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Mémoire
Pour l'obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat
Filière : Travaux Publics
Spécialité : Matériaux & Structures
Promotion 2016/2017
© ENSTP-FJ
Remerciements
Nous remercions, en premier lieu, Allah le plus puissant qui
a bien voulu nous donner la force pour effectuer le présent
travail.
Nous remercions nos très chers parents pour leurs soutiens
et leurs patiences.
Nous exprimons nos profonds remerciements à notre
encadreur Mr O. AINOUZ directeur technique de Méditram
pour son orientation et ses précieux conseils et surtout pour
sa patience. Sans oublier bien sur Mr Y.DJEBARI directeur
du projet et tout le personnel du MEDITRAM.
Nous remercions chaleureusement tous les enseignants qui
ont contribué à notre formation.
Nous voudrions aussi remercier tous les étudiants et le
personnel de l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux
publics.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à:
Mes très chers parents qui m’ont guidé durant les moments les plus
pénibles de ce long chemin, ma mère qui a été à mes côtés et ma soutenu
durant toute ma vie, et mon père qui a sacrifié toute sa vie afin de me voir
devenir ce que je suis, merci mes parents.
Mes chers frères et sœur :Mohamed, Chakib et Lamia .
A mes grands-parents : Abderrahmane, Safia et à la mémoire de Ramdan
et Khedidja
Toute ma grande famille sans exception.
A mes meilleurs amis : Rachid ADERKICHI, Redhouane OUCHENE,
Abderrahmane REBIAI, Imad AOUAOUCHE, Yanis BADIS et Mohamed
BOUKANDOURA, BOUDERBA Abdeldjalil, DOUIFI Mohamed …
A mon binôme Salah et toute sa famille
A Vous merci.
Abdelkarim OUCHENE .
Dédicace
Je dédie ce projet de fin d'études à :
ma Mère
Qui, grâce à sa collaboration, qui m'a appris mon métier d'homme et m'a soutenu
au prix de sacrifices inoubliables
mon Père
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon
bien être
mes Sœurs et ma Famille
Votre affection et votre soutien m’ont été d’un grand secours au long de ma vie
mes Amis
Rachid mon ami-frère et Karim mon compagnon de parcours, Imad notre appui
dans l’ époque difficile, Yanis et Mohammed pour votre affection si sincère.
Sans oublier mes amis de Biskra , Okba mon ami de cœur et
Ramzi et Rafik ,Mustapha e, Rabeh et Djaber
Rania Djettene pour ta fidélité dans les moments
. les plus délicats de cette vie mystérieuse.
هذا المشروع الذي يتم تنفيذه في ميناء, الدراسة النهائية للمشروع هي خطوة هامة في دورة تكوينية للطالب المهندس في االشغال العمومية
قد سمح لنا لتنفيذ جميع المعارف المكتسبة خالل تكوينينا والمعرفة النظرية, وهران وبالتوازي مع شركة مديطرانيان لالشغال البحرية
ويالحظ أيضا. تحقيق مرافق الهبوط, والتعمق أكثر في الموضوعات مثل دراسة اصالح االساس في الرصيف و اختيار التقنيات الممكنة
.أن تعقد مشروع اصالح االساس يزداد مع الترابط بين الهيكل الجديد والقديم
التي،والدافع وراء طلبنا هي رغبتنا في الوصول إلى التكنولوجيات الجديدة وإثراء معارفنا من خالل الحصول على المعرفة الجديدة
مشروع.وجه تنا في خيارنا من الدراسة النهائية للمشروع الذي يركز على دراسة اصالح اساس أرصفة كوناكري والسنغال لميناء وهران
وينتهي مع تطور ملفات، الدراسة قادنا إلى رسم الخيارين الصالح االساس حددنا الخيار األمثل ومن ثم شرعت في حسابات استقراره
. تنفيذ المشروع
Résumé
Le projet de fin d’étude est une phase importante dans le cycle de formation de l’élève ingénieur en
travaux publics. Ce projet, qui est effectué au port d’Oran et en parallèle avec l’entreprise
méditerranéenne des travaux maritimes, nous a permis de mettre en application l’ensemble des
connaissances acquises durant notre formation et pour obtenir plus de connaissance théorique profonde de
sujets tels l’étude du rempiétement des quais, Le choix des techniques envisageables, la réalisation des
ouvrages d’accostage, Il est aussi à noter que la complexité du projet de rempiétement croît en fonction de
l’interdépendance entre le nouvel ouvrage et l’ancien.
Notre sollicitation est motivée par notre souhait d'accéder aux nouvelles technologies et enrichir
notre savoir par l’acquisition de nouvelles connaissances, ce qui nous a orienté dans le choix de notre
projet de fin d'étude qui porte sur l'étude de rempiétement des quais Conakry et Sénégal du port d'Oran .
L’étude de projet nous a conduit à tracer deux variantes de rempiétement nous avons déterminé la
variante la plus optimale et puis on a procédé à des calculs de stabilité de la variante retenue, on termine
par l'élaboration des dossiers d'exécution du projet.
Abstract
The end-of-study project is an important phase in the training cycle of the student engineer in public
works. This project, which is carried out in the port of Oran and in parallel with the Mediterranean
company of maritime works, allowed us to apply all the knowledge acquired during our training and to
obtain more deep theoretical knowledge of subjects such as The study of replenishment, the choice of
techniques, the construction of docking structures, etc. It should also be noted that the complexity of the
project of replenishment increases according to the interdependence between the new structure and the
old one.
Our solicitation is motivated by our desire to access new technologies and enrich our knowledge by
acquiring new knowledge, which has oriented us in the choice of our project of end of study which
concerns the study of Conakry and Senegal port of Oran .The project study led us to plot two variants of
filling we have determined the most optimal variant and then we carried out stability calculations of the
variant retained, we finish by the development of project execution files .
Figure IX. 6 l'emplacement des bollards et les défenses dans le couronnement .......................... 92
Liste des tableaux
Tableau V. 1 valeurs des caractéristiques géométriques par mètre linéaire du quai .................... 19
Tableau V. 2 Récapitulatif de poussée des terres (cas statique) ................................................... 22
Tableau V. 3 Récapitulatif de poussée des terres (cas dynamique) .............................................. 22
Tableau V. 4 Récapitulatif de poussée due aux surcharges de 10 t/m2 (cas statique).................. 24
Tableau V. 5 Récapitulatif de poussée due aux surcharges de 10 t/m2 (cas dynamique) ............ 24
Tableau V. 6 % de force de calage par plaque .............................................................................. 30
Tableau V. 7 Coefficient de sécurité des quais ............................................................................. 34
Tableau V. 8 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (cas statique) ................................................ 34
Tableau V. 9 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal) ........... 35
Tableau V. 10 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry profile 1) ..... 35
Tableau V. 11 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry profile 2) ..... 35
Tableau V. 12 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (cas dynamique) ........................................ 36
Tableau V. 13 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement quai de Sénégal ....... 36
Tableau V. 14 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement quai de Conakry profile 1 .. 36
Tableau V. 15 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement quai de Conakry profile 2 .. 37
Tableau VII. 1 valeurs des caractéristiques géométriques par mètre linéaire du quai Sénégal ... 45
Tableau VII. 2 Récapitulatif des coefficients de poussée ............................................................. 47
Tableau VII. 3 % de force par plaque calage ............................................................................... 49
Tableau VII. 4 Récapitulatifs des différents cas d'opérations de la grue ...................................... 51
Tableau VII. 5 récapitulatif des résultats de calcul des sollicitations ........................................... 55
Tableau VII. 5 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (cas statique) ............................................. 59
Tableau VII. 6 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal) ........ 59
Tableau VII. 7 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry) ....... 60
Tableau VII. 8 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (grue en opération).................................... 60
Tableau VII. 9 Coefficients de sécurité vis-à-vis au poinçonnement (quai Sénégal) ................... 63
Tableau VII. 10 Coefficients de sécurité vis-à-vis au poinçonnement (quai Conakry) ................ 64
Tableau VII. 11 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (Cas dynamique) ..................................... 64
Tableau VII. 12 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal) ....... 65
Tableau VII. 13 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry) ...... 65
Tableau VII. 14 Efforts appliqués sur le quai Sénégal (Cas dynamique) .................................................. 65
Tableau VII. 15 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Sénégal) ....... 66
Tableau VII. 16 Coefficients de sécurité vis-à-vis au glissement et au renversement (quai Conakry) ..... 66
Tableau VII. 17 Coefficients de sécurité vis-à-vis au poinçonnement ......................................... 66
Tableau VII. 18 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D (cas statique) ............................ 67
Tableau VII. 19 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D (quai Sénégal) .................... 67
Tableau VII. 20 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D' (quai Conakry)................... 68
Tableau VII. 21 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D (dynamique) ............................. 68
Tableau VII. 22 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D (quai Sénégal) .................... 69
Tableau VII. 23 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D' (quai Conakry)................... 69
Tableau VII. 24 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C (statique)...................... 69
Tableau VII. 25 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C (quai Sénégal) ........ 70
Tableau VII. 26 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Conakry) ..... 70
Tableau VII. 27 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C (dynamique) ................ 70
Tableau VII. 28 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Sénégal) ...... 71
Tableau VII. 29 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Conakry) ..... 71
Tableau VII. 30 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (cas statique) ... 71
Tableau VII. 31 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (quai Sénégal) ......... 72
Tableau VII. 32 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C', bloc B (quai Conakry) ...... 72
Tableau VII. 33 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (cas statique) ... 72
Tableau VII. 34 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (quai Sénégal) ........ 73
Tableau VII. 35 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C', bloc B (quai Conakry) ...... 73
Aussi, le dit élargissement porte dans ses dimensions les facilitations quant au débardage
des centaines de conteneurs et leur chargement aussitôt dans des camions de poids lourds en vue
de leur déplacement soit vers le port sec d’Oran soit pour les remettre à leurs importateurs.
