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Les causes de la faim dans le monde

Introduction

Les causes de la faim dans le monde sont nombreuses et interdépendantes. Elles se classent en deux
catégories bien distinctes. La première comporte les phénomènes naturels dévastateurs,
généralement imprévisibles, d'une importante ampleur, qui détruisent les cultures et anéantissent
les cheptels : tremblements de terre, inondations, sécheresses, invasions d'insectes (comme les
criquets), maladies épidémiques des plantes. La seconde implique directement des comportements
humains : les guerres avec leurs destructions, avec le parti pris délibérer de détruire les productions
des adversaires ; puis le boycott économique organisé contre un Etat, en vue de lui imposer une
nouvelle ligne politique, ce qui a pour conséquence une situation de pénurie extrême, impliquant la
famine pour les populations pauvres de l'Etat concerné. C'est ainsi que nous étudierons de manière
précise chaque cause de chaque catégorie.

Les causes climatiques

En ayant des moyens limités, il est difficile de trouver de l'eau pour irriguer les cultures donc en cas
de sécheresse, impossible de faire pousser des légumes ou fruits et de faire l'élevage du bétail qui ne
peut ni boire ni se nourrir. En cas d'inondation, la destruction est telle qu'on ne peut pas faire face
car on n'a pas de structure adaptée. Les variations climatiques favorisent l'apparition d'insectes qui
dévorent les cultures.

Sécheresse dans la corne d'Afrique

En Somalie en 2011, les précipitations sont restées faibles et les récoltes prévues en 2012 seront
inférieures aux besoins des populations.

Les conflits inter-ethniques et les guerres entre pays

Quand les conflits surviennent entre ethnies et ou avec des pays voisins, la partie de la population
qui prend le dessus fait tout pour appauvrir l'ennemi, en lui confisquant les moyens de
s'approvisionner en eau et de se nourrir ce qui aura pour conséquence la famine, la maladie et la
destruction.

Un mauvais climat politique basé sur des mauvaises décisions, la corruption, et l'injustice finiront par
plonger le pays dans le chaos et la pauvreté ce qui entraînera des famines.

En Somalie, les 20 ans de conflits violents font de ce pays une nation en état d'urgence chronique et
l'un des plus complexes en termes d'assistance humanitaire. Action contre la faim et 15 autres
organisations humanitaires ont été expulsées par les autorités locales de 8 régions de la zone sud-
centrale du pays. L'accès des Somaliens à l'assistance humanitaire est à nouveau limité voire interdite
dans certaines régions de Somalie.

D'après Action contre la Faim, ils risquent une grave détérioration de leur situation si on ne les aide
pas.

Problème d'accès à l'eau

L'eau est une ressource naturelle indispensable à la vie. Elle est utilisée pour l'agriculture (afin de
produire des denrées alimentaires), l'alimentation (eau potable), les besoins domestiques et
l'industrie. Cependant dans le monde, 1,1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable (la
majorité étant en zone rurale).

En effet, certains pays n'ont pas accès à des dispositifs d'assainissement, qui sont pourtant
nécessaires à l'évacuation des eaux sales du domicile, la collecte des eaux usées et des eaux de pluie,
puis la dépollution des eaux usées. Une personne sur trois en Afrique de Sud et en Asie n'y ont pas
accès. Les femmes accordent plus d'important

Où la faim est-elle présente ?

Aujourd'hui, la faim dans le monde ne cesse de s'étendre. Pourtant, elle ne se développe pas
de la même manière selon les régions. En effet, alors qu'elle est extrêmement présente en Afrique ou
en Asie, la faim est presque inexistante dans les pays développés tels que les Etats-Unis ou les pays
de l'Union Européenne. En Afrique, la faim s'étend très rapidement et touche pour la plupart des
paysans incapables de vivre de leurs terres ou des personnes ayant suivi un exode rural pour
chercher du travail et qui se sont retrouvées dans des bidons-villes. En Asie, cependant, un bon
nombre de la population a un travail, qu'il s'agisse d'un travail dans l'industrie ou dans l'agriculture.
Pourtant la faim est tout autant étendue qu'en Afrique. De plus, comment peut-on évaluer
concrètement le développement de la faim ? Ainsi, nous allons voir à partir de quand on peut dire
qu'un individu est touché par la faim, puis nous étudierons la situation dans les PMA (Pays les Moins
Avancés) en prenant l'exemple du continent africain, et enfin nous examinerons la condition des pays
émergents en analysant l'Asie, et plus particulièrement l'Inde et la Chine.

A partir de quand peut-on dire qu'un individu est touché par la faim ?

A) Les différents types de faim

La malnutrition: pathologie causée par une carence de certains aliments.

