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CHAPITRE
pH = 2, 57
pH = 4, 44
[NH 3 ]
( x )( x ) x2
= 1,8 × 10−5 = ≈
0, 20 − x 0, 20
x = 1,90 × 10−3 mol/L = [ΟΗ − ]
pOH = 2,72
pH = 11,28
b) Il s’agit d’un cas d’ion commun. La concentration initiale du NH 4+ est 0,30 mol/L et, à l’équilibre,
cette concentration devra s’ajuster de manière à satisfaire l’équilibre de la base faible NH3 dans
l’eau. On obtient le tableau suivant :
−
NH3(aq) + H2O(l) NH 4+ ( aq ) + OH (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,20 0,30 0
Variation (mol/L) : −x +x +x
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (0,20 − x) (0,30 + x) x
[NH 4+][OH − ]
Kb =
[NH 3 ]
( x )(0,30 + x ) x (0,30)
= 1,8 × 10−5 = ≈
0, 20 − x 0, 20
x = 1, 2 × 10−5 mol/L = [OH − ]
pOH = 4,92
pH = 9,08
6.3 DÉMARCHE
Quelle est la composition d’un système tampon ? Parmi ces solutions, lesquelles sont constituées
d’un acide faible et de son sel (qui est sa base faible conjuguée) ? Lesquelles sont constituées d’une
base faible et de son sel (qui est son acide faible conjugué) ? Pourquoi la base conjuguée d’un acide
fort ne peut-elle pas causer la neutralisation au moment de l’ajout d’un acide ?
SOLUTION
Un système tampon doit contenir un acide faible et son sel ou une base faible et son sel.
a) L’acide chlorhydrique (HCl) est un acide fort. Un tampon doit contenir à la fois un acide faible et
une base faible. Ce n’est donc pas un tampon.
b) L’acide sulfurique (H2SO4) est un acide fort. Un tampon doit contenir à la fois un acide faible et
une base faible. Ce n’est donc pas un tampon.
c) Cette solution contient à la fois un acide faible, H 2 PO4 −, et sa base conjuguée, HPO4 2−. C’est un
système tampon.
-
d) L’acide nitreux (HNO2) est un acide faible et sa base conjuguée, NO2 (l’ion nitrite, l’anion du sel
KNO2), est une base faible. Il s’agit donc d’un système tampon.
-
e) HCN est un acide faible, et sa base conjuguée, CN , est une base faible. Il s’agit d’un système
tampon.
- 2-
f) HSO4 est un acide faible, et sa base conjuguée, SO4 est une base faible (voir le tableau 5.3).
C’est un système tampon.
+
g) NH3 est une base faible, et son acide conjugué, NH4 , est un acide faible. Il s’agit d’un système
tampon.
-
h) Étant donné que HI est un acide fort, sa base conjuguée I est très faible et ne réagira pas avec
+
des ions H3O en solution pour former du HI. Il ne s’agit pas d’un système tampon.
6.4 H 2CO3 ( aq ) + H 2O(l ) HCO3− (aq ) + H 3O+ (aq ) K a = 4, 2 × 10−7 ; pK a = 6,38
1 1
−
[HCO ]
pH = pK a + log 3
[H 2CO3 ]
[HCO 3−]
8,00 = 6,38 + log
[H 2 CO3 ]
[HCO3−]
log = 1,62
[H 2 CO3 ]
[HCO3−]
= 41,7
[H 2 CO3 ]
[H 2 CO3 ]
= 0,024
[HCO3−]
6.5 DÉMARCHE
Le pH d’un système tampon se calcule de manière semblable au cas d’un acide faible en solution. La
différence provient de la présence d’un ion commun en solution. Selon le tableau 5.2, la valeur de Ka
-5
pour CH3COOH est 1,8 × 10 .
SOLUTION
On pourrait résoudre ce problème en faisant le tableau habituel, mais après avoir bien compris
quelques problèmes semblables, on peut trouver plus utile et plus pratique d’utiliser directement la
relation de Henderson-Hasselbalch.
SOLUTION
a) L’acide (donneur de proton) sera toujours la substance ayant le plus de protons. Le tableau 5.3
donne la valeur de Ka pour l’ion dihydrogénophosphate. On peut trouver le pH de cette solution
par substitution dans la relation de Henderson-Hasselbalch :
[HPO 4 2− ] (0,10)
pH = −log (6, 2 × 10−8 ) + log −
= 7, 21 + log = 7, 21 − 0,18 = 7,03
[H 2 PO 4 ] (0,15)
Le tampon devrait être plus efficace contre l’ajout d’un acide, car il contient plus de base. Notez que
le pH 7,40 est donné avec deux chiffres significatifs (pourquoi ?) ; le résultat final ne devrait avoir
que deux chiffres significatifs.
6.9 DÉMARCHE
Il faudra d’abord convertir les masses des conjugués en moles, puis trouver les concentrations
respectives en divisant le nombre de moles par le volume de la solution résultante en litres.
Finalement, on calculera le pH de ce système tampon à l’aide de l’équation de Henderson-
Hasselbalch.
SOLUTION
1 mol CH 3COOH 1000 mL/L
[CH 3COOH] = 20,5 g CH 3COOH = 0,683 mol/L
60,05 g CH 3COOH 500 mL
1 mol CH 3COONa 1000 mL/L
[CH 3COO− ] = 17,8 g CH 3COONa = 0,434 mol/L
82,03 g CH 3COONa 500 mL
0,434
pH = 4,74 + log = 4,54
0,683
6.10 DÉMARCHE
Calculons le pH initial avant l’ajout d’un acide ou d’une base à l’aide de la relation de Henderson-
Hasselbalch :
[base conjuguée] 1,00
pH = pK a + log = 4,74 + log = 4,74
[acide] 1,00
[CH3COOH] = concentration initiale − celle qui a réagi = (1,00 − 0,080) mol/L = 0,92 mol/L
−
[CH3COO ] = concentration initiale + celle qui s’est formée = (1,00 + 0,080) mol/L = 1,08 mol/L
Il s’agit encore d’un système avec les deux mêmes conjugués.
1,08
pH = 4,74 + log = 4,81
0,92
b) La neutralisation est :
− +
CH3COO (aq) + H3O (aq) CH3COOH(aq) + H2O(l)
0,12 mol + 0,12 mol 0,12 mol
[CH3COOH] = concentration initiale + celle de la partie qui s’est formée
= (1,00 + 0,12) mol/L = 1,12 mol/L
−
[CH3COO ] = concentration initiale − celle de la partie qui a réagi
= (1,00 − 0,12) mol/L = 0,88 mol/L
0,88
pH = 4,74 + log = 4,64
1,12
−6
K a = 2,5 × 10 ; pK a = 5,60.
2 2
Pour que la solution tampon soit efficace, la valeur du pKa de la composante acide doit être celle du
pH désiré. Le système tampon approprié est donc Na2A/NaHA.
6.12 Il faut trouver la valeur du pKa de chaque acide :
−
• pour HA, pKa = −log (2,7 × 10 3) = 2,57,
−
• pour HB, pKa = −log (4,4 × 10 6) = 5,36,
−
• pour HC, pKa = −log (2,6 × 10 9) = 8,59.
Pour que la solution tampon soit efficace, la valeur du pKa de la composante acide doit être proche
de celle du pH désiré. L’acide approprié est donc HC.
6.13 a) Les solutions contiennent un acide faible et sa base conjuguée : il s’agit de solutions tampons.
L’équation de Henderson-Hasselbalch peut être utilisée pour calculer le pH de chacune d’elles.
−
Puisque HA et A sont contenus dans le même volume, on peut utiliser les nombres de moles
dans l’équation.
