L'AOMI est caractérisée par un rétrécissement du calibre des artères qui irriguent les membres inférieurs
Souvent d'origine athéromateuse (dysplasique, inflammatoire ou Congénitale)
Objectifs de la prise en charge
Prévention du risque de complications cardiovasculaires et des complications locales
Soulagement des douleurs et élargissement du périmètre de marche.
Trois types de médicaments au long cours sont efficaces : Clinique : Stade Fontaine et Leriche
Ordonnance n° 1 : AOMI stade 1-2 Stade 1 : asymptomatique, abolition d’un pouls.
1. PLAVIX [clopidogrel] 75 mg Stade 2 : claudication intermittente.
1 cp / jour Stade 3 : douleurs de décubitus.
2. TAHOR [atorvastatine] 10 mg Stade 4 : Tr trophiques, ulcères artériels,
1 cp le soir gangrène
3. TRIATEC [ramipril] 2,5 mg (à monter jusqu'à 10 mg/ jour) Le diagnostic (AOMI) : mesure de l'index de
1 cp / jour en une prise. pression systolique ou IPS (cheville/huméral)
Surveillance de la créa avant et sous IEC (HTA => Sténose art => IPS < 0,9 (ou abolition pouls)
rénale)
Rechercher d’autres atteintes cardiovas:
écho-Doppler des Mbr Inf et de l’aorte
abdominale, écho-Doppler des troncs supra-
aortiques
ECG de repos,
Bilan rénal : Fonction rénale, echo-doppler des
artéres rénales
FDR : glycémie, bilan lipidique, HTA, Tabac,
uricémie…
Règles hygiéno-diététiques
-Equilibre d’une HTA avec un objectif de PAS <
140 mmHg voire < 130 mmHg
-Correction d’un diabète objectif HbA1C < 6,5 %).
-Correction dyslipidémie (objectif LDL < 1 g/L).
-Tabagisme: suppression totale
-exercise physique quotidien modéré
Le post-infarctus
Le TRT BASIC comme pour l'angor
Œdème aigu du poumon
L'OAP cardiogénique est lié au passage, du fait de (IC), d'une quantité importante de transsudat plasmatique à travers la
membrane alvéolocapillaire. Hypoxie aiguë et constitue une urgence vitale.
Diagnostic: Souvent Clinique + dosage BNP ou NT-proBNP
+ L'échographie cardiaque (=identifier l'IC et préciser son étiologie)
Objectifs PEC : En urgence : TRT de l'hypoxie et prévention de l'aggravation de l'IC aiguë.
À long terme : prévention de la récidive, en réévaluant la prise en charge de l'IC.
À toutes les étapes de la PEC : recherche et TRT du facteur déclenchant.
Examens complémentaires
ECG
Radiographie du thorax
Gazométrie artérielle
Conduite à tenir
- position 1/2 assise, jambes
pendantes.
- NATISPRAY [trinitrine], 0,30 : 2B
sublinguales.
- LASILIX [furosémide], IVD, 80 mg (4
amp).
- O2 au masque.
- Appel SAMU pour admission en USI.
OAP « standard »
- Mise sous scope, radiographie du thorax.
- Oxygène 6 l/min
- Arrêt des médicaments inotropes négatifs !! .(Bb-)
- LASILIX IVD 2 amp. à 20 mg x 1 à 3/j en IVD) + Supp K+.
- RISORDAN IV : 2 à 5 mg/heure.
- HBPM pour prévention thrombo-embolique.
- TRT : ischémie myocardique, arythmie, poussée d’HTA.
- Relais des diurétiques IV : passage per os.
- Régime désodé strict
Candidoses cutanéo-muqueuses
Attention
• Le Candida = champignon saprophyte du tube digestif ;sa présence dans : bouche, vagin et la peau pathologique.
• Les facteurs favorisants: le diabète, l'obésité, la contraception œstroprogestative, une ATB par voie générale et ID (HIV).
• Une candidose buccale et pharyngée chronique chez un sujet jeune doit faire suspecter une séropositivité HIV.
• En cas de doute, un examen mycologique peut être demandé ; la culture du Candidaest très rapide (3 jours)
dermatophytoses
Attention
• 3 genres de dermatophytes cutanées : tricophyton, microsporum et épidermophyton ; ne sont jamais saprophytes peau.
• 3 formes cliniques, fonction de la localisation de l'infection :
— plis et peau glabre : intertrigo tricophytique du pli inguinal, intertrigo interdigito plantaire, herpès circiné,
— ongles : onyxis (les lésions débutent par le bord libre),
— cuir chevelu : teignes (chez l'enfant).
• L'examen mycologique (direct + culture) permet le Dg ; les résultats de la culture sont obtenus en 3 à 4 semaines :
Indispensable pour les teignes (avant traitement et après) et pour les localisations unguéales !!!
Si le champignon est anthropophile, il faut rechercher la Ordonnance n° 2 : dermatophytie de la peau glabre (ou
source de contamination parmi les membres de la famille ou herpès circiné)
dans l'entourage. — MYCOSPOR [bifonazole] crème, 1 fois par jour,
Si le champignon est zoophile, il faut trouver l'animal en Ou KETODERM crème : 2 fois par jour
cause et le faire examiner puis traiter par un vétérinaire. Pendant 3 à 4 semaines, sur les lésions.
L'éviction scolaire est en principe obligatoire (jusqu'à début — Forme diffuse : LAMISIL (terbinafine) 250 mg
TRT). 1cp /j pdt 28 j
L'alopécie est régressive (à l'exception de la teigne favique). Ordonnance n° 3 : dermatophytie du pli inguinal
— MYCOSPOR crème : 1 fois par jour
Ordonnance n° 1 : teigne du cuir chevelu Ou KETODERM crème : 2 fois par jour
— GRISEFULINE [griséofulvine], cp 250 ou 500 mg Pendant 1 mois sur les lésions.
En 2 ou 3 prises pendant les repas : 20 mg/kg/jour. Ordonnance n° 4 : intertrigo interdigito plantaire
— KETODERM [kétoconazole] crème ou PEVARYL — Bain de pieds biquotidien : eau + savon de Marseille.
[éconazole] crème, — Puis après séchage, application de KETODERM
Application 2 fois par jour sur les lésions. crème ou PEVARYL poudre pendant 1 mois.
Durée du traitement 6 à 8 semaine En cas d'échecs répétés : GRISEFULINE ou LAMISIL per
os peut être envisagé
Onychomycoses à dematophytes
Atteinte distale, monodactyle sans atteinte matricielle :
- MYCOSPOR ONYCHOSET [bifonazole, Urée]
Gratter tous les jours dans l’eau tiède l’ongle traité
Pdt 3 semaines
- Relais : MYCOSTER 8% vernis : x1/j jusqu'à guérison
Atteinte polydactyle, atteinte matricielle
LAMISIL 250 mg : 1 cp /j pdt 4 -6 mois
MYCOSTER ONYCHOSET : sous occlusion 24h
Prélèvement mycologique en fin de TRT
Dysidroses
-Forme particulière d'eczéma localisée aux mains et /ou aux pieds. Etiologie :
- Dc : vésicules et suintement; diffcile si lésions kératosiques et desquamatives. — idiopathique
-Toujours examiner les pieds : intertrigo interdigito plantaire mycosique ?? — eczéma de contact,
Diagnostic différentiel : gale, psoriasis, dermite d'irritation. — eczéma atopique,
— foyer dermatophytique à
Ordonnance n° 1 distance.
— Laver les mains 2 x / jour : eau et savon surgras. Intérêt d'un bilan comprenant :
— Puis appliquer DIPROSONE [bétaméthasone] pommade — tests épicutanés
1 fois par jour pendant 7 jours, Puis 1 x / 2 jours pendant 7 jours allergologiques,
Puis 2 x / semaine pendant 2 semaines. — dosage des IgE,
— Relais par CERAT INALTERABLE ROCHE POSAY ou XERAND : 1 à 2 x / jour sur les mains — examen mycologique.
Eczéma de contact
Dermatose fréquente ; le nickel = l'allergène fréquent ++ tests épicutanés souhaitable déterminé l'agent allergisant.
Le TRT symptomatique = corticothérapie locale, voie générale est contre-indiquée.
Lésions érythémato-papuleuses, vésiculeuses puis croûteuses : stade aigu. Les lésions : suintantes et s'impétiginisent
volontiers.
Erysipèles
Attention Clinique
• Grosse jambe rouge, douloureuse et fébrile ; à hospitaliser. L'érysipèle de jambe :
• Les AINS CI !!! (Risque fasciite nécrosante), Vérifer la VAT. — fèvre à 39° avec frissons,
Le diagnostic différentiel = phlébite. — érythème inflammatoire douloureux
la douleur est plus postérieure, la fèvre moins élevée et pas d'adénopathie. avec une bordure le plus souvent assez
Au moindre doute : phlébographie ou un échodoppler veineux des MI. nette,
— adénopathie inguinale,
Ordonnance n° 1 : érysipèle de jambe — porte d'entrée cutanée.
Si (H) non possible (péni G IV : 200 000 UI/kg/J Ou Péni A : 50 mg/kg)
Ou si érysipèle débutant :
Ordonnance n° 2 : érysipèle du visage
— BICLINOCILLINE [bénéthamine benzylpénicilline] ??
— Même traitement (voir ordonnance n° 1).
1 inj / j de 2 MUI en IM pendant 10 j.
— Les anticoagulants ne sont pas utiles !
— Si facteur de risque de thrombose veineuse : LOVENOX 0,2 mL SC x 1/j
— Tamponner au CYTEAL : plaie ou porte d'entrée.
Furoncles
Attention Clinique
• Les furoncles de la lèvre supérieure et du nez sont à haut = folliculite aiguë profonde nécrosante.
risque (staphylococcie maligne de la face, thrombose du sinus Il débute par une pustule centrée par un poil
caverneux) ; ils ne doivent pas être manipulés. nécrose centrale (ou bourbillon) caractéristique.
• La furonculose chronique est liée au portage chronique d'une Le diagnostic différentiel : les abcès, certaines lésions
souche de staphylocoque particulière. d'acné et les kystes épidermiques infectés.
Pédiculose
• Toujours y penser devant un prurit localisé au cuir chevelu ou aux régions génitales.
• La découverte des lentes permet le diagnostic; les lentes non mobilisables le long du cheveu se différencient des pellicules
mobilisables.
• Trois types de pédiculose:
— phtiriase du cuir chevelu, par épidémies scolaires : enfants et chez les adultes : hygiène corporelle médiocre,
— phtiriase du corps, chez les vagabonds ; les lentes sont fxées sur les habits,
— phtiriase pubienne (= « morpions »), transmise sexuellement examens sérologiques : dépister autre MST associée.
Zona
• Chez le sujet jeune, demander une sérologie HIV.
• Chez le sujet âgé, risque d'algies post zostériennes résiduelles, notamment en cas de zona cervicofacial.
• Adresser les cas de zona ophtalmique aux ophtalmologues.
• Le zona chez l’ID doit être traité par ZOVIRAX à posologie élevée par voie IV, ce médicament n'a pas d'indication chez le
sujet immuno-compétent < 50 ans en dehors des localisations oculaires.
Ordonnance n° 1
—KETODERM 2 % [ké-toconazole],
Appliquer, une seule fois, la totalité du contenu du tube monodose sur tout le corps y compris le cuir chevelu.
Laisser en place 5 minutes puis rincer.
