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Présenté Par :
1) BENTAYEB Sarra
2) BOUANANI HADJA Zehor
Devant les jurys composés de :
Mr BENDIMERED MAA C.U.B.B (Ain Temouchent) Président
Dr DEBBAL MCB C.U.B.B (Ain Temouchent) Encadrant
Mr MERADI MAA C.U.B.B (Ain Temouchent) Examinateur
La fibre à cristaux photoniques (PCF) est une nouvelle génération de guides de lumières
originale qui donne accès à des propriétés optiques remarquables, elle permet la transmission
de données en minimisant les pertes. La fibre microstructurées est un support de transmission
de hauts performances créé pour les applications délicates, capable de transporter les
informations de haut débit pour de longues distances, mais il nécessaire d'améliorer toujours
les caractéristiques de propagation dans la fibre, surtout celles relatives à la pente de
dispersion chromatique sur toute la bande spectrale utilisée. Dans ce manuscrit, nous avons
réalisé un travail théorique ainsi une partie de simulation numérique des différents paramètres
de la fibre microstructurée dans le but d’obtenir une meilleur dispersion chromatique faible.
i
Abstract
The Photonic Crystal Fiber (PCF) is a new generation of original light guides that gives
access to outstanding optical properties; it allows the transmission of data minimizing losses.
Microstructured fiber is a support of transmission with high performance created for delicate
applications capable of carrying high-speed information for long distances, but it is always
necessary to improve the propagation characteristics in the fiber, especially those relating to
the chromatic dispersion slope over the entire used spectral band. In this manuscript, we
carried out a purely theoretical work and the numerical simulation of the various parameters
of the microstructured fiber in order to obtain a weak chromatic dispersion.
ii
ملخص
األلياف الضوئية الكرستالية,هي الجيل الجديد الذي يحتوي على خصائص متميزة في علم البصريات من
ناحية توجيه الشعاع الضوئي داخل األلياف الضوئية بحيث يمكننا نقل البيانات بأقل خسائر ممكنة.
تستخدم األلياف الكرستالية في نقل المعلومات ذات النطاق العريض لمسافات طويلة بجودة عالية بواسطة
األجهزة ،ولكن ال تزال بحاجة إلى تحسين خصائص االنتشار داخل األلياف،وخاصة من ناحية التشتت
الضوئي على طول المجال الطيفي.
في هذا البحث ،أجرينا دراسة نظرية ومحاكاة رقمية حيث أدخلنا تغييرات في خصائص الليف البصري
من أجل تحقيق انخفاض في التشتت اللوني.
iii
Table des matières
Résumé……………………………………………………………………………..………….i
Abstract…………………………………………………………………………..……...……ii
…………………………………………………………………………………………ملخص..iii
Table des matières……………………………………………………………………..……...iv
Introduction générale………………………...………………………………………………1
iv
I.8.2. Inconvénients : ....................................................................................................14
I.9.Conclusion :................................................................................................................... .15
v
III.6. Simulation de la dispersion chromatique : ..................................................................35
III.7. L’influence de déformation des paramètres de la fibre :..............................................39
III.7.1. Influence de l’ellipticité des trous sur la dispersion : ...........................................39
III.7.2. La variation de la dispersion en fonction (diamètre des trous, longueur d’onde). ....41
III.8. Comparaison de la dispersion chromatique avec la méthode FDTD :..........................42
III.9. Conclusion…………………………………………………….…………..………….45
Conclusion général…………………………………………….…………..….……………...46
Références bibliographiques….………………………...…………………...………...……..47
vi
Liste des abréviations
CD : Chromatic dispersion.
vii
Liste des figures
viii
Figure III.1: Illustration du principe de la BPM. ..................................................................... 29
Figure III.2: La comparaison sur la dispersion chromatique entre une fibre conventionnel et
Fibre microstructurée. ............................................................................................................. 31
Figure III.3: Influence de nombre de couronnes sur le confinement de la lumière ................. 32
Figure III.4: La variation de l'indice effectif en fonction de la longueur d'onde pour différentes
valeurs de d ............................................................................................................................ 33
Figure III.5: La variation de l'indice effectif en fonction de la longueur d'onde pour différentes
valeurs de pitch....................................................................................................................... 34
Figure III.6: La variation de l'indice effectif en fonction de diamètre pour différentes valeurs
Λ…………………………………………………………………………………………........35
Figure III.7: La variation de la dispersion chromatique en fonction de la longueur d'onde pour
différentes valeurs de d. .......................................................................................................... 36
Figure III.8: La variation de la dispersion chromatique en fonction de la longueur d'onde pour
différentes valeurs de Λ. ......................................................................................................... 37
Figure III.9: La variation de la dispersion chromatique en fonction de la longueur d'onde pour
différentes valeurs de Λ. ......................................................................................................... 38
Figure III.10: La variation de la dispersion chromatique en fonction de rapport de remplissage
pour différentes valeurs de d………………………………………………………………….38
Figure III.11: les différents profils de la structure d’une FMAS (formes :a ,b, c) ..................... 39
(formes :d,e)…….…………40
Figure III.12: la dispersion chromatique en fonction de longueur pour les différents profils de
la structure ellipticité a,b,c,d,e ................................................................................................ 40
Figure III.13: la dispersion chromatique en fonction de longueur pour la variation du diamètre
des trous constituant la première couronne .............................................................................. 41
Figure III.14: la dispersion chromatique en fonction de longueur pour la variation du diamètre
des trous constituant la seconde couronne ............................................................................... 42
Figure III.15: la dispersion chromatique par la méthode de BPM et de FDTD [26] ,en fonction
de la longueur d'onde pour différentes valeurs de d/Λa (Λ=2) ................................................ 43
Figure III.16: la dispersion chromatique par la méthode de BPM et de FDTD [26], en fonction
de la longueur d'onde pour différentes valeurs de d/Λ (Λ=2.5)................................................ 43
Figure III.17: la dispersion chromatique par la méthode de BPM et de FDTD [26], en fonction
de la longueur d'onde pour différentes valeurs de d/Λ (Λ =3). ................................................. 44
Figure III.18: La comparaison de la dispersion chromatique des deux méthode ( BPM et
FTDT) pour Λ=2.3µm et d=1µm..……………………………………………………………44
ix
Introduction
générale
Introduction générale
Depuis le début du vingtième siècle, les moyens de télécommunications n’ont cessé dévoluer
et leur importance d’augmenter. Il en résulte un bouleversement des réseaux de
télécommunications précédents et un besoin de mettre en place de nouvelles structures, la
preuve de cette expansion est la rapidité avec laquelle les différents outils de
télécommunications se répandent dans le monde.