[A − ]
A pH = pK a + log
[HA]
0,5 mol
pH = 5,00 + log = 5,10
0, 4 mol
0, 4 mol
B pH = 5,00 + log = 4,82
0,6 mol
0,5 mol
C pH = 5,00 + log = 5,22
0,3 mol
0, 4 mol
D pH = 5,00 + log = 5,00
0, 4 mol
− −
b) L’acide ajouté réagit avec la base conjuguée A . On peut déterminer le nombre de moles de A
et de HA après l’addition de l’acide avec un tableau réactionnel :
− +
A (aq) + H3O (aq) HA(aq)
Nombre de moles initial : 0,5 0,1 0,4
Variation (mol) : - 0,1 - 0,1 + 0,1
Nombre de moles final : 0,4 0 0,5
L’équation de Henderson-Hasselbalch permet de calculer le pH du tampon :
0, 4 mol
pH = 5,00 + log = 4,90
0,5 mol
−
c) La base ajoutée réagit avec l’acide HA. On peut déterminer le nombre de moles de HA et de A
après l’addition de la base avec un tableau réactionnel :
HA(aq) + OH− (aq) −
A (aq) + H2O(l)
Nombre de moles initial : 0,4 0,1 0,4
Variation (mol) : - 0,1 - 0,1 + 0,1
Nombre de moles final : 0,3 0 0,5
L’équation de Henderson-Hasselbalch permet de calculer le pH du tampon :
0,5 mol
pH = 5,00 + log = 5, 22
0,3 mol
6.14 Puisqu’il s’agit d’un monoacide, le nombre de moles de KOH est égal au nombre de moles d’acide :
1 L 0,081 33 mol
moles d’acide = 16,4 mL = 0,001 33 mol
1000 mL 1L
0, 2688 g
masse molaire = = 202 g /mol
0,001 33 mol
Il a fallu diviser par 10, car c’est seulement le dixième du volume de 250 mL de l’acide qui a
été neutralisé. Ce volume neutralisé correspond au dixième de la masse initiale de l’acide,
soit (5,00 g/10) = 0,500 g.
6.18 a) On trouve la masse molaire de l’acide de la même manière qu’au problème 6.14 :
HA(aq) + NaOH(aq) NaA(aq) + H2O(l)
1 L 0,0633 mol −3
moles d’acide = 18,4 mL = 1,16 × 10 mol
1000 mL 1L
0,1276 g
masse molaire = = 110 g/mol
0,00116 mol
6.19 La solution résultante n’est pas un système tampon, car le point d’équivalence qui correspond à la
neutralisation complète a été amplement dépassé.
0,167 mol
nombre de moles initial de NaOH = 0,500 L × = 0,0835 mol
1L
0,100 mol
nombre de moles initial de CH 3COOH = 0,500 L × = 0,0500 mol
1L
Il y aura ensuite hydrolyse partielle de cet ion (il est l’acide conjugué de la base faible CH3NH2)
selon :
+
CH3NH3 (aq) + H2O(l) CH3NH2(aq) + H3O+(aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,10 0 0
Variation (mol/L) : −x +x +x
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (0,10 - x) x x
[H 3O+ ][CH 3 NH 2 ]
Ka =
[CH 3 NH 3+ ]
x2
2,3 × 10−11 =
0,10 − x
+ −
Si l’on suppose que 0,10 − x ≈ 0,10, alors x = [H3O ] = 1,5 × 10 6 mol/L.
pH = 5,82
6.21 Supposons que l’on fasse réagir 1,0 L de HCOOH avec 1,0 L de NaOH :
HCOOH(aq) + NaOH(aq) HCOONa(aq) + H2O(l)
Nombre de moles initial : 0,10 0,10 0
Variation (mol) : − 0,10 − 0,10 + 0,10
Nombre de moles final : 0 0 0,10
Le volume a doublé et vaut 2,0 L. La concentration de HCOONa est :
0,10 mol
[HCOONa] = = 0,050 mol/L
2,0 L
−
HCOO (aq) est une base faible qui s’hydrolyse ainsi :
−
HCOO (aq) + H2O(l) HCOOH(aq) + OH− (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,050 0 0
Variation (mol/L) : −x +x +x
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (0,050 − x) x x
[HCOOH][OH]−
Kb =
[HCOO− ]
x2 x2
5,9 × 10−11 = ≈
0,050 − x 0,050
− −
x = 1,7 × 10 6 mol/L = [OH ]
pOH = 5,77
pH = 14 − pOH = 14,00 − 5,7 = 8,23
6.22 DÉMARCHE
a) Il n’y a pas encore de KOH ajouté. Il s’agit simplement d’un calcul de pH d’un acide faible dans
l’eau :
− +
CH3COOH(aq) + H2O(l) CH3COO (aq) + H3O (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,100 0 0
Variation (mol/L) : −x +x +x
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (0,100 − x) x x
[H 3O+ ][CH 3COO− ]
Ka =
[CH 3COOH]
x2 x2
1,8 × 10−5 = ≈
0,100 − x 0,100
x = 1,34 × 10−3 mol/L = [ H 3O+ ]
pH = 2,87
Nous effectuons les calculs en moles ici, car lorsque les deux solutions sont mélangées, le
volume de la solution augmente et, par conséquent, la concentration molaire volumique change.
Par contre, le nombre de moles ajoutées reste le même. Résumons les variations des nombres
de moles à la suite de la neutralisation :
CH3COOH(aq) + KOH(aq) CH3COOK(aq) + H2O(l)
−3 −3
Nombre de moles initial : 2,50 × 10 1,00 × 10 0
−3 −3 −3
Variation (mol) : − 1,00 × 10 − 1,00 × 10 + 1,00 × 10
−3 −3
Nombre de moles final : 1,50 × 10 0 1,00 × 10
−
À cette étape, nous avons un système tampon constitué de CH3COOH et de CH3COO (du sel
CH3COOK). On peut utiliser l’équation de Henderson-Hasselbalch pour calculer le pH :
[base conjuguée]
pH = pK a + log
[acide]
1,00 × 10−3
= − log (1,8 × 10−5 ) + log
1,50 × 10−3
pH = 4,57
e) Le point d’équivalence du titrage est dépassé. C’est maintenant l’excès de la base forte, KOH, qui
va déterminer le pH de la solution. Le nombre de moles de KOH contenu dans le volume total
déversé de 15,0 mL est :
Chimie des solutions, 4e édition Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.
a) Il n’y a pas encore de HCl d’ajouté ; il s’agit donc d’une solution aqueuse d’une base faible dont le
pH se calcule ainsi :
NH3(aq) + H2O(l ) NH 4+ ( aq ) + OH− (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,300 0 0
Variation (mol/L) : −x +x +x
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (0,300 − x) x x
[NH 4 + ][OH − ]
Kb =
[NH 3 ]
( x )( x ) 2 x2
= 1,8 × 10 −5 = ≈
0,300 − x 0,300
-3 -
x = 2,3 × 10 mol/L = [OH ]
pOH = 2,64
pH = 11,36
b) Le nombre de moles de la base faible NH3 initialement présentes dans 10,0 mL de la solution est :
0,100 mol HCl
10,0 mL × = 1,00 × 10−3 mol
1000 mL soln HCl
Comme nous l’avons déjà expliqué dans la partie b) du problème précédent, nous faisons les
calculs des variations en moles :
NH3(aq) + HCl(aq) NH4Cl(aq)
−3 −3
Nombre de moles initial : 3,00 × 10 1,00 × 10 0
−3 − −
Variation (mol) : − 1,00 × 10 − 1,00 × 10 3 + 1,00 × 10 3
− −
Nombre de moles final : 2,00 × 10 3 0 1,00 × 10 3
À cette étape, nous avons un système tampon constitué de NH3 et de NH 4+ (du sel NH4Cl). On
peut utiliser l’équation de Henderson-Hasselbalch pour calculer le pH :
[base conjuguée]
pH = pK a + log
[acide]
2,00 × 10−3
= − log (5,6 × 10−10 ) + log
1,00 × 10−3
pH = 9,55
À cette étape, nous avons un système tampon constitué de NH3 et de NH 4+ (du sel NH4Cl). On
peut utiliser l’équation de Henderson-Hasselbalch pour calculer le pH :
[base conjuguée]
pH = pK a + log
[acide]
1,00 × 10−3
= − log (5,6 × 10−10 ) + log
2,00 × 10−3
pH = 8,95
− −
d) Le point d’équivalence du titrage est atteint : 3,00 × 10 3 mol de NH3 ont réagi avec 3,00 × 10 3 mol
−
de HCl pour produire 3,00 × 10 3 mol de NH4Cl. Le sel NH4Cl est maintenant l’espèce prédomi-
+
nante en solution, et il est constitué de l’acide faible NH4 . Calculons la concentration de cet acide
pour ensuite trouver le pH résultant de l’hydrolyse partielle pour former un peu de NH3.
