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OPERATEUR TELECOM :
JURY :
Dédicace :
Tu m’as toujours réconforté pendant des périodes difficiles que j’ai traversées tout au long de
ma formation, Tu as bien voulu que ce travail soit réalisé.
Remerciement
Avant tout, nous tenons à remercier notre dieu tout puissant de nous avoir donné la force et le
courage pour accomplir ce modeste mémoire.
Aussi, je voudrais adresser mes remerciements à Ingénieur Saloum TOURE pour ses conseils,
sa disponibilité pour avoir aidé à rédiger ce mémoire et ses contributions tout au long de notre
étude
Nous voudrions aussi adresser nos sincères remerciements à Mr SIDI Mohamed NAIMI
directeur général ainsi que Monsieur le directeur des réseaux, Abdoulaye BASSOLE pour leurs
accueille au sein de l’Office national des télécommunications dans le cadre de notre stage
pratique.
Nous voudrions porter nos sincères remerciements à Mr Herman KOHOUN, mon encadreur
professionnel pour sa patience, son niveau intellectuel qui m’a permis de terminer mon stage
en conciliant la théorie à la pratique
Mes remerciements vont envers Mr Cyriaque OUEDRAOGO, chef du centre national des
moyens opérationnels (CNMO), pour sa grandeur d’esprit, sa compréhension et ses
encouragements
Glossaire
ADSL: Asymetric Digital Subscriber Line
ATM : Asynchronous Transfer Mode
BP: Bande Passante
BRVM: Bourse Régionale des Valeurs Mobilières
CATVCNMO: Centre National des Moyens Opérationnels
CTO: Centre de Transmission de Ouagadougou
DB/ dBm: decibel/ decibel referenced to 1 miliwatt
DEL: Diodes Electroluminescentes
DWDM : DenseWavelength Division Multiplexing
E/O: Extrémité / Origine
EPIC: Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial
FTTx : Fiber To The X
GSM: Global System for Mobile Communication
ISO: International organization for standardization
LASER: Amplificateur de Lumière Par Emission Stimulée
ON: Ouverture Numérique
ONATEL. SA: Office National des Télécommunications. Société Anonyme
OOC : Codes Optiques Orthogonaux
OPT : Office des Postes et Télécommunications
Résumé – Abstract
Mots clés : Liaison fibre optique, backbone, Key words: Optical fiber link - backbone,-
Affaiblissement, Bilan de liaison, budget optique,
Weakening - Liaison statement - optical
budget
Sommaire
Dédicace : .................................................................................................................................... I
Remerciement.............................................................................................................................II
Glossaire ................................................................................................................................... III
Résumé – Abstract ................................................................................................................... IV
Liste des figures ....................................................................................................................... VI
Liste des tableaux ....................................................................................................................... 1
Chapitre 1: Contexte et Problématique ................................................................................... 7
Introduction : .......................................................................................................................... 7
Contexte : ..................................................................................................................... 7
1.1.1 Présentation de la structure d’accueil (ONATEL) ............................................... 7
1.1.2 Organigramme de l’entreprise .............................................................................. 8
Problématique : ............................................................................................................ 8
Conclusion : .......................................................................................................................... 14
Chapitre 2: Méthodologie ..................................................................................................... 15
Introduction: ......................................................................................................................... 15
Structure d’une liaison fibre optique : ....................................................................... 15
2.1.1 Emetteur optique: ............................................................................................... 16
2.1.2 Récepteur optique ou Photo diode : ................................................................... 18
2.1.3 Caractéristiques comparées des émetteurs ......................................................... 20
2.1.4 Le canal optique de transmission : la fibre optique ............................................ 20
2.1.5 Pertes dues à la diffusion .................................................................................... 34
2.1.6 Pertes dues à l’absorption ................................................................................... 35
2.1.7 Pertes dues au guidage ....................................................................................... 36
2.1.8 Couplage fibre-détecteur .................................................................................... 37
2.1.9 Couplage émetteur-fibre ..................................................................................... 37
2.1.10 Couplage entre deux fibres ................................................................................. 37
2.1.11 Les pertes des connecteurs et des épissures ....................................................... 37
Introduction générale :
La découverte de la Fibre optique reste l’un des développements les plus récents et intéressants
en matière de construction d’un réseau backbone.
Les télécommunications par fibre optique connaissent un certain essor depuis l’introduction du
multiplexage en longueur d’onde (en anglais Wavelength Division Multiplexing, ou WDM et
plus récemment le Dense Wavelength Division Multiplexing ou DWDM). Cette technologie a
pour point fort d’exploiter avantageusement l’immense bande passante des fibres optiques.
C’est pourquoi, ONATEL a mis en place un vaste projet pour la construction d’un
Réseau backbone fibres optiques pour interconnecter toutes les villes du Burkina Faso et les
pays limitrophes.
Aussi avec la forte croissance de son trafic mobile, internet et fixe avec un contexte très
concurrentiel la disponibilité du réseau et la qualité du service devient nécessaire pour la survie
de l’entreprise.
Pour y parvenir, il est urgent de mettre en place des mécanismes de travail permettant aux
équipes de répondre aux nouvelles exigences dans un environnement concurrentiel.
Ces mécanismes que nous proposerons seront axés sur l’exploitation et la maintenance du
réseau backbone en vue de prévenir toutes pannes éventuelles, réduire le temps de
rétablissement des liaisons à fibre optique et avoir une base de données accessible à tous les
intervenants sur les liaisons
Scindé en trois chapitres, notre travail consiste dans le premier chapitre à présenter le contexte
dans lequel nous faisons l’étude et les objectifs attendus. Dans le deuxième chapitre, nous
présenterons la méthodologie utilisée pour atteindre les attentes. Le troisième chapitre sera
consacré à la présentation des résultats obtenus.
Dans ce chapitre, nous allons présenter l’entreprise de Télécommunications dans laquelle nous
avons réalisé le présent travail : son Historique, son statut juridique, les sociétés apparentées,
l’organisation de son management, son réseau backbone fibre optique et faire ressortir la
problématique.
Cela nous permettra de donner plus de détails sur notre projet car il est question d’apporter de
l’efficacité dans la relève des coupures de fibre et des liens des différentes équipes.
Contexte :
1.1.1 Présentation de la structure d’accueil (ONATEL)
L’entreprise a en son sein deux centres techniques intervenant dans le réseau backbone :
Problématique :
Comme l’exige le cahier des charges, ONATEL a entrepris depuis 2004 le déploiement de son
réseau fibre optique sur toute l’étendue du territoire national.
Les objectifs visés par la mise en place du réseau sont les suivants :
➢ Moderniser les liens internationaux et surtout de se raccorder avec le câble SAT-3 aux point
d’atterrissage de la cote d’ivoire, le Sénégal, le Ghana et le Togo
➢ Accroitre l’offre de services à sa clientèle
Les figures suivantes donnent une architecture du réseau backbone organisé par axe:
• Axe ouest :
• Axe Est
En vue de la topologie du réseau nationale backbone de la fibre optique, nous pouvons énumérer
les liaisons suivantes :
Les différents services sont pris sur ces différentes fibres qui sont raccordé sur des tiroirs
optiques.
Avec ce nombre important de liaisons du backbone fibre optique, l’entreprise a mis en place
deux centres techniques qui s’occupent de l’exploitation et de la maintenance des liaisons à
fibre optique.
Les équipes de chaque centre intervenant sur une liaison soit pour exploitation ou maintenance
ont besoin des informations que dispose l’autre centre pour bien mener ses activités.
Ce qui n’est pas évident de l’avoir à tout moment compte tenu du fait que ces informations ne
sont pas archiver et même quand c’est archiver, il est difficile de les retrouver à la première
recherche car celui qui détient l’information n’est disponible.
En cas de panne ou création d’un lien, il est de coutume que le technicien n’a pas d’information
utile pour lui permettre d’être plus efficace. Par conséquent il prend assez de temps avant de
situer le problème ou connaitre les fibres à utiliser pour créer un lien en tenant compte du
budget optique.
