoques et haemophilus ++ à partir de 6 mois. Chez le nourrisson et le petit enfant
Ordonnance : pour un enfant de 20 kg Les signes d’appel : dans le cadre d’une
rhinopharyngite
— CELESTENE [bétaméthasone] gouttes, 10 gouttes/kg/jour pendant 4 à 5 j.
— Fièvre.
— AUGMENTIN 80 mg/kg/j suspension enfant, 1 dose de 20 kg matin, midi
— Pleurs, insomnie.
et soir, pendant 8 jours, — Otorrhée spontanée parfois sanglante.
Ou si intolérance : ORELOX [celpodoxime], 1 dose de 20 kg matin et soir, — Diarrhée, vomissements.
— DOLIPRANE 125 [paracétamol] si douleur ou T° > 38 max. 4 sachets par L’examen otoscopique : bilatéral ++
jour. — Otite congestive, relief conservé.
— Désinfection rhinopharyngée au sérum physiologique — Otite suppurée, bombement et disparition
La guérison doit être contrôlée en otoscopie (normalisation du tympan). des reliefs.
Chez le petit nourrisson (0 à 4 mois) et/ou premier TRT inefficace, — Otite phlycténulaire ± hémorragique : virale
Chez le grand enfant et l’adulte
Une paracentèse avec prélèvement et antibiogramme peut être
Les signes d’appel
nécessaire ++ puis un TRT par ROCEPHINE 50 mg/kg/j IV.
— Otalgie.
— Hypoacousie.
Indications de la paracentèse — Otorrhée spontanée.
— Otite hyperalgique, bombement majeur. L’examen otoscopique : pathologie souvent
— Otite traînante, résistante au traitement. unilatérale
— Formes sévères ou compliquées : AEG, suspicion de mastoïdite. — Aspect non spécifque.
— Nourrissons < 4 mois. — Se méfer d’une otite chronique sous jacente
— Séropositifs. (perforation, cholestéatome).
— Troubles de l’immunité.

Otite externe et furoncle du conduit


• Les otites externes = dermites aiguës du conduit auditif. Un état séborrhéique chronique //A l’origine de l’infection par le
biais des lésions de grattage, de macération et de l’utilisation intempestive de produits locaux.
• Une otite externe peut accompagner une pathologie suppurée d’oreille moyenne (diagnostic différentiel / mastoïdite)
• Toute otite externe tenace => prélèvements (pyocyanique, mycose).
L’otite externe diffuse
— Uni ou bilatérale,
Ordonnance n° 1 : formes banales tympan intact !! — ± contexte de baignade piscine ou
— POLYDEXA [néomycine, polymyxine B, dexaméthasone], bains d’oreilles 3 x / j. mer.
— EFFERALGAN 500 cod., maximum 6 par jour. — Douleur violente, insomniante, ++ à
Ordonnance n° 2 : formes très importantes résistantes ou patient diabétique la pression du tragus.
— Laisser en place une mèche POP expansible dans le CAE pendant 3 jours. — Sténose inflammatoire du conduit,
— Imbiber la mèche 3 fois par jour avec POLYDEXA. sécrétions purulentes et débris
— CIFLOX [ciprofloxacine], 1 cp matin et soir pendant 8 jours. épidermiques.