Bien que la large bande passante de la fibre optique permette de transporter une très grande
quantité d’informations, son utilisation optimale se heurte à divers problèmes, ce qui oblige
donc les concepteurs et fabricants des fibres de corriger les problèmes rencontrés, dont le
traitement électronique avant modulation et après détection pour les très hauts débits. C’est
pourquoi différentes techniques de la transmission par fibre optique des données nécessite des
conversions électrique optique ou optique - électrique du signal.
Depuis une dizaine d’année, une augmentation d’intérêt dans ce domaine est apparu avec la
démonstration de nouvelles structures de fibres de nouvelle génération communément
dénommées Fibres à Cristaux Photoniques, appelées aussi fibres à trous, ou fibres optiques
microstructurées.
Ces fibres sont constituées d’un cœur de silice pur, entouré d’un arrangement régulier ou non
de canaux d’air de dimensions microscopiques disposés parallèlement à l’axe de propagation.
L’inclusion de trous d’air permet d’abaisser localement l’indice de réfraction ce qui rend
possible le confinement de la lumière au sein du guide d’onde. En effet, l’ajustement des
paramètres géométriques de cette fibre a ouvert un vaste champ dans l’optimisation et la
maîtrise des propriétés de la fibre notamment celles de la dispersion décalée dans des plages.
Ce mémoire s’organise en trois chapitres : Le premier chapitre introduira les notions de base
sur les fibres optiques conventionnelles, rappelle les principes de propagation de la lumière,
leurs types, leurs fabrications, avantages et applications.
Le deuxième chapitre présente tout d’abord des généralités sur les fibres à cristaux
photonique, exposer son principe de fonctionnement, les différents composant et leur
propriété.
Dans le troisième chapitre, notre but est de réduire la dispersion dans ces fibres cristaux
photonique. Les fibres microstructurées air/silice ont une structure bien spéciale, elle possède
des trous d'air dans une matrice de silice, qui va nous permettre de modifie leur paramètre
dans la structure (le diamètre des trous, l’espace entre les trous, ellipticité ou circulaire des
trous).
1
Chapitre I
La fibre optique
conventionnelle
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
I.1. Introduction :
Les fibres optiques ont d'abord été utilisées pour faire de l'imagerie essentiellement dans le
domaine médical (endoscopie), l'idée d'utiliser des fibres optiques pour transmettre de
l'information est apparue au début des années 60 avec l'apparition du laser. [1]
Elle a supplanté le câble coaxial dans la plupart des réseaux de télécommunications sur
support, tout du moins pour les hauts débits, mais son apparition a nécessité la conception et
le développement de nouveaux composants optiques ou optoélectroniques performants.
Ce chapitre introduira les notions de base sur les fibres optiques conventionnelles ; la fibre
optique est vite apparue très intéressante pour le domaine des télécommunications, elle
représente aussi un support de transmission dont les nombreux avantages justifiant son
introduction dans les systèmes de transmission ; comme il s'agit aujourd'hui de la méthode la
plus efficace pour transmettre rapidement des données d'un pays à l'autre, où d'une région à
l'autre. Les entreprises se sont aussi mises à utiliser la fibre optique pour leurs réseaux à
longue ou moyenne distance.
2
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
Une seule partie est guidée dans le cœur, parmi tous les rayons arrivant à l’entrée de
la fibre. Un rayon est guidé s’il arrive à l’entrée de la fibre avec un angle inférieur
ou égal à 𝜃𝑖𝑚𝑎𝑥. Un cône d’acceptante est définie par cet angle qui est indépendant
du profil d’indice de réfraction de la fibre mais dépendant des indices de réfraction
du cœur et de la gaine de la fibre.
Les rayons appartenant au cône d’acceptante seront alors transmis le long de la fibre alors
que les autres sont perdus. La réflexion totale est un cas limite du principe de réflexion et de
réfraction d’un rayon lumineux. En effet, un rayon incident sera totalement réfléchi si l’angle
θ2 est supérieur ou égal à 90°, la figure I.3 illustre deux cas : le rayon rouge est guidé alors
que le rayon bleu est perdu. Le cône d’acceptance est communément appelé ouverture
numérique (ON) et est défini par l’équation suivante :
3
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
𝑛𝑔
𝜽𝒊 𝒎𝒂𝒙
Fibre optique
4
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
Généralement les fibres multimodes possèdent des tailles de cœur allant de quelques dizaines
à plusieurs centaines de micromètres. Ce sont des fibres dont le diamètre de cœur est assez
grand par rapport à la longueur d’onde du signal (Figure I.6). [3]
5
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
Une bande passante de fibres de 20 MHz.km indique que la fibre est capable de transporter
une bande de 20 MHz d'une distance de 1 km, d'un signal de 10 MHz sur une distance 2 km,
un signal de 40 MHz sur une distance de 0,5 km, etc.
6
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
La fibre multimode à gradient d’indice son cœur possède un indice de réfraction non uniforme
(c’est-à-dire n’est pas homogène),leur cœur est en fait constitué de plusieurs couches deverres
dont l’indice de réfraction diminuant progressivement par rapport à l'axe central jusqu’à la
gaine. Cette variation d'indice du cœur oblige les rayons de la lumière à progresser dans la
fibre d'une manière sinusoïdale (Figure I.8).
Les couches les plus élevés auront un chemin plus long à parcourir, mais en dehors de l'axe
central dans les zones à faible indice ou leur vitesse augmenter.En outre, la différence de
vitesse entre les couches les plus élevés et les couches d'ordre inférieur seront plus petits pour
fibre multimode gradient d’indices que pour la fibre multimode à saut d’indice.L’avantage
avec ce type de fibre est de minimiser la dispersion du temps de propagation entre les rayons
[2].