Pour pallier aux différents problèmes énumérés ci-dessus, nous avons décidé de développer une
application dénommée « GesBackFiber »
Cette application permettra non seulement d’avoir une base de données des informations des
différentes liaisons mais aussi de permettre une gestion rationnelle et efficace du réseau
backbone. Ce qui va permettre à l’entreprise d’assurer la disponibilité du réseau et la qualité du
service à sa clientèle
Il faut noter que ce réseau est amené à évoluer dans le temps car d’autres projets sont en cours
Conclusion :
Cette partie nous a permis de voir la topologie du réseau nationale, les différentes contraintes
techniques en cas disfonctionnement du réseau des équipes et les activités au sein de
l’entreprise.
Cela va nous permettre d’aborder la deuxième partie de notre rapport sur la méthodologie à
utiliser pour réaliser notre projet.
Chapitre 2: Méthodologie
Introduction:
Dans cette partie nous présenterons une liaison fibre optique avec les composants matériels de
la liaison Ouagadougou Ouahigouya. La connaissance de ces éléments contribuera à la
compréhension et la manipulation de l’application que nous avons conçue car nous nous
sommes basés sur ces éléments pour concevoir notre application. Avant de présenter les
différents éléments d’une liaison optique, il faut d’abord connaitre la chaîne elle-même, les
types de câble à fibre optique, les différents raccordements, le bilan de liaison, le budget optique
ainsi que son fonctionnement d’où l’objectif de cette deuxième partie.
On distinguera donc deux on distingue deux grande partie dans une liaison a fibre optique: les
équipements passifs (câble à fibre optique) et les équipements actifs (cartes optiques)
• Il faut avoir suffisamment d’électrons dans l’état d’énergie supérieure. Dans un semi-
conducteur, ceci est réalisé par une opération dite de pompage électrique qui consiste à
promouvoir un maximum d’électrons dans la bande de conduction : c’est ce qu’on
appelle une inversion de population.
Mémoire de fin d’étude de MASTER-II professionnel option : Génie des Télécommunications
KABRE Mohamadi - ENSP 2017/2018
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CONCEPTION D’UNE PLATEFORME D’AIDE A LA GESTION DU RESEAU
BACKBONE DE LA FIBRE OPTIQUE D’UN OPERATEUR TELECOM : CAS DE
ONATEL, BURKINA FASO
Photo diode PN : Photo diode PN est une jonction PN polarisée en inverse, lorsque elle est
exposée à la lumière, les électrons minoritaire de P absorbent les photons lumineux et vont
passer vers N puis ils seront extrais à l’extérieur par le champ électrique de générateur, créant
ainsi un faible courant électrique.
Photo diode PIN : Photo diode PIN est une jonction PN intercalée par une couche intrinsèque
I, dans le but de diminuer le dopage de N pour augmenter d’avantage le courant électrique
générer par la jonction.
Photo diode à effet d’avalanche PDA : Photo diode à effet d’avalanche PDA est une jonction
PN polarisée en inverse, d’une manière à ce que, la tension de polarisation soit proche à celle
de claquage de la jonction, créant ainsi un champ électrique important à la zone de charge
d’espace, qui y accélère les électrons passant par la zone de recombinaison, créant à leur tour
d’autre électron dans la région N.
Dans un système de transmission optique, le support utilisé est la fibre optique et plus
précisément dans les télécommunications la fibre monomode
2.1.4.1 Présentation de la fibre optique
La fibre optique est une ligne de transmission sous forme d’un guide d’onde cylindrique qui est
composée d'une partie centrale appelée cœur d’indice de réfraction n1 fabrique à base de silice
entouré d’un autre matériau d’indice de réfraction n2 appelé la gaine.
Le diamètre du cœur est de quelque dizaine de micromètre et celui de la gaine est de quelque
centaine de micromètre, la fibre toute seule est très fragile et pour la protéger contre les facteurs
externes (humidité, attaque chimique) elle est revêtue par le plastique puis par le nylon.
Ce type de fibre est dit multimode car la lumière se propage suivant plusieurs modes, c’est-à-
dire que le signal lumineux peut suivre plusieurs trajets à l’intérieur du cœur, ce qui entraîne
une dispersion modale qui limite la bande passante de la fibre. Elle possède un cœur de diamètre
très grand compris entre 50 et 200µm. En fonction de leur profil d’indice, on distingue deux
types de fibres optiques multimode
• La fibre optique à saut d’indice : Elle est constituée d'un cœur et d'une gaine optique en
verre de différents indices de réfraction. Cette fibre optique provoque une grande
dispersion de signaux qui la traverse, ce qui génère une déformation
❖ La fibre monomode
Ce type de fibre a été développé dans le but de remédier à la dispersion modale. Elle a un
cœur de très petit diamètre (de l’ordre de 5 à 10µm) ne permettant ainsi qu’un seul mode de
propagation des signaux lumineux : seuls les rayons parallèles à l’axe du cœur sont
propagés.
Un câble à fibre optique assure une protection appropriée par rapport à l’environnement dans
lequel il doit être installé. Le mot «câble» se réfère à l’ensemble fibres, éléments de renfort et
enveloppe.
On distingue trois (03) types de câble à fibre optiques:
• Les câbles à jonc rainuré
• Les câbles à tubes (utilisé par ONATEL-SA)
• Les câbles à micro gaine
• Pertes très faibles. En fonction du type de fibre, l'atténuation du signal peut atteindre
environ 0,2 dB/km pour une longueur d'onde de 1,55 1,3 μm, ce que correspond
respectivement. Cela permet de réaliser des communications optiques sur des
distances supérieures à 100 km sans amplification intermédiaire. En diminuant ainsi le
nombre d'amplificateurs intermédiaire coûts de maintenance.
• Bande passante très grande. Signaux digitaux à 5 Tb/s sur des distances de 1500 km
(1 Tb/s = 1012 𝑏𝑖𝑡/𝑠
• Immunité au bruit. Les fibres optiques sont des isolants. La transmission dans la
fibre ne sera donc pas perturbée par des signaux électromagnétiques externes.
• Absence de rayonnement vers l'extérieur : la lumière est confinée à l’intérieur de la
fibre optique. Par conséquent, il n'est pas possible de détecter le signal entre l'émetteur
et le récepteur ce qui garantit la confidentialité de la communication. De plus par son
caractère isolant, la fibre optique ne rayonne pas d'ondes électromagnétiques et ne crée
donc pas de perturbations électromagnétiques dans son voisinage
• Absence de diaphonie : Pour la même raison, le problème de la diaphonie (passage
du signal d'un câble à un câble voisin), bien connu des communications par câble en
cuivre, n'existe pas dans les câbles de fibres optiques.
• Isolation électrique : Comme les fibres optiques sont isolantes, le contact accidentel
entre deux fibres ne provoque pas de court-circuit et donc pas de dégâts à
l'électronique associée (risque de d'étincelle). Les fibres optiques peuvent donc être
installées sans risque dans les atmosphères inflammables.
• Résistance aux températures élevées et aux produits corrosifs : Les fibres de verre
résistent mieux aux produits corrosifs que le cuivre. De plus, les fibres en verre
peuvent supporter des températures proches de 800°C
• Poids et dimensions réduites : Le poids très faible des fibres par rapport à un câble
en cuivre de la même capacité leur donne un avantage lors de l'installation.
L’ouverture numérique caractérise l’angle maximum θ0que peut faire le faisceau pour assurer
sa propagation dans la fibre optique.
Au-delà de cette limite, les rayons sont déviés dans la gaine et finissent par disparaître.
Une grande O.N permet d’injecter une grande quantité de lumière issue d’une source assez
divergente (diode DEL).
Une petite O.N n’autorise que l’injection d’un faisceau lumineux issue d’une source très
directive (LASER)
Sa formule est :
𝑛1 2 − 𝑛2 2
𝑂. 𝑁 = sin 𝜃0 = √
𝑛0
• Bande Passante
On montre que la bande passante d'une fibre s'écrit :
Ce produit étant constant, l’usage veut qu’on exprime la bande passante en MHz ×km
• Dispersion intermodale
A l’entrée de la fibre optique, on envoie une impulsion lumineuse infiniment étroite (Dirac).