La sous-nutrition: état de manque important de nourriture dû à un apport alimentaire insuffisant


entraînant carences nutritionnelles et pouvant mener jusqu'à la mort. Elle a de nombreuses
conséquences, tant physiologiques(sensation de faim et de soif, hypoglycémie, vertiges, asthénie,
perte de poids, amaigrissement, déshydratation,perte de masse musculaire, gonflement du
ventre,etc...) que psychologiques( l'étude de la Minnesota Starvation-Rehabilitation Experiment
étudie des sujets reçevant 3492 calories par jour pendant 12 semaines, puis 1570 pendant 24
semaines, puis 3492 pendant 12 semaines; montre que les sujets sont irritables, fatigués, sensibles
au bruit, hypocondrie, dépression, hystérie, baisse de volonté d'activité et d'appétit sexuel, angoisse,
humiliation, hallucinations mettant en scène de la nourriture abondante....).fillette-sous-nutrie-1.jpg

La famine: état de sous-nutrition étendu à la population d'une zone géographique donnée pour
diverses raisons: la guerre, les conditions climatiques( sécheresse, inondation) , les problèmes
économiques( Bourse de Chicago qui fixe tous les prix du marché pas forcément accessibles à tous les
pays)...
L'inanition: état d'épuisement de l'organisme à cause du manque de nourriture qui précède souvent
la mort.

On distingue aussi de sortes de famine.

faim conjoncturelle: faim provoquée par effondrement brutal, imprévu et à courte échéance de
l'infrastructure économique et sociale d'une société. exemple : ouragan

faim structurelle: situation permanente causée par la société qui a un système inadéquat de
répartition de la richesse, lentement elle détruit la santé, l'état physique et la vie des habitants des
pays pauvres.

B)Comment chiffrer la faim?

Pourquoi dans une partie du planète(monde) il y a ceux qui souffre pour avoir la nourriture pour ces
mètres sous la dent mais d’autre ont une abondance ?

il existe une indice mondialement reconnu pour "mesurer" la faim: C'est le Global Hunger Index. Le
GHI publie tous les ans un rapport. Pour accéder au rapport 2012 ,cliquez ici. Le GHI est un indicateur
mis en place par the International Food Policy Research Institute (IFPRI).

Le GHI utilise plusieurs indicateurs pondérés, il a une approche pluri-dimensionnelle: tout d'abord, il
utilise la part de la population sous-alimentée par rapport à l'ensemble de la population. Puis, il
calcule la sous-alimentation infantile, c'est-à-dire la part des enfants de moins de 5 ans ayant une
masse corporelle insuffisante pour leur âge (proportion d'enfants atteints d'insuffisance pondérale
et/ou de retard de croissance). Enfin, il prend en compte la mortalité infantile : le taux de mortalité
chez les enfants de moins de 5 ans reflète partiellement la synergie fatale entre l'insuffisance en
quantités et la qualité de l'apport nutritionnel d'un environnement insalubre.

Le GHI permet de distinguer différentes catégories d'état de la faim:

<4,9: GHI bas

5,0-9,9: GHI modéré

10,0-19,9:situation grave

20,0-29,9:situation alarmante

30,0-39,9: situation extrémement alarmante

La situation dans les PMA: l'exemple de l'Afrique

Les PMA (Pays les Moins Avancés) sont caractérisés par un développement économique faible et de
nombreux problèmes sociaux: chômage, extrême pauvreté, faible accès à l'éducation... On désigne
un pays comme PMA lorsque le PIB par habitant sur 3 ans est inférieur à 900$ US,lorsque l'indice de
développement humain est trop faible et lorsqu'il présente une forte vulnérabilité économique. Sur
48 PMA dans le monde(sur 194 pays, soit près d'un quart des pays) 33 sont situés en Afrique.Ainsi, ,
l'Afrique est le continent le moins développé au monde, et est handicapé par de nombreux
problèmes: climatiques, ethniques... En effet, l'Afrique est un continent désertique, chaud, souvent
touché par la sécheresse... bref, elle est défavorable à l'agriculture.Or, pour des raisons économiques
(balance commerciale largement déficitaire) il est très difficile pour ces pays d'importer, notamment
lorsque l'on voit les prix pratiqués sur le marché. En effet, les prix sont fixés par Chicago Commodity
Stock Exchange( bourse des matières premières agricoles). Celle-ci détermine les prix des aliments et
des prix en fonction de l'offre et de la demande, ce qui détermine la distribution des aliments et des
stocks. Cependant, le marché est face à une situation d'oligopole dirigé par quelques multinationales
surpuissantes : Cargill Int, Nestlé, Dreyfus cie... rendant les produits agricoles du reste du monde
inaccessible pour les pays d'Afrique et les produits africains pas assez chers à la vente, profitant de la
situation de faiblesse des paysans, ce qui les empêche de vivre correctement de leur travail. Le faible
développement de l'Afrique ne fait qu'aggraver la situation. Effectivement, la pauvreté empêche les
paysans de pratiquer une agriculture intensive, qui leur permettrait d'avoir de meilleurs rendements,
donc de vendre plus, de manger à leur faim et de récolter de l'argent. C'est donc un véritable cercle
vicieux. Enfin, l'Afrique est sujette à de nombreux conflits ethniques: Somalie, Soudan, Angola,
Zimbabwe, Djibouti, Rwanda, Mozambique.... Lors de ces conflits, on empêche les denrées
alimentaires ( de provenance humanitaire principalement) d'atteindre la population ennemie. Ainsi,
des milliers de familles se retrouvent privées de nourriture et obligées de fuir vers des camps de
réfugiés dans les pays voisins. Ce genre de phénomènes, assez fréquents, est un des ressorts de la
faim dans le monde.

