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Partie 1
PARTIE 1 - COMPRENDRE
POUR MIEUX PREVENIR ET
GUERIR
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1- Prévenir l’arthrose, est-ce possible ?
La prévention en général doit être comprise non seulement comme le dépistage des
maladies mais aussi les soins pour prévenir, soigner et si possible guérir les affections
avant qu’elles n’atteignent le stade de l’irréversibilité qui peut intervenir précoce-
ment en l’absence d’action thérapeutique efficace. Prévenir l’arthrose est donc pos-
sible, comme pour un grand nombre de maladies non génétiquement programmées.
La prévention se pratique de la naissance à 120 ans (âge maximal que peut atteindre un
être humain). L’hygiène naturelle (alimentation saine, exercices physiques d’entretien, tech-
niques anti-stress …), associée à des bilans périodiques ostéo-posturaux et des soins pré-
ventifs permettrait déviter 80% de ces affections invalidantes.
La prévention primaire de l’arthrose consiste en soins d’hygiène et en précautions pour
éviter la survenue de malaldies. Elle s’adresse aux jeunes et moins jeunes pour éviter l’ins-
tallation de l’arthrose qui doit être bien différenciée de l’usure normale. Elle doit être privi-
légiée pour optimiser la santé durable de nos articulations et est insuffisamment praiquée.
Elle est pourtant facile à mettre en œuvre et peu coûteuse (éviter les chocs, choix d’une ali-
mentation équilibrée favorisant une croissance harmonieuse ou un maintien d’une bonne
santé des os et articulations.
La prévention secondaire de l’arthrose comprend tous les soins utiles et efficients pour
empêcher l’évolution de l’arthrose à l’âge mûr (dès lâge de 35-40 ans), la rechute des affec-
tions articulaires et leur passage au stade dégénératif irréversible (soins sérieux des affec-
tions de type entorse, déformation des pieds et autres articluations).
La prévention tertiaire de l’arthrose comprend tous les soins qui empêchent l’aggrava-
tion des maladies articulaires, le vieillissement du corps quel que soit l’âge du sujet.
Elle peut s’appliquer aussi bien à un adulte de 40 ans victime d’un lumbago ou d’en-
torses à répétition pour éviter le passage au stade dégénératif ou à la centenaire
pour qu’elle puisse conserver jusqu’au bout de la vie sveltesse articulaire optimale et
autonomie.
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L’articulation mobile type :
a. cartilage hyalin d’encroûtement.
b. interligne articulaire ou surface de glissement
c. os sous-chondral qui sert à la fois de support au cartilage et de nourrice par diffusion des nutri-
ments.
Le bon état des articulations est capital pendant toute votre vie avec :
• la période de croissance (0 à 20 ans) déterminante pour la santé de l’adulte, à surveiller
très attentivement et régulièrement,
• la période d’activité de votre vie (20-65 ans) afin de prévenir les maladies dites « dégé-
nératives » telle que l’arthrose précoce invalidante,
• la période de ralentissement de l’activité car la conservation de la mobilité
conditionne(ra) votre vitalité, votre forme et donc votre autonomie.
Entretenir ses articulations en bonne santé tout au long de sa vie est un devoir
vis-à-vis de nous-mêmes si nous voulons rester actifs jusqu’au bout de notre vie.
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3 - Comment sont constituées nos arti-
culations ?
Les articulations sont composées d’un ensemble mécanique complexe, à la fois résis-
tant et fragile permettant le mouvement.
Les articulations de l’homme ne diffèrent pas beaucoup de celles des autres mammifères
à ce détail près que nous nous tenons debout (bipédie) et que nous travaillons dans des
positions pour lesquelles nos articulations n’ont pas initialement été concues. De plus, nous
avons des métiers ou des occupations qui sollicitent de façon répétitive ou excessive notre
système musculo-squelettique.
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Les deux os contigus sont en contact par une surface de glissement, le cartilage
articulaire hyalin (transparent comme du verre). Le manchon étanche (la sy-
noviale) secrète la synovie, liquide à la fois nourricier du cartilage et lubrifiant
réduisant les frottements. La capsule, manchon fibreux résistant qui maintient
fortement les os ans leur position normale, et des ligaments de renfort consti-
tuent un système rigide stabilisant l’articulation dans le mouvement normal. Ces
éléments sont très exposés à la distension lors des efforts et chocs responsables
de foulures (forme légère), entorses légères, moyenne ou grave, accompagné
ou non de subluxation (déplacement permanent léger), ou de luxation (déboî-
tement).
La fracture articulaire lésant le cartilage hyalin constitue un des principaux facteurs d’arth-
rose précoce.
Certaines articulations sont peu mobiles et sont tout autant sujettes à l’arthrose:
sacro-iliaques, pubis… D’autres sont quasi immobiles dès la fin de la croissance
(voûte du crâne). D’autres enfin mettent en rapport des muscles contre un os et
d’autres enfin des muscles contre des muscles (épaule, omoplate).
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4 - Irrigation et innervation des articu-
lations
La bonne santé des articulations dépend essenetiellement de leur bonne irrigation
par les vaisseaux sanguins. Les artérioles et vaisseaux capillaires nourrissent les tis-
sus articulaires prolongeant les réseaux artériels et veineux situés en périphérie de
l’articulation.
Certains de ces vaisseaux desservent la capsule et les ligaments, d’autres pénètrent à l’in-
térieur de la structure de l’os, nourrissant directement l’os. La circulation lymphatique s’or-
ganise en nœuds lymphatiques profonds qui sont rejoints par les vaisseaux lymphatiques
articulaires.
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substance visco-élastique qui fait partie du liquide synovial.
Attention : le cartilage s’use sans douleur jusqu’au jour où les tissus sensibles (syno-
viale, ligaments, os sous-chondral) se manifestent.
Boire 1,5 litre d’eau par jour (en région tempérée) est une condition essentielle
pour un maintien d’une bonne santé articulaire et éviter les inflammations en
tous genres au niveau notamment des tendons.
Attention : chez les personnes âgées, la sensation de soif s’émousse. Boire systémati-
quement pour éviter, les ennuis urinaires et intestinaux (calculs et constipation) mais
aussi les problèmes musculaires et articulaires.
• Une altération de la qualité du cartilage qui change de consistance, absorbe moins bien
les efforts et les chocs, se fissure, s’érode, s’amincit jusqu’à disparaître complètement.
• En se détériorant, le cartilage produit des réactions inflammatoires au niveau de l’enve-
loppe articulaire, la synoviale et la capsule articulaire, produisant une réaction doulou-
reuse et une hypersécrétion de liquide synovial (appelé hydarthrose ou «épanchement
de synovie»).
• Une instabilité articulaire : l’amincissement du cartilage distend les ligaments latéraux
engendrant une instabilité mécanique de l’articulation, certains muscles s’atrophient,
d’autres se rétractent aggravant le déséquilibre. Les pressions et tensions anormales
exercées sur l’os entraînent une prolifération osseuse réactionnelle sous forme de becs
ou d’épines (ostéophytes).
• Au niveau de la colonne vertébrale, l’arthrose se complique du fait de sa complexité
anatomique. Une vertèbre s’articule avec l’autre au moyen d’un trépied formé de deux
petites articulations (articulations intervertébrales postérieures) dont le rôle consiste
surtout à guider la direction du mouvement entre deux vertèbres. Le disque a pour rôle
de supporter les charges transmises à la colonne et d’amortir les contraintes soudaines.
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Le disque normal contient beaucoup d’eau, de sorte que la pression interne est égale dans
tout le disque lors d’une mise en charge, laquelle amène un léger bombement bien uni-
forme du disque et des ligaments qui l’entourent, un peu comme si on faisait une pression
sur un ballon.
L’arthrose est aussi fréquente chez l’homme que chez la femme. Au niveau des doigts
les femmes sont 10 fois plus atteintes que les hommes, la main droite étant plus at-
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teinte que la gauche, confirmant le rôle des microtraumatismes.
L’arthrose du genou est plus fréquente et précoce chez les personnes qui ont subi une mé-
niscectomie (ablation du ménisque), de même que chez celles qui souffrent d’une déchi-
rure méniscale, d’une instabilité articulaire due à une entorse avec distension ligamentaire
résiduelle.
Les accidents de sport favorisent l’arthrose. La pratique du sport peut être la meilleure
ou la pire des choses pour vos articulations. Bien choisir son sport, pratiquer sans excès
ni esprit de compétition mais avec régularité, constituent les meilleurs garants de santé et
de longévité pour vos cartilages et de vos vertèbres. Le sport bien pratiqué a pour effet
de muscler certaines parties du corps, mais aussi d’harmoniser les relations entre le
corps et l’esprit. Il participe au maintien d’un bon tonus et d’une bonne forme générale.
Certains sports sont bénéfiques pour vos articulations, d’autres peuvent présenter des
risques, d’autres enfin sont particulièrement dangereux, prédisposant à des traumatismes
et à des risques sérieux de détérioration prématuré des disques et cartilages.
Le sport, l’enfant et l’adolescent
Le sport-jeu est une nécessité pour le développement harmonieux du corps de l’en-
fant et de l’adolescent dans un équilibre entre le physique et l’esprit. Néanmoins, l’es-
prit de compétition, le surmenage, le surentraînement doivent être proscrits jusqu’à la fin
de la croissance.
Attention aux sports qui créent :
• des micro-traumatismes ou présentent des risques de traumatismes importants
au niveau des cartilages,
• des efforts de traction et de soulèvement qui prédisposent aux maladies de crois-
sance, telle que l’épiphysite vertébrale, la maladie d’Osgood-Schlatter (apophysite
du tibia près du genou).
Le sport de haut niveau, la compétition.
Pratiqué trop jeune, le sport de haut niveau peut poser des problèmes. Le surentraînement,
le surmenage articulaire, les traumatismes jouent un rôle préjudiciable sur les cartilages
articulaires et les cartilages de croissance, favorisant l’apparition précoce d’arthrose et de
tassements discaux.
Risques: un bilan approfondi est obligatoire avant de pratiquer un entraînement de
type compétition chez le jeune. Le praticien sera amené à interdire les sports à risques
s’il suspecte un problème discal ou de croissance.
Le sport de l’adulte
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1-Si vous faites du sport depuis votre plus jeune âge et si vous n’avez jamais interrom-
pu votre entraînement, sachez cependant diminuer progressivement la dose d’effort, car,
avec l’âge, votre masse musculaire diminue.
Commencez dès 30 ans à vous ménager et vous pourrez poursuivre le sport très long-
temps en respectant certaines règles simples de prudence.
A partir de 45 ans, faites régulièrement réviser votre système cardio-vasculaire et prati-
quer éventuellement un électrocardiogramme d’effort.
2 . Si vous avez cessé de pratiquer pendant quelques années et si vous voulez re-
prendre pour effacer votre ventre et éliminer quelques kilos en trop, consultez tout
d’abord un cardiologue afin d’effectuer ce bilan cardio-vasculaire et connaître les limites à
ne pas dépasser.
3- Dans tous les cas, commencez par un échauffement long et ne vous laissez pas déshy-
drater. Buvez souvent par petites gorgées.
Le sport des seniors
L’âge de la retraite ne doit pas sonner l’arrêt de toute activité sportive bien au contraire. Si
vous pratiquez le vélo ou le tennis depuis toujours, ne changez rien à vos habitudes, mais
continuez à suivre un rythme raisonnable.
Si vous n’avez jamais pratiqué de sport, il est grand temps de vous y mettre. Vous pouvez
apprendre à nager à tout âge. Vous pouvez aussi pratiquer le vélo si vos jambes et votre
colonne vous le permettent, la marche mais surtout la gym douce du troisième âge.
Sports à risques
Tous les sports de compétition présentent des risques sévères en cas d’accident. La vitesse
accroît de façon exponentielle l’importance du risque. Echelle des risques en fonction du
sport pratiqué :
• Aucun risque : natation, ski de fond, stretching, aqua-stretching, yoga, marche, jogging
(sauf chez les obèses), gymnastique chinoise, gymnastique douce.
• Risques légers: arts martiaux sans chutes directes (haïki do, taï chi chuan), yoga (cer-
taines postures), handball, volley-ball, basket-ball, cyclisme.
• Risques moyens : aviron, danse, tennis, golf, équitation, arts martiaux avec chutes
(judo), karaté, football, escalade (sauf chutes), planche à voile, VTT.
• Risques importants : haltérophilie, parachutisme, boxe (française, anglaise, thaï…),
moto-cross, gymnastique, agrès, trampoline, vélo-cross, rugby, trampoline, danse, surf
des neiges, ski alpin, fun-board (sauts), et tous les sports de compétition.
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11 - Quels sont les types d’arthrose ?
On distingue deux types d’arthrose : l’arthrose primitive et l’arthrose secondaire à une
cause connue.
1. L’arthrose primitive
L’arthrose est appelée primitive lorsque sa cause est inconnue. Elle touche les doigts,
la base du gros orteil, les hanches, les genoux, la colonne vertébrale au niveau des
disques et des articulations postérieures.
Le facteur héréditaire est dans ce cas déterminant ; il y a des «familles d’arthrosiques». Le
cas le plus courant est celui de l’arthrose de hanche suite à la luxation congénitale d’origine
génétique. L’hérédité est responsable de certaines autres formes d’arthrose (arthrose géné-
ralisée, arthrose déformante).
Les anomalies congénitales modifiant la forme des articulations et les axes mécaniques
(asymétrie, cunéiformisation …). Néanmoins un certain nombre d’arthroses dites « primi-
tives » ont une origine ostéopathique et posturale et sont donc prévisibles et des soins
appropriés peuvent les améliorer.
2. L’arthrose secondaire
Elle est qualifiée de secondaire lorsqu’une cause logique est retrouvée (traumatisme sou-
vent ancien), blocage ou grippage articulaire, position de travail défectueuse, micro-trau-
matismes par mouvement répétitif…
Attention : dans un grand nombre de cas, les arthroses primitives sont en fait secon-
daires, mais la cause accidentelle étant oubliée ou même ignorée du sujet (trauma-
tismes de la petite enfance), elles sont qualifiées à tort de primitive.
Il en est de même des déformations de type scoliose qui, sauf exception est se-
condaire et adaptative à un problème mécanique de type blocage ou grippage
ou encore postural.
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• La déshydratation : en région tempérée, il faut impérativement boire 1,5 litre d’eau
pure par jour (le cartilage est une éponge qui s’amincit et s’érode en se desséchant).
• Les produits toxiques générateurs de radicaux libres qui altèrent la vascularisation et
donc la nutrition des tissus.
Dans l’exemple, ci-dessus, après un « coup du lapin » subi lors d’un accident de la circula-
tion il faudra absolument : Débloquer les articulations grippées et enraidies, détendre les
muscles qui verrouillent les articulations, tonifier les muscles faibles, conseiller une conten-
tion souple ou une serviette roulée autour du cou, corriger les positions de travail, et enfin
pratiquer le programme anti-arthrose que vous conseillera votre « praticien de santé du-
rable ».
Sous l’effet d’une pression anormale due à une déviation des axes articulaires, d’un surme-
nage permanent, d’un état de stress prolongé, la cellule cartilagineuse se reproduit mais
avec une diminution de concentration des protéines environnantes diminuant la densité de
l’ensemble du tissu. Dans le même temps, l’os situé sous le cartilage (cartilage sous-chon-
dral) se densifie, devient plus rigide, prolifère, constituant des “ostéophytes” visibles à la
radio sous la forme d’éperons et au niveau des corps vertébraux de “becs de perroquets”.
Les parties environnantes de l’articulation s’hypertrophient (synoviale, capsule, ligaments,
tendons) donnant un aspect gonflé et bosselé aux articulations les plus visibles (doigts,
genoux, cheville…). Le cartilage ou le fibrocartilage (vertébral) s’amincit, la taille diminue.
Le schéma suivant montre l’évolution dans le temps du corps humain en l’absence de trai-
tement préventif ostéopathique et postural.
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13 - Quels sont les soins naturels les
plus efficaces ?
Pour agir efficacement et préserver votre capital-santé, notamment pour éviter le
vieillissement articulaire que constitue l’arthrose, il faut avoir à la fois un bon plan
d’action et une bonne boîte à outils constituée de bonnes techniques et de bons re-
mèdes naturels, afin de pourvoir répondre à toutes les situations, de la naissance à la
sénescence.
