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Equipe pédagogique
Cours : Mme S.Touate M. M.Benboubker M. D.Touijar
TD : M. I.Belhaj Mme. C.Jalal Mme. S.Habiby M. K. Ameziane Mme. A.Galiulina
0 98 0.1633 0.163 0 0
5 16 0.0267 1 80 400
1
3. Calcul des indicateurs (paramètres) de tendance centrale
- Le mode : « 𝑀𝑜 »
Le mode correspond à la modalité la plus fréquente dans notre distribution c’est-à-dire, qui a le
plus grand effectif / plus forte fréquence.
Pour notre cas la plus grande fréquence est : 𝒇𝟐 = 0.3867. Et le mode est la modalité ayant cette
Puisque dans notre exercice Fi ≠ 0.5. Donc on prend la plus petite Fi dépassant 0.5 à savoir :
F2 = 0.55. Et la médiane correspond à la modalité ayant cette Fi Alors : 𝑴𝒆 = 1 enfant
- La moyenne arithmétique : « 𝑥̅ »
1 1
On a : 𝑥̅ = ∑6𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 ⇔ 𝑥̅ = × (1005)
𝑁 600
⇔ 𝐱̅ = 1.68
4. Calcul des indicateurs (paramètres) de dispersion
- L’écart-type : « σ𝑥 »
1
On a : σ𝑥 = √𝑉(𝑋) ⇔ σ𝑥 = √ ∑6 𝑛 𝑥2 − 𝑥
̅²
𝑁 𝑖=1 𝑖 𝑖
1
⇔ σ𝑥 = √600 × (2673) − (1.68)²
⇔ σ𝑥 = √1.6326
⇔ 𝛔𝒙 = 𝟏. 𝟐𝟖
2
- L’étendue : « e »
On a : e = x𝑘 - x1 ⇔ e = 5 – 0 ⇔ 𝐞 = 𝟓 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬
- L’intervalle interquartiles : « ΔQ »
Calcul de Q1
Puisque on a Fi ≠ 0.25 (d’après le tableau statistique). Donc on prend la plus petite Fi dépassant
0.25 à savoir : F2 = 0.55. Alors : 𝐐𝟏 = 1
Calcul de Q 3
Puisque on a Fi ≠ 0.75 (d’après le tableau statistique) Donc on prend la plus petite Fi dépassant
0.75 à savoir : F4 = 0.89. Alors : 𝐐𝟑 = 3
ΔQ = Q 3 - Q1 ⇔ ΔQ = 3 – 1
⇔ ΔQ = 2
3
1. Détermination graphique du mode et de la médiane.
- Détermination graphique du mode
Le mode 𝑴𝒐 = 3
La médiane 𝑴𝒆 = 3
4
2. Calcul de la moyenne arithmétique et la variance
- La moyenne arithmétique : « 𝑥̅ »
On a : 𝑥̅ = ∑5𝑖=1 𝑓𝑖 𝑥𝑖 ⇔ 𝒙
̅ = 2.9
- La variance : « 𝑉(𝑋) »
1 1
On a : 𝑉(𝑋) = ∑5𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥2𝑖 − 𝑥̅ ² ⇔ : 𝑉(𝑋) = × (19000) − (2.9)²
𝑁 2000
⇔ : 𝑽(𝑿) = 1.09
Âge 𝒏𝒊 𝒇𝒊 𝑭𝒊
(en années)
[15 ; 25[ 96 0,192 0,192
[25 ; 35[ 118 0,236 0,428
[35 ; 50[ 138 0,276 0,704
[50 ; 65[ 101 0,202 0,906
[65 ; 80[ 47 0,094 1
Total 500 1 Au
plus
3. Déterminer la médiane :
Dans le cas d’une variable statistique quantitative continue, on détermine d’abord la classe
médiane [𝑒𝑖−1 ; 𝑒𝑖 [, c’est-à-dire la classe telle que 𝐹𝑖−1 ≤ 0,5 < 𝐹𝑖 .