L'Afrique est un continent extrémement touché par la faim. Cette carte présente les GHI en Afrique
source: ifpri, weithungerhilife,Concern et ACTED

La liste ci-dessous présente quelques chiffres concernant la faim en Afrique:

-sur les 36 pays face à une crise alimentaire, 21 sont Africains

-en 2015, la demande en denrée alimentaire sur le continent africain devrait représenter l'équivalent
de 100 milliards de dollars, soit 2 fois plus qu'en 2000

-les pauvres consacrent en moyenne 70 à 75% de leurs revenus pour se nourrir

-les prix mondiaux du blé ont augmenté de 181% sur les 36 mois précédant février 2008, mettant
l'Afrique dans une situation encore plus insoutenable

-218 millions d'Africains souffrent de faim chronique et de malnutrition, c'est-à-dire 30% de la


population africaine.

-la Somalie, l'Ethiopie, l'Erythrée, le Soudan, le Burundi, la Republique démocratique du Congo, le


Libéria, l'Ouganda ,l'Angola, l'Afghanistan et l'Irak (soit 11 pays) font partie des 16 pays
particulierement vulnérables face à la faim

Ainsi, l'Afrique fait face à certains cas extremes de faim, Comme la famine en Somalie en 2011: l 'IPC
(cadre intégré de la classification alimentaire) était de niveau 5 sur 5, c'est-a-dire une catastrophe
humanitaire. De plus, il y a 7,4 décès par jour pour 10 000 personnes, alors que, pour déclarer un
pays en situation de famine, le seuil est de 2 décès sur 10 000 personnes par jour. 4 millions de
Somaliens seraient menacés par la famine au point d'en mourrir. Malheureusement, les moyens pour
lutter contre cette famine sont bien trop insuffisants. Malgré tous les efforts de l'ONU et des ONG, il
leur est très difficile d'apporter de la nourriture aux populations vivant dans des régions où la guerre
civile fait que certains mouvements tels que Al Shabbab, mouvement islamique revendiquant la
création d'un Etat islamique en Somalie, bloquent l'apport d'aide humanitaire aux habitants.

source:ffws net source: ffws net

La situation dans les pays émergents : le cas de l'Asie (Chine et Inde)

Les pays émergents sont caractérisés par un fort développement économique, bien que le volet
social reste à l'écart. Ainsi, les écarts entre les plus riches et les plus pauvres ne font que se creuser.
Par exemple, en Inde, le nombre de milliardaires ne fait qu'augmenter et a doublé en un an ! (de 27 à
52 milliardaires). Pourtant, en Inde, le nombre de personnes souffrant de la faim atteint les 224,6
millions, soit 19% de la population. Le développement économique ne favorise donc qu'une minorité
de la population.

En effet, les pays tels que l'Inde ou la Chine se sont énormément développés d'un point de vue
industriel surtout, mais ils ont préféré sacrifier les salaires des ouvriers et employés à la compétitivité
mondiale. Les salariés dans le milieu industriel vivent donc très précairement, comme en Chine, où ils
sont payés avec des salaires misérables. Il leur est donc très difficile de se nourrir correctement, et la
situation est pire chez les paysans.

La Chine importe et exporte très peu de nourriture, et la balance commerciale s'équilibre plus ou
moins (Exportations agricoles -- importations agricoles = -0,5% (par rapport au PIB)), il est donc fort
probable que la quantité produite soit suffisante à nourrir la population, mais qu'elle soit mal
répartie.

Malheureusement, la Chine, de par son régime politique, ne communique pas les chiffres concernant
la sous-nutrition dans son pays.

En Chine, la population consomme surtout du riz usiné ( riz décortiqué débarrassé par usinage de
tout ou une partie du péricarpe et du germe) , de la viande de porc, du son de blé ,de la farine de blé
et des patates douces. L'alimentation est donc assez peu équilibrée, bien que les aliments
consommés soient caloriques. Les Chinois consomment donc beaucoup de céréales et un peu de
viande. Les Indiens eux, consomment surtout des céréales (riz usiné, farine de blé, farine de millet),
du sucre raffiné et des produits laitiers ( lait de vache entier, frais) . Ils n'ont donc que très peu
d'apports de protéine et de vitamine, et font face à des carences alimentaires.
carte-de-la-faim-en-asie.jpg

source: fao

L'Asie, contrairement à l'Afrique, fait face à peu de cas extrémement graves . En effet, 4 pays ont une
proportion de personnes sous-alimentées supérieure à 35%: il s'agit de la Mongolie, du Cambodge,
de l'Afghanistan et de l'Azerbaijan.

Les causes de la faim dans le monde

Les causes de la faim dans le monde sont nombreuses et interdépendantes. Elles se classent en deux
catégories bien distinctes. La première comporte les phénomènes naturels dévastateurs,
généralement imprévisibles, d'une importante ampleur, qui détruisent les cultures et anéantissent
les cheptels : tremblements de terre, inondations, sécheresses, invasions d'insectes (comme les
criquets), maladies épidémiques des plantes. La seconde implique directement des comportements
humains : les guerres avec leurs destructions, avec le parti pris délibéré de détruire les productions
des adversaires; puis le boycott économique organisé contre un Etat , en vue de lui imposer une
nouvelle ligne politique, ce qui a pour conséquence une situation de pénurie extrême, impliquant la
famine pour les populations pauvres de l'Etat concerné. C'est ainsi que nous étudierons de manière
précise chaque cause de chaque catégorie.