Ma conception de la santé durable, partagée par une grande partie de la population
consciente que leur santé est d’abord leur affaire, constitue à la fois une alternative ou une
complémentarité salutaire en réponse aux questions posées quant aux erreurs et excès de
la chimie. Cette dernière, depuis un siècle, envahit nos aliments, nos médicaments, engen-
drant la pollution de nos corps, de l’eau, de l’air et des sols, se retrouvant dans les nappes
phréatiques et l’eau du robinet . L’application des principes de la «stratégie santé durable»
permet de revenir à des bases plus naturelles utilisées dans le monde entier avec efficience,
prônées par l’Organisation Mondiale de la Santé et reposant sur des travaux scientifiques et
des expériences cliniques connus et reconnus.
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14 - Le programme de santé anti-arth-
rose
Le bon plan d’action pour préserver notre santé se doit d’être basé sur la logique du vivant
et sur le bon sens et une vision globale et responsable. Il est en effet capital d’avoir une vi-
sion panoramique des choses de la vie et de notre santé. C’est pourquoi, dans tous mes ou-
vrages, vous trouvez les notions essentielles à connaître, basées sur l’anatomie (comment
nous sommes faits) et la physiologie (comment ça marche).
La pathologie (maladies vraies) est affaire de spécialistes (médecins et autres) mais la plu-
part des problèmes sont fonctionnels au départ. Ce n’est qu’avec le temps qu’ils s’aggra-
vent s’ils ne sont pas traités intelligemment en traitant les causes réparables. Encore faut-il
qu’elles soient diagnostiquées. C’est bien là tout le problème des méthodes symptoma-
tiques qui se contentent de masquer les signes sans rechercher les causes profondes
pour au moins tenter de les éradiquer.
La complémentarité des diverses disciplines de santé contribue à améliorer l’effi-
cience maximale tout en préservant l’environnement ou, mieux, en l’améliorant. Une
méthode de soins, aussi performante soit-elle, ne s’applique avec le maximum d’efficience
que dans son champ d’activité propre. Elle est alors dite «efficiente», l’efficience conjuguant
l’efficacité à un coût raisonnable, équivalent en médecine au meilleur rapport qualité/prix
du commerce.
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Toute méthode ou technique doit impérativement s’arrêter aux limites de son champ de
compétence sinon elle devient inopérante voire nuisible et coûteuse financièrement et hu-
mainement. Les méthodes naturelles de la santé durable doivent constamment tenir
compte des autres méthodes qui, soit la complètent (complémentarité), la dynami-
sent (synergie) ou même la remplacent (solution alternative).
La méthode holistique en 12 temps vous permet, par des schémas simples motivés et lo-
giques, de trouver la meilleure formule gagnante, la voie de l’équilibre, de l’amélioration ou
de la guérison durables. Bref, d’obtenir une santé durable. La condition fondamentale de
son efficacité repose sur la pratique régulière et assidue du programme correspon-
dant à votre terrain et à votre cas, programme qui sera établi par votre praticien qui est
aussi un coach de santé durable. Il est donc essentiel, pour obtenir une santé optimale que
vous ayez une connaissance générale :
• des bases naturelles de la santé,
• de votre terrain,
• des techniques et méthodes fiables et d’emploi simple, à un coût raisonnable.
Boire 1,5 litre d’eau pure peu minéralisée par jour est donc une nécessité vitale
pour vos disques. Eaux pauvres en sodium (Volvic, Eau de Montagne, etc…).
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La nutrithérapie pour vos problèmes articulaires et
musculaires
Vous trouverez ci-dessous les nutriments et compléments alimentaires à apporter dans
certaines situations données :
• atrophie et faiblesse musculaire : Vitamines B11, B15, E, acide glutamique, méthio-
nine, sélénium, apport protéique à améliorer
17 - Relaxation et arthrose
Le surmenage, le stress, la fatigue tant physique que mentale constituent une source im-
portante des malaises courants et des douleurs dites fonctionnelles qui ne constituent pas
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des maladies mais vous gâchent la vie. Ces douleurs sont dues à une tension excessive des
muscles sous l’effet de la fatigue nerveuse. Une bonne prévention nécessite l’apprentissage
de techniques simples de relaxation ainsi qu’un bon équilibre nutritionnel (minéraux, oli-
goéléments, vitamines…).
Je conseille dans un premier temps d’apprendre la méthode de contrôle de la respiration
abdominale, facile à effectuer chez soi . Ensuite, si vous voulez progresser, je vous conseille
de vous adresser à un praticien relaxologue, sophrologue ou kinésithérapeute ou de vous
inscrire à un cours de yoga.
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Ci-contre le réseau des méridiens d’acupuncture chinoise qui correspondent à la distribu-
tion neur-végétative du corps. Chaque point peut traiter la zone avoisinante de la surface
à la profondeur, mais aussi des zones à distance.
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Ma formule anti-rhumatismale
• 80% d’huile végétale
• + 10% d’huile essentielle de copaïba (oléorésine distillée)
• + 5% d’huile essentielle de gaulthérie
• + 5% d’huile essentielle de citronnelle ou d’eucalyptus citriodora.
Technique : appliquer l’huile de massage sur la zone à traiter. Massez la zone à traiter avec
la pulpe des pouces, la pulpe des autres doigts servant d’appui de part et d’autre de la par-
tie massée. L’appui doit être léger et agréable. Le mouvement de massage doit être lent et
doux.
Pour la zone vertébrale :
Commencez au niveau de la région lombaire, puis monter progressivement le long de la
colonne vertébrale avec les pouces (technique du trait) ou effectuez de petits mouvements
circulaires en spirale.
Recommencez la manœuvre plusieurs fois. Si vous sentez des zones plus dures, insistez sur
ces zones.
Autre technique, plus simple : toujours avec la pulpe des pouces, dessinez des traits ver-
ticaux de chaque côté de l’épine dorsale, en partant de la fossette située au-dessus des
fesses jusqu’à la racine des cheveux. Vous devez avoir l’impression d’agir comme un brise
glace: la peau se plisse devant vos pouces et s’assouplit automatiquement. Recommencez
jusqu’à rubéfaction de la peau.
Si vous sentez une zone de résistance , repassez plusieurs fois sur cette zone: elle a besoin
d’être déstressée. Si la zone ne cède pas , elle peut révéler une altération fonctionnelle des
vertèbres ou organes correspondants.
Effleurage : massage avec les paumes des mains sur l’ensemble du dos, des fesses et des
épaules. Massage doux et lent avec le mélange aromatique ci-dessus. Durée du massage 5
à 10 mn.
Le massage californien et le massage thaï sont de remarquables techniques que vous
pourrez apprendre en suivant des séminaires de formation.
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Ci-dessous le massage chinois du dos. Remarquable technique d’énergétisation.
En rouge : méridien vaisseau gouverneur.
En orange : méridien vessie (branches internes et externes)
En vert : le massage « papillon » passant par les grands points locaux.
Points rouges : points locaux importants (occiput, colonne, pointe de l’omoplate, sacrum).
Le bain relaxant
Le bain chaud possède des vertus relaxantes.
Technique :
• Entrez dans l’eau à 37°, faites monter légèrement la température jusqu’à 38-39° selon
votre tolérance. Restez dans le bain 15-20 minutes.
Pour améliorer l’effet du bain, utilisez une formule relaxante à base des H.E. ci-
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tées ci-dessus ou achetez une préparation de qualité.
• Sortez du bain et allez vous allonger sur votre lit, en veillant à ne pas attraper froid.
Vous pourrez pratiquer vos exercices respiratoires en écoutant une musique douce qui
vous plaît, classique, religieuse ou moderne, selon vos goûts.
Partie 2 - L’ARTHROSE ET
SON TRAITEMENT SELON LA
LOCALISATION
21- Où s’installe l’arthrose ?
En principe, dans les conditions de vie optimales, l’arthrose devrait être l’exception
et la bonne santé articulaire la règle, mais les contraintes et les accidents de la vie
précipitent l’apparition de cette usure qui ne devrait apparaître qu’à un âge avancé.
Rappelons que la longévité maximale de l’être humain est de 120 ans environ et que l’âge
60 ans constitue non la vieillesse mais le «middle âge» le milieu de la vie. Il est donc souhai-
table de mettre en œuvre le plus tôt possible un programme de soins anti-arthrose et ceci
dès l’enfance.
22 - L’arthrose vertébrale
C’est l’arthrose la plus courante et la plus redoutable si elle est négligée. Ses réper-
cussions sur les disques intervertébraux, les nerfs rachidiens et la moelle épinière, les
handicaps qu’elle engendre imposent que lui accordiaons une place privilégiée dans
dce livre.
En effet, s’il est possible, au niveau des articulations périphériques (hanche, genoux…) de
poser des prothèses, il n’en est pas question encore au niveau de la colonne vertébrale. Il
est donc capital d’entretenir, durant toute notre vie notre précieux capital vertébral et de
lutter contre son usure prématurée.
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Ce sont les symptômes douloureux locaux ou au niveau d’un nerf, ou encore la raideur
progressive ou soudaine qui feront soupçonner l’apparition du phénomène d’érosion du
cartilage vertébral ou du tassement du disque intervertébral.
L’arthrose vertébrale apparaît de façon discrète et progressive ; le premier signe d’alarme
est la douleur, aggravée par le mouvement, ou un accident aigu suite à un mouvement ba-
nal, un coup de froid, une fatigue physique ou mentale, ou une déshydratation importante
(par exemple après une longue randonnée sans s’être suffisamment réhydraté).
Le traitement de ces causes nécessite un éventail de traitements correspondant à votre cas
précis qui seront développés dans les pages suivantes.
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• maux de tête, sensation d’étau au niveau de la nuque ou du crâne,
• sensation de tête pleine ou de tête vide,
• trouble de vision ou de l’audition,
• bourdonnements ou sifflements d’oreilles,
• palpitations cardiaques,
• photophobie (phobie à la lumière),
• trouble de déglutition,
• trouble de la concentration, trouble de mémoire,
• névralgie du nerf sympathique (ayant un trajet diffus et variable),
• névralgies brachiales,
• ainsi que des malaises généraux mal définis.
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La plupart du temps, les personnes souffrant de ce syndrome ont consulté de nombreux
praticiens, avec plus ou moins de résultat. Pour éviter la douleur, le sujet limite inconsciem-
ment les mouvements du cou et glisse insidieusement vers la maladie. A la radio on observe
le plus souvent et au tout début du processus dégénératif, une simple asymétrie de l’occi-
put, un décalage de l’atlas, un redressement léger ou une raideur localisé de la courbure
cervicale, voire une inversion si les troubles sont plus anciens…
Au niveau du bassin, on observe une torsion ou un décalage. Ce n’est souvent que plus de
10 ans après le traumatisme voire 30 ans que l’on observe l’apparition d’arthrose et
d’usure discale caractéristique signant l’atteinte grave des cartilages. Et pendant toutes
ces années on s’est contenté de soulager vos troubles et douleurs par des traitements
symptomatiques !
Voici le cas typique d’une jeune femme que j’ai vu en consultation récemment. La radio
montre le début du processus arthrosique. L’origine de son problème semble être une chute
de vélo remontant à 8 ans. A cette époque ni diagnostic ni soins post-traumatiques n’ont
été effectués. Aujourd’hui sa gêne fonctionnelle (douleurs brachiales, névralgies d’Arnold,
l’a poussée, après deux ans de divers traitements inopérants pour arthrose, à consulter en
ostéopathie. Sa radio est évocatrice et correspond aux lésions ostéopathiques décelées lors
du premier bilan.
Le simple fait d’être penché en avant exerce sur votre dernier disque lombaire une pression
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croissante selon l’angle d’inclinaison.
Le lever de charges multiplie encore cette pression, portant la tension des fibres discales
jusqu’à leur limite de résistance. Lorsque cette limite est dépassée, la rupture des fibres par
la pression du noyau crée déchirure et une fissuration des couches de l’annulus et la forma-
tion progressive ou brutale d’une hernie discale.
Aucun accident n’est anodin à ce niveau et chaque lumbago d’effort (même chez le sujet
jeune), peut rompre quelques couches de l’annulus pour aboutir en quelques mois ou
quelques années à la formation d’une hernie discale sévère. pour les colonnes fatiguées,
chez les sédentaires qui travaillent assis ainsi que chez les conducteurs.
Sous l’effet de la suspension par les mains (espalier, barre) ou par les pieds (table
d’inversion) le disque se réhydrate beaucoup plus rapidement et peut dans cer-
tains cas se régénérer (début d’affaissement et de hernie réversible).
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Zones de condensation de l’os
1 : articulaires postérieures
2 : os en contact avec le disque.
C’est au niveau des articulations postérieures que se situent la plupart des blo-
cages sur lesquels agissent entre autres les ostéopathes pour “libérer” en dou-
ceur un segment vertébral douloureux, un spasme musculaire ou soulager un
disque compressé et pincé.
Elle s’installe au niveau des zones de compression, c’est-à-dire au niveau des parties de la
colonne les plus creuses (cou, lombes) ou les plus voûtées (cyphose dorsale). Les ostéo-
phytes se développent, irritant les ligaments, les nerfs, les muscles, comprimant les artères,
veines et vaisseaux lymphatiques. Ils créent un terrain propice à l’installation de réactions
inflammatoires au moindre choc, effort, refroidissement ou courant d’air. Les cartilages
s’érodent, les disques intervertébraux se déshydratent avec l’âge, s’affaissent.
L’existence d’arthrose au niveau des articulations sacro-iliaques et de l’articulation du pubis
qui prouve simplement la présence d’une perturbation mécanique ancienne à ce niveau.
Ces phénomènes ne sont pas naturels. Ils résultent dans la quasi-totalité des cas de suites
de traumatismes négligés ou sous-estimés. Le vieillissement naturel est progressif et géné-
ralisé.
Une arthrose localisée doit faire penser à une suite traumatique et inciter à en cher-
cher la cause puis à la traiter dans son contexte global: manipuler seulement cette
articulation est une grave erreur, car si les compensations et adaptations ne sont pas
traitées en même temps, le problème récidive et s’aggrave.
41
26 - L’arthrose provoquée par les petits
et grands chocs
Accidents, traumatismes en tous genres : passez votre mécanique vertébrale au
marbre.
Après un accident de circulation, vous faites réviser non seulement la tôle de votre véhi-
cule, mais aussi le châssis, le moteur et les circuits électriques. Mais avez-vous pensé que la
mécanique des passagers a aussi encaissé l’onde de choc et peur avoir subi des distension,
torsions, écrasements voire arrachement ou micro-fractures.
Les courbatures qui surviennent après un accident sont dues à des micro-
déchirures tissulaires, musculaires ou ligamentaires.
Avez vous pensé à faire réviser votre mécanique et celle de vos passagers, notamment celle
de vos jeunes enfants qui ont absorbé le même choc et ne s’en ressentiront parfois que 10
à 20 ans plus tard si rien n’est fait préventivement pour réparer les dégâts inapparents mais
bin réels ?
Les radios rassurantes éliminent les lésions graves mais cachent souvent des microlésions
ostéopathiques. Toute douleur anormale persistant au-delà du temps normal de résorption
des contusions doit inciter à pratiquer un check-up ostéopathique.
Vue sous cet angle, à la lumière de la physiologie osseuse, sauf exception l’arthrose doit
cesser d’être considérée comme une malédiction et une maladie incurable. Elle n’est
qu’un processus mécanique réactionnel ou de défense vis-à-vis de la pesanteur, un effort
de compensation qui, assurant la verticalité au prix de torsions d’ajustement, sacrifie les
articulations périphériques pour assurer la position correcte de la tête et de la posture gé-
nérale.
La maladie de Forestier est également connue sous le nom d’hyperostose vertébrale engai-
nante ou ankylosante ; et en anglais sous l’anonyme de DISH pour Diffuse Idiopathic Skele-
tal Hyperostosis. La maladie touche au début les ligaments notamment ceux qui entourent
les vertèbres, elle est responsable d’une ossification de ces ligaments. La maladie touche
principalement les ligaments mais elle s’associe fréquemment à des lésions cartilagineuses
responsables d’arthrose du rachis (du dos) mais ausii des hanches, des épaules et des ge-
noux. On suspecte à son origine un excès du métabolisme de la vitamine A.