— TRT d'entretien (1 x/ mois) possible dans les formes récidivantes
Prurit
Il faut différencier le prurit : d'origine —parasitaire (gale, pédiculose, piqûres d'insectes, flarioses),
—dermatologique (dermatoses prurigineuses : urticaire, eczéma, lichen plan, pemphigoïde bulleuse, mycosis fongoïde),
—systémique (cholestase, insuffsance rénale, hémopathies malignes, HIV).
Rosacée
• Ce n'est pas de l'acné ; l'anomalie concerne primitivement
les vaisseaux du visage. Survient chez l'homme après 40 ans. Ordonnance n° 1 : rosacée papulo-pustuleuse modérée
• On décrit 4 stades qui peuvent exister isolément: —ROZEX [métronidazole] gel, Appliquer sur le visage
Flush post-prandial ou après des épisodes émotifs 2 x/ jour pendant 3 mois.
RHD : éviter alcool, repas boisson chaud, epices
Ordonnance n° 2 : rosacée papulo-pustuleuse intense
Couperose : laser vasculaire
—RHD
Rosacée papulo-pustuleuse : cycline PO 3 mois
—Photoprotection externe a renouvler si soleil +++
rhinophyma : isotrétinoïne orale (ROACCUTANE = vit A)
— TETRALYSAL [lymécycline] 150 mg gélule,
TRT chirurgical
2 gélules 2 x/jour pdt 15 jours, puis 1 gélule / j pdt 3 mois.
• Contre-indication des corticoïdes !!!
—ROZEX gel : 1 app le soir
• Rôle aggravant du soleil.
Urticaire
• Différencier une urticaire aiguë (< 6 semaines) d'une urticaire chronique (> 6 semaines).
• Une origine alimentaire, médicamenteuse ou virale est fréquemment trouvée en cas d'urticaire aiguë.
• La recherche d'une cause plus diffcile dans les formes chroniques ; penser aux urticaires d'origine physique
(cholinergiques, au froid, à la pression).
• Ne pas méconnaître une parasitose, notamment intestinale.
• L'œdème de Quincke est une forme intense d'urticaire, localisée au visage ; l'œdème de la glotte est susceptible
d'entraîner un syndrome asphyxique ; il s'agit d'une urgence médicale.
• En dehors de l'œdème de Quincke, la corticothérapie générale est à éviter.
Eruption faite de papules érythémateuses œdémateuses, confluantes en carte de géographies, fugaces et mobiles.
Prurigineuses
Verrues
• Lésions cutanées dues à papilloma virus.
• L'évolution est toujours favorable chez les patients non immunodéprimés, mais les délais sont très variables.
• Le TRT est utile pour obtenir une guérison rapide et pour éviter la dissémination des lésions.
• En cas d'association de verrues planes à d'autres lésions cutanées, éliminer certaines maladies familiales.
Cholestase biologique
— Le diagnostic de cholestase est posé lorsque : PAL > 2N la limite supérieure du laboratoire (N) + s’y associe une ↗↗: GGT
ou de la BC ou des transaminases une lésion osseuse a été écartée
— Toujours penser à médicaments/toxiques + + +
— Une augmentation des PAL < 2N peut être observée dans toutes les maladies du foie !
Cytolyse chronique
— On parle en « tant de fois la normale » : 2N, 3N...
Les causes:
— Retentissement = TP, facteur V
- médicaments et toxiques
— ↗↗ transaminases = persistante si > 6 mois
- alcool = consommation < 50 g/j
— Une ↗↗ transaminases = isolée que si les PAL << 1,5 N + l’échographie
- syndrome d’insulinorésistance =
: Pas lésion tumorale pas anomalie des VB
périmètre ombilical + + +, IMC
Ordonnance 1: Bilan de première ligne cytolyse chronique - virus B et C = facteurs de risque
— glycémie à jeun — TG et cholestérol HDL — Ag Hbs, Ac anti-VHC (transfusions …
— Ac anti-noyaux, anti-muscle lisse, anti-microsome de foie et de rein - hépatite auto-immune
— Alpha-1-antitrypsinémie - hémochromatose et maladie de Wilson
— céruléoplasminémie, cuprurie des 24 h - défcit en alpha 1 antitrypsine
— coeffcient de saturation de la transferrine, ferritinémie
Cirrhose(s)
La cirrhose du foie est définie par l'association d'une fibrose extensive et de nodules de régénération.
— causes multiples : * plus fréquentes : Alcool, virus B C, dysmétabolique,
* plus rares : auto-immune, médicamenteuse, surcharge, génétique, biliaire secondaire.
— compensée = non compliquée = score de CHILD A
— décompensée = compliquée = [H] 1ère décompensation : ascite, encéphalopathie, CHC, ascite infectée, hémorragie Dig.
— rechercher les F déclenchant d’une décompensation : infection à pister (ponction !), hémorragie digestive (TR !), CHC,
hépatite alcoolique, médicaments, troubles H-E (ionogramme)
— tout symptôme inhabituel chez le cirrhotique = ponction d'ascite ; éviter les infections : vacciner le cirrhotique
— mais enjeu + + + = dépister le CHC : échographie hépatique + dosage αFP tous les 6 mois
Ordonnance n° 1 : ascite
Objectif = négativer le bilan sodé + surveiller poids (efficace ?).
Complications
Régime modérément désodé 2 à 3 g/j
Cpx liées à HTP = hémorragies digestives (rupture de VO,
— ALDACTONE [spironolactone] 50, 75 mg
gastriques, gastropathie hémorragique) et l'ascite.
75 à 150 mg/j ; Dose maximale 400 mg/j
Cpx liées à IHC = l'ascite, l'infection du liquide d'ascite, le Sd
(Si ineffcace associer)
hépatorénal et l'encéphalopathie hépatique.
— LASILIX [furosémide] 40 mg
La cirrhose prédispose au développement du CHC.
1/2- 2 cp/j (20-80 mg/j) ↗ tous les 2-7 jours
selon tolérance ; dose maximale (4cp) 160 mg/j
—Ponction d’ascite : si TRT D inefficace ou CI + Compensation Diagnostic
volémique : Alb humaine 20% 1fl de 100 ml pour 2L d’ascite cliniques : foie dur, à bord inférieur tranchant, angiomes
évacués stellaires, CVC abdominale, SMG ;
Ordonnance n° 2 : encéphalopathie biologiques : thrombopénie, ↘↘ du (TP), bloc bêta-gamma à
— (arrêt alcool médicaments sédatifs, dépister troubles l'électrophorèse des protides sériques ;
ioniques, infection, régime pauvre en protides) endoscopiques : (VO) à la (FOGD) ;
— DUPHALAC [lactulose] 10 g : 2 cas x 3/j échographiques : foie à contour bosselé, dysmorphie
2 à 6 sach. /j selon clinique ( 3 selles/j molles) hépatique, signes (HTP).
Ordonnance n° 3 : hépatite alcoolique aiguë grave Lorsque signes cliniques et examens concordent, la
— (H), arrêt alcool, B1B6, PP (PBH) est inutile.
— SOLUPRED [prednisolone] 20mg En revanche, en cas de doute diagnostique, elle est
2 cp/j (40 mg/j), 28 jours : évaluation réponse à J7 sur indispensable.
↘↘ du taux de bilirubine L'évaluation de la sévérité de la cirrhose est clinique.
Ord n° 4 : ATCD HD par HTP et/ou ascite infectée Elle repose sur l'état nutritionnel du patient et l'existence
— NOROXINE [norfloxacine] 400 mg éventuelle de complications.
400 mg/j (au long cours) Une classification : score de Child-Pugh.
Prescriptions médicales 1 : TRT angiocholite non grave aux Prescriptions médicales 2 : angiocholite non grave
urgences aux urgences ‘’allergie augmentin’’
— diète stricte — diète stricte
—VV périphérique, hydratation adaptée au bilan biologique — VVP, hydratation adaptée au bilan bio
— AUGMENTIN IV (amoxycilline-acide clavulanique) 1g IV — CIFLOX [ciprofloxacine] IV 200 mg
1g X 3/j : Adapter ATB à hémocultures 400 mg/j (200 mg matin et soir)
— SPASFON (phloroglucinol) 40 mg IV — FLAGYL [métronidazole], 500 mg
2 Ampoule X 3/J 500 mg en perfusion : 30 min : 125cc SGI X 3/J
— surveillance /4h pouls, TA, température, conscience, Adapter l’antibiotique à hémocultures
diurèse — SPASFON 40 mg IV,
(si sortie d’une autre institution avec risque de résistance 2A x 3 fois/jour
TAZOCILLINE d’emblée 4g/8H ; si créatinine >200μmol, AUGMENTIN — surveillance/4h : pouls, TA, température,
et CIFLOX à dose adaptée) conscience, diurèse
(Puis avis gastro : sphinctérotomie endoscopique + ++ oui si ATCD cholécystectomie, calcul enclavé dans le bas cholédoque
avec pancréatite, sujet âgé, risque chirurgical élevé. À distance si jeune ou lithiase vésiculaire symptomatique =
cholécystectomie, non chez sujet agé)
Colique hépatique
— FF : femme, obésité, multiparité, diabète et régime hypercalorique, médicaments (clofibrate œstrogènes), maladie de
Crohn iléale, mucoviscidose.
— calculs vésiculaires asymptomatiques dans 80 %
+ Symptôme : si blocage d’un calcul dans le canal cystique = colique hépatique ou cholécystite aiguë
—si calcul se bloque dans VBP = colique hépatique, ou ictère par obstruction ou angiocholite ou pancréatite aiguë.
— creux épigastrique (60%) brutalement douloureux, intensité maximale en moins d’une heure, irradiations : omoplate
droite, rachis ou hémi-ceinture droite, souvent accompagnée de vomissements et sueurs, durée 15’- quelques heures
(Si durée > 6 h, penser « cholécystite ou pancréatite aiguë » + + +) cédant progressivement. (Transfxiante en barre si PA ass).
— à l’examen : HCD douloureux mais paroi souple, prendre la température + +
— signe de Murphy (douleur :provoquée
Ordonnance de l’HCD simple
colique hépatique + inhibition respiratoire) pour le diagnostic de lithiase
Bilan
— Repos au lit, diète hydrique — NFS plaquettes, bilirubine conjuguée,
— SPASFON 40 mg IM, IV transaminases, GGT, PAL, CRP
1 ampoule par voie IV si la crise persiste pendant la visite. — échographie abdominale : vésicule, voies
(Cas de la cholécystite = [H], « est-ce grave ? », écho, repos, biliaires et pancréas
antalgiques, diète, rééquilibration H-E, ATB, cholécystectomie sous
cœlioscopie
(d’urgence si « grave », dans les 24-48 h si pas de signes de gravité) avec
exploration VBP au cours de l’intervention
Constipation chronique
— définition : < 3 selles par semaine < 300 mg selles /j Deux mécanismes :
— éliminer une lésion organique : - colique proximale (< 3 selles /semaine +
- digestive : drapeaux rouges : 50 ans, sang dans les selles, alternance ballonnements + douleurs abdominales, ampoule
diarrhée/constipation = coloscopie totale rectale vide au TR)
= éliminer sténose cancéreuse et non cancéreuses (radique, - distale = dyschésie (sensation d'évacuation
ischémique, diverticulaire, inflammatoire) incomplète, manœuvres digitales, diffcultés
- extradigestive ; médicaments (neuroleptiques, opiacés, AD, IC). d’exonération, absence de besoin, matières au
- neurologique : paraplégie, parkinson, queue de cheval, SEP. TR)
- endocrinopathie : plus fréquente diabète, hypothyroïdie !