Le furoncle du conduit Les mycoses du CAE


— Folliculite staphylococcique // FF = traumatisme local sur état séborrhéique. — Fréquentes, favorisées par les antibiotiques locaux
— Tableau voisin de l’otite externe diffuse. et le diabète.
— Sommet blanchâtre ou cratère caractéristique. — Aspect de « papier buvard mouillé » jaunâtre
— Traitement : éviter tout geste agressif sur le furoncle. évocateur.
Ordonnance n° 3 : Ordonnance n° 4
— PYOSTACINE 500 [pristinamycine] 2 cp matin et soir, pendant 7 j — AURICULARUM solution : 5 gouttes matin et
— EFFERALGAN 500 cod., maximum 6 par jour. soir pendant 14 jours.
— Mep / jours une mèche 1 cm de large enduite de pommade FUCIDINE. TRT prolongé : en cas de mycose rebelle.
Après la phase aiguë, traiter si besoin la dermite sous-jacente (bains Prélèvement antifongigramme souvent
auriculaires avec de l’eau de DALIBOUR faible pendant plusieurs semaines). nécessaire
Rhinite
• Le traitement symptomatique de la rhinite et de l’obstruction (vasoconstricteurs) doit être de courte durée.
• Les vasoconstricteurs !! Sont CI chez l’enfant. Clinique
• La prescription de corticoïdes ne peut se concevoir qu’après un bilan étiologique !!! Rhinites aiguës
Coryza, rhume commun,
— Epidémique, virale.
Ordonnance n° 1 : rhinite aiguë adulte
— Rhinite claire, obstruction nasale.
— ACTIFED jour-nuit [triprolidine, pseudoéphédrine, paracétamol], 3 cp par jour + 1 — Eternuements, céphalées.
cp le soir, pendant 6 jours. — Surinfection possible
— Sérum physiologique, lavage de nez 3 x / jour. Rhinites chroniques
— ATB, si surinfection ou rhume traînant. Rhinites allergiques
Traitement pour 8 jours. — Saisonnières (rhume des foins),
Ordonnance n° 2 : rhinite allergique saisonnière ou per annuelle — ou per annuelle.
— XYZALL [lévocétirizine], 1 cp par jour, ou AERIUS, sirop chez l’enfant. — Terrain atopique reconnu.
Rhinites vasomotrices
— RHINOCORT [budésonide], 2 pulv. Matin et soir dans chaque narine.
— Hyperréactivité nasale.
Traitement pour 3 semaines
— Triade : obstruction + rhinorrhée
Ordonnance n° 3 : rhinite vasomotrice — Composante psychologique.
— XYZALL [lévocétirizine], 1 cp par jour pendant 1 mois. Rhinites autres
— ATROVENT [ipratropium bromure monohydrate], 2 pulv. Nasales 3 x / jour. — Pseudo-allergique sans terrain net.
Forme invalidante : cautérisation de cornets, turbinectomie, laser ou chirurgicale. — Pollution, irritant chimique.
— Atrophique croûteuse.

Sinusite
• Si non ou mal soignée  complications graves méningo-encéphaliques (++ sinusite frontale) ou orbitaires.
• Une sinusite maxillaire unilatérale récidivante doit faire évoquer une origine dentaire ou une mycose (aspergillus).
• La sinusite chronique = indolore en dehors des poussées de surinfection. Le TRT est souvent multiple et laborieux.
Un bilan préthérapeutique spécialisé précis (ORL, dentaire, allergo, pneumo...) est indispensable.
Sinusite aiguë commune
L’infection bactérienne des sinus de la face // drainage spontané inefficace : l’infection virale du nez et de la muqueuse sinusienne
(rhinosinusite virale) est une cause courante d’atteinte du mécanisme de drainage.

Ordonnance : sinusite non compliquée de l’adulte Clinique


— AUGMENTIN 1g : 1 sachet matin et soir, 10 jours. — Douleur faciale ou craniofaciale, uni ou
bilatérale.
ou si intolérance : TAVANIC 500, 1 cp par jour pendant 8 jours,
— Obstruction nasale.
ou si allergie : PYOSTACINE 500 [pristinamycine], 2 cp matin et soir.
— Rhinorrhée sale et ou présence de pus
— SOLUPRED 20 [prednisolone], 3 cp matin pendant 5 jours (1 mg/kg/jour).
au niveau du méat moyen (absente en cas
— DOLIPRANE 500, si douleurs 6 cp par jour. de sinusite bloquée).
— DETURGYLONE [prednisolone, oxymétazoline], 1 pulv nasale avant inhalation 3 x / jour. — Le gonflement de la joue n’est pas dû à
A et E > 7 ans la sinusite maxillaire mais doit faire
Faire pratiquer à distance les éventuels soins dentaires. évoquer une cellulite dentaire.

Indication de la ponction drainage de sinus Paraclinique


— Sinusite bloquée et/ou résistante au TRT. — Blondeau : opacité sinusienne (contour
— Sinusite compliquée. flou) sur un ou plusieurs sinus ; niveau
liquide.
— Sinusite sur terrain particulier avec prélèvement bactériologique (séro +
— Panoramique dentaire (sinusite
insuffsance respiratoire, cardiopathie...).
maxillaire unilatérale).