42
27 - L’arthrose dorsale
Elle est parfois révélée par une névralgie intercostale ou une douleur sourde ou aigue si-
tuée au niveau d’une articulation postérieure. Mais la plupart du temps, l’arthrose dorsale
est indolore.
Origines:
L’arthrose dorsale apparaît précocement :
• chez les sujets ayant eu des problèmes de croissance (maladie de Scheuerman).
• à la suite de traumatismes de la colonne vertébrale (fracture, tassement).
• dans les exagérations de la cyphose dorsale. La mauvaise répartition des poids com-
prime la partie antérieure des disques dorsaux provoquant une réaction osseuse se tra-
duisant radiologiquement par l’apparition d’ostéophytes antérieurs (becs de perroquets).
Traitement naturel :
Il est essentiellement gymnique et ostéopathique au début: étirements doux rythmiques
des muscles et des ligaments vertébraux, exercices d’auto-redressement du dos, exercice
de Perrin, suspensions, postures de yoga…
Soigné tardivement les rétractions ligamentaires sont difficiles à vaincre. mais la persé-
vérance et l’assiduité peuvent permettre d’obtenir des résultats parfois spectaculaires en
quelques mois.
Chez les personnes âgées l’augmentation de la cyphose est dangereuse pour les organes
de la cage thoracique qui se trouvent comprimés (coeur, poumon, oesophage). De plus
elle favorise l’apparition de fractures-tassement des corps vertébraux. Le programme de
restructuration et de redressement du dos doit être appliqué quel que soit l’âge afin d’évi-
ter les complications. Une cyphose grave accompagnée de tassement chez une personne
âgée nécessite le port d’un corset rigide et léger afin d’éviter l’alitement et l’aggravation du
tassement et de l’ostéoporose.
Eviter les exercices abdominaux qui ne redressent pas la colonne mais exercent
au contraire une contrainte supplémentaire au niveau des vertèbres dorsales
basses (effet de cisaillement).
45
30 - L’arthrose cervicale
L’arthrose cervicale apparaît en principe après 35 ans, plus souvent chez la femme.
Manifestations :
Elle est en général découverte suite à des douleurs de la région cervicale et dorsale, pou-
vant irradier vers la tête et les épaules ou sur des radiographies effectuées suite à un acci-
dent. Elle peut être chronique ou aigüe, apparaissant par crises (torticolis). Elle peut être
soupçonnée par l’apparition de douleurs de la tête, région de l’occiput, sommet du crâne,
douleurs atteignant le front.
Causes :
Traumatismes : séquelles d’accidents de la circulation (coup du lapin), de choc sur le bas-
sin ou les fesses, de chutes sur le ventre, de faux-mouvements, malformations vertébrales
(inversions de courbures, bloc cervical congénital, impression basilaire…), scolioses, hyper-
lordose cervicale ou au contraire redressement ou inversion de la cambrure..
Signes radiologiques :
L’arthrose se dépiste par des clichés radiologiques, face, profil et 3/4. On observe l’appari-
tion de petits ostéophytes (becs de perroquet), de tassements discaux et sur le cliché des
3/4, de rétrécissement du trou de conjugaison qu peut apparaître déformé en trou de ser-
rure.
Evolution :
L’arthrose touche préférentiellement les vertèbres moyennes C4, C5, C6.
Dans les cas évolués chez les personnes âgées, peuvent survenir des signes d’irritation de la
moelle épinière, dûs à la prolifération des ostéophytes. Ces proliférations peuvent entraîner
une compression de la moelle épinière, nécessitant parfois une intervention chirurgicale
libératrice.
L’arthrose cervicale peut d’autre part, comprimer l’artère vertébrale, provoquant des ver-
46
tiges, plus bourdonnements d’oreilles, associés à des sensations de moches volantes. Cette
affection, syndrome de Barré-Liéou, provient d’une irritation des nerfs sympathiques et de
l’artère vertébrale.
3. Les névralgies sont des douleurs qui suivent le territoire d’un nerf, névralgie du triju-
meau (névralgie faciale), névralgie d’Arnold (névralgie occipitale) et toutes les névralgies
diffuses secondaires à une irritation ou une compression des ganglions neuro-végétatifs
situés à la partie haute de la colonne cervicale.
Ce sont des névralgies neuro-végétatives.
Si l’on tient compte de la richesse des ramifications nerveuses au niveau crânien et de leurs
étroites relations avec la colonne cervicale, il est essentiel devant toute douleur anormale
et troubles situés au niveau des organes des sens (oeil, nez, bouche, oreilles, larynx), une
origine vertébrale.
Le traitement des maux de tête en général est toujours complexe. La difficulté majeure est
de trouver la cause du problème, il est nécessaire pour cela de pratiquer un bilan général
de santé.
Traitement naturel :
• Ostéopathie douce, manoeuvre de décompression.
• Eviter absolument les rotations de la tête et les positions extrêmes en avant et en ar-
rière. Par contre, tous les mouvements d’auto-grandissement sont positifs, car ils décom-
priment les disques vertébraux et soulagent les articulations vertébrales.
• Le massage doux en étirement est conseillé ainsi que le travail des fascias (technique
ostéopathique).
• Traiter la circulation à base de plantes : vigne rouge, ginkgo biloba, massage local avec
du baume à base de genévrier de Virginie, cyprès, ou de baume Amazonien. Utilisez im-
pérativement pour dormir, un oreiller cervical physiologique, type nucal ou une ser-
viette de toilette roulée, enroulée autour du cou.
48
• Ostéopathie.
• Techniques d’acupuncture et dérivées (ventouses magnétiques chinoises).
• Massages à base d’huiles essentielles antalgiques et anti-inflammatoires.
• Kinésithérapie : travail d’étirement musculaire, auto-grandissements, assouplissement
de la colonne cervicale.
• Traitement local de la douleur et de l’inflammation par la pose d’aimants fixes.
• Si nécessaire traitement local par mésothérapie ou neuralthérapie.
• Ce traitement n’est pas limitatif et sera adapté à votre terrain.
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Selon les vertèbres touchées, la douleur s’étend dans un territoire nerveux bien déterminé
s’accompagnant d’une diminution de la sensibilité, de fourmillements, ou de brûlure, ou de
troubles moteurs entrainant une atrophie musculaire.
La radiographie est impérative et comprendra un cliché de face et de profil, et 3/4 droit et
gauche afin de visualiser le trou de conjugaison. Très souvent ou retrouvera au niveau ver-
tébral correspondant des signes d’arthrose: rétrécissement du trou de conjugaison en trou
de serrure, redressement de la cambrure cervicale en col de cygne, voire une inversion de
la courbure cervicale. Souvent un ou deux disques présentent des signes plus ou moins
ou évolués de tassement notamment dans la zone de la 5e et 6e vertèbre cervicale. Mais
la radio n’est pas toujours nette parlante et les lésions arthrosiques ne sont pas toujours
proportionnelles aux douleurs. En effet une arthrose importante peut être parfaitement
indolore et une arthrose débutante accompagnée d’une paralysie brachiale.
Topographie des douleurs brachiales :
Racine C5 (entre la 4e et la 5e vertèbre cervicale): la douleur s’étend à l’épaule la face ex-
terne du bras pouvant aller jusqu’au coude.
Racine C6 (entre la 5e et la 6e cervicale): la douleur s’étend à la face externe de l’épaule, du
bras, de l’avant bras, atteignant les 2 premiers doigts (pouce et index).
50
Racine C7 (entre la 6e et la 7e vertèbre cervicale): la douleur part de l’épaule, suit la partie
antérieure du bras, de l’avant bras, le médius.
Racine C8 (entre la 7e vertèbre cervicale et la 1ère dorsale): la douleur se situe à la partie
interne du bras, de l’avant bras, touchant les 4è et 5è doigt.
Dans certains cas la douleur est tronquée: par exemple, la douleur ne se situe qu’au milieu
de l’avant-bras. Dans d’autres cas, il existe un engourdissement dans le territoire de la ra-
cine nerveuse.
Racine D1 (entre 1ère et 2ème vertèbre dorsale): la douleur siège à la face interne du bras.
Elle se rencontre rarement.
Signes radiologiques :
En cas de paralysie, il est nécessaire de pratiquer un scanner ou une I.R.M. afin de détermi-
ner si une intervention chirurgicale s’impose (existence d’une hernie discale opérable).
Traitement :
L’évolution est capricieuse, la névralgie peut durer pendant des mois, parfois elle cède
spontanément, dans les cas bénins. Le port d’un collier cervical est souvent indispensable,
notamment pour les déplacements en voiture ou les positions assises prolongées.
Traiter toutes les causes !
Les raideurs et les inversions de la courbure cervicale sont souvent les conséquences
de traumatismes lointains ayant perturbé la mécanique vertébrale. Il s’agit de redonner
à chaque vertèbre sa mobilité normale, de corriger toutes les perturbations mécaniques
à distance susceptibles d’influer sur la colonne cervicale: pieds, genoux, hanches, bassin,
crâne, mâchoire, perturbation dentaire ou oculaire (strabisme convergent ou divergent,
diplopie ou image dédoublée…).
51
éviter une évolution vers l’aggravation qui au long terme peut déboucher sur une com-
pression de la moelle épinière et des troubles circulatoires cérébraux.
52
Où se localise l’arthrose de la hanche ?
Au début de la maladie, l’atteinte du cartilage touche une zone préférentielle variable d’une
personne à l’autreselon la configuration mécanique individuelle.
Les localisations sont les suivantes :
• la coxarthrose supéro-externe : 60 % des cas. Elle peut évoluer rapidement.
• la coxarthrose supéro-interne : 20 à 30 %
• des cas. Elle touche surtout les femmes et évolue plus lentement.
• la coxarthrose antérieure ou postérieure est peu visible sur la radiographie standard du
bassin de face (superposition).
• On la voit sur des clichés à incidence particulière. Ce type de coxarthrose est particuliè-
rement douloureuse et invalidante dès le début.
• la coxarthrose concentrique : 5 à 10 % des cas. Elle touche toutes les zones en même
temps et évolue rapidement chez les personnes âgées.
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• L’extrémité supérieure du tibia : les plateaux tibiaux.
• La face postérieure de la rotule.
Cette articulation est fragile, seulement, maintenue par une capsule fibreuse des ligaments
latéraux et les ligaments croisés. La capsule articulaire est une gaine fibreuse tapissée par la
membrane synoviale qui secrète le liquide synovial ou synovie.
Rappel : le cartilage articulaire est nourri à partir du liquide synovial. Une dimi-
nution de ce liquide, par déshydratation du sportif par exemple, peut avoir des
conséquences sur l’intégrité du cartilage et notamment chez l’enfant ou l’ado-
lescent, prédisposant à l’arthrose de l’adulte.
Les deux ménisques sont des éléments fibro-cartilagineux qui s’insèrent comme des coins
au niveau de l’articulation augmentant la surface articulaire et améliorant sa stabilité.
Les ligaments du genou renforcent la capsule et ont pour rôle de limiter les mouvements
de valgus (c’est à dire vers l’extérieur ) et de varus (vers l’intérieur) et de le stabiliser dans les
mouvements notamment dans la marche. Les ligaments croisés situés à l’intérieur de l’arti-
culation, constituent un pivot central. Ils jouent un rôle essentiel dans la stabilité du genou.
La qualité des muscles moteurs du genou est fondamentale surtout après un accident.
Après une entorse, même légère, une fracture de la région du genou il est impé-
ratif de retrouver 100% de sa force musculaire et et de sa fonction. L’instabilité
résiduelle accélère l ‘avolution de larthrose.
54
3. L’origine mécanique traumatique : il s’agit des séquelles de fractures (tibia, fémur, pied),
et de lésions ligamentaires (entorse du genou, mais aussi de la cheville lésions et ablation
méniscale) sont également reconnues responsables de l’arthrose du genou.
4. Le «terrain arthrosique» est une réalité familiale que l’on retrouve de génération en gé-
nération. La composante génétique (héréditaire) bien réelle, peut être masquée par des
lésions mécaniques.
Flexum du genou
55
1. Corrections ostéopathique et posturale. C’est la base indispensable.
2. Conseils d’exercices pour l’amélioration de la musculature :
• contractions statiques du quadriceps,
• étirement des muscles postérieurs de la jambe et de la cuisse,
• stretching vertébral.
3. Conseils hygiéno-diététiques (perte de poids indispensable), apport en minéraux et vi-
tamines.
4. Conseils de plantes et compléments alimentaires à visée anti-arthrosique.
5. Pose d’aimants permanents sur les zones sensibles articulaires.
36 - L’arthrose de la cheville
C’est une arthrose peu fréquente du fait de l’emboîtement de l’articulation, le tenon astra-
galien bien encastré dans la mortaise tibia-péroné qui assure sa stabilité.
Traitement naturel :
1. Corrections ostéopathique et posturale. C’est la base indispensable.
2. Conseils d’exercices pour l’amélioration de la musculature :
• Muscles de la cheville et du pied,
• étirement des muscles postérieurs de la jambe et de la cuisse,
• stretching vertébral.
56
• exercices d’équilibre unipodal (sur un pied) en minéraux et vitamines.
4. Conseils de plantes et compléments alimentaires à visée anti-arthrosique.
5. Pose d’aimants permanents sur les zones sensibles articulaires.
37 - L’arthrose du pied
L’arthrose du «tarse», rare, concerne un ensemble de petits os séparés par des articulations
très peu mobiles. C’est une arthrose discrète, tant au niveau des examens cliniques que
radiologiques. Si l’examen de votre pied et la radio sont normaux, il faut toujours penser à
l’éventualité d’une lésion cartilagineuse localisée ou à un dysfonctionnement mécanique
de type «blocage» ou «grippage» ostéopathique.
Si les soins d’ostéopathie n’ont pas d’effet en 2 ou 3 séances c’est qu’ il s’agit alors d’une véri-
table lésion cartilagineuse. Il faut également procéder à un bilan postural général afin de ne
pas omettre de dépister une cause à distance (avant-pied, cheville, genou, hanche, bassin,
tête, dents…) du même côté et du côté opposé.
Conséquences :
1. Une bursite interne créée par le frottement de la chaussure mal adaptée qui fait rougir
l’oignon et rend la zone hypersensible à la pression.
Le traitement est d’abord conservateur et et préventif : choisir une chaussure en cuir souple
à l’avant plus large, utilisation d’adhésifs en mousse réduisant l’appui. Il existe des orthèses
57
à porter la nuit, véritables redresseurs d’orteils qui donnent de bons résultats.L’intervention
chirurgicale n’est indiquée que lorsque les déformations sont handicapantes ou dans un
souci esthétique.
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Maladie de Morton
La maladie de Morton est un conflit mécanique entre les nerfs et les articulations de la base
des orteils.
Les extrémités osseuses compressées rétrécissent l’espace où chemine le nerf, provo-
quant son irritation mécanique. La douleur est aiguë, survenant à la marche banale, obli-
geant à s’arrêter, à se déchausser et à se masser l’avant-pied. La douleur se reproduit à
chaque marche, aggravée les sols irréguliers et les chaussures serrées. Parfois, la douleur est
constante, partant de la base des orteils, irradiant jusqu’aux extrémités et remontant sur le
dos du pied.
Que se passe-t-il ?
La compression provoque :
• un oedème du nerf, formant une petite boule sensible appelée névrome.
• une bursite par inflammation de la surface de glissement articulaire.
Traitement :
Traitez la cause en adoptant une chaussure adaptée. Les fabricants de chaussures sont res-
ponsables de ces maladies dégénératives mécaniques. Une majorité de chaussures sont
trop étroites à l’avant-pied, surtout les chaussures de femmes. Les modèles étant standards,
les personnes à l’avant-pied large souffrent plus facilement de la maladie de Morton.
L’ostéopathie, les massages et la physiothérapie locale, la mésothérapie et la neuralthérapie
sont les traitements les plus efficients.
Le port de semelles proprioceptives ou posturales avec un appui rétrocapital (on dit aussi
rétrométarsien) remodèle l’arche antérieure du pied et décompresse les articulation inter-
métatarsiennes.
Le traitement chirurgical est exceptionnel : il consiste en un nettoyage et une libération de
l’espace inter-articulaire.