Cet investissement revient au prix fort avec des milliards de dinars algériens. Les
camionneurs et transporteurs ne peineront plus dans leurs mouvements, une meilleure fluidité du
trafic conteneurs leur est assurée à la faveur de la réalisation d’une nouvelle desserte routière
devant contourner la ville. Cette liaison permettra de lier le futur terminal à conteneurs tout droit
dans le quatrième périphérique avant de prendre l’autoroute Est-Ouest.
Dans cette optique, il s’agit, donc, d’évaluer l’état de l’ouvrage et les dégradations avec
des expertises et des études nécessaires afin de proposer une solution qui répond aux nouvelles
exigences de ces quais et assurer l’aptitude de l’ouvrage à supporter les nouvelles conditions
d’utilisation.
Au stade des études maritimes, des solutions sont généralement esquissées, telles que les
principaux types d’ouvrages et leur fonction, souvent pour évaluer la faisabilité de
l’aménagement.
La principale activité à ce niveau consiste à identifier les fonctions, les contraintes et les
informations requises pour poursuivre le processus de conception. Les facteurs à considérer
peuvent comprendre les autorisations et les données sur les conditions de site qui sont requises
pour que l’étape suivante du projet puisse commencer.
Un port est un endroit géographique par lequel transitent des marchandises et des
passagers. La dénomination du port dépend du mode de transport retenu : aéroport, port fluvial,
port maritime et, par extension, téléport pour le transit des données informatisées.
Le port est un maillon de la chaîne de transport, permet d'assurer le passage d'un mode de
transport maritime à un mode de transport terrestre. Avant d'envisager l'implantation et
l'aménagement d'un port, il est nécessaire de bien identifier les fonctions que l'on désire voir
assurer par ce port.
Ports minéraliers
Ports pétroliers
Ports militaires
Ports à passagers
Ports de pèche
Ports de plaisance
Ces ports sont les plus nombreux et ils assurent des fonctions très variées, notamment
commerciales.
Ils tiennent alors un rôle du marché. Ces ports, généralement très anciens, sont implantés
au carrefour de grandes routes commerciales traditionnelles.
Les ports de commerce servent à accueillir les navires de commerce ; ceci inclut le trafic
de passagers sur les ferries et le transport de marchandises pour les navires cargo. Ces ports
peuvent assurer un trafic de voyageurs, de marchandises diverses ou spécialisées et de pondéreux
en vrac (solides, liquides ou gaz liquéfiés).
Ils peuvent également comporter des installations :
- Pour la construction et réparation navales.
- Pour la pêche.
- Pour la navigation de plaisance
Pour notre projet Le port d'Oran assure des fonctions très variées, notamment commerciales.
On distingue trois sortes d'ouvrages de protection (ou de défense) des ports et des plans
d'eau contre la houle :
-Les digues à talus
-Les jetées verticales
-Les digues mixtes
Venant d'une navigation en route libre au large, le navire, avant d'être immobilisé au poste
ou il doit effectuer ses opérations, effectue un certain nombre de manœuvres : pour arriver dans
l'avant-port, évitage et approche du poste, accostage au poste.
Afin de casser son erre et de se présenter à la zone d'accostage, le navire manœuvre dans
une zone d'évitage. Il s'agit d'un plan d'eau largement dimensionné et contraignant dans
l'élaboration d'un plan masse. La forme de la zone d'évitage est généralement circulaire. La
détermination de son diamètre avec des conditions normales de courants (1 nœud=0.5 m/s) et
La donnée de base est le tirant d'eau du navire de projet. A celui-ci s'ajoute une marge de
sécurité appelée pied de pilote
La détermination du pied de pilote est complexe. Elle doit intégrer de nombreux facteurs
tels que :
- Les engraissements entre deux compagnes de dragage.
- La précision des mesures des fonds.
- L'abaissement du niveau de l'eau et enfoncement du navire pendant le déplacement de ce
dernier phénomène de squat.
- L'agitation du plan d'eau.
- Les décotes accidentelles du niveau d'eau.
En pratique, on peut retenir un pied de pilote approximativement dimensionné comme suit
- 20 % du tirant d'eau dans la zone d'approche au large.
- 10 a 15 % du tirant d'eau dans les chenaux selon l'exposition.
- 10 a 15 % en site exposé et 7 % en site abrité pour les zones de manœuvres et d'accostages.
Ce calcul conduit bien souvent à des valeurs de profondeur théoriquement nécessaires,
mais difficilement réalisables soit d'un point de vue technique, soit d'un point de vue
économique.
On appelle quais, appontements et ducs d'albe les ouvrages le long desquels on accoste les
navires pour procèdes à des opérations de chargement et de déchargement de marchandises et de
voyageurs, ou pour procéder à des opérations d'armement, de remisage et de réparation des
navires à flot.
Les quais constituent des lignes d'appui continues pour le flanc latéral des navires, le long
de terrains (ou terre-pleins) qui servent à la circulation par voie de terre et à la mise en dépôt des
marchandises (à l'air libre ou sous hangar). On appelle front d'accostage la partie même du quai
contre laquelle le flanc des navires s'appui.
Les appontements ne différent des quais que par l'absence de terre pleins, et c'est un
tablier de moindre largeur qui joue (d'une façon plus limitée) leur rôle.
Les ducs d'albe constituent des points d'appui discontinus pour le flanc latéral des navires,
en dehors de tout autre ouvrage sur le plan d'eau, ou bien à l'avant d'un appontement qu'ils
protègent alors contre le choc des navires.
a. Conception
Les terre-pleins sont essentiellement utilisés pour le stockage des marchandises peu
sensibles aux intempéries (pondéreux en vrac, bois en grume, marchandises en conteneurs
étanches...), pour les automobiles ... etc.
Les terre-pleins peuvent également servir de point de reprise des marchandises déposées
par les grues de quai, et soulevées par les engins de manutention horizontale qui les
transportent sous hangar ou dans un parc de stockage plus éloigné du front d'accostage.
Les terre- pleins sont établis de plain-pied avec la zone bord à quai pour faciliter le
transport des marchandises par les chariots, ils peuvent être clos afin de faciliter le gardiennage
des marchandises de faible poids et de grande valeur.
L'importance relative des surfaces de hangar et terre-pleins de stockage dépend de la nature
du trafic, pour les cargaisons très diversifiées on adopte en général, des surfaces égales, mais le
développement de l'emploi des conteneurs permet de réduire ou de supprimer les surfaces
couvertes, le conteneur constituant souvent un abri suffisant des marchandises.
Le profil des terre-pleins doit être étudié de façon à assurer un roulage facile des engins de
manutention et une évacuation correcte des eaux de ruissellement vers les réseaux de drainage,
sans que les pentes excédent 1 %. Les voies ferrées traversant les terre-pleins sont constituées
par des rails à gorge de façon à ne pas créer d'obstacle au roulage des engins de manutention.
I.5 Conclusion
L’évolution actuelle de la taille des navires et des trafics exige des installations portuaires
de plus en plus performantes à savoir l’augmentation des tirants d’eau offerts, développement des
zones de stockage particulièrement pour les marchandises en vrac (produit sans emballage) et les
trafics conteneurisés, spécialisation des engins de manutention, etc.
Certes, il est souvent possible de créer de nouveaux bassins et de construire de nouveaux
quais, mais les programmes d’aménagement ambitieux ne doivent pas conduire à sous-employer
ou même abandonner des structures existantes.
L’étude des possibilités de conversion des postes à quai doit donc toujours faire partie
intégrale de la politique d’aménagement portuaire. Dans le cas de nombreux ports, des possibilités
d’extension géographique sont actuellement très limitées, d’autre part, les conditions
économiques que nous connaissons ne favorisent plus le financement de projets importants. Le
présent travail à pour l’objet de traiter des différents aspects techniques des quais Conakry et
Sénégal du port d'Oran dont le détail est donné ci-après.
C'est vers 1850 que le port d'Oran fait naissance avec la construction du vieux port
actuellement affecté à la pêche. La construction de la jetée au large commença en 1860 et sera
prolongée au fur et à mesure de l'extension du port, cette jetée fut construite en 03 phases.
La première tranche d'une longueur de 1040m a été réalisée entre 1860 et 1892. Les études
de la deuxième extension d'une longueur de 1287m ont commencée en 1906 et la réalisation s'est
faite entre 1911 et 1914.
