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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


‫المــــدرســـة الوطنيــــة العليـــــا لألشغـال العموميـة‬
‫فرنسيس جانسون‬
Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics
National School of Built and Ground Works Engineering
Francis Jeanson

Mémoire
Pour l'obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Filière : Travaux Publics
Spécialité : Matériaux & Structures

REMPIETEMENT DES QUAIS DE CONAKRY


ET SENEGAL DU PORT D'ORAN - ALGERIE

Présenté par : Encadré par :


OUCHENE Abdelkarim M. AINOUZ Ouamar
AMMARI Salah eddine

Promotion 2016/2017

© ENSTP-FJ
Remerciements
Nous remercions, en premier lieu, Allah le plus puissant qui
a bien voulu nous donner la force pour effectuer le présent
travail.
Nous remercions nos très chers parents pour leurs soutiens
et leurs patiences.
Nous exprimons nos profonds remerciements à notre
encadreur Mr O. AINOUZ directeur technique de Méditram
pour son orientation et ses précieux conseils et surtout pour
sa patience. Sans oublier bien sur Mr Y.DJEBARI directeur
du projet et tout le personnel du MEDITRAM.
Nous remercions chaleureusement tous les enseignants qui
ont contribué à notre formation.
Nous voudrions aussi remercier tous les étudiants et le
personnel de l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux
publics.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à:
Mes très chers parents qui m’ont guidé durant les moments les plus
pénibles de ce long chemin, ma mère qui a été à mes côtés et ma soutenu
durant toute ma vie, et mon père qui a sacrifié toute sa vie afin de me voir
devenir ce que je suis, merci mes parents.
Mes chers frères et sœur :Mohamed, Chakib et Lamia .
A mes grands-parents : Abderrahmane, Safia et à la mémoire de Ramdan
et Khedidja
Toute ma grande famille sans exception.
A mes meilleurs amis : Rachid ADERKICHI, Redhouane OUCHENE,
Abderrahmane REBIAI, Imad AOUAOUCHE, Yanis BADIS et Mohamed
BOUKANDOURA, BOUDERBA Abdeldjalil, DOUIFI Mohamed …
A mon binôme Salah et toute sa famille
A Vous merci.

Abdelkarim OUCHENE .
Dédicace
Je dédie ce projet de fin d'études à :
ma Mère
Qui, grâce à sa collaboration, qui m'a appris mon métier d'homme et m'a soutenu
au prix de sacrifices inoubliables
mon Père
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon
bien être
mes Sœurs et ma Famille
Votre affection et votre soutien m’ont été d’un grand secours au long de ma vie

mes Amis
Rachid mon ami-frère et Karim mon compagnon de parcours, Imad notre appui
dans l’ époque difficile, Yanis et Mohammed pour votre affection si sincère.
Sans oublier mes amis de Biskra , Okba mon ami de cœur et
Ramzi et Rafik ,Mustapha e, Rabeh et Djaber
Rania Djettene pour ta fidélité dans les moments
. les plus délicats de cette vie mystérieuse.

Famille Aderkichi et Ouchene


Vous avez toujours été présents pour me
soutenir comme un de vos enfants
‫ملخص‬

‫ هذا المشروع الذي يتم تنفيذه في ميناء‬, ‫الدراسة النهائية للمشروع هي خطوة هامة في دورة تكوينية للطالب المهندس في االشغال العمومية‬
‫ قد سمح لنا لتنفيذ جميع المعارف المكتسبة خالل تكوينينا والمعرفة النظرية‬, ‫وهران وبالتوازي مع شركة مديطرانيان لالشغال البحرية‬
‫ ويالحظ أيضا‬. ‫ تحقيق مرافق الهبوط‬, ‫والتعمق أكثر في الموضوعات مثل دراسة اصالح االساس في الرصيف و اختيار التقنيات الممكنة‬
.‫أن تعقد مشروع اصالح االساس يزداد مع الترابط بين الهيكل الجديد والقديم‬
‫ التي‬،‫والدافع وراء طلبنا هي رغبتنا في الوصول إلى التكنولوجيات الجديدة وإثراء معارفنا من خالل الحصول على المعرفة الجديدة‬
‫ مشروع‬.‫وجه تنا في خيارنا من الدراسة النهائية للمشروع الذي يركز على دراسة اصالح اساس أرصفة كوناكري والسنغال لميناء وهران‬
‫ وينتهي مع تطور ملفات‬، ‫الدراسة قادنا إلى رسم الخيارين الصالح االساس حددنا الخيار األمثل ومن ثم شرعت في حسابات استقراره‬
. ‫تنفيذ المشروع‬

‫ اعمال البحرية‬, ‫ مرافق الهبوط‬, ‫ اصالح االساس‬, ‫ رصيف‬, ‫ ميناء‬:‫الكلمات المفتاحية‬

Résumé

Le projet de fin d’étude est une phase importante dans le cycle de formation de l’élève ingénieur en
travaux publics. Ce projet, qui est effectué au port d’Oran et en parallèle avec l’entreprise
méditerranéenne des travaux maritimes, nous a permis de mettre en application l’ensemble des
connaissances acquises durant notre formation et pour obtenir plus de connaissance théorique profonde de
sujets tels l’étude du rempiétement des quais, Le choix des techniques envisageables, la réalisation des
ouvrages d’accostage, Il est aussi à noter que la complexité du projet de rempiétement croît en fonction de
l’interdépendance entre le nouvel ouvrage et l’ancien.

Notre sollicitation est motivée par notre souhait d'accéder aux nouvelles technologies et enrichir
notre savoir par l’acquisition de nouvelles connaissances, ce qui nous a orienté dans le choix de notre
projet de fin d'étude qui porte sur l'étude de rempiétement des quais Conakry et Sénégal du port d'Oran .

L’étude de projet nous a conduit à tracer deux variantes de rempiétement nous avons déterminé la
variante la plus optimale et puis on a procédé à des calculs de stabilité de la variante retenue, on termine
par l'élaboration des dossiers d'exécution du projet.

Mots-clés : Port, quai, rempiétement, ouvrage d’accostage, ouvrage maritime.

Abstract

The end-of-study project is an important phase in the training cycle of the student engineer in public
works. This project, which is carried out in the port of Oran and in parallel with the Mediterranean
company of maritime works, allowed us to apply all the knowledge acquired during our training and to
obtain more deep theoretical knowledge of subjects such as The study of replenishment, the choice of
techniques, the construction of docking structures, etc. It should also be noted that the complexity of the
project of replenishment increases according to the interdependence between the new structure and the
old one.
Our solicitation is motivated by our desire to access new technologies and enrich our knowledge by
acquiring new knowledge, which has oriented us in the choice of our project of end of study which
concerns the study of Conakry and Senegal port of Oran .The project study led us to plot two variants of
filling we have determined the most optimal variant and then we carried out stability calculations of the
variant retained, we finish by the development of project execution files .

Keywords: harbor, dock, replenishment, docking, maritime work.


Sommaire

Introduction générale ...................................................................................................................... 1

Chapitre I : Généralités sur les ouvrages maritimes

I.1 Introduction ............................................................................................................................... 2


I.2 Définition d'un port maritime .................................................................................................... 2
I.3 Rôle des ports Maritimes ........................................................................................................... 2
I.3.1 Ports à fonction unique ou principale ............................................................................................. 2
I.3.2 Ports à fonctions diversifiées ou multiples...................................................................................... 2
I.4 Ouvrages composants d'un port ................................................................................................. 3
I.4.1 Ouvrages de protection ................................................................................................................... 3
I.4.2 Les plans d'eau ................................................................................................................................ 3
I.4.3 ouvrages d'accostage ...................................................................................................................... 4
I.4.4 Terre-pleins ..................................................................................................................................... 5
I.5 Conclusion ................................................................................................................................. 5

Chapitre II : Description de l'ouvrage

II.1 Introduction .............................................................................................................................. 6


II.2 Historique du port d'Oran ......................................................................................................... 6
II.3 Situation et description générale du port d'Oran ...................................................................... 7
II.4 Description des quais Conakry et Sénégal ............................................................................... 8
II.4.1 Caractéristiques et dimensions des quais ....................................................................................... 8
c. Levé topographique ............................................................................................................................ 8
d. Levé bathymétrique ............................................................................................................................ 8
II.4.2 Etat actuel des quais ...................................................................................................................... 9
II.5 Conclusion................................................................................................................................ 9

Chapitre III : Rempiétement des quais

III.1 Introduction ........................................................................................................................... 11


III.2 Les grandes orientations techniques des rempiètements ...................................................... 11
III.2.1 Les différents types de quai ......................................................................................................... 11
III.3 Conclusion ............................................................................................................................ 13
Chapitre IV: Collecte et analyse des données de base

IV.1 Données préliminaires sur le projet ...................................................................................... 14


IV.2 Données hydrographiques .................................................................................................... 14
IV. 3 Données de sol ..................................................................................................................... 14
IV.4 Les charges et surcharges d’exploitation .............................................................................. 15
a. Charges permanentes G .................................................................................................................... 15
IV.5 Caractéristiques des matériaux ............................................................................................. 16

Chapitre V: La réserve de stabilité de l'ancien quai

V.1 Introduction ............................................................................................................................ 17


V.2 Consistance de la vérification ................................................................................................ 17
V.3 Détermination des efforts agissants sur le mur de Sénégal .................................................... 18
V.3.1 Poids propre des blocs et des terres ............................................................................................. 18
V.3.2 Calcul des poussées ...................................................................................................................... 19
V.3.3 Calcul le coefficient de la poussée ................................................................................................ 19
V.3.4 Poussée des terres ....................................................................................................................... 21
V.3.5 Poussée due aux surcharges ........................................................................................................ 23
V.3.6 Poussée hydrostatique de marnage ............................................................................................. 24
V.3.7 Poussée hydrodynamique ............................................................................................................ 25
V.3.8 Effort d’amarrage ........................................................................................................................ 25
V.3.9 Force du au séisme....................................................................................................................... 26
V.3.10 Effort due à la grue .................................................................................................................... 29
V.3.11 Effort due à la passerelle............................................................................................................ 33
V.4 Vérification de la stabilité du quai existant ............................................................................ 34
V.5 Conclusion ............................................................................................................................. 37

Chapitre VI: Conception des variantes de rempiétement

VI.1 Introduction .......................................................................................................................... 38


VI.2 Les différentes variantes proposées ...................................................................................... 38
VI.3 Comparaison des variantes ................................................................................................... 39
VI.4 Conclusion ............................................................................................................................ 41
Chapitre VII: Etude de détail de la variante retenue

VII.1 Introduction ......................................................................................................................... 42


VII.2 Quais envisagés pour ce projet ............................................................................................ 42
VII.3 L’objet de la note de calcul ................................................................................................. 42
VII.4 Caractéristiques des navires du projet ................................................................................. 43
VII.4.1 Calcul des défenses .................................................................................................................... 44
VII.4.2 L'effort dans le bollard ............................................................................................................... 45
VII.5 Détermination des efforts agissants sur le mur du nouveau quai ........................................ 45
VII.5.1 Poids propre des blocs et des terres .......................................................................................... 45
VII.5.2 Calcul des coefficients de poussées ........................................................................................... 45
VII.5.3 Poussée hydrostatique de marnage .......................................................................................... 47
VII.5.4 Poussée hydrodynamique.......................................................................................................... 47
VII.5.5 Effort d’amarrage ...................................................................................................................... 48
VII.5.6 Force du au séisme .................................................................................................................... 48
VII.5.7 Effort due à la grue (Sénégal)..................................................................................................... 48
VII.5.8 Effort due a la passerelle (Quai de Conakry) .............................................................................. 53
VII.5.8.1 Hypothèses de calcul .......................................................................................................... 53
VII.5.8.2 Détermination du ferraillage............................................................................................... 56
VII.5.9 Vérification de la stabilité totale du mur de quai Sénégal ......................................................... 59
VII.5.10 Vérification de la stabilité partielle .......................................................................................... 67
1. Poutre de couronnement + bloc D ................................................................................................. 67
2. Poutre de couronnement + bloc D + bloc C (Cas statique ) ........................................................... 69
3. Poutre de couronnement + bloc D + bloc C + bloc B (Cas statique) ............................................. 71
VII.6 Glissement profond ............................................................................................................. 74

Chapitre VIII: Ferraillage de la poutre de couronnement

VIII.1 Introduction ........................................................................................................................ 77


VIII.2 Efforts agissants sur la poutre de couronnement (Quai Sénégal) ...................................... 77
VIII.2.1 Les cas de charge ...................................................................................................................... 78
VIII.2.2 Combinaisons de charges .......................................................................................................... 82
VIII.2.3 Ferraillage de la poutre de couronnement ................................................................................ 82
VIII.2.3.1 Sous l’effet des charges verticales ...................................................................................... 82
VIII.2.3.2 Sous l’effet des charges horizontales ................................................................................ 84
Chapitre IX: Elaboration des dossier d'exécution

IX.1 Introduction .......................................................................................................................... 87


IX.2 Préfabrication des blocs de quai ........................................................................................... 87
IX.2.1 Moyens matériels ....................................................................................................................... 87
IX.2.2 Méthodologie ............................................................................................................................. 88
IX.2.3 Contrôle qualité .......................................................................................................................... 88
IX.3 Préparation de la fondation et mise en place des blocs ........................................................ 88
IX.4 Pose des blocs ....................................................................................................................... 89
IX.5 Poutre de couronnement ....................................................................................................... 91
IX.6 Conclusion ............................................................................................................................ 92

Conclusion générale ...................................................................................................................... 93


Liste des figures
Figure II. 1 Image satellitaire du port d’Oran ................................................................................. 7
Figure II. 2 Localisation du quai Sénégal et Conakry dans le port d’Oran .................................... 8

Figure V. 1 La coupe du quai Sénégal avant le rempiétement ..................................................... 17


Figure V. 2 La coupe du quai Conakry avant le rempiétement .................................................... 18
Figure V. 3 GOTTWALD 170E HMK ......................................................................................... 29
Figure V. 4 les différents cas d'opération de la grue ..................................................................... 29
Figure V. 5 Méthode de calcul...................................................................................................... 30
Figure V. 6 Diagramme de contrainte ( Grue en opération) ......................................................... 31
Figure V. 7 Diagramme de contrainte (Grue en déplacement) ..................................................... 32
Figure V. 8 La position de La passerelle 60 t .............................................................................. 33

Figure VI. 1 Murs de quai en blocs .............................................................................................. 40


Figure VI. 2 Mur de quai en béton armé avec contrefort ............................................................. 41
Figure VII. 1 Profil de quai à -11.50 m ( quai de Sénégal ) ......................................................... 42
Figure VII. 2 Profil de quai à -10.00 m (quai de Conakry) .......................................................... 43
Figure VII. 3 les différents cas d'opération de la grue .................................................................. 49
Figure VII. 4 la charge transmise aux plaques de calages ........................................................... 49
Figure VII. 5 Méthode de calcul ................................................................................................... 50
Figure VII. 6 Diagramme de contrainte ( Grue en opération) ...................................................... 51
Figure VII. 7 la charge transmise (Grue en déplacement) ............................................................ 52
Figure VII. 8 Diagramme de contrainte (Grue en translation à vide) ........................................... 53
Figure VII. 9 Influence de la passerelle sur le quai ...................................................................... 55

Figure IX. 1 Grue avec ponton de 250 t (Illizi) ............................................................................ 87


Figure IX. 2 Principe de l’air lift .................................................................................................. 89
Figure IX. 4 le remblai à l'arrière du mur de quai......................................................................... 90
Figure IX. 3 Les étapes de la mise en pose des blocs ................................................................... 90

Figure IX. 6 l'emplacement des bollards et les défenses dans le couronnement .......................... 92
Liste des tableaux

Tableau V. 1 valeurs des caractéristiques géométriques par mètre linéaire du quai .................... 19
Tableau V. 2 Récapitulatif de poussée des terres (cas statique) ................................................... 22
Tableau V. 3 Récapitulatif de poussée des terres (cas dynamique) .............................................. 22
Tableau V. 4 Récapitulatif de poussée due aux surcharges de 10 t/m2 (cas statique).................. 24
Tableau V. 5 Récapitulatif de poussée due aux surcharges de 10 t/m2 (cas dynamique) ............ 24
Tableau V. 6 % de force de calage par plaque .............................................................................. 30
Tableau V. 7 Coefficient de sécurité des quais ............................................................................. 34
Tableau V. 8 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (cas statique) ................................................ 34
Tableau V. 9 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal) ........... 35
Tableau V. 10 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry profile 1) ..... 35
Tableau V. 11 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry profile 2) ..... 35
Tableau V. 12 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (cas dynamique) ........................................ 36
Tableau V. 13 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement quai de Sénégal ....... 36
Tableau V. 14 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement quai de Conakry profile 1 .. 36
Tableau V. 15 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement quai de Conakry profile 2 .. 37

Tableau VI. 1 La comparaison des deux (02) variantes ............................................................... 40

Tableau VII. 1 valeurs des caractéristiques géométriques par mètre linéaire du quai Sénégal ... 45
Tableau VII. 2 Récapitulatif des coefficients de poussée ............................................................. 47
Tableau VII. 3 % de force par plaque calage ............................................................................... 49
Tableau VII. 4 Récapitulatifs des différents cas d'opérations de la grue ...................................... 51
Tableau VII. 5 récapitulatif des résultats de calcul des sollicitations ........................................... 55
Tableau VII. 5 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (cas statique) ............................................. 59
Tableau VII. 6 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal) ........ 59
Tableau VII. 7 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry) ....... 60
Tableau VII. 8 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (grue en opération).................................... 60
Tableau VII. 9 Coefficients de sécurité vis-à-vis au poinçonnement (quai Sénégal) ................... 63
Tableau VII. 10 Coefficients de sécurité vis-à-vis au poinçonnement (quai Conakry) ................ 64
Tableau VII. 11 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (Cas dynamique) ..................................... 64
Tableau VII. 12 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal) ....... 65
Tableau VII. 13 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry) ...... 65
Tableau VII. 14 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (Cas dynamique) .................................................. 65
Tableau VII. 15 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal) ....... 66
Tableau VII. 16 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry) ..... 66
Tableau VII. 17 Coefficients de sécurité vis-à-vis au poinçonnement ......................................... 66
Tableau VII. 18 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D (cas statique) ............................ 67
Tableau VII. 19 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D (quai Sénégal) .................... 67
Tableau VII. 20 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D' (quai Conakry)................... 68
Tableau VII. 21 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D (dynamique) ............................. 68
Tableau VII. 22 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D (quai Sénégal) .................... 69
Tableau VII. 23 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D' (quai Conakry)................... 69
Tableau VII. 24 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C (statique)...................... 69
Tableau VII. 25 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C (quai Sénégal) ........ 70
Tableau VII. 26 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Conakry) ..... 70
Tableau VII. 27 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C (dynamique) ................ 70
Tableau VII. 28 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Sénégal) ...... 71
Tableau VII. 29 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Conakry) ..... 71
Tableau VII. 30 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (cas statique) ... 71
Tableau VII. 31 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (quai Sénégal) ......... 72
Tableau VII. 32 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C', bloc B (quai Conakry) ...... 72
Tableau VII. 33 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (cas statique) ... 72
Tableau VII. 34 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (quai Sénégal) ........ 73
Tableau VII. 35 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C', bloc B (quai Conakry) ...... 73

Tableau VIII. 1 Résultats des calculs de ferraillage ........................................................................... 86


INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale

L’aménagement du port d’Oran rentre dans le cadre de la requalification de cette structure


portuaire en attendant son élargissement, la finalité recherchée est de placer le port d’Oran en tant
que structure d’excellence régionale en jouant un rôle de premier ordre, notamment en ce qui
concerne le transbordement et le débardage des dizaines de bateaux à cargaison et de transports
accostant à longueur de journée.

Aussi, le dit élargissement porte dans ses dimensions les facilitations quant au débardage
des centaines de conteneurs et leur chargement aussitôt dans des camions de poids lourds en vue
de leur déplacement soit vers le port sec d’Oran soit pour les remettre à leurs importateurs.

Cet investissement revient au prix fort avec des milliards de dinars algériens. Les
camionneurs et transporteurs ne peineront plus dans leurs mouvements, une meilleure fluidité du
trafic conteneurs leur est assurée à la faveur de la réalisation d’une nouvelle desserte routière
devant contourner la ville. Cette liaison permettra de lier le futur terminal à conteneurs tout droit
dans le quatrième périphérique avant de prendre l’autoroute Est-Ouest.

Les travaux exécutés par le groupement Meditram-Chec-Sotramest de rempiétement de


quai Conakry (au niveau de la gare maritime) au trafic des passagers et le quai Sénégal (au niveau
du terminal commercial), lancèrent après le pic de trafic des voyageurs durant la haute saison en
consacrant l'espace exclusivement à l'embarquement/débarquement des passagers pour le quai
Conakry et la tendance haussière du trafic global des marchandises pour le quai de Sénégal ce qui
nécessite un programme d’extension de la structure pour ce dernier .

Dans cette optique, il s’agit, donc, d’évaluer l’état de l’ouvrage et les dégradations avec
des expertises et des études nécessaires afin de proposer une solution qui répond aux nouvelles
exigences de ces quais et assurer l’aptitude de l’ouvrage à supporter les nouvelles conditions
d’utilisation.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 1


CHAPITRE I
GENERALITES SUR LES OUVRAGES
MARITIMES
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES OUVRAGES MARITIMES
I.1 Introduction

Au stade des études maritimes, des solutions sont généralement esquissées, telles que les
principaux types d’ouvrages et leur fonction, souvent pour évaluer la faisabilité de
l’aménagement.