Le volume total de la solution au point d’équivalence est :
10,00 mL + 30,0 mL = 40,0 mL = 0,0400 L
e) Le point d’équivalence du titrage est dépassé. C’est maintenant l’excès de l’acide fort HCl qui
va déterminer le pH de la solution. Le nombre de moles de HCl contenu dans le volume total
déversé de 40,0 mL est :
0,100 mol HCl
40,0 mL × = 4,00 × 10−3 mol
1000 mL soln HCl
Résumons les variations des nombres de moles :
NH3(aq) + HCl(aq) NH4Cl(aq)
−3 −3
Nombre de moles initial : 3,00 × 10 4,00 × 10 0
−3 −3 −3
Variation (mol) : − 3,00 × 10 − 3,00 × 10 + 3,00 × 10
−3 −3
Nombre de moles final : 0 1,00 × 10 3,00 × 10
Le volume total est maintenant 50,00 mL et la concentration molaire volumique du HCl est :
1,00 × 10−3 mol
[HCl] = = 0,0200 mol/L
0,0500 L
Cet acide est un acide fort. Il est donc complètement ionisé en solution aqueuse.
+
[H3O ] = 0,0200 mol/L
pH = −log (0,0200) = 1,70
6.24 DÉMARCHE
Dans un premier temps, il faut calculer la concentration initiale de l’acide, c’est-à-dire le nombre
de moles contenues dans 20,00 mL d’acide. Au point d’équivalence, nous savons que la quantité de
base ajoutée est exactement égale à la quantité d’acide présente au départ. Ensuite, pour calculer le
Ka de l’acide, on peut utiliser l’équation de Henderson-Hasselbalch au point de demi-neutralisation.
SOLUTION
Le nombre de moles de base peut être déterminé par nb = Cb • Vb et le nombre de moles d’acide, par
na = Ca • Va.
Au point d’équivalence, on a CaVa = CbVb et la concentration initiale d’acide est donc :
CbVb
Ca =
Vb
0,100 mol/L • 25 mL
= = 0,13 mol/L
20,00 mL
K a = 10− pK a
= 10−5
= 1 × 10−5
6.25 a) Avant le début de l’addition de NaOH, seules des molécules d’acide sont présentes en solution ;
diagramme C .
b) Au point de demi-neutralisation, l’acide et sa base conjuguée sont en quantités égales ; diagramme D .
c) Au point d’équivalence, seuls les ions provenant du sel sont présents. Puisque les schémas ne
+ −
montrent pas les ions Na et les molécules d’eau, la seule espèce présente serait A ; diagramme B .
d) Au-delà du point d’équivalence, un excès d’ions hydroxyde est présent en solution ; diagramme A .
−
Le pH au point d’équivalence est supérieur à 7 puisque les ions A sont basiques.
6.26 a) HCOOH est un acide faible ; NaOH est une base forte. Les indicateurs appropriés sont le rouge
de crésol et la phénolphtaléine.
b) HCl est un acide fort ; KOH est une base forte. Les indicateurs appropriés sont ceux nommés au
tableau 6.1, à l’exception du bleu de thymol, du bleu de bromophénol et de l’orange de méthyle.
c) HNO3 est un acide fort ; NH3 est une base faible. Les indicateurs appropriés sont le bleu de
bromophénol, l’orange de méthyle, le vert de bromocrésol, le rouge de méthyle et le bleu
de chlorophénol.
6.27 L’air ambiant contient du dioxyde de carbone, CO2, qui peut pénétrer dans la solution et réagir dans
l’eau selon la réaction suivante :
CO 2 + H 2O H 2CO3
H2CO3 est un acide faible qui peut produire une réaction de neutralisation avec NaOH, qui était très
légèrement en excès.
6.28 Le colorant est un acide faible dont l’équation de la réaction à l’équilibre s’écrit :
HIn(aq ) + H 2O( l ) In − ( aq ) + H 3O+ ( aq )
On peut trouver la valeur de Kps au tableau 6.2. La concentration à l’équilibre d’ions argent étant
−
de 9,1 × 10 9 mol/L, la concentration d’ions iodure doit être :
K ps 8,3 × 10−17
[I − ] = = = 9,1 × 10−9 mol/L
[Ag+ ] 9,1 × 10 −9
b) On peut trouver la valeur de Kps pour l’hydroxyde d’aluminium au tableau 6.2. Les expressions
d’équilibre sont :
6.31 DÉMARCHE
Dans chaque cas, il faut calculer la valeur de s, c’est-à-dire le nombre de moles de composé dissous
par litre de solution. Ensuite, les valeurs de s serviront à calculer les Kps.
SOLUTION
MnCO3 ( s) Mn 2+ ( aq ) + CO32− ( aq )
+
Pour chaque mole de MnCO3 dissoute, il y a production de une mole de Mn 2 et de une mole de
CO 3 2−. Si la solubilité molaire de MnCO3 est s mol/L, les concentrations de Mn 2+ et de CO 32− sont :
6.34 Les charges des ions M et X sont respectivement de 3+ et de 2−. (Y a-t-il d’autres valeurs possibles ?)
On calcule d’abord le nombre de moles de M2X3 qui se dissolvent dans 1,0 L d’eau :
1 mol
moles de M 2 X 3 = 3,6 × 10−17 g −19
= 1,3 × 10 mol
288 g
−
La solubilité molaire (s) du composé est donc de 1,3 × 10 19 mol/L. À l’équilibre, la concentration de
+ −
M3 doit être égale à 2s ; celle de X2 , à 3s. (Voir l’exemple 6.9 et le tableau 6.3.)
+ −
Kps = [M3 ]2[X2 ]3 = [2s]2[3s]3 = 108s5
Puisqu’il s’agit des concentrations à l’équilibre, on peut trouver la valeur de Kps par simple
substitution :
− −93
Kps = 108s5 = 108(1,3 × 10 19 )5 = 4,0 × 10
6.35 DÉMARCHE
−
La valeur du Kps donnée dans le tableau 6.2 est égale à 4,0 × 10 11. On peut ensuite décrire l’équilibre
de solubilité en écrivant l’équation équilibrée et trouver la valeur de s par substitution dans l’expres-
sion du Kps en fonction de s.
SOLUTION
−
CaF2(s) Ca2+(aq) + 2F (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0 0
Variation (mol/L) : −s +s + 2s
Concentration à l’équilibre (mol/L) : s 2s
Kps = [Ca 2+ ][F− ]2 = ( s)(2s)2 = 4s3 = 4,0 × 10−11
4,0 × 10−11
1/3
6.36 Soit s la solubilité molaire de Zn(OH)2. Les concentrations à l’équilibre des ions sont alors :
[Zn 2+ ] = s et [OH − ] = 2s
Kps = [Zn 2+ ][OH − ]2 = ( s)(2s)2 = 4s3 = 1,8 × 10−14
1,8 × 10−14
1/3
− −
[OH ] = 2s = 3,4 × 10 5 mol/L et pOH = 4,47
pH = 14,00 − 4,47 = 9,53
Si la valeur de Kps pour Zn(OH)2 était inférieure à la valeur donnée ici par plusieurs puissances de 10,
est-ce que la concentration d’ions hydroxyde serait toujours égale à 2s dans la solution ?
−
6.37 Il faut d’abord calculer la concentration d’ions OH à partir du pH :
pH = 9,68
[H 3O+ ] = 2,1 × 10−10 mol/L
K eau 1,0 × 10−14
[OH − ] = +
= −10
= 4,8 × 10−5 mol/L
[H 3O ] 2,1 × 10
+ −
D’après l’équation équilibrée, on sait que [M ] = [OH ] ; on peut alors écrire :
− −9
Kps = (4,8 × 10 5)2 = 2,3 × 10
6.38 a) Selon les règles de solubilité, le seul précipité qui peut se former est BaCO3 :
Le nombre de moles de CO32− présentes dans 50,0 mL de la solution initiale de Na2CO3 est :
0,10 mol CO32− 1L
50,0 mL × × = 5,0 × 10−3 mol CO32−
1 L soln 1000 mL
Maintenant, il faut comparer les valeurs de Q et de Kps. D’après le tableau 6.2, la valeur de Kps
−
pour BaCO3 est de 8,1 × 10 9. La valeur de Q est :
1 1
d’équilibre correspond à = −9 1. L’un des deux réactifs s’épuisera. Dans ce cas-ci, les
Kps 10
−
ions CO32 sont en excès :
Ba2+(aq) + CO32−(aq) BaCO3(s)
−3 −3
Nombre de moles initial : 2,0 × 10 5,0 × 10 0
−3 −3 −3
Variation (mol) : − 2,0 × 10 − 2,0 × 10 + 2,0 × 10
−3 −3
Nombre de moles final : 0 3,0 × 10 2,0 × 10
1 L 0,060 mol
moles de F− = 75 mL = 0,0045 mol
1000 mL 1 L
1 L 0,15 mol
moles de Sr 2+ = 25 mL = 0,0038 mol
1000 mL 1 L
− +
D’après cette équation équilibrée, il faut deux fois plus de F que de Sr2 pour former une unité de
−
SrF2. Il y a seulement 0,0045 mol de F alors qu’il en faudrait 0,0076 mol pour former 0,0038 mol
de SrF2. La quantité de NaF fournie est insuffisante ; cette substance est donc le réactif limitant.