La décision définitive de réaliser la troisième et dernière tranche d'une longueur de 500 m
fût prise en 1924 et les travaux furent lancés en 1930. Le port d'Oran a eu subi 04 tempêtes au
cours de son histoire et qui ont causé certains dégâts. La première tempêtes a eu lieu en 1934 et a
causé la chute de 139 blocs artificiels et les réparations ont été effectuées en 1935 avec le
rechargement et la pose de 80 blocs artificiels supplémentaires et certaines réparations de
maçonnerie. La deuxième tempête a eu lieu en 1936 et a eu pour conséquence l'endommagement
de certains profils et des dégâts sur couronnement (toute la longueur) et la chute de quelques 1500
blocs artificiels, les réparations envisagées ont été le rechargement, la pose des blocs artificiels
supplémentaires, l'agrandissement de la risberme, etc.
La troisième tempête a eu lieu en deux phases en 1967 et en 1969 et a engendrée les réparations
suivantes :
- Confection et pose de 200 blocs artificiels, avenant 100 blocs supplémentaires, colmatage des
cavernes blocs du musoir et talus extérieur (12 blocs artificiels) + 28 blocs artificiels repêches +
enrochements, confection et prise en place de 500 blocs artificiels et en fin travaux dans la
superstructure.
La Quatrième et dernière tempête qui a eu à subir le port d'Oran s'est déroulée en 1980 et
a causé beaucoup de dégâts sur jetée, ce qui a entrainé la réfection de cette dernière entre 1981 et
1983.
Le port d'Oran s'ouvre sur la rive sud de la méditerranée occidentale. Il est situé à environ
400 km à l'Ouest d'Alger, à moins de 200 km des rivages ibériques et non loin du détroit de
Gibraltar. Il est situé donc à proximité des autoroutes maritimes Est-Ouest qui traversent la
Méditerranée et à proximité des lignes maritimes Nord-Sud.
En général, il offre une protection suffisante et les opérations portuaires ne sont
raisonnablement pas trop perturbées même pendant la mauvaise saison cette protection est assurée
essentiellement par la jetée du large parallèle a la côte et d'une longueur de 2.8 Km environ. A
l'est, la traverse du large fait front à la houle diffractée par le musoir de la jetée. L'accès au port ne
présente pas de difficultés sauf par fortes tempêtes d'ouest ou vents forts du Nord. Il existe dans le
port 07 bassins dont le vieux port affecté à la pêche, ainsi un plan d'eau d'environ 120 hectares.
De plus de 30 postes à quai s'étendent sur une longueur de 4.5 km et sont plus au moins bien
protégés.
Suivant la position qu’il occupe dans les bassins, la jetée du large est sur une bonne partie
accostable pour les bateaux de pêche. La surface des terrepleins dépasse actuellement 70 hectares
surtout après démolition de plusieurs bâtiments et hangars
a. Quai du Sénégal
b. Quai de Conakry
c. Levé topographique
Un levé topographique reporté à l’échelle 1/1000 a été effectué pour les besoins de
l’étude. Il couvre une surface de deux (02) hectares, soit une emprise de 25m sur les terrepleins
à partir de la magistrale des quais.
d. Levé bathymétrique
Un levé bathymétrique à l’échelle 1/500 a été réalisé, il couvre la totalité du plan d’eau du
bassin d’Arzew, soit sur une surface de 12 hectares.
Suite a une inspection aérienne et sous marine des quais du port d'Oran, cette inspection a
mis en évidence les dégradations et les désordres suivants, il a été constaté principalement :
a. Quai de Sénégal
- Des décalages des blocs les uns par rapport aux autres de 0 à 10cm.
- Présence des blocs affouillés avec dégradation des arrêtes de quelques blocs (surfaces et
intermédiaire).
- Tassement de l’ensemble du quai de 10 cm au maximum.
c. Quai de Conakry
L’inspection effectuée a mis en évidence des désordres très importants sur la majeure
étendue du quai pouvant porter préjudice à la stabilité du quai.
Ces désordres ce manifeste par un porte à faux du quai sur un linéaire de 105 m.
- Des affouillements sont dus à un départ des matériaux d’assise provoqués probablement par
les navires en mouvement lors de l’accostage et départ.
A ceci il convient de signaler que plusieurs blocs constitutifs du quai présentent une forte
érosion avec fissuration sur ce même tronçon.
La partie aérienne du quai demeure en revanche dans un état relativement normal.
Pour cela un confortement et un rempiétement sont nécessaires afin de répondre aux exigences
des nouvelles surcharges ramenées par le navire de projet.
II.5 Conclusion
Dans les ports de commerce on assiste à une augmentation du trafic tant de marchandises
diverses que de produits agro-alimentaires. Parallèlement, à la suite de travaux d'amélioration des
profondeurs réalisées, au cours des dernières décennies, on assiste à une évolution de la taille des
navires et de l'importance des cargaisons unitaires déchargées. Cette évolution de la taille des
navires conduit à améliorer les caractéristiques nautiques des chenaux et des ouvrages portuaires.
On peut considérer qu'il existe trois grands types de soutènement formant les quais :
- Les quais en soutènement massif qui agissent par leur poids propre.
- Les quais de type paroi ou rideau ancré en tête à l'aide de tirants.
- Les quais, dit creux, constitués d'une dalle sur pieux, le remblai est alors taluté sous
l'ouvrage et protégé par une carapace en enrochements.
a. Rempiétement en palplanches
Le sol doit permettre le battage du profil de palplanche retenu, car en cas d’un sol dur et
consistant, il est difficile d’obtenir la fiche voulue. Lorsqu’on a des grandes hauteurs,
l’utilisation des tirants est nécessaire, il faut s’assurer que leur pose ne mène pas à une
démolition trop importante des éléments de la structure existants.
Cette variante assure le confortement des quais et leur rempiétement à la côte voulue.
L’ouvrage, dont la magistrale avancera d’une certaine distance par rapport au front
d’accostage d’origine, est composé :
- D’une file longitudinale de pieux forés et battus jusqu'à la côte voulue.
- D’un rideau intermédiaire de petits pieux juxtaposés forés et battus jusqu’à la côte voulue
et puis arasés.
Ce rideau permet le soutènement du massif d’enrochement mis en place au pied
des quais confortés, ainsi que celui du sol de fondation de ces derniers après dragage du
fond d’origine à la cote désirée
- D’éléments préfabriqués en béton armé ayant la forme de « mur en T » et une épaisseur e.
c. Rempiétement en blocs
Cette structure est composée de profilés en béton armé ou métallique de forme « H ». Ces
profilés régulièrement espacés sont enfoncés dans le sol à la cote voulue.
Ils sont fixés en pied par des armatures battues dans le sol et maintenues en tête par des
tirants ancrés à des plaques en béton armé. Les problèmes posés de cette technique :
- Stabilité du quai en phase d’exécution.
- Elle ne se posera qu’en phase chantier avant prise du béton.
- Utilisation d’un matériel spécifique certainement coûteux dans le creusement de
tranchées dans le cas d’un sol consistant.
- Corrosion en surface.
Les travaux portent essentiellement sur le sol de fondation sans modifier la structure du
quai initial, il s’agit d’obtenir un renforcement du sol en place sous et devant l’ouvrage,
en améliorant ses caractéristiques mécaniques, notamment sa cohésion. L’injection de coulis
est réalisée à l’aide de forages tubés pouvant traverser l’ouvrage.
f. Rempiétement en encorbellement
Le principe de la paroi moulée dans le sol consiste à excaver une tranchée verticale
de grande profondeur à partir du niveau du sol. La tranchée est toujours remplie par une boue
thixotropique qui équilibre les poussées latérales dues au terrain sans risquer les éboulements
des parois. L’excavation descendue soit en bon sol (cas d’une fondation profonde), soit
avec une fiche suffisante (cas d’un soutènement). On met en place les cages d’armatures
et en effectue le remplissage de l’excavation par un béton coulé à la goulotte (tube
plongeur) dans la boue thixotropique. Le béton, plus dense, reste en fond et fait remonter
progressivement la boue que l’on récupère et qu’on recycle.
III.3 Conclusion
Bien que de multiples techniques soient disponibles pour rempiéter un quai, il convient de
noter que des généralités sont délicates à établir tant l’étendue des techniques possibles, en
particulier pour les quais poids est importante. Chaque technique ayant ses avantages et
inconvénients, une étude au cas par cas, par un ingénieur, permet de valider le ou les types de
rempiètement optimal.
Les quais de Sénégal et Conakry sont destinés pour le commerce, la profondeur exigée en
pied du quai est de -11.50 m et -10.00 m respectivement.
- La longueur du quai de Sénégal est de 390 ml.
- La longueur du quai de Conakry est de 261.8 ml.
A l’est du quai de Sénégal, le poste Ro-Ro d’une largeur de 50m, assure le raccordement avec le
quai de Conakry.
Marées : La marée est provoquée par la traction des astres (le soleil et la lune) sur les molécules
liquides de l’eau, sa mesure se fait à l’aide de mare graphe. La marée a une amplitude
généralement faible en Méditerranée mais présente d'importants écarts suivant l'époque lunaire.