Traitement naturel :
59
1. Corrections ostéopathique et posturale. C’est la base indispensable.
2. Conseils d’exercices pour l’amélioration de la musculature :
• Muscles de la cheville et du pied,
• étirement des muscles postérieurs de la jambe et de la cuisse,
• stretching vertébral.
• exercices d’équilibre unipodal (sur un pied)
3. Conseils hygiéno-diététiques (perte de poids indispensable), apport en minéraux et vi-
tamines.
4. Conseils de plantes et compléments alimentaires à visée anti-arthrosique.
5. Pose d’aimants permanents sur les zones sensibles articulaires.
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1 : omoplate
2 : clavicule
3 : apophyse coracoïde
4 : acromion
5 : cavité glénoïde de l’omoplate
6 : humérus
A : articulation acromio-claviculaire
Siège de subluxations ou luxations à la suite de chutes sur la main, le coude ou l’épaule
(judo, football, chute…)
B : articulation gléno-humérale. Articulation principale de l’épaule. Fréquemment atteinte
lors de chutes, chocs, efforts de soulèment, mouvements répétitifs, mauvaises positions
de travail (travail posté, gestes répétitifs, travail sur ordinateur sur poste non ergono-
mique).
(3) L’articulation scapulo-thoracique, qui n’est pas anatomiquement une véritable articula-
tion (elle assure un glissement musculo-musculaire), contribue largement à la mobilité de
l’épaule en permettant la bascule de l’omoplate sur la cage thoracique.
Dépistage de l’arthrose
Après l’examen physique de l’épaule, des radiographies sont nécessaires pour mettre en
évidence les signes d’arthrose. Elles peuvent montrer une atteinte dégénérative de la tête
humérale et de l’acromion. Elles peuvent aussi révéler des atteintes articulaires anciennes
(sub-luxation acromoi)-claviculaire par exemple).
Capsulite rétractile
Cette affection, appelée aussi « épaule gelée « est la conséquence d’une algodystrophie
réflexe sympathique, qui peut atteindre l’ensemble du membre supérieur (syndrome «
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épaule-main «), mais reste souvent limitée à l’épaule.
Arthrose de l’épaule
L’arthrose de l’épaule n’est pas rare, mais le plus souvent secondaire à une autre pathologie:
séquelles de traumatisme ostéo-articulaire, arthrite inflammatoire ou tendinite chronique
et rupture de la coiffe des rotateurs.
Arthrose acromio-claviculaire
L’articulation acromio-claviculaire est souvent le siège d’arthrose, car elle est sollicitée à
chaque élévation du bras au-dessus du plan de l’épaule.
La douleur provoquée par l’élévation du bras au-dessus de l’horizontale est évocatrice.
La palpation de l’articulation permet de noter la tuméfaction articulaire et une douleur
provoquée et on noter parfois une « touche de piano » qui signe une subluxation ancienne.
Les radiographies simples montrent des lésions dégénératives (mais elles sont fréquentes
chez les sujets ne souffrant pas).
L’arthrose acromio-claviculaire peut contribuer aux lésions de la coiffe des rotateurs par la
tuméfaction et l’ostéophytose inférieure qu’elle peut entraîner formant un bec qui irrite et
érode le tendon.
Traitement :
La remise en place de l’articulation suivie de pose d’une contention souple en bretelle et
d’aimants fixes à visée antalgique permet de redonner une meilleure fonction.
Ostéopathie et exercices posturaux complètent le traitement (exercices d’abaissement des
épaules).
41 - L’arthrose du coude
Le coude est une articulation complexe qui unit l’os du bras, l’humérus, aux deux os de
l’avant-bras : le radius et le cubitus.
L’arthrose du coude est relativement rare et s’observe essentiellement chez le sexe mas-
culin. Elle est le résultat de l’utilisation de certains outils comme le marteau-piqueur ou des
appareils mécaniques provoquant des traumatismes des cartilages. Cette maladie profes-
sionnelle qui entraîne l’apparition d’une gêne modérée provoque surtout surtout un blo-
cage progressif de l’articulation.
Ce blocage est du à l’accumulation, à l’intérieur de l’articulation du coude, de débris de car-
tilage articulaire. La rare paralysie de l’avant-bras et de la main (paralysie cubitale) nécessite
d’intervenir chirurgicalement afin de décomprimer le nerf au niveau de l’articulation du
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coude.
Traitement naturel :
1. Corrections ostéopathique et posturale.
2. Conseils d’exercices pour l’amélioration de la musculature :
• Muscles de la cheville et du pied,
• étirement des muscles postérieurs de la jambe et de la cuisse,
• stretching vertébral.
• exercices d’équilibre unipodal (sur un pied)
3. Conseils hygiéno-diététiques (perte de poids indispensable), apport en minéraux et vi-
tamines.
4. Conseils de plantes et compléments alimentaires à visée anti-arthrosique.
5.Pose d’aimants permanents sur les zones sensibles articulaires.
Main
L’arthrose des doigts ou arthrose digitale se rencontre souvent chez la femme après la
ménopause. Les articulations touchées sont les interphalangiennes, situées entre les pha-
langes et les métacarpo-phalangiennes (situées entre les métacarpiens de la main et la
première phalange).
Signes :
Elle se manifeste par l’apparition de douleurs ou de déformations typiques. Les déforma-
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tions apparaissent progressivement au niveau des articulations atteintes, accompagnées
de gonflements appelés nodosités de Bouchard et nodosités d’Heberden. Elles sont plutôt
responsables plus d’une gêne esthétique que de douleurs vraies, hormis les poussées in-
flammatoires.
Traitement :
Limiter les poussées inflammatoires évolutives. Pratiquer la décoaptation des doigts : cette
technique consiste étirer longitudinalement doigt après doigt afin de décompresser l’arti-
culation.
Pensez aux aimants polarisés, aux huiles essentielles anti-inflammatoires (copaïba, gaulthé-
rie, citronnelle…).
Le but est d’activer la micro-circulation, décompresser les ligaments, capsules et cartilages.
La rhizarthrose ou arthrose du pouce. La rhizarthose c’est l’arthrose de la base du pouce
concernant l’articulation située entre le trapèze et le premier métacarpien.
Cette affection est fréquente et atteint principalement les femmes de la cinquantaine et
souvent aux deux mains avec un décalage dû à l’activité et à la amin directrice. L’autre cause
peut être une ancienne fracture, une entorse ou luxation (pouce retourné), d’un rhuma-
tisme ou d’une infection locale. Il est possible de prévenir cette déformation par un dé-
pistage systématique et des soins d’ostéopathie locaux associés à une contention souple.
Pensez aux aimants permanents.
Traitement de la rhizarthrose :
Il est impératif de tenter de préserver l’articulation et si possible de la repositionner en
position plus physiologique. Un simple bandage adhésif élastique posé sur l’articulation la
remboîte et permet de mieux utiliser le pouce en empêchant limitant la subluxation.
La pose d’aimants agit sur l’inflammation. Electrothérapie.
L’utilisation d’huiles essentielles anti-inflammatoires réduit la souffrance des tissus péri-ar-
ticulaires.
La mésothérapie complète le traitement.
Utiliser des outils à plus gros manche.
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Porter une orthèse en plastique thermoformable, sur mesure, maintenant le pouce en po-
sition de correction, portée la nuit.
En cas d’échec, après 6 à 12 mois de traitement, une intervention chirurgicale peut être la
solution avec pose d’une prothèse.
43 - L’algodystrophie
L’algodystrophie à ne pas confondre avec l’arthrose. Longtemps appelé syndrome « épaule-
main « il s’agit d’une affection secondaire à un traumatisme (luxation, entorse, fracture) ou
à une intervention chirurgicale.
Les mécanismes de l’algodystrophie sont liés à l’hyperactivité localisée du système sympa-
thique ou à des modifications vasculaires en particulier veineuses, plutôt chez des sujets
inquiets et anxieux de nature. Cette hypertonie du sympathique provoque une constriction
des vaisseaux nourriciers de l’os privant ainsi les ostéoblastes de nutriments et entravant
leur régénération.
Signes de l’ algodystrophie :
L’algodystrophie se caractérise par l’association de douleurs, œdèmes (gonflement), rai-
deurs articulaires, modification de la température et de l’aspect de la peau (marbrée), des
ongles, des poils.
Les signes se manifestent au-delà de la zone opérée ou traumatisée mais
restent limités d’un seul côté (par exemple, enraidissement de toutes les articulations des
doigts pour une opération du canal carpien ; atteinte de l’épaule et du coude pour un trau-
matisme du poignet).
Comment la mettre en évidence ?
La radiographie montre l’existence d’une déminéralisation osseuse sur les radiographies
avec un aspect « moucheté « de la trame osseuse. La scintigraphie met en évidence l’excès
de vascularisation du côté atteint.
Comment évolue l’algodystrophie ?
Son évolution est très longue, s’étalant sur plusieurs mois et parfois jusqu’à un an et demi.
Un
nouveau traumatisme, une rééducation brutale peuvent entretenir ou réactiver les phéno-
mènes douloureux. Des raideurs articulaires résiduelles ne sont pas rares.
Traitement de l’algodystrophie :
Il a pour objet de diminuer les douleurs et les réactions inflammatoires au début du pro-
cessus d’entretenir la mobilité, de limiter la fonte muculaire et l’enraidissement articulaire.
La rééducation doit être très douce sans mouvement de force. La rééducation est utile pour
lutter contre les raideurs et l’oedème. Les massages aux huiles essentielles sont très impor-
tants pour activer la micro-circulation. Le port d’orthèses dynamiques est utile contre les
raideurs des articulations des petites articluations. Ces orthèses doivent être indolores et
ne doivent en aucun cas serrer afin de ne pas entraver la circulation sanguine.
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Sont conseillés : les bains alternatifs aux huiles essentielles (cyprès, eucalyptus citriodora,
citronnelles…).
L’ostéopathie douce mobilisant les tissus profonds et faorisant la circulation de l’énergie
nerveuse et sanguine.
Les cataplasmes d’argile verte ou blanche.
Les cataplasmes de feuilles de chou.
L’évolution, souvent longue, se fait cependant pratiquement toujours vers la guérison avec
un minimum de séquelles.
67
PARTIE 3 - PREVENTION
ET TRAITEMENTS ANTI-AR-
THROSE
44 - La lutte anti-arthrose de 40 à 120
ans
Surveillance et dépistage
Dès 40 ans apparaissent les premiers signes du vieillissement articulaire. Ne vous fiez
pas aux apparences car l’entretien de la peau par des produits cosmétiques de plus en plus
performants donnent une illusion de jeunesse alors que le châssis osseux et articulaire
comment à donner des signes d’affaiblissement.
Ne négligez pas d’effectuer un bilan médical classique chaque année (analyse de sang, bi-
lan cardio-vasculaire), complété par un bilan naturel comprenant :
• un bilan ostéopathique et postural simple ( si vous voulez faire le point sur votre état
général et articulaire).
• un bilan ostéopathique et postural approfondi (si vous avez eu des problèmes aigus ou
un accident).
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4. La difficulté d’absorption et d’assimilation des minéraux (carence en vitamines).
5. La prise régulière de cortisone ou de corticoïdes réduit l’assimilation du calcium et ralen-
tit la reconstruction osseuse, pouvant aboutir à des fractures spontanées.
Les exercices nécessaires et suffisants nécessitent 5 à 10 minutes par jour . (voir pro-
gramme de renforcement du dos).
• Complémentation alimentaire pour stimuler la reconstruction osseuse :
Minéraux assimilables : lithothamne, dolomite, bambou, prêle ( deux gélules de l’un ou
l’autre de ces produits en alternance). Complexe synergique: lithothamne+ dolomite+
bambou (manne). Ces produits, pour être assimilables; doivent être réduits en poudre mi-
cronisée. Ils contiennent tous les éléments nécessaires pour une complémentation quo-
tidienne sans risque de surdosage. Ils sont assimilables car organiques. Le lithothamne et
la dolomite contiennent notamment du calcium, du magnésium, de la silice, du fluor, du
lithium (4 à 6 gélules par jour), bambou riche en silice (2 à 4 gélules par jour).
Oligo-éléments spécifiques à votre cas, après étude des carences par analyse minérale des
cheveux (test minéral) : ces oligo-éléments doivent être assimilables donc organiques. Je
conseille les formulations liquides sur support d’acide aminé transporteur (oligo-trans-
porteurs) qui permettront une assimilation optimale par pénétration au travers de la mu-
queuse intestinale puis au travers de la membrane cellulaire. L’amélioration ou l’évolution
sera vérifiée par une analyse tous les six mois après la ménopause pour les femmes, après la
soixantaine chez les hommes, surtout si vous êtes prédisposé à l’ostéoporose (sédentarité,
séquelles de problèmes de croissance, hérédité). Cette surveillance de l’équilibre minéral
constitue un excellent système de prévention des maladies de dégénérescence.
69
Vitamine D : huile de foie de flétan (deux capsules par jour).
Le traitement de renforcement vertébral peut être poursuivi sans limite d’âge.En cas d’ac-
cident vertébral, arrêtez quelques temps votre programme gymnique mais reprenez-le au
plus vite, en le modifiant si nécessaire selon les conseils de votre thérapeute et en y ajou-
tant des exercices et des soins complémentaires.
La position debout
La station debout ou immobile peut devenir vite pénible surtout chez les sujets très cam-
brés, par surmenage des disques lombaires, tiraillement des ligaments et contractures
musculaires.
Si vous êtes contraint(e) de rester debout longtemps, essayer de ne pas rester « en planton
», mais d’adopter une position alternée ou le poids serait tantôt supporté alternativement
tantôt par une jambe, tantôt par l’autre.
La position assise
Si vous travaillez assis, vous pouvez constater que cette position, loin d’être reposante de-
vient vite fatigante pour le bas de la colonne vertébrale. En effet, comme nous l’avons vu
dans le chapitre physiologie, la pression qui s’exerce sur le disque lombaire est augmentée
par la position assise, l’axe du centre de gravité de situant très en avant de la 3è vertèbre
lombaire.
70
S’asseoir repose les jambes mais accroît la charge sur les disques de la colonne lombaire: la
pression sur le disque passe pour un adulte de 80 kg de 100 kg en position debout à 160 kg
en position assise sur le dernier disque lombaire. La qualité du siège est essentielle si vous
restez longtemps assis.
Pour ménager vos disques et vertèbres, l’utilisation d’un siège bien étudié est capital. Ce
siège doit posséder un dossier haut, une cale lombaire, le dossier devrait pouvoir vous per-
mettre de caler votre nuque et votre lordose lombaire, épousant la forme de votre anato-
mie. Les sièges ne possédant pas un soutien lombaire sont nocifs pour votre colonne ver-
tébrale. Les sièges au dossier vertical sont également nocifs. Nocifs également les fauteuils
profonds, les sièges avachis, dans lesquels votre dos s’arrondit.
Les sièges de travail : dès l’école, le siège prend une importance capitale pour la colonne.
Plus que le siège lui-même, c’est la hauteur de la table qui est déterminante. Les tables de
travail ne sont pas toujours adaptées en hauteur obligeant l’enfant trop grand pour son âge
à travailler courbé, à surmener ses disques et à adopter des attitudes penchées, voire ar-
rondies, qui favorisent l’apparition de la cyphose dorsale et de l’attitude scoliotique. Une
bonne prévention scolaire consisterait à fournir aux enfants des meubles adaptés à leur
taille ce qui n’est pas souvent le cas.
Au bureau vous passez de longues heures dans la même position. La qualité de votre siège
conditionnera votre confort ou votre fatigue et une grande partie de l ‘avenir de votre
colonne. Si vous êtes mal assis, vos disques se tassent progressivement vers l’avant, se dés-
hydratent et perdent de la hauteur au fil du temps entrainant des discopathies (dégéné-
rescence discale).
Le bon siège de bureau doit vous permettre d’avoir la colonne lombaire bien calée pour
respecter au maximum la courbure physiologique, tout en ayant l’ensemble de la colonne
légèrement incliné vers l’arrière d’environ 110° par rapport au plateau inférieur de façon
à bien répartir les pressions dans l’axe de confort idéal et diminuer la pression verticale
s’exerçant sur les derniers disques. Cuisses et jambes doivent se situer à angle droit. La
hauteur du siège doit pouvoir varier en fonction de votre taille. Pour les secrétaires, un
siège tournant très stable épargnera la fatigue des articulations lombaires des les mouve-
ments de rotation répétitifs.
