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L'entreprise banque
FASCICULE
V9
INT-01-02-01XX
Pour tout un chacun, la banque apparaît telle une entreprise au fonctionnement simple, recevant le dépôt
des uns et le prêtant aux autres. Bien sûr, le concept de vente de services associés facturés et de conseil a
parallèlement fait son chemin. Mais pour un grand nombre, la banque reste une entreprise au champ
d’activité et de compétence au mieux restreint au pire, peu lisible.
Pourtant, totalement impliquée dans la globalisation économique et financière, la banque n’a eu de cesse
d’évoluer avec son contexte économique et politique : relation avec ses clientèles, consœurs, autorités,
marchés et commanditaires (actionnaires/salariés/investisseurs/sociétaires) quelle que soit son implantation
dans le monde.
Pour exercer correctement ses activités, et bien que maîtrisant ses opérations, le banquier peut-il se
contenter de cette vision réductrice ?
Ce serait ne pas savoir (pouvoir) replacer le quotidien dans son cadre, et ne pas savoir (pouvoir) expliquer
ce cadre lui-même : la banque est une entreprise à part entière doublée d’une entreprise à fortes
spécificités.
Dans ce contexte, l’objectif de ce fascicule est de vous permettre de perfectionner vos connaissances en
matière de développement, de gestion, d’organisation et de sécurisation de l’entreprise bancaire, afin de
mieux vous approprier les motifs et capacités d’adaptation de cette dernière et de les intégrer dans votre
culture professionnelle.
Pour cela il faut découvrir (ou se remémorer) les fondamentaux de l’économie bancaire (différenciation
activités/métiers/opérations) ; considérer l’évolution des établissements en termes de marketing, de structure
des bilans et du hors-bilan, de gestion de la trésorerie et de formation des résultats ; faire un focus sur
l’identification, le suivi et la maîtrise des risques, et sur l’adaptation aux obligations prudentielles ;
s’imprégner enfin des principaux impacts entre ces évolutions et la gestion des ressources humaines. Le but
étant de restituer l’essentiel des mutations des institutions bancaires et de savoir les expliquer.
Il est convenu aujourd’hui de considérer que les acteurs économiques de base des économies libérales sont
les entreprises. Celles-ci sont perçues comme des entités, constituées d’hommes et de femmes qui
mobilisent des moyens pour atteindre une finalité économique (à deux facettes, puisqu’il s’agit à la fois de
remplir un service et de dégager un profit), en ayant un pouvoir de décision autonome.
Le système de comptabilité regroupe les unités institutionnelles ayant un pouvoir de décision autonome en
secteurs institutionnels, dès lors que leur comportement est analogue. C’est le cas des entreprises dont
deux secteurs institutionnels sont liés au secteur marchand : les sociétés non financières et les sociétés
financières.
Dans une économie ouverte, les banques font partie intégrante du secteur des sociétés financières :
créatrices et distributrices de services mais déployant en bases arrières une organisation quasi industrielle,
elles sont ainsi des entreprises à part entière.
L’objectif pédagogique
■ Analyser ce qui fait que les banques modernes peuvent être considérées comme des entreprises à part
entière.
Le sujet traité
Comprendre l’entreprise banque.
Consommation
intermédiaire
et/ou achat de Prestataires et fournisseurs divers
marchandises
PRODUCTION (Négoce)
vendue,
immobilisée et Charges de personnel Salariés
stockée
par l ’entreprise Impôts et taxes Fisc
→
■ d’augmenter ses marges afin de mieux satisfaire ses actionnaires ou sociétaires, qui exigent, plus que
jamais, une profitabilité élevée (maintien du cours en Bourse, titres monnaie d’acquisition en cas
d’OPA/OPE), le ROE dépassant souvent 15 % ;
Sujet n° 2 :
Achat des ressources
bancaires, monétaires et
Tarification des prestations
financières.
de services et des crédits Consommation finale
distribués aux agents (énergie…).
économiques selon
marché et concurrence. Consommation intermédiaire
(Appel à la sous-traitance) .
Consommation
intermédiaire
et/ou achat de Prestataires et Répartition
fournisseurs divers du revenu.
marchandises
PRODUCTION (Négoce)
vendue, Redistribution.
immobilisée et Charges de personnel
stockée Répartition
par l ’entreprise Impôts et taxes du revenu.