Les mesures effectuées mettent en évidence, une marée de période de 12 heures et de faible
amplitude (25 à 30 cm en moyenne). Les surélévations d’eau peuvent toute fois atteindre
exceptionnellement 40 à 60 cm.
a. Sol de fondation
Des sondages au niveau de l’axe de la souille de quai Sénégal ont mis en évidence une
couche meuble composée essentiellement de sable vaseux d’une épaisseur variante entre 1.30m à
2.8m.
b. Données de base
Béton de masse :
a. Charges permanentes G
Quai de Conakry :
Charges : Grue passerelle pour passagers : environ 60 t
Surcharges d’exploitation : Véhicules lourds : 6 t/m²
Quai de Senegal:
Charges de Grue : 240 t GOTTWALD HMK 170E
Surcharges d’exploitation : 10 t/m²
2
Surcharge (t /m ) Effort d’amarrage Poussée due aux charges roulantes
Béton
Coefficient de Poisson
υ = 0, 2
Aciers passifs
On utilise pour les aciers passifs des barres à haute adhérence de classe FeE400
Fe
On a : s
s
Module d’élasticité Es = 2. 105 MPa.
Avec s : coefficient de pondération pris égale à 1,15(cas normal).
1 (cas de séisme)
D’où : Cas normal s = 400/1,15 = 340 (MPa).
Cas de séisme s = 400 MPa
La détermination des efforts agissant sur le quai dépend du rôle de quai lui-même. Le
quai fournit au navire un dispositif d'appui, permettant le cas échéant son accostage et son
amarrage.
Dans ce cas les efforts entrants en jeu ici essentiellement horizontaux et concentrées,
Néanmoins, la plupart du temps, ces efforts sont transmis au quai lui-même, par l'intermédiaire
d'une poutre de couronnement, permettant de repartir leur action.
Le quai assure une liaison entre le navire et la terre ou les efforts appliqués sont
essentiellement verticaux, réparties dans le cas de stockage ou concentrés dans le cas de
l'outillage de manutention telles que les grues.
Dans ce chapitre on doit étudier la stabilité du quai s'il va répondre aux exigences des
navires en particulier l'accroissement de leur tirant d’eau ainsi que des sollicitations des engins
d'exploitation portuaire.
L’objet de ce calcul est la réserve de stabilité de l'ancien quai composé par 04 blocs et une
poutre de couronnement.
Les vérifications ont porté sur :
La stabilité au renversement,
La stabilité vis-à-vis du glissement,
La stabilité vis-à-vis du poinçonnement,
La stabilité au glissement circulaire,
a. béton :
Poids = volume ×poids volumique.
Le calcul se fait avec le poids volumique des blocs comme suit :
γ b = 2.4 t/m3 : poids volumique de blocs émergés.
γ ’b = 1.4 t/m3 : poids volumique de blocs immergés.
Pour le calcul du poids propre du mur et des terres, en décomposant l’ensemble en 4 parties :
Deux Parties immergées
Deux Parties Non immergées
La 105,363 315,086
somme
Notons que :
L’inclinaison du talus sur l’horizontale : β (°).
L’inclinaison du mur (côte sol) sur la verticale : λ (°).
L’angle de frottement sol-mur ou l’obliquité de la poussée sur le mur : δ (°).
3
Le poids volumique du sol : γ (t/m ).
Le calcul d’un mur de soutènement est une analyse statique et dynamique du problème, ou
il est question d’éventuelle sollicitation d’origine sismique. Pour cela, on fait appel à l’approche
de « MONONOBE » et « OKABE » qui est une transposition de l’équilibre de « COLOMB –
RANKIN » existant à l’état statique, à celui qui pourrait se développer en dynamique.
a. Cas statique
Les poussées des terres du mur sont calculées sur l’écran vertical.
2
cos 2 ( . ) sin( . ) sin( . )
K PS 1 .
cos( ) cos( ) cos( )
Le coefficient de poussée appliqué sur un écran vertical à partir de la côte +1.95 m à -7.10 m
= 37° ; = 37° ; = = = 0
2
cos 2 (37) sin(37 37) sin(37)
K PS 1 .
cos(37) cos(37) cos(0)
K PS 0,2331
Le coefficient de poussée appliqué sur un écran vertical à partir de la côte -7.10 m à -9.60 m
= 37° ; = 24.7° ; = = = 0
2
cos 2 (37) sin(37 .24,7) sin(37)
K PS 1 .
cos(24,7) cos(24,7) cos(0)
K PS 0,2257
b -Cas dynamique
cos 2 ( )
Kpd 2
sin( ) sin( )
cos cos cos( ) 1
2
cos( ) cos( )
k
Arctg
1 k
h
v
On a Kh = 0.20 ; Kv = 0,06
0,20
Séisme ascendant : = Arc tg = 12.01°
1 0,060
Le coefficient de poussée appliqué sur un écran vertical à partir de la côte +1.95m à -7.10 m
Kpd=0.4011
Le coefficient de poussée appliqué sur un écran vertical à partir de la côte -7.10 m à -7.60 m
= 37° ; = 24.7° ; = = 0 ; = 12.01°
a. Cas statique
La poussée des terres appliquée sur un écran vertical à partir de la côte 0.00 m à +1.95 m
1
Appliquée à Y = x1.95+9,6 =10,25 m
3
La poussée des terres appliquée sur un écran vertical à partir de la côte 0.00 m à -7.10 m
Appliquée à Y = 5.45 m
La poussée des terres appliquée sur un écran vertical à partir de la côte -7.10 m à -9.60 m
Appliquée à Y = 1.20 m
b. Cas dynamique
La contrainte des poussées σ est uniformément répartie sur l’écran et due à la surcharge
verticale q. Elle s’écrit comme suit :
q.K p
. λ=0 ;β=0
cos( )
a. Cas statique
La poussée due aux surcharges appliquée sur un écran vertical à partir de la côte +1.95 m à
-7.10 "Pq1" :
= 37° ; = 37° ; = = = 0
K PS 0,2331 H=9.05.
Kq1 = 0.2331
Appliquée à Y = 7,025 m
La poussée due aux surcharges appliquée sur un écran vertical à partir de la côte -7.10 m à
-9.60 "Pq2":
= 37° ; = 24.7° ; = = = 0
K PS 0,2257 H=0.40.
Kq1 = 0.2257
Appliquée à Y = 1,25 m
b. Cas dynamique
La dénivellation du niveau de la nappe et du plan d’eau entre l’avant et l’arrière du quai peut
provoquer une poussée sur l’ouvrage vers le bassin.
On considère dans le cas statique un marnage de 0.34m, d’où la contrainte uniforme sur la hauteur du
quai à la valeur suivante :
σ = γw x e = 1.03 x 0.34 = 0.3502 t/m2
γw: Le poids volumique de l’eau de mer (1.03 t/m3).
e : dénivellation.
h = 1.95 ⟹ P = 0.5x0.3502x0.34 = 0.059 t/ml
1
Appliquée à Y = 0.34 + 9.6 = 9.71 m
3
h = 11.55 ⟹ P = 0.3502 x 9,6 = 3.361 t/ml
9,6
Appliquée à Y = = 4.8 m .
2
Pour les ouvrages émerges. La face avant du parement est soumise en plus des autres effets,
à des effets hydrodynamiques pendant le séisme, évalués à partir de la théorie de
WESTERGAARD qui donne une distribution parabolique des surpressions :
7
wd ( z ) wkh hz
8
Avec :
Kh = 0.20. Coefficient sismique horizontal.
H = 9.6 m. Profondeur total de l’eau.
Z : profondeur de l’eau variable.
La poussée hydrodynamique sera:
7
pwd w kh h 2
12
Pour le mur de quai, « MATSU » et « OHARA » suggèrent que la pression à l’aval du mur
pendant le séisme, est réduite de la quantité donnée plus haut par la théorie de
« WESTERGAARD » et qu’à l’amont, elle sera augmentée de 70%
7 7
. pwd wkh h 2 + 0,7 x w kh h 2
12 12
7
pwd 1,7 w kh h 2
12
wd Terre 1 0,7 w k h h z
7
8
La poussée est:
12
Pwd 18,83 t ml
Les amarres du navire sont attachées à des bollards auxquelles on impose les efforts dus à
l’action du vent sur le navire, à l’agitation du plan d’eau et à l’action des courants sur la carène.
Cet effort est appliqué à +0.30 m au-dessus du niveau supérieur du quai, Le moment dû à
l’effort d’amarrage est :
M = 4 × (h + 1.95 + 0.3)
h : Profondeur en pied de quai
Dans ce cas : h = 9.60 m
M = 4× (9.60 + 1.95 + 0.30) = 47.4 t/m
Les ouvrages construits en zones séismiques doivent être conçus pour résister aux effets des
tremblements de terre.
La force sismique est définie par la formule :
SI = P × Kh
Avec :
P : Poids propre du quai par mètre linéaire
SI = 0.2 × 105,363= 21.0726 t/ml
Appliquer au centre de gravité de mur YG = i×yi/ Wi
Appliquée à YG = 6,05 m .