Ethmoïdite aiguë
Se voit essentiellement chez l’enfant pour des raisons embryologiques.
Clinique : 2 tableaux
Complications orbitaires et méningées possibles.
— Ethmoïdite aiguë non extériorisée :
Principes du TRT (hospitalier ++) Paraclinique - contexte : rhinopharyngite + obstruction nasale + rhinorrhée ,
— Médical : ATB (C3G) IV, Radio sinus standard + - douleur à la pression de l’angle interne de l’œil et/ou œdème
corticothérapie ±, désinfection locale. incidence de Hirtz. palpébral débutant.
— Chirurgical si Cpx oculaires ou Scanner massif facial. — Ethmoïdite aiguë extériorisée :
résistance au TRT. - tuméfaction angle interne de l’œil, chémosis,
- cellulite rétro-orbitaire, exophtalmie.
Épistaxis
• Une épistaxis abondante ou prolongée peut mettre en jeu le pronostic vital par anémie ou hypovolémie.
• Une épistaxis peut révéler une pathologie générale (HTA, hémopathie) ou locale (tumeur naso-sinusienne).
• Eviter les méchages agressifs chez les enfants et les patients porteurs d’un trouble de l’hémostase ou d’une angiopathie type Rendu-Osler
(utiliser au maximum des mèches douces et résorbables : SURGICEL, PANGEN, COALGAN).

Même si le saignement paraît impressionnant, la plupart des épistaxis cèdent avec des
moyens simples.
Epistaxis « bénin » sans retentissement général
— Allonger et rassurer le patient +++.
— Faire moucher les caillots +++. Causes générales
— HTA.
— Prendre et faire baisser la TA si >18 avant le méchage +++. LOXEN per os.
— Troubles de la coagulation.
En fonction de l’abondance essayer :
— Traitement anticoagulant.
— La compression digitale, tête en avant pendant plusieurs minutes. — Intoxication au CO.
— Le méchage antérieur résorbable (COALGAN, SURGICEL, PANGEN...). — Hémopathie.
— Le tamponnement antérieur compressif à la mèche grasse (remplir toute la Causes locales
fosse nasale). — Ectasie de la tache vasculaire.
— ATB si méchage : CLAMOXYL 500 [amoxicilline], 2 gélules 2 x / jour. — Traumatisme facial (fracture des os
En cas d’évolution favorable faire mettre au repos, vérifier la coagulation et adresser le propres du nez, sinus).
patient à l’ORL à distance pour une rhinoscopie de principe, une cautérisation. — Traumatisme endonasal (corps
Epistaxis « grave » (échec de tamponnement antérieur, saignement postérieur ++, étranger, grattage).
traumatisme important, ACG, hémopathies, retentissement général...). — Barotraumatisme.
— Mettre en route une réanimation standard (VV++, contention...). — Rhinites.
— Adresser d’emblée le patient au spécialiste ORL ±. — Angiopathie de Rendu-Osler.
— Nouveau tamponnement antérieur bloqué. — T. bénignes (fbrome
— Pose de sondes à ballonnets. nasopharyngien, polype saignant).
— Tamponnement postérieur sous anesthésie. — T. malignes nasosinusiennes
— Ligature artérielle chirurgicale sphéno-palatine, ethmoïdale.
— Artériographie avec embolisation.
Une surveillance en milieu hospitalier est souhaitable.