Les causes climatiques

En ayant des moyens limités, il est difficile de trouver de l'eau pour irriguer les cultures donc en cas
de sécheresse, impossible de faire pousser des légumes ou fruits et de faire l'élevage du bétail qui ne
peut ni boire ni se nourrir. En cas d'inondation, la destruction est telle qu'on ne peut pas faire face
car on n'a pas de structure adaptée. Les variations climatiques favorisent l'apparition d'insectes qui
dévorent les cultures.

sécheresse dans la corne d'Afrique

En Somalie en 2011, les précipitations sont restées faibles et les récoltes prévues en 2012 seront
inférieures aux besoins des populations

Les conflits inter-ethniques et les guerres entre pays

Quand les conflits surviennent entre ethnies et ou avec des pays voisins, la partie de la population
qui prend le dessus fait tout pour appauvrir l'ennemi, en lui confisquant les moyens de
s'approvisionner en eau et de se nourrir ce qui aura pour conséquence la famine, la maladie et la
destruction.

Un mauvais climat politique basé sur des mauvaises décisions, la corruption, et l'injustice finiront par
plonger le pays dans le chaos et la pauvreté ce qui entraînera des famines.

En Somalie, les 20 ans de conflits violents font de ce pays une nation en état d'urgence chronique et
l'un des plus complexes en termes d'assistance humanitaire. Action contre la faim et 15 autres
organisations humanitaires ont été expulsées par les autorités locales de 8 régions de la zone sud-
centrale du pays. L'accès des Somaliens à l'assistance humanitaire est à nouveau limité voire interdite
dans certaines régions de Somalie.

D'après Action contre la Faim, ils risquent une grave détérioration de leur situation si on ne les aide
pas.

Problème d'accès à l'eau

L'eau est une ressource naturelle indispensable à la vie. Elle est utilisée pour l'agriculture (afin de
produire des denrées alimentaires), l'alimentation (eau potable), les besoins domestiques et
l'industrie. Cependant dans le monde, 1,1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable (la
majorité étant en zone rurale).

En effet, certains pays n'ont pas accès à des dispositifs d'assainissement, qui sont pourtant
nécessaires à l'évacuation des eaux sales du domicile, la collecte des eaux usées et des eaux de pluie,
puis la dépollution des eaux usées. Une personne sur trois en Afrique de Sud et en Asie n'y ont pas
accès. Les femmes accordent plus d'importance que les hommes pour l'assainissement mais elles ont
beaucoup moins d'influence que les hommes pour les choix budgétaires.

En Afrique, l'eau n'étant pas à portée de main, les jeunes filles sont souvent chargées d'aller chercher
l'eau et de la transporter pendant des heures et sur de longues distances. Elles sont ainsi privées
d'école, ce qui va leur pénaliser pour leur avenir, elles vont être confrontées à la pauvreté.

Il y assez d'eau pour satisfaire tous les besoins de l'humanité mais les richesses en eau sont mal
réparties. Par exemple, le Brésil qui a une importante ressource en eau mais dont le Nord-Est est
unes des régions les plus touchées par la sécheresse.

A l'avenir, les changements climatiques devraient réduire les disponibilités en eau de centaines de
régions.

De plus, l'eau est une ressource surexploitée qui doit faire face à la croissance démographique. Dans
certaines zones, les prélèvements d'eau ont dépassé les possibilités de la ressource. C'est le cas de la
mer d'Aral dont l'exploitation a abouti à un désastre écologique sans précédent : pour la culture du
coton, la surexploitation de cette mer a eu pour conséquence une diminution de 75% de sa surface.
La mer d'Aral est aujourd'hui un lac salé au milieu d'un déser t, alors qu'autrefois elle était la
quatrième plus grande étendue d'eau intérieure du monde.

Le problème de l'agriculture
Les trois quarts des personnes qui souffrent de la faim sont des paysans ou d'anciens paysans qui ont
été condamnés à l'exode vers les bidonvilles des agglomérations urbaines ou éventuellement dans
des camps de réfugiés. Malgré un exode rural de 50 millions de personnes par an, le nombre
d'affamés et de pauvres dans les campagnes ne diminue pas ; 40 millions se forme chaque année. Il
ne suffit pas d'être producteur de denrées agricoles pour ne pas souffrir de la faim. Les paysans
pauvres n'ont pas les moyens d'investir en semences, en engrais, en matériel agricole.

De plus, les productions des paysans dans les pays en développement sont faiblement compétitives,
concurrencées par des importations de pays qui subventionnent leur agriculture ou qui bénéficie de
conditions plus avantageuses (grandes exploitations extensives employant peu de main d'oeuvre,
fort taux de mécanisation, investissements des pouvoirs publics...). La libéralisation des échanges,
mise en place depuis le milieu des années 1990, a privé les petits paysans de Sud de débouchés et les
a empêché de retirer de leurs activités les ressources nécessaires pour moderniser leurs
exploitations. Faute d'accès à l'argent, à la terre et à des moyens de production plus efficaces que la
seule force de leurs bras, il leur est difficile d'augmenter rapidement l'offre locale afin de satisfaire les
besoins des ménages.