Cette impulsion excite tous les modes de propagation de la fibre.
A la sortie de la fibre, on constate que l’impulsion s’est élargie dans le domaine temporel: C’est
le phénomène de dispersion intermodale.
• Atténuation linéique
Lorsqu’on injecte, à l’entrée d’une fibre optique, une puissance Pe = P(0) sous forme d’une
onde électromagnétique, cette puissance décroît avec la longueur L de la fibre optique en
fonction de l'atténuation linéique α dB/km, et à la sortie, on récupère la puissance Ps = P(L).
Soit :
𝑃(𝐿) = 𝑃(0). 10−∝.𝐿/10
'α' dépend du matériau (plastique, silice,...) et de la longueur d'onde λ
SMF (G652). Fibre dont la dispersion chromatique a été optimisée pour 1310nm.
Cette fibre est la plus largement utilisée (100 millions de kilomètres installés). Ses applications
sont diverses : CATV, transmissions numériques hauts débits opérant à 1310 ou 1550 nm. La
dispersion chromatique élevée à 1550 nm (17 ps/nm.km) est une limitation pour des débits
supérieurs à 10Gbit/s.
DSF (G652). Fibre dont le minimum de dispersion chromatique est vers 1550 nm alignant la
zone de dispersion minimum et la zone d’affaiblissement minimum.
Utilisation en transmission mono canal à 1550 nm, haut débit numérique ou analogique
(CATV), le marché visé était la transmission sous-marine sur plusieurs centaines de kilomètres.
G 652 D à faible pic "OH" : Les fibres optiques uni modales à faible pic «OH» type G 652 D
pour multiplexage en longueur d’onde (WDM) présentent les avantages suivants :
► Double revêtement acrylate pour assurer la pérennité des fibres à long terme,
Cette fibre est compatible avec les fibres uni modales standard G 652 A, B et C et sont
particulièrement recommandées pour les applications FTTx.
LM-SF (G653). Fibre à dispersion décalée à affaiblissement minimisé présentant une perte
d’insertion très faible (0.8 dB/km) à 1550 nm, obtenue grâce à un cœur de silice pure et un
faible dopage de gaine. Ces fibres sont chères et réservées aux liaisons sous-marines sans
répéteurs.
NZ-DSF (G655). Fibre à dispersion décalée non nulle dont les valeurs minimum et maximum
de dispersion chromatique sont spécifiées sur l’intervalle 1550 – 1565 nm (zone d’opération
des amplificateurs à fibre dopée à l’erbium – bande EDFA).
Fibres optiques uni modales G 657 A2B2 à faible sensibilité de courbure et faible pic "OH" :
La fibre optique uni modale à faible sensibilité de rayon de courbure et à faible pic «OH» type
G 657 A2B2 pour multiplexage en longueur d’onde (WDM) présente les avantages suivants :
► Double revêtement acrylate pour assurer la pérennité des fibres à long terme,
► Très faible sensibilité à la courbure (meilleure que celle de la fibre G652 D) facilitant la mise
en œuvre (jusqu'à 15 mm de diamètre de courbure pour 1 tour max.).
Cette fibre est compatible avec les fibres uni modales standard G 652 A, B, C, D et G 657 A1.
Elle est recommandée pour les applications FTTx, notamment pour le câblage des bâtiments.
La fibre OM1 : répond aux besoins des réseaux locaux depuis l’Ethernet 10 Mbps (10Base-
FL) au Fast Ethernet 100 Mbps (100 Base-FX) sur 2 km. Elle peut également supporter le
Gigabit Ethernet sur des distances de 275 m max. en 1000Base-SX (850 nm) et 550 m max. en
1000Base-LX (1300 nm). Elle permet aussi le transport du 10 Gigabit Ethernet sur des liaisons
de 33 m max. en 10GbaseS (850 nm) et 300 m max. en 10GbaseLX4 (1310 nm).
La fibre OM2 : répond aux besoins de l’Ethernet à 10 et à 100 Mbps comme la fibre OM1.
Elle peut également transporter le Gigabit Ethernet sur des liens de 550 m max. en 1000 Base-
SX (850 nm) et 550 m max. en 1000 Base- LX (1300 nm). Le 10 Gigabit Ethernet est transmis
sur 82 m max. en 10GbaseS (850 nm) et 300 m max. en 10GbaseLX4 (1310 nm).
La fibre OM3 : prévue pour supporter les besoins futurs des liaisons à 10Gbps et préconise des
distances maximales de 300 m à 850 nm (10GbaseS). Cette fibre optique « optimisée laser »
dispose d’une bande passante supérieure aux autres types OM et constituera donc un meilleur
choix lors de l’implémentation d’une nouvelle infrastructure physique de communication au
sein d’un réseau local d’entreprise.
• La technique OTDMA :
La technique OTDMA consiste à multiplexer en temps des trains d’impulsions optiques de
manière purement optique. Le système OTDMA est constitué à l’émission d’une source laser
qui émet des impulsions optiques de durée Tc (appelé aussi temps chip). Ces impulsions sont
appliquées à l’entrée d’un modulateur optique, commandé par un signal électrique de durée
Tb (appelé aussi temps bit) qui représente les données à transmettre d’un utilisateur.
• La technique WDMA :
C’est une transposition du multiplexage en fréquence dans les systèmes de communications
optiques. Dans un système WDMA les séquences de données modulent plusieurs lasers de
longueurs d’ondes différentes. Les résultats de ces modulations sont transmis sur une même
fibre optique par l’intermédiaire d’un multiplexeur WDM. Pour recouvrer les données émises,
un filtre optique permet, en réception, la sélection de la longueur d’onde correspondant au signal
à reconstituer. La figure 2 illustre le fonctionnement d’un tel système.
La plage normalisée des longueurs d’ondes selon la recommandation G.692 de ITU‐T est
comprise entre 1530 et 1565nm avec un espacement de 1,6nm ou 0,8nm [2].
L’évolution de la technique WDM est appelée DWDM (« Dense » WDM). L’espacement
devient alors inférieur à 0,8nm (0,4nm ; 0,2nm) et permet d’obtenir plus de longueurs d’ondes.
La technique DWDM est utilisée dans les liaisons optiques transatlantiques, on cite parmi ces
systèmes TAT‐14 (2001), TYCOM (2001) et APOLLO (2002).
La technique OCDMA :
La figure 19 représente un réseau en étoile employant la technique CDMA optique. Les données
ainsi que l’opération du codage/décodage peuvent être effectuées soit dans le domaine
électrique, soit dans le domaine optique. La séquence est couplée avec l’ensemble des autres
séquences venant des autres utilisateurs du système dans un coupleur en étoile,
via une fibre optique. Côté récepteur, la totalité des signaux couplés est comparée au code
correspondant à un émetteur donné (corrélation) et une détection à seuil qui détermine si un bit
« 1 » ou « 0 » est identifié.
L’adressage se fait de manière implicite dans le codage, puisque l’ensemble des récepteurs
reçoit le message (broadcast) et seul le récepteur concerné possède la signature qui lui permet
d’accéder à la donnée qui lui est destinée
Deux approches de détection pour une chaîne tout optique. D’une part, la détection cohérente
qui utilise des codes bipolaires orthogonaux (séquence Pseudo Noise, Séquence de Gold, etc.).
Celle‐ci n’est pas utilisée dans la communication optique pour une raison de difficulté à
préserver la phase du signal durant la transmission à travers un canal optique.
D’autre part, la détection non cohérente qui utilise des codes optiques spéciaux même s’ils ne
sont pas strictement orthogonaux. On utilise des séquences unipolaires comme des mots code
pour l’étalement de spectre et la modulation. De nouvelles classes de codes optiques unipolaires
sont alors proposées, à savoir, les codes optiques orthogonaux (OOC) ou les séquences de codes
premiers (PC) sont les plus connus dans la littérature.