La charge de la grue est une surcharge pour sa variété des positions, donc on a deux cas de charge
A B C D
I 30% 30% 20% 20%
II 20% 50% 20% 10%
III 20% 30% 30% 20%
IV 10% 20% 50% 20%
V 20% 20% 30% 30%
Impact (b xL)
a b
h
Y
Pn
d
2a + L
a b
h
tan h a tan
a
d a b tan a tan
4 2
W
P
2 a L
Ph P tan
4 2
1ere cale
W 60.6
P 13.77 t / m
2Hc L 2 1.30 1.8
Appliquée à X=1.25 m
a=5.35 ;
h
tg h a tg 5.35 tg 37 4.03 m ;
a
37
d (a b)tg a tg (5.35 1.2) tg (45 ) 5.35 tg 37 9.10 m
4 2 2
W 151.5
P 12.12 t / m
2a L 2 5.35 1.8
37
Pn P tg 12.12 tg 45 6.05 t / m
4 2 2
2 Pn 2 6.05
1 1.33 t / m 2
d 9.10
2 6.05
1 1.33 0.28 t / m 2
7.52
Appliquée à Y=4.6 m
240
q 1.54 t / m 2
14.2 11
a=0 ;
h
tg h a tg 0 ;
a
37
d (a b)tg a tg (0 11) tg (45 ) 0 22.06. m
4 2 2
W 240
P 16.9 t / m
2a L 2 0 14.2
37
Pn P tg 16.9 tg 45 8.43 t / m
4 2 2
2 Pn 2 8.43
1 0.76 t / m 2
d 22.06
2 Pn
2 1 1.46 0.76 0.69 t / m 2
H
Appliquée à Y=5.85 m
W 20
P 3.69 t / m
2a L 2 2.61 0.2
37
d (a b)tg a tg (2.61 0.2) tg (45 ) 2.61 tg 37 3.66 m
4 2 2
37
Pn P tg 3.69 tg 1.83 t / m
4 2 4 2
2 Pn 2 1.83
1 t / m2
d 3.66
Appliquée à Y= 5.81 m
Profile 1
W 20
Pv 7.69 t / m
2h p L 2 1.2 0.2
Profile 2
W 20
Pv 6.25 t / m
2h p L 2 1.5 0.2
Appliquée à X= 2.1 m
a. Combinaisons de charges
G + Qi + SI
Avec :
G : charges permanentes
Q1 = Surcharge + Amarrage ;
Q2 = Poussée due à la grue+ Amarrage ;
Kh : Accélération horizontal (Kh = 0.20)
KV : Accélération verticale (KV = ± 0.3 Kh = 0.06)
b. Coefficients de sécurité
Les coefficients de sécurité sont satisfaisants dans le cas statique pour les quais Sénégal et Conakry
V.5 Conclusion
Vue les résultats de la vérification de la réserve de stabilité très faibles , l'âge et l'état de
dégradation des quais avancés, il a été décidé d'opter pour un rempiétement dont les principaux
avantages sont :
- Nouvelle structure tenant compte des nouveaux cas de charge notamment l'utilisation des grues
portuaires et passerelles.
- Le rempiétement fera gagner en terre-pleins 7440 m2 (0.744 hectare) donc une augmentation de
34 % de la surface des terre-pleins ( augmentation du volume de marchandises ) et une diminution
de 6.2 % du bassin sans incidences sur les conditions de manœuvres des navires.
Dans cette variante, le rempiétement des deux quais Sénégal et Conakry, consiste à
construire un quai à environ 22m du front d’accostage actuel.
Quai du Sénégal
Le mur de quai en « L » projeté sera fondé à -13.00m et offrira un tirant d’eau de 11.50m. Il
sera constitué des éléments suivants :
Quai du Conakry
Le mur de quai en « L » projeté sera fondé à -11.50m et offrira un tirant d’eau de 10m. Il sera
constitué des mêmes éléments cités auparavant
Dans cette variante, le rempiétement des deux quais, sera réalisé à environ 12m du front
d’accostage actuel.
Quai du Sénégal
Les quais en blocs projetés seront fondés à -12.60 m et offrira un tirant d’eau de 11.50 m.
Leur structure est composée :
Quai du Conakry
Les quais en blocs projetés seront fondés à 11.10m. Leur structure est identique à celle prévue dans les
quais de Conakry.
Les atouts des deux variantes
Les ouvrages poids ou en L en béton sont adaptés aux sols de bonne qualité pouvant
offrir, sous charges inclinées, une capacité portante suffisamment élevée au niveau de la
fondation.
Ils sont destinés plus particulièrement aux terrains non affouillables.
Les critères suivants sont retenus pour la comparaison des deux (02) variantes de
rempiétement des quais du Sénégal et de Conakry.
Coût de réalisation
Délai de réalisation
Mode de construction
Expérience des entreprises
Coût de réalisation - +
Délai de réalisation - +
Mode de construction - +
Notation recue - +
La Variante N°1 Mur de quai en béton armé avec contrefort diminue la surface du bassin
12 % se qui rend la condition de cercle d'évitage non vérifiable.
Donc il ressort que la variante n° 2 se distingue favorablement par rapport à la variante n°
1. C’est donc la variante n° 2 qu’on va prendre « Rempiétement par mur de quai en blocs » .
VI.4 Conclusion
Pour le calcul d'un ouvrage poids, il faut prendre en compte plusieurs modes de rupture externes
potentiels. On doit le vérifier aux mouvements plans :
Devant une multitude de types de quais disponibles, le choix du type de rempiétement est
dicté en premier par les moyens de réalisation disponibles. On a opté pour des quais en blocs de
béton préfabriqués empilés les uns au-dessus des autres.
Les navires devant fréquenter les quais de CONAKRY et de SÉNÉGAL ont, selon la DTP
de la Wilaya d’Oran les caractéristiques suivantes :
Quai de Sénégal :
-Type de navire General cargo
-Longueur 220 m
-Largeur 32 m
-Tirant d'eau 10.50 m
-Tpl 45000 t
Quai de Conakry
-Type de navire Car ferries
-Longueur 160 m
-Largeur 30 m
-Tirant d'eau 9m
-Tpl 15000 t
Les défenses servent de protection et absorbent les énergies d'accostage aux postes a quai
elles sont en caoutchouc pouvant résister à l'eau de mer, à l'huile et au vieillissement.
Md 23500
Coefficient de bloc : CB= 0.53
L B D 1.03 160 30 9
L : longueur du navire
B : largeur du navire
D : tirant d’eau
ρ: masse volumique de l’eau de mer
Md : Déplacement du navire
V : vitesse du d'accostage est déterminée par le diagramme de BROLSMA
D 9
Facteur de masse hydrodynamique : CH = 1 1 1.445
4 Cb B 4 0.53 30
i=0.22L =35.2
i : le rayon du navire
r : c’est la distance entre centre d gravité de navire et point de contact : r=45
Quai de Sénégal
On a un effort de 100 t
100
L’effort par mètre linéaire est de 4 t / ml
25
Quai de Conakry
On a un effort de 80 t
80
L’effort par mètre linéaire est de 3.2 t / ml
25
Tableau VII. 1 valeurs des caractéristiques géométriques par mètre linéaire du quai Sénégal
Pour les détails des caractéristiques géométriques des quais (Voir annexe 2)
cos 2 ( )
Kps 2
sin( ) sin( )
cos cos 2 cos( ) 1
cos( ) cos( )
Cas dynamique
KH 0,20
Séisme ascendant : = Arc tg ; = Arc tg = 12.01°
1 KV 1 0,060
KH 0,20
Séisme descendant : = Arc tg ; = Arc tg = 10.69°
1 KV 1 0,060
1
Cette poussée est donnée par la relation suivante : Pm H
2
W e 1,03 0,34 0,3502 t m 2
Avec :
Pm: poussée hydrostatique du marnage en (t/m).
: contrainte du marnage t/m².
H: la hauteur sur laquelle s’applique le marnage.
W : la masse volumique de l’eau.
e: le marnage
1
Pm1 0,3502 0,34 0,059 t/m
2
1
Appliquée à Y = 0.34 + 12.6 = 12.71 m
3
Poussée hydrostatique appliquée à partir de la côte 0.00 à -12.60m
7
pwd 1,7 w kh h 2
12
12
Pwd 30,98 t ml
Cet effort est appliqué à +0.30 m au-dessus du niveau supérieur du quai, Le moment dû à
L’effort d’amarrage est :
M = 4 × (h + 1.83 + 0.3)
h: Profondeur en pied de quai
Dans ce cas : h = 12.60 m
M = 4× (12.60 + 1.83 + 0.30) = 58.92 t/m
Appliqué a Y= 14.73 m
SI = P × Kh
Avec :
P : Poids propre du quai par mètre linéaire
SI = 0.2 × 155,67= 30.44 t/ml
Appliquer au centre de gravité de mur YG = i×yi/ Wi
YG = 8,06 m
A B C D
I 30% 30% 20% 20%
II 20% 50% 20% 10%
III 20% 30% 30% 20%
IV 10% 20% 50% 20%
V 20% 20% 30% 30%
Cas I
I.A
h
Y
Pn
d
2a + L
L
a b
W 30% 303 91 t
W 91
P 20.40 t / m
2Hc L 2 1.33 1.8
Appliquée à X=4.7 m
I.D
a=5.45 ;
h
tg h a tg 5.45 tg 37 4.10 m ;
a
37
d (a b)tg a tg (5.45 1.2) tg (45 ) 5.45 tg 37 9.23 m
4 2 2
W 60.6
P 4.77 t / m
2a L 2 5.45 1.8
37 2 P 2 2.38
Pn P tg 4.77 tg 45 2.38 t / m n 0.52 t / m 2
4 2 2 d 9.23
Appliquée à Y=7.25 m
240
q 1.54 t / m 2
14.2 11
a=0 ;
h
tg h a tg 0 ;
a
37
d (a b)tg a tg (0 11) tg (45 ) 0 22.06. m
4 2 2
W 240
P 16.9 t / m
2a L 2 0 14.2
37
Pn P tg 16.9 tg 45 8.43 t / m
4 2 2
2 Pn 2 8.43
1 0.76 t / m 2
d 22.06
2 Pn
2 1 1.17 0.76 0.41 t / m 2
H
Appliquée à Y=7.93 m
a. Dimensions
Poutre en béton armé:
Section rectangulaire, b = 0.70 m et h = 0,70 cm.
voir détail profil
Inertie : I = 0,020 m4 = 2.00 x 106 cm4
80
80 70
70
70
Section réelle poutre + rail Section de la poutre considérée pour le calcul
c. Charges considérées
Pour le calcul des sollicitations on a utilisé le modèle de la poutre sur sol élastique de
raideur K = 60 000 KN/m3 x 0.70 m = 42 000KN/m².
