Université Paris-Sud
Université de Versailles
Master 2 Physique, environnement et procédés
TP sur :
Analyse Chromatographique.
Réalisé par :
MERAD BOUDIA Karim Abdelhak
FETTAKA Fayçal
TAIR Habib
Encadré par :
CARLIN SINCLAR Abel
AMI-ALI Arezki
Compte tenu de ses nombreuses applications dans tous les domaines des sciences, la
chromatographie de grande efficacité est considérée comme une évolution majeure
du XXesiècle dans le domaine de la chimie analytique.
1.1. Définition :
La chromatographie en phase gazeuse est une méthode d’analyse par séparation qui
s’applique aux composés gazeux ou susceptibles d’être vaporisés par chauffage sans
décomposition.
1.2. Principe :
Le principe de la séparation par C.P.G. consiste à partager l'échantillon à analyser entre
deux phases. L'une de ces phases est un liquide stationnaire uniformément réparti sous forme
d'une pellicule mince sur un solide inerte de grande surface spécifique, tandis que l'autre
phase est un gaz mobile qui s'écoule à travers l'ensemble stationnaire.
1
L’injecteur :
Il permet d'introduire un liquide qui doit être vaporisé instantanément avant d'être
transféré dans la colonne. Sa température doit être supérieure d'environ 20°C à la température
du produit le moins volatil. La figure suivante le représente: le gaz porteur, de préférence
préchauffé, entre dans une chambre chauffée, obturée par une pastille d’élastomère, le septum,
qui assure l’étanchéité. A l’aide d’une seringue hypodermique de petite capacité, on pique au
travers du septum, afin que l’extrémité de l’aiguille arrive au-dessous du niveau de l’arrivée
du gaz porteur, puis on pousse le piston pour réaliser l’injection.
Il faut que la chambre d’injection ait un volume aussi petit que possible, pour limiter
les volumes morts du chromatographe. D'autre part, si on observe des baisses de pression dans
le circuit gazeux, cela indique souvent qu’il faut changer le septum, usé par les multiples
injections. Il ne faut pas oublier de nettoyer la seringue d’injection avec un solvant volatil
après chaque injection, puis de la sécher convenablement
Le détecteur :
Il permet de mettre en évidence le passage des différents gaz séparés par la colonne.
La détection peut être basée sur des techniques de mesures différentes. Le détecteur le plus
utilisé en CPG est celui à conductibilité thermique appelé catharomètre. (Cas de notre
chromatographe) Sa température est généralement la même que celle de l'injecteur.
2
- Détecteur à capteur électrons :
Une source telle que le tritium (3H) ou le (63Ni) envoie des électrons libres dans le
détecteur. Quand ce détecteur est traversé par des substances ayant une affinité pour les
électrons libres, il se produit des ions qui, comme pour le détecteur à ionisation de flamme,
dans le champ électrostatique existant, sont recueillis par une électrode et forment un courant
d’ionisation à amplifier convenablement.
Colonne :
C'est l'organe principal. Elle est constituée d'un tube généralement métallique de
diamètre intérieur de l'ordre du millimètre. Ce tube contient la phase stationnaire constituée
par un liquide adsorbant fixé sur un solide inerte (ex : brique pilée, alumine etc...
Soigneusement calibrée). On distingue les colonnes à remplissage proprement dit, constituées
d’une tubulure en verre, acier ou autre métal (les plus fréquentes sont en acier inoxydables),
dont les dimensions varient de 2 à 6 mm pour le diamètre intérieur et de 1 à 10 m pour la
longueur. Le support remplissant la colonne est constitué de grains dont les dimensions
3
varient de 60 à 70 μm; ils sont à base soit de matériau réfractaire soit de silice. La phase
stationnaire est un liquide peu volatil, formant environ 10% de la masse du support non
imprégné. Par ailleurs, on utilise des colonnes capillaires, formées d’un tube de métal, de
verre, de silice fondue ou de quartz, dont le diamètre intérieur est de l’ordre de 0,2 à 0,5 mm
et la longueur de 50 à 100 m, ou davantage. L’adsorbant y est fixé sous forme d’une fine
couche collée à la paroi du tube, ou bien la phase stationnaire est fixée en film mince, sans
support, sur cette même paroi. Dans tous les cas, ces colonnes comportent un canal central
largement ouvert, offrant peu de pertes de charge à la progression du gaz porteur. La réussite
d'une bonne séparation chromatographique dépend dans une large mesure du choix de la
phase stationnaire.
