Base de la machine
Support
Bâti d'essai
Système hydraulique
1. But de TP
L’essai de traction a pour but d’étudier les propriétés fondamentales des matériaux et de
déterminer plusieurs caractéristiques mécanique, notamment l’allongement élastique
(en %), la résistance à la rupture par traction (en MPa), la limite apparente d’élasticité
(en MPa), le module de Young (en MPa) et le coefficient de striction (en %).
2. Principe de l’essai
Dans l’essai de traction nous utilisons une éprouvette usinée de forme adéquate
(éprouvette normalisée).
Cette éprouvette est soumise, au moyen d’une machine spéciale, à une force de traction
P agissant dans son axe longitudinal. La traction sur l’éprouvette se fait { vitesse constante
et cela généralement jusqu’{ la rupture.
Durant tout l’essai, on enregistre l’évolution de l’effort P de traction en fonction de
l’allongement ∆L de la longueur initiale de l’éprouvette.
3. Matériels utilisés
- Machine hydraulique d’essai universelle.
- Eprouvette métallique normalisée.
- Pied à coulisse pour mesurer précisément les dimensions.
4. Mode opératoire de l’essai
a) Prendre les différentes mesures de l’éprouvette.
b) Placer l’éprouvette dans les têtes de serrage.
c) Mettez l’affichage { zéro.
d) Démarrer l’essai.
e) Récupérez l’éprouvette et mesurez l’aire Ar de la section minimale ultime après
rupture.
1. But de TP
L’essai de compression a pour but d’étudier les propriétés fondamentales des matériaux
et de déterminer plusieurs caractéristiques mécanique, notamment l’allongement élastique
(en %), la résistance à la rupture par traction (en MPa), la limite apparente d’élasticité
(en MPa), le module de Young (en MPa) et le coefficient de striction (en %).
2. Montage expérimental
Si le dispositif de compression n'est pas déjà monté sur l'appareil, il faut l'installer dans
le domaine de compression de la machine d'essais entre traverse inférieure et traverse fixe.
a) Enlever des objets installés éventuels.
b) Tourner la roue à main jusqu'à la butée et pousser le bâti d'essai complètement en
bas.
c) Insérer la plaque de compression dans la traverse inférieure.
d) Monter le poinçon de compression sur la traverse fixe avec la tige filetée et l'écrou
moleté. Serrer l'écrou moleté à la main.
e) Si l'on tourne la roue à main, le poinçon de compression et la plaque de compression
doivent se toucher.
f) Sinon : dévisser la broche un peu du cylindre hydraulique.
L'écrasement est :
1. But de TP
L'essai de dureté est relativement économique (pas d'éprouvettes à réaliser). On peut
mesurer la dureté sur la pièce elle-même. Cet essai peut renseigner sur la résistance à
l'usure par frottement, la capacité à s'usiner, l'homogénéité du matériau, l'efficacité des
traitements thermiques.
2. Principe de l’essai
L'essai de dureté a pour but de déterminer la dureté superficielle des métaux. Il consiste
à enfoncer un pénétrateur, dont les formes et les dimensions varient en fonction du type
d'essai, dans le métal à tester. La charge est constante et on mesure la surface ou la
profondeur de l'empreinte laissée dans le matériau.
3. Matériels utilisés
- Machine hydraulique d’essai universelle.
4. Mode opératoire de l’essai
Sous une charge F, le pénétrateur, qui est une bille d'acier (HBS) ou de carbure de
tungstène (HBW), fait une empreinte de diamètre d dans le matériau testé. Cet essai
convient pour des épaisseurs supérieures à 10mm et les produits plats. La charge F est
maintenue 15 secondes.
Si l'empreinte de la bille n'est pas sphérique, il faut poser la moyenne de deux mesures
qui sont perpendiculaires l'une à l'autre.
Pour que les valeurs de dureté restent comparables pour des matériaux différents, les
formes d'échantillon différentes et les diamètres de bille différents, il faut respecter
certaines règles.
Diamètre de la bille
Les diamètres de la bille de 10 ; 5 ; 2,5 et 1 mm sont normalisés. Ici, nous utilisons
seulement le diamètre de 10mm.
Temps de maintien de charge
La force d'essai doit agir sur l'échantillon pendant au moins 10...15s, pour des matériaux
qui fluent même pendant 30s et plus. Le temps de montée de la force d'essai jusqu'à son
maximum doit au moins duré 5s.
Force d'essai
Ainsi, les forces d'essai suivantes résultent pour la bille d'essai d'un diamètre de 10mm
utilisée dans l'appareil WP 300.
Single
1. Principe de l’essai
Lors de l'essai de cisaillement, on détermine la résistance d'un matériau face à une
sollicitation au cisaillement. Dans l'échantillon, des contraintes au cisaillement τ sont
provoquées par des forces transversales appliquées à l'échantillon par l'extérieur.
Le type de sollicitation correspond à celui d'un rivet ou d'une cheville. C'est pourquoi
l'essai de cisaillement est de grande importance. Le dessin adjacent montre comment
l'échantillon est chargé par les forces transversales F. En cas de défaillance, il est cisaillé, les
particules du matériau glissent les uns le long des autres. La résistance au cisaillement
déterminée lors de l'essai de cisaillement est importante pour le dimensionnement de vis,
rivets et chevilles ainsi que pour le calcul de la force nécessaire pour le cisaillement et le
poinçonnage.
2. Matériels utilisés
- Machine hydraulique d’essai universelle.
- En gros, le dispositif de cisaillement consiste en trois
parties :
- Carter (1) avec les deux socles de cisaille trempés
(2) recevant l'échantillon (3).
- Tirant de traction (4) avec lame de cisaille trempée
(5).
- Palier (6) pour guider le tirant de traction avec axe
de charnière (7).
La lame de cisaille (5) se déplace sans jeu entre les
deux socles de cisaille (2).
Pendant l'essai des matériaux, on utilise la double section. Ici, l'échantillon cisaille dans
deux sections transversales. La sollicitation au cisaillement additionnelle qui fausse le
résultat est réduite dans ce cas. La force d'essai F est divisée en deux charges transversales
F/2 de l'échantillon. Le calcul de la résistance au cisaillement diffère pour ces deux
méthodes en ce qui concerne la surface de section transversale à poser.
La résistance au cisaillement τt de la méthode à double section est calculée de la
manière suivante :