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- Partie II -
B(2 + 2i)
zA = i, zB = 2 + 2i et zC = −1 + 3i.
1/ Montrer que le triangle ABC est rectangle et isocèle en A.
π A(i) 1
2/ On considère la rotation R de centre A et d’angle
b
et l’ho-
2
mothétie H de centre A et de rapport −2.
a/ Déterminer l’écriture complexe des transformations R et H.
b
−3 −2 −1 O 1 2 3 4 5
b/ Montrer que l’écriture complexe de la transformation F =
R ◦ H est −1
z ′ − i = −2i(z − i)
c/ Soit C ′ l’image du point C par la transformation F . −2
Montrer que les points A, B et C ′ sont colinéaires.
3/ Déterminer l’ensemble des points M (z) tels que les points
A, B, C et M soient cocycliques. 2/a/ Déterminons l’écriture complexe de la rotation R. Soit
M (z) un point du plan complexe, et soit M ′ (z ′ ) l’image du point
Problème 1(Solution proposée). M par la rotation R. On a alors
z ′ = ei 2 (z − i) + i = i(z − i) + i = iz + i + 1
π
- Partie I -
1/ L’idée est d’écrire 8 − 6i sous forme d’un carré d’un nombre Donc
complexe. Remarquons que
z ′ = iz + i + 1
(3 − i)2 = 9 − 1 − 6i = 8 − 6i
Pour l’homothétie H. Soit M (z) un point du plan complexe, et
Donc les racines carrés du nombres complexe sont soit M ′ (z ′ ) l’image du point M (z) par l’homothétie H. On a alors
Donc les solutions de l’équation (E) sont b/ Soit M (z) un point du plan complexe. Trouvons MF (zF )
l’image du point M (z) par la transformation F. Appelons f
1 + 5i − δ1 1 + 5i + δ1 l’application C → C, z 7→ zF , et définissons similairement les
z1 = , z2 =
2 2 applications r et h. On a
c-à-d
z1 = 2 + 2i, z2 = −1 + 3i zF = f (z) = r ◦ h(z) = r(h(z)) = ih(z) + i + 1 = −2i(z − i) + i
Donc l’ensemble des solutions de l’équation (E) est Donc l’écriture complexe de la transformation F = R ◦ H est
- Partie II -
2 b B(2 + 2i)
Soit ABCD un trapèze isocèle dont les bases sont [BC] et [AD].
A(i) On considère la rotation R de centre C et d’angle θ et on pose
1 b
A′ = R(A) et B ′ = R(B). Les points I, J et K sont les milieux
respectifs des segments [BC], [A′ D] et [B ′ C]. On munit le plan
b
complexe du repère (I, − →
u,−→v ) tels que a est l’affixe de C et b + ic
−3 −2 −1 O 1 2 3 4 5 6 est l’affixe de D avec a, b et c trois nombres réels.
1/ Vérifier que l’affixe de B est −a et que l’affixe de A est −b+ic.
−1
2/ Montrer que l’affixe de A′ est a(1 − eiθ ) + (−b + ic)eiθ et que
l’affixe de B ′ est a(1 − 2eiθ ).
3/ Prouver que
ó On pourrait montrer que les points A, B et C ′ en utilisant un
raisonnement direct (sans calcul). zJ − zI a+b ic 1 + eiθ
= + ×
ó On pourrait également remarquer que B est le milieu de [AC ′ ], zK − zI 2a 2a 1 − eiθ
par conséquent les points A, B et C ′ doivent être colinéaires. puis déduire que les points I, J et K sont alignés.
3/ Soit Γ l’ensemble des points M (z) du plan complexe pour
lesquels A, B, C et M sont cocycliques. Puisque les points A, B
et C ne sont pas colinéaires, on a Problème 2(Solution proposée).
z − zC z A − zB ∗
M (z) ∈ Γ ⇐⇒ × ∈R - Partie I -
z − zB zA − zC
( )
z − zC zA − zB 1/ Les solutions de l’équation (E) étant z1 et z2 , on a alors
⇐⇒ ∈ iR∗ ∈ iR∗
z − zB zA − zC z1 × z2 = −1 + ie2iθ . Par conséquent,
Et ceci est équivaut à dire que le triangle M BC est rectangle arg(z1 z2 ) = arg(z1 ) + arg(z2 ) ≡ arg(−1 + ie2iθ ) (mod 2π)
en M . Par conséquent, Γ est le cercle de diamètre [AB] privé du
point A(i). Or,
( )
π
−1 + ie2iθ = ei 2θ+ 2 − 1
)( ( ))
4
( ) (
i θ+ π i θ+ π −i θ+ π
C(−1 + 3i) =e 4 e 4 −e 4
Γ
3 ( ) ( )
b
π i θ+ π4
= 2i sin θ + e
4
2 ( ) ( )
b
B(2 + 2i)
π 3π
= 2 sin θ + ei θ+ 4
4
A(i)
1 ×
| {z }
>0
O
b
1−e iθ e −1
−7 Et ceci est vrai. En conclusion, les points I, J et K sont alignés.