On distingue les phases apolaires et les phases polaires. Les premières sont à base
d’hydrocarbures aliphatiques saturés ou de silicones (squalane, apiezon,...). Les secondes sont
des polymères possédant des fonctions polaires: polyols, polyesters, polyamides.
En général, les phases polaires retiennent plus les composés polaires, alors que ceux-ci sortent
plus rapidement des colonnes apolaires que les composés du même nom.
Les adsorbants les plus classiques sont les adsorbants minéraux, tels le charbon actif,
l’alumine, les tamis moléculaires. Ils sont pratiquement indispensables pour l’analyse des gaz,
car ceux-ci sont peu solubles dans les phases stationnaires, et donc mal séparés par elles.
Cependant, la désorption de ces gaz sur les adsorbants est lente, ce qui provoque
généralement des traînées des pics.
On utilise aussi des adsorbants organiques à haut poids moléculaire. Ce sont des
copolymères (du type styrène + divinylbenzène). Ils ont l’avantage de permettre toutes sortes
d’analyses.
Les principaux groupements utilisés pour fabriquer des résines chargées sont :
4
Résines échangeuses d’anions
(chargées positivement)
Faible Fort
(Pka ≈ 10 d'où pH ≤ 9) (Pka élevé)
Faible Fort
(Pka ≈ 4 d'où pH ≥ 5) (Pka ≈ 2)
5
L’élution des molécules fixées peut alors être réalisée de différentes manières. On peut
utiliser un tampon d’élution contenant des ions négatifs qui vont entrer en compétition
avec les molécules fixées pour les charges positives portées par la résine. On peut, soit
utiliser directement un tampon contenant une forte concentration en ions (pour éluer
toutes les molécules d’un coup), ou, au contraire, augmenter progressivement la
concentration ionique (on parle de gradient) ce qui permet de décrocher successivement
les différentes molécules en fonction de la force de leurs interactions électrostatiques.
Pratiquement dans ce dernier cas de figure, on utilise deux solutions tampon, l’une de
faible concentration ionique et l’autre de forte concentration ionique. Deux pompes
pilotées aspirent et mélangent ces deux solutions selon un rapport qui varie avec le temps
(la proportion de solution de forte concentration ionique augmentant progressivement). Le
produit de ce mélange est utilisé dans la colonne.
Allure du chromatogramme
. Un chromatogramme correct est composé de pics de forme symétrique, pas trop larges
et bien séparés.
C'est en jouant sur les conditions opératoires que l'on arrive à un tel chromatogramme.
Les facteurs favorables à une bonne séparation sont :
- des temps de rétention suffisamment différents (choix de la colonne)
- des pics peu élargis.
Exemple :
6
Différence entre temps de rétention.
Le principal paramètre est la différence entre les coefficients de partage de chaque
constituant. Ce dernier dépend beaucoup de la température et de la longueur de la colonne.
Une diminution de la température du four entraîne une augmentation du temps de rétention.
Une augmentation de la longueur de la colonne augmente les temps de rétention mais
s'accompagne souvent d'un élargissement des pics.
Une fois identifié(s) le (ou les) soluté(s) intéressant(s), le chromatogramme permet aussi
une analyse quantitative grâce à la relation :
mi= Ki×Ai
7
Détermination du coefficient de proportionnalité :
Il est impossible avec les chromatographes courants de calculer le coefficient de
proportionnalité par mesure directe de l’aire du pic enregistré quand on introduit une masse
exacte, connue, d’un soluté d’un injecteur. Les seringues d’injection ne permettent pas de
repérer le volume d’échantillon avec une précision suffisante. On aura donc recours à des
méthodes d’étalonnage, qui, comme en analyse qualitative, feront de la chromatographie
quantitative un procédé relatif vis-à-vis de substances connues. Voici les principales méthodes
utilisées.
Normalisation interne.
On considère ici, en première approximation, que tous les Ki sont égaux (principalement
ans les séries homologues telles que alcanes, alcools, etc..). On obtient alors les pourcentages
en masse de chaque soluté de la manière suivante:
𝐴𝑖
𝑌𝑖% = ∗ 100
∑𝐴𝑖
Étalonnage interne
Dans cette méthode, on compare individuellement chacun des pics à évaluer au pic d’une
substance étalon E, convenablement choisie, introduite en proportion connue dans le mélange
à analyser. Il convient évidemment que le pic étalon ne soit confondu avec aucun des pics du
chromatogramme.