Les réseaux longs distances pouvant aller jusqu’à 1000 km. La transmission sur fibre optique à
une longueur 1.55μm et un débit de 2.5, 10 et même 40Gbits/s. L’utilisation des amplificateurs
et de régénérateurs peut augmenter la distance de transmission.
Il existe plus types de pertes dans un système de transmission optique qui : les pertes liées à la
fibre elle-même et les pertes dues à la mise en œuvre de la liaison de transmission fibre optique
Il n'est pas possible d'éviter complètement les pertes par diffusion, car la diffusion de Rayleigh
est due à la nature même du verre qui a une structure amorphe.
Le verre peut absorber une partie de l'énergie de la lumière et cette absorption est due aux
transitions des électrons entre la bande de valence et la bande de conduction. Elle est réalisable
que pour les rayons électromagnétiques électrons entre la bande de valence et la bande de
conduction.
Si la fibre est courbée, l’angle de réflexion n’est plus constant d’une réflexion à une autre.
Dans certains cas, il peut y arriver que la condition de réflexion ne soit pas satisfaite, la lumière
va se pénétrer dans la gaine, donc Il y a perte de la lumière. Selon l’optique ondulatoire, chaque
mode a une partie d’énergie qui se propage dans la gaine. Pour un mode donné, à cause de la
courbure, l’énergie qui se propage dans la gaine parcoure une distance plus grande que celle
propageant dans le cœur et pour que le mode subsiste, l’énergie doit se propager dans la gaine
à une vitesse plus grande que celle dans le cœur (de plus en plus l’énergie propageant loin du
cœur sa vitesse de propagation augmente). Cependant, l’énergie ne peut se propager à une
vitesse supérieur à celle de la lumière, si la courbure impose à l’énergie du mode à se propager
dans la gaine avec une vitesse supérieur à celle de la lumière, la propagation ne s’effectuera
pas, le mode va disparaitre, provoquant ainsi des pertes qui dépend de rayon de courbure.
Les micro-courbures représentent des irrégularités à l’interface cœur-gain, qui est dues aux
techniques de fabrication, provoquant ainsi le changement de l’angle de propagation de la
lumière. Elles induisent donc un couplage de mode c'est-à-dire la transformation d’un mode
en un autre mode ou vers d’autre modes, il peut que certains de ses modes ne pourront plus se
propager puisque ils ne satisferont pas la condition de la réflexion totale. Donc le couplage de
mode induit des pertes.
Le couplage fibre-détecteur a pour but de faire en sorte que toute la lumière qui sorte de la
fibre entre dans le détecteur. Les surfaces de ses deux dispositifs et la réflexion influent sur
cette procédure.
Les pertes dans cette liaison dépend à la fois des paramètres de l’émetteur (surface, profil
d’indice), des caractéristiques de la fibre (diamètre de cœur, section du cœur profil d’indice,
ouverture numérique) et de milieu séparant l’émetteur de la fibre (indice de réfraction et
distance émetteur-fibre). Comme, dans le couplage fibre-détecteur
Chaque fibre a ses propres particularités et lorsqu’on joint deux fibres de caractéristiques
différentes, il y aura donc des défauts de continuité dans le mécanisme de propagation, ce qui
peut entrainer des pertes
Lorsqu’on met en place une liaison fibre optique, nous introduisons des pertes soit en faisant
des épissures par fusion ou mécanique. Aussi les têtes de câble ou tiroir optique contenant des
connecteurs contient des affaiblissements. Ainsi donc lors de la soudure les pertes suivantes
peuvent apparaitre :
Désalignement axial : l’axe du cœur d’une fibre est décalé par rapport à l’axe du cœur de
l’autre fibre, mais les deux axes ne sont pas dans le prolongement l’un de l’autre. Le transfert
d’énergie ne se fait que pour les portions de surfaces de cœurs qui se coïncident.
𝑃2 𝐴
𝑃 = 10 log = 10 log
𝑃1 𝐴𝑓
Désalignement angulaire : les axes des deux fibres forment un angle θ, cet angle produit une
variation de l’ouverture numérique puisque, les rayons issus de la sortie de la fibre (1) arrivent
à la face d’entrée de la fibre (2) avec un angle supérieur à l’angle d’acceptante θac de la fibre.
De ce fait, seuls les rayons qui arrivent avec un angle θac - θ à la surface de la fibre (2) vont se
propager dans cette fibre, donc on peut dire que :
La distance entre les deux fibres : le problème de couplage entre deux fibres identiques, est
le même que celui, entre une fibre et un détecteur.
Variation de diamètre de cœur : les sections des cœurs des deux fibres sont différentes si la
propagation se fait d’une fibre de cœur C1 vers une fibre C2 on aura les deux cas suivant :
𝑃 𝑆 𝐶2
• Si C1> C2 Ps=10 log 𝑃2 = 10 log 𝑆2 = 10 log( 𝐶1)2
1 1
• Si C1< C2 Ps=0
Variation de l’ouverture numérique : dans le cas au la fibre (2) a une ouverture numérique
inférieure à celle de la fibre (1), tout le flux énergétique émis par la fibre (1) n’est pas coupler
à la fibre (2), la perte est :
𝑂𝑁
• Si ON2 < ON1, 𝑃𝑂𝑁 = 10 log(𝑂𝑁2 )2
1
Variation du profil d’indice : Dans une fibre à gradient d’indice, la répartition de mode dans
la fibre dépend du paramètre α si on couple deux fibres ayant des profils d’indice différents, les
modes qui se propagent dans la première ne pourront pas se propager dans la deuxième. Il en
résulte des pertes, qui sont données par :
∝2 (2+∝1 )
• Si ∝1<∝2 , 𝑃∝ = 10 log
∝1 (2+∝2 )
• Si ∝1 >∝2 , 𝑃∝ = 0
Pour calculer le bilan de liaison ou bilan des pertes sur une liaison fibre optique, il nous faut
tenir compte des éléments qui composent la liaison.
Bilan de liaison : c’est la somme des pertes des éléments constitutifs de la liaison.
2.1.11.3 La réflectométrie
Cet appareil nous permettra de faire la maintenance pour situer certains évènements de la liaison
optique.
Mémoire de fin d’étude de MASTER-II professionnel option : Génie des Télécommunications
KABRE Mohamadi - ENSP 2017/2018
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CONCEPTION D’UNE PLATEFORME D’AIDE A LA GESTION DU RESEAU
BACKBONE DE LA FIBRE OPTIQUE D’UN OPERATEUR TELECOM : CAS DE
ONATEL, BURKINA FASO
Il est indispensable de tester la fibre optique pour s’assurer que le réseau est optimisé et peut
fournir des services fiables et efficaces sans défaut.
Un réflectomètre optique injecte une impulsion optique à une extrémité de la fibre optique et
analyse le signal de retour rétrodiffusé et réfléchi pour mesurer :
La distance optique
Pour faire fonctionner un lien optique, ce paramètre s’avère très important pour le bon
fonctionnement d’une liaison.
Si cette condition n’est pas respecter, on aura une perte du signal émis.
• La liaison coupée
• Le tronçon coupé
• La distance de la coupure
• Les liens DWDM ou SDH en panne
Ce qui est insuffisant pour les équipes sur le terrain d’où l’importance de notre application.
En cas de création d’un lien sur une liaison, CTO demande les informations suivantes au
CNMO :
• Le nom de la liaison ;
• La capacité de la liaison ;
• Quelles sont les tronçons sur la liaison ?
• Le bilan de différentes fibres sur la liaison
• Quels sont les meilleures fibres ?
Nous allons faire un rappel sur nos objectifs, présenterons notre projet et ainsi que les outils
nécessaires à la conception, le développement et la mise en œuvre de notre plateforme
De nos jours, les sociétés des télécommunications sont confrontées à la demande croissante de
la bande passante par les utilisateurs des réseaux mobiles et internet. Dans ce contexte, ces
entreprises s’orientent vers les réseaux de nouvelles générations. Pour réaliser cet objectif, les
entreprises doivent mettre en place des infrastructures modernes (fibre optique) pour répondre
aux exigences des utilisateurs. C’est dans ce cadre que nous avons développé un outil pour gérer
ces infrastructures.