I.5.1. L’atténuation :
Comme le signal lumineux traverse la fibre, il diminue en niveau de puissance.
La diminution du niveau de puissance est exprimée en dB / km (décibel par kilomètre), c’est
une fonction des longueurs d'onde de la lumière.
𝐴: L’atténuation en décibel.
𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 : La puissance lumineuse à l’entrée.
𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 : La puissance lumineuse à la sortie.
7
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
Donc L’atténuation va varier suivant la longueur d’onde comme le montre le graphe suivant
(Figure I.9). Elle traduit l'affaiblissement du signal au cours de la propagation à la suite de
phénomènes de deux facteurs: absorption et diffusion
I.5.1.1. Absorption :
Ce facteur est causé par l'absorption de la lumière et la conversion en chaleur par des
molécules dans le verre et les dopants utilisés pour modifier l'indice de réfraction du verre se
produit à des longueurs d'onde discrètes, déterminées par les éléments absorbant la lumière.
L’absorption d'OH - est prédominant qui présente un pic de forte atténuation, elle se produit le
plus fortement autour de 1000 nm, 1400 nm, et au-dessus de 1600 nm.[4]
I.5.1.2. Diffusion :
D’autre part, la plus grande cause d'atténuation est la diffusion principalement la diffusion de
Rayleigh , qui se produit lorsque la lumière entre en collision avec les atomes individuels dans
le verre ;elle provoque la dispersion de l'énergie lumineuse dans toutes les directions, la
lumière qui est dispersée à des angles dehors de l'angle critique de la fibre sera absorbée dans
la gaine de la fibre ou même transmis vers la source. Il y a deux autres modes de la diffusion
de la lumière : diffusion Raman et Brillouin scattering. Les systèmes à fibres optiques
transmettent dans les fenêtres créées entre les bandes d'absorption à 850 nm, 1300 nm et 1550
nm, où la physique permet également de fabriquer facilement des lasers et des détecteurs.[4]
8
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
débit de transmission des données dans ces dernières. Il en existe plusieurs types comme
illustre la Figure I.10
9
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
𝐷𝐶 = 𝐷𝑚 + 𝐷𝑔 (I. 4)
𝐷𝐶 : La dispersion chromatique.
𝐷𝑚 : La dispersion du matériau.
𝐷𝑔 : La dispersion de guide d’onde.
La dispersion du matériau :
Cette dispersion du matériau dite chromatique, est due à l’interaction de l’onde
électromagnétique avec les électrons liés du milieu propagation diélectrique. Une impulsion
lumineuse issue de la source optique est composée de plusieurs longueurs d'onde. L'indice de
réfraction d'un matériau dépend de la longueur d'onde il en résulte que la vitesse spécifique de
propagation de la lumière dans un matériau, donc la dispersion du matériau varie selon la
longueur d'onde d'utilisation. Par conséquent, cet effet se manifeste par une modification de la
vitesse de groupe du champ et de l'indice de réfraction du milieu. Un temps de propagation
différent pour les différentes composantes spectrales, et donc un élargissement des impulsions
de lumière émises par une source non-monochromatique. Elle est faible et souvent
négligeable devant la dispersion modale.
10
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
La dispersion de guide d’onde est causée par la différence d'indice relative qui dépend aussi
de la longueur d'onde. Elle est due au fait qu'une partie de la lumière pénètre dans la gaine
avec des angles et une profondeur différents. Dans les fibres multimodes, seule une petite
portion des modes élevés pénètrent dans la gaine.
Dans une fibre optique monomode conventionnelle (Figure I.12), la dispersion du guide est
toujours négative. Comme la dispersion du matériau est elle-même négative pour λ<1.32μm et
positive pour λ>1.32μm, la dispersion chromatique ne peut être annulée en dessous de
1.27μm. La dispersion chromatique dans une fibre réalisée par les techniques classiques peut
être ajustée en concevant un profil d’indice plus ou moins complexe, ce qui influe sur la
dispersion du guide. Cependant, la différence d’indice entre le cœur et la gaine est faible, ce
qui limite fortement les possibilités d’ajustement.
11
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
Dans le MCVD, un tube de verre (silice) (d’une longueur 1 m et d’un diamètre 2,5 cm) est
placé dans un tour horizontal ou vertical et tourné rapidement. Il est chauffé localement à des
températures de 1500◦C. Les réactifs sont stockés dans des bulleurs à l’état liquide, chaque
passage de la source chaude montre une fusion d'une petite quantité du mélange de gaz avec
la surface du tube. En faisant circuler un flux d’O 2, comme montre la figure I.14.Les réactifs
subissent une réaction d’oxydation au niveau de la flamme, la majorité du gaz est le dioxyde
de silicium (SiO2), un mélange de gaz contrôlé par l'ordinateur qui passe à l'intérieur du tube.
Chaque passage de la source chaude, il est montré qu’une fusion d'une petite quantité du
mélange de gaz avec la surface du tube ou le matériau déposé est ensuite densifié.
Il existe des capteurs de contrôlées d'impuretés qui provoquent des changements dans
l'indice de réfraction du verre, on évite ainsi la pollution par les impuretés ambiantes et l’eau
après avoir accumulé suffisamment sur la couche de tube : c’est appelée préforme. Nous
disposons au bulleurs de (GeCl4),( SiCl4), et (POCl3).
12
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
13
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
L'utilisation militaire : l’utilisation dans ce secteur est immense, elles sont plus
performantes et une sécurité supplémentaire pour leurs données car elle fournit un
support de transmission sécurisé.
Les capteurs :ont des nombreuses applications , comme cela ressort d'une vaste
gamme de propriétés qui a été détectée optiquement, allant de l'intensité lumineuse ,La
température, l'étalonnage des accéléromètres, la souche, le niveau du liquide, le pH,
l'analyse chimique, la concentration, la densité, etc. [8]
L’éclairage par fibre optique : a connu ces dernières années un développement
d’applications de la lumière. Elles peuvent être utilisées dans des magasins pour
éclairer plusieurs angles à partir de la même source de lumière.
I.8.1. Avantages :
Large bande passante potentielle : les câbles de fibres optiques sont généralement bien
supérieurs et elles ont une bande passante beaucoup plus grande que des câbles
métalliques.
