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Introduction

Jusqu'au milieu des années 1800, aucun


son n'avait jamais été enregistré. Les
sons étaient des événements ponctuels
qui s'évanouissaient dans l'air aussi vite
qu'ils étaient produits. Grâce aux idées de
penseurs curieux et à une boule de neige
d'inventions brillantes, une révolution qui
allait nous conduire à l'audio moderne a
commencé. La technologie audio que
nous utilisons (et négligeons souvent)
dans notre quotidien était absolument
inconnue à l'époque, mais les idées
principales restent les mêmes : capturer
et reproduire le son.

Au cœur de cette révolution se trouve un


dispositif assez simple, le microphone.
Les microphones nous permettent de
transférer l'énergie des ondes sonores en
un signal électrique qui peut ensuite être
enregistré, manipulé, distribué et même
diffusé dans l'air !
De par leur conception, les différents
types de microphones produisent des
résultats sonores différents et sont donc
adaptés à des applications différentes.
Nous examinerons plus en détail les
méthodes de capture du son par les
microphones, leur directionnalité
(diagrammes polaires) et les problèmes
courants qui se posent lors de leur
utilisation.

Comment fonctionnent les


microphones

Avant de nous plonger dans le


fonctionnement interne d'un microphone,
il est utile de comprendre les bases du
fonctionnement du son et la façon dont
nous interagissons avec lui.

La vibration d'un objet fait vibrer les


molécules d'air qui l'entourent. Cela crée
une trajectoire de changement de
pression d'air qui se déplace jusqu'à ce
qu'elle perde inévitablement de l'énergie
et s'arrête. Lorsque ces changements de
pression atmosphérique arrivent à nos
tympans, ils sont convertis par notre
système auditif et notre cerveau en ce
que nous percevons comme un son.

Un microphone est un type de


transducteur - un dispositif qui convertit
l'énergie d'une forme à une autre (dans ce
cas, l'énergie cinétique ou le mouvement
de l'air en un courant électrique). Entre
autres facteurs, la qualité du microphone,
et souvent son prix, est déterminée par la
précision avec laquelle le signal électrique
généré par ce processus représente le
son physique qui est arrivé au
microphone.

Outre la fidélité objective, de nombreux


ingénieurs du son s'intéressent également
aux caractéristiques sonores du
microphone et à l'agrément du signal
résultant.
Microphones dynamiques - Comment
fonctionnent-ils ?

Microphones dynamiques - Comment


fonctionnent-ils ?

Connus pour leur conception simple mais


robuste, les microphones dynamiques
sont un atout commun dans la collection
de microphones de tout ingénieur. Ils
fonctionnent grâce à l'électromagnétisme,
un concept de physique qui implique
qu'un conducteur électrique se déplace
dans un champ magnétique pour générer
un signal électrique.

Dans les microphones dynamiques, le


diaphragme (un composant qui réagit aux
vibrations de l'air, comme le fait le
tympan) est attaché à une bobine de fil,
qui entoure un aimant puissant. Lorsque
le son fait bouger le diaphragme d'avant
en arrière, l'interaction de la bobine avec
l'aimant génère un signal électrique
correspondant.
Bien que la physique de ce processus
puisse sembler complexe, les pièces qui
le rendent possible sont assez simples,
durables et beaucoup moins sensibles à
la pression acoustique élevée que les
autres types de microphones. Cela fait
des microphones dynamiques une option
extrêmement robuste et fiable pour le son
en direct et l'enregistrement de sources
fortes (batteries, amplis de guitare,
explosions, etc.).

Microphones à condensateur -
Comment fonctionnent-ils ?