Otites chroniques Sinusite chronique

• otite chronique négligée, principalement le cholestéatome, expose au Sinusites dentaires : Maxillaires unilatérales : kystes
risque de Cpx endocrâniennes, de paralysie faciale, de surdité évolutive apicaux, CE, aspergillose
• Toute otite chronique impose un bilan ORL spécialisé pour juger des Sinusites rhinogènes : Uni ou plurisinusiennes :
possibilités de traitement et/ou de restauration de la fonction auditive. — mécaniques :- déviation de cloison, anomalies du méat
Formes cliniques d’otites chroniques moyen, conchabullosa... tumeur,hypoplasie sinusienne,
Formes suppurées évolutives : — muqueuses : polypose nasosinusienne, rhinite
— otite séromuqueuse chronique avec ou sans perforation ou rétraction, allergique, rhinite hypertrophique,- mucoviscidose,
— otite cholestéatomateuse. maladie des cils (enfant).
Formes non suppurées évolutives : otite adhésive, tympanosclérose. Clinique
Formes séquellaires : perforations simples, lyse ossiculaire. — Obstruction nasale.
Dès que le tympan est ouvert ou qu’il existe un épanchement chronique — Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure
dans l’oreille moyenne, les poussées de surinfection sont fréquentes à chronique.
l’occasion d’une infection rhinopharyngée ou d’instillation d’eau. — Gêne pharyngée, pharyngite chronique.
Principes du traitement — Otite chronique.
Traitement de l’otite : — Toux rebelle, surinfection bronchique.
— antibio-corticothérapie lors des poussées, Paraclinique : en fonction du contexte
— adénoïdectomie-aérateurs transtympaniques, — Radios de sinus standard, panoramique dentaire.
— exérèse d’un cholestéatome conservatrice ou non, — Scanner des sinus.
— reperméation antro-atticale, — Biologie :, NFS, IgE (recherche allergie).
— reperméation nasale et traitement d’une sinusite. Principes du traitement : Après bilan étiologique précis.
Traitement des séquelles : Médical ++
— greffe tympanique, — ATB ± prolongée + fluoroquinolones (OFLOCET).
— ossiculoplasties et prothèses ossiculaires. — Corticothérapie générale, séquentielle ou locale.
— Aérosolothérapie. Immunothérapie.
— TRT de fond anti-allergique : AntiH1, désensibilisation.
Chirurgicale
Grande crise de vertige périphérique
• Eliminer un faux vertige : HTOS, hypoglycémie, malaise
cardiovasculaire.
• Pour les crises sévères avec signes neurovégétatifs intenses et/ou L’otite externe maligne
symptômes neurologiques associés et/ou contexte traumatique ou — Otite externe nécrosante à pyocyanique du sujet
infectieux, l’hospitalisation est indispensable. diabétique.
Clinique — Risque d’ostéite !! du rocher et de la base du crâne.
— Grand vertige brutal rotatoire obligeant l’alitement. — Doit être suspectée devant toute otite externe résistant au
— Nausées et vomissements, sueurs. TRT ou d’emblée compliquée (paralysie faciale).
— ± signes cochléaires associés : hypoacousie, bourdonnements. — Diabète connu ou non.
— Examen clinique souvent difficile : Traitement
- nystagmus horizonto-rotatoire, — Parentéral en milieu hospitalier.
- déviation des index dans la direction de la secousse lente. — ATB adaptée prolongée.
On réalise au minimum : — Equilibration du diabète.
. un examen otoscopique,
. une acoumétrie (signes auditifs associés),
. un examen neurologique.
Les autres éléments du diagnostic étiologique sont à envisager
ultérieurement de façon plus approfondie.
Paraclinique Paralysie faciale idiopathique périphérique
En fonction des signes d’appel et du contexte Etiologie des paralysies faciales périphériques
— Audiométrie, impédance. Intracrâniennes
— Epreuves caloriques, ENG, PEA. - Tumeurs et AVC du tronc - Sclérose en plaques.
— Scanner, IRM. - Lésions de l’angle pontocérébelleux - Poliomyélite.
Traitement d’urgence (perfusions souhaitables si intolérance Intrapétreuses
alimentaire - Traumatismes – Otites – Cholestéatome - Zona.
— Repos au lit au calme. - Neurinome du VII - Carcinomes oreille moyenne.
— TANGANIL [acétylleucine], 2 amp. par jour. extracrânienne
— PRIMPERAN [métoclopramide], 3 amp. par jour. - Traumatismes et carcinomes de la parotide.
— TRANXENE 10 [clorazépate, dipotassique], 2 cp par jour. Autres : MNI ; sarcoïdose, HTA sévère, polynévrite.
TRT étiologique en fonction de la pathologie suspectée (névrite Traitement des PF idiopathiques ou zostériennes
vestibulaire ; maladie de Ménière ; labyrinthite ; traumatisme du Ordonnance : adulte de 60 kg
rocher ; tumeur...). — SOLUPRED 20 [prednisolone], 2 cp matin, 1 cp midi
pendant 10 jours puis dose dé- gressive sur 5 jours.
Phlegmon péri-amygdalien — VASTAREL 35, 1 cp matin et soir.
• Un phlegmon péri-amygdalien survient lorsque le pus s’accumule — VIT B1-B6 [thiamine, pyridoxine], 1 cp, 3 fois par jour.
entre l’amygdale et les parois de sa loge. — Soins oculaires : BIOCIDAN [céthexonium] collyre
• Le risque est à la fois respiratoire par obstruction du pharynx et +pansement occlusif.
infectieux par diffusion (cellulite). En cas d’étiologie zostérienne adjoindre précocement :
Clinique
— ZOVIRAX [aciclovir], 5 cp par jour.
— Atteinte unilatérale.
Traitement pour 10 jours.
— Contexte d’angine typique.
Pronostic favorable avec récupération complète (90% des cas) :
— Augmentation de la dysphagie ++, trismus, hypersialorrhée.
sujet jeune, atteinte partielle, absence de dégénérescence aux
— A l’examen :
épreuves électriques.
- déplacement de l’amygdale en dedans et en arrière,
- œdème du voile, latéralisation de la luette,
En cas de non-récupération :
- bombement mou sus-amygdalien (collection). — Décompression chirurgicale du nerf : intérêt discuté.
Traitement (en milieu hospitalier) — Anastomose VII-XII.
— Ponction au trocart ± incision sous AL si stade collecté. — Chirurgie plastique.
— Pénicilline + métronidazole en perfusion.
— Anti-inflammatoires et antalgiques
Urologie
Colique néphrétique
Il s’agit d’une douleur due à la mise en tension de la voie excrétrice supérieure : la cause (> 90%) = migration d’un calcul, la
2eme cause est le syndrome de la jonction pyélo-urétérale.