Les sollicitations sont calculées pour chaque position des galets, avec un pas de
déplacement de 1m
ELS ELU
CAS DE CHARGEMENT Mser+ Mser - Mu+ Mu - Tu + Tu -
(KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
01 Galet à x=0 m 0 -182,73 0 -274,1 62,01 -300
01 Galet à x=1 m 39,81 -81,43 59,72 -122,15 119,6 -167,5
01 Galet à x=2 m 98,13 -39,87 147,19 -59,8 144,06 -147,74
01 Galet à x=3 m 136,01 -28,72 204,01 -43,07 140,67 -152,46
01 Galet à x=4 m 143,49 -22,82 215,23 -34,22 142,39 -150,91
01 Galet à x=5 m 144,2 -15,65 216,3 -23,47 141,76 -151,76
01 Galet à x=6 m 147,64 -7,09 221,46 -10,63 143,2 -150
02 Galet à x=0 m et X=7.5 m 122,28 -196,97 183,41 -295,46 179,63 -300
02 Galet à x=1 m et X=8.5 m 128,64 -105,65 192,97 -158,48 164,09 -176,67
02 Galet à x=2 m et X=9.5 m 110,47 -72,53 165,71 -108,8 160,6 -158,74
02 Galet à x=3 m et X=10.5 m 124,47 -82,8 186,7 -124,2 162,25 -164,25
02 Galet à x=4 m et X=11.5 m 127,81 -143,66 191,71 -215,49 210,75 -170,85
Les calculs ont été faits par logiciel Robot (Voir annexe 4)
Le ferraillage dans le sens longitudinal (axe XX), est calculé en considérant les
sollicitations présentées dans le tableau récapitulatif ci-après
Pour le ferraillage longitudinal de la poutre (sens XX), on a retenus les valeurs suivantes :
On a:
b = 0.7 m; h =0.7 m d = 0.65 m , fc28 = 30 MPa , Acier FeE400
Mser = 200 KN.m = 0.2 MN.m
La poutre étant sollicitée en flexion simple, la section étant une section rectangulaire.
bc 0,6 f c 28 18 Mpa , f tj 0,6 0,06 f c 28 2.4 Mpa
s 172.5 Mpa
15 bc 15 18
X d 0.65 0.40 m
15 bc s 15 18 172.5
X
Z d 0.52 m
3
1
M 1 bX bc Z 0.5 0.7 0.40 18 0.52 1.31 MN .m
2
M ser M 1 Donc on a une section sans armatures comprimés
M ser 0.2
Aser 22.29 cm 2
Z s 0.52 172.5
f t 28 2.4
Amin 0.23 b d 0.23 0.7 0.65 6.28 cm 2
fe 400
Escapement
S t Min(0,9d ,40cm ), S t 30cm
At 0.66 0.70 0,30
u At
bS t 0,8 f e 0,8 400
At 4.33.cm 2
Armatures transversales minimales
0.4 b S t
; Pour St = 30 cm A t 2.10 cm
2
At
fe
5HA25/15
1
Cadre HA14/30
4
1HA20 1HA20
2 2
Cadre HA14/30
5
5HA25/15
3
Charges Permanentes
1. Cas statique
2
2
CN c DN q 1
1 ' '
Q lim B N
1
'
2
Avec : C = 0. Absence de cohésion dans l’enrochement formant l’assise du quai, et donc le terme de
cohésion s’annule.
Alors la formule devient :
2
2
1 ' '
Qlim B N DN q 1
1
'
2
D = 1.10 m;
PH 49,02
Arctg Arctg 15,6
PV 175,55
Ms Mr 1021,53 376,8
e 3,67 m
PV 175,55
PV 175,05
V '
23,84 t / m2
B 7,34
2 15,6 2
I (1 ) (1 ) 0,35
38
15,6 2
I q (1 ) 2 (1 ) 0,68
90 90
1
sol Qlim 1,1 7,34 79,50 0,37 1,11,1 48,90 0,70 152,56 t / m2
2
sol 152,56
Fp 6,4 3,0 vérifiée
V 23,84
H = 1.2 m;
B’ = 2 × e = 7.34 m;
B B'
W 'h 10,92 t / ml
2
P'V PV W 186,47 t / ml
PH 49,02
Arctg Arctg 14,72
P 'V 186,47
P 'V 186,47
V 20,26 t / m2
B 9,2
2 14,72 2
I (1 ) (1 ) 0,37
38
14,72 2
I q (1 ) 2 (1 ) 0,69
90 90
1
sol Qlim 1,1 9,20 79,50 0,37 2,3 1,1 48,90 0,69 234,2 t / m2
2
sol 234,2
Fp 11,56 3,0 vérifiée
V 20,26
PH 29,05
Arctg Arctg 8,39
PV 197,07
Ms Mr 1062,27 212,82
e 4,31m
PV 197,07
PV 197,07
V '
22,86 t / m2
B 8,62
2 8,39 2
I (1 ) (1 ) 0,60
38
2 8,39 2
I q (1 ) (1 ) 0,82
90
1
sol Qlim 1,1 8,62 79,50 0,60 1,1 1,1 48,90 0,82 274.66 t / m2
2
sol 274,66
Fp 12,01 3,0 vérifiée
V 22,86
B’ = 2 × e = 8.62 m;
B B'
W 'h 12,61 t / ml
2
P'V PV W 209,68 t / ml
PH 29,05
Arctg Arctg 7,88
P 'V 209,68
P 'V 209,68
V 19,9 t / m2
B 10,49
2 7,88 2
I (1 ) (1 ) 0,62
38
2 7,88 2
I q (1 ) (1 ) 0,83
90
1
sol Qlim 1,1 10,49 79,50 0,62 2,3 1,1 48,90 0,83 387,06 t / m2
2
sol 387,06
Fp 19,45 3,0 vérifiée
V 19,9
Charges Permanentes
Charges d'exploitations
Charges Permanentes
Charges d'exploitations
Combinaison G+Qi
Combinaison Fp
G+Q1+SI( enrochement 2,03
G+Q1+SI (sol support) 3,56
G+Q2+SI( enrochement) 3,1
G+Q2+SI (sol support) 5
Charges Permanentes
Charges Permanentes
Charges d'exploitations
Combinaison G+Qi
Charges Permanentes
Tableau VII. 27 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Conakry)
Charges Permanentes
Poids propre du mur g1 86,06 0 3,29 0 283,137 0
Poussée des terres g2 9,104 15,795 6,8 2,983 61,907 47,12
Poussée Hydrodynamique g3 0 8,9 0 2,64 23,496
Seisme SI 0 0 4,7 0 80,84
17,2
Charges d'exploitations
Tableau VII. 29 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Sénégal)
Tableau VII. 30 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C' (quai Conakry)
Tableau VII. 31 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (cas statique)
Charges Permanentes
Tableau VII. 32 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (quai Sénégal)
Tableau VII. 33 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C', bloc B (quai Conakry)
Tableau VII. 34 Efforts appliqués sur le couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (cas statique)
Charges Permanentes
Poids propre du mur g1 126,5 0 3,78 0 478,17 0
Poussée des terres g2 12,16 23,75 7,95 4,36 96,74 103,78
Poussée Hydrodynamique g3 0 8,9 0 2,64 23,49
Seisme SI 0 25,3 0 6,32 0 159,89
Charges d'exploitations
Tableau VII. 35 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D, bloc C, bloc B (quai Sénégal)
Tableau VII. 36 Coefficients de sécurité du couronnement, bloc D', bloc C', bloc B (quai Conakry)
Ce coefficient s'exprime comme le rapport des potentiels, qui peuvent s'opposer aux
glissements, au potentiel qui tendent a les provoquer, donc l'analyse de la stabilité n'est autre
qu'une procédure analytique dont le but est de déterminer le coefficient de sécurité critique,
c'est a dire le plus faible qui puisse exister.
La méthode de BISHOP est la méthode la plus répondu dans la plus part des cas ou le
talus est sujet a un glissement le long d'une surface de rupture circulaire, le coefficient de
sécurité est défini comme étant le rapport entre moments résistants et des moments stabilisant.