−8 A′
× ó L’objectif de cet exercice était de montrer que les points I, J
et K sont alignés en utilisant les nombres complexes.
Remarquons que
√ √ ( ) ( )
Problème 3(APMT 2017). 2 2 π π
cos θ − sin θ = cos cos θ − sin sin θ
2 2 4 4
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé
] [ direct ( )
−
→ −
→ π π
(O, u , v ) et θ un nombre réel de l’intervalle − , .
π
= cos θ +
4 4 4
1/a/ Déterminer en fonction de θ, le nombre complexe m tel que | {z }
>0
iπ
m cos θ + m sin θ = e 4 Et que √ √ ( )
2 2 π
b/ Écrire m sous sa forme trigonométrique. cos θ + sin θ = sin θ +
2 2 4
2/ Soit] H l’ensemble
[ des points M du plan d’affixe m quand θ | {z }
π π >0
décrit − , .
4 4 Donc l’écriture trigonométrique du nombre complexe m est
Montrer que [ ]
1 π
1 1 m= ,θ +
Re(m) > et Im(m) > cos2 θ − sin2 θ 4
2 2
π 2/ Il s’agit de montrer que
3/ Soient r la rotation de centre O et d’angle et h l’homothétie √
√ 4 2 1
2 √ >
de centre O et de rapport et A le point d’affixe 2. On pose 2(cos θ + sin θ) 2
2
B = h ◦ r(A). Et que
a/ Montrer que les deux droites (OB) et (AB) sont orthogonales. √
2 1
b/ Montrer que ] OB est[ la valeur minimale du module de m >
π π 2(cos θ − sin θ) 2
quand θ décrit − , . Ce qui est équivalent à dire que
4 4
4/ Soit Γ l’ensemble des points M d’affixe z tel que √ √
cos θ + sin θ < 2 et cos θ − sin θ < 2 (∗)
|z cos θ + z sin θ| = 1
Ce qui est immédiat en remarquant que
] [
π π
Montrer que pour tout θ ∈ − , , Γ passe par quatre points (cos θ + sin θ)2 + (cos θ − sin θ)2 = 2 cos2 θ + 2 sin2 θ = 2
4 4
fixes et cocycliques qu’on déterminera.
] [ En conclusion, on obtient
π π
5/a/ Déterminer pour tout θ ∈ − , , l’ensemble Γ ∩ H. 1 1
4 4 Re(m) > et Im(m) >
b/ Construire dans le même repère H et Γ pour θ = 0. 2 2
ó On pourrait montrer les inégalités de (∗) en utilisant des
Problème 3(Solution proposée). études de fonctions.
1/a/ Écrivons m = x + iy, on a alors 3/a/ Commençons par déterminer l’affixe b du point B. On sait
x cos θ + x sin θ + iy cos θ − iy sin θ = ei 4
π
d’après le texte de l’exercice que
√ ( )
c-à-d 2 iπ √ π
b= e 4 2 − 0 + 0 = ei 4
√ √ 2
2 2
(x cos θ + x sin θ) + i(y cos θ − y sin θ) = +i Pour montrer que les droites (0B) et (AB) sont orthogonales, il
2 2
suffit de prouver que
Autrement dit ( )
√ √ b−a π
2 2 arg ≡ (mod π) (∗)
x= , y= b−o 2
2(cos θ + sin θ) 2(cos θ − sin θ)
avec o, a et b les affixes respectifs des points O, A et B. On a
En conclusion, √ √ √
√ √ b−a 2+i 2−2 2 i−1
2 2 = √ √ =
m= +i b−o 2+i 2 i+1
2(cos θ + sin θ) 2(cos θ − sin θ)
i−1
Il est facile de vérifier que est imaginaire pur. D’où (∗),
2/ Écrivons i+1
] m[ sous sa forme trigonométrique. Mentionnons que finalement on a prouvé que les droites (OB) et (AB) sont ortho-
π π
sur − , , on a sin < cos (Il suffit d’étudier la fonction gonales.