Au sein de l’entreprise lors d’une panne ou coupure sur une liaison fibre optique, il est fréquent
de voir les équipes se rendre sur le terrain sans avoir toutes les informations sur la liaison. Ce
qui rend les interventions compliquées. En effet, pour une intervention efficace et efficiente, les
intervenants ont besoin des informations suivantes :
• Le lieu de coupure
• Les positions des liens sur les tiroirs optiques
• La capacité du câble
• Les brins de fibres utilisées
• Les brins de fibres en réserve
• Les brins de fibres mauvaises
• Les types de connecteur
• Les bilans des fibres
• Le budget optique des liens
Actuellement, ces informations sont disparates car il y a deux centres techniques qui
interviennent sur les liaisons avec quatre à cinq équipes.
C’est en tenant compte de tous ces facteurs énumérés ci-dessus, et aussi pour aider les
techniciens dans leur tâche presque quotidienne que nous avons décidé de développer une
application pour pallier aux difficultés énumérés plus haut.
L’outil que nous allons développer est une plateforme d’aide à l’exploitation et à la maintenance
du réseau backbone fibre optique qui va aider les techniciens à être plus efficace et rapide dans
le rétablissement des liens. Les techniciens auront accès à la plateforme à tout moment et
peuvent les liens existants sur la liaison et commencer les dépanner avant de raccorder les fibres
libres. Cette application permettra aussi de générer le synoptique du réseau Google Heath
donnant ainsi la position des différents épissures sur la liaison et permettra de connaitre les
différents bilans de liaison des fibres pour les besoins d’exploitation et de maintenance.
Ainsi donc, cette application permettra d’avoir une fluidité dans la gestion des informations
entre les différents intervenants, facilite la maintenance et l’exploitation du réseau fibre optique,
la rapidité d’intervention des équipes, la maitrise du réseau backbone.
En termes de gain en temps, cela va évitera les longues durées d’intervention de relève des
pannes. Ce qui pourra garantir une grande disponibilité du réseau fibre optique
Notre projet proposera une plateforme qui sera une solution qui garantira la disponibilité des
données à tout moment afin de permettre un suivi efficace de la maintenance et les créations
des liens sur le réseau Backbone,
Pour rappel, notre objectif est de : Conception d’un outil d’aide à l’exploitation et à la
maintenance d’un réseau backbone fibre optique d’un opérateur télécom : Cas de ONATEL,
Burkina Faso».
Nous avons baptisé notre outil, GesBackFiber version 1 qui une application des gestions d’un
réseau backbone fibre optique.
C’est une application de type client-serveur développée en PHP. Pour sa réalisation, nous avons
travaillé dans un environnement Windows 7 Entreprise, sur un PC HP, système 32bits. Il utilise
mysql comme Système de Gestion de Base de Données(SGBD) pour son fonctionnement. Nous
avons utilisé wampserver 3.1.0 avec mysql 5.0.8 intégré dans PHP 5.3.6.0. Mysql est un SGBD
libre et simple, acceptant le langage SQL (Structured Query Language) qui est un langage de
requêtes vers les bases de données exploitant le modèle relationnel. L’IDE(Integrated
Development Environment) ou l’Environnement de développement intégré utilisée est netbeans
7.0,la plus récente version de cet IDE, libre et proposant tous les outils nécessaires à la création
d’applications professionnelles. Nous avons choisi cet IDE parce qu’il est facile à installer et à
utiliser et permet les créations rapides des interfaces graphiques donc un gain en temps de
développement.
Nous avons optez de faire notre application en PHP car ce langage offre des atouts suivantes :
• Facilité d’accès car le PHP est un langage Open Source et qui est donc gratuit
d’utilisation et également assez simple à apprendre au sens où il ne demande pas de
prérequis particuliers
• fonctionne aussi bien sous Mac OS que Windows, Linus ou encore Unix.
• le PHP est supporté par quasiment tous les serveurs utilisés aujourd’hui.
• comme le langage est Open Source, n’importe qui peut contribuer à son évolution, ce
qui fait qu’il est sans cesse perfectionné et qu’il ne sera à priori jamais abandonné.
• De bonnes performances d’exécution en termes de rapidité
La couche application : C’est l’interface entre le client et la base de données. Elle a pour rôle
d’afficher les données issues des tables du SGBD, de permettre l’entrées des données dans les
formulaires, faire des calculs avec les données entrées et collectées du SGBD, exécuter des
requêtes vers le SGBD.
La couche des données : C’est l’ensemble des tables de nos bases de données qu’on a nommé
« onatel » qui contient pour le moment 10 entités ou tables. Elle a pour rôle de stocker les
données.
La couche transport : C’est le pont entre les deux couches précédentes. Son rôle est de créer
et maintenir une connexion à la demande de l’utilisateur, effectuer les transactions de données
entre les couches terminaux, arrêter une connexion etc
Cette étape a lieu lors de la création d’un nouveau projet. En fait l’outil développé comporte
plusieurs liaison crée qui sont enregistrés dans la base de donnée. Les image ou photos utilisées
dans l’interface se trouvent également dans le même dossier. Ce dossier unique regroupe tout
ce que l’application utilise, il constitue alors notre mini base de donnée.
Afin de réaliser notre plateforme de gestion de backbone fibre optique, nous avons eu recours
aux outils suivants :
- WampServer (MySQL/PHP) : est une plateforme de développement web sous Microsoft
Windows afin de développer des applications Web dynamiques avec l’aide d’un serveur
Apache2, du langage scripts PHP et d’une base de données MySQL. Il possède une interface
PHPMyAdmin afin de gérer plus facilement nos bases de données. Il offre la possibilité
d’utiliser toutes les versions d’Apache, PHP et MySQL existantes, d’où de quoi reproduire
fidèlement la configuration de notre serveur (disponible et gratuitement sous licence GPL).
- Microsoft Visual Code : c’est un outil qui combine une simplicité d’édition de code avec tout
ce dont nous avons besoin pour le cycle de notre projet (modifier, construire et déboguer).
Editeur multiplateforme qui supporte une dizaine de langages de programmation comme
HTML, PHP, JavaScript, CSS et autres. Il intègre plusieurs outils qui facilitent la saisie de code
comme la coloration syntaxique ou encore le système d’auto-complétion IntelliSense.
- CSS/HTML5 : Le CSS définit la structure d’un contenu de site web, ce qui n’a rien à voir
avec le design, une seule feuille CSS peut contrôler la police, le positionnement, la couleur, et
le style des informations de tout un d’un site. Il possède plusieurs avantages (les pages se
chargent plus vite, compatibles avec tous les navigateurs, page personnalisable, portabilité du
contenu. Le HTML5 est un langage inspiré du XML (basé sur le principe de balises
imbriquées), il permet d’afficher un contenu (texte, image, vidéo et autres) dans un navigateur.
- BootStrap : Est une collection d’outils utiles à la création du design (graphique, animation et
interactions avec la page développée en HTML5/CSS dans un navigateur.
- JavaScript
JQuery : est une bibliothèque (ensemble des codes prêts à l’emploi, conçue pour simplifier
l’écriture de code JavaScript et AJAX. Gratuite et très pratique, disposant des syntaxes courte
et logique, compatible avec tous les navigateurs courants. Elle est devenue une référence
importante.
Nos choix se sont portés sur ces applications car ils nous permettent de développer un outil qui
sera autonome (portabilité) sur tous les systèmes d’exploitation connus (Microsoft Windows,
distribution Linux et Mac).
Notre plateforme sera exploitée par toutes les machines d’ONATEL (PC, tablette et téléphone), elle
a été conçue pour s’adapter automatiquement en fonction de l’écran
Affichage
Pont
hage
Enregistrement Connexion à la BD
hage
Pour exploiter notre outil, il doit être installé sur une machine ou un serveur disposant d’un
système d’exploitation Windows ou linux.