Petite taille et poids : les câbles de fibres optiques sont plus légers et plus minces, ils
occupent aussi moins d'espace que des autres câbles.
Isolation électrique : les câbles de fibres optiques sont immunisés à l'interférence
électromagnétique.
Sécurité du signal : la fibre fournit un support de transmission extrêmement sécurisé,
car elles sont difficiles à intercepter et il n’y a aucun moyen de détecter les données
transmises.
Faible perte de transmission : la perte de signal sur une longue distance est très faible.
I.8.2. Inconvénients :
Son principal inconvénient demeure son prix, elles sont plus coûteuses à installer ,les fibres
optiques exigent plus de protection autour du câble par rapport au cuivre. Elles peuvent être
cassées ou perdre la transmission quand le câble est rayé ou fissuré.
14
Chapitre I La fibre optique conventionnelle
I.9. Conclusion :
Ce chapitre a fourni une introduction à la communication par fibre optique. On a retracé tout
d’abord dans ce chapitre une petite définition des débuts la fibre optique et ses évolutions
depuis sa création en passant par la description de phénomènes physiques et encore la
compréhension de la propagation de la lumière dans la fibre.
Dans la deuxième partie, on a présenté les différents types de la fibre qui sont la fibre
monomode et la fibre multimode a gradient d’indice et a saut d’indice.
15
Chapitre II
La fibre
microstructurée
Chapitre II La fibre microstructurée
II.1. Introduction :
De nos jours, les moyens de communication se sont beaucoup développé, parmi ces moyens il
existe la fibre optique et plus précisément les fibres micro structurées air/silice, appelées
également fibres à trous ou fibres à cristaux photoniques, constituent une nouvelle classe de
fibres optiques dont la gaine optique est constituée d’un arrangement de trous d’air de
dimensions microniques dans une matrice de silice la fibre optique en silice est devenue le
support physique de communication privilégié pour les transmissions d’informations à
longues distances et à hauts débits.
Les deux paramètres critiques principaux de la structure périodique dans les limites
technologiques de fabrication, sont la distance entre les centres de deux trous adjacents
déterminant la période spatiale de la structure Λ (pas ou pitch) et le diamètre du trou d qui
permettent de définir le rapport d/Λ le facteur de remplissage correspondant à la fraction d’air
présente dans la fibre. Le nombre de rangées de trous utilisé pour former la gaine est
16
Chapitre II La fibre microstructurée
également un critère important pour réduire les pertes de guidage. Les premières FMAS
souffraient d'une atténuation forte.
La disposition des trous peut être sous forme triangulaire, circulaire, hexagonale ou aléatoire
[10],la figure II.1 schématise les trous d'air sont arrangés en réseaux hexagonales.
Les premières fibres basées sur ce principe possèdent une gaine optique composée d'une
succession de couches transparentes d'indices alternativement haut et bas. Cette structure
permet la formation d'interférences constructives entre les composantes de l'onde lumineuse
réfléchies aux interfaces entre les couches.
Le guidage dans les fibres à cristaux photoniques BIP peut être accompli dans un cœur
d'indice bas (ce cœur peut par exemple être un trou rempli d'air ou d'un autre gaz) c’est l'un
des attraits majeurs de ce type des fibres FMAS.
Les longueurs d'onde (λ) centrales rejetées par le matériau BIP dépendent de la période du
cristal et de la proportion d'air (λ≈2Λ). [11]
17
Chapitre II La fibre microstructurée
18
Chapitre II La fibre microstructurée
La première fabrication d’une fibre microstructurée présentant une structure périodique mais
comportant un cœur solide en silice en raison des limitations technologiques liées à la
fabrication [14]. La FMAS présente de nombreuses analogies avec les fibres à saut d’indice
standard utilisées en télécommunications.
La Figure II.4(a) et (b) présente le cas d’une fibre monomode. La gaine de cette fibre est
constituée d’un réseau triangulaire de trous d’air dans la silice possédant un pas de l’ordre de
la longueur d’onde par rapport aux fibres conventionnelles. Les FMAS monomodes peuvent
être conçues avec un cœur de dimensions beaucoup plus importantes, dont la taille du cœur
est plus de cinquante fois plus grande que la longueur d’onde d’application, sont également
facilement réalisables en exploitant les structures photoniques [15].Les paramètres de fibrage
jouent un rôle majeur dans la qualité de la structure de la fibre étirée.
Les fibres à grandes ouvertures numériques, cette fibre est représentée sur la Figure II.4(c).Il
est également possible d’obtenir une forte biréfringence en modifiant la forme du cœur, en
utilisant des trous d’air elliptiques ou en modifiant le diamètre de certains trous d’air.
Dans ce cas, la région centrale en silice est entourée d’une structure périodique de trous d’airs
qui assure un guidage optique par un phénomène de réflexion totale interne modifiée. La
première fibre à cœur creux est représentée sur la figure II.4 (d), (e) et fût réalisée en 1999.
[16]
Pour les fibres à guidage dans un milieu d'indice faible, on distingue généralement les fibres
dites "de Bragg" constituées de couches concentriques d'indices différents et les fibres "à
cœur creux" où la lumière est guidée dans l’air.
19
Chapitre II La fibre microstructurée
L’étirage s’effectue par un four à induction, ou l’on doit placer la préforme dans le sens
vertical pour profiter de la pesanteur. Cependant les conditions d'étirage (température,
pressions interne et externe) peuvent modifier la taille et la forme des trous constitutifs de la
fibre. Pour cette raison on a intérêt à fabriquer ce type de fibre dans des chambres bien
conditionnées. En effet, une température qui n’est pas assez importante (de l’ordre de 2000
°C) peut causer la rupture de la fibre.