4 4
tangente). On a b/ D’abord OB = |b| = 1. Il s’agit
] de montrer
[ que 1 est la valeur
π π
√ √ minimale de |m| quand θ décrit − , , on sait que
2 2 4 4
m= +i
2(cos θ + sin θ) 2(cos θ − sin θ) 1 1
[√ √ ] |m| = =
=
1
×
2
(cos θ − sin θ) + i
2
(cos θ + sin θ) cos2 θ − sin2 θ cos 2θ
cos2 θ − sin2 θ 2 2
alors |m cos θ + m sin θ| = 1. Donc H ⊂ Γ. Par conséquent, b/ Montrer que les droites D et ∆ sont orthogonales puis déter-
miner l’affixe du point de leur intersection.
Γ∩H=H 3/ On pose θ = arctan(a). Montrer que pour tout point M (z)
] [ de P tel que z ̸= ω, on a
π π
pour tout θ ∈ − , . 1 −−→ −−→
4 4 ΩM ′ = × ΩM, (ΩM , ΩM ′ ) ≡ θ (mod 2π)
b/ On a d’abord cos θ
tel que Ω et le point d’affixe ω et M ′ le point d’affixe f (z).
Γ = {M (z) ∈ P/ |z| = 1} 4/ Montrer que l’ensemble
Et Γ = {M (z) ∈ P, |f (z) − ω| = 1}
iπ
H = {e 4 } est un cercle de centre Ω(ω) et de rayon r = cos θ.
Donc 5/ Montrer que l’ensemble
{ }
1
1.0 bc
Γ′ = M (z) ∈ P, |f (z)| =
cos θ
H
0.8
bc
est un cercle de rayon r = 1 et de centre A0 d’affixe z0 = 2 sin2 θ+
Γ i sin(2θ).
0.6
−−→ −−→
(ΩM , ΩM ′ ) ≡ θ (mod 2π)
D’autre part
M (z) ∈ ∆ ⇐⇒ f (z) ∈ iR ó Une propriété à retenir, si z = x + iy la forme algébrique
du nombre complexe z avec x ̸= 0, alors arg(z) ≡ arctan(y/x)
⇐⇒ f (z) = −f (z)
(mod 2π) si x > 0 et arg(z) ≡ arctan(y/x) + π (mod 2π) si
⇐⇒ f (z) + f (z) = 0 x < 0.
⇐⇒ (1 + ia)z − 2ia + (1 − ia)z + 2ia = 0 4/ On sait que
⇐⇒ (z + z) + ia(z − z) = 0
z ∈ Γ ⇐⇒ |f (z) − ω| = 1
⇐⇒ 2x − 2ay = 0
⇐⇒ |f (z) − f (ω)| = 1
1
⇐⇒ y= x ⇐⇒ |(z − ω)(1 + ia)| = 1
a
1
Donc ∆ est la droite d’équation cartésienne ⇐⇒ |z − ω| =
|1 + ia|
1 1
∆: y= x ⇐⇒ |z − ω| = √
a 1 + a2
Puisque le produit des deux coefficients directeurs des deux ⇐⇒ |z − ω| = cos2 θ
droites D et ∆ vaut −1, alors les deux droites D et ∆ sont
orthogonales. Donc Γ est le cercle de centre Ω(ω) et de rayon r = cos θ.
Soit z0 = x0 + iy0 l’affixe du point X d’intersection des deux 5/ En écrivant z = x + iy, on a
2a
droites D et ∆. On sait que y0 = −a2 y0 + 2a, puis y0 = 1
1 + a2 z ∈ Γ′ ⇐⇒ |f (z)| =
2a2 cos θ
et x0 = . Donc l’affixe du point d’intersection des deux 1
1 + a2 ⇐⇒ |(1 + ia)z − 2ia| =
droites est cos θ
1
2a2 2a ⇐⇒ |x + iy + iax − ay − 2ia| =
z0 = +i cos θ
1 + a2 1 + a2 1
⇐⇒ (x − ay) + (y + ax − 2a) =
2 2
ΩM ′ 1
= Et ceci après simplification et regroupement en remarquant que
ΩM cos θ
a = tan θ.
On a
Comme conclusion, Γ′ est le cercle de centre A0 d’affixe 2 sin2 θ +
ΩM ′ |f (z) − ω| 2i sin θ et de rayon r = 1.
=
ΩM |z − ω|
|f (z) − f (ω)|
=
|z − ω|
(1 + ia)(z − ω)
=
z−ω
= |1 + ia|
√
= 1 + a2
√
= 1 + tan2 θ
1
=
| cos θ|
1
=
cos θ
Finalement,
1
ΩM ′ = × ΩM
cos θ
D’autre part, on a
( )
−−→ −−→ f (z) − ω
(ΩM , ΩM ′ ) ≡ arg (mod 2π)
z−ω
≡ arg(1 + ia) (mod 2π)
≡ arctan(a) (mod 2π)
≡ θ (mod 2π)
Donc