Les concentrations des ions avant équilibre sont :
0,0045 mol
[F− ]0 = [Na + ]0 = = 0,045 mol/L
0,10 L
0,0038 mol
[Sr 2+ ]0 = = 0,038 mol/L
0,10 L
0,0076 mol
[NO 3−]0 = = 0,076 mol/L
0,10 L
Ni l’ion sodium ni l’ion nitrate ne forment de précipité ; leurs concentrations correspondent donc aux
valeurs calculées ci-dessus.
[Na + ] = 0,045 mol/L et [NO 3−] = 0,076 mol/L
Supposons que cette réaction de précipitation est complète. Ensuite, nous tiendrons compte du fait
qu’il s’établit un équilibre qui cause une faible dissolution du SrF2 formé :
+ −
Sr2 (aq) + 2F (aq) SrF2(s)
Nombre de moles initial : 0,0038 0,0045 0
Variation (mol) : − 0,0225 − 0,0045 + 0,002 25
Nombre de moles final : 0,001 55 0 0,002 25
Voyons maintenant l’effet du retour de la réaction pour tenir compte de la solubilité du SrF2. Le
volume total de la solution est de 100 mL. Il faut donc diviser les nombres de moles obtenus ci-
dessus par 0,100 L pour obtenir les concentrations molaires volumiques.
+ -
SrF2(s) Sr2 (aq) + 2F (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,0225 0,0155 0
Variation (mol/L) : −s +s + 2s
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (0,0225 − s) (0,0155 + s) 2s
+ −
Kps = [Sr2 ][F ]2
−10
2,0 × 10 = (0,0155 + s )(2s)2 ≈ (0,0155)(2s)2
−
s = 5,7 × 10 5 mol/L
− −
[F ] = 2s = 1,1 × 10 4 mol/L
6.40 a) Les expressions des produits de solubilité des deux substances ont exactement la même forme
mathématique et sont directement comparables. Le composé ayant la plus petite valeur de Kps,
AgI, précipitera en premier. (Pourquoi ?)
b) Lorsque CuI commence à précipiter, l’expression du produit de solubilité est égale à Kps (solution
+
saturée). La concentration de Cu est alors 0,010 mol/L (donnée du problème) et la concentration
de l’iodure doit être :
K ps = [Cu + ][I − ] = (0,010)[I − ] = 5,1 × 10−12
−12
Chimie des solutions,
− 5,1
4e × 10
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[I ] = = 5,1 × 10−10 mol/L
0,010
3258-RS2_Ch06.indd 149 3/26/14 11:40 AM
150 Chapitre 6 • L’équilibre acido-basique et l’équilibre de solubilité
5,1 × 10−12
[I − ] = = 5,1 × 10−10 mol/L
0,010
En utilisant cette valeur de [I − ], trouvons la concentration de l’ion argent :
K ps 8,3 × 10−17
[Ag+ ] = = = 1,6 × 10−7 mol/L
[I − ] 5,1 × 10 −10
1,1 × 10−36
1/3
1,8 × 10−14
1/2
Cette dernière concentration donne pH = 8,11. En d’autres mots, Zn(OH)2 commencera à précipiter
à pH 8,11. Ces résultats indiquent que Fe(OH)3 précipitera lorsque le pH dépassera 2,68 et que
Zn(OH)2 précipitera lorsque le pH dépassera 8,11. Pour enlever sélectivement le fer sous forme de
Fe(OH)3, le pH doit donc être plus grand que 2,68 mais plus petit que 8,11.
6.42 D’abord, soit s la solubilité molaire de CaCO3 dans cette solution :
-
CaCO3(s)(aq) Ca2+(aq) + CO32 (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,050 0
Variation (mol/L) : −s +s +s
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (0,050 + s) s
+ −
Kps = [Pb2 ][Br ]2
−
= 8,9 × 10 6 = (0,20 + s)(2s)2 ≈ (0,20)(2s)2
−
s = solubilité molaire = 3,3 × 10 3 mol/L
−
La solubilité molaire de PbBr2 est donc réduite de 0,013 mol/L à 3,3 × 10 3 à cause de l’effet d’ion
commun.
VÉRIFICATION
On peut confirmer cette diminution de la solubilité en présence d’un ion commun en appliquant
− +
le principe de Le Chatelier. Le fait d’ajouter des ions Br ou Pb2 cause un déplacement de la
position d’équilibre en faveur du solide (vers la gauche), ce qui correspond à une diminution
de la solubilité du PbBr2.
6.44 On calcule d’abord la concentration d’ions chlorure dans la solution :
10,0 g CaCl2 1 mol CaCl2 2 mol Cl−
[Cl− ] = = 0,180 mol/L
1 L soln 111,0 g CaCl2 1 mol CaCl2
−
AgCl(s) Ag2+(aq) + Cl (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0 0,180
Variation (mol/L) : −s +s +s
Concentration à l’équilibre (mol/L) : s (0,180 + s)
+ −
Kps = [Ba2 ][SO42 ]
−10
= 1,1 × 10 = (s)(1,0 + s) ≈ (s)(1,0)
−10
s = 1,1 × 10 mol/L
La solubilité molaire de BaSO4 en présence de l’ion commun SO 42− à 1 mol/L est seulement de
− −
1,1 × 10 10 mol/L comparativement à 1,0 × 10 5 mol/L dans l’eau pure.
6.46 Quand l’anion d’un sel est une base, le sel est plus soluble dans les solutions acides parce que l’ion
hydronium fait diminuer la concentration de l’anion (principe de Le Chatelier) :
− +
B (aq) + H3O (aq) HB(aq) + H2O(l)
a) BaSO4 sera légèrement plus soluble dans l’acide parce que SO 42− est une base (même si celle-ci
est faible).
b) La solubilité de PbCl2 dans l’acide ne change pas par rapport à sa solubilité dans l’eau pure parce
que HCl est un acide fort.
−
c) Fe(OH)3 sera plus soluble dans l’acide parce que OH est une base.
d) CaCO3 sera plus soluble en solution acide parce que le H2CO3 formé se décompose en CO2 et en
H2O. Le CO2 s’échappe de la solution, déplaçant l’équilibre. Bien que ce ne soit pas important
dans ce cas, l’ion carbonate est aussi une base.
2− − 2−
6.47 En b), SO4 (aq) est une base faible ; en c), OH (aq) est une base forte ; en d), C2O4 (aq) est une base
3−
faible ; en e), PO4 (aq) est une base faible.
Seul le composé a) n’est pas plus soluble dans un milieu acide que dans l’eau, car il est constitué d’une
−
base extrêmement faible (I est la base conjuguée de l’acide fort HI et n’est pas affecté par la solution
acide).
6.48 Dans l’eau :
+ -
Mg(OH)2(s) Mg2 (aq) + 2OH (aq)
s 2s
-11
Kps = 4s3 = 1,2 × 10
−
s = 1,4 × 10 4 mol/L
Dans un tampon à pH = 9,0 :
+ -9
[H3O ] = 1,0 × 10
- -5
[OH ] = 1,0 × 10
-11 -
1,2 × 10 = s(1,0 × 10 5 )2
s = 0,12 mol/L
−
6.49 Selon le tableau 6.2, la valeur du Kps pour l’hydroxyde de fer(II) est 1,6 × 10 14.
- −
a) À pH = 8,00, pOH = 14,00 − 8,00 = 6,00 et [OH ] = 1,0 × 10 6 mol/L.
K ps 1,6 × 10−14
[Fe 2+ ] = = = 0,016 mol/L
[OH − ]2 (1,0 × 10−6 )2
- −
b) À pH = 10,00, pOH = 14,00 − 10,00 = 4,00 et [OH ] = 1,0 × 10 4 mol/L.
K ps 1,6 × 10−14
[Fe 2+ ] = = = 1,6 × 10−6 mol/L
[OH − ]2 (1,0 × 10−4 )2
-
La solubilité molaire de l’hydroxyde de fer(II) à pH 10,00 est donc 1,6 × 10 6 mol/L.