La principale activité à ce niveau consiste à identifier les fonctions, les contraintes et les
informations requises pour poursuivre le processus de conception. Les facteurs à considérer
peuvent comprendre les autorisations et les données sur les conditions de site qui sont requises
pour que l’étape suivante du projet puisse commencer.

I.2 Définition d'un port maritime

Un port est un endroit géographique par lequel transitent des marchandises et des
passagers. La dénomination du port dépend du mode de transport retenu : aéroport, port fluvial,
port maritime et, par extension, téléport pour le transit des données informatisées.

I.3 Rôle des ports Maritimes

Le port est un maillon de la chaîne de transport, permet d'assurer le passage d'un mode de
transport maritime à un mode de transport terrestre. Avant d'envisager l'implantation et
l'aménagement d'un port, il est nécessaire de bien identifier les fonctions que l'on désire voir
assurer par ce port.

I.3.1 Ports à fonction unique ou principale

Un certain nombre de ports maritimes assurent exclusivement, ou presque, une seule


fonction, soit parce qu'ils n'assurent qu'un seul type de service, soit parce qu'ils ne permettent de
recevoir qu'un seul type de navire.

La localisation du port et le choix des aménagements s'en trouvent grandement facilités.


Parmi les nombreux ports à fonction unique, quelques-uns méritent un examen particulier.

 Ports minéraliers
 Ports pétroliers
 Ports militaires
 Ports à passagers
 Ports de pèche
 Ports de plaisance

I.3.2 Ports à fonctions diversifiées ou multiples

Ces ports sont les plus nombreux et ils assurent des fonctions très variées, notamment
commerciales.
Ils tiennent alors un rôle du marché. Ces ports, généralement très anciens, sont implantés
au carrefour de grandes routes commerciales traditionnelles.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 2


CHAPITRE I GENERALITES SUR LES OUVRAGES MARITIMES
Les principes d'implantation et d'aménagement de ces ports sont exposés ci-après mais on
peut, d'ores et déjà, constater que leur réussite s'appuie, de fait, sur un certain nombre de facteurs
essentiels favorables parmi lesquels on peut citer :
-Leur implantation à l'entrée d'une zone d'intense activité économique.
-Leur excellent réseau de moyens de communications terrestres et, depuis peu, leur système de
communication d'informations informatisées.

Les ports de commerce servent à accueillir les navires de commerce ; ceci inclut le trafic
de passagers sur les ferries et le transport de marchandises pour les navires cargo. Ces ports
peuvent assurer un trafic de voyageurs, de marchandises diverses ou spécialisées et de pondéreux
en vrac (solides, liquides ou gaz liquéfiés).
Ils peuvent également comporter des installations :
- Pour la construction et réparation navales.
- Pour la pêche.
- Pour la navigation de plaisance

Pour notre projet Le port d'Oran assure des fonctions très variées, notamment commerciales.

I.4 Ouvrages composants d'un port

I.4.1 Ouvrages de protection

On distingue trois sortes d'ouvrages de protection (ou de défense) des ports et des plans
d'eau contre la houle :
-Les digues à talus
-Les jetées verticales
-Les digues mixtes

I.4.2 Les plans d'eau

Servant à l’évolution et au stationnement des navires, ils constituent :


- Des bassins de marée dont le niveau suit celui de la marée.
- Des bassins à flot, dont le niveau suit celui des pleines mers ou est maintenu à un niveau
constant.

a. Dimensionnement horizontal des plans d'eau

Venant d'une navigation en route libre au large, le navire, avant d'être immobilisé au poste
ou il doit effectuer ses opérations, effectue un certain nombre de manœuvres : pour arriver dans
l'avant-port, évitage et approche du poste, accostage au poste.

Afin de casser son erre et de se présenter à la zone d'accostage, le navire manœuvre dans
une zone d'évitage. Il s'agit d'un plan d'eau largement dimensionné et contraignant dans
l'élaboration d'un plan masse. La forme de la zone d'évitage est généralement circulaire. La
détermination de son diamètre avec des conditions normales de courants (1 nœud=0.5 m/s) et

OUCHENE & AMMARI ENSTP 3


CHAPITRE I GENERALITES SUR LES OUVRAGES MARITIMES
de vents (15 nœuds) prend en compte la capacité de manœuvre du navire, et en particulier son
nombre d'hélices, ainsi que les aides apportées par le port, et en particulier le nombre et la
présence des remorqueurs d'assistance. On peut retenir qu'en fonction de ces divers paramètres
le diamètre du cercle d'évitage est à dimensionner entre 1.5 et 5 fois la longueur du navire.

b. Dimensionnement des profondeurs

La donnée de base est le tirant d'eau du navire de projet. A celui-ci s'ajoute une marge de
sécurité appelée pied de pilote

La détermination du pied de pilote est complexe. Elle doit intégrer de nombreux facteurs
tels que :
- Les engraissements entre deux compagnes de dragage.
- La précision des mesures des fonds.
- L'abaissement du niveau de l'eau et enfoncement du navire pendant le déplacement de ce
dernier phénomène de squat.
- L'agitation du plan d'eau.
- Les décotes accidentelles du niveau d'eau.
En pratique, on peut retenir un pied de pilote approximativement dimensionné comme suit
- 20 % du tirant d'eau dans la zone d'approche au large.
- 10 a 15 % du tirant d'eau dans les chenaux selon l'exposition.
- 10 a 15 % en site exposé et 7 % en site abrité pour les zones de manœuvres et d'accostages.
Ce calcul conduit bien souvent à des valeurs de profondeur théoriquement nécessaires,
mais difficilement réalisables soit d'un point de vue technique, soit d'un point de vue
économique.

I.4.3 ouvrages d'accostage

On appelle quais, appontements et ducs d'albe les ouvrages le long desquels on accoste les
navires pour procèdes à des opérations de chargement et de déchargement de marchandises et de
voyageurs, ou pour procéder à des opérations d'armement, de remisage et de réparation des
navires à flot.
Les quais constituent des lignes d'appui continues pour le flanc latéral des navires, le long
de terrains (ou terre-pleins) qui servent à la circulation par voie de terre et à la mise en dépôt des
marchandises (à l'air libre ou sous hangar). On appelle front d'accostage la partie même du quai
contre laquelle le flanc des navires s'appui.
Les appontements ne différent des quais que par l'absence de terre pleins, et c'est un
tablier de moindre largeur qui joue (d'une façon plus limitée) leur rôle.
Les ducs d'albe constituent des points d'appui discontinus pour le flanc latéral des navires,
en dehors de tout autre ouvrage sur le plan d'eau, ou bien à l'avant d'un appontement qu'ils
protègent alors contre le choc des navires.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 4


CHAPITRE I GENERALITES SUR LES OUVRAGES MARITIMES
I.4.4 Terre-pleins

a. Conception

Les terre-pleins sont essentiellement utilisés pour le stockage des marchandises peu
sensibles aux intempéries (pondéreux en vrac, bois en grume, marchandises en conteneurs
étanches...), pour les automobiles ... etc.
Les terre-pleins peuvent également servir de point de reprise des marchandises déposées
par les grues de quai, et soulevées par les engins de manutention horizontale qui les
transportent sous hangar ou dans un parc de stockage plus éloigné du front d'accostage.
Les terre- pleins sont établis de plain-pied avec la zone bord à quai pour faciliter le
transport des marchandises par les chariots, ils peuvent être clos afin de faciliter le gardiennage
des marchandises de faible poids et de grande valeur.
L'importance relative des surfaces de hangar et terre-pleins de stockage dépend de la nature
du trafic, pour les cargaisons très diversifiées on adopte en général, des surfaces égales, mais le
développement de l'emploi des conteneurs permet de réduire ou de supprimer les surfaces
couvertes, le conteneur constituant souvent un abri suffisant des marchandises.

L'importance des terre-pleins de la zone bord à quoi dépend de l'existence d'une


manutention verticale et de la méthode qu'elle utilise, cette question se rattache d'ailleurs à la
distance optimale à réserver entre le hangar et le front d'accostage. Dans les ports dépourvus de
grues de quai, cette distance était jusqu'alors réduite à une dizaine de mètres afin de limiter le
transport horizontal (la portée des mâts de charge ou des grues du bord dépassant rarement 5m
au-delà de la muraille du navire). Au contraire, l'emploi de grues de quai permet de porter cette
distance à une valeur comprise entre 30 et 40m.

b. Revêtement des terre-pleins de stockage

Le profil des terre-pleins doit être étudié de façon à assurer un roulage facile des engins de
manutention et une évacuation correcte des eaux de ruissellement vers les réseaux de drainage,
sans que les pentes excédent 1 %. Les voies ferrées traversant les terre-pleins sont constituées
par des rails à gorge de façon à ne pas créer d'obstacle au roulage des engins de manutention.

Le revêtement des terre-pleins est déterminé en fonction de la nature des marchandises à


stocker, de la nature et de l'importance du roulage et dans une certaine mesure de la façon dont
s'effectuent les manutentions.

I.5 Conclusion

Au moment des études de projet maritime, beaucoup d’activités de reconnaissances et


d’études doivent être menées, incluant l’étude du climat, ou des régimes des courants,
l’évaluation de l’environnement et l’analyse de particularités et de différentes fonctions de notre
ouvrage. Ce qu’il nous conduit à commencer une description profonde de notre projet.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 5


CHAPITRE II
DESCRIPTION DE L’OUVRAGE
CHAPITRE II DESCRIPTION DE L’OUVRAGE
II.1 Introduction

L’évolution actuelle de la taille des navires et des trafics exige des installations portuaires
de plus en plus performantes à savoir l’augmentation des tirants d’eau offerts, développement des
zones de stockage particulièrement pour les marchandises en vrac (produit sans emballage) et les
trafics conteneurisés, spécialisation des engins de manutention, etc.
Certes, il est souvent possible de créer de nouveaux bassins et de construire de nouveaux
quais, mais les programmes d’aménagement ambitieux ne doivent pas conduire à sous-employer
ou même abandonner des structures existantes.
L’étude des possibilités de conversion des postes à quai doit donc toujours faire partie
intégrale de la politique d’aménagement portuaire. Dans le cas de nombreux ports, des possibilités
d’extension géographique sont actuellement très limitées, d’autre part, les conditions
économiques que nous connaissons ne favorisent plus le financement de projets importants. Le
présent travail à pour l’objet de traiter des différents aspects techniques des quais Conakry et
Sénégal du port d'Oran dont le détail est donné ci-après.

II.2 Historique du port d'Oran

C'est vers 1850 que le port d'Oran fait naissance avec la construction du vieux port
actuellement affecté à la pêche. La construction de la jetée au large commença en 1860 et sera
prolongée au fur et à mesure de l'extension du port, cette jetée fut construite en 03 phases.

La première tranche d'une longueur de 1040m a été réalisée entre 1860 et 1892. Les études
de la deuxième extension d'une longueur de 1287m ont commencée en 1906 et la réalisation s'est
faite entre 1911 et 1914.
La décision définitive de réaliser la troisième et dernière tranche d'une longueur de 500 m
fût prise en 1924 et les travaux furent lancés en 1930. Le port d'Oran a eu subi 04 tempêtes au
cours de son histoire et qui ont causé certains dégâts. La première tempêtes a eu lieu en 1934 et a
causé la chute de 139 blocs artificiels et les réparations ont été effectuées en 1935 avec le
rechargement et la pose de 80 blocs artificiels supplémentaires et certaines réparations de
maçonnerie. La deuxième tempête a eu lieu en 1936 et a eu pour conséquence l'endommagement
de certains profils et des dégâts sur couronnement (toute la longueur) et la chute de quelques 1500
blocs artificiels, les réparations envisagées ont été le rechargement, la pose des blocs artificiels
supplémentaires, l'agrandissement de la risberme, etc.
La troisième tempête a eu lieu en deux phases en 1967 et en 1969 et a engendrée les réparations
suivantes :
- Confection et pose de 200 blocs artificiels, avenant 100 blocs supplémentaires, colmatage des
cavernes blocs du musoir et talus extérieur (12 blocs artificiels) + 28 blocs artificiels repêches +
enrochements, confection et prise en place de 500 blocs artificiels et en fin travaux dans la
superstructure.
La Quatrième et dernière tempête qui a eu à subir le port d'Oran s'est déroulée en 1980 et
a causé beaucoup de dégâts sur jetée, ce qui a entrainé la réfection de cette dernière entre 1981 et
1983.

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CHAPITRE II DESCRIPTION DE L’OUVRAGE
II.3 Situation et description générale du port d'Oran

Le port d'Oran s'ouvre sur la rive sud de la méditerranée occidentale. Il est situé à environ
400 km à l'Ouest d'Alger, à moins de 200 km des rivages ibériques et non loin du détroit de
Gibraltar. Il est situé donc à proximité des autoroutes maritimes Est-Ouest qui traversent la
Méditerranée et à proximité des lignes maritimes Nord-Sud.
En général, il offre une protection suffisante et les opérations portuaires ne sont
raisonnablement pas trop perturbées même pendant la mauvaise saison cette protection est assurée
essentiellement par la jetée du large parallèle a la côte et d'une longueur de 2.8 Km environ. A
l'est, la traverse du large fait front à la houle diffractée par le musoir de la jetée. L'accès au port ne
présente pas de difficultés sauf par fortes tempêtes d'ouest ou vents forts du Nord. Il existe dans le
port 07 bassins dont le vieux port affecté à la pêche, ainsi un plan d'eau d'environ 120 hectares.
De plus de 30 postes à quai s'étendent sur une longueur de 4.5 km et sont plus au moins bien
protégés.
Suivant la position qu’il occupe dans les bassins, la jetée du large est sur une bonne partie
accostable pour les bateaux de pêche. La surface des terrepleins dépasse actuellement 70 hectares
surtout après démolition de plusieurs bâtiments et hangars

Figure II. 1 Image satellitaire du port d’Oran

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CHAPITRE II DESCRIPTION DE L’OUVRAGE
II.4 Description des quais Conakry et Sénégal

II.4.1 Caractéristiques et dimensions des quais

a. Quai du Sénégal

D’une longueur de 390ml, ce quai présente un front d’accostage constitué d’un


empilement de quatre blocs artificiels surmonté d’un couronnement en béton munis d’une
bordure en pierre taillée à la côte d’araser de + 1.95 ZH en moyenne. Le tirant d’eau étant de –
9.00 à – 10.00 en moyenne, cet ouvrage est exploité par des cargos généraux.

b. Quai de Conakry

Ce quai de 261.80ml de long présente un front d’accostage constitué d’un empilement de


trois (03) blocs artificiels sur 90m et de quatre blocs sur 171,80m. Cet ensemble est surmonté
d’un couronnement en béton munis d’une bordure pierre taillée à la côte d’araser de +1.95 ZH
en moyenne. Le tirant d’eau étant de – 7.00 à – 9.00 en moyenne, cet ouvrage est exploité par
les Cars Féries.

c. Levé topographique

Un levé topographique reporté à l’échelle 1/1000 a été effectué pour les besoins de
l’étude. Il couvre une surface de deux (02) hectares, soit une emprise de 25m sur les terrepleins
à partir de la magistrale des quais.

d. Levé bathymétrique

Un levé bathymétrique à l’échelle 1/500 a été réalisé, il couvre la totalité du plan d’eau du
bassin d’Arzew, soit sur une surface de 12 hectares.

Figure II. 2 Localisation du quai Sénégal et Conakry dans le port d’Oran

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CHAPITRE II DESCRIPTION DE L’OUVRAGE
II.4.2 Etat actuel des quais

Suite a une inspection aérienne et sous marine des quais du port d'Oran, cette inspection a
mis en évidence les dégradations et les désordres suivants, il a été constaté principalement :

a. Quai de Sénégal

- Des décalages des blocs les uns par rapport aux autres de 0 à 10cm.
- Présence des blocs affouillés avec dégradation des arrêtes de quelques blocs (surfaces et
intermédiaire).
- Tassement de l’ensemble du quai de 10 cm au maximum.

b. Jonction entre le quai du Sénégal et Conakry

Sur ce tronçon la structure aérienne du quai demeure en bon état de conservation. La


partie sous marine en revanche présente une désorganisation. Cette désorganisation ce
manifeste par un affouillement sous le bloc de base à l’endroit prévu pour les rampes des cars
ferries.

c. Quai de Conakry

L’inspection effectuée a mis en évidence des désordres très importants sur la majeure
étendue du quai pouvant porter préjudice à la stabilité du quai.
Ces désordres ce manifeste par un porte à faux du quai sur un linéaire de 105 m.
- Des affouillements sont dus à un départ des matériaux d’assise provoqués probablement par
les navires en mouvement lors de l’accostage et départ.
A ceci il convient de signaler que plusieurs blocs constitutifs du quai présentent une forte
érosion avec fissuration sur ce même tronçon.
La partie aérienne du quai demeure en revanche dans un état relativement normal.
Pour cela un confortement et un rempiétement sont nécessaires afin de répondre aux exigences
des nouvelles surcharges ramenées par le navire de projet.

II.5 Conclusion

L’objectif de la description de l’ouvrage est d’assurer que l’ouvrage dimensionné répondra


aux exigences fonctionnelles pour son environnement ou les conditions aux limites spécifiques au
site.
Toutes les conditions aux limites disponibles doivent être intégrées, en particulier tous les
détails sur les conditions de site. Selon la cadence des études, il se peut que les résultats d’études
commandées plus tôt ne soient disponibles qu’au moment des études de projet, et les méthodes de
construction doivent être prises en compte dans les études.

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CHAPITRE III
REMPIETEMENT DES QUAIS
CHAPITRE III REMPIETEMENT DES QUAIS
III.1 Introduction

Dans les ports de commerce on assiste à une augmentation du trafic tant de marchandises
diverses que de produits agro-alimentaires. Parallèlement, à la suite de travaux d'amélioration des
profondeurs réalisées, au cours des dernières décennies, on assiste à une évolution de la taille des
navires et de l'importance des cargaisons unitaires déchargées. Cette évolution de la taille des
navires conduit à améliorer les caractéristiques nautiques des chenaux et des ouvrages portuaires.

III.2 Les grandes orientations techniques des rempiètements

III.2.1 Les différents types de quai

On peut considérer qu'il existe trois grands types de soutènement formant les quais :
- Les quais en soutènement massif qui agissent par leur poids propre.
- Les quais de type paroi ou rideau ancré en tête à l'aide de tirants.
- Les quais, dit creux, constitués d'une dalle sur pieux, le remblai est alors taluté sous
l'ouvrage et protégé par une carapace en enrochements.

a. Rempiétement en palplanches

Les palplanches constituent un rideau vertical ou incliné soutenant le terre-plein, une


poutre de rive très rigide permet l’accostage des tirants, ceux-ci sont attachés à un système
d’ancrage. On distingue :
-Les palplanches métalliques.
-Les palplanches en béton armé.

Le sol doit permettre le battage du profil de palplanche retenu, car en cas d’un sol dur et
consistant, il est difficile d’obtenir la fiche voulue. Lorsqu’on a des grandes hauteurs,
l’utilisation des tirants est nécessaire, il faut s’assurer que leur pose ne mène pas à une
démolition trop importante des éléments de la structure existants.

b. Rempiétement en dalle sur pieux

Cette variante assure le confortement des quais et leur rempiétement à la côte voulue.
L’ouvrage, dont la magistrale avancera d’une certaine distance par rapport au front
d’accostage d’origine, est composé :
- D’une file longitudinale de pieux forés et battus jusqu'à la côte voulue.
- D’un rideau intermédiaire de petits pieux juxtaposés forés et battus jusqu’à la côte voulue
et puis arasés.
Ce rideau permet le soutènement du massif d’enrochement mis en place au pied
des quais confortés, ainsi que celui du sol de fondation de ces derniers après dragage du
fond d’origine à la cote désirée
- D’éléments préfabriqués en béton armé ayant la forme de « mur en T » et une épaisseur e.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 11


CHAPITRE III REMPIETEMENT DES QUAIS
Ces éléments utilisés comme coffrages pour le coulage d’un masque en béton maigre
devant les quais à conforter servent aussi à reporter, par l’intermédiaire de pièces d’appui en
béton armé, les charges aux pieux.
- D’un masque en béton maigre d’une certaine épaisseur, coulé en place.
- D’un couronnement en béton armé, coulé en place, reposant d’une part sur les pieux et
d’autre part sur les quais existants dont l’ancienne superstructure serait démolie.
- De tirant d’ancrage, d’accessoires et de plaques préfabriquées en béton armé.

c. Rempiétement en blocs

Cette variante permet le confortement des quais existants :


Elle consiste, en l’implantation à une profondeur du front d’accostage d’origine, d’un quai en
blocs composé :
- D’une assise en enrochements.
- D’un empilement en certains nombres de blocs en « I » préfabriqué en béton.
- D’un matériau en tout-venant de carrière pour le remplissage des évidements des blocs.
- D’un remblai en tout-venant de carrière déversé à l’arrière des blocs,
- D’un cavalier en enrochements en pied de quai pour la protection contre les affouillements,
- D’un couronnement en béton armé coulé en place.

d. Rempiétement en paroi berlinoise

Cette structure est composée de profilés en béton armé ou métallique de forme « H ». Ces
profilés régulièrement espacés sont enfoncés dans le sol à la cote voulue.