- cause la = environnementale « mode de vie »
— conseils d’aide à la défécation : répondre à la sensation de besoin, conserver un rythme régulier des défécations,
respecter une durée suffisante pour satisfaire au besoin, intimité auditive olfactive visuelle
— fibres alimentaires : augmentation progressive étalée sur 8-10 j pour atteindre 15-40 g/j
- privilégié : fibres de céréales, légumes et fruits secs
- ALL BRANN (Augmentation ration hydrique et activité physique pas démontrées)
(Si ineffcace référer au spécialiste pour poursuites explorations : temps de transit des marqueurs et/ou manométrie
anorectale (manométrie colique pour les très très rares cas d’inertie)
Indication des examens biologique = Constipation persistante et ne répondant pas à un TRT adapté :
NFS, CRP, Glycémie, TSH, Calcémie, Créatininémie.
Indication coloscopie : age > 50 ans, suspicion de constipation organique
Diarrhée chronique
> 300 g ; > 3 selles/j ; > 4 semaines ; diagnostics différentiels = incontinence anale, fausse diarrhée du constipé (TR + + +)
Mécanismes :
- malabsorption
- maldigestion : pancréas (insuffisances exocrine) voies biliaires (cholestases) = TDM abdo, flore (pullulation)
- entérocytaires = imagerie +/- endoscopies du grêle entéropathie ?? = maladie cœliaque
- hydroélectrolytique
- motrice (fréquentes) = Sd de l’intestin irritable, diabète, hyperthyroïdie, syndrome carcinoïde.
- sécrétoire : Colite microscopique = coloscopie macroscopiquement normale, biopsies + + +, sinon parasitoses
opportunistes et Vipomes
- osmotique : Attention à la maladie des laxatifs !
Ordonnance n° 1 : diverticulite sigmoïdienne non Ordonnance n°2 : diverticulite sigmoïdienne non compliquée
compliquée avec tolérance clinique correcte tolérance clinique moyenne
— TRT ambulatoire - [H]
— régime sans résidus (riz – bananes) - à jeun jusqu'à apyrexie
— AUGMENTIN, 1G - ATB IV : AUGMENTIN, 1 g X 3/j ou
1 g X 3/j per os QSP 7 - 10 j (l’évolution) Si allergie : OFLOXACINE 200 mg X 2/j IV :
— si allergie OFLOCET [ofloxacine], 200 mg Tant que fèvre persiste puis relai per os 7 jours
200 mg X 2/j QSP 7 -10) j (l’évolution) - régime sans résidus à la reprise alimentaire
Dyspepsie
— douleur abdominale chronique ou sensation d’inconfort persistante ou récurrente : partie haute de l’abdomen
— syndrome extrêmement fréquent complexe hétérogène
— 3 mécanismes : - retard de vidange gastrique = plénitude postprandiale, nausées, vomissements
- relaxation insuffsante de l’estomac proximal = satiété précoce
- hypersensibilité gastroduodénale = douleurs postprandiales, éructations, amaigrissement
— effet marginal de l’éradication d’Helicobacter Pylori !!!
— fibroscopie si > 50 ans et/ou signes d’alarme
— explorations fonctionnelles si malades très symptomatiques résistants aux TRT (étude de la vidange gastrique)
— TRT selon les mécanismes : Mesures diététiques = recommander d’éviter les aliments qui exacerbent les symptômes
(graisses...), ingérer des petits repas plus fréquents, éviter les aliments épicés.
Étiologies
— douleurs abdominales diffuses — douleur abdominales diffuses sans signes de gravité (-) : point de départ ?
avec signes de gravité = [H] - selon localisation (revoir votre anatomie !!!)
- palpation abdominale anormale HCD : HCG :
- hémorragie intrapéritonéale (Sd colique hépatique, cholécystite, diverticulite sigmoidienne,
anémique) colique néphrétique, (PNA),infarctus pancréatite caudale, colique néphrétique,
- péritonite aiguë (« ventre de bois ») rénal, colite aiguë droite, appendicite PNA, infarctus rénal,
- syndrome occlusif (météorisme) rétrocaecale infarctus splénique, abcès splénique,
- syndrome septique FID : rupture de rate
- masse battante et expansive = appendicite, iléite terminale (Crohn, FIG :
anévrisme aorte abdominale infection), diverticulite : caecale ; diverticulite sigmoidienne, colite
- abdomen souple sigmoidienne, tumeur caecale, ischémique, appendicite épiploique,
- ischémie aiguë mésentérique abcès tubo ovarien, rupture de GEU, abcès tubo-ovarien, torsion d’annexe GEU
(terrain) torsion d’ovaire
- pancréatite aiguë piège :
- extradigestive : PNP, IDM (terrain !), - métaboliques (acidocétose diabétique, hypercalcémie, insuffsance surrénale aigue)
dissection aortique (peuvent mimer un tableau chirurgical)
- génétiques (fièvre méditerranéenne, œdème angioneurotique, très rares, ATCD
familiaux +++, porphyries aiguës)
Fissure anale
— 3 critères pour le diagnostic une ulcération en raquette Traitement
du canal anal, visible au déplissement des plis radiés de — normaliser le transit + + + : traiter la constipation (sa
l'anus, une contracture du sphincter interne, un syndrome cause) la diarrhée (sa cause) sinon échec cicatrisation !!!!
douloureux anal en 3 temps (passage des selles douloureux, — niveau de preuve faible de l’effcacité des topiques
rémission quelques secondes à minutes puis reprise locaux traitements
douloureuse secondaire) — échec = chirurgie (avis proctologue)
— fissure classiquement postérieure sauf antérieure dans le
post partum ; « est-elle compliquée = infectée ? » Ordonnance : TRT fissure anale aiguë idiopathique
— diagnostic différentiel = ulcération médicamenteuse — TITANOREINE, suppositoire 1 suppo X 2/j QSP 1 mois
(Nicorandil !! Interrogatoire), dermatologique (examen — MITOSYL, pommade 1 application X 2/j sur le
général, peau incluse !), (IST), inflammatoire (Crohn, Behcet suppositoire QSP 1 mois (Revoir à 1 mois)
quand aphtose bipolaire), tumorale (épidermoïde) — RHD
— laxatifs : FORLAX : 2 sachets le matin
— antalgiques systémiques et/ou AINS
Gastrites
-> suspectées sur l’aspect endoscopique (œdème, érythème, nodules...) MAIS leur diagnostic est anatomopathologique
(FOGD + biopsies) + l’aspect endoscopique peut être normal macroscopiquement !!!
-> = l’ensemble des affections diffuses inflammatoires de la muqueuse (les autres affections : épithéliales ou endothéliales
= gastropathies = anomalies morphologique sans lésions inflammatoires histologiques)
Ulcère gastroduodénal
— définition = perte de substance profonde arrondie ou — RHD : arrêt tabac, aliments épicés, alcool, repas gras
ovalaire à bords nets recouverte d’une fausse membrane — Suppression médicaments gastrotoxiques : AINS !!
jaunâtre amputant la musculeuse qui est transformée en —problèmes d’observance ; EI possibles (Diarrhée :
un bloc scléreux ; ce n’est ni une érosion ni une ulcération CLAMOXYL, goût métallique : ZECLAR!).
— complications = perforation, hémorragie, sténose. — Si TRT ATB bien pris, éradication = 70 %
— 2 grandes causes = Helicobacter pylori (HP) et AINS, Ord n° 1 : ulcère duodénal HP positif
aspirine (interrogatoire + + +) — OGAST, 20 mg : une prise le matin et soir x 10 j
— facteurs environnementaux = tabac, stress) — CLAMOXYL 1 g, 1 g le matin 1 g le soir x 5 j
— FLAGYL 500 mg : 500 mg le matin 500 mg le soir QSP 5j
2 localisations : gastrique et duodénale. — ZECLAR, 500 mg matin 500 mg soir QSP 5 j
- l’ulcère GASTRIQUE : contrôler par fibroscopie après TRT, —HELIKIT (test respiratoire) un mois après l’arrêt du TRT
il peut dégénérer : diagnostic = FOG + biopsies —contrôle endoscopique systématique: UD compliqué
- si ulcère gastrique = 6-10 biopsies au niveau des bords et sous anticoagulants/ AINS long cours, douleurs
du fond du cratère Ord n° 2 : ulcère gastrique HP + allergique à la pénicilline
- pour HP = 2 biopsies dans l’antre, 1 dans l’angle, 2 dans — PARIET [pantoprazole] 20 mg,
le fundus. 20 mg le matin 20 mg le soir QSP 6-8 semaines
— Éradication HP d’emblée quand diagnostic — FLAGYL 500 mg, 500 mg le matin 500 mg le soir : 14 j
- UD HP négatif sur les biopsies = test respiratoire ! — ZECLAR, 500 mg matin 500 mg soir QSP 14 j
Sinon = AINS ! —HELIKIT un mois après l’arrêt du TRT
Sinon : maladie de Crohn, syndrome de Zollinger-Ellison, —FOGD + biopsies dans 6-8 semaines (= à la fin du TRT)
tumeur, ulcère hypersécréteur Objectif = contrôler cicatrisation complète ; si non
— si doute sur complications = ASP/TDM cicatrisé, biopsier les berges de l'ulcère, recherche
(Pneumopéritoine ?), TOGD (sténose ?) pensez à la néoplasie gastrique.
gastroprotection si facteurs de risque (âge, ATCD d’ulcère, Ordonnance n° 3 : gastroprotection chez un patient à
AINS au long cours, coprescription aspirine/AINS...) risque d’hémorragie sous AINS
— BELMAZOL [esoméprazole],
20 mg/j 30 min avant le repas du soir
Syndrome de l’intestin irritable
— définition : association d’une douleur ou d’un inconfort abdominal (ballonnement) avec des troubles du transit (diarrhée,
constipation, alternance des 2) doit évoluer depuis au moins 6 mois
— physiopathologie multifactorielle complexe associant hypersensibilité viscérale, réponse (neuro-immunes) anormale au
stress post-infection, pullulation microbienne, allergie (?) ...
Hyperferritinémie(s)
— éliminer les causes non liées à une surcharge en ferritinémie Ordonnance : hyperferritinémie bilan biologique
= le « CIDA », Cytolyse, Inflammation, Dysmétabolique, Alcool Faire pratiquer :
(cirrhose décompensée + l’hépatite alcoolique ↗↗ ferritine) — Coeffcient de saturation de la transferrine
—éliminer les causes acquise = transfusions (Sd — VS, CRP — NFS-plaquettes
myélodysplasique) — transaminases GGT PAL, bilirubine totale et
— sinon = surcharge génétique. ATCD familiaux ? si conjuguée, TP
ferritinémie > et coeffcient saturation > : recherche mutation du — CDT
gène HFE, hémochromatose génétique la plus fréquente : — Glycémie à jeun, CT, triglycérides, cholestérol HDL
mutation C282Y = Avis hépato
Incontinence anale
Ordonnance n° 1 : incontinence anale passive - IA active (malgré un besoin ressenti avec un effort de
— (Calendrier quotidien des exonérations et des fuites, retenue pas suffisamment efficace)
selon les cas laxatifs oraux et/ou locaux) = lésion du sphincter externe de l’anus et/ou d’une pression
— (Adhésion du patient + + +) rectale augmentée
—pratiquer par IDE à domicile : lavement eau + paraffine = ruptures sphinctériennes, causes neurologiques (examen
750 ml /J1 à T° ambiante, puis 1 L puis 1,5 L QSP 15 j neuro + + +), diarrhée, rectites...
