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Déterminants classiques
2kπ
Soient a1 , . . . , an des nombres complexes, ωk = ei n , et A et M les matrices suivantes :
a1 a2 a3 · · · an−1 an
a
n a1 a2 a3 ··· an−1
. . .. .. .. ..
. .. . . .
. .
A= . .
.. .. ..
.. .. . . . a3
.. .. .. ..
. . . .
a3 a2
a2 a3 ··· ··· an a1
1 1 ... ... 1
1 ω1 ω2 ... ωn−1
M = .. .. .. ..
.
. . . .
ω1n−2 ω2n−2 n−2
1 ... ωn−1
1 ω1n−1 ω2n−1 ... n−1
ωn−1
n
X
On pose P = ak X k−1
k=1
6. Justifier que M est inversible
7. Justifier l’égalité A.M = M.diag (P (1), P (ω1 ), · · · , P (ωn−1 ))
Indication : Montrer que les deux matrices de l’égalité ont les mêmes colonnes
8. En déduire det(A)
a b c
9. Soit a, b, c ∈ C, calculer c a b
b c a
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Problème de mathématiques Enoncé
Déterminants classiques
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Problème de mathématiques Correction
Déterminants classiques
2. On pose P (x) = V (α1 , . . . , αn−1 , x). Alors si on développe ce déterminant par rapport à la dernière colonne, on
trouve que P est un polynôme de degré au plus n − 1, et de coefficient devant xn−1 égal à V (α1 , . . . , αn−1 ).
3. On remarque que α1 , . . . , αn−1 sont n − 1 racines distinctes de P (puisque dans ce cas le déterminant comporte
deux colonnes identiques). On en déduit donc, d’après la question précédente, que
n−1
Y
V (α1 , . . . , αn−1 , x) = V (α1 , . . . , αn−1 ) (x − αi ).
i=1
4. On évalue la formule précédente en x = αn . En s’aidant des deux premières questions, on démontre par récurrence
que Y
V (α1 , . . . , αn ) = (αj − αi ).
16i<j6n
Y
i−1
5. La matrice αj 16i,j6n
a pour déterminant V (α1 , . . . , αn ) = (αj − αi ). Donc elle est inversible si, et
16i<j6n
Y
seulement, si est inversible si, et seulement, si (αj − αi ) 6= 0, soit les αi sont deux à deux distincts
16i<j6n
i−1
6. On a M = ωj−1 16i,j6n
et les ω0 , ω1 , · · · , ωn−1 sont deux à deux distincts, donc M est inversible
7. Les deux matrices AM et M diag (P (1), P (ω1 ), · · · , P (ωn−1 )) sont carrées d’ordre n. La k ième colonne de
1
ωk−1
M diag (P (1), P (ω1 ), · · · , P (ωn−1 )) vaut k ième colonne de M multipliée par P (ωk−1 ), soit P (ωk−1 ) . .
..
n−1
ωk−1
D’autre part la k ième colonne de AM vaut ACk (M ) et en tenant compte que ωk−1 n
= 1, alors on obtient
X n
a1 a2 a3 · · · an−1 an i−1
1 ai ωk−1
a
n a1 a2 a3 ··· an−1
ω i=1
1
. . k−1 n
.
. .. . .. . .. . ..
.. ..
X
i
. . ai ωk−1 ωk−1
= = P (ω )
.
. .. .. .. .. . i=1 k−1 .
.
. . . . . .
a3 . .. .
.
.. .. .. ..
n−1
n−2 ωk−1
. . . . a2 ωk−1 n
a3 X
n−1 i+n−2
a2 a3 · · · · · · an a1 ωk−1 ai ωk−1
i=1
Donc les deux matrices ont les mêmes colonnes, d’où l’égalité
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8. On a d’une part
det(AM ) = P (1)P (ω) . . . P (ω n−1 ) det(M )
et d’autre part
det(AM ) = det(A) det(M ).
Puisque le déterminant de M est non nul (c’est un déterminant de Vandermonde), on a :
10. Si deux des bj ou des ai sont égaux, det(An ) est nul car deux de ses colonnes ou de ses lignes sont égales.
11. (a) Rn est une fraction rationnelle irréductible de degré strictement négatif et dont les pôles sont simples, donc,
d’après le théorème de la décomposition en éléments simples, il existe un unique n-upplet (λ1 , · · · , λn ) ∈ Cn
n
X λi
tel que Rn = .
i=1
X + bi
n
Y
(ai + bn )
(−bn − a1 )...(−bn − an−1 ) i=1
(b) On a λn = lim (z + bn )Rn (z) = = n−1 .
z→−bn (−bn + b1 )...(−bn + bn−1 ) Y
(bn − bi )
i=1
Pn
(c) Notons Bn la matrice de colonnes C1 , ..., Cn−1 , j=1 λj Cj . On a
n
X
det(Bn ) = det C1 , ..., Cn−1 , λj Cj
j=1
n
X
= λj det (C1 , ..., Cn−1 , Cj ) det est n-linéaire
j=1
= λn det (C1 , ..., Cn−1 , Cn ) det est alternée
= λn det(An )
n
1 X
Donc det (An ) = det C1 , ..., Cn−1 , λj Cj .
λn j=1
Rn (a1 )
Rn (a2 )
D’autre part la dernière colonne de Bn est de la forme . et puisque R(a1 ) = ... = R(an−1 ) = 0,
..
Rn (an )
1
on obtient en développant suivant la dernière colonne det (An ) = Rn (an ) det (An−1 )
λn
V (a1 , ..., an )V (b1 , ..., bn )
(d) Montrons par récurrence sur n ∈ N∗ que det (An ) = Y
(ai + bj )
16i,j6n
1
— Pour n = 1, on a V (a1 ) = V (b1 ) = 1 et det(A1 ) =
a1 + b1
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Déterminants classiques
1
— Soit n > 2. D’après la formule précédente, on a det (An ) = Rn (an ) det (An−1 ), avec
λn
n
Y n−1
Y
(ai + bn ) (an − ai )
i=1 i=1 HR V(a1 , ..., an−1 )V(b1 , ..., bn−1 )
λn = n−1
, Rn (an ) = n et det(An−1 ) = Y
(ai + bj )
Y Y
(bn − bi ) (an + bi )
i=1 16i,j6n−1
i=1
et d’autre part,
n−1 n n−1 n
Y Y Y Y 1 Y
V(1, 2, ..., n) = (j − i) = (j − i) = (n − i)! = k!.
i=1 j=i+1 i=1
n!
16i<j6n k=1
Donc,
n
!4
Y
k!
k=1
∀n > 1, det (Hn ) = 2n
Y
n!2 × k!
k=1
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