Pour obtenir la fibre optique, on utilise un équipement très similaire à celui qui est mis en
œuvre pour les fibres conventionnelles, à savoir une tour verticale de plusieurs mètres de haut
qui dispose dans sa partie supérieure d’un four à haute température (une température de
l’ordre de 2 000 °C est nécessaire pour faire couler la silice) dans lequel on descend
progressivement la préforme. Dans sa partie basse, la tour dispose d’un cabestan ayant pour
fonction d'étirer la fibre. Le rapport des vitesses entre la descente de préforme et le cabestan
permet une réduction homothétique de la préforme jusqu’à un diamètre voisin de 100 μm
(Figure II.6). Pour réaliser les capillaires, matière première de l’assemblage, on étire, sur un
équipement similaire mais avec un facteur d’étirage moins important, un tube de verre de
quelques centimètres de diamètre. L’intérêt majeur de la technique d’assemblage-étirage
réside dans la grande souplesse qu’elle autorise au moment de l’assemblage.
20
Chapitre II La fibre microstructurée
Ainsi les applications de ces PCF sont nombreuses grâce à la maturité de leurs technologies
de fabrication, notamment pour le piégeage de particules ou de nouvelles approches dans la
détection optique et l’optique non-linéaire [17].Ces fibres offrant des débits d'informations
bien supérieurs à ceux des fibres classiques.
La capacité des FMAS à être sensibles à de nombreux paramètres (température, pression,
contraintes, rayonnements nucléaires….) les a rendues attractives pour la conception et
transport de faisceaux de puissance.
Des lasers à fibres à des longueurs d’ondes exotiques, un des autres aspects séduisants des
fibres air/silice réside dans la possibilité d’insérer dans les canaux d’air et/ou dans le cœur
creux un gaz ou un liquide, donc il est possible d’accroitre significativement l’interaction
lumière/matière afin de réaliser des sources lasers fibrés fonctionnant sur des bandes de
longueurs d’onde indisponibles avec les terres rares ou de concevoir des capteurs optiques en
influençant les propriétés de guidage de la fibre , comme la Fibres de Bragg à cœur creux (la
nature du sa structure en creux) la fibre peut absorber du gaz et mesurer sa teneur ,grâce à une
modification des propriétés de l’élément introduit (modification de l’indice effectif des modes
liées à une variation de la température par exemple).
Elle est utilisée aussi pour les applications de guidage de la lumière du visible au THz. Cette
technologie, intégrée ensuite aux appareils d'analyse de sang, pourrait permettre une meilleure
caractérisation des cellules sanguines.
Les faibles pertes de ces fibres, associées à leur faible aire effective, permettent l’exaltation
des effets non-linéaires. Le contrôle de la dispersion, ce contrôle est obtenu en jouant sur les
dimensions des trous et leur positionnement.
21
Chapitre II La fibre microstructurée
2𝜋𝑎 2
𝑣𝑒𝑓𝑓 = 𝜆
√𝑛𝑐2 − 𝑛𝑒𝑓𝑓 𝑔 (II. 1)
22
Chapitre II La fibre microstructurée
Figure II.7: la fréquence normalisée Veff en fonction de aeq/λ= 0,64Λ/λ pour 6 fibres à trous :
Λ= [2,5 ; 5] μm ; d/Λ. = [0,1 ; 0,2 ; 0,3].[18]
𝐾𝑛𝑐 est la constante de propagation maximale autorisée dans la région du cœur. Aux courtes
longueurs d’onde, le champ modal est beaucoup plus confiné dans le cœur (figure II.8 (a)) : la
différence d’indice effectif entre le cœur et la gaine est ainsi réduite.
𝐾𝑛𝑔 est la valeur limite de 𝛽en dessous de laquelle le mode n’est plus guidé dans le cœur car
il peut fuir dans la gaine. Alors que, pour les grandes longueurs d’onde, le champ modal
s’étend à travers les trous (figure II.8(b)), diminuant l’indice effectif de la gaine.
𝐾𝑛𝑔 représente donc la constante de propagation maximale autorisée pour les modes de la
gaine optique.
23
Chapitre II La fibre microstructurée
180 120
160
100
140
120 80
100
60
80
60 40
40
20
a 20
b
20 40 60 80 100 120 140 160 180 20 40 60 80 100 120
Figure II.8:Profils du mode fondamental d’une fibre microstructurée pour les courtes longueurs
d’onde (a)et les grandes longueurs d’onde (b).
𝛽max gaine peut être définit comme la constante de propagation du mode fondamental
existant dans le cristal photonique de la gaine de dimensions infinies, dans l’absence de site
de défaut ; ce qui rend la fibre uni-modale pour toutes les longueurs d’onde optiques même
lorsque le rayon de champ du mode guidé est grand (diamètre de l’ordre de 40 λ), pour la
dimension des trous et la longueur d’onde optique sont du même ordre de grandeur. Ceci n’est
possible que lorsque la proportion d’air dans la fibre reste faible (d/Λ ≤0.4) .
Comme les fibres conventionnelles, les FMAS avec une grande proportion d’air sont
multimodes pour les courtes longueurs d’onde.
II.7.3. La Dispersion :
La dispersion chromatique définie la capacité de transmission d’un système de
communication optique. Il s’agit d’un élargissement dans le temps qui limite le débit de
transmission car il force à augmenter le délai entre deux impulsions. Elle est obtenue à partir
des indices effectifs calculés sur une bande spectrale et exprimée par la relation suivante. [13]
𝜆 𝑑2 𝑛𝑒𝑓𝑓
𝐷𝐶 = (II. 4)
∁ 𝑑𝜆2
24
Chapitre II La fibre microstructurée
𝐷𝐶 : La dispersion chromatique.
𝜆 : Longueur d’onde.
50
0
Dispersion(ps/km-nm)
-50
-100
-150
-200
-250
pcf
-300
0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
(µm)
Figure II.9:La variation de la dispersion chromatique en fonction de la longueur d'onde pour la fibre
cristaux photonique.
La dispersion du guide est généralement plus faible que la dispersion du matériau pour une
fibre standard ; dans les fibres cristaux photoniques, la dispersion chromatique dépend
étroitement de la proportion d’air présente dans la gaine optique et l’indice effectif du mode
est lié très fortement à la longueur d’onde. Un très fort accroissement de l’influence de la
dispersion du guide est admis grâce à la micro structuration dans l’expression de la dispersion
chromatique totale (Figure II. 9). Il est possible d’annuler la dispersion chromatique pour des
longueurs d’ondes inférieures ou supérieures à 1.28μm. C’est pourquoi la FMAS a pu
contourner ces limites grâce à la flexibilité du choix de ses paramètres géométriques. Alors il
25
Chapitre II La fibre microstructurée
suffit d’ajuster judicieusement les deux paramètres géométriques de la fibre (d, Λ) pour
contrôler la dispersion
La figure II.10 montre l’évolution avec λ du terme matériau pour la silice [20], la dispersion
chromatique est la somme d’un terme de matériau pur (dispersion matériau) et d’un terme dû
au guidage de l’onde (dispersion modale).