Dans le cadre de cet exercice, la classe qui contient la médiane est [35 ; 50[
5
Maintenant on détermine la médiane 𝑀𝑒 par interpolation sur cette classe :
0,5−𝐹𝑖−1
𝑀𝑒 = 𝑒𝑖−1 + 𝑎𝑖 ×
𝑓𝑖
0,5−0,428
⇔𝑀𝑒 = 35 + 15 ×
0,276
Âge 𝒏𝒊 𝒙𝒊 𝒇𝒊 𝒇𝒊 𝒙𝒊
(en années)
[15 ; 25[ 96 20 0,192 3,84
[25 ; 35[ 118 30 0,236 7,08
[35 ; 50[ 138 42,5 0,276 11,73
[50 ; 65[ 101 57,5 0,202 11,615
[65 ; 80[ 47 72,5 0,094 6,815
Total 500 - 1 41,08
1
On a : 𝑥̅ = ∑5𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 = ∑5𝑖=1 𝑓𝑖 𝑥𝑖
𝑁
̅ = ∑5𝑖=1 𝑓𝑖 𝑥𝑖 = 𝟒𝟏, 𝟎𝟖
D’après le tableau, 𝒙
Âge 𝒏𝒊 𝒙𝒊 𝒇𝒊 𝒇𝒊 𝒙𝒊 ̅ )𝟐
(𝒙𝒊 − 𝒙 ̅ )𝟐
𝒏𝒊 (𝒙𝒊 − 𝒙
(en années)
[15 ; 25[ 96 20 0,192 3,84 444,366 42659,174
6
1
On a : 𝜎𝑥 = √𝑉(𝑋) = √ ∑5𝑖=1 𝑛𝑖 (𝑥𝑖 − 𝑥̅ )2 = √∑5𝑖=1 𝑓𝑖 (𝑥𝑖 − 𝑥̅ )2
𝑛
5
1 1
𝜎𝑥 = √ ∑ 𝑛𝑖 (𝑥𝑖 − 𝑥̅ )2 = √ × 131054,3 = √262,1086 = 𝟏𝟔, 𝟏𝟗
𝑛 500
𝑖=1
Exercice 4 :
1. Détermination de l’effectif n4 de la dernière classe de la distribution du salaire des
femmes, ainsi que de l’effectif total N.
7
Traçons le tableau statistique:
Salaire des
femmes 𝒙𝒊 ² 𝒇𝒊 𝒙𝒊 ² Fi
𝒏𝒊 𝒙𝒊 𝒇𝒊
Lorsqu’on souhaite comparer les dispersions des deux ou plusieurs distributions, les paramètres
de dispersion absolus (écart-type, variance, écart interquartile) ne donnent pas toujours les bons
résultats et peuvent nous induire en erreur. Dans ce cas, on a recours à d’autres paramètres dits
relatifs, tels que le coefficient de variation. Le coefficient de variation Cv est le rapport entre
l’écart-type et la moyenne.
Le coefficient de variation est un paramètre sans unité. Il est exprimé souvent en pourcentage,
car il décrit l’écart-type comme un pourcentage de la moyenne arithmétique.
F(D1) = 0,1. Donc, la classe contenant le D1 est [10,12[ car sa Fi = 0,372 > 0,1
8
D1 = ei-1 +ai (0.1 – Fi-1)/fi = 10 + 2 (0,1 – 0)/0,372 = 10,538 (milliers DH)
F(D9) = 0,9. Donc, la classe contenant D9 est [14,16[ car sa Fi = 0,907 > 0,9
La dispersion de la distribution des salaires des femmes est faible par rapport à la dispersion de
la distribution des salaires des hommes, car l’écart-type des femmes ne représente que 16 de la
moyenne, alors que l’écart-type des hommes représente 23,5% de la moyenne.
50% des femmes ont le salaire compris entre 13,914 et 11,344 milliers de DH, tandis que 50%
des hommes ont le salaire compris entre 12,75 et 17,66 MDH. 80% des femmes ont le salaire
compris entre 10,538 et 15,9 MDH. En même temps, 80% des hommes ont le salaire compris
entre 10,95 et 20,22 MDH.
Par ailleurs, pour comparer les deux distributions, on va tracer le tableau comparatif. La
comparaison des paramètres de dispersion absolus de deux distributions n’a de sens que si ces
deux distributions sont de même nature et/ou de même ordre de grandeur.