Traitement Clinique
L’hospitalisation s’impose si signes cliniques de gravité : Douleur brutale du flanc et de la fosse lombaire irradiant
— CN fébrile, vers les organes génitaux ou l’angle costo-vertébral.
— CN anurique, L’intensité : intolérable pour le patient qui s’agite (= colique
frénétique).
— CN hyperalgique,
Signes digestifs: nausée, vomissements.
— ou doute diagnostique.
Signes urinaires: pollakiurie, impériosités, hématurie possible.
Il est important de restreindre les apports hydriques. Il n’y a pas de fièvre dans les formes non compliquées.
On utilise des antispasmodiques, des AINS (en l’absence de CI) La fosse lombaire est sensible à la palpation.
et des antalgiques à base de paracétamol, voire de La BU montre la présence de sang.
noramydopyrine.
Ordonnance n° 1 Examens complémentaires
— Boissons limitées à 1/2 litre par jour si la douleur persiste. — ECBU.
— Bain chaud. — L'association ASP/échographie n'est utilisée que si le
— SPASFON lyoc : 2 cp matin, midi et soir. DISPAINOL : 2 cp /j scanner n'est pas disponible rapidement.
— PROFENID LP [kétoprofène] : 1 cp / j au cours d’un repas. — Le scanner spiralé sans injection est demandé en première
— DI-ANTALVIC [paracétamol, dextropropoxyphène] : 2 à 6 intention s'il est disponible rapidement. Une injection de
gélules / j. produit de contraste sera réalisée dans certains cas ou il
si la douleur n’est pas calmée : persiste un doute diagnostique.
— TAMSULOSINE 0,4 mg LP : 1 gélule / jour  jusqu'à — l'UIV n'est plus recommandée
— L’échographie n’est pas toujours contributive et peut être
l'évacuation du calcul
prise en défaut (obstacle non visible, dilatation non encore
installée).