Alors la périodicité de la structure est modifiée localement. Étant donné que le guidage par
effet BIP mis en considération la périodicité de la structure guidant, les courbures peuvent
entraîner des pertes lourdes pour des rayons de courbure relativement grands. [21]
26
Chapitre II La fibre microstructurée
Celles-ci sont d’autant plus élevées que le champ s’étale plus dans la structure.L’extension du
champ doit donc être limitée afin de les maintenir en dessous d'un seuil acceptable. Or le
champ est d'autant mieux confiné que la proportion d'air dans la gaine est plus importante
et/ou que le nombre de couronnes est plus élevé. A une longueur d'onde donnée, les pertes
diminuent lorsqu'on augmente Λ tout en maintenant d/ Λ constant, comme montre la figure
II.11 (a). Pour une fibre ayant un pas de 1,4 μm et un diamètre de trous de 1,26 μm (d/ Λ
Λ=0,9)( figure II.11 (b)), les pertes sont égales à 104 dB/m à 1550 nm lorsque la fibre ne
comporte qu'une seule couronne de trous (soit 6 trous d'air) alors qu’elles ne valent plus de
4.10-3 dB/m pour quatre couronnes de trous (60 trous d'air) [22].
Figure II.11: les pertes de confinement de FMAS RTI à 1550 nm en fonction de d, (a)) et du nombre
de couronnes de trous (b)) [22].
Pour un mode excité donné, les pertes de confinement renseignent sur la capacité de lafibre à
guider ce mode efficacement ou pas : plus elles sont élevées, plus l'atténuation du modeest
forte au cours de sa propagation. Autrement dit, du point de vue pratique, on peut considérer
qu'un mode excité a disparu au bout d'une longueur de propagation d'autant plus courte que
les pertes de confinement sont plus fortes.
Le caractère monomode ou multimode du faisceau émergent dépend donc, dans certains cas,
de la longueur de la fibre considérée. Ce paragraphe nous conduit naturellement à nous
interroger sur la détermination de la limite du domaine spectral de propagation monomode
[22].
27
Chapitre II La fibre microstructurée
II.8. Conclusion
Dans ce chapitre, nous sommes intéressés à nouvelles fibres optiques, nous pouvons dire que
les fibres utilisées comme un support de propagation pour la lumière et devenu un élément clé
des télécommunications d’aujourd’hui.
Ces fibres dites microstructurées peuvent être classée en deux types : fibres à cœur creux qui
assure le guidage par l’effet de la bande interdite photonique et les fibres à cœur plein qui
obéissent à un guidage par réflexion totale interne à l'instar des fibres optiques
conventionnelles à saut d'indice.
En effet, il est nécessaire de contrôler la dispersion chromatique des fibres de ligne optique
pour toutes longueurs d'onde mise en jeu mais aussi de limiter l'influence des effets non-
linéaires néfastes à la transmission d'informations par l'augmentation de l'aire effective.
28
Chapitre III
Modélisations
et simulations
Chapitre III Modélisations et simulations
III.1. Introduction :
La dispersion chromatique des fibres optiques est l’un des plus importants facteurs pour les
systèmes de communication optique à cause de sa forte influence sur la forme d’impulsion
temporelle optique.
Les caractéristiques des FMAS ont été calculées par la technique BPM en fonction des
paramètres de la structure considérée à savoir l’espacement des trous d’air, et leurs diamètres.
La technique BPM est très souple et extensible, permettant l'inclusion de la plus part des
effets d'intérêt (par exemple, la polarisation, non-linéarités) par des extensions de la méthode
de base qui s'inscrivent dans le même cadre général.
29
Chapitre III Modélisations et simulations
En conclusion, elle offre la possibilité d’étudier des guides sans connaître au préalable ses
propriétés modales. De plus, la rapidité de calcul et le peu de capacité mémoire nécessaire, en
raison de la discrétisation spatiale dans une seule des deux directions [26]
𝐷𝐶 = 𝐷𝑔 + 𝐷𝑚 (III. 1)
𝜆 𝑑2 𝑛𝑒𝑓𝑓
𝐷𝑐 = − ∁ + 𝐷𝑚 ( III. 2)
𝑑𝜆2
𝐷𝐶 : La dispersion chromatique.
𝜆 : Longueur d’onde.
La deuxième dérivé de l’indice effectif est obtenue grâce à une dérivation numérique .Cette
dérivée de 𝑛𝑒𝑓𝑓 est calculée à partir de la valeur de 𝑛𝑒𝑓𝑓 (𝜆0 )et des quatre valeurs voisines de
l’indice effectif situées de part et d’autre de𝑛𝑒𝑓𝑓 (𝜆0 ), régulièrement espacées d’un intervalle
spectral, avec une longueur d’onde donnée λ0. L’expression de la dérivation numérique à
𝜆 = 𝜆0 est la suivante [17] :
𝑑2 𝑛𝑒𝑓𝑓 1
2
| ≈ (−2𝑛𝑒𝑓𝑓 (𝜆0 + 2Δ𝜆) + 32𝑛𝑒𝑓𝑓 (𝜆0 + Δ𝜆) − 60 𝑛𝑒𝑓𝑓 (𝜆0 ) + 32𝑛𝑒𝑓𝑓 (𝜆0 − Δ𝜆)
𝑑𝜆 24(Δ𝜆)2
− 2𝑛𝑒𝑓𝑓 (𝜆0 − 2Δ𝜆)) (III. 3)
30
Chapitre III Modélisations et simulations
200
0
D ps/(nm.km)
-200
-400
c
-600
fcp
fibre classique
-800
0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
Figure III.2 : La comparaison sur la dispersion chromatique entre une fibre conventionnel et fibre
microstructurée.