—pratiquer 15 jours à la fin du TRT un ASP (évaluation la = rectum vide au TR
vacuité rectale) (si échec, avis gastro ; si succès, passer au - IA passive (pas de besoin ressenti)
suppositoire) = lésion du sphincter interne et/ou vidange rectale
Ordonnance n° 2 : incontinence anale active incomplète
— Colite inflammatoire ? Infectieuse ? Malabsorption ? = = rectum plein au TR (et stase à « gauche » à l’ASP)
bilan = fécalome, Tr de statique (prolapsus, rectocèle),
— (calendrier des exonérations et des fuites) mégarectum...
— IMODIUM [lopéramide], 2 gel si selles liquides max 8/j, — TRT médical pour commencer = régulariser le transit
QSP 15 j (si échec avis gastro) - traitement IA passive = vidange rectale !
- traitement IA active = TRT de la diarrhée (cause) !
Bartholinite
La glande de Bartholin est une glande sexuelle située au niveau du tiers postérieur des grandes lèvres.
• Le TRT est essentiellement chirurgical. Les ATB ne s’appliquent qu’aux bartholinites non collectées, durée courte. Une
mauvaise prescription = passage à la chronicité ou à la forme kystique.
• Le stade de l’abcès EST une urgence chirurgicale.
• Au stade kystique le TRT = chirurgical évite une possible surinfection.
Dysménorrhée essentielle
LA PRESCRIPTION
La surveillance clinique est trimestrielle puis semestrielle, évaluant l’évolution et recherchant les effets secondaires du TRT. La NFS et
l’échographie seront demandées régulièrement. Un TRT martial sera institué si nécessaire.
En cas de volume jugé trop important et/ou d'anémie sévère, la prescription d'agonistes de la LHRH peut être indiquée préopératoire.
Les indications chirurgicales
- les hémorragies résistantes au TRT médical,
- les autres complications,
- les fibromes de plus de 10 cm environ,
- les fibromes sous muqueux qui sont les plus hémorragiques (résection sous hystéroscopie)
- la myomectomie si elle est possible est effectuée chez les patientes désirant une grossesse,
- l’hystérectomie quand elle est effectuée est totale, l’annexectomie bilatérale est effectuée chez les patientes proches de la ménopause. En
cas de prolapsus et/ou d'incontinence urinaire associés, leur TRT devra être associé
Infections vulvo-vaginales
Si les leucorrhées s’associent à de la fièvre et des douleurs pelviennes, il peut s’agir d’une endométrite ou d’une salpingite. Une
hospitalisation s'impose. Des leucorrhées chez une femme ménopausée peuvent révéler un cancer
L’examen clinique : circonstances d’apparition leucorrhées, leurs caractères : aspect, odeur, signes associés (prurit, douleurs pelviennes).
au spéculum : le caractère des leucorrhées et l’état de la muqueuse, ou note l’existence d’un ectropion, sa fragilité.
Les prélèvements bactériologiques: aérobies, anaérobies et milieux spéciaux pour mycoplasme, gonocoque et chlamydiae.
En première intention, l'examen au microscope d'un prélèvement apportera des renseignements précieux .
Orientations diagnostiques
METRORRAGIES : hémorragies d'origine utérine survenant en dehors des règles.
Pendant la grossesse : En dehors de la grossesse :
— au premier trimestre : — période pubertaire : fonctionnelles, immaturité — période préménopausique :
- GEU, hypothalamo-hypophysaire. Il faut penser à l'adénose et l'insuffsance lutéale, les autres étiologies
- GIU normalement évolutive, au cancer du vagin chez les filles exposées au déjà vues,
- avortement spontané, diéthilstilbestrol in utero, et à un trouble de la — période post-ménopausique :
- grossesse molaire, coagulation, - les cancers de l'endomètre et du col de
- causes cervicales, — période d'activité génitale : l'utérus !!,
— au troisième trimestre : - causes cancéreuses, - atrophie endométriale.
- placenta praevia (urgence), - causes infectieuses,
- hématome rétro-placentaire - causes iatrogènes,
(urgence), - causes fonctionnelles,
- causes cervicales. - endométriose,
MENORRAGIES : règles abondantes
— toutes les causes ci-dessus doivent être recherchées,
— la cause majeure = l'insuffsance lutéale par hyperplasie endométriale.
Traitement
A chaque étiologie correspond un traitement.
Métrorragies sous œstro-progestatif, voir le paragraphe des questions pratiques au chapitre de la contraception orale.
Métrorragies par atrophie endométriale et de la préménopause : voir le traitement de la ménopause.
Ménométrorragie accompagnant un fibromyome, voir la question fibromyomes utérins.
Ordonnance : hyperplasie de l'endomètre
— SURGESTONE 500 [promégestone], 1 cp par jour du 15e au 25e jour.
Pour un effet contraceptif ces traitements doivent être pris du 5e au 25e jour du cycle.
Syndrome prémenstruel
Inutile de prescrire des diurétiques ou laxatifs risquant toujours de provoquer une hypokaliémie (avec hyperaldostéronisme IIair) et dont
la prise pourrait devenir incontrôlée. Il est important de rechercher une pathologie associée. Ecoute et dialogue participent à part entière
au traitement. 40 % des femmes. Atteignant rarement la jeune fille: premiers rapports, première grossesse, choc psycho-affectif.
Il est plus fréquent chez la femme citadine, intellectuelle ou peu active.
Le syndrome prémenstruel peut révéler ou être aggravé par un conflit affectif conjugal, familial ou professionnel.
Ainsi les résultats thérapeutiques seront influencés par l’écoute, l’explication, un discours rassurant sans ironie ni dramatisation.
On pourra conseiller à la patiente de limiter le stress, de s’aménager des temps de repos pendant cette période, de l’expliquer au conjoint.
SURVEILLANCE MENSUELLE
Cliniquement : l’absence de leucorrhée ou
métrorragie, de douleur par contractions, de troubles
Les petits maux de la grossesse urinaires.
Ordonnance n° 1 : vomissements du début de grossesse A partir du 4e mois : mouvements fœtaux chez les
— PRIMPERAN 10 mg [métoclopramide], 1/2 à 1 cp 3 fois par jour multipares. la pesée, la prise de la TA, la recherche
d’œdèmes.
Ordonnance n° 2 : Sd de Lacomme : douleurs abdominales des FI
L’examen obstétrical mesure la HU, recherche les
durant plus longtemps que les CU avec échographie normale bruits du cœur grâce au Doppler.
— MAGNE B6 [magnésium, pyridoxine chlorure], 500 / 125 mg Au spéculum : leucorrhée. Le TV + palpation
2 cp le matin et 1 cp le midi. abdominale : présentation, l’état du col : CLPF.
Principes du traitement
— Drainage bronchique par une kinésithérapie respiratoire : quotidienne voire biquotidienne si nécessaire.
— L'antibiothérapie : si poussée infectieuse certaine (fèvre, modifcation franche de l'expectoration, hémoptysie, aggravation d’IRC,
et image radiologique en faveur). Les germes en cause sont : Streptococcus pneumoniae, HI ou les entérobactéries .
AMOXICILLINE, 1 g 3 fois par jour.
— TRT bronchodilatateur : B2M inhalé : en cas d'hyperréactivité bronchique symptomatique ou stades sévères +IRC = VENTOLINE.
— PEC des hémoptysies : elles ne sont pas correlées à l'étendue des DDB et sont parfois révélatrices :
- si hémoptysies de faible abondance : EXACYL [acide tranexamique], 3 à 4 amp buvables par jour
- si hémoptysies abondantes : (H).
— Les indications chirurgicales : réservées aux DDB localisées, très symptomatiques avec suppuration importante,
infections très fréquentes et/ou hémoptysies répétées.
— Vaccination antigrippale et antipneumococcique recommandées.
Bronchite chronique
-Cliniquement : hypersécrétion bronchique durant trois mois par an et au moins deux années consécutives.
-L'évolution : l'insuffsance respiratoire chronique.
-Médicaments interdits : antitussifs dépresseurs, préparation contenant la codéïne, dépresseurs des centres respiratoires :
hypnotiques, antihistaminiques, anxiolytiques.
Les principes du traitement reposent sur : — Arrêt du tabac et éviction de la pollution — Correction d'une intenpérance (alcoolique) ou
d'un surpoids — TRT d'un foyer infectieux (ORL ou dentaire) — La prévention (éducation et vaccins : prévenir les surinfections :
antipneumococcique, antigrippal)— La kinésithérapie respiratoire = favoriser l'expectoration.
Hémoptysies
_Emission de sang provenant des voies aériennes sous-glottiques au cours d'un effort de toux.
_Le diagnostic différentiel : les épistaxis dégluties et les hématémèses.
_Les hémoptysies abondantes se rencontrent : au cours (DDB) et les cancers bronchiques.
Hémoptysie cataclysmique
— Intubation sélective = exclure le poumon qui saigne et de ventiler
correctement le poumon sain.
—PEC adaptée en Unité de Soins Intensifs.
La toux
Tuberculose pulmonaire
-La miliaire tuberculeuse et la méningite La tuberculose est à signalement et à déclaration obligatoire. Le dépistage de
tuberculeuse sont des urgences diagnostiques et cas annexes doit être effectué dans l'environnement des patients bacillifères
thérapeutiques susceptibles d'engager rapidement par la radiographie pulmonaire et la pratique de l'IDR.
le pronostic vital ou fonctionnel, imposant
l'hospitalisation et la mise en route du TRT sans Ordonnance n° 1 : TRT de la primo infection tuberculeuse avec virage isolé
attendre la preuve bactériologique. des réactions cutanées et tuberculiniques
-Il existe des formes de présentation clinico- — La primo-infection = positivation des tests cutanés tuberculiniques doit être
radiologique extrêmement variées. Il faut savoir y traitée par :
penser systématiquement. RIMIFON [isoniazide] seul à 5 mg/kg/jour pendant 6 mois ou 12 mois en
-Un contexte épidémiologique (précarité, pays cas d'infection VIH ou par une association RIMIFON [isoniazide] 3-5
d'endémie, VIH, notion de contage...) une AEG, un mg/kg/jour + RIFADINE [rifampicine] 10 mg/kg/jour pendant 3 mois.
terrain fébrile, des sueurs nocturnes, toux et
expectoration depuis plusieurs semaines doivent Les protocoles validés utilisés pour les tuberculoses pulmonaires et extra-
évoquer le diagnostic. pulmonaires :
-Le cliché de thorax peut être évocateur (infltrat ou Ordonnance n° 2 : Traitement court de 6 mois
caverne surtout apexiens, miliaires, etc.) A prendre le matin à jeûn en 1 seule prise, Pendant 2 premiers mois :
Le BCG ne confère qu'une protection de 5 à 10 ans —RINIAZIDE (300/150, 150/100 mg) [rifampicine /isoniazide],
et sert surtout dans la prévention des formes graves
[10 mg/kg/j // 5 mg/kg/j]
de la tuberculose (méningite, miliaire).
— PIZEDA [pyrazinamide], 30 mg/kg/jour
Le succès thérapeutique dépend principalement de
— ETHAMBUTOL PHARMA [éthambutol], 20 mg/kg/ jour.
la compliance du patient.
La prise des médicaments : une seule prise Pendant les 4 mois suivants :
quotidienne le matin à jeûn à dose adaptée au — Association isoniazide + rifampicine aux mêmes doses journalières,
poids. toujours en une seule prise à jeûn le matin.
Ordonnance n° 3 : TRT classique de 9 mois
Le diagnostic et la mise en route du TRT A prendre le matin à jeûn en 1 seule prise : 3 premiers mois :
reposent sur : —RINIAZIDE (300/150, 150/100 mg) [rifampicine /isoniazide], [10
— une certitude bactériologique : mise en évidence mg/kg/j // 5 mg/kg/j]
à l'examen direct de bacilles acido-alcoolo-résistans — ETHAMBUTOL PHARMA [éthambutol], 20 mg/kg/ jour.
