Pour réussir une programmation d’un automate programmable on doit procéder de la manière
suivante :
Etape 1 : Cette étape constitue une phase importante de l’écriture d’un programme
API. On doit connaitre la donnée d’entrées et distinguer les différentes opérations
accomplies par les actionneurs.
Etape 2 : Cette étape consiste à établir une liste comprenant les signaux d’entrées et
de sorties.
Etape 3 : Donner les symboles et les numéros des différents signaux d’entrée et de
sorties comme l’exemple donné par le Tableaux suivant :
Il existe plusieurs langages de programmation des API. Dans ce qui suivra nous nous
contenterons de présenter les trois langages de programmation les plus utilisé à savoir le
LADDER ou CONT (schémas à contacts), LOG (Logigramme) et LIST (Liste d’instructions).
Les entrées (ou contact), qui permettent de lire la valeur d'une variable booléenne.
Les sorties (ou bobines) qui permettent d'écrire la valeur d'une variable booléenne.
symbole signification
Contact normalement ouvert
Figure. V.2. Schéma LADDER correspondant Premier exemple d’un schéma à logique câblée
Figure. V.4. Schéma LADDER correspondant au deuxième exemple du schéma à logique câblée
Le logigramme (LOG) est un langage de programmation graphique qui utilise les boîtes de
l’algèbre de Boole pour représenter les opérations logiques. Les fonctions complexes, comme
par exemple les fonctions mathématiques, peuvent être représentées directement combinées
avec les blocs logiques. Les portes logiques de base qui sont utilisées sont comme suit
(Figure. V.5) :
E0.0 E0.0
& A0.0 >=1 A0.0
E0.1 E0.1
(a) (b)
E0.0 A0.0
(c) (d)
E0.0
E0.0
& A0.0 E0.1 >=1 A0.0
E0.1
E0.2
(a) (b)
Figure. V.6. Schéma LOG correspondant au premier et deuxième exemple du schéma à logique câblée
E0.0
& A0.0
E0.1 A0.1
E0.2
>=1 A0.2
E0.3
Figure. V.8. Schéma LOG correspondant au troisième exemple du schéma à logique câblée
Langage basique des automatismes, il représente une liste d’instructions qui met en œuvre,
comme pour le langage booléen, des équations logiques. Cette programmation diffère des
autres méthodes car elle n’utilise pas des schémas ou des diagrammes. Chaque constructeur
d’API possède ses spécificités. Le programme est un ensemble de lignes de texte avec la
possibilité d’ajouter un commentaire pour expliquer l’action que le programme doit exécuter
Nous donnons quelques commandes de base utilisées dans un programme LIST :
Désignation Fonctions
LD Le résultat est égal à l’opérande (Load : lire la valeur)
LDN Le résultat est égal à l’inverse de l’opérande (contact ouverture).
AND ET logique entre le résultat et précèdent et l’état de l’opérande.
ANDN ET logique entre le résultat et précèdent et l’état inverse de l’opérande.
OR OU logique entre le résultat et précèdent et l’état de l’opérande
ORN OU logique entre le résultat et précèdent et l’état inverse de l’opérande.
XOR, XORN OU exclusif.
Désignation Fonctions
ST L’opérande associé prend la valeur de la zone de test.
STN L’opérande associé prend la valeur inverse de la zone de test.
S L’opérande associé est mis à 1 lorsque le résultat de la zone de test est à 1.
R L’opérande associé est mis à 1 lorsque le résultat de la zone de test est à 1.
V.3.1. Temporisation
Soit le schéma de commande donné par la Figure. V.13 représente un démarrage d’un moteur
asynchrone à deux sens de rotation et commandé à partir de deux endroits différents. On se
propose en utilise un type d’automate programmable (API) d’écrire le programme dans le
langage LADDER (CONT) qui permet de faire fonctionner ce système ainsi que les
programme dans le langage Logigramme (LOG) et LIST.
Figure. V.13. Schéma de démarrage d’un moteur asynchrone a deux sens de rotation commandé
de deux endroits différents.
Fusible Q
Protection F I0.1 (E0.1)
Bouton poussoir ARRET S0 I0.2 (E0.2)
Bouton poussoir ARRET S1 I0.3 (E0.3)
Bouton poussoir MARCHE S2 I0.4 (E0.4)
Bouton poussoir MARCHE S3 I0.5 (E0.5)
Bouton poussoir MARCHE S4 I0.6 (E0.6)
Bouton poussoir MARCHE S5 I0.7 (E0.7)
Contacteur KM1 I0.7 (E0.8)
Contacteur KM2 Q0.1 (A0.1)
Q0.2 (A0.2)
LD LD
O E0.1 O E0.1
AN E0.2 AN E0.2
AN E0.3 AN E0.3
AN E0.4 AN E0.4
( (
O E0.5 O E0.7
O E0.6 O E0.8
O A0.1 O A0.2
) )
AN A0.2 AN A0.1
= A0.1 = A0.2
BE
Figure .V.17. Schéma du programme « LADDER » du circuit de commande sous environnement STEP7
Figure .V.18. Schéma du programme « LOG» du circuit de commande sous environnement STEP7