Dans une fibre optique conventionnelle, la dispersion chromatique est toujours négative pour
λ<1.33μm et positive pour λ>1.33μm (Figure III.2).
Pour la fibre cristaux photonique, la dispersion est croissante pour λ ≤ 1.2µm ; on observe
aussi que la dispersion chromatique diminue lorsque la longueur d’onde augmente pour le
point λ = 1.2µm vers le point λ = 1.8µm qui montre que la valeur maximal de la dispersion
chromatique Dc= -800 ps /km.nm.
31
Chapitre III Modélisations et simulations
10 0.9
0.8
0.7
Y (m)
0.6
0
0.5
0.4
0.3
0.2
-10
0.1
0
0.0 0 20 40 60 80 100 120 140
-10 0 10
X (m)(m=0,neff=1.493719)
Transverse Mode Profile
1.0 1.4
20
1.2
10 1
0.8
Y (m)
0
0.6
-10 0.4
0.2
-20
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
-20 -10 0 10 20 0.0
X (m)
Transverse Mode Profile (m=0,neff=1.493719)
1.0
30 1
0.9
20
0.8
10 0.7
Y (m)
0.6
0
0.5
-10 0.4
0.3
-20
0.2
-30
0.1
32
Chapitre III Modélisations et simulations
Dans le cas de 5 couches de trou d’air, on voit nettement qu’on a une très grande puissance
par rapport aux les autres structures (Figure III.3).
Donc le nombre de couches d’air idéal avec un bon confinement interne dans le cœur et une
puissance de signal parfaite c’est le cas de 5 couches d’air, à cette base, on va prendre dans la
suite de nos simulations un nombre de couches d’air égal à 5.
1.5
1.499
1.498
eff
1.497
n
1.496
d=0.2
Λ=4.3µm
d=0.4
1.495 d=0.6
d=0.8
d=1
1.494
0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
(µm)
Figure III.4: La variation de l'indice effectif en fonction de la longueur d'onde pour différentes valeurs
de d.
33
Chapitre III Modélisations et simulations
On voit aussi que la valeur de l’indice s’éloigne de l’indice du cœur pour λ≥1 µm, par
exemple si on prend le cas de d=1µm, neff=1.495 pour λ=1.6 µm .
1.5
1.498
1.496
1.494
1.492
eff
1.49
n
1.488
1.486 =3 d=1.6 µm
=4
1.484 =5
1.482 =6
=7
1.48
0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
(µm)
Figure III.5: La variation de l'indice effectif en fonction de la longueur d'onde pour différentes valeurs
de pitch.
De la même manière, on utilise le même procédé on a obtenu les indices correspondants en
fonction de longueur d’onde pour différentes valeurs de pitch qui se changent avec un pas de
1µm.
Pour la première fenêtre [0.8 µm -0.9 µm], on observe que les tronçons convergent vers 1,5
(l’indice du cœur) ;
La deuxième fenêtre [1.28 µm-1.33 µm] et la troisième fenêtre [1.525 µm -1.625µm], l’écart
entre les valeurs de l’indice augmente, par contre lorsque Λ=3µm la valeur de l’indice se
diverge de l’indice de cœur (Figure III.5).
34
Chapitre III Modélisations et simulations
1.5
1.499
1.498
1.497
1.496
eff
n
1.495
1.494
=4
1.493 λ = 1.55µm
=5
1.492 =6
=7
1.491
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
d(µm)
Figure III.6: La variation de l'indice effectif en fonction de diamètre pour différentes valeurs Λ.
Le graphe figure III.6 présente l’indice effectif en fonction de diamètre ,on variant le pitch,
dans ce cas la longueur d’onde est constante et égale à 1.5µm.
On remarque que pour les petites valeurs du diamètre d qui varie de 0.2 à 0.4µm, l’indice
effectif est stable au tour de 1.499, si nous augmentons le diamètre des trous d’air. neff
diminue parallèlement, par exemple, on note que le cas ou Λ = 4µm ; 𝑛𝑒𝑓𝑓 =1.491.
35
Chapitre III Modélisations et simulations
200
100
-100
Dispersion (ps/km-nm)
-200
-300
-400
-500
d=0.4
-600 d=0.6 Λ = 4.3 µm
-700 d=0.8
d=1
-800
0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
(µm)
La figure III.7 présente la variation de la dispersion en fonction la longueur d’onde avec les
différentes valeurs du diamètre des trous d’air, l’espacement entre les trous d’air est constant :
Λ = 4.3µm.
On observe que Dc=-291(ps /km-nm) dans le point λ=0 ,6µm, la courbe est tout à fait
croissante pour les 4cas jusqu’à λ =1µm.
λ≥ 1.3µm: les mesures indiquent une annulation de dispersion pourle cas de d=0.8µm.
à partir de λ =1,33µm on voit que le cas de d=0 ,4µm et d=1 µm la dispersion devient
positive Dc˃0.
A une longueur de 1,47µm, même avec un diamètre de 0.6µm, la dispersion devient
positive.
36
Chapitre III Modélisations et simulations
Suivant la figure, Si nous avons une application ou une transmission avec la deuxième fenêtre
de transmission λ = 1.2µm, le diamètre choisi c’est 1µm ou 1.2µm.
100
=2
=3
50
=4
=5
0
=7
Dispersion(ps/km-nm)
-50
100
-100
Dispersion(ps/km-nm)
50
-150
λ = 0.96µm 0
-200 λ = 1.11µm
-50
λ = 1.18µm
λ = 1.24µm
-250 0.9 1 1.1 1.2 1.3 1.4
λ = 1.28µm
(µm)
-300
0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
(µm)
Dans la 2éme fenêtre, on note que la dispersion s’annule lorsqu’on ascendant la valeur du pitch,
par exemple dans le cas de Λ=2µm, nous avons une dispersion nulle et une longueur d’onde
autour de 0.96µm, la même chose pour Λ=3µm la dispersion s’annule pour λ = 1.11µm.
37
Chapitre III Modélisations et simulations
250
=4
200 =5
=6
=7
Dispersion(ps/km-nm)
150
100 λ = 1.55µm
50
-50
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
d/
-0.5 λ = 1.55µm
Dispersion(ps/km-nm)
-1
-1.5 d = 0.8µm
-2
38
Chapitre III Modélisations et simulations
b c
Figure III.11: Les différents profils de la structure d’une FMAS (formes : a, b , c) .