Le siège assis à genoux réglable, muni ou non d’un dossier est apparu sur le marché de-
puis quelques années. Il est très confortable pour la colonne. De nouveaux modèles sont
à l’étude pour rendre ce siège à la fois plus pratique et plus reposant pour les vertèbres
lombaires.
Le siège à bascule muni d’un renforcement lombaire et d’un appui cervical réglables
semble promis à un avenir certain à condition que son prix le rende accessible à tous.
Le siège assis-debout : simple,ce siège est idéal pour repasser .
Les sièges de voiture : il est regrettable que les sièges ne soient réellement confortables
que dans les voitures de haut de gamme qui possèdent un coussin lombaire réglable qui
épouse la cambrure physiologique. Le dossier doit être incliné de 110° par rapport à l’ho-
rizontale de façon à décharger les disques. De plus il faut, quand cela est possible, incliner
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légèrement le plateau inférieur du siège de façon à ne pas glisser vers l’avant et arrondir la
colonne lombaire.
Les meubles de salon : fuyez les sièges mous et bas si vous avez des vertèbres fragiles. Le
semblant de confort des sièges mous est un piège pour vos vertèbres. Le sofa qui détruit
la colonne est souvent celui qui parait le plus moelleux au premier abord. Choisissez des
sièges fermes avec un appui lombaire.
Les efforts : soulever une charge n’est pas un geste anodin.
Si la charge est modérée (moins de 20 kg) et si vous vous y prenez bien vous ne risquez rien.
Par contre si vous ne respectez pas les principes élémentaires de la mécanique vertébrale,
vous provoquerez immanquablement un micro-traumatisme qui, répété au fil des années
provoquera la dégénérescence précoce de vos disques et articulations vertébrales. Si votre
geste est brutal, si le poids à lever est particulièrement lourd ou volumineux, vous risquez
l’accident brutal, grave : lumbago aigu , sciatique ou autre névralgie.
Porter une ceinture pour le bricolage et les travaux de force ? Pendant longtemps la vo-
gue de la gymnastique a effacé les vieux principes de nos aïeux qui consistaient à se proté-
ger la colonne lombaire par une ceinture de flanelle augmentant la rigidité et la résistance
de ce segment à l’effort.
Aujourd’hui encore, de nombreuses corporations continuent à porter des ceinturons de
cuir : pompiers, militaires, couvreurs, charpentiers, mais la quasi totalité des travailleurs ma-
nuels de la nouvelle génération a oublié, mode oblige, de perpétuer cette habitude salu-
taire pour leurs vertèbres.
Porter une ceinture pour les travaux de force constitue une mesure préventive élémentaire
si l’on travaille manuellement. Imaginez-vous un haltérophile soulever des masses trois fois
plus lourdes que lui sans un puissant appui abdominal et lombaire ?
Lorsque vous soulevez une charge devant vous la pression sur le disque peut atteindre
plusieurs centaines de kilos au centimètre carré. La ceinture lombaire répartit la pression
soulageant l’axe vertébral et limitant le mouvement de flexion avant si dangereux pour le
disque. La ceinture diminue de 30% au moins la charge sur vos disques.
Evitez de porter des charges lourdes si vous pouvez vous en dispenser. Utiliser
des instruments de levage ou de simples leviers peut vous épargner de sérieux
problèmes. Il suffit de savoir en prendre le temps. Mettez une ceinture de force
pour effectuer vos travaux de jardinage ou de bricolage.
Vous pouvez aussi la mettre lorsque vous êtes allongé dans votre canapé. Vous
maintiendrez votre colonne cervicale dans une positio physiologique et éviterez
ainsi de provoquer des douleurs névralgiques dues au pincement les nerfs du
cou ou du tiraillement des muscles.
73
L’ostéopathie
L’ostéopathe moderne considère que :
1. Toute perturbation de la structure mécanique (vertébrale ou autre) peut engendrer des
troubles sur le territoire nerveux correspondant et altérer le fonctionnement des organes
et viscères. “La structure gouverne la fonction”.
2. Toute perturbation mécanique peut provoquer des troubles à distance. C’est l’Unité du
corps.
3. L’autoguérison : le corps est capable de réparer ses blessures pour peu que les structures
soient remises en place et en mouvement.
4. L’importance vitale de la circulation sanguine et lymphatique: partout où le sang circule
normalement, la maladie ne peut s’installer (entendons par maladie: inflammations et
dégénérescence précoce).
Partant de ces quatre principes de base l’ostéopathe dispose de nombreuses techniques
regroupées en une méthode cohérente et d’une efficacité remarquables quand ses indica-
tions sont bien posées.
La médecine ostéopathique comprend trois volets indissociables que doit connaître et
pouvoir pratiquer tout vrai ostéopathe: l’ostéopathie structurelle, la plus facile à apprendre
et dont se contentent certains praticiens insuffisamment formés, l’ostéopathie crânio-sa-
crée, nécessitant de longues années d’entraînement palpatoire et enfin l’ostéopathie viscé-
rale qui permet de résoudre nombres de cas difficiles. De nombreux praticiens utilisent des
techniques issues ou dérivées de l’ostéopathie médecins ou non médecins, mais ne peu-
vent être qualifiés d’ostéopathes ( médecins manuels, médecins de médecine physique,
rebouteux, vertébrothérapeutes, etc…). A ce jour, en France un ostéopathe compétent doit
avoir suivi une formation d’au moins 3520 heures.
Indications de l’ostéopathie :
Elle complète et enrichit la médecine classique. Elle sera efficace dans un grand nombre de
troubles courants et en particulier dans la prévention primaire, secondaire ou tertiaire de
l’arthrose et du vieillissement organique en général par amélioration de la mobilité et de la
circulation générale.
Contre-indications de l’ostéopathie :
• Etat d’épuisement nerveux, crises de spasmophilie et de tétanie, états psychotiques.
• Fièvre et état infectieux, état inflammatoire au stade aigu.
• Cancers et maladies graves au stade terminal.
La chiropractique
Née aux U.S.A. au début du XXe siècle, c’est une méthode manipulative basée sur la doc-
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trine de Palmer qui considérait que la plupart des maladies sont liées à une subluxation
vertébrale entraînant des conséquences neuro-végétatives au niveau des structures verté-
brales et des organes.
Les techniques utilisées sont directes et peuvent présenter des contre-indications chez les
enfants, les personnes âgées et les sujets très réactifs et aux os fragiles. Les chiropracticiens
modernes enrichissent et diversifient leurs techniques par l’adjonction de manoeuvres plus
douces et de kinésiologie. Le doigté et la prudence du praticien jouent un rôle essentiel
dans l’innocuité et l’efficacité du traitement.
Contre-indications : les mêmes que pour les manipulations.
76
L’intérêt de l’étirement :
• il étire l’ensemble de votre corps, qui, soumis à la pesanteur associée aux mauvaises
postures de travail, à tendance à se tasser et à se fléchir vers l’avant, créant un raccourcis-
sement de la taille et une déformation du dos.
Pratiqué plusieurs fois par jour :
• il réduit la tension des muscles qui ont tendance à la rétraction et retarde ainsi l’appa-
rition de la fatigue et des contractures douloureuses.
Il sera aussi bien utilisé par l’écolier dans la cour de récréation et même pendant la classe,
par l’employé de bureau dont le dos endolori par le travail sur ordinateur, se contracture et
devient douloureux en milieu de journée, par la mère de famille dont la plupart des gestes
s’effectue en position penchée. Pendant vos loisirs, pendant la marche, avant tout effort
physique ou sport, apprenez à vous étirer, vous éviterez ainsi les accidents musculaires, tels
que élongations, claquages, contractures et crampes.
• il améliore et stimule la circulation artérielle, veineuse et lymphatique.
• il ralentit les effets du tassement articulaire et discal du à la déshydratation.
Les grands principes de l’auto-étirement
Ce qu’il ne faut jamais faire : Forcer, se faire mal, tenir la posture trop long-
temps, ne faire cet exercice qu’une fois de temps en temps.
77
ler doucement au-delà de cette tension minimum et de vous étirer tout doucement.
Lorsque vous sentez la mise en tension, maintenez au moins 10 sec, et au maximum 20 à 30
sec. Ne forcez pas. Si vous sentez la tension s’exagérer, relâchez.
Respiration et stretching
Quel que soit l’exercice que vous pratiquez, vous devez pouvoir continuer à respirer norma-
lement.
Pendant le maintien de la position, respirez lentement et profondément avec le ventre. A
l’inspiration le ventre doit gonfler et rentrer à l’expiration.
Ce qu’il ne faut pas faire : si vous allez trop vite ou trop fort, le muscle étiré va réa-
gir en se contractant. C’est un geste de défense, mais lors d’un exercice, il s’agit
d’un mouvement parasite nocif. Attention, si vous forcez, vous risquez d’entraî-
ner des micro-déchirures des fibres musculaires irréversibles.
81
• L’utilisation du marteau “fleur de prunier” ou d’aiguilles d’acupuncture en faisceau
est une technique de massage nécessitant une bonne connaissance des points d’acu-
puncture. Cette technique est très utile chez les enfants , les personnes âgées et pusilla-
nimes et pour éviter l’utilisation de la piqûre. Les instruments utilisés doivent impérati-
vement être personnels , jetables ou stérilisés.
• Le massage de Cyriax est utilisé pour traiter les lésions ligamentaires et des tendons.
Il permet de parfaire les soins après une entorse ou une élongation.
• Le massage aquatique : il peut être pratiqué chez vous ou chez un praticien dans une
baignoire à bulles ou à l’aide d’une pomme de douche à jet réglable.
• Le massage au jet et le massage sous-marin est utilisé dans le programme de soins
de toutes les stations thermales spécialisées en rhumatologie et en thalassothérapie.
il existe de nombreuses autres techniques de massage qui débordent du cadre de ce livre
: massage relaxant, massage californien, massage thaïlandais, massage coréens, massage
lymphatique de Vodder....
• Le massage réflexe (bindegewebsmassage allemand) : remarquablement efficace, il
doit être utilisé systématiquement avant ou après ostéopathie. C’est une de mes tech-
niques préférées.
• Le massage de Vogler : massage effectué par pression porté sur les insertions musculaires. Indi-
qué dans les tendinites d’insertions.
• Le massage des points de Valleix et des points de Knapp : massage ponctuel des
zones de tension apparenté au shiatsu japonais....
• Le massage de Wetterwald : massage des cicatrices destiné à assouplir et décoller la
peau (cicatrices, zones endurcies).
• Les ventouses magnétiques chinoises associent trois effets complémentaires : sti-
mulation ou dispersion du point d’acupuncture, effet ventouse actiant la circulation lo-
cale, champ magnétique fixe stimulant le métabolisme.
82
• Fort et long il devient irritant.
49 - La kinésithérapie de l’arthrose
C’est l’utilisation de diverses méthodes de mouvements mises en oeuvre dans un but dia-
gnostique (bilan ostéo-articulaire), hygiénique et thérapeutique. Les techniques utilisées
pour la colonne vertébrale et les articulations sont très diverses et doivent répondre à des
règles très précises pour être efficaces.
Les méthodes ont évolué dans le temps. Les méthodes classiques de mécanothérapie, de
gymnastique corrective, de massage, se sont affinées, enrichies de méthodes plus élabo-
rées, répondant aux exigences croissantes des besoins des malades : techniques fonction-
nelles, proprioceptives, fasciathérapie, stretching, technique de relaxation....
L’influence orientale a orienté les praticiens vers les méthodes de massage chinois, la moxi-
bustion, la technique d’acupuncture “fleur de prunier” ou “d’aiguilles en faisceaux”, les mé-
thodes de soins énergétiques en fonction du Yin Yang et des 5 éléments, et les techniques
dérivées.
L’influence nordique et anglo-saxonne a apporté les réflexothérapies : vertébrothérapie
d’Abrams, massage des points de Knapp, massage réflexe du tissu conjonctif cutané. Les
techniques sont nombreuses et variées. La première méthode de rééducation rationnelle
est la méthode du docteur de Sambucy *
De Sambucy fut le premier à synthétiser les acquis de tous les gymnastes et rééducateurs
ayant cherché à comprendre les grandes lois de la mécanique vertébrale. Elle comprend :
le massage, l’assouplissement, le redressement, la suspension, la musculation rationnelle.
La méthode en 12 temps du «LIVRE DU DOS « en constitue le prolongement et la réactua-
lisation.
La kinébalnéothérapie
C’est une technique de rééducation effectuée dans une piscine chauffée, permettant de
travailler en diminuant les contraintes dues à la pesanteur. Elle associe l’effet relaxant de la
chaleur de l’eau. Elle est très utile chez les sujets contractés mais ne saurait remplacer les
autres méthodes qu’elle complète.
Comment choisir parmi ces méthodes de rééducation ?
Les séances sont prescrites par le médecin traitant ou le spécialiste. Le choix des méthodes
est fondamental. Dans la plupart des cas il est nécessaire d’appliquer une synergie de tech-
niques et l’utilisation d’une méthode unique limite l’efficacité du traitement. Dans tous les
83
cas il est vivement conseillé d’avoir établi auparavant un bilan ostéopathique et postural
complet.
50 - La physiothérapie de l’arthrose
La chaleur ou thermothérapie
La chaleur est le moyen le plus simple et le plus facile à mettre en œuvre chez soi par divers
moyens tels que bouillotte, lumière infra-rouge, moxa…
Elle est bénéfique dans l’arthrose, les contractures secondaires à des coups de froids ou des
efforts, les courbatures.
Son rôle : accélérer la circulation sanguine dans le but d’éliminer les métabolites , éliminer
l’inflammation, réchauffer et assouplir les fibres musculaires.
Sous quelle forme l’utiliser ?
La bouillotte est le moyen le plus simple de chauffer une zone douloureuse. L’air chaud
produit par un sèche-cheveux ou un appareil de chauffage sera bénéfique pour les dou-
leurs secondaires à un refroidissement (torticolis, lumbago par refroidissement).
La lampe à infrarouges délivre une chaleur radiante agréable et remplace les braises du
feu de bois.
Les enveloppements chauds et humides peuvent soulager ceux qui ne peuvent pour
diverses raison prendre de bains. Utiliser, dans ce cas une serviette imbibée d’eau chaude à
appliquer sur la zone douloureuse.
Les cataplasmes : cette technique est très ancienne et peut soulager des douleurs loca-
lisées. On peut utiliser des cataplasmes de farine de lin, farine de moutarde (appelés alors
sinapismes).
Technique : délayer 200 g ou plus de farine dans de l’eau et la faire chauffer en remuant
jusqu’à obtention d’une pâte. On peut ajouter à la pâte, au moment de l’appliquer, des
huiles essentielles ou de la poudre de camphre. Les meilleures formules :
• Cataplasme de fécule de pomme de terre: anti-inflammatoire.
• Cataplasme de farine de moutarde ou sinapisme: rubéfiant.
Le parafango: c’est un mélange de boue et de paraffine très souvent utilisé en kinésithé-
rapie. Peut aussi se pratiquer chez soi. Avantages: pratique et réutilisable. Ce produit existe
dans le commerce. Il peut être employé plusieurs fois.
Le froid: il peut être utilisé avec bonheur dans les douleurs inflammatoires aigues, dans
les chocs et traumatismes pour empêcher l’épanchement sanguins (le froid provoque une
intense vaso-constriction). Il existe des bombes aérosols réfrigérantes très utiles sur les
84
stades (entorses, chocs, coup). Si vous utilisez une vessie de glace, n’oubliez pas d’interpo-
ser un linge entre la glace et votre peau pour éviter une brûlure.
L’électrothérapie
Cette méthode consiste à utiliser des courants électriques qui peuvent se révéler d’une
grande utilité dans le traitement de la douleur. Elle présente un intérêt par son innocuité et
son efficacité lorsqu’elle est bien utilisée.
Mais attention aux pièges à gogo et aux publicités mensongères qui vantent les mé-
rites d’appareils miraculeux. Demandez conseil à votre praticien avant d’en acheter.