Cystites
Sous ce terme on regroupe Traitement : Repose sur le maintien d’une Cystites récidivantes
l’association : douleur bonne diurèse associée à une Cystite survenant plus de 4 fois / an.
hypogastrique, pollakiurie, antibiothérapie qui doit être de 5 jours ou Il faut rechercher une cause locale ou régionale
brûlures mictionnelles. (examen clinique, cystoscopie).
éventuellement une monodose.
Chez une patiente Le TRT monodose est à éviter : on peut traiter
Le TRT monodose est possible si :
symptomatique on admet chaque cystite au coup par coup ou proposer une
l’infection urinaire lorsqu’il
- femme non enceinte âgée < 65 ans, antibioprophylaxie de longue durée (6 à 12 mois).
existe dans les urines du - pas de fièvre, L’ECBU est dans ce cas indispensable avant de
deuxième jet plus de 10.000 - pas de signe d'infection du haut appareil, traiter
leucocytes/ml et plus de - pas de maladie sous-jacente (diabète, ID). RHD:
1.000 bactéries/ml. E. coli. Ordonnance n° 1 : TRT ambulatoire enfant — boissons abondantes,
Clinique pendant 5 jours — mictions régulières pas trop espacées,
Brûlures mictionnelles, — Boire 2 à 3 litres d’eau par jour. — mictions post coïtales,
impériosités, pollakiurie, — toilette périnéale à l’eau et au savon,
— AUGMENTIN 80 mg/kg/j -ou-
douleurs hypogastriques — régularisation du transit intestinal,
OROKEN 8 mg/kg/j –ou- BACTRIM.
accentuées par les mictions. — limiter les vêtements synthétiques serrés,
ECBU de contrôle, non indiqué si évolution
Parfois hématurie. — consommer du jus de cranberries.
clinique favorable.
Absence de fièvre et de Ordonnance n° 1 : ATBprophylaxie discontinue
douleurs lombaires.
Ordonnance n° 2 : TRT monodose — NOROXINE 400 [norfloxacine], 1 cp les lundis,
Examens complémentaires — Boire 2 à 3 litres d’eau par jour. mercredis et vendredis au coucher.
L’ECBU de départ n’est pas — MONURIL [fosfomycine trométamol], Ordonnance pour 6 mois.
indispensable s’il s’agit d’un 1 sachet en une prise unique le soir. Ordonnance n° 2 : femme ménopausée
premier épisode typique. Ordonnance n° 2 : TRT adulte 2em, 3em — NOROXINE 400 [norfloxacine], 1 cp les lundis,
La bandelette urinaire intention mercredis et vendredis au coucher.
(nitrites, leucocytes) sufft. — COLPOTROPHINE [promestriène], 1 cap.
OROKEN 200 mg : 2 cp / j pendant 7 jour.
Aucun examen d’imagerie Gynécologique tous les soirs 21 jours / mois.
 ECBU contrôle post-TRT
n’est indiqué. Ordonnance pour 6 mois
— En cas d'intolérance  BACTRIM
Orchiépididymite
= atteinte infectieuse de l’épididyme et parfois du testicule. Clinique
- chez les hommes < 40 ans : Chlamydia trachomatis = MST. FIEVRE + DOULEUR SCROTALE
-> 40 ans le germe le plus fréquent est E. coli. Douleur testiculaire rapidement progressive dans
-Le diagnostic différentiel est la torsion du cordon spermatique : en un contexte fébrile, avec troubles mictionnels.
cas de doute aucun examen complémentaire ne permet de trancher Le scrotum = d’aspect inflammatoire.
avec certitude et l’exploration chirurgicale s’impose. L’épididyme est douloureux et augmenté de
volume, voire impossible à palper si l'inflammation
Repos, suspensoir, ATB probabiliste selon l’âge, anti-inflammatoires. est intense. Le testicule peut être normal.
Ordonnance n° 1 : homme < 40 ans Le cordon est parfois douloureux.
— Suspensoir testiculaire. TR : la prostate peut être très sensible si elle est
— TAVANIC 500, 1 cp par jour pendant 21 jours. aussi atteinte.
— Antalgique ou AINS (BI-PROFENID).
Ordonnance n° 2 : homme > 40 ans Examens complémentaires
— Suspensoir. — NFS, VS, ECBU, hémocultures si fèvre et frissons.
— TAVANIC 500, 1 cp par jour pendant 21 jours. —prélèvement urétral.
Surveillance clinique et biologique (NFS, VS, ECBU) à la fin du TRT. —sérologie du VIH si le patient est d’accord.

Prostatite aiguë
Atteinte infectieuse de la prostate : les germes en cause sont des BGN (E. coli, Proteus) ou des CGP (staphylocoque).

Traitement Clinique
signes intenses locaux (dysurie sévère ou rétention) ou généraux (fièvre Tableau d’infection urinaire basse fébrile :
élevée, malaise, frissons) = impose [H] pour TRT IV. pollakiurie, impériosités, brûlures mictionnelles,
Les autres formes peuvent se traiter en ambulatoire : les ATB choisis dysurie, douleurs périnéales et hypogastriques
doivent avoir une bonne diffusion intra-prostatique (quinolones,
pouvant irradier à tout l’abdomen, +/- hématurie de
cotrimoxazole).
type initial. Il existe des SG sévères : fièvre à 39°,
Ordonnance n° 1
frissons.
— Repos au lit, ↕W, Boisson abondant
Les urines sont troubles.
— CIPROXINE 500 [ciprofloxacine] (SPECTRUM), 1 cp matin et soir
TR : prostate ↗↗de volume et douloureuse.
pendant 2-6 semaines.
Cpx : rétention aiguë, épididymite, abcès
Ou OFLOCET 200 : 2 cp /j [+/- GENTALLINE inj IM (3-5mg/kg) x 3 j]
prostatique.
— AINS : SURGAM 200 [acide tiaprofénique], 1 cp x3/j : 1 semaine.
Examens complémentaires
// Antalgique, α-bloquant (dysurie), laxatif (constipation),
— Biologie : NFS, VS, ECBU, hémocultures, sérologie
Ordonnance n° 2 : en cas d'intolérance aux quinolones
VIH si accord du patient.
— Repos au lit.
— Imagerie : aucun examen n’est nécessaire.
— BACTRIM FORTE : 2 cp /j pendant 2-6 semaines.
L'échographie sus-pubienne : apprécier un résidu
— Antalgique, AINS
post mictionnel.