6.50 L’expression du produit de solubilité pour l’hydroxyde de magnésium est :
+ − −11
Kps = [Mg2 ][OH ]2 = 1,2 × 10
+ −10
Il faut trouver la concentration d’ions hydroxyde quand [Mg2 ] est de 1,0 × 10 mol/L :
1, 2 × 10−11
1/2
[OH − ] = −10
= 0,35 mol/L
1,0 × 10
−
Donc, la concentration de OH doit être légèrement supérieure à 0,35 mol/L.
6.51 Il faut d’abord déterminer la concentration de l’ammoniac ajouté. C’est un problème de dilution du
genre C1V1 = C2V2 :
(0,60 mol/L)(2,00 mL) = C2(1002 mL)
En remplaçant C2 par [NH3], on obtient :
2,00 × 10−3 L
[NH 3 ] = 0,60 mol/L −3
= 0,0012 mol/L
1,002 × 10 L
-
L’ammoniac est une base faible (Kb = 1,8 × 10 5).
+ -
NH3(aq) + H2O(l) NH 4 (aq) + OH (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,0012 0 0
Variation (mol/L) : −x +x +x
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (0,0012 − x) x x
[NH 4+ ][OH − ] x2
Kb = = = 1,8 × 10−5
[NH 3 ] (0,0012 − x )
-
La solution de l’équation quadratique qui en résulte est x = 0,000 14, ou [OH ] = 0,000 14 mol/L.
C’est une solution de sulfate de fer(II) ; on doit donc utiliser la valeur de Kps pour l’hydroxyde de
fer(II). On trouve la valeur de Qc pour cette solution :
Q = [Fe 2+ ]0 [OH − ]02 = (1,0 × 10−3 ) (1, 4 × 10−4 )2 = 2,0 × 10−11
-
La valeur de Q est supérieure à celle de Kps (1,6 × 10 14) ; il y aura précipitation de Fe(OH)2.
6.52 Il faut d’abord trouver la concentration molaire initiale de l’ion cuivre(II) :
1 mol
moles de CuSO 4 = 2,50 g = 0,0157 mol
159,6 g
0,0157 mol
[Cu 2+ ]0 = = 0,0174 mol/L
(0,90 L)
Comme à l’exemple 6.15, l’équilibre sera déplacé vers la droite. On considère que pratiquement
tous les ions cuivre se combineront à NH3. La concentration de NH3 utilisée est de 0,0696 mol/L
(4 × 0,0174 mol/L). La concentration résiduelle de NH3 non combiné est de (0,30 − 0,0696) ou
+
0,23 mol/L. Alors, les concentrations à l’équilibre de Cu(NH3)42 et de NH3 sont respectivement de
+
0,0174 mol/L et de 0,23 mol/L. On trouve [Cu2 ] dans l’expression de la constante de formation.
[Cu (NH 3 )42+] 0,0174
Kf = 2+
= 5,0 × 1013 =
[Cu ][NH 3 ] 4
[Cu 2+ ][0, 23]4
[Cu 2+ ] = 1,2 × 10−13 mol/L
6.53 DÉMARCHE
L’addition de Cd(NO3)2 à la solution de NaCN cause la formation d’un ion complexe formé des ions
+ - +
Cd2 et CN . La concentration de Cd2 sera déterminée par le système suivant :
Cd 2+ ( aq ) + 4CN − ( aq ) Cd(CN)42− ( aq )
D’après la valeur donnée au tableau 6.4, la valeur de la constante de formation de cet ion complexe
est très élevée, soit 7,1 × 1016. La réaction aura donc tendance à procéder de manière presque com-
+
plète en faveur du produit, et la concentration à l’équilibre du Cd2 sera très petite. En considérant
-
cette réaction comme complète, on pourra calculer la concentration de l’ion complexe Cd(CN)42 à
2+ 2+
partir de la concentration initiale du Cd . Comment calcule-t-on la concentration initiale de Cd ?
+
Ensuite, on peut considérer qu’il se produira en retour une très faible quantité de Cd 2 pour atteindre
l’état d’équilibre régi par la constante de formation de cet ion complexe. Il s’agira d’écrire l’expres-
+
sion de cette constante et de résoudre pour [Cd 2 ].
SOLUTION
+
Calcul de la concentration initiale des ions Cd2 :
1 mol Cd(NO3 )2 1 mol Cd 2+
0,50 g × ×
236,42 g Cd(NO3 )2 1 mol Cd(NO3 )2
[Cd 2+ ]0 = = 4, 2 × 10−3 mol/L
0,50 L
En supposant que la réaction de la formation de l’ion complexe est complète, on peut écrire :
+ − -
Cd2 (aq) + 4CN (aq) Cd(CN)42 (aq)
−3
Concentration initiale (mol/L) : 4,2 × 10 0,50 0
−3 − −3
Variation (mol/L) : − 4,2 × 10 − 4(4,2 × 10 3) + 4,2 × 10
−3
Concentration finale (mol/L) : 0 0,48 4,2 × 10
+
Pour trouver la concentration des ions Cd2 à l’équilibre, on réécrit l’équation précédente en suppo-
sant cette fois qu’il y a un équilibre qui s’établit entre le produit et les réactifs. Les concentrations
obtenues à l’étape précédente sont maintenant considérées comme des concentrations initiales :
+ − -
Cd2 (aq) + 4CN (aq) Cd(CN)42 (aq)
−3
Concentration initiale (mol/L) : 0 0,48 4,2 × 10
Variation (mol/L) : +x + 4(x) −x
Concentration finale (mol/L) : x (0,48 + 4x)
−
(4,2 × 10 3 − x)
[Cd(CN)4 2+]
Kf =
[Cd 2+ ][CN − ]4
(4, 2 × 10−3 − x ) (4, 2 × 10−3 )
= 7,1 × 1016 = ≈
( x )(0, 48 + 4 x )4 ( x )(0, 48)4
(4, 2 × 10−3 )
x = [Cd 2+ ] = = 1,1 × 10−18 mol/L
(7,1 × 10 ) (0, 48)
16 4
VÉRIFICATION
+
Vous pouvez utiliser cette concentration de Cd 2 à l’équilibre pour calculer la constante Kf. La valeur
trouvée est la même que celle donnée au début, ce qui justifie les approximations faites dans ces
calculs.
6.54 L’équation représentant la réaction globale est :
- -
Al(OH)3(s) + OH (aq) Al(OH)4 (aq)
qui est la somme de deux réactions connues :
Al(OH)3 ( s) Al3+ ( aq ) + 3OH − ( aq ) K ps = 1,8 × 10−33
Al3+ ( aq ) + 4OH − ( aq ) Al(OH)4− ( aq ) K f = 2,0 × 1033
Soit s la solubilité molaire de AgI. Puisque la valeur de Kf est grande, on peut considérer que tous
+ + -
les ions argent existent sous forme Ag(NH3)2 . Donc [Ag(NH3)2 ] = [I] .
- -
AgI(s) + 2NH3(aq) Ag(NH3)2 (aq) + I (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 1,0 0 0
Variation (mol/L) : −s - 2s +s +s
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (1,0 − 2s) s s
La valeur de Kf étant très grande, on peut supposer que tous les ions argent sont maintenant sous
+ + -
forme de l’ion complexe Ag(NH3)2 . Ainsi, [Ag(NH3)2 ] = [I ] = s.
( s)( s)
K= = 1, 2 × 10−9
(1,0 − 2s) 2
6.58 Le chlorure d’argent se dissoudra dans l’ammoniac aqueux à cause de la formation d’un ion com-
plexe. Le chlorure de plomb, pour sa part, ne se dissoudra pas, car il ne forme pas d’ion complexe
avec l’ammoniac.
6.59 Puisque le PbCl2 précipite, la solution est saturée. Selon le tableau 6.2, la valeur de Kps pour le
-
chlorure de plomb(II) est de 2,4 × 10 4. L’équation équilibrée est :
PbCl2 ( s) Pb2+ ( aq ) + 2Cl− ( aq )
Kps = [Pb2+ ][Cl− ]2
- +
Kps et [Cl ] sont connus. On calcule [Pb2 ] en l’isolant dans l’expression du Kps :
K ps 2, 4 × 10−4
[Pb2+ ] = = = 0,011 mol/L
[Cl− ]2 (0,15)2
6.60 Le chlorure d’ammonium, NH4Cl, est le sel d’une base faible (l’ammoniac). Il réagira avec une base
forte, un hydroxyde aqueux, pour former de l’ammoniac (principe de Le Chatelier) :
- -
NH4Cl(s) + OH (aq) NH3(g) + H2O(l) + Cl (aq)
On peut facilement détecter la présence d’ammoniac à son odeur caractéristique. Il ne se passe rien
entre KCl et la base forte NaOH(aq), car KCl est le sel d’une base forte et d’un acide fort.