Magnétothérapie
La magnétothérapie comprend deux techniques, la pause d’aimants fixes polarisés et le
traitement par champs électro- magnétiques pulsés. Les aimants sont constitués de ma-
gnétite englobée dans du caoutchouc naturel et polarisée sous électro- aimant. Chaque
plaquette d’aimant comprend donc un pôle (+) et un pôle (-). Les aimants les plus intéres-
sants sont ceux de forte puissance (2500 gauss). Si vous devez en poser plusieurs choisissez
des aimants polarisés de faible puissance (1000 gauss).
La technique des aimants a été très étudiée au Japon, dans les années 1960 à partir de 1980
en France. Les travaux effectués ont permis de démontrer que les aimants ont une réelle
activité au niveau des cellules, modifiant le fonctionnement des muscles et des nerfs. Je les
utilise personnellement depuis plus de 20 ans dans toutes les douleurs aigues chroniques
ainsi que certains déséquilibres oculaires (défaut de convergence dépisté en posturologie
et responsable de troubles les plus divers : fatigue, inattention, douleurs, déséquilibres, cer-
taines formes de vertiges…).
Principes :
Le pôle nord, négatif ou (-) de l’aimant est considéré comme décontractant au niveau des
muscles.
Le pôle sud, positif (+) est actif dans la lutte contre la douleur et l’inflammation. Il ne décon-
tracte pas le muscle.
Il est facile des les utiliser pour les affections courantes, deux par deux en inversant la po-
larité. Au niveau de la colonne vertébrale, les aimants peuvent être placés au niveau des
contractures musculaires, sur les points douloureux.
On placera le pôle nord (-) sur les contractures, le pôle sud (+) sera placé sur les zones verté-
brales douloureuses au niveau de l’épine dorsale, par exemple. Il est préférable de suivre les
indications d’un praticien pour une initiation et une pose aux endroits corrects. Au niveau
des articulations arthrosiques
Contre-indications : Aucun effet secondaire connu.
Leur utilisation permet bien souvent d’éviter l’utilisation de médicaments aux effets
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secondaires,surtout si vous êtes sensible de l’estomac, du foie ou allergique.Eviter de poser
des aimants chez les femmes enceintes et aux porteurs de pile cardiaque. La magnothé-
rapie utilise des champs électromagnétiques pulsés, appliqués à l’aide d’antennes sur les
zones à traiter. Selon le rythme des impulsions, cette technique agit en décontracturant les
muscles, en accélérant le métabolisme cellulaire et en régularisant le tonus nerveux. Utili-
sée dans la consolidation des lésions tissulaires et les crises inflammatoires.
53 - Les réflexothérapies
Cette méthode a été utilisée dès le début du siècle avec le développement des soins phy-
siques. De nombreuses méthodes existent constituant d’intéressants compléments au trai-
tement général du terrain. Elle doit être utilisée exclusivement par un praticien formé à la
méthode.
• Massage réflexe du tissu conjonctif ( bindegewebsmassage) d’origine allemande.
• Massage des points de Knapp situés sur des zones clé.
• Massage des zones réflexes du pied ( podoréflexologie).
• L’auriculothérapie: technique de massage réflexe qui consiste à utiliser la stimulation
de points situés au niveau du pavillon de l’oreille. Cette méthode codifiée par le Dr NO-
GIER est très utile dans le traitement de douleurs et de contractures. Elle ne doit pas être
confondue avec les techniques d’acupuncture, bien qu’il existe des points d’acupuncture
au niveau de l’oreille. Les points à traiter sont détectés à l’aide d’un appareil électronique
ou à l’aide d’un palpeur à ressort.Le traitement d’auriculothérapie se fait par stimulation
mécanique, par un palpeur ou un faisceau d’aiguilles, ou par l’implantation d’une aiguille
fine. Les zones réflexes du pavillon de l’oreille se présentent comme un foetus vu tête en
bas. La colonne vertébrale correspond à une zone appelée anthelix (voir dessin). Cette
méthode sera utilisée dans toutes les douleurs vertébrales, dans les névralgies cervico-
brachiales, la sciatique, mais également dans un grand nombre de maladies neuro-végé-
tatives.
La sympathicothérapie nasale
Elle consiste à stimuler des zones réflexes situées à l’intérieur du nez, à l’aide d’un stylet à
extrémité sphérique. Tout au plus un peu désagréable, mais d’une grande efficacité, cette
méthode sera utilisée notamment dans les dystonies neuro-végétatives (spasmophilie)
pour régulariser le fonctionnement du système sympathique et parasympathique. Son ac-
tion générale remarquable la fera utiliser dans tous les états de fatigue, de baisse de tonus,
dépression, qui accompagne si souvent les problèmes douloureux chroniques.
86
54 - La podologie : les semelles ortho-
pédiques
Leur rôle est souvent essentiel dans la rééquilibration et la stabilisation de la colonne ver-
tébrale. L’ensemble du poids du corps repose sur des points précis du pied: le talon, le gros
orteil, la partie externe et le petit orteil. Toutes les perturbations de vos voûtes plantaires se
répercuteront sur l’ensemble de votre corps : genoux, hanches, bassin, colonne vertébrale,
et ceci jusqu’à la tête et à la mâchoire !! Votre organisme cherche toujours à compenser les
déséquilibres de la même manière qu’un conducteur qui compense un déséquilibre de
pression de ses pneus de voiture en tirant en permanence sur son volant. Mais attention à
l’usure de la gomme !
Cette importance capitale de l’équilibre des pieds explique la raison pour laquelle lors du
bilan général, l’examen des pieds ne doit en aucun cas être négligé. En cas de problème, il
sera conseillé de faire exécuter par un podologue prothésiste, des corrections directes ou
des semelles rééducatives :
• Les semelles classiques, à action corrective directe sont destinées à soutenir les voûtes
plantaires moyenne et antérieure affaissées (sujet lourd, asthénique, atonique, déforma-
tions importantes).
• Les semelles proprioceptives sont destinées à rééduquer les muscles des voûtes plan-
taires et à redresser le schéma corporel par l’intermédiaire d’une rééducation des muscles
des pieds, des jambes et des chaînes musculaires de l’ensemble du corps. Certains pro-
thésistes incluent dans la semelle des plaques magnétiques dans le but de faire contrac-
ter ou de détendre certains muscles (aimants fixes).
• Les talonnettes sont à éviter absolument. Si vous en portez il vous faut agir vite avant
l’installation de compensation irréversibles de type torsion.
En effet, placer une talonnette d’un côté pour rattraper une différence de longueur désé-
quilibre complètement le bassin et la colonne vertébrale. Dans le cas de raccourcissement
vrai de la jambe, il faut ajouter sous la chaussure, non pas une talonnette, mais une semelle
totale. Dans certains cas, lorsque le pied est très déformé ou qu’il existe un raccourcisse-
ment très important (+ de 2 cm), il est nécessaire de faire fabriquer sur mesure, des chaus-
sures orthopédiques.
Rappelons que la ceinture de force diminue de 30% la pression sur le disque, di-
minuant d’autant sa longévité. Il en existe de nombreux types qu’il s’agit de bien
choisir en fonction de votre cas.
Le système de contention agit à la manière d’une véritable ceinture de sécurité qui protège
vos disques, évite les faux-mouvements et les mouvements forcés, absorbant une grande
partie des chocs et contraintes.
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Je la conseille aussi chez les sédentaires qui travaillent debout ou assis et qui éprouvent une
fatigue de la charnière lombo-sacrée en fin de journée. Si vous avez souffert de la ceinture
pelvienne, vous avez intérêt à porter cette ceinture lorsque vous devez bricoler, soulever
ou déplacer des objets . Il faut la porter serrée mais sans bloquer la circulation (vous devez
pouvoir glisser votre doigt entre la ceinture et votre peau).
Vous pouvez la porter la nuit pour éviter les douleurs qui surviennent quand vous vous re-
tournez. Si vous voulez la faire faire sur mesures, il vous suffit de trouver un bon bourrelier
ou un artisan maroquinier.
4 - La ceinture renforcée : le lombostat
Jadis fabriqué en plâtre, il est aujourd’hui remplacé par une résine synthétique, (polyuré-
thane). Il est utilisé dans les douleurs lombaires aigües et les sciatiques discales. Il existe
dans le commerce, plusieurs modèles de lombostat :
• souples, renforcés à l’arrière par une armature métallique
• à double ceinture plus facile à ajuster
• à air, gonflable, confortable et sécurisant.
Le lombostat est utilisé en prévention et dans les cas chroniques (arthrose lombaire, dégé-
nérescence discale)..
5 - Le corset
Cette contention rigide est à réaliser sur mesure dans les suites de fractures vertébrales,
les tassements vertébraux (ostéoporose), les spondylolisthésis, et la scoliose du sujet âgé
(fabriqué par un orthoprothésiste). Un autre type de corset est utilisé dans les scolioses im-
portantes de l’enfance. Il permet de redresser les courbures, de limiter la cyphose et d’éviter
l’opération dans la plupart des cas. Il est toujours associé à une rééducation intensive.
6 - L’orthèse : corset réglable en matière plastique indiqué dans les hernies discales non
opérable. Ce type de contention est à conseiller si vous exercez un métier manuel et s’il
vous est impossible de vous recycler. Il évite tout mouvement de flexion-extension et d’in-
clinaison latérale, permettant au disque de cicatriser, quand cela est possible.
2 - La minerve : rigide, elle est utilisée dans les suites de traumatismes cervicaux, entorses,
coup du lapin, névralgie brachiale aigue, hernie discale cervicale. Elle met la colonne au
repos complet.
91
La douche
La douche allie la chaleur de l’eau au massage du jet sous pression. Elle peut être utili-
sée pour réchauffer et détendre les zones douloureuses ou plus simplement pour vous
détendre après une dure journée de travail.
Les douches froides générales ne sont pas conseillées aux arthrosiques et doivent être ré-
servées aux sujets jeunes.
92
(37 °). Faire monter progressivement la température en laissant couler le robinet d’eau
chaude jusqu’au maximum supportable (apparition de sueur au niveau du front).
Rester dans le bain 10 mn puis faire redescendre la température jusquà 37°.
Sortir ensuite du bain et enveloppez-vous chaudement. Restez au chaud une demi-heure
à une heure en buvant de la tisane chaude que vous aurez préparé avant le bain : feuilles
de cassis + reine des prés+ (à compléter).
Le bain tiède
30 à 36°, autorise une immersion plus prolongée . Elle est utilisée dans une but de relaxa-
tion.
Durée : 30 à 45 mn.
Même technique que pour le bain chaud.
Le bain froid
Stimulant 10 à 25 °, il est stimulant . Il doit être très court (de quelques secondes à une mi-
nute). Ce bain n’est pas indiqué dans les douleurs rhumatismales et doit être réservé aux
personnes habituées.
Contre-indications : déconseillé aux cardiaques et aux sujets épuisés, aux convalescents
de maladies graves, aux sujets variqueux.
Le bain aromatique
C’est un la formule que je conseille dans le traitement des affections musculaires, articu-
laires et névralgiques. il allie les vertus du bain à celles des huiles essentielles;
Il sera pris chaud ou tiède selon votre tolérance.
Vous pourrez le faire vous-même ou l’acheter prêt à l’emploi.
Pour le faire vous-même, veillez à la qualité des huiles essentielles qui doivent être 100%
pures et naturelles et dans la mesure du possible d’origine sauvage ou issues de cultures
sans engrais.
Si vous voulez détendre vos muscles après une dure journée de travail choisissez de prendre
un bain tiède aromatique relaxant. Je vous conseille la formule suivante:
Formule détente : orange 10 gouttes + petitgrain 10 gouttes + lavandin super 4 gouttes…
Si vous êtes rhumatisant, si vous souffrez des vertèbres cervicales, dorsales ou lombaires, je
vous conseille d’utiliser la formule suivante:
Formule articulaire : copaïba 10 gouttes + romarin 10 gouttes + gaulthérie 5 gouttes…ou
genévrier 10 gouttes + romarin 10 gouttes + gaulthérie 5 gouttes…
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Formule circulatoire : Cyprès 20 gouttes + romarin 10 gouttes.
57 - Thermalisme, thalassothérapie
L’utilisation médicinale des eaux thermales remonte à l’époque romaine. Glorifiées à
l’époque de Jules César, elles connaissent une longue période d’abandon pour renaître au
16e siècle sous François 1er et Henri IV.
Aujourd’hui les sources thermales ont acquis leurs lettres de noblesse avec les découvertes
du rôle fondamental des minéraux et oligo-éléments expliquant leurs vertus longtemps
qualifiées de magiques.
Les cures thermales entrent dans la catégorie des “médecines douces” en complétant et
consolidant les résultats des autres thérapeutiques utilisées couramment. Plus de deux
cents sources sont actuellement exploitées en France.
La colonne vertébrale et les articulations peuvent bénéficier des soins thermaux dans un
grand nombre de cas :
• L’arthrose et les rhumatismes chroniques dégénératifs.
• Les suites de fractures des vertèbres et des membres.
• Rhumatismes inflammatoires, ostéoporose.
• Séquelles de rhumatismes infectieux.
• Obésité.
Liste des stations thermales traitant l’arthrose et les séquelles de traumatismes ostéo-arti-
culaires.
Les stations dont l’indication principale est la rhumatologie et les séquelles d’affections
traumatiques sont précédées de **. Les autres stations indiquées traitent ces affections
comme orientation complémentaire.
Si vous voulez traiter deux types de problèmes, consulter attentivement cette liste pour
trouver la station qui vous conviendra le mieux.
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Station sulfurée sodique : Amélie les bains, Ax les Thermes, Luchon, Vernet, Barèges, Escou-
loubre, Berthemont, Eugénie, Molitg.
Station pauci-minéralisée, hyperthermale (eaux chaudes) : Bourbon-Lancy, Evaux, Néris,
Chaudes-Aigues, Lamalou, Plombières, Saint-Laurent, Cransac, etc...
Boue ou péloïde : Dax, Saint-Amand, Balaruc, Prechacq, Saubusse, Barbotan, Eugénie.
2) Séquelles de traumatismes de la colonne vertébrale : Bourbonne les Bains, Barèges,
Gréoux (chez les sujets présentant des difficultés de consolidation).
3) Ostéoporose douloureuse : Bourbonne, Bagnères de Bigorre, Barbotan, Eugénie,
Gréoux, Néris.
4) Raideurs post-traumatiques : Aix-les-Bains, Barbotan, Amélie- les-Bains, Bagnères-de-
Bigorre, Dax, Eugénie, Gréoux, Lamalou, Luchon , Nierderbronn, Pechelbronn, Salins, Salins-
Moutiers.
5) Spondylarthrite ankylosante : Aix les bains, Ax les thermes, , Barbotan, Bourbon-Lancy,
Bourbon-L’Archambault, Bourbonne les Bains, Dax, Eugénie , Evaux, Gréoux, Néris, Nieder-
bronn, Préchacq, Saint Amand.
6) Rhumatisme psoriasique : surtout Molitg , Uriage.
7) Séquelles de rhumatisme infectieux : Amélie les Bains, Ax les Thermes, Aix les Bains,
Barbotan, Beaucens,Bourbon Lancy, Eugénie, Gréoux, Luchon, Niederbronn, Rennes les
Bains, Saint Laurent, Saubusse, Tercis.
8) Obésité, surcharge pondérale : Brides-les-Bains (Savoie) station principale de l’obésité, sera
indiquée dans les cas où l’arthrose vertébrale et les tassements discaux seront secondaires ou associée à une
surcharge pondérale. Autres stations traitant l’obésité : Barbazan, Capvern, Encausse, Eugénie, Evian, Molitg,
Montrond, Thonon, Vals, Vittel.
Stations thermales hors métropole:
Corse: Guagno-les-Bains (Corse-du Sud): rhumatologie et séquelles de traumatismes ostéo-articulaires
Isolaccio-Di-Fiumorbo-Pietrapola (Haute-Corse): rhumatologie et séquelles de traumatismes ostéo-articu-
laires.
Guadeloupe: Saint-Claude-Matoubapaye: rhumatologie, et séquelles de traumatismes ostéo-articulaires.
Seconde orientation: dermatologie et voies respiratoires.
Réunion: Cilaos (Rhumatologie et séquelles de traumatisme ostéo-articulaires) Seconde orientation : Mala-
dies de l’appareil digestif et maladies métaboliques).