Ils sont fixés en pied par des armatures battues dans le sol et maintenues en tête par des
tirants ancrés à des plaques en béton armé. Les problèmes posés de cette technique :
- Stabilité du quai en phase d’exécution.
- Elle ne se posera qu’en phase chantier avant prise du béton.
- Utilisation d’un matériel spécifique certainement coûteux dans le creusement de
tranchées dans le cas d’un sol consistant.
- Corrosion en surface.

e. Rempiétement par injection

Les travaux portent essentiellement sur le sol de fondation sans modifier la structure du
quai initial, il s’agit d’obtenir un renforcement du sol en place sous et devant l’ouvrage,
en améliorant ses caractéristiques mécaniques, notamment sa cohésion. L’injection de coulis
est réalisée à l’aide de forages tubés pouvant traverser l’ouvrage.

f. Rempiétement en encorbellement

Les travaux présentent le phasage suivant :

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CHAPITRE III REMPIETEMENT DES QUAIS
- Injection préalable de la base du quai : confortement sous l’eau des zones du front
d’accostage présentant des trous importants.
- Démolition du bloc supérieur du quai.
- Réalisation d’une poutre d’accostage avec armatures en attente.
- Forage dans le quai, mise en place, scellement et précontrainte des tirants verticaux.
- Dragage en pied d’ouvrage : Ce dragage particulièrement soigné devra se faire par passes de
hauteur limitée, le positionnement en place devra être précis, à cet effet on pourra utiliser un
ponton pour écarter la drague du quai. A l’issue de chacune des passes, les plongeurs devront
opérer une reconnaissance du quai. En cas d’affouillement en pied, on devra d’une part
mettre en œuvre dans cette zone les profilés métalliques pour clouter la fondation, et d’autre
part procéder à des confortements à l’aide de béton immergé et/ou de résines.
- Mise en place des amortissements d’accostage.

g. Rempiétement en paroi moulée

Le principe de la paroi moulée dans le sol consiste à excaver une tranchée verticale
de grande profondeur à partir du niveau du sol. La tranchée est toujours remplie par une boue
thixotropique qui équilibre les poussées latérales dues au terrain sans risquer les éboulements
des parois. L’excavation descendue soit en bon sol (cas d’une fondation profonde), soit
avec une fiche suffisante (cas d’un soutènement). On met en place les cages d’armatures
et en effectue le remplissage de l’excavation par un béton coulé à la goulotte (tube
plongeur) dans la boue thixotropique. Le béton, plus dense, reste en fond et fait remonter
progressivement la boue que l’on récupère et qu’on recycle.

h. Autres types de rempiétements

Il existe d’autres méthodes pour réaliser un rempiétement de quai, certaines


s’apparentent à la réfection de parement, telle l’utilisation de béton projeté pour consolider un
mur en maçonnerie par exemple, pour un ouvrage de ce type, il peut être intéressant
de construire une poutre horizontale en béton armé permettant l’appui de tirant forés dans la
maçonnerie et ancrés en arrière. Des parois de béton armé en L stabilisées par remblaiement
ont été employées pour des quais de faible hauteur accueillant des navires de pêche. Dans le
cas d’un substratum rocheux affleurant, l’approfondissement de la souille par exemple
déroctage en pied du quai a pu être réalisé sans renforcement de la structure initiale.

III.3 Conclusion

Bien que de multiples techniques soient disponibles pour rempiéter un quai, il convient de
noter que des généralités sont délicates à établir tant l’étendue des techniques possibles, en
particulier pour les quais poids est importante. Chaque technique ayant ses avantages et
inconvénients, une étude au cas par cas, par un ingénieur, permet de valider le ou les types de
rempiètement optimal.

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CHAPITRE IV
COLLECTE ET ANALYSE DES
DONNEES DE BASE
CHAPITRE IV COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES DE BASE
IV.1 Données préliminaires sur le projet

Les quais de Sénégal et Conakry sont destinés pour le commerce, la profondeur exigée en
pied du quai est de -11.50 m et -10.00 m respectivement.
- La longueur du quai de Sénégal est de 390 ml.
- La longueur du quai de Conakry est de 261.8 ml.
A l’est du quai de Sénégal, le poste Ro-Ro d’une largeur de 50m, assure le raccordement avec le
quai de Conakry.

IV.2 Données hydrographiques

Marées : La marée est provoquée par la traction des astres (le soleil et la lune) sur les molécules
liquides de l’eau, sa mesure se fait à l’aide de mare graphe. La marée a une amplitude
généralement faible en Méditerranée mais présente d'importants écarts suivant l'époque lunaire.
Les mesures effectuées mettent en évidence, une marée de période de 12 heures et de faible
amplitude (25 à 30 cm en moyenne). Les surélévations d’eau peuvent toute fois atteindre
exceptionnellement 40 à 60 cm.

IV. 3 Données de sol

a. Sol de fondation

Un forage au niveau du quai de Sénégal réalisé par l'Agence Japonaise de Coopération


Internationale, dans le cadre de l'étude de développement des ports d'Alger, d'Oran et d'Annaba en
Algérie Février 1992 montrent que des forages antérieurs au quai de Sénégal ont mis en évidence
une couche d’argile de 6 m au dessus d’une roche volcanique représentant le socle. Cette
lithologie ne s’étend pas plus loin que le bassin de Maroc

Des sondages au niveau de l’axe de la souille de quai Sénégal ont mis en évidence une
couche meuble composée essentiellement de sable vaseux d’une épaisseur variante entre 1.30m à
2.8m.

Le fond marin de quai Conakry est composé essentiellement de grés roux.

b. Données de base

Les données physiques et géotechniques sont :

Remblai à l’arrière du mur et dans les évidements :

Poids volumique d = 1.8 t/m3


Poids volumique déjaugé ’ = 1.1 t/m3
Angle de frottement interne  = 37°
Cohésion c= 0 t/m2
Assise en enrochement :

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CHAPITRE IV COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES DE BASE

Poids volumique déjaugé ’ = 1.1 t/m3


Angle de frottement interne  = 38°
Cohésion c = 0 t/m2
Contrainte admissible adm = 40 à 60 t/m2
Sol de fondation :

Poids volumique d = 1.8 t/m3


Poids volumique déjaugé ’ = 1.1 t/m3

Acier : Type Fe E400

Béton de masse :

Poids volumique b = 2.4 t/m3


Poids volumique déjaugé ’b = 1.4 t/m3
Béton armé :

Poids volumique b = 2.5 t/m3


Poids volumique déjaugé ’b = 1.5 t/m3

IV.4 Les charges et surcharges d’exploitation

a. Charges permanentes G

 Poids propre du mur.


 Poids du remblai dans les évidemment et sur les blocs.
 Poussée des terres.
 Poussée hydrostatique du marnage
 Poussée hydrodynamique
 Bollard
b. Charges d’exploitations Q :

Quai de Conakry :
 Charges : Grue passerelle pour passagers : environ 60 t
 Surcharges d’exploitation : Véhicules lourds : 6 t/m²
Quai de Senegal:
 Charges de Grue : 240 t GOTTWALD HMK 170E
 Surcharges d’exploitation : 10 t/m²

2
Surcharge (t /m ) Effort d’amarrage Poussée due aux charges roulantes

Quai à -10.00m 6.00 3.2 (t/ml) 60 t


Quai à -11.50m 10.00 4.0 (t/ml) Grue 170 E = 240 t

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CHAPITRE IV COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES DE BASE
c. Séisme :

Kh : Accélération horizontal (Kh = 0.20 x g)

KV : Accélération verticale (KV = ± 0.3 Kh x g)

IV.5 Caractéristiques des matériaux

 Béton

Le béton est défini par la valeur de sa résistance à la compression à l’âge de


28 jours, notée fc28. Il est dosé à 350 kg/m3 de ciment CPA 325, avec un contrôle strict.
La masse volumique du béton armé γ = 2,5 t/m3

 Résistance caractéristique à la compression :

fc28 =30 MPa pour les éléments porteurs.


fc28 =25 MPa pour les éléments non porteurs.

 La résistance caractéristique à la traction

La résistance à la traction est liée à la résistance de compression :


ftj = 0,6+0,06fcj = 0,6+ 0,06(30) = 2,4 MPa.

 Coefficient de Poisson
υ = 0, 2

 Module de déformation longitudinale du béton E :


Module de déformation instantanée (courte durée <24 heures).
Eij  20 GPa.

 Aciers passifs
On utilise pour les aciers passifs des barres à haute adhérence de classe FeE400

Fe
On a :  s 
s
Module d’élasticité Es = 2. 105 MPa.
Avec  s : coefficient de pondération pris égale à 1,15(cas normal).
1 (cas de séisme)
D’où : Cas normal  s = 400/1,15 = 340 (MPa).
Cas de séisme  s = 400 MPa

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CHAPITRE V
LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN
QUAI
CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
V.1 Introduction

La détermination des efforts agissant sur le quai dépend du rôle de quai lui-même. Le
quai fournit au navire un dispositif d'appui, permettant le cas échéant son accostage et son
amarrage.

Dans ce cas les efforts entrants en jeu ici essentiellement horizontaux et concentrées,
Néanmoins, la plupart du temps, ces efforts sont transmis au quai lui-même, par l'intermédiaire
d'une poutre de couronnement, permettant de repartir leur action.

Le quai assure une liaison entre le navire et la terre ou les efforts appliqués sont
essentiellement verticaux, réparties dans le cas de stockage ou concentrés dans le cas de
l'outillage de manutention telles que les grues.

Dans ce chapitre on doit étudier la stabilité du quai s'il va répondre aux exigences des
navires en particulier l'accroissement de leur tirant d’eau ainsi que des sollicitations des engins
d'exploitation portuaire.

V.2 Consistance de la vérification

L’objet de ce calcul est la réserve de stabilité de l'ancien quai composé par 04 blocs et une
poutre de couronnement.
Les vérifications ont porté sur :
 La stabilité au renversement,
 La stabilité vis-à-vis du glissement,
 La stabilité vis-à-vis du poinçonnement,
 La stabilité au glissement circulaire,

Figure V. 1 La coupe du quai Sénégal avant le rempiétement

OUCHENE & AMMARI ENSTP 17


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI

Figure V. 2 La coupe du quai Conakry avant le rempiétement

V.3 Détermination des efforts agissants sur le mur de Sénégal

V.3.1 Poids propre des blocs et des terres

a. béton :
Poids = volume ×poids volumique.
Le calcul se fait avec le poids volumique des blocs comme suit :
γ b = 2.4 t/m3 : poids volumique de blocs émergés.
γ ’b = 1.4 t/m3 : poids volumique de blocs immergés.

b. terre (Remblai sur le mur) :


Poids volumique γ =1.8 t/m3

Poids volumique déjaugé γ’ = 1.1t/m3

Pour le calcul du poids propre du mur et des terres, en décomposant l’ensemble en 4 parties :
 Deux Parties immergées
 Deux Parties Non immergées

OUCHENE & AMMARI ENSTP 18


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
Tableau V. 1 valeurs des caractéristiques géométriques par mètre linéaire du quai

Bloc Poids Wi Bras de levier Bras de levier Moment stabilisant


(t/m) X(m) Y(m) (t.m/ml)
W1 8,125 1,25 10,9 10,15
W2 12,85 1,55 9 19,91
W3 34,545 2,35 5,125 81,180
W4 21,35 3,05 1,289 65,11
TV1 1,404 2,8 10,9 3,93
TV2 8,879 3,9 9,65 34,62
TV3 18,21 5,5 7,02 100,15

La 105,363 315,086
somme

Pour les détails de calcul quai de Conakry (Voir annexe 1)

V.3.2 Calcul des poussées

Les forces horizontales agissantes sur un mur de soutènement sont :


P : la poussée des terres.
Q : la surcharge d’exploitation.

Notons que :
 L’inclinaison du talus sur l’horizontale : β (°).
 L’inclinaison du mur (côte sol) sur la verticale : λ (°).
 L’angle de frottement sol-mur ou l’obliquité de la poussée sur le mur : δ (°).
3
 Le poids volumique du sol : γ (t/m ).

Le calcul d’un mur de soutènement est une analyse statique et dynamique du problème, ou
il est question d’éventuelle sollicitation d’origine sismique. Pour cela, on fait appel à l’approche
de « MONONOBE » et « OKABE » qui est une transposition de l’équilibre de « COLOMB –
RANKIN » existant à l’état statique, à celui qui pourrait se développer en dynamique.

V.3.3 Calcul le coefficient de la poussée

a. Cas statique

Les poussées des terres du mur sont calculées sur l’écran vertical.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 19


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
La valeur Kps (poussée) peut être exprimée par la formule unique suivante, due MONONOBÉ-
OKABÉ.

2
cos 2 (   . )  sin(   . ) sin(   . ) 
K PS  1   . 
cos(   )  cos(   ) cos(   ) 

ε = +1 pour le coefficient de poussée Ka

ε = -1 pour le coefficient de butée KP


φ: angle de frottement interne.

β: angle d’inclinaison de terre plein avec l’horizontale.

λ: l’angle d’inclinaison de l’écran avec la verticale.

δ: angle de frottement du sol sur l’écran (angle d’inclinaison de la poussée).

δ= φ: frottement sol / sol.

δ= 2/3 φ: frottement sol / Mur

Le coefficient de poussée appliqué sur un écran vertical à partir de la côte +1.95 m à -7.10 m
 = 37° ;  = 37° ;  =  =  = 0

2
cos 2 (37)  sin(37  37)  sin(37) 
K PS  1  . 
cos(37)  cos(37)  cos(0) 

K PS  0,2331

Le coefficient de poussée appliqué sur un écran vertical à partir de la côte -7.10 m à -9.60 m

 = 37° ;  = 24.7° ;  =  =  = 0
2
cos 2 (37)  sin(37  .24,7)  sin(37) 
K PS  1  . 
cos(24,7)  cos(24,7)  cos(0) 

K PS  0,2257

b -Cas dynamique

Le coefficient de la poussée dynamique Kpd s’écrit :

cos 2 (     )
Kpd  2
 sin(   ) sin(     ) 
cos cos  cos(     ) 1 
2

 cos(     ) cos(   ) 

OUCHENE & AMMARI ENSTP 20


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI

 k 
  Arctg 
1 k 
h

 v 

On a Kh = 0.20 ; Kv =  0,06

 0,20 
Séisme ascendant :  = Arc tg   = 12.01°
 1  0,060 

Le coefficient de poussée appliqué sur un écran vertical à partir de la côte +1.95m à -7.10 m

 = 37° ;  = 37° ;  =  = 0 ;  = 12.01°

cos 2 (37  12.01)


K pd  2
 sin(37  37) sin(37  12.01) 
cos12.01  cos(37  12.01) 1  
 cos(37  12.01) 

Kpd=0.4011

Le coefficient de poussée appliqué sur un écran vertical à partir de la côte -7.10 m à -7.60 m
 = 37° ;  = 24.7° ;  =  = 0 ;  = 12.01°

cos 2 (37  12.01)


K pd  2
 sin(37  24.7) sin(37  12.01) 
cos12.01  cos(24.7  12.01) 1  
 cos(24.7  12.01) 
Kpd=0.3707

V.3.4 Poussée des terres

a. Cas statique

La poussée des terres appliquée sur un écran vertical à partir de la côte 0.00 m à +1.95 m

σ1 = γd x h1 x Kps = 1.8x1.95x0.2331 = 0.818 t/m2

P1 = ½ σ1x h1 = 0.5x0.818x1.95 = 0.797 t/ml

Ph1 = P1 cos δ =0,797 x cos 37 = 0,637 t/ml


Pv1 = P1 sin δ =0,797 x sin 37 =0,479 t/ml

1
Appliquée à Y = x1.95+9,6 =10,25 m
3

La poussée des terres appliquée sur un écran vertical à partir de la côte 0.00 m à -7.10 m

σ2 = σ1 + γ’h2Kps = 0.818 + 1.1x7,10x0.2331 = 2.56 t/m2


OUCHENE & AMMARI ENSTP 21
CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
P2 = ½ (σ2 + σ1) x h2 = 0.5x (2,56+0,818) x7.10 = 12 t/ml

Ph2 = P2 cos δ =12 x cos 37 = 9,58 t/ml


Pv2 = P2 sin δ =12 x sin 37 =7,22 t/ml

Appliquée à Y = 5.45 m

La poussée des terres appliquée sur un écran vertical à partir de la côte -7.10 m à -9.60 m

σ3 = σ2 + γ’h3Kps = 2.56 + 1.1x2, 50x0.22 = 3.20 t/m2

P2 = ½ (σ2 + σ1) x h2 = 0.5x (3,20+2,56) x2.50 = 7.20 t/ml

Ph2 = P2 cos δ =7,20 x cos 24,7 = 6,54 t/ml


Pv2 = P2 sin δ =7,20 x sin 24,7 =3 t/ml

Appliquée à Y = 1.20 m

Tableau V. 2 Récapitulatif de poussée des terres (cas statique)

Côte H (m) Ph (t/m) Pv (t/m) X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.95 m 1.95 0,637 0,479 6,3 10,25 3,0177 6,53

0.0 m à -7.10 m 7.10 9,58 7,22 6,3 5,45 45,486 52,21

-7.10 m à -9.60 m 2.50 6,54 3 6,3 1,20 18,9 7,85

Cas statique 16,757 10,699 6,3 5,0 67,403 66,6

b. Cas dynamique

Tableau V. 3 Récapitulatif de poussée des terres (cas dynamique)

Côte H (m) Ph (t/m) Pv (t/m) X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.95 m 1.95 1,09 0,82 6,3 10,25 5,166 11,17
0.0 m à -7.10 m 7.10 16,58 12,64 6,3 5,45 79,632 90,361
-7.10 m à -9.60 m 2.50 11,05 5,08 6,3 1,20 32,004 13,26
Cas Dynamique 28,72 18,54 6,3 5,0 116,80 114,076

Pour les détails de calcul quai de Conakry (Voir annexe 1)

OUCHENE & AMMARI ENSTP 22


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
V.3.5 Poussée due aux surcharges

On a la surcharge uniformément répartie : q  10 t m 2

La contrainte des poussées σ est uniformément répartie sur l’écran et due à la surcharge
verticale q. Elle s’écrit comme suit :

q.K p
 . λ=0 ;β=0
cos(   )

a. Cas statique

La poussée due aux surcharges appliquée sur un écran vertical à partir de la côte +1.95 m à
-7.10 "Pq1" :
 = 37° ;  = 37° ;  =  =  = 0

K PS  0,2331 H=9.05.

Kq1 = 0.2331

σ = q x Kq1 = 10x0.2331 = 2,331 t/m2


P = σ x H avec H = 9,05 m
P = 2,331x9,05 = 21,1 t/ml
Pqh1 = P cos δ =21,1 x cos 37 = 16,85 t/ml
Pqv1 = P sin δ =21,1 x sin 37 =12,7 t/ml

Appliquée à Y = 7,025 m

La poussée due aux surcharges appliquée sur un écran vertical à partir de la côte -7.10 m à
-9.60 "Pq2":
 = 37° ;  = 24.7° ;  =  =  = 0
K PS  0,2257 H=0.40.

Kq1 = 0.2257

σ = q x Kq1 = 10x0.2257 = 2,257 t/m2


P = σ x H avec H = 2,5m
P = 2,257x2,5 = 5,64 t/ml
Pqh1 = P cos δ =5,64 x cos 24.7 = 5,12 t/ml
Pqv1 = P sin δ =5,64 x sin 24.7 =2,36 t/ml

Appliquée à Y = 1,25 m

OUCHENE & AMMARI ENSTP 23


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI

Tableau V. 4 Récapitulatif de poussée due aux surcharges de 10 t/m2 (cas statique)

Côte H (m) Ph (t/m) Pv (t/m) X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.95 m 1.95 16,85 12,7 6,3 7,025 80,01 118,37

-7.10 m à -9.60 m 2.50 5,12 2,36 6,3 1,25 14,868 6,4

Cas statique 21,97 15,06 6,3 5,679 94,878 124,77

b. Cas dynamique

Tableau V. 5 Récapitulatif de poussée due aux surcharges de 10 t/m2 (cas dynamique)

Côte H (m) Ph (t/m) Pv (t/m) X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.95 m 1.95 28,91 21,78 6,3 7,025 137,214 203,092

-7.10 m à -9.60 m 2.50 8,4 3,86 6,3 1,25 24,318 10,5

Cas Dynamique 37,31 25,64 6,3 5,724 161,532 213,59

Pour les détails de calcul quai de Conakry (Voir annexe 1)

V.3.6 Poussée hydrostatique de marnage

La dénivellation du niveau de la nappe et du plan d’eau entre l’avant et l’arrière du quai peut
provoquer une poussée sur l’ouvrage vers le bassin.
On considère dans le cas statique un marnage de 0.34m, d’où la contrainte uniforme sur la hauteur du
quai à la valeur suivante :
σ = γw x e = 1.03 x 0.34 = 0.3502 t/m2
γw: Le poids volumique de l’eau de mer (1.03 t/m3).
e : dénivellation.
h = 1.95 ⟹ P = 0.5x0.3502x0.34 = 0.059 t/ml
1
Appliquée à Y = 0.34 + 9.6 = 9.71 m
3
h = 11.55 ⟹ P = 0.3502 x 9,6 = 3.361 t/ml
9,6
Appliquée à Y = = 4.8 m .
2

OUCHENE & AMMARI ENSTP 24


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
V.3.7 Poussée hydrodynamique

Pour les ouvrages émerges. La face avant du parement est soumise en plus des autres effets,
à des effets hydrodynamiques pendant le séisme, évalués à partir de la théorie de
WESTERGAARD qui donne une distribution parabolique des surpressions :
7
 wd ( z )   wkh hz
8

Avec :
Kh = 0.20. Coefficient sismique horizontal.
H = 9.6 m. Profondeur total de l’eau.
Z : profondeur de l’eau variable.
La poussée hydrodynamique sera:

7
pwd   w kh h 2
12

Appliquée à 0.4h de la base.

Pour le mur de quai, « MATSU » et « OHARA » suggèrent que la pression à l’aval du mur
pendant le séisme, est réduite de la quantité donnée plus haut par la théorie de
« WESTERGAARD » et qu’à l’amont, elle sera augmentée de 70%

7 7
. pwd   wkh h 2 + 0,7 x  w kh h 2
12 12

7
pwd  1,7   w kh h 2
12

 wd Terre  1  0,7   w  k h  h  z
7
8

La poussée est:

 1,03  0,20  9,6


7
Pwd  1,7 
2

12

Pwd  18,83 t ml

Appliquée à Y  0,4  9,6  3,84m .