+ +
6.61 L’ion chlorure entraînera la précipitation de Ag , mais pas de Cu2 . On pourrait donc dissoudre un
peu du solide inconnu dans l’eau et ajouter du HCl. S’il y a formation d’un précipité, le sel est du
AgNo3. On peut également utiliser le test d’émission à la flamme pour mettre en évidence la pré-
+
sence du Cu2 .
Alors, le pH se situe entre 2,51 et 4,41 à mesure que [HIn] passe de 90 % à 10 %.
6.63 Le pH de départ de la solution d’acide faible HNO2 2,00 mol/L se calcule comme dans le cas du
calcul du pH d’un acide faible dans l’eau. Après avoir construit le tableau habituel, il faut isoler
+
[H3O ] dans l’expression de la constante d’équilibre :
+ −
[H ][NO 2 ] x2
Ka = = = 4,5 × 10−4
[HNO 2 ] 2,00 − x
x = 3,0 × 10−2 = [H 3O + ]
pH = 1,52
Puisque la valeur du pH après l’ajout est de 1,5 ou plus, le nouveau pH = 1,52 + 1,50 = 3,02.
-
[H3O+] = 9,55 × 10 4 mol/L
Quand on ajoute le NaOH, on dilue la solution initiale de HNO2 2,00 mol/L. La nouvelle concentra-
tion se calcule à l’aide de la relation C1V1 = C2V2, ou (2,00 mol/L)(400 mol/L) = C2 × 600 mL.
400 mL
C2 = [HNO 2 ]0 = × 2,00 mol/L = 1,33 mol/L
600 mL
Puisque le point d’équivalence n’est pas atteint, on est en présence d’une solution tampon. La
diminution de [HNO2] est la même que celle de [NaOH] ; elle équivaut également à l’augmentation
-
de [NO2 ]. À l’équilibre, on peut écrire :
+ -
HNO2 + H2O H 3O + NO2
1,33 − x 9,55 × 10
−4
x
6.66 La solution finale n’est pas un système tampon. Il y a un excès de NaOH et la neutralisation se
situe bien au-delà du point d’équivalence. On est en présence d’une solution d’acétate de sodium
et d’hydroxyde de sodium.
0,167 mol
moles de NaOH = 0,500 L = 0,0835 mol
1L
0,100 mol
moles de CH 3COOH = 0,500 = 0,0500 mol
1L
Après neutralisation, la quantité résiduelle de NaOH est de 0,0335 mol (0,0835 − 0,0500). Le volume
de la solution finale est de 1,00 L.
0,0335 mol 0,0835 mol
[OH− ] = = 0,0335 mol/L [Na + ] = = 0,0835 mol/L
1,00 L 1,00 L
1,0 × 10−14 0,0500 mol
[H 3O+ ] = = 3,0 × 10−13 mol/L [CH 3COO− ] = = 0,0500 mol/L
0,0335 1,00 L
-
À la suite de l’hydrolyse partielle de l’ion CH3COO , on obtient :
[H 3O+ ][CH 3COO− ]
[CH 3COOH] = = 8,3 × 10−10 mol/L
Ka
6.67 Il est très probable que l’augmentation de la solubilité soit due à la formation d’un ion complexe
selon l’équation :
2-
Le nombre de moles de SO4 présentes dans 86,4 mL de solution de départ de H2SO4 est :
0, 494 mol SO 42− 1L
86, 4 mL × × = 0,0427 mol SO 42−
1 L soln 1000 mL
Construisons le tableau habituel :
6.69 L’équilibre de solubilité est l’équilibre entre un solide (réactif) et ses composantes (produits : ions,
molécules neutres et autres) en solution. Seule l’équation d) représente une constante d’équilibre
égale au produit de solubilité. En b), il s’agit d’un équilibre de solubilité dont la constante est 1/Kps.
Voyez l’équation b). Pouvez-vous exprimer la constante d’équilibre pour cette réaction en fonction
de Kps pour le phosphate de calcium ?
6.70 Calculons d’abord la solubilité molaire du CaCO3 :
+ -
CaCO3(s) Ca2 (aq) + CO32 (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0 0
Variation (mol) : −s +s +s
Concentration à l’équilibre (mol/L) : s s
Kps = [Ca 2+ ][CO32− ] = s 2 = 8,7 × 10−9
Il reste seulement un acide fort en présence d’un acide faible (le sel de la base NH3). Le pH sera
-
donc déterminé par l’acide fort. Il y a 1,50 × 10 3 mol de HCl dans le volume total de 35,00 mL
ou 0,0350 L.
1,5 × 10−3 mol
[H 3O+ ] = = 0,0429 mol/L
0,0350 L
pH = 1,37
Cet ion étant un acide faible dont la base faible conjuguée est NH3, il y aura hydrolyse partielle.
Calculons le pH résultant :
+ +
NH4 (aq) + H2O(l) NH3(aq) + H3O (aq)
-
Nombre de moles initial : 5,0 × 10 2 0 0
Variation (mol) : −x +x +x
Nombre de moles final : -2
(5,0 × 10 ) − x x x
(1,00 × 10−3 )
pH = −log (5,6 × 10−10 ) + log = 8,85
(2,50 × 10−3 )
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Trouvons les concentrations des ions à l’équilibre afin de pouvoir calculer la valeur du Kps :
2+ –
PdIO3(s) Pd (aq) + 2IO3 (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0 0,10
Variation (mol/L) : − 2,4 × 10 −11
+ 2,4 × 10 −11
+ 2(2,4 × 10−11)
Concentration à l’équilibre (mol/L) : 2,4 × 10−11 0,10
Kps = [Pb2+][IO3−]2
= (2,4 × 10−11) (0,10)2 = 2,4 × 10−13
6.75 Il y a d’abord eu précipitation de HgI2 selon :
-
Hg2+(aq) + 2I (aq) HgI2(s)
-
Avec l’ajout d’ions I sous forme de KI, il y a ensuite eu formation d’un ion complexe soluble, ce qui
fait en sorte que le précipité s’est dissous à nouveau selon :
En pratique, il se dissoudra encore moins de BaSO4 parce que celui-ci n’est pas en contact avec
tout le volume de sang. Pour sa part, Ba(NO3)2 est trop soluble pour qu’on l’utilise dans ce but.
2-
(On suppose qu’il n’y a pas d’ions SO4 dans le sang.)
+ -
6.77 HIn + H2O H3O + In
À partir de la relation de Henderson-Hasselbalch, on peut écrire :
−
[(In) ]
pH = pK In + log
[HIn]
6.78 a) Les expressions du produit de solubilité de ces deux composés ont exactement la même forme
mathématique, ce qui permet de comparer les solubilités par l’examen des valeurs de Kps .
AgBr a la plus petite valeur de Kps ; il précipitera donc en premier. (Pourquoi ?)
b) Lorsque CuBr commence à précipiter, l’expression du produit de solubilité est exactement égale
+
à la valeur du Kps (solution saturée). La concentration de Cu est alors de 0,010 mol/L (c’est une
donnée du problème), ce qui détermine la concentration de l’ion bromure :
K ps = [Cu + ][Br − ] = (0,010)[Br − ] = 4, 2 × 10−8
4, 2 × 10−8
[Br − ] = = 4, 2 × 10−6 mol/L
0,010
-
En utilisant cette valeur de [Br ], on peut calculer la concentration de l’ion argent :
K ps 7,7 × 10−13
[Ag+ ] = = = 1,8 × 10−7 mol/L
[Br − ] 4, 2 × 10 −6
+
c) Le pourcentage d’ions Ag restant en solution est :
1,8 × 10−7 mol/L
% Ag+ ( aq ) = × 100 % = 0,0018 % = 1,8 × 10−3 %
0,010 mol/L
Est-ce une bonne technique de séparation du cuivre ?
6.79 D’après les valeurs de Kps, le sulfate de strontium est le plus soluble des deux composés. On peut
donc considérer que tous les ions SO 42− viennent de SrSO4.