𝑚𝑖 𝑘𝑖 𝐴𝑖 𝐾𝑖
On peut écrire: me= Ke×Ae soit = 𝑘𝑒 ∗ 𝐴𝑒 on définit alors Ki/e=𝐾𝑒
𝑚𝑒
8
2. Partie expérimentale :
Nous avons travaillé sur deux variétés de chromatographes, l’un à colonne chargée, l’autre
à colonne capillaire. L’appareil à colonne capillaire relies a des ordinateurs, il servira aux
analyses quantitatives.
Ces appareils sont équipés d’un détecteur à ionisation de flamme (FID). Ils nécessitent
donc, outre le gaz vecteur (N2 pour les colonnes chargées, He pour les capillaires), de
l’oxygène (air reconstitué), de l’oxygène (air reconstitué) et de l’hydrogène (pourquoi ?).
9
2.1. Etude de différents paramètres influençant le temps de
rétention des solutés :
Cette étude a été effectué à l’aide d’une série de molécules apolaires homologues qui sont
les hydrocarbures aliphatiques linéaires volatils comme ceux qui peuvent s’évaporer des
citernes des raffineries ou que l’in peut récupérer à la sorties des tuyaux d’échappement des
voitures à essence dont la combustion est incomplète.
On a :
Avec :
Température du four : 100°C
Température de l’injection : 250°C
Température du détecteur : 250°C
Le travail a éta fait sur 2 différents chromatographes (pour les substances polaires et
apolaires)
10
uV(x1,000,000) C
/2.146
Chromatogram Column Temp.(Setting)
/2.868
1.50
/3.617
250
1.25
1.00 200
/5.055
0.75 150
0.50
100
0.25
50
0.00
0
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 min
Compound
P1 Ret.Time Name Area% Height Area T.Plate Initial Time Final Time
1 2.146 94.0139 50487751.1 116723253.3 18215.498 2.093 4.717
2 2.868 1.9972 1386753.5 2479600.3 62572.859 2.817 2.937
3 3.617 2.0201 1196514.7 2508008.0 74120.706 3.513 3.729
4 5.055 1.9689 787433.4 2444509.8 62647.949 4.905 5.381
L’alcane qui a la température d’ébullition la plus petite est celui qui sera le 1ier pic qui
sort. D’où :
11
Point d’ébullition (°C)
220
200
180
160
140
120
100 Point d’ébullition (°C)
80
60
40
20
0
5 6 7 8 9 10 11 12
La courbe obtenue est une droite, Point d’ébullition= a*nombre de carbone +b. tel que a est
la pente
Log(tr)
0.3
0.25
0.2
Achsentitel
0.15 Log(tr')
0.1
Linear (Log(tr')
0.05 )
0
5 6 7 8 9 10 11 12
Achsentitel
12
3) Sur le chromatographe apolaire :
13
Alcane Temps rétention (min)
n-octatne 1.066
n-nonane 1.207
n-décane 1.411
n-undécane 1.829
D’où : Log(tr’)=f(n)
Log(tr')
0.3
0.25
0.2
Achsentitel
0.15 Log(tr')
0.1
Linear (Log(tr')
0.05 )
0
5 6 7 8 9 10 11 12
Achsentitel
On peut voir sur les graphes que les chaines les plus courtes et qui contiennent une
température d’ébullitions les plus petites sont qui sortent les 1iers (qui ont le 1ier pic).
Cette étude s’effectue avec deux esters de même formule brute mais différant par la structure
de leur squelette hydrocarbonné.
14
Range 10²
Atténuation : 8
Les 2 composés appartiennent à une même série homologue, ils sont des esters d’acide
acétique et des isomères de l’acétate d’amyle.
250
1.25
/3.731
1.00 200
0.75 150
0.50
100
0.25
50
0.00
0
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 min
Compound
P2p Ret.Time Name Area% Height Area T.Plate Initial Time Final Time
1 2.141 98.2528 58716499.4 141968031.9 16543.017 2.041 5.473
2 3.731 1.7472 1071711.9 2524533.6 60121.351 3.649 3.869
On peut déduire que le pic de l’acétate de pentyle est le 2ème à apparaitre avec un
temps de rétention 3.371 min. Et le 1ier pic correspond au solvant vu la taille de pic (la plus
grande) et sachant que l’acétate de pentyle est diluée à 1/100.