Pour notre étude le logiciel < TALREN >, permet le calcul de la stabilité au glissement
profond. A partir d'une modélisation qui considère l'ouvrage comme étant fictif et se résume a
une ligne verticale. Donc nous nous retrouvons dans le cas d'un talus constitué de plusieurs sols,
susceptible de subir une rupture par glissement sous l'effet des actions qui les sollicitent.
Pour cela, il faut délimiter les différents sols du talus, et donner leurs caractéristiques
ainsi que leurs coordonnées par rapport au système d'axes de référence, et les charges qu'ils
supportent.
A partir de ces données, < TALREN > effectue les calculs itératifs des cercles de
glissement possible ainsi que leurs rayons et facteurs de sécurité relatifs, par le biais d'une grille,
prédéfinie par les points de rencontre des lignes et le pas entre elles.
a. Cas Statique
Résultats :
Fmin = 1.54
b. Cas dynamique
Résultats :
Fmin = 1.15
VIII.1 Introduction
La poutre de couronnement est une poutre en béton coulée sur place, elle constitue la
partie supérieure du quai, elle assure la liaison des piles de blocs et supporte les charges roulantes.
Elle comporte les équipements d’amarrage (les bollards) et de défenses, donc cette poutre doit
être très rigide afin de reprendre les différents efforts verticaux et horizontaux.
Elle est constituée de plots de 25 m de longueur séparés par des joints pour éviter la fissuration
par retrait ou effet de température, et comporte un bollard de 100T au milieu du plot (soit à
12.50m du plot).
L'ouvrage se situe en milieu agressif, nous supposons des fissurations très préjudiciables,
donc le calcul se fait à l'ELS
a. Efforts horizontaux
100
q 4t / ml
25
On a:
ql 2 4 * 25 2
M MAX 312.5t.m
- 8 8
ql 4 * 25
Tmax 50t
2 2
77
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT
b. Efforts verticaux
G1 s * l * béton
G2 s * l * sol
G2 2.988 1 1.8 5.38 t / ml
donc :
G G1 G2
G 16.70 5.38 22.08 t / ml
Q= 15 T
78
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT
2eme Cas : Tassement d'une pile de plusieurs blocs entre les joints.
1er Cas : On considère la poutre encastrée d'un coté et libre de l'autre extrémité
gl 2
M max = -24.84 t.m
2
T max gl = 33.12t
79
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT
2eme Cas : Dans ce cas on considère la poutre encastrée d'un coté et articulée de l'autre
extrémité
gl 2
M appui M A = - 24.84 t.m
8
9 gl 2
M travée = 13.97 t.m
128
5gl
R A TA = 41.4 t
8
3gl
R B TB = 24.84 t
8
80
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT
l
La position critique créant un moment par la condition suivante : b
3
3
b= = 1,732 m a = 1,268 m
3
Donc : M A = - 8.66t.m
M T = 5.98t.m
R A T A = 11.55 t
RB TB = 3.45t
La position critique créant un moment maximal en travée est donnée par la condition suivante :
l
a (3 3 )
2
a = 1,902 m b = 1,098 m
M t = 7,83 t.m
81
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT
R A T A = 7,87 t
RB TB = 7,13 t
Au niveau d’appui :
D’après les calculs ci-dessus on constate que le moment le plus défavorable est obtenu dans
le Premier cas « tassement d’une pile au niveau d’un joint »
sup
M max = -24,84-22,50 = -47,34 t.m
Le Mmax est négatif ce qui indique que les fibres supérieures sont tendues
Au niveau de la travée :
Au niveau de la travée c’est le deuxième cas « Tassement d’une pile entre deux joints »
qui nous donne le moment fléchissant le plus défavorable.
inf
M max = 13.97 + 7.83 = 21.8 t.m
Le Mmax est positif ce qui indique que les fibres inferieures sont tendues.
a. Armatures longitudinales
Nappe supérieure :
On travail par une section équivalente
On a:
82
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT
s 161.3 Mpa
15 bc 15 15
X d 1.22 0.71 m
15 bc s 15 15 161.3
X
Z d 0.98 m
3
1
M1 bX bc Z 0.5 5.69 0.71 15 0.98 29.69 MN .m
2
M ser M 1 Donc on a une section sans armatures comprimés
M ser 0.4734
Aser 29.95 cm 2
Z s 0.98 161.3
f t 28 2.1
Amin 0.23 b d 0.23 5.69 1.22 83.82 cm 2
fe 400
On choisit 16 HA 25 + 4 HA 16 soit As = 86.58 cm2
Nappe inferieure :
Mser=21.8 t.m = 0.218 MN.m
83
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT
15 bc 15 15
X d 1.22 0.71 m
15 bc s 15 15 161.3
X
Z d 0.98 m
3
1
M1 bX bc Z 0.5 5.69 0.71 15 0.98 29.69 MN .m
2
M ser M 1 Donc on a une section sans armatures comprimés
M ser 0.218
Aser 13.79 cm 2
Z s 0.98 161.3
f t 28 2.1
Amin 0.23 b d 0.23 5.69 1.22 83.82 cm 2
fe 400
On choisit 16 HA 25 + 4 HA 16 soit As = 86.58 cm2
b. Armature transversale
Tu 73.215 t
Tu
u 0,105 Mpa
bd
Vérification de u
a. Armatures longitudinales
84
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT
Nappe extérieure :
On a b=1.35m; h=5.69; d=5,12m
s 161.3 Mpa
15 bc 15 15
X d 5.12 2.98 m
15 bc s 15 15 161.3
X
Z d 4.12 m
3
1
M1 bX bc Z 0.5 1.35 2.98 15 4.12 124.31 MN .m
2
M ser M 1 Donc on a une section sans armatures comprimés
M ser 3.125
Aser 47.02 cm 2
Z s 4.12 161.3
f t 28 2.1
Amin 0.23 b d 0.23 1.35 5.12 83.46 cm 2
fe 400
On choisit 17 HA 25 soit As = 83.47 cm2
Nappe intérieure :
On prend la même section d’acier que celle de la nappe extérieure
b. Armature transversale
Tu 75T
Tu
u 0,108Mpa
bd
Vérification de u
85
CHAPITRE VIII FERRAILLAGE DE LA POUTRE DE COURONNEMENT
Les Résultats du Quai Conakry Sont résumés dans les tableaux ci-dessous
86
CHAPITRE IX
ELABORATION DES DOSSIER
D'EXECUTION
CHAPITRE IX ELABORATION DES DOSSIER D'EXECUTION
IX.1 Introduction
La réalisation et le contrôle qualité du mur de quai en bloc en béton de masse des quais
Conakry et Sénégal se fait en succession .D'abord on va aborder les détails de construction du mur
de quai en partant de la préfabrication des blocs jusqu’à leur mise en œuvre dans leur
emplacement définitif et puis on termine avec les étapes de réalisation de la poutre de
couronnement.
La préfabrication des blocs de quai s’effectue sur le site du port d'Oran à l’aide des
moyens matériels de L'entreprise Méditram. Plusieurs types de matériel sont nécessaires pour
accomplir cette tache et ils sont réparti en fonction de leur utilisation comme suit :
- Forme de bétonnage.
- Des vibreurs.
IX.2.2 Méthodologie
Le béton est produit par une centrale à béton située à proximité de la zone de
préfabrication et transporté par des camions malaxeurs puis coulé directement par leurs goulottes
dans les coffrages métalliques constituant les moules des blocs de quai.
Ces coffrages sont préparés (huile de décoffrage) à l’avance pour garantir la fluidité de
l’opération de bétonnage. Une fois l’opération de bétonnage achevée, une équipe de finisseurs
prennent en charge le bloc bétonné pour la finition de sa surface supérieure. Le décoffrage
s’effectue 24 heures après et les moules sont déplacés sur les bases libres suivantes pour être
préparés et bétonnés. Chaque bloc reçoit à la peinture une indexation portant le numéro et le type
de bloc ainsi que la date du bétonnage. Le déplacement des blocs bétonnés vers le lieu de
stockage étant effectué 3 jours après le bétonnage, La production journalière moyenne est de 03
blocs.
-Avant le bétonnage : ce contrôle est effectué pour s’assurer de la conformité de tous les
constituants du béton et donne lieu à une autorisation de bétonnage.
- Durant le bétonnage : pour s’assurer de la conformité du béton produit par rapport aux études
et aux essais de convenance réalisés au démarrage de l’activité. L’équipe de contrôle s’assure
notamment de la conformité de la composition, des températures des bétons produits ainsi que
celle de la méthode de bétonnage.
- Après le bétonnage : pour s’assurer notamment que les résistances requises pour le décoffrage
et la manutention des blocs sont atteintes. Juste avant leur mise à l’eau, l’équipe de techniciens
s’assure aussi que les blocs ne souffrent pas de fissuration.
a. Dragage
b. Nettoyage de la souille
En cas d’éventuel retour des masses vaseuses dans la souille ou des matériaux meubles
laissés sur place par la drague, l’atelier de nettoyage prend en charge l’opération de nettoyage à
l’aide du système de l’air-lift. Ce système consiste à injecter de l’air comprimé à haute pression
dans une conduite métallique de 600 mm de diamètre en engendrant une force aspiratrice dans
celle-ci. Les matériaux sont pompés et refoulés par une conduite flottante à 50ml de la zone des
travaux .