SrSO4 ( s) Sr 2+ ( aq ) + SO 42− ( aq )
K ps = [Sr 2+ ][SO 42− ] = s 2 = 3,8 × 10−7
Pour BaSO4 :
K ps 1,1 × 10−10
[Ba 2+ ] = = = 1,8 × 10−7 mol/L
[SO 42−] 6, 2 × 10−4
1 mol MCO3
moles de MCO3 qui ont réagi = 1,04 × 10−3 mol HCl × = 5, 20 × 10−4 mol MCO3
2 mol HCl
0,1022 g
masse molaire de MCO3 = = 197 g/mol
5, 20 × 10−4 mol
masse molaire de CO3 = 60,01 g/mol
masse molaire de M = 197 g/mol − 60,01 g/mol = 137 g/mol
Le métal est Ba.
+ -
6.81 a) H3O + OH 2H2O K = 1,0 × 1014
+ + 1 1
b) H3O + NH3 NH4 + H2O(l) K= = = 1, 8 × 109
K a 5,6 × 10 −10
- -
c) CH3COOH + OH CH3COO + H2O
On scinde en deux équations :
- +
CH3COOH + H2O CH3COO + H3O Ka
+ -
H3O + OH 2H2O 1/Keau
Ka 1,8 × 10−5
K= = = 1, 8 × 109
K eau 1,0 × 10 −14
b) Mélanger 500 mL de CH3COOH 0,80 mol/L avec 500 mL de NaOH 0,40 mol/L. (Note : La
moitié de l’acide réagit avec toute la base pour donner une solution identique à celle obtenue
en a).)
CH3COOH + NaOH CH3COONa + H2O
c) Mélanger 500 mL de CH3COONa 0,80 mol/L avec 500 mL de HCl 0,40 mol/L. (Note : La moitié
de la solution saline réagit avec tout l’acide pour obtenir encore une solution identique à celle de
la partie a).)
− +
CH3COO + H3O CH3COOH + H2O
6.84 a) Ajouter un sulfate. Na2SO4 est soluble et BaSO4 ne l’est pas.
b) Ajouter un sulfure. K 2S est soluble et PbS ne l’est pas.
c) Ajouter un iodure. ZnI2 est soluble et HgI2 ne l’est pas.
6.85 CaSO 4 ( s) Ca 2+ ( aq ) + SO 4 2−( aq )
s 2 = 2, 4 × 10−5
= 4,9 × 10−3 mol/L
mol 136, 2 g
solubilité: 4,9 × 19−3 × = 0,67 g/L
L 1 mol
Ag 2SO 4 ( s) 2Ag+ ( aq ) + SO 42−( aq )
2s s
−5
1, 4 × 10 = 4s 3
s = 0,015 mol/L
mol 311,1 g
solubilité : 0,015 × = 4,7 g/L
L 1 mol
Ag2SO4 a une plus grande solubilité.
6.86 H 2 PO4−( aq ) + H 2O ( l ) H 3O+ ( aq ) + HPO 42− ( aq )
K a = 6, 2 × 10−8
pK a = 7, 21
[HPO 42−]
7,50 = 7, 21 + log
[H 2 PO4−]
[HPO 42−]
≈2
[H 2 PO4−]
Il faut ajouter assez de NaOH pour avoir :
[HPO 42−] = 2[H 2 PO4− ]
Initialement, il y avait :
0,200 L × 0,10 mol/L = 0,020 mol NaH2PO4
Pour avoir [HPO 42−] = 2[H 2 PO 4−], il faut ajouter assez de NaOH pour faire réagir les deux tiers de
H 2 PO4−. Après la réaction avec NaOH, on obtient :
0,0020
mol H 2 PO4− = 0,0067 mol H 2 PO 4−
3
moles de HPO 42− = 2 × 0,0067 mol = 0,013 mol HPO 42−
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Le nombre de moles de NaOH qui ont réagi est égal au nombre de moles de HPO 42− produites parce
−
que le rapport molaire entre OH et HPO 42− est 1:1.
− − − 2− 2−
OH(−aq
OH ) +) +HH
( aq 2 PO 4 (4aq
2 PO )→
( aq ) →HPO
HPO4 4( aq ) +) +HH
( aq 2 O( l )l )
2 O(
Soit s la solubilité molaire de CaCO3 dans une solution de Na2CO3. Voici le tableau des
changements :
2+ 2-
CaCO3(s) Ca (aq) + CO3 (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0 0,050
Variation (mol/L) : −s +s +s
Concentration à l’équilibre (mol/L) : s (0,050 + s)
K ps = [Ca 2+ ][CO32−]
−
8,7 × 10 9 = s(0,050 + s)
Puisque s est petite, on peut écrire que 0,050 + s ≈ 0,050 mol/L.
−
8,7 × 10 9 = 0,050s
−7
s = 1,7 × 10 mol/L
+
On constate que l’addition de Na2CO3 à de l’eau dure enlève presque tous les ions Ca2 par effet
d’ion commun.
+
b) Le Mg2 n’est pas enlevé par cette procédure, parce que MgCO3 est relativement plus soluble
−
(Kps = 4,0 × 10 5).
−
c) Le Kps de Ca(OH)2 est 8,0 × 10 6.
+ −
Ca(OH)2(s) Ca2 (aq) + 2OH (aq)
s 2s
À l’équilibre,
− + −
Kps = 8,0 × 10 6 = [Ca2 ][OH ]2
−6
4s3 = 8,0 × 10
s = 0,0126 mol/L
−
[OH ] = 2s = 0,0252 mol/L
pOH = –log (0,0252) = 1,60
pH = 12,40
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−
d) La concentration 0,0252 mol/L de OH calculée en b) est assez élevée pour retirer presque
+
tout le Mg2 sous forme de Mg(OH)2. La petite quantité résiduelle en solution est due à
l’équilibre suivant :
+ −
Mg(OH)2(s) Mg2 (aq) + 2OH (aq)
+ −
Kps = [Mg2 ][OH ]2
−11 +
1,2 × 10 = [Mg2 ](0,0252)2
+ −8
[Mg2 ] = 1,9 × 10 mol/L
+
e) Enlever d’abord Ca2 parce qu’il est plus abondant.
6.89 Les polyphénols ionisés partiellement donnent une teinte foncée. La présence des ions hydronium
provenant du jus de citron réprime l’ionisation et fait déplacer l’équilibre des phénols en faveur de la
forme non ionisée et peu colorée. C’est un effet d’ion commun.
+
6.90 Supposons que la masse volumique de l’eau soit de 1,00 g/mL. Alors, prouvons que 0,05 g de Pb2
− +
par 106 g d’eau équivaut à 5 × 10 5 g Pb2 /L :
0,05 g Pb2+ 1 g H 2O 1000 mL
× × = 5 × 10−5 g Pb2+ /L
1 × 10 g H 2O 1 mL H 2O
6
1L
K ps = [Pb2+ ][SO 42−]
−
1,6 × 10 8 = s2
−
s = 1,3 × 10 4 mol/L
La solubilité de PbSO4 en grammes par litre est :
1,3 × 10−4 mol 303,3 g
× = 3,9 × 10−2 g/L
1L 1 mol
− +
La norme fixée à 5 × 10 5 g Pb2 /L est largement dépassée.
6.91 Si l’on applique l’équation de Henderson-Hasselbalch à un pH donné, il est possible de calculer le
rapport entre des conjugués :
[base conjuguée]
pH = pK a + log
[acide]
À pH = 1,0:
[ — COO− ]
pour le groupement —COOH, on a 1,00 = 2,3 + log
[ — COOH]
On isole ensuite ce rapport logarithmique, puis on trouve l’antilogarithme :
[ — COO− ]
= 5 × 10−2
[ — COOH]
[ — NH 2 ]
pour le groupement —NH 3+, on a 1,00 = 9,6 + log :
[ — NH 3+]
[ — NH 2 ]
= 2 × 10−9
[ — NH 3+]
[ — COO− ]
pour le groupement —COOH, on a 7,00 = 2,3 + log :
[ — COOH]
[ — COO− ]
= 5 × 104
[ — COOH]
[ — NH 2 ]
pour le groupement —NH 3+, on a 7,00 = 9,6 + log :
[ — NH 3+]
[ — NH 2 ]
= 2 × 10−3
[ — NH 3+ ]
−
La forme prédominante est donc +NH3 —CH2—COO .