(BAAR), ou à la culture du bacille de Koch dans le Pendant les 6 mois suivants :
liquide gastrique, les crachats, le lavage broncho- — Isoniazide + rifampicine aux mêmes doses journalières.
alvéolaire, le liquide pleural, les urines, le LCR ou le
produit de biopsie, ou à défaut :
Chez la femme enceinte
— un argument histologique majeur, ou
La pyrazinamide et la streptomycine sont contre-indiquées
— une très forte présomption radioclinique et ce
malgré la négativité de plusieurs prélèvements
bactériologiques.
Rhumatologie
Les antalgiques
Les antalgiques non opioïdes : antalgique et Les opioïdes faibles : la codéine, le dextropropoxyphène, et le
antipyrétique chlorhydrate de tramadol
Contre-indications :
- L’insuffsance hépatique. Ordonnance 2 : association possible : codéine – paracétamol :
- L’allergie au produit. — NO-DOL CODEINE [paracétamol 500 mg, codéine 30 mg] :
Effets secondaires : exceptionnels 2 cp matin, midi, et soir, pendant … jours.
- Phénomènes allergiques. Ord 3 : association possible : dextropropoxyphène – paracétamol
- De façon incertaine, des néphropathies — DI ANTALVIC [paracétamol, dextropropoxyphène 30 mg] :
chroniques. 2 Cp matin, midi, et soir.
Ordonnance 1 :
— DOLIPRANE : 1 g matin, midi, à 16 h, et le soir. Ordonnance 4 : association possible : paracétamol – opium :
— LAMALINE [paracétamol 300 mg, opium poudre 10 mg titrée à
Autres médicaments antalgiques : 10 % (m/m] en morphine base anhydre, caféine 30 mg] : 2 cb
Dans les douleurs et/ou les paresthésies d’origine matin, midi, et soir, pendant … jours.
neurologique, par exemple dans les radiculalgies, les BZD
peuvent être utilisées. Les doses sont à adapter en Ordonnances 5 : chlorhydrate de tramadol seul
fonction de l’effcacité et de la tolérance (somnolence). — TRAMAL 50 [tramadol] : 2 cp matin, midi, et soir,
De même, pour les antidépresseurs, en utilisant des ou TRIADOL solution buvable 100 mg/ml : 1 mg/kg à 2 mg/kg par
doses bien inférieures aux doses préconisées pour leur
prise, 3 à 4 x / jour, soit, pour 10 kg, 4 à 8 gouttes par prise.
effet antidépresseur.
Ordonnance 10 : BZD utilisée comme antalgique
Ordonnances 6 : association possible tramadol à LP –
— RIVOTRIL [clonazépam] ? buvable : 0.1
paracétamol
mg/goutte : 5 gouttes le matin et 10 gouttes le soir
— DOLIPRANE 1 g : 1 cp matin, midi, à 16 h, et le soir.
Ordonnance 11 : antidépresseur utilisé comme
— TOPALGIC 100 LP (150 LP, ou 200 LP) : 1 cp matin et soir.
antalgique
Ordonnances 7 : tramadol à libération immédiate – paracétamol :
— LAROXYL [amitriptyline], solution buvable : 1
— MYANTALGIC [paracétamol 325 mg, tramadol 37,5 mg],
mg/goutte : 25 gouttes le soir.
2 cp matin, midi, 16 heures et le soir.
Ord 12 : antalgique développé pour les douleurs
neuropathiques
— LYRICA [prégabaline], 75 mg matin et soir
pendant 1 semaine, puis à adapter en fonction de
l'effcacité, jusqu'à 600 mg/jour en 2 à 3 prises.
Contre-indications :
- HTA
- Diabète
- Ostéoporose
- Trouble maniaque de l’humeur
- L’infection grave non contrôlée
Corticothérapie courte :
— Le but est d’être « très anti-inflammatoire » sur une courte période conduisant à la guérison.
— Les posologies utilisées sont de 1/2 à 1 mg/kg/jour
— Il y a peu ou pas d’effets secondaires
— Aucune mesure préventive n’est a prévoir, en dehors d’une supplémentation potassique
— L’arrêt peut être très rapide
Ordonnance : corticothérapie courte pour traiter une névralgie cervico-brachiale :
— CORTANCYL [prednisone] 20 mg : 1 cp matin et soir pendant 5 jours, puis 1 cp le matin pendant 3 jours, puis arrêt.
— DIFFU K [potassium] 8 mmol : 2 gél./jour pendant 8 jours.
Évolue en 2 phases :
- Une phase chaude douloureuse aboutissant à un enraidissement articulaire.
- Une phase froide moins douloureuse : récupération très progressive de la mobilité articulaire.
*Dans tous les cas, toute activité douloureuse (utilisation du membre, rééducation : est à proscrire pendant toute l’évolution.
*De nombreuses causes ont été reconnues (traumatisme même minime, diabète, médicament, grossesse, IDM, AVC…)
Traitement
Phase chaude : Clinique
Ordonnance n° 1 : Phase chaude :
— DOLIPRANE : 1 g matin, midi, 16 h, et le soir. Douleur, rougeur des téguments, hypersudation. L’os
— CIBACALCINE [calcitonine synthétique de saumon] : périarticulaire est souvent sensible à la percussion.
100 u/j, au coucher, en SC, pendant 10 jours. Un épanchement articulaire de faible abondance possible.
— PRIMPERAN : 10 mg, 20 min avant l’inj de CALSYN. Phase froide :
— ATARAX : 25 mg 20 min avant l’injection de CALSYN. La rougeur des téguments disparaît. La douleur diminue.
Ordonnance n° 2 : L’articulation s’enraidit.
— Mise en décharge par apprentissage du pas simulé. L’évolution : la récupération des mobilités articulaires (sur
— Mobilisation très douce de l’articulation. 12 à 18 mois)
— Massages et physiothérapie antalgiques.
— Respect impératif de la règle de non-douleur.
Explorations paracliniques
— 1 à 2 séances par semaine suivant la tolérance.
Il n’y a aucune anomalie biologique.
La radiographie : déminéralisation loco-régionale diffuse
Phase froide :
respectant l’interligne articulaire.
Ordonnance n° 3 :
La scintigraphie osseuse : hyperfixation loco-régionale
— DOLIPRANE : 1 g matin, midi, 16 h, et le soir.
diffuse.
Ordonnance n° 4 :
— Mobilisation très douce de l’articulation, amenant très
L’I.R.M. : ≠≠ ostéonécrose aseptique
progressivement aux gains d’amplitudes, sans déclencher de
douleurs.
— Massages et physiothérapie antalgiques.
— Respect impératif de la règle de non-douleur.
— 2 à 5 séances / semaine suivant la tolérance et la progression.
Arthropathies métaboliques
Goutte
Traitement de la crise de goutte *Une cause recherchée (hémopathie, insuffsance rénale chronique, diurétique…).
Ordonnance n° 1 : *Une hyperuricémie asymptomatique ne doit pas être traitée.
* TRT hypo-uricémiant peut s’accompagner de crises de goutte qui doivent donc être
— COLCHICINE : 1 mg matin, midi et soir le
prévenues.
premier jour,
puis 1 mg matin et soir pendant 2 jours,
puis 1 mg par jour pendant 10 jours. Clinique
La crise de goutte est une arthrite microcristalline / prodromes (picotements de
Contre-indications : grossesse et l’articulation, malaise général), accompagnée de fièvre ; métatarsophalangienne du
gros orteil, peut toucher toutes les articulations.
allaitement
L’hyperuricémie est loin d’être constante. Au moindre doute d’arthrite septique, il
Les A.I.N.S. sont une alternative à la colchicine.
faut ponctionner l’articulation : cristaux d’urate de sodium et confirmer l’absence de
Une infltration intra-articulaire cortisonique
germe. La formule du liquide articulaire : inflammatoire (>2000 éléments/mm3).
Une atteinte oligo ou poly-articulaire est possible.
Traitements de la maladie goutteuse
L’hyper-uricémie chronique s’exprime par une arthropathie goutteuse et la présence
Le TRT de la cause doit être entrepris : arrêt du
de tophi.
diurétique, TRT de l’hémopathie.
Les TRT visent à normaliser l’uricémie. Explorations paracliniques
Le régime hypo-uricémiant — La ponction articulaire = diagnostic = cristaux d’urate de sodium et un liquide de
La réduction pondérale peut aider. formule inflammatoire , aseptique.
Ordonnance n° 2 : — L’uricémie permet surtout le suivi de l’effcacité du TRT hypo-uricémiant.
— ZYLORIC [allopurinol] : 100 mg/jour — L’uraturie et le pH urinaire : d’évaluer les risques de lithiase rénale.
— La fonction rénale est évaluée par l’urémie et la créatininémie.
— COLCHICINE HOUDE [colchicine
— Les radiographies évaluent l’arthropathie goutteuse.
cristallisée] : 1mg/jour
Chondrocalcinose articulaire
Clinique
= dépôt articulaire de cristaux de pyrophosphate de calcium, crises de pseudo-goutte, superposables, mais sans localisation
préférentielle à la métatarsophalangienne du gros orteil.
= facteur favorisant une arthrose rapidement évolutive.
Avant 50 ans, on recherchera une hyperparathyroïdie par calcémie, phosphorémie, et dosage de la parathormone intacte (hypercalcémie,
hypophosphorémie), une hémochromatose (élévation de la ferritinémie et du coeffcient de saturation de la sidérophilline).
Explorations paracliniques
La ponction articulaire permet d’affirmer le diagnostic par la présence de microcristaux de pyrophosphate de calcium, et d’infirmer
l’arthrite septique. La formule du liquide est inflammatoire (>2000 éléments/mm3).
Les radiographies : dépôts de liserés de pyrophosphate de calcium: ligament triangulaire du carpe, les cartilages des genoux, de la
symphyse pubienne ; destructions du cartilage.
Ordonnance n° 1 :
— VOLTARENE [diclofénac] 50 mg : 1 cp matin, midi, et soir pendant 5 à 10 jours.
— DOLIPRANE [paracétamol] : 1 g toutes les 6 heures pendant 10 jours.
Glaçage de l’articulation : 15 à 20 minutes, 4 à 6 fois par jour, en protégeant la peau par un linge.
Il n’y a pas de TRT diminuant de façon formelle la fréquence des accès. Certains praticiens proposent la colchicine au long cours.
Ordonnance n° 2 :
— COLCHICINE HOUDE [colchicine cristallisée] : 1 mg/jour
Arthrose
Clinique
Traitements des poussées congestives : Pathologie chronique du cartilage, l’évolution est imprévisible.
Ordonnance : Habituellement, poussées douloureuses mécaniques successives;
— CELEBREX [célécoxib] 200 mg : 1 matin et soir. (1 a 2 cp/j) associées assez souvent à un épanchement articulaire ; raideur
articulaire. Entre ces poussées, indolore au début de l’évolution,
— EFFERALGAN [paracétamol] : 1 g matin, midi, 16 h, soir.
puis peut s’installer un fond douloureux chronique qui va
Traitements hors poussée :
progressivement mettre en échec le TRT médical et conduire à la
Les anti-arthrosiques d’action lente, après au moins 2 mois
chirurgie.
d’utilisation.