Le TRT sera adapté à l’antibiogramme.


En cas de rétention aiguë d’urine, le sondage est CI et doit être remplacé par la pose d'un cathéter sus-pubien.
A distance on contrôle l’ECBU, la NFS, la VS, R cause favorisante ?? (Sténose de l’urètre).
Surveillance des ES (quinolones).
Cas particulier : les prostatites aiguës compliquant une biopsie de la prostate doivent être traitées en première intention par des C3G
(Ceftriaxone) et des aminosides. L'adaptation du TRT sera réalisée ensuite en fonction de l'antibiogramme
Pyélonéphrite aiguë
• = inflammation transitoire, infectieuse, atteignant le rein et sa voie excrétrice par voie canalaire rétrograde +/- hématogène.
• Les germes: E. coli : 80%, klebsiella, Proteus, Pseudomonas, etc. surtout les femmes entre 20 et 40 ans.
• Chez l’homme la PNA primitive = exceptionnelle : souvent IIair à une anomalie urologique.
• Chez l’enfant la PNA = rechercher un reflux vésico-urétral ou anomalie anatomo-fonctionnelle.
• femme enceinte = [H] est indispensable en raison du risque materno-fœtal et du choix limité d’antibiotiques.
• toujours rechercher une cause obstructive ??

Traitement Clinique
Une hospitalisation est le plus souvent nécessaire. Douleur lombaire, le plus souvent unilatérale ;
S’il existe une cause obstructive (calcul ou autre) il importe de dériver les urines fièvre à 39°, frissons.
par montée de sonde ou néphrostomie percutanée. SF urinaires : pollakiurie, brûlures mictionnelles.
L’antibiothérapie associe une quinolone ou une CEG et un aminoside en début de La fosse lombaire est sensible à la palpation
TRT. avec parfois une défense, les urines sont
Ordonnance n° 1 : à l’hôpital troubles et la bandelette est positive (nitrites,
— ROCEPHINE [ceftriaxone], 1 g 1 x / jour en IV. leucocytes).
Formes cliniques atypiques : douleur atténuée,
— NETROMYCINE [nétilmicine], 300 mg / jour en IV ou IM jusqu’à
signes fonctionnels urinaires absents,
l’apyrexie.
température peu élevée, etc.
— Relais par VO à la sortie pendant 2 semaines :
— TAVANIC 500, 1 cp / jour ou une bêta-lactamine par VO Ou BACTRIM
Examens complémentaires
FORTE [sulfaméthoxazole, triméthropime], 1 cp matin et soir, adaptée à
— Biologie : NFS, VS, créa, ECBU avec
l’antibiogramme.
antibiogramme, hémocultures, sérologie
Ordonnance n° 2 : TRT en ville d’une forme moins sévère
VIH en cas de récidive.
— Boissons abondantes.
— Imagerie en urgence : ASP de face
— TAVANIC 500, 1cp par jour pendant 15 jours.
(calcul ??), échographie rénale : dilatation
Ou OFLOCET 200 : 2 cp /j – 15 j
pyélocalicielle = obstacle ?
— NETROMYCINE [nétilmicine] 300 mg 1 x / jour = IM jusqu’à l’apyrexie.
— L’UIV n’est plus indiquée.
Surveillance :
— L’uro-scanner n’est pas indiqué en première
— examen clinique, NFS, VS, ECBU à la fn du traitement, intention s’il s’agit d’une forme typique
— des effets secondaires (quinolones). évoluant favorablement sous TRT.

Hypertrophie bénigne de la prostate (adénome)


• L’hypertrophie bénigne (adénome) et le cancer de prostate sont des affections différentes. HBP ne rend pas impuissant.
• Il n’y a pas forcément de corrélation entre le volume prostatique et les troubles mictionnels.