À pH = 12,0 :
[ — COO− ]
pour —COOH, on a 12,00 = 2,3 + log :
[ — COOH]
[ — COO− ]
= 5 × 109
[ — COOH]
[ — NH 2 ]
pour —ΝΗ 3+, on a 12,0 = 9,6 + log :
[ — NH 3+ ]
[ — NH 2 ]
= 2,5 × 102
[ — NH 3+ ]
−
La forme prédominante est donc NH2—CH2—COO .
+ − −
6.92 a) Le NaF est un sel soluble. Il se dissocie donc complètement en ions Na et F . F est une base
−
faible, qui ne s’ionise que partiellement et libère une petite quantité d’ions OH .
+
b) Les ions Na ne réagissent pas avec l’eau.
−
Les ions F s’hydrolyseront pour produire des ions hydroxyde. On utilise un tableau réactionnel
−
pour déterminer la concentration des ions OH :
− -
F (s) + H2O(l) HF(aq) + OH (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,150 0 0
Variation (mol/L) : −x +x +x
Concentration finale (mol/L) : (0,150 − x) x x
−
c) Une fois la dilution effectuée, les concentrations de HF et de F sont :
500,0 mL × 0,0600 mol/L
[HF] = = 0,0333 mol/L
900,0 mL
400,0 mL × 0,150 mol/L
[F− ] = = 0,0667 mol/L
900,0 mL
−
L’ajout de HF à la solution de F engendre une solution tampon. On peut donc utiliser l’équation
de Henderson-Hasselbalch et les concentrations initiales d’acide et de base conjuguée :
[F− ]0 0,0667
pH = pKa + log = −log (7,1 × 10−4 ) + log = 3,45
[HF]0 0,0333
d) Selon les règles de solubilité énoncées au tableau 1.2, le précipité qui se formera est le CaF2. Un
tableau réactionnel permet de déterminer le nombre de moles de précipité formées. Puisque la
constante d’équilibre de la réaction de formation du précipité correspond à l’inverse du Kps, on
peut conclure que la réaction sera complète, c’est-à-dire qu’au moins un des deux réactifs sera
+ −
consommé au complet. Les nombres de moles initiaux d’ions Ca2 et F sont les suivants :
1L −3
nCa = 50,0 mL × 0,100 mol/L ×
2+ = 5,00 × 10 mol
1000 mL
1L −3
nF = 10,0 mL × 0,150 mol/L ×
− = 1,50 × 10 mol
1000 mL
−
Le réactif limitant est F .
+ -
Ca2 (aq) + 2F (aq) CaF2(s)
−3 −3
Initial (mol) : 5,00 × 10 1,50 × 10 0
−3 −3 −
Variation (mol) : − 0,750 × 10 1,50 × 10 + 0,750 × 10 3
− −
Final (mol) : 4,25 × 10 3 0 0,750 × 10 3
−3
Il y aura 0,750 × 10 mol de précipité formé.
La concentration de toutes les espèces présentes dans la solution finale est :
4, 25 × 10−3 mol
[Ca 2+ ] = = 0,0708 mol/L
0,0600 L
1,50 × 10−3 mol
[Na + ] = = 0,0250 mol/L
0,0600 L
1,00 × 10−2 mol
[Cl− ] = = 0,167 mol/L
0,0600 L
−
Bien que la concentration des ions F à l’équilibre soit négligeable, elle n’est pas nulle (sinon, il
n’y aurait pas d’équilibre !) : des traces d’ions sont encore présentes en solution. On peut calculer
leur concentration en utilisant l’expression du Kps :
K ps = [Ca 2+ ][F− ]2
1 1
K 2 4,0 × 10−11 2
[F− ] = ps2+ = = 2,4 × 10−5 mol /L
Ca 0,0708
−
e) Il s’agit d’un cas d’ion commun puisque F provient à la fois de la solution de NaF et de CaF2. Un
tableau réactionnel permet de déterminer la solubilité molaire s.
H 2O 2- -
CaF2(s) Ca (aq) + 2F (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0 0,150
Variation (mol/L) : −s +s + 2s
Concentration finale (mol/L) : s (0,150 + 2s)
Puisque CaF2 est très peu soluble et que la présence de l’ion commun réduit encore plus la
solubilité, la valeur de s est négligeable par rapport à 0,150. On a donc :
4,0 × 10−11 = s(0,150)2
s = 1,8 × 10−9 mol/L
O
b) À pH 6,5, on peut écrire ainsi l’équation de Henderson-Hasselbalch :
[P − ]
6,5 = − log (1,64 × 10−3 ) + log
[HP]
[P − ]
= 5,1 × 103
[HP]
La pénicilline G sera donc principalement sous sa forme ionisée. La forme ionisée est plus
soluble dans l’eau parce qu’elle est porteuse d’une charge nette, alors que la forme non ionisée
est plutôt non polaire et, par conséquent, beaucoup moins soluble dans l’eau. (La pénicilline G
et son sel sont des antibiotiques efficaces.)
c) Le sel commence par se dissoudre dans l’eau en se dissociant complètement en ions :
H2O + −
NaP(s) Na (aq) + P (aq)
0,12 mol/L 0,12 mol/L
−
Ensuite, il faut tenir compte de l’hydrolyse de l’ion P .
− −
Étape 1 : Soit x la concentration à l’équilibre de HP et de OH due à l’hydrolyse des ions P .
Résumons les changements :
- -
P (aq) + H2O(l) HP(aq) + OH (aq)
Concentration initiale (mol/L) : 0,12 0 0
Variation (mol/L) : −x +x +x
Concentration à l’équilibre (mol/L) : (0,12 − x) x x
[HP][OH − ]
K b = 6,10 × 10−12 =
[P − ]
x2
6,10 × 10−12 =
0,12 − x
On peut supposer que x est négligeable par rapport à 0,12.
0,12 − x ≈ 0,12
et nous obtenons :
x2
6,10 × 10−12 =
0,12
−
x = 8,6 × 10 7 mol/L
Étape 3 : À l’équilibre :
− −
[OH ] = 8,6 × 10 7 mol/L
−
pOH = −log (8,6 × 10 7) = 6,07
pH = 14,00 − 6,07 = 7,93
−
Parce que HP est un acide relativement fort, P est une base faible. Par conséquent, seule une
−
petite fraction de P s’hydrolyse, ce qui rend la solution légèrement basique.
6.94 a) La valeur du pKb peut être déterminée à la demi-équivalence du titrage (la moitié de la valeur du
volume de l’acide ajouté est nécessaire pour obtenir le point de demi-équivalence). À ce point
du titrage, pH = pKa, où pKa est la constante d’ionisation de l’acide conjugué de la base faible.
L’équation de Henderson-Hasselbalch se ramène à pH = pKa lorsque [acide] = [base conjuguée].
Une fois le pKa connu, le pKb se calcule ainsi : pKa + pKb = 14,00.
+
b) Représentons la base par B et son acide conjugué par BH :
+ −
B(aq) + H2O(l) BH (aq) + OH (aq)
+ −
[BH ][OH ]
Kb =
[B]
[B]
[OH − ] = K b
[BH + ]
En appliquant la fonction −log de chaque côté de l’équation, on obtient :
[BH + ]
− log [OH − ] = − log K b − log
[B]
[BH + ]
pOH = pK b + log
[B]
La courbe de titrage devrait ressembler beaucoup à celle de la figure 6.7, excepté que l’axe des
y serait le pOH au lieu du pH et que l’axe des x présenterait le volume ajouté d’un acide fort au
lieu de la base. La valeur de pKb peut être déterminée à la demi-équivalence correspondant
au demi-volume qui serait nécessaire pour obtenir le point d’équivalence. En ce point de
+
demi-équivalence, les concentrations des composantes du système tampon [B]/[BH ] sont
égales, ce qui correspond à l’effet tampon maximal et explique pourquoi le pOH varie très peu
dans cette partie de la courbe. On a alors pOH = pKb.
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6.95 a) O O
+ +
H3N CH C OH H3N CH C O−
pKa1 = 1,82 pKa2 = 6,00
CH2 CH2
+ +
HN HN
NH NH
A B
O O
+
H3N CH C O− H2N CH C O−
pKa3 = 9,17
CH2 CH2
N N
NH NH
C D
b) L’espèce C correspond à un ion dipolaire parce qu’elle a un nombre égal de charges positives et
négatives.
6,00 + 9,17
c) pI = moyenne entre pK a et pK a =
2 3
= 7,59
2
d) Comme le pH du sang est proche de 7, la paire de conjugués serait constituée de B (l’acide
faible) et de C (la base faible), car c’est pK a qui a la valeur la plus rapprochée de 7.
2