Rechercher une cause: surcharge articulaire, dysplasie articulaire,
Ord : antalgique + anti-arthrosique d’action lente :
désaxation d’un membre, traumatisme, ATCD familiaux, …
— EFFERALGAN [paracétamol] : 1 g matin, midi, 16 h, et le
soir. Explorations paracliniques
— ART 50 [diacerhéine] 50 mg : 1/jour pendant 1 semaine, Les radiographies standard centrées sur l’articulation arthrosique
puis 1 matin et soir, à poursuivre permettent d’évaluer et de suivre le pincement articulaire, la
ou CHONDROSULF [chondroïtine 400 mg] : 1 matin, midi, et condensation osseuse et les géodes sous-chondrales,
soir, ou 3 gélules en une seule prise par jour l’ostéophytose.
La ponction articulaire : nature mécanique du liquide (<1000
éléments/mm3).
Ordonnance 1 : Clinique
— LAROXYL [amitriptyline], 1 mg/goutte : 25 gouttes le soir. — Polyalgies diffuses, débordant les articulations
— RIVOTRIL [clonazépam], 0.1 mg/goutte : 10 à 15 gouttes le soir. — Existence d’au moins 11 points douloureux à la palpation
Ordonnance 2 : d’un des sites suivants : occiput, rachis cervical bas,
— LYRICA [prégabaline] : 75 mg matin et soir pendant 1 semaine, puis angulaire de l’omoplate, trapèzes, trochiters, sterno-
à adapter en fonction de l'effcacité, jusqu'à 600 mg/ jour en 2 à 3 prises. claviculaires, premières sterno-costales, épicondyles,
Ordonnance n° 3 : paravertébraux de la charnières lombo-sacrée, épines
iliaques postérieures, grands trochanters, condyles fémoraux
— IXEL [milnacipran] : 50 mg matin et soir
internes, malléoles médianes. Il s’agit de la perception d’un
D’autres traitements sont donc proposés :
phénomène douloureux en lieu et place d’une pression
— Kinésithérapie, massages antalgiques, physiothérapie
normalement indolore.
— Psychothérapie de soutien
— Signes fonctionnels associés riches : - Paresthésies non
superposables à un territoire neurologique - Asthénie -
Colopathie fonctionnelle - Céphalées - Syndrome dépressif,
anxiété.
Paraclinique : Tous les examens sont normaux.
Lumbago
Ordonnance n° 1 : Clinique
— EFFERALGAN [paracétamol] 1 g : 1 cp matin, midi, 16 h, et le soir La lombalgie est aiguë, à début
— PROFENIDE 50 mg : 1 cp matin, midi, et soir brutal, mécanique, impulsive,
+/ - : COLTRAMYL [Thiocolchicoside] : 1 cp x 1 a 3/jour = Myorelaxant souvent après un facteur
mécanique déclenchant.
La reprise d’activité sportive ou d’un travail en force peut se faire avec une ceinture de soutien
La raideur rachidienne
lombaire. Elle peut être portée aussi longtemps qu’elle apporte un bénéfice. Il n’y a pas
lombaire, elle prédomine dans
d’amyotrophie réactionnelle.
une direction.
Ordonnance n° 2 :
Paraclinique
— Une ceinture de soutien lombaire, à porter en journée.
Des radiographies en cas de
La kinésithérapie si récidivant. Elle est à débuter 2 à 3 semaines après l’amélioration.
doute clinique ou d’évolution
Ordonnance n° 3 : traînante.
— 20 séances (2 à 3 fois / semaine) de rééducation du rachis lombaire, avec mobilisations
douces, renforcement des muscles stabilisateurs du rachis, du caisson abdominal, travail de la Traitement
proprioception du rachis lombaire, et acquisition d’une bonne hygiène lombaire. — Repos court
—antalgiques, A.I.N.S., et pour
certains myorelaxants
Ostéoporose
Ordonnance n° 1 : Clinique
— FIXICAL D3 [carbonate de calcium, colécalciférol] : 1 à 2 cp/j. Il faut évaluer :
— Les facteurs de risque d’ostéoporose: ATCD P et F de fracture,
ou IDEOS : 1 à 2 cp/j.
ménopause précoce, corticothérapie, tabagisme, alcoolisme,
En présence d’une ostéoporose fracturaire :
sédentarité, rhumatisme inflammatoire chronique, régime
Un SERM (selector estrogen receptor regulator) ou un
pauvre en calcium-vitamine D, hypogonadisme, hyperthyroïdie,
biphosphonate peuvent être prescrits. hyperparathyroïdie, BMI < 19 kg/m2.
— La taille et le poids
Ordonnance n° 3 : biphosphonates Paraclinique
— ACTONEL (risédronate) : 5 mg/jour ou 35 mg/semaine. A prendre — Rx du rachis dorsolombaire en cas de réduction de la taille
à distance des repas et des autres médicaments, avec un grand — ODM : rachis lombaire et de l’extrémité supérieure du fémur
verre d’eau, sans s’allonger après la prise. — Bilan phosphocalcique
— En fonction du contexte : PTH, TSH, corticolémie,
testostéronémie, ferritinémie.
pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) et maladie de
Horton
Ordonnance n° 1 : PPR
— CORTANCYL [prednisone], 1/3 à 1/2 mg/kg/jour.
Ordonnance n° 2 : maladie de Horton :
— CORTANCYL [prednisone], 0,7 à 1 mg/kg/jour.
Polyarthrite rhumatoïde (PR)
TRT médicamenteux symptomatiques : TRT médicamenteux de fond : La SALAZOPYRINE est utilisée à dose
Ordonnance 1 : Ils visent à diminuer la fréquence des progressive, en commençant à 1 cp par
— CELEBREX 200 : 1 matin et soir et/ou : poussées, et idéalement à stopper les jour, puis en augmentant d’1cp/ jour
CORTANCYL 6 mg matin, 4 mg le soir. lésions articulaires. chaque semaine, jusqu’à 4 cp/jour,
— EFFERALGAN CODEINE : 2 cp matin, Ordonnance n° 4 : voire 6 cp/jour.
midi, et soir. — NOVATREX [méthotrexate] 2,5 Ordonnance 5 :
Il est possible de réaliser des infltrations mg : 3 cp/semaine. — SALAZOPYRINE [sulfasalazine] 500
cortisoniques intra-articulaires. — SPECIAFOLDINE [acide folique] mg : 2 cp matin et soir
En cas de poussées non contrôlées, on peut 5mg : 3 cp/semaine, le Contre-indications :
réaliser des bolus de SOLUMEDROL, en surlendemain de la prise du — Hypersensibilité connue aux sulfamides
surveillant la TA, la K+, la glycémie. NOVATREX. et aux salicylés.
Ordonnance n° 2 : Contre-indications : — Défcit en G6PD : risque d’hémolyse.
— SOLUMEDROL [méthylprednisolone] : Absolues : — Porphyrie.
500 mg (à 1 g) dans 500 ml de sérum — Insuffsance rénale sévère. — Insuffsance hépatique.
physiologique, en perfusion de 3 H, 3 jours de — Atteinte hépatique sévère. — En cas de grossesse.
suite. — Grossesse et allaitement — L’allaitement est CI dans le cas où la
On peut aussi réaliser des infiltrations Surveillance : mère (ou l’enfant) présente un déficit en
cortisoniques des articulations — NFS, plaquettes, créatininémie, G6PD, et chez le NNe de moins de 1 mois.
inflammatoires, d’autant qu’elles sont peu transaminases : 1 x / 15 jours Surveillance :
nombreuses. pendant les 3 premiers mois, puis — NFS, plaquettes, transaminases,
mensuellement. créatininémie : 1 fois tous les 15 jours
pendant 3 mois, puis 1 fois par mois
Tendinopathie
Clinique TRT
La tendinopathie = douleur sur le trajet tendineux, suite à une sollicitation Le repos impératif, 45 jours.
inhabituelle, réveillée par la palpation, l’étirement passif et actif contre résistance du Peuvent être associées les
tendon. Signes inflammatoires locaux +- mesures suivantes :
Il faut rechercher une cause médicamenteuse : fluoroquinolone, corticothérapie. — Antalgiques.
— Rééducation (voir chapitre
Paraclinique prescription de la rééducation).
— Une échographie. — Attelle d’immobilisation.
— Les radiographies : calcifications tendineuses, coiffe des rotateurs de l’épaule. — A.I.N.S. topiques.
— Infltrations cortisoniques
Radiculalgie d'origine discale
Clinique
La radiculalgie est affirmée sur la topographie radiculaire de la douleur, et d’éventuelles anomalies neurologiques objectives.
— Radiculalgie S1 : douleur postérieure de la cuisse, du mollet, de la plante du pied, diminution du réflexe ostéo-tendineux achiléen, défcit
moteur de la flexion plantaire de la cheville (impossibilité de se tenir sur la pointe des pieds).
— Radiculalgie L5 : douleur face postéro-externe de la cuisse, du mollet, et du dos du pied et du gros orteil, défcit moteur de l’extension des
orteils, de la cheville, des péroniers latéraux.
— Radiculalgie L3 : douleur de la face antérieure de la cuisse, diminution du réflexe ostéotendineux rotulien, défcit moteur de la flexion de la
cuisse sur le bassin, de l’extension du genou.
— Radiculalgie L4 : douleur de la face antérieure de la cuisse, de la face antéro-interne de la jambe, diminution du réflexe ostéo tendineux
rotulien, défcit moteur de la flexion de la cuisse sur le bassin, de l’extension du genou.
— Radiculalgie C6 : douleur de la face externe du bras, de l’avant-bras, jusqu’au pouce, diminution du réflexe ostéo-tendineux bicipital, défcit
moteur de la flexion de l’avant-bras sur le bras, du poignet.
— Radiculalgie C7 : douleur de la face postérieure du bras, de l’avant-bras, jusqu’à la face dorsale du médius, diminution du réflexe ostéo-
tendineux du tricipital, défcit moteur de l’extension du coude, du poignet, et des doigts.
— Radiculalgie C8 – D1 : douleur de la face interne du bras, de l’avant-bras, jusqu’au 5ème doigt, diminution du réflexe ostéo-tendineux cubito-
pronateur, défcit moteur des muscles intrinsèques de la main (écartement des doigts).
L’origine discale est reconnue par la clinique :
— L’épisode est aigu, à début brutal, mécanique, impulsif, souvent après un facteur mécanique déclenchant.
— Il existe un syndrome rachidien franc.
— Signe de Lasègue : si la radiculalgie est S1 ou L5 (sciatique) decubitus dorsale
— Signe de Léri : si la radiculalgie est L3 ou L4 (cruralgie). Decubitus ventrale
Paraclinique
Il n’y a pas d’indication à réaliser des examens en dehors d’une urgence chirurgicale, d’un doute clinique, ou d’une évolution
traînante malgré le traitement médical.
Traitement = lumbago.
A l’étage cervical, le soutien consiste en un collier cervical mousse C1.
En cas d’échec du traitement médicamenteux, on peut réaliser des infiltrations cortisoniques : épidurales, foraminales, articulaires postérieures
sous contrôle scopique, ou intradurales. Le choix du type d’infiltration est affaire de spécialiste, du terrain, de la clinique, de l’iconographie
disponible.
Les indications chirurgicales sont :
— En urgence : le syndrome de la queue de cheval, le déficit moteur d’installation récente, la radiculalgie hyperalgique malgré
le TRT antalgique maximum
— En cas d’échec du TRT médical bien conduit pendant 4 à 6 semaines.
Laryngite aiguë
• Les laryngites de l’enfant sont volontiers dyspnéisantes en raison de l’étroitesse de la flière laryngée.