Signes cliniques : 2 catégories de signes cliniques :


Traitement — les signes irritatifs, dits de stockage :
Le traitement médical est proposé en cas HBP symptomatique non - pollakiurie diurne(> 6 mictions par jour),
compliquée. - pollakiurie nocturne (> ou = à 2 levers),
3 types de médicaments: extraits de plantes, α-bloquants, inhibiteur de la - mictions impérieuses,
5-α-réductase. - fuites par impériosité ;
Ordonnance n° 1 : a-bloquants — les signes obstructifs, de vidange, <=> dysurie :
— TAMSULOSINE WIN LP 0,4 : 1 cp / j. [XATRAL (alfusosine) 10 LP] - retard au début de la miction,
TRT pour 1 mois, renouvelable. - jet faible et fliforme, voire goutte à goutte,
Ordonnance n° 2 : en cas de CI aux a-bloquants = I 5-α-Reduc - allongement de la durée mictionnelle,
— PERMIXON 160 mg [serenoa repens], 1 cp matin et soir. - poussée abdominale pour uriner,
TRT pour 1 mois, renouvelable. - gouttes terminales retardataires,
- fuites par regorgement,
Ordonnance n° 3 : En cas de très grosse prostate
- au maximum : rétention aiguë d’urines.
— CHIBRO-PROSCAR [finastéride], 1 cp par jour.
TR : prostate souple, indolore, lisse et homogène, le sillon
TRT pour 1 mois, renouvelable. médian pouvant être effacé.

Dans le cas où la gêne demeure importante, il est possible


Examens complémentaires
d'associer le finastéride et la tamsulosine.
— Biologie : ECBU, créatinine, PSA.
L’échec du TRT médical, l’aggravation des symptômes ou la
— Imagerie : échographie rénale, échographie vésicale
survenue de complications  discuter un TRT instrumental (avec mesure du résidu post mictionnel), échographie
prostatique transrectale + mesure du volume P.
Hématurie isolée Phimosis
• initiale  origine prostato-urétrale, terminale  cause Rétrécissement de l’anneau préputial, gênant ou
vésicale, ou totale  sans valeur d’orientation. empêchant le décalottage. Le traitement est chirurgical
• Elle impose obligatoirement un bilan ; cancer (plastie de prépuce ou circoncision). Une corticothérapie
urologique. locale peut néanmoins être essayée préalablement si le
• Même si elle est microscopique, le bilan doit être phimosis est peu serré.
identique, en particulier après 40 ans et chez les fumeurs Ordonnance n° 1 :
— DERMOVAL Crème, une application par jour pendant un
Conduite à tenir mois.
En dehors d’un examen clinique complet de l’appareil Le paraphimosis est l’impossibilité de recalotter, l’anneau
urogénital, on demande : scléreux étranglant le gland. Une réduction manuelle est
— ECBU, confirmant l’hématurie et recherchant une nécéssaire, voire une réduction chirurgicale.
infection, protéinurie  cause glomérulaire si élevée (>
3g/24 h).
— Cytologie des urines sur urines claires.
— Echographie rénale et vésicale (vessie pleine). Varicocèle
— Uro-scanner demandé si l’échographie est normale, ou Dilatation variqueuse des plexus pampiniformes du cordon
pour réaliser le bilan d'une lésion échographiquement spermatique par reflux sanguin.
visible. Le côté gauche est de très loin le plus atteint.
— La cystoscopie est demandée si l’Uro-scanner est Le plus souvent la varicocèle est isolée mais elle impose de
normal. rechercher un cancer du rein, surtout si elle survient à l’âge
— Les autres examens (IRM, artériographie, etc.) seront à adulte.
discuter ensuite. En cas de varicocèle isolée le traitement n’est indiqué que
En cas de retentissement HD ou de caillotage vésical = s’il existe une gêne ou une infertilité : on peut proposer une
hospitaliser le patient en urgence. embolisation ou une ligature des veines concernées.
Le traitement médical repose sur les veinotoniques chez les
patients symptomatiques :
Ordonnance n° 1 :
Hémospermie
— DAFLON 500 : un cp matin et soir pendant 2 mois.
Présence de sang dans le sperme.
Caractère parfois récidivant.
Le plus souvent en rapport avec une affection prostato-
séminale bénigne, néanmoins chez l’homme de plus de 60
ans: cancer de la prostate.
Importance du TR (prostate, vésicules séminales)
éventuellement complété par une échographie
transrectale, une fibroscopie urétrale et une échographie
scrotale.

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