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I.

DEFINITION

II. COMPOSANTES DU MARCHÉ

III. TYPES DE MARCHÉ SELON L’OBJET


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I. DEFINITION : LE MARCHE
I. DEFINITION : LE MARCHE

C’est un lieu de rencontre réel ou fictif de l’offre et de la


demande d’un bien ou d’un service, sur lequel se fixent les
conditions de l’échange (prix et quantité).

Exemples : Supermarché, souk hebdomadaire, marché de


l’informatique, marché de pétrole, marché bancaire
II. COMPOSANTES DU MARCHÉ
II. COMPOSANTES DU MARCHÉ

La quantité que les vendeurs sont disposés à céder (à vendre) à un


certain prix.

LA LOI GÉNÉRALE
L’offre diminue à mesure que le prix
baisse et inversement.

la quantité offerte d’un bien ou


d’un service est une fonction
croissante du prix
II. COMPOSANTES DU MARCHÉ

La quantité que les consommateurs ou les utilisateurs souhaitent


acquérir à un certain prix.

LA LOI GÉNÉRALE
La demande s’élève à mesure que le
prix baisse et inversement.
La quantité demandée d’un bien ou
d’un service est une fonction
décroissante du prix.
II. COMPOSANTES DU MARCHÉ

La quantité d’unités monétaires (DH par exemple) que l’on doit


donner ou que l’on peut recevoir en échange d’un bien ou d’un
service.

LA LOI DE L’OFFRE ET LA
DEMANDE :
• Lorsque l’offre est supérieure à la
demande, le prix diminue ;
• Lorsque la demande est
supérieure à l’offre, le prix
augmente
II. COMPOSANTES DU MARCHÉ

 L’intervention de l’Etat pour fixer les prix : prix des produits de première
nécessité.
 L’asymétrie de l’information : lorsque les prix baissent, la demande aussi
baisse, car les acheteurs croient que la baisse des prix peut être justifiée par la
mauvaise qualité du produit ou l’existence d’un vice caché.
 L’effet Veblen : plus un bien est cher, plus il distingue celui qui l'achète des
autres qui n'ont pas les moyens, et plus il est demandé par tous ceux qui veulent
se distinguer.
 L’effet Giffen : lorsque le prix d’un bien augmente, sa consommation augmente
également
III. TYPES DE MARCHÉ SELON L’OBJET
III. TYPES DE MARCHÉ SELON L’OBJET

Le marché des biens et services est un marché où s'échangent des


biens et des services à un certain prix. Il comprend le marché des
biens de consommation (intermédiaire et finale) ainsi que le
marché des biens de production (biens d’équipement, matériels,
bâtiments,...)

-
- -
-
III. TYPES DE MARCHÉ SELON L’OBJET

Le marché du travail est un lieu de rencontre de l’offre


de travail des ménages (demande d’emploi) et de la
demande de travail des entreprises (offre d’emploi).

- Les ménages - Les entreprises Salaire


Travail (population active d'un
pays)
- Les admin publiques Traitement
III. TYPES DE MARCHÉ SELON L’OBJET

Le marché des changes est un lieu de rencontre de l’offre et de la


demande de devises (monnaies étrangères).

- Banques - Banques Taux de


Les devises
- Banque centrale - Banque centrale change
• Le change : Opération de conversion d’une monnaie dans une autre monnaie (appelée devise) nécessaire à
un échange économique entre deux pays.

• Le taux de change: c’est le cours (le prix) d'une devise par rapport à une autre. Autrement dit c’est le prix
auquel il est possible d'acheter ou de céder (vendre) une devise en payant ou en recevant une autre devise.
On parle aussi de « parité de change ».
III. TYPES DE MARCHÉ SELON L’OBJET

Le marché des capitaux est un lieu de rencontre de l’offre et de la demande


de capitaux à court terme (marché monétaire) ou à long terme (marché
financier).