15
uV(x1,000,000) C
/2.146
Chromatogram Column Temp.(Setting)
1.50
250
1.25
/3.372
1.00 200
/3.727
0.75 150
0.50
100
0.25
50
0.00
0
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 min
On peut déduire que le 1ier pic correspond au solvant, le 3èm pic avec un temps de rétention
de 3.727 min correspond à l’acétate de pentyle. D’où par élimination, le 2èm pic celui avec un
temps de rétention de 3.372 min correspond à l’acétate d’isopentyle. La tension des deux pics
est presque similaire, ça revient à la même dilution de 1/100
Sur le chromatogramme, le pic de l’acétate d’isopentyle est le 1ier ester qui sort parce que
son point d’ébullition est la plus faible comparant l’acétate de pentyle. Donc l’acétate de
pentyle est le 2èm ester qui sort.
L’acétate de pentyle et l’acétate d’isopentyle sont deux esters qui ont la même formule
chimique (C7H14O2) mais en développant leurs formules, on remarque que la formule de
l’acétate de pentyle est linéaire avec une longueur de 7 carbones.
Par contre l’acétate d’isopentyle représente une formule linéaire de 6 carbones avec une
liaison (substitution) de CH3 au 5èm carbone (autrement appelé acétate de 3-méthylbutyle).
Alors la chaine de l’acétate d’isopentyle est plus courte de celle de l’acétate de pentyle
d’où le point d’ébullition du 1ier est inferieur à celui de pentyle.
16
En faisant ce travail sur le chromatographe apolaire, on a obtenue les mêmes
résultats.
Application :
P3 P3’ P3’’
1-Pentanol 1-Pentanol 1-Pentanol
1-Hexanol 2-Pentanol 1-Hexanol
2-Hexanol 1-Heptanol
1-Heptanol
17
On injecte 1µl de P3, P3’ et P3’’ dans le chromatographe sous les conditions suivantes :
Température du four 100°C
Injecteur/détecteur 250°C
Le chromatogramme de P4 contient 4 (+1 celui du solvant) pics qu’on note de 1 à 4 dans
l’ordre de sortie (on néglige le 1ier parce qu’il correspond au solvant)
uV(x1,000,000) C
/2.146
Chromatogram Column Temp.(Setting)
1.50
/2.861
/2.701
250
1.25
/3.320
1.00 200
/4.523
0.75 150
0.50
100
0.25
50
0.00
0
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 min
Figure : chromatogramme de P3
Compound
P3 Ret.Time Name Area% Height Area T.Plate Initial Time Final Time
1 2.146 92.7131 49961633.8 115182578.7 18341.970 2.061 5.921
2 2.701 1.6893 1171842.1 2098706.3 56835.733 2.641 2.785
3 2.861 1.7543 1211579.4 2179420.5 64076.117 2.785 2.953
4 3.320 1.8169 1040424.4 2257262.6 57800.554 3.213 3.465
5 4.523 2.0264 724134.1 2517514.2 38389.658 4.357 4.657
18
On peut identifer les pics 1 & 4 sur le chromatogramme, le pic 1 sur correspond à celui
de 1-pentanol avec un temps de rétention de 2.148 min sur le chromatogramme sur colonne
polaire et le pic 4 correspond à celui de 1-heptanol avec un temps de rétention de 4.523 min
sur le même chromatogramme. On a pu déduire les pics 1 et 4 suivant le nombre de carbone
de chaque alcool, le pentanol contient 5 carbones et le heptanol contient 7 carbones, donc le
point d’ébullition de pentanol est plus petit alors il sera le 1ier à sortir. Contrairement au
heptanol qui a le point d’ébullition le plus élevé par rapport au mélange, d’où il sera le dernier
à sortir.
Pour identifier les pics 2 et 3 qui correspondent au 1-hexanol et 2-hexanol. On relèvra
les Tr des 4 pics. On dessine les graphes :
Tr = f(n) et Log(Tr) = f(n)
Tr’ = f(n) et Log(Tr’) = f(n)
Temps rétention
5
4.5
4
3.5
3
2.5
Temps rétention
2
1.5
1
0.5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
19
Log(Temps rétention)
0.7
0.6
0.5
0.4
0.2
0.1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps rétention'
3
2.5
1.5
Temps rétention'
1
0.5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
20
log(Temps rétention')
0.5
0.45
0.4
0.35
0.3
0.25
log(Temps rétention')
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 2 4 6 8
On remarque que les Tr de 3 des 4 pics sont alignés, l’un de quatre est situé hors de la droite.