Au Niger, au Mali, en Mauritanie, au Burkina Faso et au Tchad, il y a une baisse des pâturages, des
faibles prévisions des récoltes, le prix des céréales les plus élevés sont passés de 60% à 80% par
rapport à ceux des cinq dernières années, des milliers de familles épuisent leurs stocks de nourriture
trop rapidement. Ainsi, plus d'un million d'enfants sont atteints de malnutrition aiguë sévère ( la
forme la plus grave, qui engage le pronostic vital des enfants qui en sont atteints).

Pour satisfaire les besoins alimentaires de l'humanité, l'agriculture a besoin de sols cultivables. Ceux-
ci sont très inégalement répartis à la surface de la planète, disponibles en quantité limitée et
susceptibles de se dégrader, notamment avec les engrais qui ont une durée de persistance très
longue dans le sol.

La pauvreté

Plus de 40% de la population mondiale est confrontée quotidiennement à la réalité ou à la menace


de la pauvreté la plus extrême. En effet, dans les pays en développement, les femmes pauvres qui
sont sur le point d'avoir un enfant n'ont pas les moyens d'avoir accès aux soins prénataux, elles
accouchent sans assistance sociale. Une fois nés, les enfants auront moins de chance de survivre,
moins de chance de pouvoir aller à l'école et donc plus de probabilité d'avoir un faible revenu : ce
cycle infernal se transmet de génération en génération.

La pauvreté est un frein au développement économique et social. Cependant, les plus grandes
fortunes privées se multiplient et ne cessent d'augmenter. D'après l'académie d'agriculture de
France, la plus grande fortune mondiale s'élève à 17 milliards de dollars alors que le PIB du Sénégal
ne dépasse pas 5 milliards. Ces disparités se retrouvent aussi à l'intérieur des pays. Par exemple au
Brésil, les 10% les plus pauvres ont 0,7% du revenu, les 10% les plus riches 47%.

L'indicateur du développement humain (IDH), permet d'évaluer le bien-être de manière plus


complète que le PIB. Il tient compte du revenu en parité de pouvoir d'achat, du taux
d'alphabétisation des adultes, du niveau d'instruction et de l'espérance de vie à la naissance.

Pour l'ensemble des pays en voie de développement, l'espérance de vie à la naissance a augmenté
de 16 ans de 19 entre 1960 et 2005. Toutefois les écarts d'espérance de vie avec les pays riches
restent encore très grands. Par exemple, au Burkina Faso, l'espérance de vie à la naissance est
inférieur de 35 ans à celle des Japonais.

Pour les pays appartenant à la catégorie de développement humain faible (31 pays dont 28 sont en /
Afrique sub-saharienne), à savoir 9% de la population mondiale, l'espérance de vie à la naissance est
de 46 ans soit 32 ans de moins que dans les pays à indicateur élevé.

Ainsi, certains pays pauvres n'ont pas les moyens de s'offrir les denrées alimentaires dont ils ont
besoin, puisque leur prix sont trop élevés pour eux, on retrouve des inégalités de richesse à travers le
monde, et parfois même à l'intérieur des pays.

Carte de l'indice de développement humain 201=1 (IDH)

carte de l'IDH dans le monde en 2011

La croissance démographique

En ayant une population de plus en plus nombreuse, il y a de plus en plus de bouches à nourrir donc
cela accroît les difficultés. La théorie de la population la plus connue est le malthusianisme. Il s'agit
d’une doctrine inspirée par l'économiste anglais Thomas Malthus (1766-1834) qui prône une
limitation volontaire de la population. Le point de départ de Malthus était que la population
augmentait beaucoup plus rapidement que la production agricole, ce qui devait conduire à la misère
et aux décès les plus pauvres.

La pression financière engendrée par les pays riches

La souveraineté alimentaire est le droit des pays de définir leur propre politique agricole et
alimentaire, de protéger et réglementer leur production et leurs échanges agricoles avec un objectif
de développement durable et de déterminer leur degré d'autonomie alimentaire, dans des
conditions de travail et de rémunération correctes.

Les pays en développement ont des dettes immenses. Les pays riches leur achètent de moins en
moins cher, et vendent de plus en plus cher les marchandises ce qui ne fait qu'aggraver la pauvreté
de ce pays et la dépendance à l'aide internationale.

Ainsi, le poids de la dette entraîne une perte de la souveraineté alimentaire qui a des répercussions
sur les pays les plus pauvres.

Manque d'organisation et de moyens pour le développement

En ayant une stabilité politique fragile, il ya fatalement une mauvaise organisation, une mauvaise
coordination pour pouvoir développer le pays. C'est un cercle dont il est difficile de sortir.

Mauvaise gestion de l'aide internationale en cas de famine sévère

Même quand on arrive à collecter plusieurs dons et à avoir de l'aide de la communauté


internationale, les organisations humanitaires ont du mal à coordonner les efforts pour acheminer
cette aide aux plus démunis pour des raison d'organisation et les difficultés géopolitiques.

https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/fevrier-2003/la-faim-gagne-du-terrain-en-afrique

https://www.who.int/fr/news/item/15-07-2019-world-hunger-is-still-not-going-down-after-three-
years-and-obesity-is-still-growing-un-report

https://www.bbc.com/afrique/region-39247041

https://www.actioncontrelafaim.org/presse/alerte-la-famine-menace-quatre-pays-appel-dons/

https://www.bbc.com/afrique/region-39247041

Les solutions contre la faim dans le monde

Introduction

La faim dans le monde n'est pas une fatalité. Il existe des moyens à mettre en œuvre pour
l'éradiquer. Ces stratégies passent par une réorientation des systèmes agricoles visant à privilégier le
développement durable*. Stratégies où les organismes humanitaires ont un rôle à jouer en œuvrant
pour promouvoir une agriculture durable*, pour instaurer des mesures visant à élargir l'accès à la
nourriture pour tous, pour améliorer l'économie locale et contribuer à la sécurité alimentaire. Il
faudrait toutefois qu'un cadre politique, de gouvernance mondiale crée un environnement favorable
en encourageant la paix, la stabilité macroéconomique et en définissant les domaines prioritaires
d'un programme de lutte contre la faim.