39
Chapitre III Modélisations et simulations
d e
Figure III.11(suite): Les différents profils de la structure d’une FMAS (formes : d, e).
800
600
d = 0.8µm
400 Λ = 4.3 µm
Dispersion (ps/km-nm)
200
-200
-400
a
-600 b
c
-800 d
e
-1000
0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
(µm)
Figure III.12: la dispersion chromatique en fonction de longueur pour les différents profils de la
structure ellipticité a,b,c,d,e.
40
Chapitre III Modélisations et simulations
L’observation de la dispersion chromatique montre que les cinq structures prendre la même
allure dans la première fenêtre [0.8 µm à 0.9µm].
A l’intervalle [ 1µm à 1.4µm], les structures d et e donnent une dispersion importante autour
de -190 ps/km-nm.
On note aussi qu’avec la 3éme fenêtre les structures a et c donnent une dispersion
importante autour de -400 ps/km-nm contrairement aux structures d et e qui devient positive
(Figure III.12).
1000
800
600
Λ = 4.3 µm
400
Dispersion (ps/km-nm)
200
-200
-400
d=0.6
-600
d=0.8
-800 d=1
d=1.2
-1000
0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
(µm)
Figure III.13 : La dispersion chromatique en fonction de longueur pour la variation du diamètre des
trous constituant la première couronne.
41
Chapitre III Modélisations et simulations
100
-100
Dispersion (ps/km-nm)
-200
-300
-400
-500
-600
d=0.4
-700 d=0.6
Λ = 4.3 µm
d=0.8
-800
d=1
-900
0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
(µm)
Figure III.14: la dispersion chromatique en fonction de longueur pour la variation du diamètre des
trous constituant la seconde couronne.
Dans cette partie on a effectué trois simulations en changeant la valeur de l’espacement entre
les trous d’air, Λ=2µm, Λ=2.5µm et Λ=3µm. en changeant le facteur de remplissage [0.4 à
0.9] avec un pas de 0.1.
42
Chapitre III Modélisations et simulations
150 BPM
100
Dispersion (ps/km/nm)
50
Figure III.15: La dispersion chromatique par la méthode de BPM et de FDTD[29] ,en fonction de la
longueur d'onde pour différentes valeurs de d/Λa (Λ=2).
150
BPM
100
Dispersion (ps/km/nm)
50
-50
d/ = 0,4 µm
d/ = 0,5 µm
-100 d/ = 0,6 µm
d/ = 0,7 µm FDTD
d/ = 0,8 µm
-150
d/ = 0,9 µm
Figure III.16: La dispersion chromatique par la méthode de BPM et de FDTD [29], en fonction de la
longueur d'onde pour différentes valeurs de d/Λ ( Λ=2.)5.
Les figures III.15 ,16 et 17 présentent les propriétés de la dispersion chromatique des fibres
microstructures en fonction de la longueur d’onde, avec l’enjeu des paramètres
optogéométriques comme le pitch et le diamètre.
Les résultats obtenus dans les figures III.15,16 et 17 sont dérivés de la méthode de FDTD
[29]; on a remarqué qu’il y a un bon accord entre nos résultats avec la méthode BPM et les
résultats de la référence [29], sauf que le zéro de dispersion est décalé d’environ 0.08±0.02
µm par rapport à celui de la méthode FDTD. C’est à cause de la précision de la méthode.
43
Chapitre III Modélisations et simulations
150 BPM
100
Dispersion (ps/km/nm)
50
0
d/ = 0,4 µm
-50 d/ = 0,5 µm
d/ = 0,6 µm
-100 d/ = 0,7 µm
d/ = 0,8 µm FDTD
-150
d/ = 0,9 µm
Figure III.17: La dispersion chromatique par la méthode de BPM et de FDTD [29],en fonction de la
longueur d'onde pour différentes valeurs de d/Λ ( Λ=3).
La figure III.18 présente une autre comparaison avec la méthode de FDTD [29], la courbe de
dispersion en fonction la longueur d’onde où on a fixé les paramètres suivants :
Λ=2.3µm et d=1µm.
On remarque que les deux graphes sont presque similaires dans les trois fenêtres de
transmission optique.
figure III.18: La comparaison de la dispersion chromatique des deux méthode ( BPM et FTDT) pour
Λ=2.3µm et d=1µm.
44
Chapitre III Modélisations et simulations
III.9. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons simulé la transmission de la lumière dans une fibre
microstructure ce qui a ramené a étudié les paramètres opto-géométriques de cette fibre.
45
Conclusion
générale
Conclusion générale
Avec les développements croissants et les améliorations réalisées dans le domaine des
télécommunications et des nouvelles technologies, nous entendons beaucoup parler des fibres
optiques, la technologie connaît des bouleversements importants et avec le minimum
d'atténuation se déplace l'information. Ces progrès offrent de nouvelles perspectives, c'est
ainsi qu'apparaissent les premières liaisons interurbaines et sous-marines.
Ce travail de recherche porte sur l’étude de compensation de dispersion des fibres de nouvelle
génération, dénommées ‘’fibres cristaux photoniques’. Ils sont optimisés pour avoir moins de
perte, les caractéristiques de propagation de ces fibres présentent un inter pour plusieurs
applications pour plusieurs applications. Mais pour que les fibres microstructurées puissent
répondre aux besoins des fonctions attendues, il est exigé que leurs caractéristiques soient en
accord avec les progrès rapides de domaines de télécommunication spécifiquement : les pertes
et la dispersion chromatique qui sont plus sensible par rapport aux
paramètres optogéométriques des fibres.
Pour cela, nous avons évoqué au début des notions sur la fibre optique classique et la fibre
microstructurée air /silice en indiquant leurs différentes caractéristiques ainsi qu e leurs
fabrications et les domaines d’applications.
Par la suite, à l’aide de la méthode des faisceaux propagés (BPM), des calculs ont été
effectués sur l’indice effectif et la dispersion chromatique en fonction des paramètres de la
fibre, tels que le pitch (espacement entre les trous d’air) et le diamètre des trous d’air ainsi la
longueur.
46
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