Agents à capacité de Marché de Agents à besoin de


financement (ACF) capitaux financement (ABF)
(Excédent de financement (échange de
épargnants) liquidité) (Déficit de financement)

Marché monétaire Marché financier


(à court terme) (à long terme)

Marché des titres de


Marché interbancaire créances négociables Le marché primaire Le marché secondaire
(T.C.N.)
III. TYPES DE MARCHÉ SELON L’OBJET

c’est un marché de capitaux du court terme (remboursables à court terme) où les banques, les
assureurs, les entreprises et les Etats (via les banques centrales et les Trésors publics) prêtent et
empruntent des fonds en fonction de leur besoin. Le marché monétaire se compose de deux
compartiments :

▪ Marché interbancaire : Compartiment du marché monétaire réservé aux banques et à quelques


organismes financiers. Les agents en déficit de trésorerie peuvent y emprunter aux agents en
excédent de trésorerie. En intervenant sur le marché monétaire, la banque centrale maîtrise la
quantité de monnaie en circulation et le niveau des taux d’intérêt.

- Les banques à capacité


La liquidité Les banques à besoin de Taux d'intérêt
de financement
(capitaux) financement interbancaire
- La banque centrale
III. TYPES DE MARCHÉ SELON L’OBJET

▪ Marché monétaire élargi (marché de titres de créance négociables) : il est ouvert à tous les agents
qui placent ou empruntent de la monnaie contre divers titres, pour l’essentiel des bons du trésor,
émis par l’Etat, des certificats de dépôt émis par les institutions financières ou des billets de
trésorerie émis par les entreprises.

Les agents à capacité Les agents à besoin de financement :


de financement : - Etat (bons de trésor)
La liquidité Taux
- Entreprises - Banques (certificats de dépôts)
(capitaux) d'intérêt
- Banques - Entreprises (billets de trésorerie)
- Ménages
III. TYPES DE MARCHÉ SELON L’OBJET

c’est un Marché de capitaux à long terme où se rencontrent les investisseurs disposant de liquidités
à placer (en achetant des titres: actions et obligations) et les entreprises ayant besoin de
financement. Le marché financier se compose de deux compartiments:
▪ Le marché primaire : c’est le marché sur lequel les nouveaux titres financiers (actions ou
obligations) sont émis : c'est une sorte de "marché du neuf" des titres financiers.
▪ Le marché secondaire (bourse des valeurs) : c’est le marché sur lequel sont échangés des
titres financiers déjà créés (sur le marché primaire). Il permet aux détenteurs de titres de
revendre les titres financiers qu’ils ont dans leur portefeuille.

Les valeurs mobilières ou Détenteurs de titres:


Cours des
titres financiers (actions et - Ménages
- Entreprises titres
obligations)
I. LES SECTEURS INSTITUTIONNELS

II. LES OPÉRATIONS ET LES FLUX

III. ELABORATION D’UN CIRCUIT ÉCONOMIQUE ÉLARGI


I. LES SECTEURS INSTITUTIONNELS
I. LES SECTEURS INSTITUTIONNELS

DEFINITION

• Un secteur institutionnel est un terme utilisé en comptabilité nationale pour


désigner un acteur économique ou un agent économique. Elle est un centre de
décision autonome pouvant être une personne physique (ou plusieurs), les
économistes disent alors qu'il s'agit d'un ménage, ou une personne morale,
c'est-à-dire une entreprise, une administration publique ou une association.

• L’unité institutionnelle regroupement des agents économiques (unités


institutionnelles) en fonction de leur activité économique principale.
I. LES SECTEURS INSTITUTIONNELS










II. LES OPÉRATIONS ET LES FLUX
II. LES OPÉRATIONS ET LES FLUX ECONOMIQUES

Elles indiquent la provenance et la


destination des biens et services. Dans une
Opérations sur biens • Ressources = Emplois
économie nationale, les biens et les services
et services P + M = C + I + VS + X
rencontrés proviennent de la production
nationale et des importations.
Elles concernent la répartition des revenus • Salaire • Dividende
créés entre différents agents. Cette • Impôts • Loyer
Opérations de répartition des revenus prend différentes • Intérêts • …
répartition formes, de la rémunération du travail au
dividende en passant par des loyers et les
intérêts.
Elles recouvrent l’ensemble des relations • Emprunt
Opérations
entre agents à capacité de financement et • Prêt
financières
agents à besoin de financement. • Placement
II. LES OPÉRATIONS ET LES FLUX ECONOMIQUES

Les flux sont des mouvements de biens, de services ou de capitaux réalisés entre les agents
économiques au moment de l’échange.