Le développement durable

Si on veut réduire l'incidence de la faim dans le monde, il faut tenir compte du fait que l'agriculture
joue un rôle déterminant dans les stratégies de lutte contre la faim et la pauvreté. En effet,
l'agriculture est un moyen de subsistance mais aussi elle génère des emplois et un revenu aux
populations rurales.

Il apparaît donc nécessaire d'accroître la productivité des terres pour nourrir une population
mondiale croissante.
Hélas, l'essor de l'agro-industrie* pour l'agriculture productiviste a nécessité un recours massif aux
intrants chimiques* et ont entraîné une dégradation des écosystèmes*, une pollution aux nitrates,
une surconsommation d'eau et des émissions de gaz à effet de serre*. Cette agriculture intensive*
exige une mécanisation accrue donc une perte d'emplois et un exode rural. (Par exemple, dans de
nombreux pays du Sud, des multinationales ou de riches propriétaires ont pris possession de terres
immenses dans le but de maximiser les rendements au détriment d'une main d'oeuvre locale
disponible).

C'est dans ce contexte que l'agriculture durable semble, aux yeux des experts (environnementaux et
agricoles), être un moyen d'augmenter l'approvisionnement alimentaire mondial en éradiquant la
famine sans détruire la planète.

En effet, même si les agriculteurs qui s'orientent vers une production biologique* ont un rendement
inférieur d'environ 20% par rapport à l'agriculture conventionnelle (à cause de la rotation des
cultures et de la suppression d'intrants chimiques) dans les premières années, cette différence tend à
diminuer voire à disparaître complètement dans les pays les plus pauvres où se concentrent les
problèmes de famine. Les méthodes naturelles employées dans ces zones où l'accès aux intrants est
restreint implique moins de risques économiques et plus d'avantages sociaux.

Il apparaît indispensable, désormais, d'améliorer le travail des petites exploitations agricoles dans les
régions touchées par la pauvreté pour faire reculer le problème de la faim.

Ainsi cela permettrait d'augmenter les disponibilités alimentaires des familles d'agriculteurs et de
favoriser une sécurité alimentaire* qui éloignerait maladies et mortalité. (NB : la consommation
d'aliments issus du bio contient moins de pesticides, d'antibiotiques, d'additifs que les aliments
conventionnels donc sont meilleurs pour la santé).

Si les moyens d'existence de ces familles sont améliorés, ils pourront avoir accès à des connaissances
judicieuses sur la façon de produire, sur les systèmes...

Il pourrait y avoir une mise en lien entre les différents partenaires agricoles (les agriculteurs, les
éducateurs agricoles et les chercheurs). Ainsi, ils sauraient mieux lutter contre les ravageurs*,
connaître la manière d'accroître la matière organique des sols telles certaines paysanneries d'Afrique
Sahélo-Soudanienne qui ont planté sur leurs terres des arbres à enracinement puissant (tel l'acacia
Albida) . Au pied de ces arbres le rendement est meilleur car leurs feuilles donnent de l'ombre, la
chute de ces mêmes feuilles rend le sol plus fécond et fournit aux animaux le fourrage nécessaire à
leur survie. La culture au pied de tels arbres aide l'azote à se fixer et permet une meilleure gestion de
l'eau.

Exploiter les ressources de la nature, quand il existe des contraintes environnementales comme
l'accès à l'eau, permet d'accroître la production agricole. Encore faut-il que la diffusion de ces
connaissances soient largement vulgarisées* et répandues auprès des petits exploitants.

De nombreux paysans africains redécouvrent les cultures traditionnelles comme le manioc et le


sorgho*, résistants à la sécheresse qui sévit dans la Corne de l'Afrique* et luttent ainsi contre les
menaces de la famine.

En Afrique Subsaharienne et en Amérique du Sud où la Révolution Verte n'a pas eu l'impact


escompté l'agriculture durable ne constituerait-elle pas une alternative crédible ?

Toutefois, une transition mondiale vers l'agriculture biologique pourrait prendre de nombreuses
décennies.

ACACIAS ALBIBA NIGER

Acacia Albiba niger

L'aide et les organismes humanitaires

Divers organismes œuvrent en parallèle pour lutter contre la famine. Ils connaissent très bien les
causes de ce fléau et peuvent agir sur les différents points qui permettraient de l'éradiquer.

La FAO (Food and Agriculture Organisation) est une organisation intergouvernementale qui a un rôle
majeur dans les efforts mondiaux de lutte contre la faim.