V.3.8 Effort d’amarrage

Les amarres du navire sont attachées à des bollards auxquelles on impose les efforts dus à
l’action du vent sur le navire, à l’agitation du plan d’eau et à l’action des courants sur la carène.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 25


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
Ces efforts ont un caractère de forces concentrées, mais leurs actions sont réparties sur
l’ouvrage par la poutre de couronnement sur laquelle sont fixés les organes de défense et
d’amarrage.
Dans notre étude on a F = 4.0 t/ml,
Avec :
F : l'effort de l'amarrage.

Cet effort est appliqué à +0.30 m au-dessus du niveau supérieur du quai, Le moment dû à
l’effort d’amarrage est :
M = 4 × (h + 1.95 + 0.3)
h : Profondeur en pied de quai
Dans ce cas : h = 9.60 m
M = 4× (9.60 + 1.95 + 0.30) = 47.4 t/m

V.3.9 Force du au séisme

Les ouvrages construits en zones séismiques doivent être conçus pour résister aux effets des
tremblements de terre.
La force sismique est définie par la formule :
SI = P × Kh
Avec :
P : Poids propre du quai par mètre linéaire
SI = 0.2 × 105,363= 21.0726 t/ml
Appliquer au centre de gravité de mur YG = i×yi/ Wi

Appliquée à YG = 6,05 m .

OUCHENE & AMMARI ENSTP 26


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
Diagrammes des contraintes pour le quai Sénégal

OUCHENE & AMMARI ENSTP 27


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
Diagrammes des contraintes pour le quai Conakry

OUCHENE & AMMARI ENSTP 28


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
V.3.10 Effort due à la grue

Figure V. 3 GOTTWALD 170E HMK

Charges transmises au quai

GOTTWALD Grue Mobile Portuaire HMK 170E

Pression max par calage .....................................................................................................................151.5 t

Poids total à vide ............................................................................................................................... ...240 t

Charges max grue en opération ............................................................................................................303 t

Dimensions des plaques de calages........................................................................................ 1.2 m x 1.8 m

La surface couverte par la grue .............................................................................................14.2 m x 11 m

La charge de la grue est une surcharge pour sa variété des positions, donc on a deux cas de charge

 Grue en cas d'opération


 Grue entièrement équipé en translation à vide

a. Grue en cas d'opération

Figure V. 4 les différents cas d'opération de la grue

OUCHENE & AMMARI ENSTP 29


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
Tableau V. 6 % de force de calage par plaque

A B C D
I 30% 30% 20% 20%
II 20% 50% 20% 10%
III 20% 30% 30% 20%
IV 10% 20% 50% 20%
V 20% 20% 30% 30%

Impact (b xL)
a b

h
 Y

Pn
d




2a + L

a b

Figure V. 5 Méthode de calcul

h
tan    h  a  tan 
a

  
d  a  b   tan    a  tan 
4 2

W
P
2 a  L

  
Ph  P  tan  
4 2

1ere cale

W  20%  303  60.6 t

W 60.6
P   13.77 t / m
2Hc  L 2  1.30  1.8

Appliquée à X=1.25 m

OUCHENE & AMMARI ENSTP 30


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
2eme cale

a=5.35 ;

h
tg   h  a tg  5.35  tg 37  4.03 m ;
a

   37
d  (a  b)tg     a tg  (5.35  1.2)  tg (45  )  5.35  tg 37  9.10 m
4 2 2

W  50%  303  151.5 t

W 151.5
P   12.12 t / m
2a  L 2  5.35  1.8

    37 
Pn  P tg     12.12  tg  45    6.05 t / m
4 2  2

2 Pn 2  6.05
1    1.33 t / m 2
d 9.10

2  6.05
1   1.33  0.28 t / m 2
7.52

Appliquée à Y=4.6 m

Figure V. 6 Diagramme de contrainte ( Grue en opération)

OUCHENE & AMMARI ENSTP 31


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
b. Grue entièrement équipée en translation à vide

240
q  1.54 t / m 2
14.2 11

a=0 ;

h
tg   h  a tg  0 ;
a

   37
d  (a  b)tg     a tg  (0  11)  tg (45  )  0  22.06. m
4 2 2

W 240
P   16.9 t / m
2a  L 2  0  14.2

    37 
Pn  P tg     16.9  tg  45    8.43 t / m
4 2  2

2 Pn 2  8.43
1    0.76 t / m 2
d 22.06

2 Pn
2    1  1.46  0.76  0.69 t / m 2
H

Appliquée à Y=5.85 m

Figure V. 7 Diagramme de contrainte (Grue en déplacement)

OUCHENE & AMMARI ENSTP 32


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
V.3.11 Effort due à la passerelle

Poids total de la passerelle est de 60 t

Pression max par galet 20 t

Figure V. 8 La position de La passerelle 60 t

W 20
P   3.69 t / m
2a  L 2  2.61  0.2

   37
d  (a  b)tg     a tg  (2.61  0.2)  tg (45  )  2.61  tg 37  3.66 m
4 2 2

     37 
Pn  P tg     3.69 tg     1.83 t / m
4 2 4 2 

2 Pn 2  1.83
   1 t / m2
d 3.66

Appliquée à Y= 5.81 m

Profile 1

W 20
Pv    7.69 t / m
2h p  L 2  1.2  0.2

Profile 2

W 20
Pv    6.25 t / m
2h p  L 2  1.5  0.2

Appliquée à X= 2.1 m

OUCHENE & AMMARI ENSTP 33


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
V.4 Vérification de la stabilité du quai existant

a. Combinaisons de charges

Dans le cas statique la combinaison de charge utilisée est la suivante :


 A l’état limite ultime (E.L.U) : 1,35 G+1,5 Qi
 A l’état limite ultime (E.L.S) : G + Qi
Dans le cas dynamique la combinaison de charge utilisée est la suivante :

G + Qi + SI
Avec :
G : charges permanentes
Q1 = Surcharge + Amarrage ;
Q2 = Poussée due à la grue+ Amarrage ;
Kh : Accélération horizontal (Kh = 0.20)
KV : Accélération verticale (KV = ± 0.3 Kh = 0.06)

b. Coefficients de sécurité

Tableau V. 7 Coefficient de sécurité des quais

Cas statique Cas dynamique


Au Renversement ≥ 1.5 ≥ 1.1
Au Glissement ≥ 1.5 ≥ 1.1
Au Poinçonnement ≥ 3.0 ≥ 2.0

Tableau V. 8 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (cas statique)

Cas de charge Pv (T/ml) X (m) Ms (t.m/ml) Ph (t/ml) Y (m) Mr


(t.m/ml)
Charge permanentes G
Poids propre P 105,63 3 316,89 / / /
poussée des P1 0,479 6,3 3,017 0,636 10,25 6,51
terres P2 7,22 6,3 45,486 9,58 5,45 52,21
P3 3 6,3 18,9 6,54 1,2 7,84
Marnage Pm1 / / / 0,059 9,71 0,57
Pm2 / / / 3,361 4,8 16,13
Total G 116,329 / 384,293 20,176 / 83,28
Surcharges d’exploitation ‘Q’
Poussée des Pq1 12,7 6,3 80,01 16,85 7,025 118,37
surcharges Pq2 2,36 6,3 14,868 5,12 1,25 6,4
la grue E170 0 0 0 8,43 5,85 49,31
Amarrage F 4 11,85 47,4
Total ‘Q1’ 15,06 94,878 25,97 172,17
Total ‘Q2’ 0 / 0 12,43 96,71
G + Q1 131,389 479,17 46,146 255,45
G + Q2 116,329 384,29 32,60 179,99
1,35G + 1,5Q1 179,634 661,11 66,192 370,68
1,35G + 1,5Q2 157,04 518,79 45,882 257,51

OUCHENE & AMMARI ENSTP 34


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
1. Cas statique
Tableau V. 9 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg=(Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 1,86 2,13
G+Q2 2,12 2,67
1,35G+1,5Q1 1,77 2,03
1,35G+1,5Q2 2 2,56

Tableau V. 10 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry profile 1)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 1,69 1,97
G+Q2 2,42 3,04
1,35G+1,5Q1 1,60 1,88
1,35G+1,5Q2 2,33 2,9

Tableau V. 11 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry profile 2)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 1,52 1,97
G+Q2 2,15 2,9
1,35G+1,5Q1 1,44 1,88
1,35G+1,5Q2 2,08 2,85

Pour les détails de calcul quai de Conakry (Voir annexe 1)

Les coefficients de sécurité sont satisfaisants dans le cas statique pour les quais Sénégal et Conakry

OUCHENE & AMMARI ENSTP 35


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
Tableau V. 12 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (cas dynamique)

Cas de charge Pv X (m) Ms (t.m/ml) Ph (t/ml) Y (m) Mr (t.m/ml)


(T/ml)
Charge permanentes G
Poids propre P 105,63 3 316,89 / / /
poussée des P1 0,825 6,3 5,19 1,096 10,25 11,23
terres P2 12,701 6,3 80,01 16,855 6,67 112,422
P3 5,08 6,3 32,004 11,05 1,29 14,254
Poussée Pwd / / / 18,83 3,84 72,307
Hydrodynamique
Total G 124,23 434,107 47,831 210,218
Surcharges d’exploitation ‘Q’
Poussée des Pq1 21,78 6,3 137,214 28,91 7,025 203,092
surcharges Pq2 3,86 6,3 24,318 8,4 1,25 10,5
la grue E170 0 0 0 8,43 5,85 49,315
Amarrage F 4 11,85 47,4
Total ‘Q1’ 25,64 161,532 41,31 260,992
Total ‘Q2’ 0 / 0 12,43 96,715
Force sismique SI / / / 21,072 6,05 127,485
G + Q1+SI 149,87 595,639 110,213 598,69
G + Q2+SI 124,23 434,107 81,333 434,41

2. Cas dynamique (séisme ascendant)


Tableau V. 13 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement quai de Sénégal

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ

G+Q1+SI 0,98 1,01

G+Q2+SI 0,98 1,14

Tableau V. 14 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement quai de Conakry profile 1

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ

G+Q1+SI 0,87 0,93

G+Q2+SI 1,10 1,27

OUCHENE & AMMARI ENSTP 36


CHAPITRE V LA RESERVE DE STABILITE DE L’ANCIEN QUAI
Tableau V. 15 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement quai de Conakry profile 2

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ

G+Q1+SI 0,82 1,07

G+Q2+SI 0,97 1,21

Pour les détails de calcul quai de Conakry (Voir annexe 1)

Les coefficients de sécurité ne sont pas satisfaisants dans le cas dynamique.

V.5 Conclusion

Vue les résultats de la vérification de la réserve de stabilité très faibles , l'âge et l'état de
dégradation des quais avancés, il a été décidé d'opter pour un rempiétement dont les principaux
avantages sont :

- Nouvelle structure tenant compte des nouveaux cas de charge notamment l'utilisation des grues
portuaires et passerelles.

- Le rempiétement fera gagner en terre-pleins 7440 m2 (0.744 hectare) donc une augmentation de
34 % de la surface des terre-pleins ( augmentation du volume de marchandises ) et une diminution
de 6.2 % du bassin sans incidences sur les conditions de manœuvres des navires.

- Augmentation de tirant d'eau du navire de projet.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 37


CHAPITRE VI
CONCEPTION DES VARIANTES DE
REMPIETEMENT
CHAPITRE VI CONCEPTION DES VARIANTES DE REMPIETEMENT
VI.1 Introduction

Le type de rempiétement et de confortement d’un quai se fait en tenant compte de plusieurs


facteurs, outre la faisabilité technique d’un procédé, on doit considérer les contraintes
d’exploitation et de la mise en œuvre qui lui sont liées ainsi que son aspect économique. Pour
cela. Nous proposons deux variantes.

VI.2 Les différentes variantes proposées

Variante n°1 : Mur de quai en béton armé avec contrefort

Dans cette variante, le rempiétement des deux quais Sénégal et Conakry, consiste à
construire un quai à environ 22m du front d’accostage actuel.

 Quai du Sénégal

Le mur de quai en « L » projeté sera fondé à -13.00m et offrira un tirant d’eau de 11.50m. Il
sera constitué des éléments suivants :

1. Plots préfabriqués en béton armé, chaque plot sera constitué :


- d’un parement vertical de 13.50m de haut, et une épaisseur variable
- d’une semelle de 7.50m de long et 3m de large régnant de part et d’autre du parement, et
offrant une épaisseur de 0.5m aux extrémités jusqu’à atteindre 1.00m à la base du mur.
- d’un contrefort de 30cm d’épaisseur disposé à l’arrière du parement.
2. Une poutre de couronnement en béton armé, coulée sur place, qui solidarisera en tête les plots.
3. Un système d’ancrage disposé à l’arrière du mur, sera composé de tirants passifs en acier,
disposés tous les 2.00m. Ce système d’ancrage partira du couronnement et sera ancré dans un
massif enterré en béton armé.
A l’arrière du quai, les remblais seront constitués de tout venant de carrière (0-500Kg).

 Quai du Conakry

Le mur de quai en « L » projeté sera fondé à -11.50m et offrira un tirant d’eau de 10m. Il sera
constitué des mêmes éléments cités auparavant

Variante n°2 : Murs de quai en blocs

Dans cette variante, le rempiétement des deux quais, sera réalisé à environ 12m du front
d’accostage actuel.

 Quai du Sénégal

Les quais en blocs projetés seront fondés à -12.60 m et offrira un tirant d’eau de 11.50 m.
Leur structure est composée :

OUCHENE & AMMARI ENSTP 38


CHAPITRE VI CONCEPTION DES VARIANTES DE REMPIETEMENT
1. de quatre (04) blocs préfabriqués en béton en forme de "I" empilés les uns sur les autres. Les
évidements formés par l’alignement des piles de blocs seront remplis d’enrochements (1-15
Kg). Les quais reposent sur une couche d'assise en enrochements de catégorie (1-15 Kg),
préalablement réglée par une couche de ballast (20-40mm) d’épaisseur 20cm.
2. d’un pied de quai protégé par des enrochements de (50-200 Kg) pour la protection contre les
affouillements,
3. d’un épaulement à l’arrière du quai constitué de TVC (0-500Kg),
4. d’un couronnement en béton armé coulé en place, supporté par les piles de blocs.

 Quai du Conakry
Les quais en blocs projetés seront fondés à 11.10m. Leur structure est identique à celle prévue dans les
quais de Conakry.
 Les atouts des deux variantes
Les ouvrages poids ou en L en béton sont adaptés aux sols de bonne qualité pouvant
offrir, sous charges inclinées, une capacité portante suffisamment élevée au niveau de la
fondation.
Ils sont destinés plus particulièrement aux terrains non affouillables.

VI.3 Comparaison des variantes

Les critères suivants sont retenus pour la comparaison des deux (02) variantes de
rempiétement des quais du Sénégal et de Conakry.

 Coût de réalisation
 Délai de réalisation
 Mode de construction
 Expérience des entreprises

Notant que : (+) aspect positif pour la variante.


(-) aspect négatif pour la variante.
La comparaison de ces deux (02) variantes a donné le tableau ci-dessous :

OUCHENE & AMMARI ENSTP 39


CHAPITRE VI CONCEPTION DES VARIANTES DE REMPIETEMENT
Tableau VI. 1 La comparaison des deux (02) variantes

CRITERE VARIANTE N°1 VARIANTE N°2


Mur de quai en béton armé Murs de quai en blocs
avec contrefort

Coût de réalisation - +

Délai de réalisation - +

Mode de construction - +

Expérience des entreprises - +

Notation recue - +

La Variante N°1 Mur de quai en béton armé avec contrefort diminue la surface du bassin
12 % se qui rend la condition de cercle d'évitage non vérifiable.
Donc il ressort que la variante n° 2 se distingue favorablement par rapport à la variante n°
1. C’est donc la variante n° 2 qu’on va prendre « Rempiétement par mur de quai en blocs » .

Figure VI. 1 Murs de quai en blocs

OUCHENE & AMMARI ENSTP 40


CHAPITRE VI CONCEPTION DES VARIANTES DE REMPIETEMENT

Figure VI. 2 Mur de quai en béton armé avec contrefort

VI.4 Conclusion

Le choix de mur de quai en béton armé avec contrefort va affronter beaucoup de


difficultés dans la phase de réalisation et même pour la capacité de l’entreprise existante et
notamment l'utilisation des grues qui peuvent influencer sur la stabilité du quai existant, donc on
a opté pour la deuxième variante < murs de quai en blocs > qui convient le plus en respectant le
délai et le coût de réalisation et enfin, retenir cette dernière avec étude détaillé dans qui ce suit.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 41


CHAPITRE VII
ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
VII.1 Introduction

Pour le calcul d'un ouvrage poids, il faut prendre en compte plusieurs modes de rupture externes
potentiels. On doit le vérifier aux mouvements plans :

 Un déplacement de translation : glissement du mur


 Un déplacement de rotation : renversement
 Une insuffisance de capacité portance du sol
 Glissement profond

Il sera réalisé afin de permettre l’accostage et l’amarrage des navires et permettre le


transbordement des passagers et marchandises.

VII.2 Quais envisagés pour ce projet

Devant une multitude de types de quais disponibles, le choix du type de rempiétement est
dicté en premier par les moyens de réalisation disponibles. On a opté pour des quais en blocs de
béton préfabriqués empilés les uns au-dessus des autres.

VII.3 L’objet de la note de calcul

L’objet de ce calcul est le dimensionnement et la vérification du quai fondé à (- 11.50 m)


composé par 4 types de bloc (type A, type B, type C et type D), ensuite le quai fondé à (- 10.00
m) composé de 4 types de blocs (type A, type B, type C' et type D'), projetés dans le cadre de
rempiétement des quais de Conakry et Sénégal du port d'Oran.

Figure VII. 1 Profil de quai à -11.50 m ( quai de Sénégal )

OUCHENE & AMMARI ENSTP 42


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

Figure VII. 2 Profil de quai à -10.00 m (quai de Conakry)

Les caractéristiques géométrique de chaque bloc (Voir annexe 2)

VII.4 Caractéristiques des navires du projet

Les navires devant fréquenter les quais de CONAKRY et de SÉNÉGAL ont, selon la DTP
de la Wilaya d’Oran les caractéristiques suivantes :
 Quai de Sénégal :
-Type de navire General cargo
-Longueur 220 m
-Largeur 32 m
-Tirant d'eau 10.50 m
-Tpl 45000 t
 Quai de Conakry
-Type de navire Car ferries
-Longueur 160 m
-Largeur 30 m
-Tirant d'eau 9m
-Tpl 15000 t

OUCHENE & AMMARI ENSTP 43


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
VII.4.1 Calcul des défenses

Les défenses servent de protection et absorbent les énergies d'accostage aux postes a quai
elles sont en caoutchouc pouvant résister à l'eau de mer, à l'huile et au vieillissement.

Energie cinétique : E= 0.5 *Mv * V² = 0.5 x (Md +Mh) x V²

Notre défense système doit absorber : Ef = C x( 0.5x Md x V²)


C= CH x CE x CC x CS

Md 23500
Coefficient de bloc : CB=   0.53
  L  B  D 1.03  160  30  9

L : longueur du navire
B : largeur du navire
D : tirant d’eau
ρ: masse volumique de l’eau de mer
Md : Déplacement du navire
V : vitesse du d'accostage est déterminée par le diagramme de BROLSMA

 D  9
Facteur de masse hydrodynamique : CH = 1  1  1.445
4  Cb  B 4  0.53  30

i ²  r ²  cos ² 35.2²  45²  cos ²(70)


Facteur d’excentricité : CE =   0.452
i²  r ² 35.2²  45²

i=0.22L =35.2

i : le rayon du navire
r : c’est la distance entre centre d gravité de navire et point de contact : r=45

Facteur de l’effet coussin d'eau : Cc =0.8 (dépond de l’ouverture de l’eau)


Facteur de souplesse : Il représente le rapport entre la rigidité de navire et celle des défenses,
ce coefficient dépend de la nature élastique de la coque du navire.
Cs : varie de 0.8 (coque élastique) à 1(coques rigides), par mesure de sécurité, en
prendra une valeur de 0.9
Cs=0.9

C= 0.53 x 1.445 x 0.452 x 0.8 = 0.277

: Ef = C x (0.5x Md x V²) = 0.277 x (0.5x 23500 x 0.3²) = 293 KN.m


La défense est de diamètre de 600 mm et de longueur de 1100*1000 mm (pour le quai de
Conakry) La défense est de diamètre de 600 mm et de longueur de 1200*2000 mm (pour le
quia Sénégal).

