2020
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I. Définition
C’est une suppuration non TBC dans une cavité néoformée creusée dans le
poumon par une infection aigue.
C’est un aspect clinique de la staphylococcie pleuro-pulmonaire.
Fréquente chez le nourrisson mais elle peut se rencontrer chez certains enfants.
II. Etiologie
Les germes les plus courants responsables de cette pathologie : Staphylocoque/
Pneumocoque.
Autres : Klebsiella/ Entérobactéries.
III. Clinique & Radio
Elle évolue en 3 phases :
Phase de l’abcès Phase de la vomique ou de Phase de l’abcès ouvert
fermé l’ouverture de l’abcès
IV. Traitement :
Réanimation générale.
Traitement symptomatique.
kiné respiratoire bien conduite visant un Drainage postural.
Antibiothérapie massive, prolongée, surtout anti-staphylococcique.
CHAP. 5 PLEURESIE
I. Définition : C’est une inflammation de la plèvre.
On a 2 formes de pleurésie : Pleurésie sèche / Pleurésie liquidienne
La pleurésie liquidienne est la forme la plus fréquente chez l’enfant.
II. Clinique
Manifestations générales : Fièvre / Troubles digestifs / Altération du
comportement général de l’enfant
A L’inspection : Immobilité de l’hémithorax malade/ Toux souvent sèche /
Dyspnée / Parfois point de côté
A la Percussion: Matité pulmonaire
A L’Auscultation : Abolition du murmure vésiculaire /Parfois déplacement des
bruits du cœur surtout si l’épanchement pleural est abondant.
III. Radiographie
Tout dépend du liquide d’épanchement. On peut observer :
a. Epanchement de faible abondance : Un comblement de sinus costo-diaphragmatique ;
b. Epanchement de moyenne abondance : Une opacité en nappe avec une limite
supérieure concave et floue et remonte vers l’extérieur (Ligne Damoiseau) et ne
contient pas de bronchogramme aérique ;
c. Epanchement de grande abondance : Tout un hémithorax opaque sans
bronchogramme aérien avec refoulement controlatéral du médiastin.
Note : Dans les épanchements de moyenne et de grande abondance on peut observer
un élargissement des espaces intercostaux & décollement pleural.
L’Utilité de la ponction pleurale : elle a 2 intérêts
Permet d’assoir le diagnostic (objet d’une analyse soigneuse : son aspect voire
analyses cytobactériologiques + Biochimiques= numérisation cellulaire /recherche
des cellules tumorales/examen direct/coloration Ziehl/culture + ATBgr/Protéines +
glucose/Densité du liquide…
A visé thérapeutique
IV. Traitement : Etiologique & symptomatique
CHAP 6. BRONCHIOLITE AIGUE DU NOURISSON
VI. Etiologie
L’asthme est une maladie chronique avec plusieurs facteurs étiologiques connus :
Facteurs génétiques - facteurs psychiques et émotionnels
Facteurs allergiques - reflux gastro-œsophagien (RGO)
Facteurs infectieux - médicaments
Pollution atmosphérique - combinaison des facteurs
Asthme lié à l’effort
Note :
La Bronchiolite aigue du nourrisson ressemble fort à l’Asthme mais la répétition
de crises permet le distinguo avec l’Asthme.
Pourquoi les crises surviennent la nuit ? R/ Suite à l’inversion de l’équilibre
bronchomoteur car la nuit la composante bronchoconsticteur prime sur la
composante bronchodilatateur.
Beta bloquants et asthme? R/ le Beta bloquants bloquent le système
adrénergique bronchodilatateur, ce qui majore l’hyperactivité bronchique.
AINS et asthme? R/ L’AAS et les AINS peuvent déclencher un bronchospasme
suite à l’inhibition de la cycloxygénase I.
VII. Diagnostic
Il repose sur :
1. L’anamnèse qui révèle certains éléments notamment :
Les épisodes répétés de toux (souvent nocturnes) ;
La dyspnée avec épisode répétés de respiration sifflante ;
Les ATCDS personnels et familiaux
2. L’examen physique est marqué par :
Une dyspnée expiratoire
Une expiration difficile et prolongée
Les râles sibilants
NB : La disparition de sibilance chez un enfant asthmatique connu alors que la
dyspnée est sévère constitue une situation extrêmement critique.