Elle est constituée de 191 pays membres auxquels s'ajoutent ceux de la Communauté Européenne.
Elle répond à leurs besoins et à leurs attentes dans ce domaine.
Ces pays se réunissent, débattent et collectent des fonds pour mener à bien des actions concertées.

La FAO n'a pour but que l'accès à la nourriture pour tous, étape primordiale pour assurer aux
hommes une vie décente et du travail.

Elle aide aussi les pays à moderniser et à améliorer leurs pratiques agricoles tout en veillant à la
protection de l'environnement et en encourageant une agriculture durable*.

Elle veille aussi à ce que les ressources forestières soient préservées car les forêts sont aussi source
de subsistance (aliments sauvages, faune, feuilles sauvages comestibles, fruits) pour le bétail et les
populations. L'agroforestie* qui associe culture, élevage et plantations d'arbres contribue au
développement rural.

La FAO se préoccupe également des ressources halieutiques* (ayant trait à la pêche) autre mode de
nutrition qu'il faut préserver.

La devise de la FAO : FIAT PANIS, qui signifie du pain pour tous pourrait être celle d'autres
organismes engagés dans cette lutte comme la Croix Rouge par exemple.

La Croix Rouge a défini des actions pour améliorer la sécurité alimentaire des pays d'Afrique en proie
à d'autres fléaux qui péjorent le problème de la faim (VIH/SIDA, conflits, conditions climatiques,
augmentation de la population..)

Ses actions tendent à assurer de la nourriture saine pour tous grâce aux cultures, à favoriser l'accès à
cette nourriture et à donner aux populations des informations sur les qualités nutritionnelles des
denrées. Car promouvoir les ingrédients locaux peut non seulement augmenter les revenus des
fermiers mais aussi nourrir efficacement les plus démunis. Ainsi, les feuilles du moringa*, réduites en
poudre et incorporées à la nourriture constituent une aide grâce à la richesse des nutriments et
protéines dont elles sont dotées.

ACTION CONTRE LA FAIM est, quant à elle, une ONG* (organisation non gouvernementale) qui a
comme priorité, elle aussi, la sécurité alimentaire et au-delà, la survie des populations en situation
précaire. Mais pas uniquement : elle souhaite travailler sur la durée, sur une stratégie globale et
permettre aux pays, après la crise, d'accéder à l'autosuffisance alimentaire. Elle est persuadée que
grâce aux ressources locales et rurales, il est possible de constituer des réserves alimentaires qui
permettront d'éviter une flambée des prix en cas de faibles récoltes.

Les projets à court terme comme les yaourts enrichis en nutriments que Danone a commercialisé au
Bangladesh ou la campagne KFC encourageant ses clients à faire des dons au PAM (programme
alimentaire mondial) sont certes des actions honorables et efficaces mais ne résolvent que
momentanément le problème de la famine. D'où la nécessité d'une stratégie globale, sur le long
terme.

PLANETE URGENCE, autre ONG, travaille en étroit partenariat avec les populations locales en
précarité économique et sociale en leur apportant son savoir et ses compétences.

Toutefois l'aide humanitaire a ses limites et en particulier dans la Corne de l'Afrique* et ses états
(Somalie, Djibouti, Ethiopie, Erythrée, Sud Soudan, Ouganda).

Cette péninsule connaît actuellement une grave crise alimentaire dûe à une sécheresse sans
précédent. Les secteurs de l'agriculture et de l'élevage, premières ressources économiques de cette
région, sont sinistrés. Le travail et l'aide des ONG sont rendus impossibles du fait de l'insécurité qui
règne dans certaines zones à cause des guerres civiles. D'ailleurs, des insurgés islamistes leur ont
interdit l'accès du Sud de la Somalie.

ACTED et SADO, deux organismes humanitaires en place, qui palliaient aux besoins alimentaires en
fournissant de la nourriture et des intrants agricoles ont dû renoncer à apporter leur aide dans ces
zones trop dangereuses devenues inaccessibles. Conséquence ? Des millions de morts.

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Les actions politiques

Les ONG, syndicats et coopératives ont certes un impact sur la lutte contre la faim mais leurs actions
dépendent des choix politiques engagés par les gouvernements et de leur implication.
Ainsi que nous l'avons souligné, en ce qui concerne la Corne de l'Afrique, le problème de la faim
paraît insoluble tant que des guerres civiles où des conflits viennent compromettre l'aide
humanitaire. La première condition pour la mise en place de programmes efficaces et durables est la
stabilité politique. Le gouvernement se doit d'assurer la paix. Une bonne gouvernance est essentielle
pour réduire la pauvreté de manière durable, assurer la sécurité alimentaire et la croissance
économique. La stabilité politique, de surcroît, encourage les investissements et décourage la fuite
des capitaux. Les gouvernements devraient suivre les préconisations de la FAO en investissant dans le
secteur agricole et plus particulièrement dans l'agriculture locale pour permettre aux petites
exploitations de s'ouvrir aux marchés.

Il faut que les pouvoirs publics fassent respecter les normes sanitaires, phytosanitaires et
environnementales en étant attentifs à la dégradation des écosystèmes. Il est nécessaire de
privilégier la conservation des ressources naturelles telles l'eau (produit rare qui doit être utilisé avec
efficacité), les terres malmenées par le système productiviste, les forêts, la pêche et l'écosystème
marin. D'où la nécessité de faire respecter les accords mondiaux interdisant certaines pratiques
nuisibles.