Les exigences logicielles et techniques minimales de l’ordinateur sur lequel doit installer notre
application sont :
Gestion du backbone : regroupe toutes les actions possibles de l’application sur les liaisons à
fibre optique :
• Gérer les utilisateurs : permet de donner des rôles, créer des agents, créer des comptes
pour les agents et les services auxquels ils appartiennent ou de consulter ces différentes
informations par l’administrateur.
• Gérer les liaisons : permet de créer ou de consulter les différentes liaisons et les liens
du réseau backbone,
• Gérer les maintenances : permet de saisir les informations concernant une liaison lors
d’intervention sur le réseau backbone ou de consulter ces informations.
• Gérer les mails : permet de créer des mails et leurs destinataires en vue de les diffuser
• Gérer les messages : permet de créer des messages et leurs destinataires en vue de les
diffuser
• Gérer les départements : permet de créer les services intervenant sur le réseau
backbone
• Gérer le stock : permet de renseigner les informations concernant les équipements
utilisés sur le réseau, les fournisseurs, les commandes, les statistiques, les entrées, les
sorties et les paramètres
• Topologie du backbone Nationale : permet de générer la topologie du réseau
Dans cette page nous allons présenter les actions les plus importants du fonctionnement de notre
application.
Nous rappelons qu’à partir de la page « gestion des liaisons », on peut avoir accès à toutes les
pages de l’application.
Afin de mieux cerner notre périmètre de projet, nous allons faire une description des différents
modules à développer. Pour rappel, une liaison de transmission à fibre optique est composée du
câble à fibre optique ayant des capacités allant 6 à 144 fibres voir plus, des épissures, des tiroirs
optiques contenant des connecteurs, des boitiers d’épissure.
Dans le cadre de notre projet afin de mieux implémenter une plateforme capable de gérer
l’exploitation et la maintenance de différentes liaisons du backbone, nous nous intéresserons
aux éléments suivants :
▪ Backbone :
• Sud
• Nord
• Ouest
• Est
▪ La liaison de transmission ou liaison à fibre optique comporte les informations
suivantes :
• Libelle de la liaison ;
• Date de création ;
• Nom de la liaison ;
• Origine de la liaison ;
• Extrémité de la liaison ;
• Latitude et longitude de l’origine ;
• Latitude et longitude de l’extrémité ;
• Capacité de la liaison ;
• Nombre d’épissure de la liaison ;
• Nombre de connecteur ;
• Valeur des épissures ;
• Affaiblissement linéique ;
• Longueur de la liaison ;
• Nombre de tronçons ;
• Description ;
▪ Les tronçons sont des sections de liaison à fibre optique donc une liaison peut comporter
une ou plusieurs tronçons. Les informations contenant dans un tronçon sont :
• Libelle de la liaison ;
• Date de création ;
• Origine;
• Extrémité;
• Latitude et longitude de l’origine ;
• Latitude et longitude de l’extrémité ;
• Capacité;
• Longueur;
Mémoire de fin d’étude de MASTER-II professionnel option : Génie des Télécommunications
KABRE Mohamadi - ENSP 2017/2018
54
CONCEPTION D’UNE PLATEFORME D’AIDE A LA GESTION DU RESEAU
BACKBONE DE LA FIBRE OPTIQUE D’UN OPERATEUR TELECOM : CAS DE
ONATEL, BURKINA FASO
• Nombre de tronçons ;
▪ Les fibres sont à l’intérieur du câble à fibre optique avec des nombres varier selon la
contenance du câble
• Numéro ;
• Date de création ;
• Type de fibre ;
• Valeur épissure ;
• Valeur connecteur ;
• Marge ;
• Etat de la fibre ;
▪ Un lien est le faite de choisir une fibre optique d’une liaison ou d’un tronçon en posant
une jarretière optique entre le tiroir optique et l’équipement actifs de transmission. Pour
ce faire pour créer un lien, on a besoin des informations suivantes :
• Libelle
• Date de création ;
• Puissance émise ;
• Puissance reçue ;
• Type de liens ;
• Type de service ;
• Type de multiplexage ;
• Longueur d’onde ;
• Détails des fibres ;
▪ La maintenance consiste au dépannage de différentes pannes qui peut intervenir sur une
liaison ou un tronçon, pour le faire il faut les informations suivantes :
• Objet de la maintenance ;
• Date de relevé ;
• Lieu ;
• Date de la création ;
• Longitude et latitude du lieu ;
• La liaison Backbone concerné ;
• Nombres d’épissures supplémentaires ;
Mémoire de fin d’étude de MASTER-II professionnel option : Génie des Télécommunications
KABRE Mohamadi - ENSP 2017/2018
55
CONCEPTION D’UNE PLATEFORME D’AIDE A LA GESTION DU RESEAU
BACKBONE DE LA FIBRE OPTIQUE D’UN OPERATEUR TELECOM : CAS DE
ONATEL, BURKINA FASO
• Causes ;
• Actions entreprises ;
• Matériels utilisés ;
Notre travail consiste à élaborer une application de gestion dans le cadre dans le cadre d’un
réseau dorsale en fibre optique d’un opérateur télécommunication.
Afin de mener à bien notre étude il nous a semblé nécessaire de nous pencher sur les travaux
existants se portant sur le Réseau backbone fibre optique d’un opérateur télécom. Ces travaux
ont été effectués par KEBRE M. B. (2012), SAWADOGO M. (2012) et NDJERIE M. F. (2018).
En effet, pour les travaux de SAWADOGO M. concernant mise en place d’un outil pour le
déploiement des liaisons de transmissions terrestres fixes et le dimensionnement des stations
terriennes. Ce travail a permis d’évaluer le trafic au niveau du réseau d’accès puis le trafic à
acheminer au niveau transport, un calcul du trajet géodésique entre les deux sites, le calcul des
performances liées aux paramètres radio.
Enfin, NDJERIE M. F. s’est beaucoup plus intéressés à la gestion des capacités d’un réseau
backbone d’un opérateur télécom, ce travail a permis de mettre en place un outil pour surveiller
les capacités des charges du Backbone afin de mieux dimensionner & d’optimiser le réseau de
transmission
L’étude des travaux cités ci-dessus, nous a permis de relever certaines insuffisances malgré
leurs qualités qui ne sont pas à négliger. Ces travaux se sont penchés essentiellement sur la mise
en œuvre, le dimensionnement d’un réseau backbone et la gestion de la capacité du réseau
backbone. Il était donc nécessaire de fournir plus d’éléments aux différents services pour mieux
assurer la continuité de leurs services tout en restant aussi rentable pour les opérateurs
qu’efficient pour les usagers.
En somme, notre application va aider les agents de maintenance et d’exploitation dans leurs
tâches quotidiennes.
Conclusion :
Cette partie nous a permis de détailler le réseau backbone d’ONATEL, de la fibre optique, le
bilan de liaison et les techniques d’accès. En particulier, nous avons décrit les composants
d’une liaison fibre optique, les pratiques au sein de l’entreprise. Ces détails sont très importants
pour une bonne exploitation et maintenance d’une liaison. Notre application étant utilisée pour
faciliter les dépannages et l’exploitation du réseau, la maitrise de la chaîne de transmission
optique est capitale.
A travers ce chapitre nous allons présenter les résultats auxquels notre projet a abouti, suivi de
commentaires pour une meilleure prise en main de l’application.
✓ permettre les modifications à des utilisateurs identifiés et disposant des accès privilégiés ;
✓ permettre des créations des liens(DWDM), des liaisons etc.
✓ calculer le bilan des liaisons de différentes fibres d’une liaison à fibre optique:
Nous allons présenter en quelques captures d’écran les différentes fonctionnalités de notre
plateforme.
Après le déploiement d’une liaison à fibre optique ou pose du câble à fibre optique et les
différentes épissures effectuées, on procède aux mesures par réflectométrie ou par photométrie
afin de déterminer la qualité de différentes fibres de la liaison.
Apres avoir obtenu ces mesures, nous avons les informations suivantes :
Ces informations sont saisies dans l’application lors de la création de liaison pour obtenir la
topologie du réseau backbone consultable par les différents intervenants.
