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CHOIX D’INVESTISSEMENT, DE
FINANCEMENT ET CAPITAL RISQUE
(EXAMEN DE 40%)
Membres du groupe : Animateur du cours :
1
Exercice traité (cas 15)
1. Selon la logique développée par Modigliani et Miller en ignorant les effets de la fiscalité
A B C
EBIT 12.000.000 12.000.000 12.000.000
Charges financières 0 - 1.800.000 - 4.500.000
Bénéfice 12.000.000 10.200.000 7.500.000
Entreprise A
kA = 12%
Entreprise B
2
Selon MM2 en absence d’impôt :
kB = kA + (kA – Rf) * DB / CB
kB: coût des fonds propres de B
Rf : le taux d’intérêt de l’emprunt
Entreprise C
kC = kA + (kA – Rf) * DC / CC
kC = 15%
Entreprise A
VCP A = Bénéfice A / kA
= 12.000.000 / 12%
VCP A = 100.000.000
Entreprise B
VCP B = Bénéfice B / kB
= 10.200.000 / 12,75%
VCP B = 80.000.000
Entreprise C
3
VCP C = Bénéfice C / kC
= 7.500.000 / 15%
VCP C = 50.000.000
Entreprise A
CMPCA = 12%
Entreprise B
CMPC B = kB *(CB/ (CB + DB)) + Rf * (DB/ (CB + DB))
Avec :
Entreprise C
4
CMPC C = 15% *50% + 9% * 50%
CMPC C = 12%
c) Valeur de l’entreprise :
Entreprise A
Entreprise B
Entreprise C
5
Récapitulatif
Rubriques A B C
EBIT 12 000 000 12 000 000 12 000 000
Valeur de l'entreprise 100 000 000 100 000 000 100 000 000
Donc MM1 est validé car la valeur de l’entreprise ne dépend pas de la structure financière
2. Calculons les incidences de la prise en considération d’un taux d’imposition des sociétés de
33% :
A B C
EBIT 12.000.000 12.000.000 12.000.000
Charges financières 0 - 1 800.000 - 4.500.000
EBT 12.000.000 10.200.000 7.500.000
Impôt 3.960.000 3.366.000 2.475.000
Bénéfice 8.040.000 6.834.000 5.025.000
Entreprise A
B é n é fice A
kA = Capitaux Propres A
6
= (8.040.000 / 100.000.000) * 100%
kA = 8,04%
Entreprise B
DB
kB = kA + (kA – Rf) x C x (1 – T)
B
20.000.000
kB = 8,04% + (8,04% - 9%) x x (1 – 33%)
80.000.000
kB = 7,8792%
Entreprise C
DC
kC = kA + (kA – Rf) x Cc
x (1 – T)
kC = 7,3968%
Entreprise A
VCP A = Bénéfice A / kA
= 8.040.000 / 8,04%
7
VCP A = 100.000.000
Entreprise B
VCP B = Bénéfice B / kB
= 6.834.000 / 7,8792%
VCP C = Bénéfice C / kC
= 5.025.000 / 7,3968%
C D
CMPC = k + Rf (1 –
D+ C D+C
T)
Entreprise A
CA DA
CMPC = k A+i (1 – T)
CA+ DA C A+ DA
CMPCA = 12%
Entreprise B
CB DB
CMPCB = kB + Rf (1 – T)
C B+ D B C B + DB
Avec :
8
DB : la valeur des capitaux propres de B
T : Taux d’impôt des sociétés
80.000.000 9 % X 20.000 .000
CMPCB = x 7,8792% + (1 – 33%)
100.000.000 100.000 .000
Entreprise C
CC DC
CMPCC = kB + Rf (1 – T)
CC + DC C C+ DC
Avec :
Entreprise A
Entreprise B
9
Selon MM2 en prenant en compte l’incidence fiscale, la valeur de l’entreprise endetté en présence
d’impôt des sociétés est égale à la valeur de l’entreprise non-endetté augmentée de la valeur actuelle
de l’avantage fiscal (c’est-à-dire la valeur actuelle de l’économie d’impôt)
T : taux d’imposition des sociétés
Entreprise C
Récapitulatif
Rubriques A B C
EBIT 12 000 000 12 000 000 12 000 000
Valeur des entreprises 100 000 000 106 600 000 116 500 000
3. Comparaisons des deux situations avant et après impôt des sociétés et conclusion
Nous remarquons qu’en absence d’impôt sur les sociétés, la valeur des entreprises endettées
est égale à celle de l’entreprise non endettée, d’autre part le CMPC est indépendant de la
structure de financement et est égal à la rentabilité économique. De plus le taux de rentabilité
exigé par les actionnaires des firmes endettées est égal au taux de rentabilité exigé par les
actionnaires de la firme non-endettée majoré de l’effet de levier financier du fait de la
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présence de la dette. Le marché est donc équilibré et il n’y a pas de possibilité d’arbitrage. Par
conséquent les deux propositions en absence d’impôt MM1 et MM2 sont bel et bien remplies
En présence d’impôt, nous constatons que la valeur des entreprises endettées est égale à celle
de l’entreprise non endetté augmenté de la valeur actuelle de l’avantage fiscale (c’est-à-dire
de l’économie d’impôt). De plus, le taux de rentabilité exigé par les actionnaires (ou le coût
des fonds propres k) des firmes endettées est égal au taux de rentabilité exigé par les
actionnaires de la firme non-endettée majoré de l’effet de levier du fait de la présence de la
dette et corrigé de l’atténuateur fiscal. Donc le marché est équilibré et les deux propositions
en présence d’impôt MM1 et MM2 sont validées.
En conclusion général nous retenons qu’en absence ou en présence d’impôt les propositions
faites par MODIGLIANI & MILLER par rapport à la structure financière sont parfaitement
remplies et donc le marché est parfaitement équilibré et il n’y a donc pas de possibilité
d’arbitrage.
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