• L’absence d’amélioration après injection de corticoïdes (30 min à 1 heure) ou la suspicion d’épiglottite impose le transfert
d’urgence par SAMU en milieu hospitalier.
Clinique
Traitement Clinique
ATB probabiliste pneumocoques et haemophilus ++ à partir de 6 mois. Chez le nourrisson et le petit enfant
Ordonnance : pour un enfant de 20 kg Les signes d’appel : dans le cadre d’une
rhinopharyngite
— CELESTENE [bétaméthasone] gouttes, 10 gouttes/kg/jour pendant 4 à 5 j.
— Fièvre.
— AUGMENTIN 80 mg/kg/j suspension enfant, 1 dose de 20 kg matin, midi
— Pleurs, insomnie.
et soir, pendant 8 jours, — Otorrhée spontanée parfois sanglante.
Ou si intolérance : ORELOX [celpodoxime], 1 dose de 20 kg matin et soir, — Diarrhée, vomissements.
— DOLIPRANE 125 [paracétamol] si douleur ou T° > 38 max. 4 sachets par L’examen otoscopique : bilatéral ++
jour. — Otite congestive, relief conservé.
— Désinfection rhinopharyngée au sérum physiologique — Otite suppurée, bombement et disparition
La guérison doit être contrôlée en otoscopie (normalisation du tympan). des reliefs.
Chez le petit nourrisson (0 à 4 mois) et/ou premier TRT inefficace, — Otite phlycténulaire ± hémorragique : virale
Chez le grand enfant et l’adulte
Une paracentèse avec prélèvement et antibiogramme peut être
Les signes d’appel
nécessaire ++ puis un TRT par ROCEPHINE 50 mg/kg/j IV.
— Otalgie.
— Hypoacousie.
Indications de la paracentèse — Otorrhée spontanée.
— Otite hyperalgique, bombement majeur. L’examen otoscopique : pathologie souvent
— Otite traînante, résistante au traitement. unilatérale
— Formes sévères ou compliquées : AEG, suspicion de mastoïdite. — Aspect non spécifque.
— Nourrissons < 4 mois. — Se méfer d’une otite chronique sous jacente
— Séropositifs. (perforation, cholestéatome).
— Troubles de l’immunité.
Sinusite
• Si non ou mal soignée complications graves méningo-encéphaliques (++ sinusite frontale) ou orbitaires.
• Une sinusite maxillaire unilatérale récidivante doit faire évoquer une origine dentaire ou une mycose (aspergillus).
• La sinusite chronique = indolore en dehors des poussées de surinfection. Le TRT est souvent multiple et laborieux.
Un bilan préthérapeutique spécialisé précis (ORL, dentaire, allergo, pneumo...) est indispensable.
Sinusite aiguë commune
L’infection bactérienne des sinus de la face // drainage spontané inefficace : l’infection virale du nez et de la muqueuse sinusienne
(rhinosinusite virale) est une cause courante d’atteinte du mécanisme de drainage.
Ethmoïdite aiguë
Se voit essentiellement chez l’enfant pour des raisons embryologiques.
Clinique : 2 tableaux
Complications orbitaires et méningées possibles.
— Ethmoïdite aiguë non extériorisée :
Principes du TRT (hospitalier ++) Paraclinique - contexte : rhinopharyngite + obstruction nasale + rhinorrhée ,
— Médical : ATB (C3G) IV, Radio sinus standard + - douleur à la pression de l’angle interne de l’œil et/ou œdème
corticothérapie ±, désinfection locale. incidence de Hirtz. palpébral débutant.
— Chirurgical si Cpx oculaires ou Scanner massif facial. — Ethmoïdite aiguë extériorisée :
résistance au TRT. - tuméfaction angle interne de l’œil, chémosis,
- cellulite rétro-orbitaire, exophtalmie.
Épistaxis
• Une épistaxis abondante ou prolongée peut mettre en jeu le pronostic vital par anémie ou hypovolémie.
• Une épistaxis peut révéler une pathologie générale (HTA, hémopathie) ou locale (tumeur naso-sinusienne).
• Eviter les méchages agressifs chez les enfants et les patients porteurs d’un trouble de l’hémostase ou d’une angiopathie type Rendu-Osler
(utiliser au maximum des mèches douces et résorbables : SURGICEL, PANGEN, COALGAN).
Même si le saignement paraît impressionnant, la plupart des épistaxis cèdent avec des
moyens simples.
Epistaxis « bénin » sans retentissement général
— Allonger et rassurer le patient +++.
— Faire moucher les caillots +++. Causes générales
— HTA.
— Prendre et faire baisser la TA si >18 avant le méchage +++. LOXEN per os.
— Troubles de la coagulation.
En fonction de l’abondance essayer :
— Traitement anticoagulant.
— La compression digitale, tête en avant pendant plusieurs minutes. — Intoxication au CO.
— Le méchage antérieur résorbable (COALGAN, SURGICEL, PANGEN...). — Hémopathie.
— Le tamponnement antérieur compressif à la mèche grasse (remplir toute la Causes locales
fosse nasale). — Ectasie de la tache vasculaire.
— ATB si méchage : CLAMOXYL 500 [amoxicilline], 2 gélules 2 x / jour. — Traumatisme facial (fracture des os
En cas d’évolution favorable faire mettre au repos, vérifier la coagulation et adresser le propres du nez, sinus).
patient à l’ORL à distance pour une rhinoscopie de principe, une cautérisation. — Traumatisme endonasal (corps
Epistaxis « grave » (échec de tamponnement antérieur, saignement postérieur ++, étranger, grattage).
traumatisme important, ACG, hémopathies, retentissement général...). — Barotraumatisme.
— Mettre en route une réanimation standard (VV++, contention...). — Rhinites.
— Adresser d’emblée le patient au spécialiste ORL ±. — Angiopathie de Rendu-Osler.
— Nouveau tamponnement antérieur bloqué. — T. bénignes (fbrome
— Pose de sondes à ballonnets. nasopharyngien, polype saignant).
— Tamponnement postérieur sous anesthésie. — T. malignes nasosinusiennes
— Ligature artérielle chirurgicale sphéno-palatine, ethmoïdale.
— Artériographie avec embolisation.
Une surveillance en milieu hospitalier est souhaitable.
• otite chronique négligée, principalement le cholestéatome, expose au Sinusites dentaires : Maxillaires unilatérales : kystes
risque de Cpx endocrâniennes, de paralysie faciale, de surdité évolutive apicaux, CE, aspergillose
• Toute otite chronique impose un bilan ORL spécialisé pour juger des Sinusites rhinogènes : Uni ou plurisinusiennes :
possibilités de traitement et/ou de restauration de la fonction auditive. — mécaniques :- déviation de cloison, anomalies du méat
Formes cliniques d’otites chroniques moyen, conchabullosa... tumeur,hypoplasie sinusienne,
Formes suppurées évolutives : — muqueuses : polypose nasosinusienne, rhinite
— otite séromuqueuse chronique avec ou sans perforation ou rétraction, allergique, rhinite hypertrophique,- mucoviscidose,
— otite cholestéatomateuse. maladie des cils (enfant).
Formes non suppurées évolutives : otite adhésive, tympanosclérose. Clinique
Formes séquellaires : perforations simples, lyse ossiculaire. — Obstruction nasale.
Dès que le tympan est ouvert ou qu’il existe un épanchement chronique — Rhinorrhée purulente antérieure et/ou postérieure
dans l’oreille moyenne, les poussées de surinfection sont fréquentes à chronique.
l’occasion d’une infection rhinopharyngée ou d’instillation d’eau. — Gêne pharyngée, pharyngite chronique.
Principes du traitement — Otite chronique.
Traitement de l’otite : — Toux rebelle, surinfection bronchique.
— antibio-corticothérapie lors des poussées, Paraclinique : en fonction du contexte
— adénoïdectomie-aérateurs transtympaniques, — Radios de sinus standard, panoramique dentaire.
— exérèse d’un cholestéatome conservatrice ou non, — Scanner des sinus.
— reperméation antro-atticale, — Biologie :, NFS, IgE (recherche allergie).
— reperméation nasale et traitement d’une sinusite. Principes du traitement : Après bilan étiologique précis.
Traitement des séquelles : Médical ++
— greffe tympanique, — ATB ± prolongée + fluoroquinolones (OFLOCET).
— ossiculoplasties et prothèses ossiculaires. — Corticothérapie générale, séquentielle ou locale.
— Aérosolothérapie. Immunothérapie.
— TRT de fond anti-allergique : AntiH1, désensibilisation.
Chirurgicale
Grande crise de vertige périphérique
• Eliminer un faux vertige : HTOS, hypoglycémie, malaise
cardiovasculaire.
• Pour les crises sévères avec signes neurovégétatifs intenses et/ou L’otite externe maligne
symptômes neurologiques associés et/ou contexte traumatique ou — Otite externe nécrosante à pyocyanique du sujet
infectieux, l’hospitalisation est indispensable. diabétique.
Clinique — Risque d’ostéite !! du rocher et de la base du crâne.
— Grand vertige brutal rotatoire obligeant l’alitement. — Doit être suspectée devant toute otite externe résistant au
— Nausées et vomissements, sueurs. TRT ou d’emblée compliquée (paralysie faciale).
— ± signes cochléaires associés : hypoacousie, bourdonnements. — Diabète connu ou non.
— Examen clinique souvent difficile : Traitement
- nystagmus horizonto-rotatoire, — Parentéral en milieu hospitalier.
- déviation des index dans la direction de la secousse lente. — ATB adaptée prolongée.
On réalise au minimum : — Equilibration du diabète.
. un examen otoscopique,
. une acoumétrie (signes auditifs associés),
. un examen neurologique.
Les autres éléments du diagnostic étiologique sont à envisager
ultérieurement de façon plus approfondie.
Paraclinique Paralysie faciale idiopathique périphérique
En fonction des signes d’appel et du contexte Etiologie des paralysies faciales périphériques
— Audiométrie, impédance. Intracrâniennes
— Epreuves caloriques, ENG, PEA. - Tumeurs et AVC du tronc - Sclérose en plaques.
— Scanner, IRM. - Lésions de l’angle pontocérébelleux - Poliomyélite.
Traitement d’urgence (perfusions souhaitables si intolérance Intrapétreuses
alimentaire - Traumatismes – Otites – Cholestéatome - Zona.
— Repos au lit au calme. - Neurinome du VII - Carcinomes oreille moyenne.
— TANGANIL [acétylleucine], 2 amp. par jour. extracrânienne
— PRIMPERAN [métoclopramide], 3 amp. par jour. - Traumatismes et carcinomes de la parotide.
— TRANXENE 10 [clorazépate, dipotassique], 2 cp par jour. Autres : MNI ; sarcoïdose, HTA sévère, polynévrite.
TRT étiologique en fonction de la pathologie suspectée (névrite Traitement des PF idiopathiques ou zostériennes
vestibulaire ; maladie de Ménière ; labyrinthite ; traumatisme du Ordonnance : adulte de 60 kg
rocher ; tumeur...). — SOLUPRED 20 [prednisolone], 2 cp matin, 1 cp midi
pendant 10 jours puis dose dé- gressive sur 5 jours.
Phlegmon péri-amygdalien — VASTAREL 35, 1 cp matin et soir.
• Un phlegmon péri-amygdalien survient lorsque le pus s’accumule — VIT B1-B6 [thiamine, pyridoxine], 1 cp, 3 fois par jour.
entre l’amygdale et les parois de sa loge. — Soins oculaires : BIOCIDAN [céthexonium] collyre
• Le risque est à la fois respiratoire par obstruction du pharynx et +pansement occlusif.
infectieux par diffusion (cellulite). En cas d’étiologie zostérienne adjoindre précocement :
Clinique
— ZOVIRAX [aciclovir], 5 cp par jour.