Ensuite ces informations permettront de créer les différentes fibres de cette liaison en saisissant
les informations dans la plateforme en tenant compte d’une marge et l’application se chargera
de calculer les différents bilans des fibres optiques.
Une fois toutes ces informations disponible sur la plateforme, on peut créer maintenance un lien
en choisissant les fibres ayant un meilleur bilan de liaison.
Aussi le technicien chargé de créer le lien, va utiliser les informations suivantes obtenues par
les équipes de transmission en consultant l’état et le bilan des liaisons des fibres sur la
plateforme :
• Puissance émise ;
• Puissance reçue ;
• Détails des fibres ;
• Longueur d’onde ;
• Type de service ;
• Type de lien ;
Une fois ces informations saisies, l’application se charge de calculer le budget optique des liens.
Nous pouvons même lors de cette intervention, mener certaines actions pour dépanner une
liaison. En ce moment, nous devons renseigner la plateforme avec les informations suivantes :
Objet de la maintenance ;
• Relevé
• Lieu
• Date de création
• Longitudinale et latitude du lieu ;
• Nom de la liaison ;
• Epissures ;
• Causes ;
• Actions entreprises ;
• Matériels utilisés ;
L’application est une plateforme de gestion d’un réseau backbone, une plateforme qui est une
solution qui garantit la disponibilité des données à tout moment afin de permettre un suivi
efficace du réseau de transmission (Backbone), et ainsi que les activités d'optimisation du réseau
Backbone. Notre plateforme utilise la solution « responsive design », il permet de s’adapter en
fonction de la taille de l’écran.
L’application sera installée sur une machine appelée serveur et connecter au réseau local. Il faut
seulement que l’administrateur créé les utilisateurs et leur donne des droits.
La page d’accueil de notre plateforme permet de plonger les utilisateurs dans le contexte de notre
projet et ainsi que le menu qui permet d’avoir accès aux différents cas d’utilisation.
Au niveau de cette page, vous pourrez choisir de gérer les liaisons au cas où vous êtes utilisateurs
ou gérer les paramètres de la plateforme au cas où vous êtes administrateur.
Ensuite si vous voulez créer des liaisons, des liens et maintenance vous cliquez sur « gérer les
liaisons » ou partie utilisateur ou cliquer sur « gérer les paramètres de la plateforme » ou partie
administrateur et vous obtenez la fenêtre suivante :
La page authentification permet à l’utilisateur d’entrer son nom d’utilisateur et son mot de passe
pour se connecter à la plateforme et ainsi y accéder aux différents modules configurés par
l’administrateur de la plateforme.
Dans cette fenêtre, il faut entrer vos identifiants qui sont communiquer par l’administrateur,
Quand vous cliquez sur « connexion », vous accédez à la page « gestion du backbone »
Dans cette page, en cas de perte de mot de passe vous pouvez cliquer sur « mot de passe perdu »
pour récupérer votre mot de passe.
Dans cette fenêtre, vous avez la possibilité gérer les utilisateurs, les liaisons, les départements,
les paramètres du réseau, les maintenances, les messages, les mails et le stock
Il faut commencer à créer les utilisateurs, en cliquant sur « Gérer les Utilisateurs » et on a la
page suivante :
Dans cette fenêtre, nous pouvons créer des agents, les comptes de ses agents, les types d’agents,
leurs rôles, et leurs services en cliquant sur les différents onglets. Ensuite en cliquant sur
l’onglet « gérer les agents » nous pouvons ajouter des agents en cliquant sur le signe plus pour
avoir accès à la page de saisi des données concernant l’agent concerné. C’est ainsi que la capture
suivante nous donne les résultats de l’ajout des agents :
Apres avoir ajouter les agents, l’application donne la possibilité de créer des comptes pour ces
agents. Pour ce faire on procède de la manière suivante. Dans la fenêtre « gérer les utilisateurs »,
on clique sur l’onglet « gérer les comptes » pour accéder à la page de saisi des informations sur
le compte de l’agent en question.
L’administrateur peut ajouter d’autres comptes des agents en cliquant sur plus
L’administrateur peut attribuer des rôles à chaque agent en cliquant sur « gérer les rôles » dans
la page « gérer les utilisateurs ». On accède à la page ajout de rôles. Ceci permet de donner les
rôles suivants aux différents agents: administrateurs ou utilisateurs.
Aussi l’administrateur peut créer les utilisateurs en fonction de service car tous les services
n’ont pas les mêmes droits. Pour ce faire, il faut cliquer sur « gérer les services » dans la page
« gérer les utilisateurs ». Nous obtenons ainsi une fenêtre de saisi nous permettant de créer les
différents services intervenant sur les liaisons à fibre optique.
Toujours dans la page « gérer les utilisateurs », on clique sur « gérer les types d’utilisateurs »
pour obtenir une fenêtre de saisi permettant de créer les types d’utilisateurs. Ces types
d’utilisateur peuvent être des agents de la société, des stagiaires, des sous-traitants ou d’autres
types d’utilisateurs. La capture suivante nous donne le résultat de la création des types
d’utilisateurs sur la plateforme.
Notre application permet de faire des notifications soit par messages concernant les différentes
modifications sur une liaison du réseau backbone. Pour ce faire, dans la page « gestion du
backbone » on clique sur « gérer les messages » pour avoir accès à la fenêtre de saisi pour
renseigner les numéros de téléphones du destinataire, le contenu du message et le mail de
l’émetteur du message. D’où la fenêtre permettant de créer les messages suivants :
Dans cette fenêtre ci-dessus, nous pouvons voir les messages envoyés, leurs destinateurs et
l’émetteur du message.
Pour les mails, toujours dans la partie « gestion du backbone » de l’application, on clique sur
« gérer les mails » pour accéder à la page de saisi des emails, du contenu du mail et l’émetteur
du mail.
A ce niveau l’administrateur crée des messages qu’il envoie par mail ou par message aux
différents utilisateurs des informations concernant les différentes liaisons ou liens du réseau
backbone. Ces informations peuvent être soit la création d’une nouvelle liaison ou d’un lien sur
la plateforme, des changements de numéro de fibre sur la liaison, des fibres mauvaises,
consommation du budget optique d’un lien optique et les travaux de maintenance ou toutes
autres informations utiles sur le réseau.
Dans cette partie, l’utilisateur peut gérer des liaisons, la maintenance et la création des liens
afin que l’application calcul le bilan des liaisons des différents fibres d’une liaison donnée et le
budget optique des différents liens optique.
Nous pouvons aussi créer des liaisons, supprimer et modifier en cliquant au niveau de la page
« gérer le backbone » sur l’onglet « gérer une liaison » et on accède la page suivante :
Dans cette page, en cliquant sur le signe plus, on a la fiche suivante pour créer ou ajouter une
liaison.
Pour cette partie, nous allons utiliser un cas pratique d’une liaison entre Ouagadougou et Yako.
Nombre d’épissure : 22
Nombre de connecteur : 2
Une fois ces informations entrées dans la fenêtre précédente, on la page suivante avec les
différentes liaisons crées.
On bien voir sur cette fenêtre la liaison numéro 13 correspondant à la liaison que nous venons
de créer : il s’agit de la liaison Ouagadougou_Yako
On peut voir les détails d’une liaison ici en sélectionnant la liaison 13 que nous venons de créer
C’est dans cette page que nous allons créer les tronçons, les fibres et les liens de la liaison 13.
Nous pouvons bien voir dans la fenêtre ci-dessus, toutes les informations que nous avons
rentrées précédemment.
Ensuite sur la même fenêtre de détail d’une liaison, nous pouvons cliquer sur l’onglet tronçon
pour créer ou ajouter des tronçons et sa donne la page suivante.
On peut voir que pour une liaison donnée, les tronçons sur la liaison, les fibres de la liaison
ainsi que leur état et les liens créer sur la liaison avec les fibres utilisées.