- la mise en place des blocs est réalisée par grue avec ponton
- les blocs sont levés et posés à la bonne position par la grue à câble équipées d’une pince de
levage
- Descente du bloc dans l’eau sous l’assistance de plongeurs via radio et caméra sous-marine
- Pose du bloc : le plongeur donne son accord pour l’ouverture de la pince, libération du bloc
Afin de déterminer la position exacte du premier bloc à poser, les plongeurs doivent
assurer l’alignement des blocs
- une fois le premier bloc est posé, les blocs de base adjacents sont mis en place suivant le
même procédé en se basant sur alignement parallèle à la magistrale.
Après avoir terminé le ferraillage de la poutre et la réception par le bureau d'étude LEM, la
poutre de couronnement comprendra des bollards avec des tiges d'ancrages et des défenses dans le
milieu du plot de 25 m, elle comprendra aussi des escaliers, elle sera réalisée avec du béton coulé sur
place et vibré
IX.6 Conclusion
Le quai en blocs du port d'Oran est un ouvrage construit en considérant des techniques qui
dépendent des moyens propres de l'entreprise et dont le contrôle qualité des travaux occupe une
position importante dans le processus de réalisation. Toutefois, le travail en mer ouverte impose
une vigilance particulière de la part de l’entreprise comme de celle du Maître d’œuvre. Cette
vigilance consiste à trouver le respect des tolérances imposées par le contrat et la production d’un
ouvrage sans défaut.
Conclusion générale
Ce projet, "très prometteur", permettra au port d'Oran de s'aligner sur les ports de la
Méditerranée et d'offrir de meilleures prestations au profit des passagers, clients et partenaires.
Cette étude nous a permis d'avoir un aperçu général sur les ouvrages maritimes, en particulier les
quais.
Notre travail consiste à l'étude de la stabilité d'un quai avant et après le rempiétement vis-
à-vis au renversement, glissement et poinçonnement. L’analyse de ces trois aspects est abordé par
les méthodes classiques de vérifications et calculé par des logiciels Robot et Talren.
Les résultats obtenus par cette vérification, du quai existant, sous l'effet de la nouvelle
grue et la passerelle sous rail sont insuffisants.
Cette instabilité du quai nous a mené à proposer une solution de rempiétement après
études des critères de choix de différents type de rempiétement. Parmi ces derniers les murs de
quai en blocs est la solution la plus convenable pour notre cas.
Cette nouvelle structure nous a conduits à répondre aux exigences des nouvelles charges
en particulier l’augmentation de tailles des navires et leur tirant d'eau
Enfin, ce travail que nous avons présenté est le couronnement de cinq années d'études, il
nous permettra de consolider nos connaissances dans ce domaine qui ne cesse d'évoluer en
assimilant les nouvelles techniques.
93
Bibliographie
M. BENREDOUANE : Cours de béton armé 4éme année. Ecole Nationale Supérieure des Travaux
Publics (ENSTP), Kouba, Alger, Algérie. (Année 2015-2016)
J.CHAPON : Travaux Maritimes TOM II : Les ouvrages intérieurs des ports maritimes –
Dégagement des accès et plans d’eau des ports (Année 1974). Ed. Eyrolles 1975, Paris, France.
Maritime structures — Part 4: Code of practice for design of fendering and mooring systems BS
6349-4 : 1994
D.BOUHENICHE cours des travaux maritimes. Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics.
Logiciel
TALREN
AUTOCAD 2017
ROBOT 2017
LES ANNEXES
Annexe 1
Quai de Conakry
XG =2.6 m YG = 4.8 m
XG = 2.4 m YG = 5.72 m
Poussée des terres ( Cas statique Profile 1)
-4,49 m à -7,09 m Immergé 2,64 5,38 2,47 4,7 1,24 11,609 6,671
-4,49 m à -7,09 m Immergé 2,64 9,19 4,22 4,7 1,24 19,834 11,395
-4,49 m à -7,09 m Immergé 2,64 5,56 2,55 4,7 1,3 11,985 7,228
Poussée des surcharges Pq1 6,81 4,7 32,007 14,83 5,8 86,014
a. Bloc type A
Le schéma suivant montre la géométrie du bloc
b. Bloc type B :
c. Bloc type C :
d. Bloc type D :
c. Au dessus du couronnement
c. Bloc type C’ :
Elément Formule Volume (m3) Poids (t) dv(m) Mv (t.m) dh(m) Mh (t.m)
d. Bloc type D’ :
Etat de sol Volume (m3) Poids (t) dh(m) Mh (t.m) dv(m) Mv (t.m)
Sol immergé 3.1 3,524 8,25 29,07 9,97 35,13
Sol non immergé 2.61 4,86 8,25 40,09 12 58,32
Total 5.71 8,38 8,25 69,17 11,14 93,45
Au dessus du bloc type B
Etat de sol Volume (m3) Poids (t) dh(m) Mh (t.m) dv(m) Mv (t.m)
Sol immergé 5,865 19,35 9,08 175,736 8,55 165,48
Sol non immergé 2,07 11,17 9,07 101,384 12 134,13
Total 7,935 30,53 9,078 277,12 9,813 299,61
c. Au dessus du couronnement
Etat de sol Formule Volume (m3) Poids (t) dv(m) Mv (t.m) dh(m) Mh (t.m)
Tableau récapitulatif des poids, bras de levier et moments calculés par mètre linéaire :
Remblai au dessus du bloc type C' 0,656 8,25 11,15 23,05 31,15
0.0 m à +1.83 m 0.00° 37° 1.83 0,561 0,423 9,6 13,21 4,06 7,411
0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 3,073 2,315 9,6 10,79 22,22 33,16
-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 5,43 4,092 9,6 7,56 39,28 41,051
-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 0,912 0,419 9,6 5,8 4,022 5,29
-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.60 3,05 -0,146 8,95 4,25 -1,31 12,962
-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,182 0,544 8,3 2,8 4,515 3,309
-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 3,99 -0,143 7,65 1,26 -1,093 5,027
0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 5,289 3,986 9,6 10,79 38,26 57,06
-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 8,602 7,084 9,6 7,56 68,00 65,03
-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,568 0,721 9,6 5,8 6,92 9,09
-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.60 7,33 -0,35 8,95 4,25 -3,13 31,15
-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 2,01 0,925 8,3 2,8 7,67 5,6
-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 9,34 -0,318 7,65 1,26 -2,43 11,76
0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 4,967 3,743 9,6 10,79 35,93 53,59
-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 8,785 6,62 9,6 7,56 63,55 66,41
-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,473 0,677 9,6 5,8 6,49 8,54
-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.60 6,69 -0,32 8,95 4,25 -2,86 28,43
-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,891 0,87 8,3 2,8 7,22 5,29
-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 8,58 -0,29 7,65 1,26 -2,21 10,81
+1.83 m à -6.60 m 0.00° 37° 8.43 15,69 11,83 9,6 10,215 113,56 160,27
-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.4 0,82 0,377 9,6 5,8 3,619 4,75
-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.6 2,47 -0,118 8,95 4,3 -1,056 10,62
-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 0,82 0,377 8,3 2,8 3,129 2,29
-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 2,55 -0,087 7,65 1,3 -0,666 3,31
0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 5,289 3,986 9,6 10,79 38,26 57,06
-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 8,602 7,084 9,6 7,56 68,00 65,03
-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,568 0,721 9,6 5,8 6,92 9,09
-7.00 m à -9.60 m -27.44° 24.7° 2.60 7,33 -0,35 8,95 4,25 -3,13 31,15
-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 2,01 0,925 8,3 2,8 7,67 5,62
-10.00 m à -12.60 m -26.65° 24.7° 2.60 9,34 -0,318 7,65 1,26 -2,43 11,76
0.0 m à -3.25 m 0.00° 37° 3.25 4,967 3,743 9,6 10,79 35,93 53,59
-3.25 m à -6.60 m 0.00° 37° 3.35 8,785 6,62 9,6 7,56 63,55 66,41
-6.60 m à -7.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,473 0,677 9,6 5,8 6,49 8,54
-7.00 m à -9.60 m - 24.7° 2.60 6,69 -0,32 8,95 4,25 -2,86 28,43
27.44°
-9.60 m à -10.00 m 0.00° 24.7° 0.40 1,891 0,87 8,3 2,8 7,22 5,29
-10.00 m à -12.60 m - 24.7° 2.60 8,58 -0,29 7,65 1,26 -2,21 10,81
26.65°
Cas dynamique 33,292 11,983 9,5702 5,56 114,67 185,05
Quai de Conakry
0.0 m à -2,20 m 0.00° 37° 2,2 1,845 1,39 9,65 9,9 13,413 18,26
-2,20 m à -5,10 m 0.00° 37° 2,9 3,945 2,973 9,65 7,34 28,645 28,95
-5,10 m à -5,50 m 0.00° 24.7° 0.40 0,772 0,355 9,65 5,8 3,425 4,477
-5,50 m à -8,10 m -27.44° 24.7° 2,93 2,666 -0,125 8,98 4,25 -1,125 11,33
-8,10 m à -8,50 m 0.00° 24.7° 0.40 1,05 0,483 8,3 2,8 4,00 2,94
-8,50 m à -11,10 m -26.65° 24.7° 2,91 3,66 -0,125 7,65 1,25 -0,956 4,57