La réponse des états à la faim dans le monde doit bien évidemment être aussi une réponse
financière. Les plus démunis ont besoin de nourriture immédiate. Il faut également des moyens
logistiques efficaces et s'assurer que la nourriture soit distribuée. Des bons pour acheter des aliments
pourront être alloués pour accroître le pouvoir d'achat et améliorer l'accès à la nourriture.

Mais avant tout, les gouvernements doivent anticiper les crises alimentaires pour éviter la flambée
des prix de la nourriture. Il faut que les récoltes soient stockées. Elles constitueront des provisions de
sécurité et permettront que les cours restent stables.

La protection sociale, des allocations spécifiques pour soutenir les paysans durant les périodes
difficiles, une augmentation des salaires minimum réduiraient les inégalités et permettraient une
réduction de la pauvreté et donc de la faim.

Le droit à l'alimentation pour tous est un sujet de préoccupation mondiale où chacun a son rôle à
jouer, des ONG aux pouvoirs politiques sans oublier chacun d'entre nous qui à sa façon, ses propres
moyens, peut contribuer à cette lutte par un don, une offre de bénévolat, un effort pour préserver
les potentialités de la nature. Le droit à l'alimentation est une revendication légitime pour tout être
humain.

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Lexique

L'agriculture durable est l'application à l'agriculture des principes du développement durable. Il s'agit
donc d'assurer la production de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites écologiques,
économiques et sociales qui assurent la durabilité dans le temps de cette production.

Développement durable : c'est une conception de croissance qui a pour objectif de répondre aux
besoins des générations actuelles et futures sans porter atteinte aux aspects écologiques de notre
planète. Dans la pratique, cela signifie que l'homme peut utiliser les éléments naturels qui
l'entourent tout en les préservant et en assurant leur renouvellement.

Agro-industrie : Ensemble des industries fournies par l'agriculture ou produisant pour elle.

Productiviste :Attitude qui consiste à privilégier le développement de la production et à chercher


avant tout une amélioration de la productivité.

Intrants :En agriculture, les intrants sont l'ensemble des produits qui ne sont pas naturellement
présents dans le sol et qui y sont rajoutés afin d'améliorer le rendement de la culture.

Un écosystème comprend un milieu, les êtres vivants qui le composent et toutes les relations qui
peuvent exister et se développer à l'intérieur de ce système.
Les gaz à effet de serre sont les gaz, tant naturels que d'origine humaine, présents dans l’atmosphère
qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre, l'atmosphère et les nuages
et à leur tour l’émettent dans l’atmosphère. Cette propriété consistant à « piéger » la chaleur dans
l’atmosphère est à l'origine de l'effet de serre, lequel empêche la Terre de se refroidir.

L'agriculture intensive est un système de production agricole caractérisé par l'usage important
d'intrants, et cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu'il
s'agisse de la main d'œuvre, du sol ou des autres moyens de production (matériel, intrants divers).

Elle est parfois également appelée agriculture productiviste. Elle repose sur l'usage optimum
d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de régulateurs de
croissance, de pesticides..

Production biologique : est une méthode de production agricole basée sur le respect du vivant et des
cycles naturels, qui gère de façon globale la production en favorisant l'agrosystème mais aussi la
biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques.

Sécurité alimentaire :Garantie que la consommation d'un produit alimentaire ne risque pas d'avoir de
conséquence néfaste sur la santé des consommateurs. L'entreprise a une obligation de résultats et
doit avoir mis en place les méthodes nécessaire pour la garantir jusqu'à la consommation.

Un insecte ravageur est un insecte nuisible pour les cultures agricoles, pour les arbres et la
végétation en général.

Vulgariser :Rendre accessible à tous.

Sorgho:plante herbacée, de la famille des Graminacées, cultivée dans les régions tropicales ou
chaudes d'Asie, d'Afrique, des États-Unis et même d'Europe, comprenant de nombreuses variétés
utilisées soit pour l'alimentation humaine (sorgho-grain, sorghos à sirop) ou animale (sorghos
fourragers, sorghos sucrés), soit pour des usages divers (fabrication de balais, teintures, papier).

Le manioc est une plante dont les tubercules servent essentiellement à nourrir tous les peuples noirs
de l'Afrique; mais c'est une culture dispersée et qui est loin d'avoir l'importance du sorgho.

La Corne de l’Afrique est une péninsule de l’Afrique de l’Est qui s’étend depuis la côte sud de la mer
Rouge jusqu’à la côte ouest de la mer d’Oman, en passant par le golfe d’Aden et dont la forme, sur
une carte, évoque une corne de rhinocéros

L'agroforestie est une activité associant sur les mêmes parcelles une vocation mixte de production
agricole annuelle (cultures, pâture) et de production différée à long terme par les arbres (bois,
services).
Halieutique : qui a trait à la pêche.

Moringa est un arbre à usages multiples résistants à la sécheresse, originaires d'Inde et d'Afrique. Ces
arbres sont faciles à multiplier par semis et par bouturage et certains, comme Moringa oleifera, ont
une croissance très rapide et fructifient dès la première année.

ONG :Abréviation de « organisation non gouvernementale », organisation dont le financement est


essentiellement privé et qui se consacre à l'aide humanitaire

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