Les microphones à condensateur (moins


souvent appelés microphones à
condensateur) sont un type de
microphone tout aussi populaire. Dans ce
type de circuit, un diaphragme se trouve
près d'une plaque métallique fixe. Le
microphone est connecté à une batterie
ou à une source d'alimentation externe,
ce qui entraîne une charge électrique
entre les deux.
Lorsque les ondes sonores frappent le
diaphragme, celui-ci se rapproche et
s'éloigne de la plaque arrière statique,
modifiant le courant entre ces deux
composants et créant un flux de signal.
Ce signal de sortie est essentiellement
une représentation proportionnelle du
changement de la position par défaut du
diaphragme. En général, le courant n'est
pas assez fort pour être transmis à
l'équipement suivant de la chaîne audio.
Des composants supplémentaires sont
donc utilisés pour l'amplifier avant qu'il ne
quitte le microphone.

L'alimentation fantôme dans les


microphones à condensateur

Historiquement, les microphones à


condensateur dépendaient d'unités
d'alimentation externes et de câbles
spéciaux pour fonctionner, mais il est
désormais courant de voir cette
alimentation fournie directement par
l'entrée du microphone sur une table de
mixage, une console ou une interface
audio (étiquetée 48V ou alimentation
fantôme) via un câble XLR standard.

Il convient de noter que vous rencontrerez


certainement encore des microphones à
condensateur dotés d'une alimentation
externe - ceci afin de fournir suffisamment
de puissance à un composant
d'amplification appelé "tube". Les lampes
ont été largement remplacées par des
composants électroniques à semi-
conducteurs dans la technologie moderne
des microphones, mais elles conservent
un intérêt particulier pour leur son "chaud"
et leurs caractéristiques uniques sous
tension.

Les avantages des microphones à


condensateur

Comme il n'y a pas de bobine fixée au


diaphragme dans un microphone à
condensateur, celui-ci est plus léger et
peut vibrer plus librement que dans un
microphone dynamique. Cela donne aux
microphones à condensateur la capacité
de représenter plus précisément les
ondes sonores avec beaucoup de détails
et de nuances. Pour cette raison, ils sont
souvent le choix préféré pour
l'enregistrement studio haute fidélité.

Attention, il existe de nombreux


microphones à condensateur de qualité
médiocre qui donnent des résultats
désagréables, alors faites vos recherches
avant de prendre une décision !

Microphones à ruban - Comment


fonctionnent-ils ?

Un microphone à ruban est un type de


microphone dynamique qui utilise
différents composants pour accomplir le
même processus électromagnétique. Au
lieu d'un diaphragme et d'une bobine, une
feuille d'aluminium extrêmement fine, ou
un alliage d'aluminium, est suspendue
entre un aimant et fait les deux tâches !

Alors que les microphones à


condensateur et dynamiques réagissent à
la fluctuation de la pression de l'air
ambiant, les microphones à ruban
réagissent à la vitesse des particules d'air,
et sont parfois appelés microphones de
vitesse pour cette raison. L'élément à
ruban traite les différentes fréquences
différemment, ce qui donne généralement
un résultat plus sombre, plus lisse et plus
naturel, très apprécié dans la
communauté audio.

Il est considéré comme une bonne


pratique de protéger le ruban, souvent
délicat, des coups de pression d'air ou de
l'alimentation fantôme, bien que de
nombreux modèles de rubans modernes
offrent une alternative solide à leurs
fragiles homologues plus anciens.

Les micros à ruban sont bidirectionnels,


ce qui leur donne un diagramme polaire
en forme de 8. Nous reviendrons plus tard
dans le cours, sur ces concepts.
Le son arrivant sur les côtés du ruban ne
le fera pas bouger du tout, ce qui entraîne
une réponse uniquement à l'avant et à
l'arrière du ruban. Cette configuration
polaire offre une option stratégique pour
l'enregistrement, car vous pouvez placer
les sources sonores que vous souhaitez
éviter de capturer sur l'axe gauche ou
droit du microphone. Elle peut également
s'avérer utile pour capturer un son, tout en
capturant également la manière dont ce
son interagit avec la pièce/l'espace
derrière le micro.