Quelques plantes utiles : Bambou, Cassis, Griffe du diable, Lithothamne, Ortie, Prêle, Reine-
des-prés, Saule blanc....Les reproches faits aux plantes par certains sont injustifiés lorsque
celles-ci sont bien conseillées, bien utilisées et d’origine certifée répondant aux critères des
labels bio (AB). Il faut, bien entendu exiger du fournisseur de la plante des critères de qua-
lité essentiels tels que :
• Pays d’origine de la plante
• Partie de la plante utilisée
• Mention sauvage ou biologique si possible, ou cultivée sans pesticides ni herbicides de
synthèse.
97
états fébriles. Les parties aériennes renferment du salicylate de méthyl et de l’aldéhyde
salicylique, responsables des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et fébrifuges
ainsi que des flavonoïdes et des tanins. La plante est aussi traditionnellement utilisée
comme dépuratif et diurétique. Elle est prise sous forme d’infusion.
• Le saule (Salix alba L.) de la famille des Salicacées. Le saule est un arbre très commun,
caractéristique des zones humides et des bordures de cours d’eau. L’écorce de l’arbre est
traditionnellement utilisée dans les affections rhumatismales, les douleurs et la fièvre.
Elle renferme du salicoside et des composés phénoliques. Le salicoside est responsable
des propriétés anti-inflammatoires, antipyrétiques et analgésiques. L’écorce est prise
sous forme d’infusion ou de décoction.
• L’arnica (Arnica montana L.) de la famille des Astéracées.L’arnica est une plante her-
bacée des régions montagneuses de l’Europe traditionnellement utilisée contre les hé-
matomes, les érythèmes et les coups de soleil. Ce sont les capitules qui constituent la
drogue. Les propriétés anti-inflammatoires ont été démontrées. La plante renferme des
lactones sesquiterpéniques, des caroténoïdes et une huile essentielle. La plante est utili-
sée uniquement en usage externe sous forme d’infusion de fleurs.
• La griffe du diable (Harpagophytum procumbens).Traditionnellement employée
contre les douleurs arthritiques cette plante est efficace pour réduire les douleurs arth-
rosiques (poussées inflammatoires). Choisir des produits à teneur garantie : 3 à 6 g par
jour, en poudre au cours des repas ou nébulisat (1 g à 1,5 g par jour) ou en teinture-mère.
• Le curcuma (Curcuma longa L.) Les recherches scientifiques récentes ont permis de
mettre en valeur une substance spécifique à cette famille, les circuminoïdes dont la cur-
cumine représente 90%. Ces antioxydants très puissants expliquent des actions et indi-
cations traditionnelles : troubles inflammatoires (douleurs rhumatismales arthritiques,
troubles menstruels, inflammations cutanées... Certains chercheurs le considèrent
comme un préventif de la maladie d’Alzheimer et du cancer colorectal, sous réserve de
confirmations et bien entendu dans le cadre d’un traitement préventif général (hygiène
de vie, exercice, alimentation équilibrée et saine...).
98
noïdes, des tanins galliques et catéchiques. Les propriétés veinotoniques et anti-micro-
biennes ont été démontrées. Les feuilles sont prises en infusion par voie orale ou en
décoction en usage externe.
• Le mélilot (Melilotus officinalis Desn.) de la famille des Fabacées. C’est une plante her-
bacée commune dans toute l’Europe. Le mélilot est traditionnellement utilisé contre les
fragilités capillaires cutanées et les insuffisances veineuses, contre les troubles digestifs
et les troubles mineurs du sommeil. En usage externe, il est indiqué comme déconges-
tionnant oculaire. La plante renferme un principe actif, la coumarine douée de proprié-
tés vitaminiques PP ainsi que des flavonoïdes et des saponosides triterpéniques. Des
travaux expérimentaux ont démontré des effets veinotoniques, anti-inflammatoires et
anti-oedémateux. Ce sont les sommités fleuries qui sont utilisées en infusion.
• La vigne rouge (Vitis vinifera L., variété tinctoria) de la famille des Vitacées. La vigne
rouge est un cépage de raisin dont les feuilles se colorent en rouge à l’automne. Elle est
utilisée dans la fragilité capillaire et comme veinotonique. Les feuilles sont riches en po-
lyphénols, flavonoïdes, tanins et anthocyanosides ayant des propriétés vitaminiques PP
donnant à la plante son effet veinotonique.
• La myrtille (Vaccinium myrtillus L.) de la famille des Ericacées, le cassis (Ribes nigrum
L.), la mûre (Rubus fruticosus L.) et les autres fruits rouges possèdent des effets vitami-
niques PP. Utilisation : fruits frais ou en jus.
• Le ginkgo ou arbre aux quarante écus (Ginkgo biloba L.) de la famille des Ginkgoacées.
Ses feuilles renferment des flavonoïdes et des bi-flavonoïdes ainsi que des diterpènes
comme les ginkgolides. Les feuilles servent à la fabrication de médicaments actifs sur la
circulation veineuse et sur la micro-circulation artérielle. Les propriétés activatrices de la
micro-circulation, ont été largement démontrées.
99
(elles améliorent le pH, le rH2 et la résistivité).
Mode d’utilisation :
Les huiles essentielles et les baumes peuvent être utilisés purs, en application générale ou
sur des points précis, points douloureux, points d’acupuncture, points réflexes ou dilués
dans de l’huile, en massage général. Une autre façon agréable et efficace de les utiliser
consiste à les intégrer dans l’eau du bain (voir hydrothérapie).
Application d’huile essentielle pure : 1 à 2 gouttes de l’huile essentielle choisie sur les
points douloureux.
Massage général curatif de la colonne vertébrale : 10 à 20 gouttes pures ou diluée à 50%
dans de l’huile de noisette.
Massage général hygiénique et d’entretien : préparez votre huile de massage ou achetez un
mélange de qualité à base d’huile fine. Si vous préférez fabriquer votre mélange personnel
diluez les huiles essentielles à 10 ou 20% dans une huile grasse de bonne qualité (noi-
settes ).
60 - Oligothérapie, minéraux
Le rôle des minéraux et oligo-éléments dans l’équilibre d’un organisme n’est plus à dé-
montrer. Plus de trente minéraux et oligo-éléments sont indispensables au bon fonction-
nement organique et à la solidité des tissus. Nous ne verrons ici que les éléments essentiels
en rapport avec la colonne vertébrale. Mais comment savoir si vos troubles proviennent
de carences ou excès en certains de ces éléments ?
Plusieurs méthodes existent, différentes et complémentaires :
• La densitométrie osseuse permet de calculer la densité de l’os : une courbe indique
votre valeur par rapport à la moyenne, permettant de visualiser le degré de minéralisa-
tion, mais vous ne pouvez savoir quels minéraux manquent et dans quelle proportion.
• La radiographie permet souvent de mettre en évidence une perte de minéraux chez
les personnes âgées et certaines pathologies plus ou moins graves. L’os paraît plus clair,
parfois transparent comme du verre (ostéoporose sévère). Mais dans la plupart des cas,
l’os paraît normal. L’est-il pour autant ? Rien de moins sûr car pour qu’une transparence
anormale puisse se voir à la radio, il faut que l’os ait perdu 25% de ses sels minéraux !
• L’analyse de sang est un témoin infidèle de l’équilibre minéral du squelette osseux. Le
sang est un milieu homéostasique qui puise dans les os et les autres tissus les éléments
qui lui font défaut. Ainsi le calcium sanguin peut être parfaitement normal malgré un os
décalcifié. L’analyse d’urine par contre montrent les fuites minérales et peut révéler un
processus en évolution.
• Le test minéral des cheveux proposé par certains laboratoires spécialisés permet de
façon simple et peu coûteuse de mettre en évidence la carence ou l’excès de certains mi-
100
néraux et oligo-éléments essentiels à votre équilibre. Ce test apporte une amélioration
considérable dans la compréhension de nombreux troubles mal compris. Cette analyse
n’a d’intérêt que pour les éléments qui sont représentatifs dans le cheveu. De plus il est il-
lusoire de vouloir mesurer des oligoéléments qui n’existent qu’à dose infinitésimale dans
l’organisme. Il s’agit d’un test
Les éléments intéressants à analyser sont :
• argent, calcium, chrome, cobalt, cuivre, fer, magnésium, manganèse, nickel, or, phos-
phore, sélénium, silicium, zinc.
Les métaux toxiques qui doivent être analysés sont :
• aluminium, arsenic, cadmium, plomb. Le mercure doit pouvoir être analysé sur de-
mande (intoxication rare).
La méthode d’analyse la plus fiable utilisée est la spectrométrie à plasma. Il suffit de préle-
ver dans la région de l’occiput environ un gramme de cheveux (une cuillère à soupe) et de
l’adresser à un laboratoire spécialisé. Il est néanmoins préférable de s’adresser à un praticien
spécialisé qui pratiquera l’analyse du cheveu au sein d’un bilan complet et interprétera les
résultats en fonction de votre cas pour vous conseiller une complémentation sur mesure.
Les métaux toxiques : La pollution de notre environnement par les métaux lourds est la
rançon d’un progrès mal maîtrisé. Le plomb, l’aluminium, le cadmium, moins souvent l’ar-
senic et le mercure, sont les responsables d’intoxications chroniques sournoises que l’ana-
lyse des cheveux permet de mettre en évidence. Un traitement de désintoxication pourra
ainsi être aussitôt mis en oeuvre (acérola, vitamine E, calcium, sélénium, homéopathie, mais
aussi algue détoxicante).
101
• Fer : indispensable pendant la croissance, la convalescence. Utile dans les rhumatismes
inflammatoires et l’arthrite.
• Fluor : fondamental pendant la formation des dents et des os. Favorise la fixation du
calcium. Important dans la décalcification, la prévention des caries dentaires, le rachi-
tisme, l’ostéoporose et la décalcification. Contenu dans le gros sel marin gris.
• Germanium : élément à l’état de trace, utile dans le rachitisme, la tétanie, la décalci-
fication (éviter de prendre des compléments alimentaires en contenant en trop grande
quantité).
• Magnésium : important dans le métabolisme du calcium, et dans de nombreuses
fonctions organiques: indispensable pour une croissance harmonieuse car il interagit
dans le métabolisme du calcium et du phosphore. Penser à une carence dans arthrose,
déminéralisation, décalcification, rachitisme, spasmophilie, sénescence (synthèse des
protéines). Le besoin est accru pendant la grossesse et l’allaitement.
• Manganèse : arthritisme, douleurs articulaires fugaces des terrains allergiques (indis-
pensable antiallergique avec le soufre).
• Or : participe aux défenses organiques notamment pour son rôle antiinflammatoire,
dans les infections chroniques, la fatigue.
• Phosphore : Régulateur de l’équilibre phospho-calcique. Il est lié aux autres minéraux
essentiels : calcium, magnésium, potassium et sodium. Indispensable dans l’atonie et la
faiblesse musculaire, la spasmophilie.
• Potassium : arthrose de l’après-ménopause accompagnée d’obésité, rhumatismes
chroniques, atrophie et faiblesse musculaire.
• Soufre : Arthrose, douleurs arthritiques, rhumatismes en général, douleurs du terrain
allergique.
• Sélénium : indispensable élément défensif et désintoxicant, anti-radicaux libres, indis-
pensable dans les dystrophies musculaires.
• Silicium : élément qui donne la dureté au bambou, à la prêle, et aux herbes et végétaux
coupants et durs. Indiqué dans le rachitisme et les problèmes de croissance (épiphysite),
l’arthrose, la décalcificaton et l’ostéoporose; ralentissant le vieillissement organique.
• Zinc : élément régulateur général essentiel dans la croissance, l’équilibre hormonal.
Agit sur le métabolisme du calcium, cicatrise les plaies par stimulation du métabolisme
du collagène. Essentiel dans les retards de croissance, états inflammatoires, chutes de
cheveux et ongles cassants (signe de carence : présence de tâches blanches sur les
ongles : leuconychies). A associer avec vitamines B6 et E.
La lithothérapie
C’est de la poudre de roches dynamisée, diluée à la 8e décimale (D8). Dans le traitement des
affections ostéo-articulaires sont utilisées:
• Apatite : arthrose lombaire.
• Argent natif : antalgique.
• Azurite : inflammation synoviale et ligamentaire.
• Calcaire de Versailles : ostéoporose sénile, ostéomalacie.
• Chalcopyrite aurifère : antiinflammatoires (cuivre et or).
• Diopside : reminéralisant enfant et adolescent.
• Feldspath quadratique : arthrose des grosses articulations, reconstitution de la trame
osseuse..
• Obsidienne : arthrose vertébrale cervicale.
104
63 - La gemmothérapie
C’est l’utilisation d’un macérat glycériné (Mac. glyc.) de bourgeons et jeunes pousses de
plantes concentrées (macérât-mère) ou diluées (1ère décimale). Les substances végétales
les plus utilisées sont:
Dans l’arthrose :
• Bouleau (Betula pubescens): sève
• Cassis (Ribes nigrum) bourgeons.
• Pin mont. (Pinus montana) bourgeons.
• Vigne (Vitis vin.) bourgeons.
Arthrose du sujet âgé :
• Vigne du Mont Ida (Vaccinium vitis Idaea).
• Ronce (Rubus fructicosus).
• Sequoia (Sequoia gigantea).
Arthrite :
• Vaccinium, Rubus,
• Vigne vierge (Ampelopsis weitchi).
Sujet jeune :
• Sapin (Abies pectinata).
• Bouleau (Betula verrucosa) bourgeons.
Conseils d’utilisation :
• macérat-mère : 5 à 15 gouttes par jour
• Dilution D1 : 50 à 150 gouttes par jour.
105
L’arthrose se caractérise en effet par une usure qui se traduit par une perte progressive de la
substance fondamentale, un ralentissement de la reproduction des cellules cartilagineuses
et une déshydratation accompagnée de poussées inflammatoires.
L’apport d’aliments tels que l’huître ou de compléments naturels appropriés a donné des
résultats encourageants et a même été étendu au monde animal (chiens de compagnie).
A côté de l’huître, aliment remarquable, trois produits naturels d’origine marine sont in-
téressants et ceci d’autant plus s’ils sont associés, constituant une synergie nutritionnelle
qui apporte à l’organisme des éléments essentiels tels que sulfate de glucosamine, sulfate
de chondroïtine, minéraux et oligoéléments organiques contenus dans le lithothamnium
calcareum micronisé.
La moule
Nom latin : Mytilus edulis et Mytilus galloprovincialis. Famille des Mytilideae
La moule est un mollusque de mer et de rivière bivalve, répandu dans le monde entier. Il
en existe cependant plusieurs espèces qui ne possèdent pas les mêmes qualités gustatives.
Les deux espèces les plus consommées sont :
106
• La moule dite commune (Mytilus edulis L.), la plus répandue. Elle est élevée sur bou-
chot, filières ou parcs.
• La moule méditerranéenne (Mytilus galloprovincialis Lam.) dite aussi du Midi, d’Es-
pagne ou de Provence, plus grosse, sauvage ou élevée sur des cordes en suspension. La
mytiliculture fût développée à partir du XIIIème siècle, suite à l’observation par l’Irlandais
Patrick Walton, de passage en France dans la baie de l’Aiguillon, de la colonisation des
piquets utilisés pour tendre les filets par des milliers de moules.
En Nouvelle-Zélande la variété de «moule aux orles verts» ou Perna canaliculus est l’objet d’une
production intensive tant pour l’alimentation que comme complément alimentaire (en poudre),
à visée articulaire anti-arthrose.
Composition en nutriments
La moule est un produit recommandé sur le plan diététique pour ses importants apports
en protéines (20%), en sels minéraux et sa faible teneur en graisses (2% dont 65% d’insatu-
rés de grand intérêt nutritionnel). 100 g de moule n’apportent que 70 à 100 calories.
La moule figure parmi les aliments les plus riches en calcium (90 mg/100 g), phosphore (240
mg), sodium (290 mg), magnésium (25-35 mg), fer (6-7 mg), cuivre (3,2 mg), iode (0,006
mg), mais aussi sélénium et zinc.
De plus, elle apporte des vitamines B1, B2, B12 et PP. Cette richesse protéique et miné-
rale particulièrement bien absorbée par l’organisme, son coût modique, doit inciter à en
consommer souvent, au moins une fois par semaine. Les éléments nutritionnels ne subis-
sent aucune altération lors de la cuisson : les valeurs en protéines, vitamines et sels miné-
raux restent intactes et sont directement assimilables par l’organisme.