Donc on néglige ce point et on retrace les graphes, on obtient
Temps rétention
5
4.5
4
3.5
Achsentitel
3
2.5 Temps rétention
2
1.5 Linear (Temps
1 rétention)
0.5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Achsentitel
21
Log(Temps rétention)
0.7
0.6
0.5
Achsentitel
0.4
Log(Temps rétention)
0.3
0.2 Linear (Log(Temps
rétention))
0.1
0
0 2 4 6 8
Achsentitel
Temps rétention'
3
2.5
2
Achsentitel
1
Linear (Temps
0.5 rétention')
0
0 2 4 6 8
Achsentitel
22
log(Temps rétention')
0.5
0.45
0.4
Achsentitel 0.35
0.3
0.25 log(Temps rétention')
0.2
0.15 Linear (log(Temps
0.1 rétention'))
0.05
0
0 2 4 6 8
Achsentitel
uV(x1,000,000) C
/2.146
250
1.25
/2.698
1.00 200
0.75 150
0.50
100
0.25
50
0.00
0
0.25 0.50 0.75 1.00 1.25 1.50 1.75 2.00 2.25 2.50 2.75 3.00 min
On sait déjà que le pic avec Tr=2,698 correspond à 1-Pentanol en le comparant avec P3 (vu
que c’est le seul composé commun avec le P3), donc le pic de tr = 2,469 min correspond au 2-
Pentanol.
23
Avec le P3’’, on peut confirmer nos résultat :
uV(x1,000,000) C
/2.141
Chromatogram Column Temp.(Setting)
1.50
250
/2.698
1.25
/3.318
1.00 200
/4.519
0.75 150
0.50
100
0.25
50
0.00
0
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 min
La sorties des pics est suivant le nombre de carbone dans chaque composé, donc le 1ier
pic (en négligeant celui du solvant) avec tr=2.698 min correspond au 1-pentyle, le pic 2 avec
tr=3.318 min correspond au 1-hexanol et le pic 3 avec tr=4.519 min correspond au 1-heptanol.
On les comparant avec les tr du P3 et P3’ on remarque une ressemblance des temps de
rétentions ce qui confirme que nos résultats sont justes.
On trace les courbe Tr= f(n) de 1-Alcool et de 2-Alcool
3
2.5 Temps rétention
2
1.5 Linear (Temps
1 rétention)
0.5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Achsentitel
Et
24
Temps rétention de 2-Alcool
2.9
2.85
2.8
2.75
2.7
2.65
Temps rétention
2.6
2.55
2.5
2.45
2.4
4 5 6 7
2.3.Analyse quantitative :
1) Réponse massique du FID
a) Cas de composés de classe fonctionnelle identique, avec les conditions suivantes
25
Température du four: 100°C
Température de l’injecteur: 250°C
Température du détecteur: 250°C
On injecte 1µl de mélange Octane/Nonane mis en solution dans pentene (P5) avec des masses
identiques des deux alcanes.
On a eu la réponse suivante :
Figure : Chromatogramme du P5
On a :
Composé Air Tr Masse
Octane 193040 (uV*s) 3,663 min 0,703 mg
Nonane 358443 (uV*s) 5,075 min 0,718 mg
La masse volumique de l’octane est 703 Kg/m3 d’où dans 1 ml de la solution, on a 703 mg
de l’octane. La même chose pour le nonane, la masse volumique est 718 Kg/ m3 , alors dans 1
ml on a 0,710 mg du nonane.
La masse volumique du Pentane est 626 Kg/m3. Dans les 8 ml restante, on a 5mg du
Pentane.
Le pourcentage massique des constituants dans P5 est :
% Massique = Mi/Mtotale
% Massique Octane = 0,703 / (0,703+0,718+5) = 11%
% Massique Nonane = 0,718 / (0,703+0,718+5) = 11%
26
Figure : Chromatogramme du P6
Composé Air Tr Masse
Acét Isopentyle 141517 (uV*s) 4,688 min 0,876 mg
Nonane 236439 (uV*s) 5,075 min 0,718 mg
3) Pourcentage massique :
27
.n(nonane)= m/M = 0,718/128200 = 5,6 E-6 mol
.n(acét isopentyle) = 0,876/130190 = 6,72 E-6 mol
.n(pentane) = 5/72150 = 6,9 E-5 mol
%n(nonane) = 5,6 E-6 / (6,9 E-5 + 5,6 E-6 + 6,72 E-6 ) = 7%
%n(acét pentyle) = 6,72 E-6 / (6,9 E-5 + 5,6 E-6 + 6,72 E-6 ) = 8%
1) 1ière étape : est effectuée au laboratoire du fait de leur longueur. Elles consistent, après
piégeage des gaz d’échappement sur un filtre, à récupérer les molécules par un lavage
du filtre à l’aide d’un solvant organique, le dichlorométhane, également appelé
chlorure de méthylène: CH2Cl2. Cette extraction s’effectue dans un appareil de
SOXHLET.