Flux physiques Flux monétaires


Ce sont des mouvements d’échange Ce sont des mouvements d’échange
de biens et services entre les agents de capitaux entre les agents
économiques. ils sont mesurés par économiques. On peut les définir
des quantités physiques (litres, Kg, aussi comme étant la contrepartie
tonnes, …) Exemples : Achat de 100 monétaire des flux physiques.
kg de farine, production de 1 000 Exemple : Paiement des biens et
tonnes de blé services, salaires…)
III. ELABORATION D’UN CIRCUIT ÉCONOMIQUE ÉLARGI
III. ELABORATION D’UN CIRCUIT ÉCONOMIQUE ÉLARGI

Le circuit économique est une représentation schématique de l’activité économique qui insiste sur
la circulation de flux, réels et monétaires, au sein d’une économie ; ou encore c’est une présentation
simplifiée des enchaînements économiques décrivant les grandes opérations réalisées par les
agents (production, répartition, consommation).

Dans une économie capitalistique, la plupart des relations économiques qui se nouent entre les
agents transitent par les des marchés => économie du marché

Remarque : Le circuit économique par agents décrit les relations économiques entre les agents
économiques. On distingue :
• Circuit économique fermé : ne prend pas en considération le reste du monde.
• Circuit économique ouvert : tient en compte le reste du monde.
III. ELABORATION D’UN CIRCUIT ÉCONOMIQUE ÉLARGI
I. DÉFINITION ET DÉTERMINATION DES AGRÉGATS

II. RATIOS ÉCONOMIQUES

III. MESURE DE L’ÉVOLUTION DES AGRÉGATS

IV. LIMITES DE LA COMPTABILITE NATIONALE


I. DÉFINITION ET DÉTERMINATION DES AGRÉGATS

A. AGRÉGATS DE PRODUCTION
B. AGRÉGATS DE REVENU
C. AGRÉGATS DE DE DÉPENSE
D. AGRÉGATS DE L’ÉPARGNE
I. DÉFINITION ET DÉTERMINATION DES AGRÉGATS

• La comptabilité nationale est un instrument de mesure (et de comparaison), de prévision et de planification,


c’est un système comptable macroéconomique qui permet une représentation quantitative simplifiée des
interdépendances des flux liés à l’activité des agents de l’économie nationale et des relations qu’ils
entretiennent avec le reste du monde.
• Un agrégat est une grandeur utilisée en comptabilité nationale pour caractériser l'activité économique d'une
société donnée et mesurer Les résultats d’ensemble.
II. DÉFINITION ET DÉTERMINATION DES AGRÉGATS

Le PIB est le résultat synthétique de l'activité nationale de production. Il représente la richesse


Le PIB créée au cours de la période considérée sur le territoire économique du pays ». Le PIB est
déterminé selon le principe de la territorialité.
Agrégats Formule Lecture
PIB = VA aux prix de base + Impôts sur les produits nets de subventions En 2019, la richesse
créée par
▪ VA aux prix de base = Production – Consommation Intermédiaire = Somme des
Optique VA
l’économie
production ▪ VA aux prix de base = Valeur ajoutée agricole + Valeur ajoutée non agricole nationale (les
Produit intérieur brut (PIB)

▪ VA aux prix de base = VA primaire + VA secondaire + VA tertiaire agents


▪ VA aux prix de base = PIB marchand (la PIB) + PIB non marchand économiques
PIB = Dépenses de CF + FBCF + Variation des stocks + Exportations de résidents) s’élève à
biens et services – Importations de biens et services xxx Millions de
Optique dirhams
▪ CFN= CF des ménages+ CF des Administrations Publiques+ CF des ISBLM.
demande ▪ FBC= Investissement national = FBCF + V. Stocks
▪ Solde commercial en BS= demande extérieure nette = Solde des échanges
extérieurs = X BS -M BS