Pour en savoir plus lire la fiche.
65 - L’argilothérapie
C’est à l’abbé Kneipp que nous devons la renaissance de la thérapeutique par l’argile. L’argile
ou terre glaise du potier provient de la décomposition de roches (feldspaths). Elle contient
une forte proportion de silice, d’aluminium, un peu de fer, calcium, sodium, potassium, ti-
tane et des traces de magnésium.
Selon les gisements, les proportions en sels minéraux varient d’une argile à l’autre ainsi que
la couleur : blanche, grise, bleu, verte, brune ou rouge.
108
Les propriétés de l’argile sont multiples :
• Absorbant l’eau, les gaz et les toxines, elle est désinfectante, cicatrisante, sans doute
grâce à sa forte proportion de silice (silicate d’aluminium).
• Elle est sédative dans les douleurs locales, et c’est à ce titre qu’elle nous intéresse, no-
tamment dans les inflammations des douleurs arthritiques (non infectieuses) et les dou-
leurs arthrosiques, de même que dans les suites de traumatismes où elle complète une
application d’huiles essentielles ou de baume naturel.
Modes d’applications :
Voie interne : eau argileuse, ou eau d’argile, gélules d’argile, à petites doses elle assainit
l’intestin, calme le tube digestif.
- chez les sujets constipés, n’utiliser que de l’eau argileuse.
Voie externe : en cataplasmes sur les douleurs musculaires ou articulaires. Il existe des ca-
taplasmes tout préparés, propres et faciles d’emploi.
Température d’emploi :
• cataplasme froid ou tiède dans les inflammations (sur les zones chaudes, rouges et
gonflées).
• cataplasme chaud, sur les zones froides, mal irriguées, arthrosiques, et les arthrites
chroniques.
Rythme d’application:
Plusieurs fois par jour dans les cas aigus, chaque soir dans les états chroniques.
Bains de boue : ils sont pratiqués surtout dans les stations thermales. Vous pouvez égale-
ment les utiliser chez vous. Les argiles et les boues sont utilisées depuis la plus haute anti-
quité dans le soin des douleurs rhumatismales et dans les affections vertébrales.
L’acuponcture
Comment agit l’acupuncture ?
Au niveau de la peau, la stimulation des points d’acupuncture agit contre la douleur. L’im-
portance ne réside pas dans la technique utilisée, mais dans le bon choix des points). La
110
stimulation des points entraîne une action au niveau des méridiens concernés dont elle
influence le débit et le niveau d’énergie. Certains points débloquent la circulation de l’éner-
gie (points d’alarme), d’autres agissent sur le Yin (sang) ou Yang (énergie), rechargent les
méridiens vides d’énergie ou dérivent les trop pleins( souvent responsables des douleurs).
D’autres enfin agissent en stimulant ou dispersant la chaleur, la sécheresse, le froid, l’hu-
midité et le vent, appelées “énergies perverses”. Vous comprenez l’intérêt majeur de ces
points dans les atteintes rhumatismales par les énergies “climatiques”, sources de tant de
souffrances vertébrales.
Sur le plan neurologique, la stimulation des points d’acupuncture agit au niveau de la
moelle épinière, en freinant le passage des impulsions douloureuses, mais également elle
active au niveau du cerveau la sécrétion d’endorphines, véritable morphine naturelle, sé-
dative des douleurs.
Indications des méthodes énergétiques chinoises :
• Toutes les douleurs de la colonne vertébrale et de la tête
• L’arthrose débutante ou évoluée.
• La sciatique d’origine traumatique, arthrosique ou inflammatoire et toutes les névral-
gies en dehors des indications opératoires (brachiales, crurales, méralgies…).
• Après les interventions chirurgicales dans le but de stimuler la circulation sanguine
dans les nerfs paralysés ou parésiés, de décontracturer les muscles, et de relâcher les
tensions ligamentaires et aponévrotiques.
Elle interviendra comme complément intéressant dans les décalcifications et l’ostéoporose
(points spécifiques de tonification des os).
Les moxas
cette technique est très intéressante et applicable par soi-même ou en famille.Il suffit de
chauffer les points douloureux indiqués par votre praticien pour soulager vos douleurs,
augmenter votre énergie dans les cas de fatigue physique ou psychique.
Quelques exemples de points fondamentaux dans les traitements vertébraux à stimuler en
massage, moxa, marteau fleur de prunier ou à l’aiguille.
ATTENTION : l’aiguille ne doit jamais être utilisée dans les vides d’énergie (convales-
cent, fatigue extrême, dépression, épuisement nerveux).
L’aiguille n’apporte aucune énergie, elle se contente de la débloquer, de la faire circuler et
de l’harmoniser. Il faut dans ces cas utiliser essentiellement les massages aromatiques à
base de baumes et le moxa ou les ventouses magnétiques. De même les douleurs dues au
froid et à l’humidité devront être traitées par chauffage.
111
68 - Les techniques locales complémen-
taires
Mésothérapie
Inventée par le docteur Pistor, c’est une méthode qui consiste à administrer des médi-
caments par micro-injections multiples près de la zone à traiter. Il s’agit d’un traitement
symptomatique qui peut être d’une grande utilité dans les phénomènes inflammatoires.
Il ne dispense nullement de traiter la cause des problèmes, mais il permet d’accélérer le
processus de guérison. L’injection se fait dans le tissu conjonctif intra-dermique. L’intérêt
de la méthode est de pouvoir utiliser de faibles doses avec un maximum d’efficacité. Le
soulagement est souvent rapide et permet d’éviter des prises de médicaments par voie
interne et leurs effets secondaires, sur l’estomac, l’intestin et le foie. Le praticien employant
la mésothérapie n’utilise jamais de cortisone, mais des produits anti-inflammatoires, des
vitamines, des oligo-éléments, et des extraits de plantes. La cortisone est formellement
interdite, car elle risque de provoquer des nécroses et des cicatrices indélébiles.La méso-
thérapie peut être utilisée en tous points du corps.
Neuralthérapie
C’est une méthode médicale consistant à rechercher puis à traiter des zones appelées
“champs perturbateurs” ou foyers toxiques qui sont tenus pour responsables de douleur
situées à distance. Par exemple, un foyer toxique dentaire constitué par un kyste ou un
granulome indolore, sera susceptible de provoquer à distance des douleurs sciatiques, des
inflammations ou arthrites des genoux ou de toute partie de la colonne vertébrale.
Les zones à traiter, appelées zones réactogènes, peuvent être aussi des cicatrices, d’anciens
foyers infectieux, ou chirurgicales. La grande difficulté de la méthode consiste à détecter
les champs perturbateurs. Ce dépistage s’effectue lors du bilan général de santé, à l’aide de
plusieurs méthodes :
• technique énergétique de VOLL.
• détection thermographique par thermo-scanner.
• détection par le pouls radial : le praticien balaie les zones suspectes à l’aide d’un fais-
ceau lumineux.
La modification d’amplitude du battement de l’artère radiale (palpée à l’aide de la pulpe du
pouce) signera l’existence d’une perturbation neuro-végétative locale.
Une fois le champ perturbateur détecté, il sera traité tout d’abord en éliminant la cause de
cette perturbation (intervention d’un dentiste spécialisé ou stomatologiste pour l’élimina-
tion d’un kyste granulomateux dentaire, infection sous couronne...)
112
69 - Les médicaments allopathiques de
l’arthrose
Le médicament, gloire de l’industrie pharmaceutique moderne, peut rendre de grands ser-
vices au patient qui souffre. Mais il faut savoir que les traitements proposés ont souvent
113
des effets secondaires appelés “effets iatrogènes”. Il est donc indispensable de connaître les
effets bienfaisants mais aussi secondaires de chaque médicament afin de pouvoir choisir
en connaissance de cause.
Pour ce médicament, la prudence est de rigueur:
- Pas d’automédication secondaire.
- Il ne faut prendre que les doses strictement nécessaires.
- Il faut éviter absolument d’utiliser ces médicaments chez la femme enceinte (surtout
dans les trois premiers mois).
- Attention aux associations médicamenteuses.
115
de ne pas épuiser les surrénales et provoquer des effets secondaires.
Inconvénients, effets secondaires :
Les effets secondaires de la cortisone sont suffisamment importants pour vous les signaler
ici afin de ne recourir à cette drogue qu’en cas de force majeure.
• troubles digestifs : au niveau de l’estomac et du duodénum (gastrite, brûlures d’esto-
mac, ulcère de l’estomac ou du duodénum pouvant conduire à l’hémorragie ou la perfo-
ration).
• troubles métaboliques : rétention d’eau donnant une face “lunaire” et une obésité gé-
nérale par oedème, aggravation d’un diabète, retard de croissance, augmentation des
globules blancs, fuite du potassium (fatigue musculaire, crampes).
• troubles psychiques: euphorie ou excitation, augmentation de l’appétit, augmenta-
tion de troubles psychiques sur des terrains prédisposés (dépression).
• complications au niveau de la peau: acné, ecchymoses (bleus), augmentation de la pi-
losité, apparition de vergetures.
• complications cardio-vasculaires: aggravation d’une hypertension artérielle.
• complications osseuses: fragilisation de la trame osseuse, déminéralisation avec le
risque de fracture des os longs , de tassements vertébraux et de nécrose.
• complications infectieuses: la prise de cortisone diminue les défenses aux infections et
favorise l’apparition ou la résurgence de : herpès, zona, affections à champignons (my-
coses) ou à bactéries (tuberculose).
Interdictions (contre-indications formelles): si vous souffrez
• d’ulcère de l’estomac ou du duodénum.
• d’état infectieux en cours d’évolution (surtout herpès de la cornée).
• de cirrhose, hépatite.
• de troubles psychiques connus (psychoses).
• d’insuffisance rénale.
De même si vous êtes enceinte ou si vous êtes traités pour :
• hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, ostéoporose, tuberculose., psoriasis…
Règles à suivre en cas de poursuite de traitement à la cortisone :
Adoptez impérativement un régime sans sel avec adjonction de potassium en cas de traite-
ment prolongé ou quand il est nécessaire d’utiliser de fortes doses.
Surveillez strictement dans les traitements au long cours votre poids et votre la taille (prise
de poids fréquente et possibilité de tassements vertébraux).
Surveillez la tension artérielle et les paramètres sanguins.
116
N’interrompez jamais brutalement un traitement à la cortisone au long cours. L’arrêt du trai-
tement doit se faire progressivement pour vous éviter les incidents de sevrage (corticodé-
pendance: récidive immédiate des signes inflammatoires due au blocage des surrénales).
Les infiltrations
Ce sont des injections qui permettent d’apporter sur une zone douloureuse une certaine
quantité de cortisone. Diverses techniques sont utilisées. La technique doit toujours avoir
118
été précédée d’examens complémentaires éliminant une contre-indication majeure (tuber-
culose osseuse, tumeur…). Cette technique ne doit pas être utilisée si vous présentez une
tendance à l’ulcère de l’estomac ou du duodénum, une hypertension artérielle, un diabète.
Il faut éviter les infiltrations répétitives afin de ne pas entraîner d’effets secondaires dûs à
la cortisone. On n’utilise pas toujours la cortisone mais des dérivés qui ont des propriétés
identiques.
70 - La chirurgie orthopédique de
l’arthrose
La chirurgie orthopédique entre dans le cadre d’une médecine des causes. Elle a pour but
de replacer les os et les articulations dans leur axe optimal de fonctionnement (en grec,
ortho = droit). Elle permet de soulager, de guérir et de récupérer une vie normale dans les
cas où les autres traitements sont inopérants. C’est le cas des ostéotomies préventives de
la coxarthrose. En effet, tenter de traiter une paralysie sciatique accompagnée de troubles
des sphincters par des méthodes douces ou médicamenteuses serait une erreur pouvant
se révéler lourde de conséquences. De même une arthrose invalidante ou hyperdoulou-
reuse de hanche, de genou, ou de toute articulation périphérique, peut imposer la pose
d’une prothèse.
Mais cet acte doit être réfléchi, pesé et les suites rééducatives soigneusement préparées
afin de retrouver en fin de convalescence une fonction optimale.Il en est de même au ni-
veau des articulations victimes d’arthrose évoluée, invalidante au niveau de la hanche du
genou, du hallux valgus, du pouce et plus rarement des autres articulations.Il faut bien
peser le pour et le contre car l’opération est irréversible.Seul l’acte chirurgical permet d’en-
lever une grosse hernie discale et de libérer un nerf écrasé et paralysé, de reconstituer un
ligament arraché, de raboter une vertèbre compressant un nerf rachidien ou la moelle épi-
nière, remplacer une articulation usée par une prothèse.
Néanmoins la chirurgie, comme toute thérapeutique, n’est pas une solution miracle et doit
être réservée à certains cas précis: lorsque les traitements médicaux classiques ou naturels
ont été épuisés sans succès, le recours à la chirurgie est nécessaire si aucune autre solution
ne peut être envisagée. Dans certains cas la chirurgie d’urgence s’impose. Dans d’autres
elle permet de supprimer ou d’atténuer des douleurs d’origine mécanique, insolubles mé-
dicalement.
Il faut savoir qu’un acte chirurgical est irréversible et qu’il doit être parfaitement justifié.
L’acte chirurgical orthopédique permet une récupération rapide et avec le minimum de
séquelles notamment dans les hernies discales et protrusions entraînant une compression
nerveuse avec paralysie ou des douleurs intolérables, les arthroses sévères hyperdoulou-
reuses et invalidantes. Le chirurgien orthopédiste ou le neurochirurgien ne décidera d’opé-
rer qu’après étude approfondie de chaque cas (radiographies, scanner et IRM).
Les techniques chirurgicales
119
Les techniques ont beaucoup évolué dans les 30 dernières années. Néanmoins, la pru-
dence, dans ce domaine, doit rester la règle. Certaines techniques riches de promesses ont
été abandonnées. En effet il faut juger sur le résultat à long terme et non seulement à court
terme.
Guy Roulier
L’Ostéopathie et le coût de la santé (Institut français d’ostéopathie, 1984).
Rapport d’enquête sur le rôle socio-économique des ostéopathes dans le système de santé français
(Fédération des ostéopathes de France et Association des ostéopathes de France, janvier 1987).
Introduction à la phytothérapie amazonienne (C.E.R.F.A.T. 1993).
Le livre blanc de l’ostéopathie l Ed. FESO 1995.
Mémoire pour le D.U. ME.NAT Conseil et information en phyto-aromathérapie « Plantes utiles d’Amazo-
nie » 2001.
Anti-Stress Solutions l La méthode naturelle anti-stress. Nouvelle édition l 162 pages l site web
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121
, de la plus évidente à la plus insidieuse et surtout comment le vaincre par l’association judicieuse des
méthodes naturelles les plus efficaces, utilisée par vous-même au travail ou chez vous ou quand cela est
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L’essentiel de ce qu’il faut savoir sur l’ostéopathie : qui est ostéopathe, comment choisir un praticien de
haut niveau de formation, que soigne-t-elle ?
L’ostéopathie est une discipline de santé qui a le vent en poupe.
Elle occupe aujourd’hui une place majeure dans le nouveau concept de la santé durable dont elle consti-
tue une des 12 clefs essentielles.
L’ostéopathie constitue une discipline de soins à la fois douce et précise, globale et personnalisée, et de
surcroît peu coûteuse lorsqu’elle est pratiquée préventivement et à bon escient par des praticiens haute-
ment qualifiés. Son remboursement par les assurances et mutuelles de qualité se généralise afin que tous
puissent profiter de ses bienfaits.
S’adressant aussi bien au bébés qu’aux enfants, aux adultes qu’aux personnes âgées qui souhaitent rester
performantes jusqu’au bout de la vie, la véritable ostéopathie n’est pas toujours ce que l’on croit.
En effet pendant de longues années, n’importe qui pouvait après des études courtes se prévaloir «d’être
ostéopathe».
Depuis 2002, année où la loi Droits des malades reconnaissait cette branche de la médecine naturelle, 5
années se sont écoulées avant que la réglementation ne soit publiée, imposant des normes de formation
et d’exercice professionnel.
L’ostéopathie est un choix de santé complémentaire à la médecine classique qu’elle renforce ou remplace,
afin d’optimiser votre qualité de vie et votre niveau de santé, tout au long de votre vie.
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