3. Examens Para Cliniques
Radiographie pulmonaire
Radiographie des sinus
Autres exploration : DEP, VEMS, Tests cutanés, dosage sérique d’IgE
VIII. Traitement
T3 de la crise
T3 de l’asthme maladie (asthme chronique)
Le but de cette PEC est triple :
Faire disparaitre les crises ;
Permettre au patient d’avoir une vie normal ;
Normaliser la fx respiratoire en agissant profondément sur la l’inflammation
bronchique en tenant compte du rapport bénéfice/risque et des contraintes des
différentes thérapeutiques.
La PEC comprend 3 étapes :
L’évaluation
Le traitement
La réévaluation
Les moyens sont l’éviction des faits aggravants et les médicaments.
cliniques Paracliniques
Présente un tableau polymorphe :
Toux d’au moins 2 semaines ; Tests inflammatoires : VS &CRP ↑↑, .
Contage tuberculeux ; Tests immunologiques : IDRT, test à
Amaigrissement ou l’interféron gamma
effondrement des paramètres Radiographie pulmonaire :
anthropométriques ; Les lésions anatomiques
Le changement de comportement Examens bactériologiques :
de l’enfant : - Tests phénotypiques : Examen
Désintéressement ; Ziehl-nielsen, la culture en milieu solide
Refus des jeux ou LOWENSTEIN-JENSEN (4-6sém) et en
Refus d’alimentation milieu liquide ou Bactec : (1-2 sém :
Fièvre trainante Résultat Rapide) ;
Malnutrition - Tests génotypiques (genexpert : variante
Adénopathies périphériques de la PCR permet la recherche des
(cervicale) matériels génétiques du BK et permet aussi
de faire l’ATBgr, donne le Dg précis pdt 2H)
V. Catégorisation
TBC bactériologiquement confirmée (TB+) : confirmée par les tests génotypiques
ou les tests phénotypiques.
TBC cliniquement diagnostiquée (TB/C) : Anapath/Rx/Manif clx/IDR.
VI. Enfant TBC+ et VIH+, quel est le ttt prioritaire entre ARV et anti-TBC?
Pourquoi ?
R/ C’est anti-TBC est le Ttt prioritaire car c’est l’urgence du fait des infections
opportunistes ; si l’on traitait d’abord le VIH, il y aura restauration brutale du système
immunitaire d’où les manifestations se feront en désordre et donc on doit attendre pdt
2 sém. pour donner les ARV.
Comprend PEC :
Des co-morbidités ;
Le T3 antiTBCeux ;
La prophylaxie anti-TBCeuse
La thérapie antiTBCeuse et les stratégies de prévention doivent se conformer à (PATIS).
Les molécules : Rifampicine, Isoniazide H, Ethambutol E, Pyrazinamide Z.
VIII. Régime Thérapeutique
Nouveaux patients : schéma initial avec médocs 1ère intention
2RHEZ/4RH :
2RHEZ/10RH : TBC extra pulmonaire grave.
Contrôles : C2, C5, C6.
Cas de retraitement : médocs de 1ère intention
3RHEZ/5RHE (NB : pas de streptomycine chez l’enfant)
Contrôle : C3, C5, C8
TBC pharmaco résistante : schéma de T3 avec médocs de 2ème intention (schéma
de 9mois ou 20 mois avec Kanamycine, Amikacine, Capréomycine, Levofloxacine,
Moxifloxacine, Prothionamide,…)
Tout patient TBCeux-VIH doit être sous T3 anti retro viral dans 2 à 8 semaines après le
début du T3 antiTBCeux.
NOTE :
Dose des médicaments de la tuberculose pulmonaire: IREP (5 10 20 30) C'est à dire :
Isoniazide: 5 mg/kg/j
Rifampicine: 10 mg/kg/j
Ethambutol: 20 mg/kg/j
Pyrazinamide: 30 mg/kg/j
IX. Prévention de la TBC
Dépistage et traitement des malades tuberculeux
Vaccination des nouveau-nés et des nourrissons de <3mois par le BCG
Le T3 prophylactique à l’Isoniazide : 10mg/kg/j pendant 6 mois.