OUCHENE & AMMARI ENSTP 44


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
VII.4.2 L'effort dans le bollard

 Quai de Sénégal

On a un effort de 100 t

100
L’effort par mètre linéaire est de  4 t / ml
25

 Quai de Conakry

On a un effort de 80 t

80
L’effort par mètre linéaire est de  3.2 t / ml
25

VII.5 Détermination des efforts agissants sur le mur du nouveau quai

VII.5.1 Poids propre des blocs et des terres

Tableau VII. 1 valeurs des caractéristiques géométriques par mètre linéaire du quai Sénégal

EFFORTS poids (t/m) X (m) Y (m) MStab MRenv


(tm/ml) (tm/ml)
Bloc A 19,48 4,22 1,24 82,21 24,23
Bloc B 18,47 5,64 4,58 104,27 84,67
Bloc C 19,54 5,3 7,67 103,67 149,9
Bloc D 20,84 4,8 11,31 100,21 235,80
Couron 16,7 4,07 13,56 67,45 226,30
Poids des blocs 95,04 4,81 7,58 457,82 721
Remblai au dessus du bloc type B 11,10 9,07 10,35 100,75 114,85
Remblai au dessus du bloc type C 3,43 8,25 12,08 28,32 41,48
Remblai au dessus du couron 5,37 6,2 14,02 33,34 75,37
Evidements A 6,20 5,025 2,05 31,15 12,71
Evidements B 9,79 5,025 4,5 49,19 44,05
Evidements C 9,41 4,775 7,675 44,95 72,25
Evidements D 10,83 4,77 13,02 51,742 121,80
Poids du remblai 60,63 6,15 8,80 373,04 533,73
Poids total du mur 155,67 5,33 8,05 830,86 1254,73

Pour les détails des caractéristiques géométriques des quais (Voir annexe 2)

VII.5.2 Calcul des coefficients de poussées

cos 2 (     )
Kps  2
 sin(   ) sin(     ) 
cos cos 2  cos(     ) 1  
 cos(     ) cos(   ) 

OUCHENE & AMMARI ENSTP 45


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
Cas statique

Frottement Sol/Sol  = 37° ;  = 37° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka1= 0.235

Frottement Sol/Mur  = 37° ;  = 24.7° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka2=0.227

Frottement Sol/Mur  = 37° ;  = 24.7° ;  =-27.44° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka3=0.076

Frottement Sol/Mur  = 37° ;  = 24.7° ;  =-26.65° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka4=0.079

Cas dynamique

 KH   0,20 
Séisme ascendant :  = Arc tg   ;  = Arc tg   = 12.01°
 1  KV   1  0,060 

Frottement Sol/Sol  = 37° ;  = 37° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka1= 0.402

Frottement Sol/Mur  = 37° ;  = 24.7° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka2=0.371

Frottement Sol/Mur  = 37° ;  = 24.7° ;  =-27.44° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka3=0.180

Frottement Sol/Mur  = 37° ;  = 24.7° ;  =-26.65° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka4=0.184

 KH   0,20 
Séisme descendant :  = Arc tg   ;  = Arc tg   = 10.69°
 1  KV   1  0,060 

Frottement Sol/Sol  = 37°;  = 37°;  = 1 % ;  =  = 0 Ka1= 0.377

Frottement Sol/Mur  = 37°;  = 24.7°;  = 1 % ;  =  = 0 Ka2=0.351

Frottement Sol/Mur  = 37°;  = 24.7°;  =-27.44° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka3=0.165

Frottement Sol/Mur  = 37°;  = 24.7°;  =-26.65° ;  = 1 % ;  =  = 0 Ka4=0.169

OUCHENE & AMMARI ENSTP 46


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
Tableau VII. 2 Récapitulatif des coefficients de poussée

Ecran vertical Ecran vertical Ecran incliné Ecran incliné

Cas statique Ka1 Ka2 Ka3 Ka4


o,235 0,227 0,076 0,079

Cas dynamique Kpd1 Kpd2 Kpd3 Kpd4


Séisme ascendant 0,402 0,371 0,180 0,184
Séisme descendant 0,377 0,351 0,165 0,169

VII.5.3 Poussée hydrostatique de marnage

1
Cette poussée est donnée par la relation suivante : Pm     H
2
   W  e  1,03  0,34  0,3502 t m 2

Avec :
Pm: poussée hydrostatique du marnage en (t/m).
  : contrainte du marnage t/m².
H: la hauteur sur laquelle s’applique le marnage.
  W : la masse volumique de l’eau.
e: le marnage

1
Pm1   0,3502  0,34  0,059 t/m
2
1
Appliquée à Y = 0.34 + 12.6 = 12.71 m
3
Poussée hydrostatique appliquée à partir de la côte 0.00 à -12.60m

On a : H = 12.60 m ; e = 0.34 m ; = 1.03 t/m3


 e = 1.03 × 0.34 = 0.3502 t/m²
Pm2 = × H = 0.3502 × 12.60 =4.413 t/m
12,6
Appliquée à Y = = 6.3 m
2

VII.5.4 Poussée hydrodynamique

7
pwd  1,7   w kh h 2
12

OUCHENE & AMMARI ENSTP 47


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

 1,03  0,20  12,6


7
Pwd  1,7 
2

12

Pwd  30,98 t ml

Appliquée à 0.4H de la base y= 12,6 × 0,4 = 5,04 m

VII.5.5 Effort d’amarrage

Dans notre étude on a F = 4.0 t/ml,


Avec :
F: l'effort de l'amarrage.

Cet effort est appliqué à +0.30 m au-dessus du niveau supérieur du quai, Le moment dû à
L’effort d’amarrage est :
M = 4 × (h + 1.83 + 0.3)
h: Profondeur en pied de quai
Dans ce cas : h = 12.60 m
M = 4× (12.60 + 1.83 + 0.30) = 58.92 t/m
Appliqué a Y= 14.73 m

VII.5.6 Force du au séisme

SI = P × Kh
Avec :
 P : Poids propre du quai par mètre linéaire
SI = 0.2 × 155,67= 30.44 t/ml
Appliquer au centre de gravité de mur YG = i×yi/ Wi
YG = 8,06 m

VII.5.7 Effort due à la grue (Sénégal)

GOTTWALD 170E HMK

Charges transmises au quai

GOTTWALD Grue Mobile Portuaire HMK 170E

Pression max par calage ......................................................................................................................151.5 t

Poids total à vide ................................................................................................................................ ...240 t

Charges max grue en opération .............................................................................................................303 t

Dimensions des plaques de calages......................................................................................... 1.2 m x 1.8 m

La surface couverte par la grue ..............................................................................................14.2 m x 11 m

OUCHENE & AMMARI ENSTP 48


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
La charge de la grue est une surcharge pour sa variété des positions, donc on a deux cas de charge

 Grue en cas d'opération


 Grue entièrement équipé en translation à vide

a. Grue en cas d'opération

Figure VII. 3 les différents cas d'opération de la grue

Tableau VII. 3 % de force par plaque calage

A B C D
I 30% 30% 20% 20%
II 20% 50% 20% 10%
III 20% 30% 30% 20%
IV 10% 20% 50% 20%
V 20% 20% 30% 30%

Cas I

Figure VII. 4 la charge transmise aux plaques de calages

I.A

OUCHENE & AMMARI ENSTP 49


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
Impact (b xL)
a b

h
 Y

Pn
d



2a + L 

L
a b

Figure VII. 5 Méthode de calcul

W  30%  303  91 t

W 91
P   20.40 t / m
2Hc  L 2  1.33  1.8

Appliquée à X=4.7 m

I.D

a=5.45 ;

h
tg   h  a tg  5.45  tg 37  4.10 m ;
a

   37
d  (a  b)tg     a tg  (5.45  1.2)  tg (45  )  5.45  tg 37  9.23 m
4 2 2

W  20%  303  60.6 t

W 60.6
P   4.77 t / m
2a  L 2  5.45  1.8

    37  2 P 2  2.38
Pn  P tg     4.77  tg  45    2.38 t / m   n   0.52 t / m 2
4 2  2 d 9.23

Appliquée à Y=7.25 m

OUCHENE & AMMARI ENSTP 50


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
Tableau VII. 4 Récapitulatifs des différents cas d'opérations de la grue

Cas Pv X Ms(t.m/m) Cas Pn Y 2Pn/d Mr(t.m/m)


I.A 20,4 4,7 95,88 1.D 2,38 7,25 0,52 17,255
II.A 13,6 4,7 63,92 II.D 1,19 7,25 0,26 8,6275
II.B 33,9 4,7 159,33 II.C 2,38 7,25 0,52 17,255
III.A 13,6 4,7 63,92 III.D 2,38 7,25 0,52 17,255
III.B 20,4 4,7 95,88 III.C 3,57 7,25 0,77 25,8825
IV.A 6,79 4,7 31,913 IV.D 2,38 7,25 0,52 17,255
IV.B 13,6 4,7 63,92 IV.C 5,95 7,25 1,24 43,1375
V.A 13,6 4,7 63,92 V.D 3,57 7,25 0,77 25,8825

On distingue que le cas le défavorable est le cas (IV.B, IV.C)

Figure VII. 6 Diagramme de contrainte ( Grue en opération)

b. Grue entièrement équipée en translation à vide

La charge transmise de manière uniforme sur la surface couverte par la grue

OUCHENE & AMMARI ENSTP 51


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

Figure VII. 7 la charge transmise (Grue en déplacement)

240
q  1.54 t / m 2
14.2 11

a=0 ;

h
tg   h  a tg  0 ;
a

   37
d  (a  b)tg     a tg  (0  11)  tg (45  )  0  22.06. m
4 2 2

W 240
P   16.9 t / m
2a  L 2  0  14.2

    37 
Pn  P tg     16.9  tg  45    8.43 t / m
4 2  2

2 Pn 2  8.43
1    0.76 t / m 2
d 22.06

2 Pn
2    1  1.17  0.76  0.41 t / m 2
H

Appliquée à Y=7.93 m

OUCHENE & AMMARI ENSTP 52


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

Figure VII. 8 Diagramme de contrainte (Grue en translation à vide)

VII.5.8 Effort due a la passerelle (Quai de Conakry)

Les poutres sous rails destinées du chemin de roulement de la passerelle pour


transbordement de voyageurs, au niveau du quai Conakry.

VII.5.8.1 Hypothèses de calcul

a. Dimensions
Poutre en béton armé:
 Section rectangulaire, b = 0.70 m et h = 0,70 cm.
voir détail profil
 Inertie : I = 0,020 m4 = 2.00 x 106 cm4

voir détail profil 70

80

80 70

70
70
Section réelle poutre + rail Section de la poutre considérée pour le calcul

Détail du Rail et passerelle (Voir annexe 4)

OUCHENE & AMMARI ENSTP 53


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
b. Caractéristiques des matériaux
 Béton : Fc28 = 30 MPa , enrobage : 5 cm
 Acier : FeE400, Fe = 400 MPa, fissuration très préjudiciable

c. Charges considérées

 Poids propre de la poutre : G1 = 25 KN/m3 x 0,49 m² = 12,25 KN/ml


 Poids propre du rail : G2 = 43.10 Kg/ml = 0,431 KN / ml
 Charges transmises par la passerelle : Ces dernières sont transmises sous forme de
charges concentrées par le biais des galets.

o Poids propre de la passerelle : G3 = 60 T , réparti sur quatre (04) galets ,


soit 15 T/galet = 150 KN/galet

o Charge d’exploitation : q = 200 Kg /m² soit 2 KN / m²,


Répartie sur le pont de la passerelle de dimension (3.00 m x 13.50 m),
Soit une résultante Q = 2 KN/m² x 3.00 x 13.50 m = 81 KN, réparti sur quatre
(04) galets, soit 20.25 KN / galets

Pour le calcul des sollicitations, on a considéré deux cas de charge :


- A - Passerelle à vide : charges par galet :
Qp = 1,25 x 150 KN = 187,50 KN / galet, soit 190 KN/galet,
Le coefficient 1,25 est introduit pour tenir compte de l’effet dynamique de la
passerelle en translation.

- B - Passerelle en charge (transbordement) : charges par galet :


Qp = 1,15 x (150 KN + 20.25 KN) = 195,80 KN / galet, soit 200 KN/galet,
Avec 1,15 coefficient de majoration dynamique.

Pour la suite des calculs on retiendra :


o Charge permanente : G = G1 + G2 = 12,25 + 0.431 = 12,68 KN/ml,
soit G = 13 KN/ml
o Charge d’exploitation : Qp = 200 KN/galet

Pv = Qp / (2a+L) = 200 / (2 x 1.5 x tg45 + 0.7)

Pv= 200 /3.7 = 54.05 KN/ml = 5.405 t/ml

La disposition de la poutre sous rail sur le couron en chevauchement permet de


distribuer la charge de la passerelle comme un poids vertical sur le quai concernant le
premier galet. Pour le deuxième galet, il n’a aucune influence sur notre quai comme
montre la figure ci- dessous

OUCHENE & AMMARI ENSTP 54


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

Figure VII. 9 Influence de la passerelle sur le quai

d. Calcul des sollicitations

 Pour le calcul des sollicitations on a utilisé le modèle de la poutre sur sol élastique de
raideur K = 60 000 KN/m3 x 0.70 m = 42 000KN/m².
 Les sollicitations sont calculées pour chaque position des galets, avec un pas de
déplacement de 1m

Tableau VII. 5 récapitulatif des résultats de calcul des sollicitations

ELS ELU
CAS DE CHARGEMENT Mser+ Mser - Mu+ Mu - Tu + Tu -
(KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
01 Galet à x=0 m 0 -182,73 0 -274,1 62,01 -300
01 Galet à x=1 m 39,81 -81,43 59,72 -122,15 119,6 -167,5
01 Galet à x=2 m 98,13 -39,87 147,19 -59,8 144,06 -147,74
01 Galet à x=3 m 136,01 -28,72 204,01 -43,07 140,67 -152,46
01 Galet à x=4 m 143,49 -22,82 215,23 -34,22 142,39 -150,91
01 Galet à x=5 m 144,2 -15,65 216,3 -23,47 141,76 -151,76
01 Galet à x=6 m 147,64 -7,09 221,46 -10,63 143,2 -150
02 Galet à x=0 m et X=7.5 m 122,28 -196,97 183,41 -295,46 179,63 -300
02 Galet à x=1 m et X=8.5 m 128,64 -105,65 192,97 -158,48 164,09 -176,67
02 Galet à x=2 m et X=9.5 m 110,47 -72,53 165,71 -108,8 160,6 -158,74
02 Galet à x=3 m et X=10.5 m 124,47 -82,8 186,7 -124,2 162,25 -164,25
02 Galet à x=4 m et X=11.5 m 127,81 -143,66 191,71 -215,49 210,75 -170,85

Les calculs ont été faits par logiciel Robot (Voir annexe 4)

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CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

VII.5.8.2 Détermination du ferraillage

a. Ferraillage longitudinal vis-à-vis de la flexion

Le ferraillage dans le sens longitudinal (axe XX), est calculé en considérant les
sollicitations présentées dans le tableau récapitulatif ci-après

Pour le ferraillage longitudinal de la poutre (sens XX), on a retenus les valeurs suivantes :

Etat limite de service (ELS)

Moment de flexion : Mser+ = 147.64 KN.m ≈ 150 KN.m

Moment de flexion : Mser - = - 196.97 KN.m ≈ -200 KN.m

Etat limite ultime (ELU)

Moment de flexion : Mu+ = 221.46 KN.m ≈ 225 KN.m

Moment de flexion : Mu- = - 295.46 KN.m ≈ -300 KN.m

On a:
b = 0.7 m; h =0.7 m  d = 0.65 m , fc28 = 30 MPa , Acier FeE400
Mser = 200 KN.m = 0.2 MN.m

La poutre étant sollicitée en flexion simple, la section étant une section rectangulaire.
 bc  0,6 f c 28  18 Mpa , f tj  0,6  0,06 f c 28  2.4 Mpa

 s  Max(0.4 fe;88 f tj )  Max(160 ; 172,44)

 s  172.5 Mpa

15 bc 15  18
X  d   0.65  0.40 m
15 bc   s 15  18  172.5

X
Z d  0.52 m
3
1
M 1  bX   bc  Z  0.5  0.7  0.40  18  0.52  1.31 MN .m
2
M ser  M 1 Donc on a une section sans armatures comprimés

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CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

M ser 0.2
Aser    22.29 cm 2
Z   s 0.52  172.5

Condition de non fragilité :


Aser  Amin . Elle est vérifiée

f t 28 2.4
Amin  0.23  b  d  0.23  0.7  0.65  6.28 cm 2
fe 400

Pour le ferraillage longitudinal on a opté pour 05 HA25 en nappe supérieure et inférieure


As = 24,54 cm2.

b. Ferraillage transversal vis-à-vis de l’effort tranchant

Tu = 300 KN = 0.30MN,  u  2,5 MPa (fc28 = 25 MPa ; fissuration très préjudiciable)


Vu 0.30
u  =  0.66 MPa <  u  2.5 MPa
b d 0.70  0.65

Escapement
S t  Min(0,9d ,40cm ), S t  30cm
At  0.66  0.70  0,30
 u  At 
bS t 0,8 f e 0,8  400
At  4.33.cm 2
Armatures transversales minimales

0.4 b S t
; Pour St = 30 cm  A t  2.10 cm
2
At 
fe

On choisit donc : 02 cadres HA14 / e = 30 cm  A t  6.20 cm2


Coupe type de ferraillage

5HA25/15
1
Cadre HA14/30
4
1HA20 1HA20
2 2
Cadre HA14/30
5
5HA25/15
3

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CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
Digramme des contraintes Sénégal

Diagramme des contraintes Conakry

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CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
VII.5.9 Vérification de la stabilité totale du mur de quai Sénégal

Tableau VII. 6 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (cas statique)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) X (m) Y (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)

Charges Permanentes

Poids propre du mur g1 155,67 0 5,34 8,06 831,27 0


Poussée des terres g2 7,504 18,198 9,55 5,94 71,70 108,20
Poussée Hydrostatique g3 0 4,472 0 6,38 0 28,55
Charges d'exploitations
Surcharges (10T/m2) q1 12,37 22,35 9,58 8,11 118,59 181,26
Amarrage q2 0 4 0 14,73 0 58,92
Grue q3 0 8,43 0 7,93 0 66,84
G=g1+g2+g3 163,17 22,67 902,98 136,76
Q1=q1+q2 12,379 26,35 118,59 240,18
Q2=q2+q3 0 12,43 0 125,76
Combinaison G+Qi

G+Q1 175,553 49,02 1021,57 376,94


G+Q2 163,174 35,1 902,98 262,53
1,35G+1,5Q1 238,85 70,12 1396,91 544,89
1,35G+1,5Q2 220,28 49,24 1219,02 373,281

a. Vérification de la stabilité au renversement et au glissement

1. Cas statique

Tableau VII. 7 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 2,72 2,91
G+Q2 3,44 3,77
1,35G+1,5Q1 2,57 2,66
1,35G+1,5Q2 3,27 3,50

Pour les détails de calcul du quai Sénégal (Voir annexe 3)

OUCHENE & AMMARI ENSTP 59


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

Tableau VII. 8 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg=(Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 3,62 3,31
G+Q2 5,64 5,20
1,35G+1,5Q1 3,42 3,17
1,35G+1,5Q2 5,47 5,14

Pour les détails de calcul du quai Conakry (Voir annexe 3)

b. Vérification de la capacité portante du sol

Dans la vérification du poinçonnement on prend le cas de la grue en opération

Tableau VII. 9 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (grue en opération)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) XG (m) YG (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)


Grue q3 33,9 2,38 4,7 7,25 159,33 17,255
Combinaison G+Qi
G+Q1 175,55 49,02 1021,53 376,82
G+Q2 197,07 29,05 1062,27 212,82
1,35G+1,5Q1 238,85 70,12 1396,85 544,74
1,35G+1,5Q2 271,13 40,17 1457,96 298,73

 Au niveau de l’assise en enrochement : (- 12.60 m) : G + Q1 (Méthode de MEYERHOOF)


 ≤ 60 t/m2
adm

   
2

2

 CN c   DN q 1 
1 ' ' 
Q lim   B N 
1   

'

2     
Avec : C = 0. Absence de cohésion dans l’enrochement formant l’assise du quai, et donc le terme de
cohésion s’annule.
Alors la formule devient :

   
2

2
1 ' ' 
Qlim   B N     DN q 1   
1   
'

2    
D = 1.10 m;

PH 49,02
  Arctg  Arctg  15,6
PV 175,55

OUCHENE & AMMARI ENSTP 60


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

Ms  Mr 1021,53  376,8
e   3,67 m
PV 175,55

B'  2  e  2  3,67  7,34m

PV 175,05
V  '
  23,84 t / m2
B 7,34

En utilisant le tableau (d’après CAQUOT et KERISEL)

Pour φ = 38°: N = 79.50, N q = 48.90;

 2 15,6 2
I   (1  )  (1  )  0,35
 38

 15,6 2
I q  (1  ) 2  (1  )  0,68
90 90

1
 sol  Qlim   1,1 7,34  79,50  0,37  1,11,1 48,90  0,70  152,56 t / m2
2
 sol 152,56
Fp    6,4  3,0 vérifiée
V 23,84

 Au niveau du sol de fondation (sol support) : (-13.80 m) : G + Q1 :

On calcule d’abord le poids de l’assise en enrochement :

H = 1.2 m;
B’ = 2 × e = 7.34 m;

B  B'2  h  tg  7,34  2  1,2  tg 38  9,2m

 B  B' 
W   'h     10,92 t / ml
 2 

P'V  PV  W  186,47 t / ml

PH 49,02
  Arctg  Arctg  14,72
P 'V 186,47

P 'V 186,47
V    20,26 t / m2
B 9,2

Pour φ = 38°: N = 79.50, N q = 48.90;

OUCHENE & AMMARI ENSTP 61


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

 2 14,72 2
I   (1  )  (1  )  0,37
 38

 14,72 2
I q  (1  ) 2  (1  )  0,69
90 90

1
 sol  Qlim   1,1 9,20  79,50  0,37  2,3  1,1 48,90  0,69  234,2 t / m2
2
 sol 234,2
Fp    11,56  3,0 vérifiée
V 20,26

 Au niveau de l’assise en enrochement : (- 12.60 m) : G + Q2 :


D = 1.10 m;

PH 29,05
  Arctg  Arctg  8,39
PV 197,07

Ms  Mr 1062,27  212,82
e   4,31m
PV 197,07

B '  2  e  2  4,31  8,62 m

PV 197,07
V  '
  22,86 t / m2
B 8,62

Pour φ = 38°: N = 79.50, N q = 48.90;