Les micros à ruban ont été les premiers à


voir le jour. Ils ont été très populaires
durant les années 30 à 60, mais ils ont
été progressivement remplacés par les
micros statiques et dynamiques (à cause
des nombreuses contraintes liées à leurs
utilisations: chers, fragiles, nécessitant un
pré-ampli etc…). Cependant, on constate
aujourd’hui un retour en force des micros
à ruban. Le son qu’ils confèrent à la piste
reste en effet unique, et c’est ce qui
motive les ingénieurs du son à les
acquérir. Ils sont à la recherche de ce
petit côté « vintage » et chaud qu’ils
apportent au son. Côté utilisation, les
micros à ruban sont très polyvalents, vous
pourrez donc les utiliser dans de
nombreux cas de figure.
Ils sont vieux, extrêmement puissants
mais un peu fragiles à la fois, un peu
démodés mais toujours aussi efficaces,
Les micros USB ne constituent pas une
famille de micros à part entière car il
existe des micros statiques USB ou
encore des micros dynamiques USB.
Mais je me devais de vous en parler,
surtout au vu de leur nombre toujours plus
croissant sur le marché. La grosse
différence entre un micro « classique » et
un micro USB, c’est sa connectivité. En
effet, en temps normal les micros se
branchent en XLR sur une interface audio
(carte son externe, enregistreur
multipistes etc…), et cette interface audio
est elle-même reliée à l’ordinateur en
USB. Mais avec les micros USB, plus
besoin de passer par cette interface
audio: on les branche directement sur
l’ordinateur.
Microphones d'ambiance

Les micros frontières (également connus


sous le nom de micros PZM), sont de
petits condensateurs qui sont
généralement montés sur une plaque et
placés directement sur une surface,
comme un mur ou un sol. Ceci est
avantageux lorsqu'on cherche à éviter les
problèmes de phase causés par les
interférences entre les réflexions sonores
et le son direct. En studio
d'enregistrement, ces microphones sont
souvent mélangés au signal d'autres
microphones, ou utilisés pour
l'expérimentation sonore.

Microphones de contact
Les microphones de contact utilisent des
matériaux spécifiques qui répondent aux
vibrations mécaniques par opposition aux
vibrations de l'air. Ces microphones ne
s'intéressent pratiquement qu'aux sons
qui se propagent à travers des structures
ou des objets. Ils sont également appelés
microphones piézoélectriques car le
processus d'accumulation de cette charge
électrique est connu sous le nom de
piézoélectricité.

Les micros de contact sont souvent


confondus avec les micros de proximité,
car ils sont tous deux placés directement
sur une surface, bien que le processus
par lequel ils génèrent un signal soit (et
sonne) complètement différent. Ils
n'offrent généralement pas un résultat
sonore complet à eux seuls, mais peuvent
être utilisés en conjonction avec d'autres
microphones pour ajouter de la
profondeur et du corps à l'enregistrement.

Microphones de Lavalier
Les microphones de Lavalier (lav) ou de
revers sont des microphones à
condensateur de petite taille fixés à une
pince portée par un orateur ou un
interprète. Leur conception mains libres et
leurs capacités sans fil en font un
excellent choix pour le théâtre, la
télévision ou la prise de parole en public.

Microphones à canon

Les microphones canon, techniquement


connus sous le nom de microphones à
tube interférentiel, sont des microphones
hautement directionnels qui ont été
conçus pour capter une source sonore
spécifique, à distance, tout en ignorant la
plupart des bruits indésirables dans
l'environnement. Ils sont parfaits pour les
enregistrements sur le terrain, ou pour
tout type de dialogue pour lequel un micro
standard ou une lavallière n'est pas le
meilleur choix.
La taille des microphones est importante

Les composants responsables de la


production d'un signal sont logés dans ce
que l'on appelle une capsule. Les
capsules varient en taille, bien qu'elles
aient été normalisées en deux catégories
pour les micros à condensateur : les
grands et les petits diaphragmes (environ
1 pouce et ½ pouce, respectivement).
Cette mesure fait référence à la taille du
diaphragme à l'intérieur de la capsule,
cependant, les mesures de certains
fabricants font référence à la capsule
entière.