On peut voir aussi les différents tronçons de la liaison, éditer, supprimer voir modifier
Pour se faire voici des informations des tronçons de la liaison que nous avons créée plus haut
que nous allons remplir le formulaire suivant :
Longueur de la liaison : 80 Km
Description : DWDM
Longueur de la liaison : 75 Km
Description : DWDM
Ces informations du troncon1 et troncon2 seront rentré dans le formulaire suivant l’une après
l’autre :
Une fois les données des tronçons saisi dans le formulaire plus haut, on a le récapitulatif
suivant :
On peut créer ou ajouter aussi les différents fibres de la liaison, éditer, supprimer voir modifier :
Toujours avec notre liaison OUAGA_YAKO avec une capacité 36 brins de fibre, nous devrons
créer ces fibres dans la plateforme. Pour cela il faut cliquer sur l’onglet « fibre » dans la fenêtre
des détails de la liaison.
Nous avons choisi à titre illustratifs de créer la fibre 7 comme l’indique la fenêtre suivante avec
ces informations :
Numéro de fibre : 7
Nombre connecteur : 2
Marge : 3 dB
Apres avoir saisi les données de la fibre 7 comme présenter précédemment, nous avons le
résultat suivant :
Ensuite nous pouvons aussi voir la totalité des fibres créer sur la liaison ouaga_yako, ici
numéroter liaison 13 ainsi que leur état en vue de leur utilisation futur et leurs différents bilan
de liaison.
On peut voir aussi les différents liens de la liaison et leurs positions, éditer, supprimer voir
modifier :
Sur notre liaison, nous devons créer des liens en choisissant des fibres selon leur état, bilan de
liaison en fonction du budget optique des liens.
Libelle : liaison1
Types de service : 3G
Apres avoir cliqué sur enregistrer, on a la page suivante récapitulant tous les liens d’une liaison
donnée
On voir aussi les différents positions des liens sur la liaison en cliquant sur à droite de la
page précédente :
Ainsi donc nous avons les détails complets des informations sur les liens créés consultable et
modifiable. Il faut noter que l’application permet d’attribuer plusieurs fibres à un lien donné.
b. Gestion de la Maintenance
Dans cette partie, nous avons la possibilité de modifier les données de l’application en cas de
maintenance sur les liaisons en cliquant sur « gérer les maintenances » sur la page gestion du
backbone.
En cliquant sur le signe plus, nous avons la possibilité de donner toutes les informations lier a
une action de maintenance ou d’exploitation.
Pour un cas pratique sur notre liaison que nous venons de créer c’est-à-dire liaison ouaga_yako.
coupé. Et après mesure par réflectométrie, le technicien se rend compte que le câble est coupé
à 60 km de Ouagadougou.
Mais lors cette intervention, il doit renseigner la liaison de tout ce qu’il a entrepris pour relever
la panne c’est-à-dire :
Nombre d’épissures : 1
Ces informations seront saisies dans le formulaire suivant en spécifiant le libellé de la liaison
concernée, pour notre cas c’est le backbone nord
Apres la saisi des informations précédentes, voici un aperçu des résultats suivants :
Dans cette fenêtre, nous pouvons voir les informations concernant une maintenance sur une
liaison et sur un lien.
Lors de la création d’une liaison des coordonnées GPS sont prise aux extrémités de la liaison,
les points de raccordement, les chambres téléphoniques et les passages de pont.
Ces coordonnées sont saisies dans la partie « gérer de liaisons » et dans la partie « gérer les
maintenances » et nous obtenons en cliquant sur « topologie du backbone » la page suivante :
Nous avons fait une étude comparative des résultats des travaux de KEBRE M. B. et de
SAWADOGO M. qui ont déjà travaillé sur la même thématique avec ce présent travail.
Bilan de liaison
Calcul les charges des différents crée le réseau et les interfaces en • Non pris en charge
services pour déterminer le tenant en compte les données
support adapté théoriques
Budget optique
Trafic
Maintenance du réseau
les mails
Au vu des résultats contenus dans le tableau ci-dessus, ce présent travail vient apporter des
compléments aux travaux de KEBRE M. B. et de SAWADOGO M.
Mémoire de fin d’étude de MASTER-II professionnel option : Génie des Télécommunications
KABRE Mohamadi - ENSP 2017/2018
84
CONCEPTION D’UNE PLATEFORME D’AIDE A LA GESTION DU RESEAU
BACKBONE DE LA FIBRE OPTIQUE D’UN OPERATEUR TELECOM : CAS DE
ONATEL, BURKINA FASO
En effet les travaux de KEBRE M. B. ont abouti à la mise en place d’un outil dénommé
OptinetxorkTools pour dimensionner un Réseau Backbone Optique et Optimiser la Qualité de
la Transmission.
En somme, les travaux de KEBRE M. B. permettent d’avoir un cahier de charge comportant les
caractéristiques techniques pour la construction d’une liaison optique dans la phase étude du
projet. Aussi ces travaux permettent de faire le choix des matériels à mettre en œuvre en
fonction de l’utilisation.
En effet les travaux de SAWADOGO M. ont abouti aux résultats permettant de choisir un
support de transmission pour le réseau backbone en tenant compte des charges des différents
services et des technologies.
Enfin notre travail a abouti à concevoir un outil pour gérer la partie exploitation et maintenance
des liaisons après la mise en place des liaisons.
C’est ainsi que GestbackFiber permet de créer une liaison, choisir des fibres pour créer un lien
(DWDM) en tenant en compte le bilan de liaison des différents fibres d’une liaison à fibre
optique, suivre les interventions et les pannes et disposer d’une topologie mis à jour permanent.
Notre application se veut complémentaire aux deux travaux cités dans ce rapport.
Mémoire SAWADOGO
(NPOT) Mémoire Kebre
(OptinetxorkTools)
• Calcul l’affaiblissement
d’une liaison hertziennes • Calcul de l’atténuation
• Calcul les charges des optique, la dispersion
différents services chromatique
• Détermine les • Crée le réseau et les
performances des liaisons interfaces
hertziennes • Obtention des spécifications
• Calcul le trafic des techniques
abonnées des différents
services par technologies
• Prédication
Résultats communs :
• Calcul le bilan
d’une liaison
• Crée une liaison
• Calcul le budget
des liens
•
Notre travail (GestBackFiber)
Conclusion
Cette partie nous a permis de répondre à la problématique posé dans le chapitre précèdent à
savoir mettre en place une application de gestion des infrastructures d’un réseau backbone fibre
optique
Au terme de notre travail, nous avons mis sur pieds, un outil d’aide à l’exploitation et à la
maintenance du réseau de transport pour tout opérateur de télécommunication,
Afin de mener à bien ce projet, nous avons commencé par une étude théorique sur les réseaux
à fibre optique et le support de transmission fibre optique utilisée par les opérateurs dans le
réseau transport. Nous avons également fait une analyse du réseau de transmission de
l’opérateur ONATEL. Nous avions également décrit les différents éléments composant un
système de transmission optique.
De ce qui précède, nous savons que sans un outil de gestion du backbone, le réseau de
transmission optique peut être indisponible pour un opérateur pour une longue durée dû aux
nombreuses coupures du câble à fibre optique et des services sensible qu’ils supportent.
A partir de l’étude du réseau d’existant, nous avons estimé qu’il est nécessaire d’avoir un
système de gestion du réseau afin de pouvoir assurer une efficacité dans les interventions sur
réseau de transmission en cas de maintenance ou exploitation. Pour se faire nous avons mis sur
place une plateforme de gestion afin de permettre aux équipes d’être précise et avoir une base
de données fiable de toutes les liaisons du réseau backbone.
Cette application permettra d’avoir une topologie complète du réseau sur plan national.
Par ailleurs, notre plateforme pourra être utilisée par tous autres opérateurs en adaptant ses
besoins spécifiques. Notre principale contribution dans ce projet a été de fournir une plateforme
qui permettra d’éviter la perte de temps dans les rétablissements des liaisons à fibre optiques et
ainsi de faire le suivi de projet liés déploiement de réseau backbone.
Dans les perspectives, il est envisagé de faire une importation des fichiers .sor issu des mesures
par réflectométrie dans la plateforme pour générer le bilan des liaisons des fibres afin d’éviter
les longues saisi de données.
Bibliographie
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ANNEXES