 2 8,39 2
I   (1  )  (1  )  0,60
 38

 2 8,39 2
I q  (1  )  (1  )  0,82
 90

1
 sol  Qlim   1,1 8,62  79,50  0,60  1,1 1,1 48,90  0,82  274.66 t / m2
2
 sol 274,66
Fp    12,01  3,0 vérifiée
V 22,86

 Au niveau du sol de fondation (sol support) : (-13.80 m) : G + Q2 :


On calcule d’abord le poids de l’assise en enrochement :

OUCHENE & AMMARI ENSTP 62


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
H = 1.2 m;

B’ = 2 × e = 8.62 m;

B  B'2  h  tg  8,62  2  1,2  tg 38  10,49m

 B  B' 
W   'h     12,61 t / ml
 2 

P'V  PV  W  209,68 t / ml

PH 29,05
  Arctg  Arctg  7,88
P 'V 209,68

P 'V 209,68
V    19,9 t / m2
B 10,49

Pour φ = 38°: N = 79.50, N q = 48.90;

 2 7,88 2
I   (1  )  (1  )  0,62
 38

 2 7,88 2
I q  (1  )  (1  )  0,83
 90

1
 sol  Qlim   1,1  10,49  79,50  0,62  2,3  1,1  48,90  0,83  387,06 t / m2
2

 sol 387,06
Fp    19,45  3,0 vérifiée
V 19,9

Tableau VII. 10 Coefficients de sécurité vis-à-vis au poinçonnement (quai Sénégal)

Combinaisons δ(°) e (m) B (m) σv (t/m²) σsol (t/m²) Fp


1,35G+1,5Q1( enrochement) -12,60m 16,36 3,56 7,12 33,54 139,26 4,15
1,35G+1,5Q1 (sol support) -13,80m 11,12 4,5 9 27,72 290,8 10,49
1,35G+1,5Q2( enrochement) -12,60m 8,42 4,27 8,57 31,63 273,35 8,64
1,35G+1,5Q2 (sol support ) -13,80m 9,55 5,22 10,44 22,86 354,6 15,51

OUCHENE & AMMARI ENSTP 63


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
Tableau VII. 11 Coefficients de sécurité vis-à-vis au poinçonnement (quai Conakry)

Combinaisons δ(°) e (m) B (m) σv (t/m²) σsol (t/m²) Fp


G+Q1( enrochement) -11,10m 12,83 4,04 8,1 18,55 192,48 10,19
G+Q1( sol support ) -12,30m 12,83 4,04 9,97 16,26 229,54 14,11
G+Q2( enrochement) -11,10m 8,25 4,49 8,98 16,631 285,9 17,19
G+Q2( sol support ) -12,30m 8,25 4,49 10,86 14,97 335,41 22,41
1,35G+1,5Q1( enrochement) -11,10m 13,41 3,98 7,94 25,64 184,1 7,18
1,35G+1,5Q1 (sol support) -12,30m 13,41 3,98 9,83 21,94 217,43 9,91
1,35G+1,5Q2( enrochement) -11,10m 8,35 4,47 8,93 22,68 282,65 12,46
1,35G+1,5Q2 (sol support) -12,30m 8,35 4,47 10,80 19,95 331,8 16,64

Tableau VII. 12 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (Cas dynamique)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) X (m) Y (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)

Charges Permanentes

Poids propre du mur g1 155,67 0 5,34 8,06 831,27 0


Poussée des terres g2 12,77 35,10 9,57 5,48 122,29 192,50

Poussée Hydrodynamique g3 0 30,98 0 5,04 0 156,13

Seisme SI 0 30,44 0 8,05 0 245,04

Charges d'exploitations

Surcharges (10T/m2) q1 20,36 38,02 9,58 7,42 195,25 282,50


Amarrage q2 0 4 0 14,73 0 58,92
Grue q3 0 8,43 0 7,93 0 66,84
G=g1+g2+g3 168,44 66,08 953,57 348,64
Q1=q1+q2 20,36 42,022 195,25 341,42
Q2=q2+q3 0 12,43 0 125,76
Combinaison G+Qi

G+Q1+SI 188,81 138,54 1148,83 935,10


G+Q2+SI 168,44 108,95 953,57 719,45

a. Vérification de la stabilité au renversement et au glissement

1. Cas dynamique séisme ascendant

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CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
Tableau VII. 13 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ

G+Q1+SI 1,24 1,13


G+Q2+SI 1,35 1,27

Pour les détails de calcul du quai Sénégal (Voir annexe 3)

Tableau VII. 14 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1+SI 1,45 1,21
G+Q2+SI 1,79 1,51

Pour les détails de calcul du quai Conakry (Voir annexe 3)

Tableau VII. 15 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (Cas dynamique)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) XG (m) YG (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)

Charges Permanentes

Poids propre du mur g1 155,67 0 5,34 8,06 831,27 0


Poussée des terres g2 11,98 33,29 9,57 5,55 114,67 185,05
Poussée Hydrodynamique g3 0 30,98 0 5,04 0 156,13
Seisme SI 0 30,44 0 8,05 0 245,04

Charges d'exploitations

Surcharges (10T/m2) q1 18,64 35,43 9,58 7,67 178,78 272,12


Amarrage q2 0 4 0 14,73 0 58,92
Grue q3 0 8,43 0 7,93 0 66,84
G=g1+g2+g3 167,65 64,27 945,9571 341,19
Q1=q1+q2 18,64 39,43 178,7819 331,04
Q2=q2+q3 0 12,43 0 125,76

Combinaison G+Qi

G+Q1+SI 186,29 134,14 1124,73 917,28


G+Q2+SI 167,65 107,14 945,95 712

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CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
a. Vérification de la stabilité au renversement et au glissement

1. Cas dynamique séisme descendant

Tableau VII. 16 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg=(Pv/Ph)*tan φ

G+Q1+SI 1,25 1,15

G+Q2+SI 1,36 1,28

Pour les détails de calcul du quai Sénégal (Voir annexe 3)

Tableau VII. 17 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1+SI 1,50 1,27
G+Q2+SI 1,82 1,54

Pour les détails de calcul du quai Conakry (Voir annexe 3)

b. Vérification de la capacité portante du sol

Dans la vérification du poinçonnement on prend le cas de la grue en opération

Tableau VII. 18 Coefficients de sécurité vis-à-vis au poinçonnement

Combinaison Fp
G+Q1+SI( enrochement 2,03
G+Q1+SI (sol support) 3,56
G+Q2+SI( enrochement) 3,1
G+Q2+SI (sol support) 5

Pour les détails de calcul du quai Conakry (Voir annexe 3)

La stabilité totale vis-à-vis du renversement et du glissement et capacité portante de l'assise et du


sol support est vérifiée.

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CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
VII.5.10 Vérification de la stabilité partielle

La stabilité partielle comporte :


La vérification de la stabilité du Poutre de couronnement + bloc D.
La vérification de la stabilité du Poutre de couronnement + bloc D + bloc C.
La vérification de la stabilité du Poutre de couronnement + bloc D + bloc C + bloc B.

1. Poutre de couronnement + bloc D (Cas statique)

Tableau VII. 19 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D (cas statique)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) X (m) Y (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)

Charges Permanentes

Poids propre du mur g1 53,36 0 3,01 0 160,61 0


Poussée des terres g2 1,97 4,20 6,3 1,80 12,41 7,58
Poussée Hydrostatique g3 0 1,19 0 1,71 0 2,046
Charges d'exploitations
Surcharges (10T/m2) q1 5,16 10,25 5,3 2,50 27,348 25,70
Amarrage q2 0 4 0 5,38 0 21,52
Grue q3 0 3,56 0 2,62 0 9,32
G=g1+g2+g3 55,33 5,40 171,0546 9,63
Q1=q1+q2 5,16 14,25 27,348 47,22
Q2=q2+q3 0 7,56 0 30,84
Combinaison G+Qi
G+Q1 60,49 19,65 205,53 56,85
G+Q2 55,33 12,96 173,02 40,48
1,35G+1,5Q1 82,43 28,67 282,34 83,83
1,35G+1,5Q2 74,69 18,63 233,58 59,27

a. Vérification de la stabilité au renversement et au glissement (Cas statique)

Tableau VII. 20 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 3,61 2,32
G+Q2 4,27 3,22
1,35G+1,5Q1 3,36 2,16
1,35G+1,5Q2 3,94 3,03

OUCHENE & AMMARI ENSTP 67


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
Tableau VII. 21 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D' (quai Conakry)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 7,60 2,45
G+Q2 13,34 4,79
1,35G+1,5Q1 7,02 2,29
1,35G+1,5Q2 12,48 4,65

Pour les détails de calcul des quais (Voir annexe 3)

Tableau VII. 22 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D (dynamique)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) X (m) Y (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)

Charges Permanentes

Poids propre du mur g1 53,36 0 3,01 0 160,61 0


Poussée des terres g2 3,159 6,75 6,3 1,81 19,90 12,24
Poussée Hydrodynamique g3 0 2,16 0 1,3 2,80
Seisme SI 0 10,672 0 2,91 0 31,05

Charges d'exploitations

Surcharges (10T/m2) q1 8,58 16,97 5,3 2,52 45,47 42,83

Amarrage q2 0 4 0 5,38 0 21,52


Grue q3 0 3,56 0 2,62 0 9,32

G=g1+g2+g3 56,51 8,91 177,35 15,04

Q1=q1+q2 8,58 20,97 45,474 64,35


Q2=q2+q3 0 7,56 0 30,84

Combinaison G+Qi

G+Q1+SI 65,09 40,55 234,56 110,45

G+Q2+SI 56,51 27,14 180,51 76,95

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CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
a. Vérification de la stabilité au renversement et au glissement (Cas dynamique séisme
ascendant)

Tableau VII. 23 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1+SI 2,12 1,22
G+Q2+SI 2,35 1,57

Tableau VII. 24 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D' (quai Conakry)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1+SI 4,48 1,51
G+Q2+SI 6,15 2,24

Pour les détails de calcul des quais (Voir annexe 3 )

2. Poutre de couronnement + bloc D + bloc C (Cas statique ).

Tableau VII. 25 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C (statique)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) X (m) Y (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)

Charges Permanentes

Poids propre du mur g1 86,06 0 3,29 0 283,13 0


Poussée des terres g2 5,55 9,76 6,8 2,89 37,80 28,28
Poussée Hydrostatique g3 0 2,37 0 3,38 0 8,02
Charges d'exploitations
Surcharges (10T/m2) q1 10,28 16,31 6,8 4,11 69,94 67,15
Amarrage q2 0 4 0 8,73 0 34,92
Grue q3 0 5,52 0 4,44 24,50
G=g1+g2+g3 91,61 12,13 320,93 36,30
Q1=q1+q2 10,28 20,31 69,94 102,07
Q2=q2+q3 0 9,52 0 59,42
Combinaison G+Qi
G+Q1 101,90 32,44 390,88 138,37
G+Q2 91,61 21,65 320,93 95,73
1,35G+1,5Q1 139,11 46,84 538,18 202,11
1,35G+1,5Q2 123,68 30,65 433,26 138,15

OUCHENE & AMMARI ENSTP 69


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
a. Vérification de la stabilité au renversement et au glissement (Cas statique)

Tableau VII. 26 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg=(Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 2,83 2,37
G+Q2 3,36 3,19
1,35G+1,5Q1 2,67 2,24
1,35G+1,5Q2 3,14 3,05

Tableau VII. 27 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Conakry)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 6,51 2,81
G+Q2 10,43 5,21
1,35G+1,5Q1 6,11 2,65
1,35G+1,5Q2 9,92 5,09

Pour les détails de calcul des quais (Voir annexe 3)

Tableau VII. 28 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C (dynamique)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) XG (m) YG (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)

Charges Permanentes
Poids propre du mur g1 86,06 0 3,29 0 283,137 0
Poussée des terres g2 9,104 15,795 6,8 2,983 61,907 47,12
Poussée Hydrodynamique g3 0 8,9 0 2,64 23,496
Seisme SI 0 0 4,7 0 80,84
17,2
Charges d'exploitations

Surcharges (10T/m2) q1 17,43 27,53 6,8 4,164 118,524 114,648


Amarrage q2 0 4 0 8,73 0 34,92
Grue q3 0 5,52 0 4,44 0 24,50
G=g1+g2+g3 95,164 24,695 345,044 70,624
Q1=q1+q2 17,43 31,53 118,524 149,568
Q2=q2+q3 0 9,52 0 59,428
Combinaison G+Qi

G+Q1+SI 112,594 73,425 463,5686 301,033


G+Q2+SI 95,164 51,415 345,0446 210,893

OUCHENE & AMMARI ENSTP 70


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
a. Vérification de la stabilité au renversement et au glissement (Cas dynamique séisme
ascendant)

Tableau VII. 29 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1+SI 1,54 1,16
G+Q2+SI 1,64 1,40

Tableau VII. 30 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Conakry)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1+SI 3,11 1,36
G+Q2+SI 3,81 1,82

Pour les détails de calcul des quais (Voir annexe 3 )

3. Poutre de couronnement + bloc D + bloc C + bloc B (Cas statique)

Tableau VII. 31 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (cas statique)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) X (m) Y (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)

Charges Permanentes

Poids propre du mur g1 126,5 0 3,78 0 478,17 0


Poussée des terres g2 7,10 13,02 7,95 4,66 56,47 60,73
Poussée Hydrostatique g3 0 3,42 0 4,88 0 16,71
Charges d'exploitations
Surcharges (10T/m2) q1 12,08 18,98 7,95 6,25 96,10 118,71
Amarrage q2 0 4 0 11,73 0 46,92
Grue q3 0 7,08 0 6,14 0 43,47
G=g1+g2+g3 133,60 16,44 534,64 77,44
Q1=q1+q2 12,08 22,98 96,10 165,63
Q2=q2+q3 0 11,08 0 90,39
Combinaison G+Qi
G+Q1 145,69 39,42 630,75 243,07
G+Q2 133,60 27,52 534,64 167,84
1,35G+1,5Q1 198,49 56,66 865,93 353
1,35G+1,5Q2 180,36 38,81 721,77 240,14

OUCHENE & AMMARI ENSTP 71


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
a. Vérification de la stabilité au renversement et au glissement (Cas statique)

Tableau VII. 32 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 2,60 2,79
G+Q2 3,19 3,66
1,35G+1,5Q1 2,46 2,64
1,35G+1,5Q2 3,01 3,51

Tableau VII. 33 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C', bloc B (quai Conakry)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1 5,30 3,40
G+Q2 8,30 5,39
1,35G+1,5Q1 5,21 3,25
1,35G+1,5Q2 8,00 5,31

Pour les détails de calcul des quais (Voir annexe 3)

Tableau VII. 34 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (cas statique)

EFFORTS Pv (t/m) Ph (t/m) XG (m) YG (m) MStab (tm/ml) MRenv (tm/ml)

Charges Permanentes
Poids propre du mur g1 126,5 0 3,78 0 478,17 0
Poussée des terres g2 12,16 23,75 7,95 4,36 96,74 103,78
Poussée Hydrodynamique g3 0 8,9 0 2,64 23,49
Seisme SI 0 25,3 0 6,32 0 159,89

Charges d'exploitations

Surcharges (10T/m2) q1 20,58 33,31 7,95 5,90 163,62 196,79


Amarrage q2 0 4 0 11,73 0 46,92
Grue q3 0 7,08 0 6,14 0 43,47
G=g1+g2+g3 138,66 32,65 574,91 127,28
Q1=q1+q2 20,58 37,31 163,62 243,71
Q2=q2+q3 0 11,08 0 90,39
Combinaison G+Qi

G+Q1+SI 159,25 95,27 738,54 530,89


G+Q2+SI 138,66 69,03 574,91 377,57

OUCHENE & AMMARI ENSTP 72


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

a. Vérification de la stabilité au renversement et au glissement (Cas dynamique séisme


ascendant)

Tableau VII. 35 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (quai Sénégal)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ

G+Q1+SI 1,40 1,26


G+Q2+SI 1,53 1,52

Tableau VII. 36 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C', bloc B (quai Conakry)

Coefficient de sécurité Au renversement Fr=Ms/Mr Au glissement Fg= (Pv/Ph)*tan φ


G+Q1+SI 2,48 1,31
G+Q2+SI 3,16 1,66

Pour les détails de calcul des quais (Voir annexe 3)

La stabilité partielle vis-à-vis du renversement et du glissement est vérifiée

OUCHENE & AMMARI ENSTP 73


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE
VII.6 Glissement profond

Dans les ouvrages de soutènement, il faut s'assurer contre le risque de la rupture


circulaire profonde, la vérification de la stabilité pour les cercles de glissement englobant
l'ouvrage est exprimé par ce qu'on appelle, le coefficient de sécurité.

Ce coefficient s'exprime comme le rapport des potentiels, qui peuvent s'opposer aux
glissements, au potentiel qui tendent a les provoquer, donc l'analyse de la stabilité n'est autre
qu'une procédure analytique dont le but est de déterminer le coefficient de sécurité critique,
c'est a dire le plus faible qui puisse exister.

La méthode de BISHOP est la méthode la plus répondu dans la plus part des cas ou le
talus est sujet a un glissement le long d'une surface de rupture circulaire, le coefficient de
sécurité est défini comme étant le rapport entre moments résistants et des moments stabilisant.

Pour notre étude le logiciel < TALREN >, permet le calcul de la stabilité au glissement
profond. A partir d'une modélisation qui considère l'ouvrage comme étant fictif et se résume a
une ligne verticale. Donc nous nous retrouvons dans le cas d'un talus constitué de plusieurs sols,
susceptible de subir une rupture par glissement sous l'effet des actions qui les sollicitent.

Pour cela, il faut délimiter les différents sols du talus, et donner leurs caractéristiques
ainsi que leurs coordonnées par rapport au système d'axes de référence, et les charges qu'ils
supportent.

A partir de ces données, < TALREN > effectue les calculs itératifs des cercles de
glissement possible ainsi que leurs rayons et facteurs de sécurité relatifs, par le biais d'une grille,
prédéfinie par les points de rencontre des lignes et le pas entre elles.

De cette manière nous pouvons évaluer l'ordre de grandeur du coefficient de sécurité, en


s'assurant que la valeur la plus petite respecte la condition de stabilité requise dans notre étude.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 74


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

a. Cas Statique

Résultats :

D’après les résultats trouvés par le programme Talren, le coefficient de sécurité


minimums:

Fmin = 1.54

le coefficient de sécurité est satisfaisant dans le cas statique

pour les détails de calcul voir l’annexe 5

OUCHENE & AMMARI ENSTP 75


CHAPITRE VII ETUDE DE DETAIL DE LA VARIANTE RETENUE

b. Cas dynamique

Résultats :

D’après les résultats trouvés par le programme Talren, le coefficient de sécurité


minimums:

Fmin = 1.15

le coefficient de sécurité est satisfaisant dans le dynamique

pour les détails de calcul voir l’annexe 5

OUCHENE & AMMARI ENSTP 76


CHAPITRE VIII
FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE
COURONNEMENT
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

VIII.1 Introduction

La poutre de couronnement est une poutre en béton coulée sur place, elle constitue la
partie supérieure du quai, elle assure la liaison des piles de blocs et supporte les charges roulantes.
Elle comporte les équipements d’amarrage (les bollards) et de défenses, donc cette poutre doit
être très rigide afin de reprendre les différents efforts verticaux et horizontaux.
Elle est constituée de plots de 25 m de longueur séparés par des joints pour éviter la fissuration
par retrait ou effet de température, et comporte un bollard de 100T au milieu du plot (soit à
12.50m du plot).

L'ouvrage se situe en milieu agressif, nous supposons des fissurations très préjudiciables,
donc le calcul se fait à l'ELS

VIII.2 Efforts agissants sur la poutre de couronnement (Quai Sénégal)

a. Efforts horizontaux

- La poutre de couronnement est supposée très rigide, d’où sa réaction linéairement


répartie.
- L’effort agissant sur le bollard est de 100 T.

Schéma statique de calcul

q : la réaction uniforme de la poutre.

100
q  4t / ml
25

On a:

ql 2 4 * 25 2
M MAX    312.5t.m
- 8 8
ql 4 * 25
Tmax    50t
2 2

77
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

b. Efforts verticaux

 poids propre de la poutre :

G1  s * l *  béton

G1  6.68  1  2.5  16.7 t / ml

 poids du sol au dessus de la poutre :

G2  s * l *  sol
G2  2.988  1  1.8  5.38 t / ml

donc :
G  G1 G2
G  16.70  5.38  22.08 t / ml

 Charge mobile est prise égale à

Q= 15 T

VIII.2.1 Les cas de charge

78
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

Deux cas de figures possibles et extrêmes peuvent se présenter

1er Cas : Tassement d'une pile de blocs au niveau du joint

2eme Cas : Tassement d'une pile de plusieurs blocs entre les joints.