Dans le cas contraire, la comparaison n’est possible qu’en ayant recours à des mesures de
dispersion relatives, c'est-à-dire en effectuant le rapport entre un paramètre de dispersion absolu
et la valeur centrale qui lui tient de référence. Un paramètre de dispersion relatif est donc une
mesure d’écart relatif des valeurs d’une distribution à une valeur centrale. Il est exprimé en
pourcentage.
Par ailleurs, pour étudier la dispersion des revenus, on préfère le rapport D9/D1 au lieu de l’écart
interdéciles.
9
Indicateurs Distribution Hommes Distribution Femmes
Cv 0,235 = 23,5% 0,16 = 16%
∆Q = Q3 - Q1 4,91 2,57
∆Qr = ∆Q/M 33,17% 20,3%
Q3/Q1 1,385 1,226
∆D = D9 - D1 9,27 5,362
∆Dr = ∆D/M 62,63% 42,4%
D9/D1 1,846 1,51
∆Qr (hommes) = 33,17%, ce qui veut dire que la moitié centrale de la population hommes
représente 33,17% de la médiane.
D9/D1 (hommes) = 1,846 ≈ 2. Donc, le salaire de de la majorité des hommes est à peu près le double
du salaire des 10% des hommes les moins payés.
∆Dr (hommes) = 62,63. Donc, l’étendue de 80% de la population hommes représente 62,63% de
la médiane.
N = 180 + 86 = 266
10
𝑎𝑖
Me = M = ei-1 + × (0.5 − Fi−1 )
𝑓𝑖
Commentaire : Il y autant des femmes ouvrières du secteur industriel qui reçoivent le salaire
annuel inférieur à 12,65 MDH que des femmes … qui reçoivent le salaire annuel supérieur à
12,65 MDH. La médiane est assez proche de la moyenne (13 MDH), ce qui signifie que
pratiquement il y a autant des femmes qui reçoivent le salaire inférieur à la moyenne que des
femmes qui reçoivent le salaire supérieur à la moyenne. Ainsi, les salaires des femmes ouvrières
du secteur industriel sont relativement dispersés, il n’y a pas des cas extrêmes.
𝐡𝐢 − 𝐡𝐢−𝟏
Mo = ei-1 + ai ×
2𝐡𝐢 −( 𝐡𝐢−𝟏 + 𝐡𝐢+𝟏 )
11
𝟎.𝟑𝟗𝟓− 𝟎.𝟑𝟕𝟐
Mo = 12+ 2 × = 12,16 MDH
𝟐∗𝟎.𝟑𝟗𝟓−( 𝟎.𝟑𝟕𝟐 + 𝟎.𝟏𝟒𝟎)
Commentaire : Le salaire annuel le plus répandu parmi les femmes ouvrières du secteur
industriel est de 12,16 MDH. Le salaire annuel le plus répandu est assez proche du salaire
moyen (13 MDH). Ainsi, le salaire le plus fréquemment rencontré chez les femmes est le salaire
moyen, ce qui signifie que le salaire est réparti de manière plutôt juste (égalitaire), soit que le
niveau des compétences est homogène.
La médiale de la série statistique est la valeur du caractère qui partage la masse globale en deux
parties égales.
Ecart relatif Médiale – Médiane : ∆Mr = ∆M/e = 0,287/10 = 0,0287 = 2,87% (car e = 20 – 10
= 10). Ainsi, ∆M représente 2,87% de l’étendue de la série.
12
La notion de concentration est apparentée à celle de la dispersion, mais elle traduit le
phénomène de répartition de la masse globale du caractère (en général, la richesse).