D'un point de vue technique, il est bon de


savoir que plus la taille du diaphragme
augmente, plus son poids augmente, ce
qui signifie que sa réponse dans les
basses fréquences sera meilleure, et que
sa réponse dans les hautes fréquences
sera moins bonne.

Cependant, une plus grande surface


signifie également que plus d'énergie
acoustique est capturée, produisant un
signal électrique plus fort avec un rapport
signal/bruit plus faible.

Dans le monde de l'enregistrement, les


condensateurs à grand diaphragme sont
considérés comme le meilleur choix pour
enregistrer des voix et d'autres
instruments solos. Ils sont connus pour
leur superbe représentation du son, en
particulier dans les basses fréquences.
Les condensateurs à petit diaphragme
sont loués pour leur neutralité et leur
réponse transitoire. Ils peuvent faire des
merveilles lorsqu'on cherche à obtenir des
résultats naturels et non colorés et sont
souvent utilisés sur les instruments à
cordes et les percussions pour ces
raisons.

Les diagrammes de réponse polaire


des microphones

Vous avez peut-être déjà remarqué un


petit symbole près de la capsule d'un
microphone. Ces symboles indiquent la
direction dans laquelle un microphone
capte le mieux le son, ou son "diagramme
polaire". La compréhension des
diagrammes polaires vous aidera à choisir
stratégiquement un microphone et son
emplacement dans divers scénarios
d'enregistrement.

Il existe deux diagrammes polaires


fondamentaux : omnidirectionnel et en 8.
Les microphones omnidirectionnels (ou
simplement " omni ") captent le son de
manière égale dans toutes les directions.
Cela peut être visualisé comme une
sphère autour de la capsule du micro. De
nombreux modèles de lavallières utilisent
cette configuration polaire car elle permet
de capter la voix du sujet, quelle que soit
l'orientation de sa tête. Comme nous
l'avons appris avec les micros à ruban, le
diagramme polaire en 8 (bidirectionnel)
répond aux sons provenant de l'avant et
de l'arrière, tout en ignorant les sons
provenant des côtés.

On a finalement découvert qu'en


combinant les diagrammes polaires omni
et figure 8, on pouvait obtenir des
diagrammes polaires plus directionnels.
En particulier, la configuration polaire
cardioïde et ses variantes, supercardioïde
et hypercardioïde. Le diagramme ci-
dessous le démontre en plaçant le
diagramme en 8 sur le diagramme omni.
Vous remarquerez que la moitié positive
du schéma en 8 se double du schéma
omni, la moitié négative s'annule, tandis
que les côtés restent inchangés.

La supercardioïde et l'hypercardioïde
augmentent le mélange de la
configuration en 8, ce qui donne une
directivité encore plus étroite à l'avant, au
détriment de l'annulation arrière que nous
offre la cardioïde. Veillez à faire attention
aux sons hors axe avec ces directivités,
car ils souffriront presque certainement
d'une atténuation des hautes fréquences.
La configuration cardioïde est
incroyablement utile lorsqu'il s'agit de
capturer une source sonore avec le moins
de perte possible de son environnement.
C'est la base des techniques de
prévention de l'effet Larsen en direct, et
un élément de base des studios
d'enregistrement.

Des microphones pour différentes


applications

Comprendre les fonctionnalités de base


des microphones est une excellente
première étape pour améliorer vos
compétences audio. Lorsqu'il s'agit de
prendre des décisions concernant
l'équipement, il est toujours utile de
commencer par écouter attentivement la
source sonore. Quelles sont ses
caractéristiques tonales ? Quel est son
niveau sonore ? Produit-elle des
transitoires aigus ? Comment sonne
l'espace qui l'entoure ? Y a-t-il d'autres
sons qui se produisent en même temps
(par exemple, une source de bruit, un
moniteur de contrôle en direct ou un autre
instrument dans une situation de
multipistes) ?