Le calcul sera effectué en 2 phases :

 Calcul sous l'influence de G (poids propre)


 Calcul sous l'influence d'une charge mobile " P " positionnée sur la position la plus
défavorable.
La charge mobile est prise égale à 15 t

1er Cas : On considère la poutre encastrée d'un coté et libre de l'autre extrémité

 Influence Sous la charge du poids propres

g = 22.08 t/ml ; l = 1,5 m

gl 2
M max   = -24.84 t.m
2
T max  gl = 33.12t

79
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

 Influence Sous la charge concentrée


Le cas le plus défavorable est obtenu lorsqu’on place la charge concentrée sur
l’extrémité libre.
P = 15 t; l = 1,5 m

M max   Pl = - 22.50 t.m


T max  P = 15 t

2eme Cas : Dans ce cas on considère la poutre encastrée d'un coté et articulée de l'autre
extrémité

 Influence Sous la charge du poids propres

g = 22,08 t/ml ; l = 3,0 m

gl 2
M appui  M A   = - 24.84 t.m
8

9 gl 2
M travée  = 13.97 t.m
128
5gl
R A  TA  = 41.4 t
8

3gl
R B  TB  = 24.84 t
8

80
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

 Influence Sous la charge concentrée


La sollicitation la plus défavorable est obtenue lorsque la charge concentrée P=15 t est
placée comme montre le schéma ci-contre.

l
La position critique créant un moment par la condition suivante : b 
3
3
b= = 1,732 m  a = 1,268 m
3
Donc : M A = - 8.66t.m
M T = 5.98t.m
R A  T A = 11.55 t

RB  TB = 3.45t

La position critique créant un moment maximal en travée est donnée par la condition suivante :
l
a  (3  3 )
2
a = 1,902 m  b = 1,098 m

Donc : M A = -7,13 t.m

M t = 7,83 t.m
81
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

R A  T A = 7,87 t
RB  TB = 7,13 t

VIII.2.2 Combinaisons de charges

Le ferraillage de la poutre de couronnement se fera à l’ELS en fissurations très


préjudiciables, avec la combinaison G+Q.

a. Sous l’action des forces verticales

 Au niveau d’appui :

D’après les calculs ci-dessus on constate que le moment le plus défavorable est obtenu dans
le Premier cas « tassement d’une pile au niveau d’un joint »
sup
M max = -24,84-22,50 = -47,34 t.m
Le Mmax est négatif ce qui indique que les fibres supérieures sont tendues

 Au niveau de la travée :

Au niveau de la travée c’est le deuxième cas « Tassement d’une pile entre deux joints »
qui nous donne le moment fléchissant le plus défavorable.
inf
M max = 13.97 + 7.83 = 21.8 t.m
Le Mmax est positif ce qui indique que les fibres inferieures sont tendues.

L’effort tranchant maximal


On constate que c’est le deuxième cas «Tassement d'une pile de plusieurs blocs entre les
joints » qui nous donne l’effort tranchant maximal.
sup
Tmax = 1.35*41.4 + 1.5*11.55 = 73.215 t

b. Sous l’action des forces horizontales


sup
M max = 312.5 t.m
sup
Tmax =50t
VIII.2.3 Ferraillage de la poutre de couronnement

VIII.2.3.1 Sous l’effet des charges verticales

a. Armatures longitudinales

Nappe supérieure :
On travail par une section équivalente
On a:

82
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

b = 5.69 m; h = 1.35 m  d = 1.22 m , fc28 = 25 MPa ,Acier fe E 400

Mser = 47.34 t.m = 0.4734 MN.m


La poutre étant sollicitée en flexion simple, la section étant une section rectangulaire.

 bc  0,6 f c 28  15 Mpa , f tj  0,6  0,06 f c 28  2.1 Mpa

 s  Max(0.4 fe;88 f tj )  Max(160 ; 161,3)

 s  161.3 Mpa
15 bc 15  15
X  d   1.22  0.71 m
15 bc   s 15  15  161.3

X
Z d  0.98 m
3
1
M1  bX   bc  Z  0.5  5.69  0.71  15  0.98  29.69 MN .m
2
M ser  M 1 Donc on a une section sans armatures comprimés

M ser 0.4734
Aser    29.95 cm 2
Z   s 0.98  161.3

Condition de non fragilité :


Aser  Amin . Elle n'est pas vérifiée

f t 28 2.1
Amin  0.23  b  d  0.23  5.69  1.22  83.82 cm 2
fe 400
On choisit 16 HA 25 + 4 HA 16 soit As = 86.58 cm2

Nappe inferieure :
Mser=21.8 t.m = 0.218 MN.m

83
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

15 bc 15  15
X  d   1.22  0.71 m
15 bc   s 15  15  161.3

X
Z d  0.98 m
3
1
M1  bX   bc  Z  0.5  5.69  0.71  15  0.98  29.69 MN .m
2
M ser  M 1 Donc on a une section sans armatures comprimés

M ser 0.218
Aser    13.79 cm 2
Z   s 0.98  161.3

Condition de non fragilité :


Aser  Amin . Elle n'est pas vérifiée

f t 28 2.1
Amin  0.23  b  d  0.23  5.69  1.22  83.82 cm 2
fe 400
On choisit 16 HA 25 + 4 HA 16 soit As = 86.58 cm2

b. Armature transversale
Tu  73.215 t
Tu
u   0,105 Mpa
bd
Vérification de  u

 u  0,105  Min(0,1 f c 28 ,4Mpa)  2,5Mpa


Espacement :

S t  Min(0,9d ,40cm )  40cm


S t  30cm
At  0,105  5.69  0,3
 u  At 
bS t 0,8 f e 0,8  400
At  5,60 cm 2

On choisit 4HA14=6,16 cm2

VIII.2.3.2 Sous l’effet des charges horizontales

a. Armatures longitudinales

84
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

Nappe extérieure :
On a b=1.35m; h=5.69; d=5,12m

Mser = 312.5 t.m = 3.125 MN.m

 bc  0,6 f c 28  15 Mpa , f tj  0,6  0,06 f c 28  2.1 Mpa

 s  Max(0.4 fe;88 f tj )  Max(160 ; 161,3)

 s  161.3 Mpa
15 bc 15  15
X  d   5.12  2.98 m
15 bc   s 15  15  161.3

X
Z d  4.12 m
3
1
M1  bX   bc  Z  0.5  1.35  2.98  15  4.12  124.31 MN .m
2
M ser  M 1 Donc on a une section sans armatures comprimés

M ser 3.125
Aser    47.02 cm 2
Z   s 4.12  161.3

Condition de non fragilité :


Aser  Amin . Elle n'est pas vérifiée

f t 28 2.1
Amin  0.23  b  d  0.23  1.35  5.12  83.46 cm 2
fe 400
On choisit 17 HA 25 soit As = 83.47 cm2
Nappe intérieure :
On prend la même section d’acier que celle de la nappe extérieure
b. Armature transversale
Tu  75T
Tu
u   0,108Mpa
bd
Vérification de  u

 u  0,2058  Min(0,1 f c 28 ,4Mpa)  2,5Mpa


Espacement :

85
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT

S t  Min(0,9d ,40cm )  40cm


S t  30cm
At 
 u
bS t 0,8 f e
At  1,37cm 2

On choisit 2HA12=2,26 cm2

Les Résultats du Quai Conakry Sont résumés dans les tableaux ci-dessous

Tableau VIII. 2 Résultats des calculs de ferraillage

Efforts Efforts verticaux 1er Cas 2eme Cas


horizontaux
q=3,2 t/ml G1=16.475 t/ml g=21,66 t/ml p=15 t g= 21.66 t/ml P=15 t
Mmax= 250 t.m G2=5.185 t/ml Mmax=-23.87t.m Mmax=-22.5.tm Ma=-24.37 t.m Ma=-8.66 t.m
Tmax=40 t Q= 15 t/ml Tmax= 32.59t Tmax=15t Mt=13.71 t.m Mt=7.83 t.m
Ta=41.61 t Ta=11.55 t
Tb=24.37 t Tb=3.45 t

Forces verticales Forces Horizontales


Sup
M max 0.468 MN.m 2.5 MN.m
Minfmax 0.215 MN.m
Tmax 73.42 t 60 t
Armatures long Aser=26.66 cm2, Amin =83.82 cm2 , Aser=38.74cm2, Amin =83.46cm2,
As=86.58 cm2 As=83.47 cm2
Aser=12.25 cm2, Amin =83.82 cm2, Aser=38.74cm2, Amin =83.46cm2,
As=86.58 cm2 As=83.47 cm2
Armatures trans St= 30 , At=5.65 cm2 5HA 12 St=30 , At=2.26 cm2 2HA12

86
CHAPITRE IX
ELABORATION DES DOSSIER
D'EXECUTION
CHAPITRE IX ELABORATION DES DOSSIER D'EXECUTION

IX.1 Introduction

La réalisation et le contrôle qualité du mur de quai en bloc en béton de masse des quais
Conakry et Sénégal se fait en succession .D'abord on va aborder les détails de construction du mur
de quai en partant de la préfabrication des blocs jusqu’à leur mise en œuvre dans leur
emplacement définitif et puis on termine avec les étapes de réalisation de la poutre de
couronnement.

IX.2 Préfabrication des blocs de qu ai

IX.2.1 Moyens matériels

La préfabrication des blocs de quai s’effectue sur le site du port d'Oran à l’aide des
moyens matériels de L'entreprise Méditram. Plusieurs types de matériel sont nécessaires pour
accomplir cette tache et ils sont réparti en fonction de leur utilisation comme suit :

- Pour le bétonnage des blocs :

- Centrale à béton pour la fourniture du béton.

- Des grues pour la manutention des coffrages.

- Des camions malaxeurs de 10 m3 chacun.

- Forme de bétonnage.

- Des vibreurs.

- Pour le transport des blocs :

- Grue avec ponton.

- Des portes chars.

Figure IX. 1 Grue avec ponton de 250 t (Illizi)

OUCHENE & AMMARI ENSTP 87


CHAPITRE IX ELABORATION DES DOSSIER D'EXECUTION

IX.2.2 Méthodologie

Le béton est produit par une centrale à béton située à proximité de la zone de
préfabrication et transporté par des camions malaxeurs puis coulé directement par leurs goulottes
dans les coffrages métalliques constituant les moules des blocs de quai.

Ces coffrages sont préparés (huile de décoffrage) à l’avance pour garantir la fluidité de
l’opération de bétonnage. Une fois l’opération de bétonnage achevée, une équipe de finisseurs
prennent en charge le bloc bétonné pour la finition de sa surface supérieure. Le décoffrage
s’effectue 24 heures après et les moules sont déplacés sur les bases libres suivantes pour être
préparés et bétonnés. Chaque bloc reçoit à la peinture une indexation portant le numéro et le type
de bloc ainsi que la date du bétonnage. Le déplacement des blocs bétonnés vers le lieu de
stockage étant effectué 3 jours après le bétonnage, La production journalière moyenne est de 03
blocs.

IX.2.3 Contrôle qualité

Le contrôle qualité s’effectue en trois phases :

-Avant le bétonnage : ce contrôle est effectué pour s’assurer de la conformité de tous les
constituants du béton et donne lieu à une autorisation de bétonnage.

- Durant le bétonnage : pour s’assurer de la conformité du béton produit par rapport aux études
et aux essais de convenance réalisés au démarrage de l’activité. L’équipe de contrôle s’assure
notamment de la conformité de la composition, des températures des bétons produits ainsi que
celle de la méthode de bétonnage.

- Après le bétonnage : pour s’assurer notamment que les résistances requises pour le décoffrage
et la manutention des blocs sont atteintes. Juste avant leur mise à l’eau, l’équipe de techniciens
s’assure aussi que les blocs ne souffrent pas de fissuration.

IX.3 Préparation de la fondation et mise en place des blo cs

a. Dragage

La mobilisation de la drague jusqu’à l’emplacement de la souille du mur de quai est


effectuée à l’aide d’un remorqueur. L’opération de dragage peut ainsi démarrer en se servant des
deux chalands fendables qui se permutent pour décharger les matériaux dragués vers le point de
rejet autorisé par le Maître d’Ouvrage. Le dragage est maintenu dans la même position jusqu’à
obtention du profil sous marin souhaité et/ou atteindre le substratum rocheux.

b. Nettoyage de la souille

En cas d’éventuel retour des masses vaseuses dans la souille ou des matériaux meubles
laissés sur place par la drague, l’atelier de nettoyage prend en charge l’opération de nettoyage à
l’aide du système de l’air-lift. Ce système consiste à injecter de l’air comprimé à haute pression
dans une conduite métallique de 600 mm de diamètre en engendrant une force aspiratrice dans

OUCHENE & AMMARI ENSTP 88


CHAPITRE IX ELABORATION DES DOSSIER D'EXECUTION

celle-ci. Les matériaux sont pompés et refoulés par une conduite flottante à 50ml de la zone des
travaux .

Figure IX. 2 Principe de l’air lift

IX.4 Pose des blocs

- la manutention des blocs se fera par l’intermédiaire d’une pince de levage

- la mise en place des blocs est réalisée par grue avec ponton

- les blocs sont levés et posés à la bonne position par la grue à câble équipées d’une pince de
levage

La séquence de pose des blocs est la suivante :

- Prise du bloc sur ponton avec la pince.

- Levage et rotation autour de ponton

- Descente du bloc dans l’eau sous l’assistance de plongeurs via radio et caméra sous-marine

- Pose du bloc : le plongeur donne son accord pour l’ouverture de la pince, libération du bloc

- Sortie de la pince de l’eau et réitération du processus de pose.

Afin de déterminer la position exacte du premier bloc à poser, les plongeurs doivent
assurer l’alignement des blocs

- Pose des blocs suivants

- une fois le premier bloc est posé, les blocs de base adjacents sont mis en place suivant le
même procédé en se basant sur alignement parallèle à la magistrale.

- Il faut éviter un chevauchement dans la pile des blocs.

- Une tolérance de 7 cm cumulée de joint dans 10 piles de blocs.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 89


CHAPITRE IX ELABORATION DES DOSSIER D'EXECUTION

Figure IX. 3 Les étapes de la mise en pose des blocs

Figure IX. 4 le remblai à l'arrière du mur de quai

OUCHENE & AMMARI ENSTP 90


CHAPITRE IX ELABORATION DES DOSSIER D'EXECUTION

IX.5 Poutre de couronnement

Après avoir terminé le ferraillage de la poutre et la réception par le bureau d'étude LEM, la
poutre de couronnement comprendra des bollards avec des tiges d'ancrages et des défenses dans le
milieu du plot de 25 m, elle comprendra aussi des escaliers, elle sera réalisée avec du béton coulé sur
place et vibré

Figure IX. 5 Le ferraillage et manutention du coffrage et collage de la poutre de couronnement

OUCHENE & AMMARI ENSTP 91


CHAPITRE IX ELABORATION DES DOSSIER D'EXECUTION

Figure IX. 6 l'emplacement des bollards et les défenses dans le couronnement

IX.6 Conclusion

Le quai en blocs du port d'Oran est un ouvrage construit en considérant des techniques qui
dépendent des moyens propres de l'entreprise et dont le contrôle qualité des travaux occupe une
position importante dans le processus de réalisation. Toutefois, le travail en mer ouverte impose
une vigilance particulière de la part de l’entreprise comme de celle du Maître d’œuvre. Cette
vigilance consiste à trouver le respect des tolérances imposées par le contrat et la production d’un
ouvrage sans défaut.

OUCHENE & AMMARI ENSTP 92


CONCLUSION GENERALE

Conclusion générale

Ce projet, "très prometteur", permettra au port d'Oran de s'aligner sur les ports de la
Méditerranée et d'offrir de meilleures prestations au profit des passagers, clients et partenaires.
Cette étude nous a permis d'avoir un aperçu général sur les ouvrages maritimes, en particulier les
quais.

Notre travail consiste à l'étude de la stabilité d'un quai avant et après le rempiétement vis-
à-vis au renversement, glissement et poinçonnement. L’analyse de ces trois aspects est abordé par
les méthodes classiques de vérifications et calculé par des logiciels Robot et Talren.

Les résultats obtenus par cette vérification, du quai existant, sous l'effet de la nouvelle
grue et la passerelle sous rail sont insuffisants.

Cette instabilité du quai nous a mené à proposer une solution de rempiétement après
études des critères de choix de différents type de rempiétement. Parmi ces derniers les murs de
quai en blocs est la solution la plus convenable pour notre cas.

Cette nouvelle structure nous a conduits à répondre aux exigences des nouvelles charges
en particulier l’augmentation de tailles des navires et leur tirant d'eau

Enfin, ce travail que nous avons présenté est le couronnement de cinq années d'études, il
nous permettra de consolider nos connaissances dans ce domaine qui ne cesse d'évoluer en
assimilant les nouvelles techniques.

93
Bibliographie

M. BENREDOUANE : Cours de béton armé 4éme année. Ecole Nationale Supérieure des Travaux
Publics (ENSTP), Kouba, Alger, Algérie. (Année 2015-2016)

J.CHAPON : Travaux Maritimes TOM I : Le milieu marin – Le navire – La navigation – Les


côtes – Les ouvrages extérieures des ports maritimes (Année 1972). Ed. Eyrolles 1984, Paris,
France.

J.CHAPON : Travaux Maritimes TOM II : Les ouvrages intérieurs des ports maritimes –
Dégagement des accès et plans d’eau des ports (Année 1974). Ed. Eyrolles 1975, Paris, France.

J.LARRASP : cours d'hydraulique maritime et de travaux maritimes 1961, Paris, France.

J.COSTET et G.SANGLERAT Cours pratique de mécanique des sols 2

Règles BAEL 91 révisées 99 : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et


constructions en béton armé suivant la méthode des états limites.

Carl A.THORESEN 2003 Port-designer-S-Handbook-Recommendations-And-guidelines

Maritime structures — Part 4: Code of practice for design of fendering and mooring systems BS
6349-4 : 1994

D.CAMINADE Technique de l'ingénieur code C4630 principe d'implantation et d'aménagement


des ports et C4640 ports de commerce et pêche.

D.BOUHENICHE cours des travaux maritimes. Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics.

Logiciel

 TALREN
 AUTOCAD 2017
 ROBOT 2017
LES ANNEXES
Annexe 1
Quai de Conakry

Récapitulatifs poids propre Profil 1

Bloc Poids Wi Bras de levier Bras de levier de L’ensemble Moment stabilisant


(t/m) X(m) Y(m) (t.m/ml)
W1 7,5 1,25 8,4 9,375
W2 13,5 1,55 6,5 20,925
W3 14,56 2 3,9 29,12
W4 17,08 3,35 1,3 57,218
TV1 1,3 2,8 8,4 3,64
TV2 4,98 3,55 7,1 17,679
TV3 5,91 5,05 5,8 29,845
La 64,83 167,80
somme

XG =2.6 m YG = 4.8 m

Récapitulatifs poids propre Quai de Conakry Profil 2

Bloc Poids Wi Bras de levier Bras de levier de L’ensemble Moment stabilisant


(t/m) X(m) Y(m) (t.m/ml)
W1 9,05 1,25 9,25 11,312
W2 9,432 1,55 7,6 14,619
W3 14 2 5,45 28
W4 14 2,25 5,45 31,5
W5 14 2,5 1 35
TV1 1,57 2,65 9,25 4,160
TV2 4,47 3,55 8,35 15,868
TV3 3,89 4,25 7,1 16,532
TV4 5,11 4,75 6 24,272
La 75,522 181,266
somme

XG = 2.4 m YG = 5.72 m
Poussée des terres ( Cas statique Profile 1)

Côte Etat de sol H (m) Ph Pv X (m) Y(m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.91m Non 1,91 0,7 0,32 4,7 7,73 1,504 5,411
immergé
0.0 m à -4,90m Immergé 4,9 5,63 2,58 4,7 4,54 12,126 25,56

-4,49 m à -7,09 m Immergé 2,64 5,38 2,47 4,7 1,24 11,609 6,671

Cas statique 11,71 5,37 4,7 3,21 25,239 37,64

Poussée des terres ( Cas dynamique Profile 1)

Côte Etat de sol H (m) Ph Pv X (m) Y(m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.91m Non 1,91 1,2 0,55 4,7 7,73 2,585 9,276
immergé
0.0 m à -4,90m Immergé 4,9 9,67 4,44 4,7 4,54 20,868 43,90

-4,49 m à -7,09 m Immergé 2,64 9,19 4,22 4,7 1,24 19,834 11,395

Cas dynamique 20,06 9,21 4,7 3,21 43,287 64,573

Poussée des terres ( Cas statique Profile 2)

Côte Etat de sol H (m) Ph Pv X (m) Y(m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.97m Non 1,97 0,75 0,345 5 8,64 1,725 6,48
immergé
0.0 m à -6,03m Immergé 6,03 8,73 4 5 4,54 20 39,63
-6,03 m à -8,00 m Immergé 1,97 5,55 2,55 5 0,98 12,75 5,439
Cas statique 15,03 6,895 5 3,43 34,475 51,55

Poussée des terres ( Cas dynamique Profile 2)

Côte Etat de sol H (m) Ph Pv X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.97m Non immergé 1,97 1,27 0,58 5 8,64 2,9 10,97

0.0 m à -6,03m Immergé 6,03 15,1 6,93 5 4,54 34,65 68,55

-6,03 m à -8,00 m Immergé 1,97 8,03 3,69 5 0,98 18,45 7,869

Cas dynamique 24,4 11,2 5 3,58 56 87,39


Poussée due aux surcharges ( Cas statique profile 1)

Côte Etat de sol H (m) Ph Pv X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
1,91m à -4,49m immergé 6,4 8,14 3,74 4,7 5,8 17,578 47,212
-4,49 m à -7,09 m Immergé 2,64 3,2 1,46 4,7 1,3 6,862 4,16
Cas statique 11,34 5,2 4,7 4,53 24,44 51,372

Poussée due aux surcharges ( Cas dynamique profile 1)

Côte Etat de sol H (m) Ph Pv X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
1,91m à -4,49m immergé 6,4 14,83 6,81 4,7 5,8 32,007 86,014

-4,49 m à -7,09 m Immergé 2,64 5,56 2,55 4,7 1,3 11,985 7,228

Cas dynamique 20,39 9,36 4,7 4,57 43,992 93,242

Poussée due aux surcharges ( Cas statique profile 2)

Côte Etat de H (m) Ph Pv X (m) Y (m) Mstab Mrenv


sol (t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
1,91m à -6,00m immergé 7,61 10,13 4,65 5 6 23,25 60,78

-6,00 m à -8,00 m Immergé 2 2,45 1,13 5 1 5,65 2,45

Cas statique 12,58 5,78 5 5,026 28,9 63,23

Poussée due aux surcharges ( Cas dynamique profile 2)