PIB = rémunérations des salariés + Excédent brut d’exploitation et revenu


Optique revenu mixte brut des entrepreneurs individuels + impôts nets des subventions sur
les produits, sur la production et sur les importations
II. DÉFINITION ET DÉTERMINATION DES AGRÉGATS

Le PIB mesure la croissance économique d’un pays ; par le taux de croissance réalisé on apprécie
Mesurer la richesse créée
l’évolution de la production sur une période donnée
Formule Lecture
Taux de croissance La richesse créée par l’économie nationale a
économique = ((PIBn – PIBn-1)/PIBn-1) x 100 augmenté de X % en 2019 par rapport à 2018 en
passant de XX MDH à 1 XX Millions de DH
II. DÉFINITION ET DÉTERMINATION DES AGRÉGATS

Le RNB représente l’ensemble des revenus primaires reçus par les différents secteurs
Le RNB
institutionnels du pays alimentés par les revenus nets en provenance de l’extérieur.

Le RNBD est la somme des revenus perçus par les différents secteurs institutionnels qui est
Le RNBD
disponible après impôts et cotisations et qui est affectée à la consommation finale et à l’épargne.
Agrégats Formule Lecture
En 2019, le revenu
Revenu National Brut (RNB) = PIB + Revenus de la propriété nets en
Revenu national brut (RNB) primaire global au
provenance de l’extérieur
Maroc s’élève à …
RNBD = RNB + Transferts courants nets en provenance de l’extérieur En 2019, le revenu
▪ TCNE = Transferts courants reçus de l’extérieur - Transferts courants versés à global au Maroc
l’extérieur s’élève à …
Si : TCNE > 0 : En 2019, les transferts courants reçus par l’économie marocaine
Revenu national brut du reste du monde sont supérieurs à ceux versés.
disponible (RNBD) Si : TCNE < 0 : En 2019, les transferts courants reçus par l’économie
marocaine du reste du monde sont inférieurs à ceux versés
RNBD = PIB + Revenus et transferts nets de l’extérieur (RTNE)
RNBD = Dépenses de CF + Epargne Nationale Brute
II. DÉFINITION ET DÉTERMINATION DES AGRÉGATS

Dépenses de consommation Ce sont les dépenses de consommation finale des ménages, des administrations publiques et
finale : DCF institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLM).
Formation brute du Capital Elle désigne la valeur des biens durables acquis pour être utilisés pendant au moins un an dans le
Fixe : FBCF processus de production.
Agrégats Formule Lecture
Dépenses de consommation En 2019 au Maroc, les dépenses de
= CFM + CFAP + Consommation finale des ISBL
finale (DCF) consommation finale s’élèvent à …
En 2019 au Maroc, les dépenses globales
Investissement national (IN) = FBCF + Variation des stocks
d’investissement s’élèvent à …
Demande intérieure En 2019, les dépenses globales des agents
= DCF + FBCF + Variation de stocks
(DI) économiques résidents s’élèvent à …
• Si : DEN > 0 (Excédent commercial de B
Demande extérieure nette et S )
= Exportations de BS (X) – Importations de BS (M)
(DEN) • Si : DEN < 0 (Déficit commercial de B et
S)
Demande globale = Demande intérieure + Demande extérieure N = DCF
(DG) + FBCF + Variation de stocks + (X - M) = PIB
II. DÉFINITION ET DÉTERMINATION DES AGRÉGATS

Epargne Nationale brute : L’épargne Nationale correspond à l’épargne de tous les agents économiques (ménages,
ENB entreprises, Etat). C’est la partie du RNBD n’est pas consacrée aux DCF.
Agrégats Formule Lecture
En 2019, l’épargne globale des agents
Épargne nationale brute L’épargne nationale brute (ENB) = RNBD – Dépenses de
économiques résidents s’élève à …
(ENB) CF
Capacité ou besoin de financement
= ENB + transferts nets en capital – (FBCF + VS)
= ENB + transferts nets en capital – IN
Capacité ou besoin de
financement Si : Capacité ou besoin de financement > 0 En 2019, la capacité de financement de l’économie
marocaine s’élève à …
Si : Capacité ou besoin de financement < 0 En 2019, le besoin de financement de l’économie
marocaine s’élève à …
II. RATIOS ÉCONOMIQUES
II. RATIOS ÉCONOMIQUES