— Atteinte unilatérale.
Traitement pour 10 jours.
— Contexte d’angine typique.
Pronostic favorable avec récupération complète (90% des cas) :
— Augmentation de la dysphagie ++, trismus, hypersialorrhée.
sujet jeune, atteinte partielle, absence de dégénérescence aux
— A l’examen :
épreuves électriques.
- déplacement de l’amygdale en dedans et en arrière,
- œdème du voile, latéralisation de la luette,
En cas de non-récupération :
- bombement mou sus-amygdalien (collection). — Décompression chirurgicale du nerf : intérêt discuté.
Traitement (en milieu hospitalier) — Anastomose VII-XII.
— Ponction au trocart ± incision sous AL si stade collecté. — Chirurgie plastique.
— Pénicilline + métronidazole en perfusion.
— Anti-inflammatoires et antalgiques
Urologie
Colique néphrétique
Il s’agit d’une douleur due à la mise en tension de la voie excrétrice supérieure : la cause (> 90%) = migration d’un calcul, la
2eme cause est le syndrome de la jonction pyélo-urétérale.
Traitement Clinique
L’hospitalisation s’impose si signes cliniques de gravité : Douleur brutale du flanc et de la fosse lombaire irradiant
— CN fébrile, vers les organes génitaux ou l’angle costo-vertébral.
— CN anurique, L’intensité : intolérable pour le patient qui s’agite (= colique
frénétique).
— CN hyperalgique,
Signes digestifs: nausée, vomissements.
— ou doute diagnostique.
Signes urinaires: pollakiurie, impériosités, hématurie possible.
Il est important de restreindre les apports hydriques. Il n’y a pas de fièvre dans les formes non compliquées.
On utilise des antispasmodiques, des AINS (en l’absence de CI) La fosse lombaire est sensible à la palpation.
et des antalgiques à base de paracétamol, voire de La BU montre la présence de sang.
noramydopyrine.
Ordonnance n° 1 Examens complémentaires
— Boissons limitées à 1/2 litre par jour si la douleur persiste. — ECBU.
— Bain chaud. — L'association ASP/échographie n'est utilisée que si le
— SPASFON lyoc : 2 cp matin, midi et soir. DISPAINOL : 2 cp /j scanner n'est pas disponible rapidement.
— PROFENID LP [kétoprofène] : 1 cp / j au cours d’un repas. — Le scanner spiralé sans injection est demandé en première
— DI-ANTALVIC [paracétamol, dextropropoxyphène] : 2 à 6 intention s'il est disponible rapidement. Une injection de
gélules / j. produit de contraste sera réalisée dans certains cas ou il
si la douleur n’est pas calmée : persiste un doute diagnostique.
— TAMSULOSINE 0,4 mg LP : 1 gélule / jour jusqu'à — l'UIV n'est plus recommandée
— L’échographie n’est pas toujours contributive et peut être
l'évacuation du calcul
prise en défaut (obstacle non visible, dilatation non encore
installée).
Cystites
Sous ce terme on regroupe Traitement : Repose sur le maintien d’une Cystites récidivantes
l’association : douleur bonne diurèse associée à une Cystite survenant plus de 4 fois / an.
hypogastrique, pollakiurie, antibiothérapie qui doit être de 5 jours ou Il faut rechercher une cause locale ou régionale
brûlures mictionnelles. (examen clinique, cystoscopie).
éventuellement une monodose.
Chez une patiente Le TRT monodose est à éviter : on peut traiter
Le TRT monodose est possible si :
symptomatique on admet chaque cystite au coup par coup ou proposer une
l’infection urinaire lorsqu’il
- femme non enceinte âgée < 65 ans, antibioprophylaxie de longue durée (6 à 12 mois).
existe dans les urines du - pas de fièvre, L’ECBU est dans ce cas indispensable avant de
deuxième jet plus de 10.000 - pas de signe d'infection du haut appareil, traiter
leucocytes/ml et plus de - pas de maladie sous-jacente (diabète, ID). RHD:
1.000 bactéries/ml. E. coli. Ordonnance n° 1 : TRT ambulatoire enfant — boissons abondantes,
Clinique pendant 5 jours — mictions régulières pas trop espacées,
Brûlures mictionnelles, — Boire 2 à 3 litres d’eau par jour. — mictions post coïtales,
impériosités, pollakiurie, — toilette périnéale à l’eau et au savon,
— AUGMENTIN 80 mg/kg/j -ou-
douleurs hypogastriques — régularisation du transit intestinal,
OROKEN 8 mg/kg/j –ou- BACTRIM.
accentuées par les mictions. — limiter les vêtements synthétiques serrés,
ECBU de contrôle, non indiqué si évolution
Parfois hématurie. — consommer du jus de cranberries.
clinique favorable.
Absence de fièvre et de Ordonnance n° 1 : ATBprophylaxie discontinue
douleurs lombaires.
Ordonnance n° 2 : TRT monodose — NOROXINE 400 [norfloxacine], 1 cp les lundis,
Examens complémentaires — Boire 2 à 3 litres d’eau par jour. mercredis et vendredis au coucher.
L’ECBU de départ n’est pas — MONURIL [fosfomycine trométamol], Ordonnance pour 6 mois.
indispensable s’il s’agit d’un 1 sachet en une prise unique le soir. Ordonnance n° 2 : femme ménopausée
premier épisode typique. Ordonnance n° 2 : TRT adulte 2em, 3em — NOROXINE 400 [norfloxacine], 1 cp les lundis,
La bandelette urinaire intention mercredis et vendredis au coucher.
(nitrites, leucocytes) sufft. — COLPOTROPHINE [promestriène], 1 cap.
OROKEN 200 mg : 2 cp / j pendant 7 jour.
Aucun examen d’imagerie Gynécologique tous les soirs 21 jours / mois.
ECBU contrôle post-TRT
n’est indiqué. Ordonnance pour 6 mois
— En cas d'intolérance BACTRIM
Orchiépididymite
= atteinte infectieuse de l’épididyme et parfois du testicule. Clinique
- chez les hommes < 40 ans : Chlamydia trachomatis = MST. FIEVRE + DOULEUR SCROTALE
-> 40 ans le germe le plus fréquent est E. coli. Douleur testiculaire rapidement progressive dans
-Le diagnostic différentiel est la torsion du cordon spermatique : en un contexte fébrile, avec troubles mictionnels.
cas de doute aucun examen complémentaire ne permet de trancher Le scrotum = d’aspect inflammatoire.
avec certitude et l’exploration chirurgicale s’impose. L’épididyme est douloureux et augmenté de
volume, voire impossible à palper si l'inflammation
Repos, suspensoir, ATB probabiliste selon l’âge, anti-inflammatoires. est intense. Le testicule peut être normal.
Ordonnance n° 1 : homme < 40 ans Le cordon est parfois douloureux.
— Suspensoir testiculaire. TR : la prostate peut être très sensible si elle est
— TAVANIC 500, 1 cp par jour pendant 21 jours. aussi atteinte.
— Antalgique ou AINS (BI-PROFENID).
Ordonnance n° 2 : homme > 40 ans Examens complémentaires
— Suspensoir. — NFS, VS, ECBU, hémocultures si fèvre et frissons.
— TAVANIC 500, 1 cp par jour pendant 21 jours. —prélèvement urétral.
Surveillance clinique et biologique (NFS, VS, ECBU) à la fin du TRT. —sérologie du VIH si le patient est d’accord.
Prostatite aiguë
Atteinte infectieuse de la prostate : les germes en cause sont des BGN (E. coli, Proteus) ou des CGP (staphylocoque).
Traitement Clinique
signes intenses locaux (dysurie sévère ou rétention) ou généraux (fièvre Tableau d’infection urinaire basse fébrile :
élevée, malaise, frissons) = impose [H] pour TRT IV. pollakiurie, impériosités, brûlures mictionnelles,
Les autres formes peuvent se traiter en ambulatoire : les ATB choisis dysurie, douleurs périnéales et hypogastriques
doivent avoir une bonne diffusion intra-prostatique (quinolones,
pouvant irradier à tout l’abdomen, +/- hématurie de
cotrimoxazole).
type initial. Il existe des SG sévères : fièvre à 39°,
Ordonnance n° 1
frissons.
— Repos au lit, ↕W, Boisson abondant
Les urines sont troubles.
— CIPROXINE 500 [ciprofloxacine] (SPECTRUM), 1 cp matin et soir
TR : prostate ↗↗de volume et douloureuse.
pendant 2-6 semaines.
Cpx : rétention aiguë, épididymite, abcès
Ou OFLOCET 200 : 2 cp /j [+/- GENTALLINE inj IM (3-5mg/kg) x 3 j]
prostatique.
— AINS : SURGAM 200 [acide tiaprofénique], 1 cp x3/j : 1 semaine.
Examens complémentaires
// Antalgique, α-bloquant (dysurie), laxatif (constipation),
— Biologie : NFS, VS, ECBU, hémocultures, sérologie
Ordonnance n° 2 : en cas d'intolérance aux quinolones
VIH si accord du patient.
— Repos au lit.
— Imagerie : aucun examen n’est nécessaire.
— BACTRIM FORTE : 2 cp /j pendant 2-6 semaines.
L'échographie sus-pubienne : apprécier un résidu
— Antalgique, AINS
post mictionnel.
Traitement Clinique
Une hospitalisation est le plus souvent nécessaire. Douleur lombaire, le plus souvent unilatérale ;
S’il existe une cause obstructive (calcul ou autre) il importe de dériver les urines fièvre à 39°, frissons.
par montée de sonde ou néphrostomie percutanée. SF urinaires : pollakiurie, brûlures mictionnelles.
L’antibiothérapie associe une quinolone ou une CEG et un aminoside en début de La fosse lombaire est sensible à la palpation
TRT. avec parfois une défense, les urines sont
Ordonnance n° 1 : à l’hôpital troubles et la bandelette est positive (nitrites,
— ROCEPHINE [ceftriaxone], 1 g 1 x / jour en IV. leucocytes).
Formes cliniques atypiques : douleur atténuée,
— NETROMYCINE [nétilmicine], 300 mg / jour en IV ou IM jusqu’à
signes fonctionnels urinaires absents,
l’apyrexie.
température peu élevée, etc.
— Relais par VO à la sortie pendant 2 semaines :
— TAVANIC 500, 1 cp / jour ou une bêta-lactamine par VO Ou BACTRIM
Examens complémentaires
FORTE [sulfaméthoxazole, triméthropime], 1 cp matin et soir, adaptée à
— Biologie : NFS, VS, créa, ECBU avec
l’antibiogramme.
antibiogramme, hémocultures, sérologie
Ordonnance n° 2 : TRT en ville d’une forme moins sévère
VIH en cas de récidive.
— Boissons abondantes.
— Imagerie en urgence : ASP de face
— TAVANIC 500, 1cp par jour pendant 15 jours.
(calcul ??), échographie rénale : dilatation
Ou OFLOCET 200 : 2 cp /j – 15 j
pyélocalicielle = obstacle ?
— NETROMYCINE [nétilmicine] 300 mg 1 x / jour = IM jusqu’à l’apyrexie.
— L’UIV n’est plus indiquée.
Surveillance :
— L’uro-scanner n’est pas indiqué en première
— examen clinique, NFS, VS, ECBU à la fn du traitement, intention s’il s’agit d’une forme typique
— des effets secondaires (quinolones). évoluant favorablement sous TRT.