Côte Etat de sol H (m) Ph Pv X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
1,91m à -6,00m immergé 7,61 18,31 8,41 5 6 42,05 109,86
-6,00 m à -8,00 m Immergé 2 4,28 1,97 5 1 9,85 4,28
Cas dynamique 22,59 10,38 5 5,05 51,9 114,14
Récapitulatifs des efforts appliqués au Conakry ( Cas statique Profile 1 )

Cas de charge Pv (t/ml) X(m) Ms Ph (t/ml) Y (m) Mr


(t.m/ml) (t.m/ml)
Charge permanentes G

Poids propre P 64,83 2,6 168,558 / / /

Poussée des terres P1 0,32 4,7 1,504 0,7 7,765 5,435

P2 2,58 4,7 12,126 5,63 4,54 25,560

P3 2,47 4,7 11,609 5,38 1,24 6,671

Marnage Pm1 / / / 0,059 7,2 0,4248

Pm2 / / / 2,452 3,5 8,582

Total G 70,2 193,797 14,221 46,673

Surcharges d’exploitation ‘Q’

Poussée des Pq1 3,74 4,7 17,578 8,14 5,8 47,212

surcharges Pq2 1,46 4,7 6,862 3,2 1,3 4,16

Passerelle 7,69 2,41 18,532 1,84 5,81 10,690

Amarrage F 3,2 9,3 29,76

Total ‘Q1’ 5,2 24,44 14,54 81,132

Total ‘Q2’ 7,69 / 18,532 5,04 40,450

G + Q1 75,4 218,237 28,761 127,805

G + Q2 77,89 212,32 19,261 87,124

1,35G + 1,5Q1 102,57 298,285 41 184,707

1,35G + 1,5Q2 106,305 289,425 26,758 123,685


Récapitulatifs des efforts appliqués au Conakry( Cas dynamique Profile 1)

Cas de charge Pv X(m) Ms Ph Y (m) Mr


(t/ml) (t.m/ml) (t/ml) (t.m/ml)
Charge permanentes G

Poids propre P 64,83 2,6 168,558 / / /

Poussée des terres P1 0,55 4,7 2,585 1,2 7,73 9,276

P2 4,44 4,7 20,868 9,67 5,75 55,602

P3 4,22 4,7 19,834 9,19 1,24 11,395

Poussée hydrodynamique 10 2,8 28

Total G 74,04 211,845 30,06 104,274

Surcharges d’exploitation ‘Q’

Poussée des surcharges Pq1 6,81 4,7 32,007 14,83 5,8 86,014

Pq2 2,55 4,7 11,985 5,56 1,3 7,228

Séisme SI 12,966 4,8 62,236

Passerelle 7,69 2,41 18,532 1,84 5,81 10,690

Amarrage F 3,2 9,3 29,76

Total ‘Q1’ 9,36 43,992 23,59 123,002

Total ‘Q2’ 7,69 / 18,532 5,04 40,45

G + Q1 + SI 83,4 255,837 66,616 289,51

G + Q2 +SI 81,73 230,377 48,066 206,961


Récapitulatifs des efforts appliqués au Conakry ( Cas statique Profile 2 )

Cas de charge Pv X(m) Ms Ph Y (m) Mr


(T/ml) (t.m/ml) (t/ml) (t.m/ml)
Charge permanentes G

Poids propre P 75,522 2,4 181,2528 / / /

poussée des terres P1 0,345 5 1,725 0,75 8,64 6,48

P2 4 5 20 8,73 4,54 39,634

P3 2,55 5 12,75 5,55 0,98 5,439

Marnage Pm1 / / / 0,059 8,14 0,480

Pm2 / / / 2,8 4 11,2

Total G 82,417 215,7278 17,889 63,233

Surcharges d’exploitation ‘Q’

Poussée des Pq1 4,65 5 23,25 10,13 6 60,78

surcharges Pq2 1,13 5 5,65 2,45 1 2,45

Charge roulante Pr 0,738 7,67 5,66

Passerelle 6,25 2,41 15,0625 1,83 5,81 10,63

Amarrage F 3,2 10,3 32,96

Total ‘Q1’ 5,78 28,9 15,78 96,19

Total ‘Q2’ 6,25 / 15,0625 5,03 43,59

G + Q1 88,197 244,6278 33,669 159,42

G + Q2 88,667 230,7903 22,919 106,82

1,35G + 1,5Q1 119,933 334,58253 47,82015 229,65

1,35G + 1,5Q2 120,638 313,82628 31,69515 150,753


Récapitulatifs des efforts appliqués au Conakry ( Cas dynamique Profile 2 )

Cas de charge Pv (t/ml) X(m) Ms Ph Y (m) Mr


(t.m/ml) (t/ml) (t.m/ml)
Charge permanentes G

Poids propre P 75,522 2,4 181,25 / / /

poussée des P1 0,58 5 2,9 1,27 8,64 10,972

terres P2 6,93 5 34,65 15,1 4,54 68,554

P3 3,69 5 18,45 8,03 0,98 7,86

Poussée 13,07 3,2 41,82


hydrodynamique

Total G 86,722 237,2528 37,47 129,220

Surcharges d’exploitation ‘Q’

Poussée des Pq1 8,41 5 18,31 10,13 6 60,78


surcharges
Pq2 1,97 5 4,28 2,45 1 2,45

Séisme SI 15,11 5,72 86,429

Passerelle 6,25 2,41 15,062 1,84 5,81 10,69

Amarrage F 3,2 10,3 32,96

Total ‘Q1’ 10,38 22,59 15,78 96,19

Total ‘Q2’ 6,25 / 15,0625 5,04 43,65

G + Q1 + SI 97,102 259,84 68,36 311,83

G + Q2 +SI 92,972 252,31 57,62 259,29


Annexe 2
Quai de Sénégal

a. Bloc type A
Le schéma suivant montre la géométrie du bloc

Elément Formule Volume Poids dv (m) Mv dh (m) Mh


(m3) (t) (t.m) (t.m)
A1 8.3*3*3 74,7 104,58 1,5 156,87 4,15 434

A2 1.3*2.6*0.5*3 -5,07 -7,098 0,87 -6,18 7,87 -55,86

A3 (0.5*1.7/2)*3 -1,275 -1,785 0,93 -1,66 0,57 -1,02

A4 1.9*1.7*3 -9,69 -13,56 2,05 -27,81 0,85 -11,53

A5 2*(((3.95*1)+2*(0.5*1/2))*1.9) -16,91 -23,67 2,05 -48,53 5,025 -118,96

Total 41,755 58,45 1,243 72,69 4,219 246,64

b. Bloc type B :

Le schéma suivant montre la géométrie du bloc


Elément Formule Volume (m3) Poids (t) dv (m) Mv dh (m) Mh
(t.m) (t.m)
B1 7.95*3*3 71,55 100,17 4,5 450,76 5,67 568,46

B2 1.35*2.6*0.5*3 -5,265 -7,371 3,87 -28,52 9,2 -67,81

B3 2*((3.95*1)+2*(0.5*1/2)*3) -26,7 -37,38 4,5 -168,21 5,02 -187,83

Total 39,58 55,419 4,58 254,02 5,64 312,81

c. Bloc type C :

Le schéma suivant montre la géométrie du bloc

Elément Formule Volume (m3) Poids (t) dv(m) Mv dh(m) Mh


(t.m) (t.m)
C1 6.8*3.35*3 68,34 95,676 7,675 734,313 5,1 487,947

C2 2*((3.45*1)+2*(0.5*1/2)*3.35) -26,465 -37,051 7,675 -284,366 4,775 -176,919

Total 41,875 58,625 7,675 449,947 5,305 311,029

d. Bloc type D :

Le schéma suivant montre la géométrie du bloc


Elément Formule Volume (m3) Poids (t) dv (m) Mv dh (m) Mh
(t.m) (t.m)
D1 3.25*6.6*3 64,35 90,09 10,97 988,73 4,7 423,42
D2 0.3*0.3*0.5*3 -0,135 -0,18 11,9 -2,24 1,5 -0,28
D3 0.3*2.45*3 -2,205 -3,08 10,57 -32,64 1,55 -4,78
D4 2*((3.45*1)+2*(0.5*1/2)*3.25) -25,67 -35,94 10,97 -394,49 4,775 -171,63
D5 0.5*6.6*3 9,9 23,76 12,85 305,31 4,7 111,67
D6 4.45*3*0.2 -2,67 -6,40 13 -83,30 4,77 -30,59
D7 2*(((3.45*1)+2*(0.5*1/2))*0.3) -2,37 -5,68 13 -73,94 4,77 -27,16
Total 41,19 62,53 11,31 707,41 4,80 300,63

caractéristiques géométrique de la poutre de couronnement

Elément Formule Volume (m3) Poids (t) dv (m) Mv dh (m) Mh


(t.m) (t.m)
P1 6.6*1.53*3 30,29 75,73 13,66 1034,91 4,7 355,95
P2 0.8*3.6*3 -8,96 -22,41 14,01 -314,07 6,2 -138,94
P3 1*0.2*3 -0,6 -1,5 13 -19,5 7,5 -11,25
P4 1.15*0.2*3 -0,69 -1,725 13 -22,42 1,975 -3,40
Totale 20,04 50,1 13,55 678,91 4,03 202,35
Détermination du poids des remblais dans les évidements

On distingue quatre types d’évidements :


 Evidement 1 entre deux blocs de type A ;
 Evidement 2 entre deux blocs de type B ;
 Evidement 3 entre deux blocs de type C.
 Evidement 3 entre deux blocs de type D.

Evidements Formule Volume (m3) Poids (t) dv (m) Mv dh (m) Mh


(t.m) (t.m)
EA 2*(((4.95+3.95)/2)*1)*1.9) 16,91 18,60 2,05 38,13 5,025 93,47

EB 2*(((4.95+3.95)/2)*1)*3) 26,7 29,37 4,5 132,16 5,025 147,58

EC 2*(((4.45+3.45)/2)*1)*3.25) 25,675 28,24 7,675 216,76 4,775 134,85

ED1 2*(((4.45+3.45)/2)*1)*3.25) 25,675 28,24 10,975 309,96 4,775 134,85


ED2 2*(((4.45+3.45)/2)*1)*0.3) 2,37 4,26 13 55,45 4,775 20,37

Total 97,33 108,72 6,921 752,47 4,885 531,14

Détermination du poids de remblai au dessus du bloc type B et C et au dessus du couronnement

a. Au dessus du bloc type B

Etat de sol Formule Volume (m3) Poids (t) dv(m) Mv dh(m) Mh


(t.m) (t.m)
Sol immergé 1.15*6.6*3 22,77 25,047 9,3 232,93 9,075 227,30

Sol non 1.15*1.33*3 4,5885 8,259 13,515 111,62 9,075 74,95


immergé
Total 27,3585 33,30 10,34524 344,56 9,075 302,25

b. Au dessus du bloc type C

Etat de sol Formule Volume (m3) Poids (t) dv(m) Mv dh(m) Mh


(t.m) (t.m)
Sol immergé 1.5*3.25*3 4,875 5,36 10,975 58,826 8,25 44,22
Sol non immergé ((0.5*0.5)+(0.5*1.33))*3 2,745 4,941 13,28 65,62 8,25 40,76
Total 7,62 10,3 12,08 124,44 8,25 84,98

c. Au dessus du couronnement

Etat de sol Formule Volume (m3) Poids (t) dv(m) Mv dh(m) Mh


(t.m) (t.m)
Sol non immergé 3.6*0.83*3 8,964 16,13 14,015 226,13 6,2 100,03
Quai de Conakry

Les Blocs A et B et poutre de couronnement Sont identiques

c. Bloc type C’ :

Le schéma suivant montre la géométrie du bloc

Elément Formule Volume (m3) Poids (t) dv(m) Mv (t.m) dh(m) Mh (t.m)

C’1 6.8*2.90*3 59,16 82,824 7,45 617,04 5,1 422,63

C’2 2*((3.45*1)+2*(0.5*1/2)*2.90) -22,91 -32,08 7,45 -238,95 4,775 -153

Total 36,25 50,4 7,45 375,48 5,33 268,632

d. Bloc type D’ :

Le schéma suivant montre la géométrie du bloc


Elément Formule Volume Poids dv Mv dh Mh
(m3) (t) (m) (t.m) (m) (t.m)
D'1 6,6*3*1,7 33,67 47,14 9,75 459,61 4,7 221,55
D'2 (0,3*0,3)/2*3 0,284 0,59 10,4 6,20 1,6 0,954
D'3 (1,4*0,3)*3 1,26 -2,64 9,6 -25,40 1,55 -4,10
D'4 2*(3,45+4,45)/2*1*1,4 13,43 -18,80 9,75 -183,31 4,77 -89,77
D'5 (6,6*0,5*,03)+(6,6*0,5*,03) 9,9+9,9 37,62 11,1 417,58 4,7 176,81
D'6 0,2*4,45*3 2,67 -6,408 11,5 -73,69 3,45 -22,11
D'7 2*((3,45+4,45)/2*0,3+(3,45+4,45)/2*0,5) 2,37+3,95 -11,21 11 -123,39 4,77 -53,56
Total 46,35 10,30 477,58 4,77 229,77

Détermination du poids des remblais dans les évidements

Evidements Formule Volume Poids dv Mv dh Mh


(m3) (t) (m) (t.m) (m) (t.m)
EA 2*(((3.95*1)+2*(0.5*1/2))*2.4) 16,91 18,601 2,05 38,132 5,025 93,47

EB 2*((3.95*1)+2*(0.5*1/2)*3) 26,7 29,37 4,5 132,165 5,025 147,58

EC' 2*(((4.45+3.45)/2)*1)*2,9) 22,91 25,2 7,45 187,74 4,78 120,456

ED'1 2*(3,45+4,45)/2*1*1,4 12 13,2 9,75 128,7 4,775 63,03

ED'2 2*((3,45+4,45)/2*0,3+(3,45+4,45)/2*0,5) 2,37+3,95 8,611 11 94,72 4,775 41,117

Total 61,93 94,982 6,121 581,45 4,902 465,65

Détermination du poids de remblai au dessus du bloc type B et C' et au dessus du couronnement

Au dessus du bloc type C'

Etat de sol Volume (m3) Poids (t) dh(m) Mh (t.m) dv(m) Mv (t.m)
Sol immergé 3.1 3,524 8,25 29,07 9,97 35,13
Sol non immergé 2.61 4,86 8,25 40,09 12 58,32
Total 5.71 8,38 8,25 69,17 11,14 93,45
Au dessus du bloc type B

Etat de sol Volume (m3) Poids (t) dh(m) Mh (t.m) dv(m) Mv (t.m)
Sol immergé 5,865 19,35 9,08 175,736 8,55 165,48
Sol non immergé 2,07 11,17 9,07 101,384 12 134,13
Total 7,935 30,53 9,078 277,12 9,813 299,61

c. Au dessus du couronnement

Etat de sol Formule Volume (m3) Poids (t) dv(m) Mv (t.m) dh(m) Mh (t.m)

Remblai +poutre 3.6*0.83*3 8,964 16,13 14,015 226,13 6,2 100,03


sous rail

Tableau récapitulatif des poids, bras de levier et moments calculés par mètre linéaire :

EFFORTS poids (t/m) dh (m) dv (m) Mh (tm/ml) Mv (tm/ml)

Bloc A 19,195 1,24 4,22 24,23 82,21

Bloc B 18,473 4,58 5,64 84,67 104,27

Bloc C' 16,8 7,45 5,33 125,16 89,54

Bloc D' 15,45 9,06 4,77 159,19 76,59

Couron 16,8 13,54 4,05 197,075 66,79

Poids des blocs 86,718 6,807 4,83 590,33 419,41

Remblai au dessus du bloc type B 10,175 9,07 9,81 92,37 99,87

Remblai au dessus du bloc type C' 0,656 8,25 11,15 23,05 31,15

Remblai au dessus du couron 5,184 6,2 12,5 32,14 64,8

Evidements A 6,200 2,05 5,025 12,71 31,15

Evidements B 9,79 4,5 5,025 44,05 49,19

Evidements C' 4,4 9,75 4,775 42,9 21,01

Evidements D' 2,873 11 4,775 31,57 13,70

Poids du remblai 51,84 397,81 309,12

Poids total du mur 138,55 5,258 7,132 988,14 728,54


Annexe 3
Quai de Sénégal

Poussée des terres Cas statique

Côte λ δ H (m) Ph Pv X Y (m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (m) (tm/ml) (tm/ml)

0.0 m à +1.83 m 0.00° 37° 1.83 0,561 0,423 9,6 13,21 4,06 7,411

0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 3,073 2,315 9,6 10,79 22,22 33,16

-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 5,43 4,092 9,6 7,56 39,28 41,051

-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 0,912 0,419 9,6 5,8 4,022 5,29

-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.60 3,05 -0,146 8,95 4,25 -1,31 12,962

-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,182 0,544 8,3 2,8 4,515 3,309

-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 3,99 -0,143 7,65 1,26 -1,093 5,027

Cas statique 18,198 7,504 9,55 5,95 71,70 108,208

Poussée des terres Cas dynamique ( Séisme ascendant )

Côte λ δ H Ph Pv X(m) Y(m) Mstab Mrenv


(m) (t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.83 m 0.00° 37° 1.83 0,966 0,728 9,6 13,21 6,98 12,76

0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 5,289 3,986 9,6 10,79 38,26 57,06

-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 8,602 7,084 9,6 7,56 68,00 65,03

-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,568 0,721 9,6 5,8 6,92 9,09

-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.60 7,33 -0,35 8,95 4,25 -3,13 31,15

-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 2,01 0,925 8,3 2,8 7,67 5,6

-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 9,34 -0,318 7,65 1,26 -2,43 11,76

Cas dynamique 35,105 12,776 9,572 5,484 122,29 192,50


Poussée des terres Cas dynamique ( Séisme descendant )

Côte λ δ H (m) Ph Pv X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.83 m 0.00° 37° 1.83 0,906 0,683 9,6 13,21 6,55 11,96

0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 4,967 3,743 9,6 10,79 35,93 53,59

-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 8,785 6,62 9,6 7,56 63,55 66,41

-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,473 0,677 9,6 5,8 6,49 8,54

-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.60 6,69 -0,32 8,95 4,25 -2,86 28,43

-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,891 0,87 8,3 2,8 7,22 5,29

-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 8,58 -0,29 7,65 1,26 -2,21 10,81

Cas dynamique 33,292 11,98 9,57 5,55 114,67 185,05

Poussée due au surcharges de 10 t/m2 Cas statique

Côte λ δ H (m) Ph Pv X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)

+1.83 m à -6.60 m 0.00° 37° 8.43 15,69 11,83 9,6 10,215 113,56 160,27

-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.4 0,82 0,377 9,6 5,8 3,619 4,75

-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.6 2,47 -0,118 8,95 4,3 -1,056 10,62

-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 0,82 0,377 8,3 2,8 3,129 2,29

-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 2,55 -0,087 7,65 1,3 -0,666 3,31

Cas statique 22,35 12,379 9,580 8,110 118,59 181,26


Poussée due au surcharges de 10 t/m Cas dynamique ( Séisme ascendant )

Côte λ δ H (m) Ph Pv X(m) Y(m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.83 m 0.00° 37° 1.83 0,966 0,728 9,6 13,21 6,98 12,76

0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 5,289 3,986 9,6 10,79 38,26 57,06

-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 8,602 7,084 9,6 7,56 68,00 65,03

-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,568 0,721 9,6 5,8 6,92 9,09

-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.60 7,33 -0,35 8,95 4,25 -3,13 31,15

-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 2,01 0,925 8,3 2,8 7,67 5,62

-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 9,34 -0,318 7,65 1,26 -2,43 11,76

Cas dynamique 35,105 12,776 9,57 5,48 122,29 192,50

Poussée due au surcharges de 10 t/m Cas dynamique ( Séisme descendant )

Côte λ δ H (m) Ph Pv X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.83 m 0.00° 37° 1.83 0,906 0,683 9,6 13,21 6,55 11,96

0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 4,967 3,743 9,6 10,79 35,93 53,59

-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 8,785 6,62 9,6 7,56 63,55 66,41

-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,473 0,677 9,6 5,8 6,49 8,54

-7.00 m à -9.60 m - 24.7° 2.60 6,69 -0,32 8,95 4,25 -2,86 28,43
27.44°
-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,891 0,87 8,3 2,8 7,22 5,29

-10.00 m à -12.60 m - 24.7° 2.60 8,58 -0,29 7,65 1,26 -2,21 10,81
26.65°
Cas dynamique 33,292 11,983 9,5702 5,56 114,67 185,05
Quai de Conakry

Poussée des terres Cas statique

Côte λ δ H (m) Ph Pv X (m) Y (m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.83 m 0.00° 37° 1.83 0,56 0,422 9,65 11,71 4,072 6,55

0.0 m à -2,20 m 0.00° 37° 2,2 1,845 1,39 9,65 9,9 13,413 18,26

-2,20 m à -5,10 m 0.00° 37° 2,9 3,945 2,973 9,65 7,34 28,645 28,95

-5,10 m à -5,50 m 0.00° 24.7° 0.40 0,772 0,355 9,65 5,8 3,425 4,477

-5,50 m à -8,10 m -27.44° 24.7° 2,93 2,666 -0,125 8,98 4,25 -1,125 11,33

-8,10 m à -8,50 m 0.00° 24.7° 0.40 1,05 0,483 8,3 2,8 4,00 2,94

-8,50 m à -11,10 m -26.65° 24.7° 2,91 3,66 -0,125 7,65 1,25 -0,956 4,57

Cas statique 14,498 5,373 9,590 5,318 51,531 77,102

Poussée des terres Cas dynamique ( Séisme ascendant )

Côte λ δ H (m) Ph Pv X(m) Y(m) Mstab Mrenv


(t/m) (t/m) (tm/ml) (tm/ml)
0.0 m à +1.83 m 0.00° 37° 1.83