Une fois que vous avez répondu à ces


questions, vous pouvez commencer à
réduire vos options d'un point de vue
technique, et faire une sélection qui
complète les caractéristiques de la source
sonore. Utilisez les informations que vous
avez apprises sur les diagrammes
polaires pour être stratégique avec votre
placement, et créatif avec vos résultats.
N'oubliez pas que certains des
enregistrements les plus incroyables sont
nés de l'expérimentation. N'ayez pas peur
d'être créatif et d'essayer de nouvelles
combinaisons.

Propriétés directionnelles

Les microphones sont également classés


en fonction de leur directivité. Cela signifie
qu'ils captent les sons provenant de
différents angles et côtés de manière
différente ou pas du tout. En
conséquence, nous pouvons les diviser
en 3 catégories .

Omnidirectionnel
Ces microphones captent le son de
manière uniforme tout autour d'eux. Cela
peut être excellent pour certaines
applications mais très indésirable pour
d'autres . Par exemple, vous pouvez
vouloir enregistrer un orchestre de
chambre. Vous placez un omni au centre
et c'est bon. D'autre part, l'enregistrement
d'une seule chanteuse introduira un
certain bruit ambiant provenant de tous
les côtés du microphone. Dans les
manuels d'utilisation, cette configuration
polaire est généralement présentée
comme suit :
mic-polarpattern-omni.gif

Unidirectionnel
Ces microphones captent le son dans
une seule direction. Ils peuvent être
cardioïdes et hypercardioïdes.
Ils sont utilisés dans la plupart des
scénarios car ils n'introduisent aucun bruit
ambiant en captant uniquement ce qui se
trouve devant eux et un peu sur les côtés,
mais aucun des sons provenant de
l'arrière.
mic-polarpattern-cardioid.gif
mic-polarpattern-hypercardioid.gif

Bidirectionnel
Ces micros ne captent rien sur les
côtés, mais plutôt sur l'avant et l'arrière
seulement. Ils peuvent être utiles lorsque
l'on a affaire à deux chanteurs en même
temps, afin de ne pas avoir à placer deux
microphones et risquer d'avoir des
problèmes de phase.
mic-polarpattern-bi.gif

Et cela couvre à peu près tout sur le


fonctionnement des microphones . Il s'agit
d'une connaissance de base, mais
j'espère que j'ai éveillé votre curiosité et
que vous avez envie de les explorer
davantage, ou que vous êtes parfaitement
satisfait des informations fournies dans
cet humble billet. Dans tous les cas,
j'espère qu'il vous a été utile.
D’un côté, ce type de micro est très pratique car il vous permet d’obtenir un bon
enregistrement avec un minimum d’équipement (par exemple, si vous êtes en vacances et que
vous souhaitez enregistrer rapidement votre idée, il vous suffit de sortir votre micro et de le
brancher à votre ordinateur pour que tout fonctionne directement), mais de l’autre côté, je ne
vous conseille pas de les utiliser pour des enregistrements en home studio. Pourquoi ? A
cause des histoires de conversions analogiques et digitales.  

En effet, lors d’un enregistrement audio, le son va passer de l’état analogique (crée par
l’instrument) à l’état digital (données numériques interprétées par l’ordinateur). Pour plus
d’informations sur le sujet, je vous encourage vivement à lire mon article « Son analogique
et son numérique ». Traditionnellement, cette opération est réalisée grâce à des petits
composants électroniques nommés convertisseurs présents au sein de l’interface audio. Or,
puisque le micro USB se branche directement sur ordinateur, c’est lui-même qui va devoir
assurer cette conversion analogique / digitale. Et à votre avis, qu’est ce qui convertit le mieux
entre une interface spécialisée, et un microphone dans lequel on aurait intégré cette
fonctionnalité à posteriori ?  Bien entendu, il s’agit de l’interface spécialisée.

Alors attention, je ne dis pas non plus que tous les micros USB sont à jeter, bien au contraire.
Certains d’entre eux sont même très bons. Mais dans la mesure du possible, je vous conseille
plutôt de les utiliser pour un usage nomade, et non pour un usage spécifique en home studio.

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