Les PAHs extraits du filtre seront donc dans une solution de solvant que l’on va doser
après les avoir identifiés.
L’identification des PAHs extraits et leurs ordres de sortie relatifs s’effectue par une
analyse par couplage CPG-SM de la solution Pe10.
28
2) 2ème étape : Etalonnage de la méthode :
Détermination du coefficient de réponse Kr de chaque PAH / étalon interne.
La solution P7 contient : toluène, para-xylène, mésitylène, naphtalène. Elle est diluée avec le
camphre et ajustée à 20 mL avec du chlorure de méthylène.
On obtient une solution Pα et va service à déterminer les coefficients de réponse relatifs des 4
consistants du mélange.
mi= Ki×Ai
ALPHA tr Area
Toluene 17.37068 3.311 0 Target 91.00 8082511
p-Xylene 16.89399 4.687 0 Target 91.00 7860706
Mesitylene 19.25224 6.215 0 Target 105.00 8957991
Camphor 9.63625 9.119 0 Target 95.00 4483710
Naphthalen
e 36.84684 9.735 0 Target 128.00 17144693
29
D’où, on a
Pour le coefficient de réponse de chaque composé, on le défit par rapport à l’étalon en faisant
un rapport du Ki/E par rapport les équitations mi = Ki.Ai
D’où
On obtient :
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BETA tr Area
Toluene 17.23093 3.311 0 Target 91.00 3517796
p-Xylene 17.71513 4.684 0 Target 91.00 3616650
Mesitylene 19.17700 6.206 0 Target 105.00 3915099
Camphor 11.34708 9.108 0 Target 95.00 2316573
Naphthalen
e 34.52986 9.717 0 Target 128.00 7049477
Pour calculer la masse des composées aromatiques récupérés, on utilise les données du
chromatogramme précédent et on applique la relation suivante
On applique les Kr (Ki/E) obtenus pour Pα sachant que : mA = 50.1 mg & AE= 2316573
(l’étalon : Camphre). Les résultats sont dans le tableau suivant
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Dosage des PAHs par CPG par la méthode de l’étalon interne.
Une solution P9 résulte de l’extraction d’un filtre récupéré chez un garagiste, qui a
servi pour piéger les gaz d’échappement d’un moteur à explosion dont on veut déterminer le
taux de pollution.
La solution P9 a été transvasée en intégralité dans une fiole jaugée de 20mL. On a
rajouté du camphre (voir feuille annexe) puis on a recouvert le mélange par du chlorure de
méthylène jusqu’au trait de jauge. On obtient la solution Pγ.
On obtient :
GAMA tr Area
Toluene 16.52779 3.312 0 Target 91.00 3365587
p-Xylene 18.64004 4.684 0 Target 91.00 3795709
Mesitylene 14.64438 6.205 0 Target 105.00 2982065
Camphor 14.30445 9.110 0 Target 95.00 2912844
Naphthalen
e 35.88334 9.717 0 Target 128.00 7306997
Pour déterminer les masses des composés aromatiques dégagés par le moteur, il faut
d’abord calculer les masses des composés récupérer avec le filtre en utilisant cette relation :
On applique les résultats de Kr obtenue pour Pα : (sachant que mA = 50.4 mg & AE=
2912844 (l’étalon : Camphre))
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naphtalène 0.52 7306997 65,74 mg
Après l’obtention des masses récupérer par l’extraction du filtre, on à cette relation :
3. Conclusion :
Si la phase stationnaire est un liquide non ou peu volatil, possédant des propriétés de solvant
vis-à-vis des composés à séparer, on parle de chromatographie gaz-liquide ou
chromatographie de partage. Si la phase stationnaire est un solide absorbant (silice, alumine,
zéolites ou autres polymères adsorbants), c'est de la chromatographie gaz-solide ou
chromatographie d'adsorption.
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