Si = la masse globale
13
Exercice 5 :
Branche mécanique
CA (Mdh) Méca ni fi Fi% xi nixi ni xi2
[0,2[ 45 0.375 37.5 1 45 45
[2,4[ 36 0.30 67.5 3 108 324
[4,6[ 18 0.15 82.5 5 90 450
[6,10[ 15 0.125 95 8 120 960
[10,12[ 6 0.05 100 11 66 726
Total 120 1.00 Au plus - 429 2505
Calcul de la moyenne 𝒙
̅ (pour la branche mécanique) :
∑𝑘
𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 ∑5𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 429
̅=
𝒙 = = = 3.575 Mdh
𝑛 120 120
Calcul de l’écart type 𝝈x (pour la branche mécanique) :
2
∑5𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 2505
𝜎x = √𝑉 (𝑥) = √(𝑥 − 𝑥̅ ) = √(
̅̅̅
2 2 − 𝑥̅ 2 ) = √( 120 − 𝑥̅ 2 )
120
𝐷9 8.4
Dr = = = 15.75
𝐷1 0.533
14
Branche électrique
CA (Mdh) elec ni fi Fi% xi nixi ni xi2
[0,2[ 32 0.160 16 1 32 32
[2,4[ 40 0.200 36 3 120 360
[4,6[ 75 0.375 73.5 5 375 1875
[6,10[ 35 0.175 91 8 280 2240
[10,12[ 18 0.09 100 11 198 2178
Total 200 1.00 Au plus - 1005 6685
Calcul de la moyenne 𝒙
̅ (pour la branche électrique) :
∑𝑘
𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 ∑5𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 1005
𝑥̅ = = = = 5.025 Mdh
𝑛 200 200
Calcul de l’écart type 𝝈x (pour la branche électrique) :
̅̅̅2 − 𝑥̅ 2 ) = √8.175 = 2.859 Mdh
𝜎x = √𝑉 (𝑥) = √(𝑥
On a la même unité (Mdh) mais pas le même ordre de grandeur (𝑥̅𝑒𝑙𝑒𝑐 = 5.025 Mdh est
largement supérieure à 𝑥̅𝑚𝑒𝑐𝑎 = 3.575 Mdh). Donc les deux séries sont statistiquement
différentes, d’où le recourt aux paramètres de dispersion relatifs. En effet le rapport des déciles
𝐷 𝐷
en Mécanique (Dr = 9 =15.75) est supérieur à celui en électrique (Dr = 9 = 7.817) donc plus
𝐷1 𝐷1
dispersé. Chose confirmée par les coefficients de variation respectivement CVmeca et CVelec :
σ 𝜎
(CVmeca = |x̅ 1| = 0.796
1
> CVelec = |𝑥̅2| = 0.569)
2
15
4. calcul de la médiale dans chaque branche
Calcul de la médiale Ml (pour la branche mécanique) : Calcul de la médiale Ml (pour la branche électrique) :
G2=35.7%≤ 50 %< G3=56.7% G2=15.1%≤ 50 %< G3=52.4%
Ml ∈ [e2, e3 [= [4, 6[ Ml ∈ [e2, e3 [= [4, 6[
50−𝐺2 50−35.7 50−𝐺2 50−15.1
Ml= e2 + a3× = 4+2× = 5.362Mdh Ml= e2 + a3× = 4+2× = 5.871Mdh
𝑔3 21 𝑔3 37.3
16
Pour comparer les concentrations des deux branches, on a intérêt à calculer l’écart absolu
médiale médiane noté ∆M, cet écart traduit la concentration. On le compare généralement à
l’étendue de la série.
Interprétation :
La branche mécanique est plus concentrée que la branche électrique (plus ∆Mr est grand et
plus la concentration est forte, et inversement)
5) calcul de l’indice de concentration de Gini dans chaque branche :
17
18
Exercice 6 :
Salaires ni Fi % xi 𝐧𝐢 . 𝐱 𝐢 𝐧𝐢 . 𝐱 𝐢 ² 𝑺𝒊
fi gi= Gi (Gi-1+Gi) fi(Gi-1+Gi)
(100DH) 𝑺
1. L'indice de concentration ou indice de Gini, que l'on note IC est donné par :
Ic = 1− ∑f i (Gi-1 + Gi)
= 1 − 0,846
= 0,154
Ic =15,4%
1 𝟑𝟓𝟒𝟎
2. 𝑥̅ = ∑𝑘𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 = = 35,4 cdh
𝑁 𝟏𝟎𝟎
19
Donc 66.3% des salariés touchent moins de 37.5 cdh (graphiquement par la courbe
cumulative).
On conclue que 37.5 cdh est le salaire qui laisse indifférents les
salariés vis-à-vis du type d’augmentation des salaires :
D’autre part, on sait que les salaires les plus hauts aurons une préférence pour le
%, par conséquent, les salariés qui touchent plus de 37,5 cdh auront une
préférence pour le pourcentage et vu la question précédente, ils présentent un %
de 33,7% (=100% - 66,3%).
20