Ratios Formule Lecture


En 2019 au Maroc, la richesse créée moyenne par
PIB par habitant = PIB / Population totale marocaine habitant s’élève à …
En 2019 au Maroc, le revenu moyen par habitant
RNBD par habitant = RNBD / Population totale marocaine s’élève à …
En 2019, les dépenses de consommation finale des
Part des DCF dans le PIB = (DCF / PIB) x 100 agents économiques résidents représentent … % de
la richesse créée par l’économie marocaine.
Besoin de financement en En 2019, le besoin de financement dégagé par
= ( Besoin de financement /PIB) x 100 l’économie nationale représente X % du PIB.
% du PIB
En 2019, les dépenses d’investissement des agents
Taux d’investissement = (IN / PIB) x 100 économiques résidents représentent … % de la
richesse créée par l’économie marocaine.
En 2019, l’épargne nationale des agents économiques
Taux d’épargne nationale = (ENB / PIB) x 100 résidents représente … % de la richesse créée par
l’économie marocaine.
III. MESURE DE L’ÉVOLUTION DES AGRÉGATS
III. MESURE DE L’ÉVOLUTION DES AGRÉGATS

Formule Lecture

La richesse créée par l’économie nationale a


Taux de variation en % de V1 −V0
= ×100 augmenté de X % en 2019 (t 1 ) par rapport à 2018 (t 0 )
V en t 1 par rapport à t 0 V0
, (année précédant)

V
Ix/t 0 = 1 ×100
L’indice simple : c’est indice V0
La richesse créée par l’économie nationale a
qui permet de mesurer ▪ V1 = valeur de l’indicateur en année
augmenté de 19,6 % (119,6 – 100) en 2019 par
l’évolution d’un indicateur courante
dans le temps. ▪ V0 = Valeur de l’indicateur en année rapport à 2014 (année de base)
de base ou l’année de référence

Taux de variation en % = Indice simple − 100


IV. LIMITES DE LA COMPTABILITE NATIONALE

A. LES LIMITES DU PIB


B. LES INDICATEURS ALTERNATIFS
III. LIMITES DE LA COMPTABILITE NATIONALE

LES FAILLES DU PIB

 Les activités de « l’économie souterraine », c'est-à-dire non déclarées, sont difficilement mesurables.

 Les activités illégales « travail en noir » font l’objet d’une évaluation. Cette dernière ne peut toutefois être
qu’approximative puisqu’elle ne peut s’appuyer sur aucune déclaration ;

 La production non marchande est évaluée au coût des facteurs. Cela revient à la sous-estimation car, à la différence
de la production marchande, elle ne prend pas en compte aucune marge ;

 La valeur ajoutée de certains produits est comptabilisée même s’ils sont nuisibles à la santé : Cigarette, Alcool,…
III. LIMITES DE LA COMPTABILITE NATIONALE

PIB vert Indice du développement Humain (IDH) Indice de Pauvreté Humaine (IPH)
L’indicateur de développement humain
est un indicateur composite ayant pour Crée par le PNUD en 1997, il est
Des économistes ont pensé à
objectif de refléter tous les aspects du fondé sur trois éléments :
mesurer un PIB vert, pour lequel
développement économique et social • L’espérance de vie,
serait soustrait du PIB
d’un pays : • Le niveau d’éducation
conventionnel la valeur de la
• Espérance de vie à la naissance, • Les conditions de vie, mesurées
baisse du stock de ressources
• Degré d’éducation (mesuré par le à partir de trois variables : l’accès
naturelles. Cependant, les
taux d’alphabétisation des adultes au service de la santé, l’accès à
économistes estiment qu'il serait
et la moyenne d’années d’études) l’eau potable et la part des
très difficile de mesurer
• Le PIB réel par habitant (ajusté enfants de moins de 5 ans
correctement un tel indicateur.
pour tenir compte des niveaux de victimes de malnutrition.
taux de change).

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