Matthieu Pechberty
La Tribune, 14/05/2009
Dans une économie ouverte, les banques font partie intégrante du secteur des entreprises et précisément
de celui des sociétés financières (Système élargi de comptabilité nationale en vigueur depuis 1976 en
France) : créatrices et distributrices de services mais déployant en bases arrières une organisation quasi
industrielle, elles sont à part entière des entreprises. Mais, elles n’en sont pas moins particulières.
Cela parce qu’elles remplissent un rôle économique original en forme de monopole (création monétaire et
réallocation monétaire) mais aussi parce que ce rôle induit des prestations de services bâties autour de
l’argent des clients. Or, si les firmes et l’État banalisent l’argent et son rôle, les ménages et les
professionnels (deux marchés centraux de la banque de détail) ont une relation parfois complexe avec lui…
Enfin travailler avec l’argent d’autrui, en diverses monnaies, selon un florilège d’échéances, c’est aussi vivre
de risques ; des spécificités suffisamment fortes pour colorer toute la gestion et l’organisation des activités
bancaires.
L’objectif pédagogique
■ Maîtriser les spécificités de l’entreprise bancaire et leurs implications au niveau des systèmes et outils de
gestion.
Le sujet traité
Les spécificités des entreprises bancaires.
L’asymétrie d’information
La transformation des informations des échéances et des risques
Les spécificités
des entreprises bancaires
Les systèmes électroniques de règlement (exemple français dans le cadre de l’Union européenne)
SWIFT
GROS
montants
Banques Banques Banques ECS
Banques
françaises françaises françaises Autres
MASSE
virements
__________________________
Source du développement :
S. de Coussergues (2005). « Gestion de la banque, du diagnostic à la stratégie » Dunod.
Sujet n° 2 :
L’article énonce les points reportés ci-dessous en droites et le cahier ceux reportés en italiques :
■ notre coût du travail est plus bas que celui des banques ; la masse salariale a été ramenée autour de 40 %
des frais de fonctionnement ;
■ concurrents dont plusieurs sont aussi ses fournisseurs de produits ; mobiliser des compétences humaines,
internes ou externalisées ;
■ notre plus important partenaire ; leur coopération dans la logistique ; leur société commune dans le traitement
des documents ; proposé en commun et simultanément un fonds commun de placement identique ; l’objet
d’investissements lourds automatisés en propre ou en partenariat ;
Sous un autre angle que celui de la simple corrélation d’idées, il y aurait matière à dégager une belle
problématique : technologies et/ou main d’œuvre : est-ce véritablement un choix ?
Sujet n° 3 :
Intro : Le modèle de banque postale à la française fait envie aux services financiers postaux italiens.
I - Les raisons qui poussent l’Italie à évoluer
1) Le besoin d’évoluer vers un statut bancaire
- courant à suivre
- disparité concurrentielle
2) Les déterminants opérationnels et commerciaux
- potentiel en taille et champ
- organisation du savoir-faire en interne ou filialisée ou en partenariat
II - Le choix d’un modèle
1) Le modèle français n’est pas le seul
- « indépendant »
- « dépendant »
- « opportuniste »
2) La Banque Postale
- déjà le plus important partenaire
- des projets en communs
Conclusion : des solutions existent mais ne pas mettre la charrue avant les bœufs ; faire ses preuves avant tout.
Comme la Banque Postale, la Poste italienne entend devenir une vraie banque
réclamera lui aussi la licence bancaire « afin que
L’établissement dispose de 4,7 millions de comptes l’ensemble du marché puisse être en compétition à
courants. égalité ».
Dans un entretien à « La Tribune » son patron, 14.000 bureaux. Les banques, dont les tarifs font eux-
Massimo Sarmi, se propose de coopérer avec la mêmes l’objet d’une enquête de l’Antitrust Italien,
Banque Postale française. s’alarment de l’ascension irrésistible de BancoPosta,
La Banque Postale française suscite des vocations. les services financiers représentant près de la moitié du
Son homologue italienne envisage ainsi à son tour de chiffre d’affaires (9 milliards d’euros au total en 2004)
demander un statut de banque à part entière. « Il y a de la poste italienne. Son réseau de 14.0000 bureaux a
désormais, avec l’établissement de crédit postal vu passer le nombre des titulaires d’un compte courant
français, un exemple que nous invoquerons pour que de 400.000 en 1999 à plus de 4,7 millions aujourd’hui.
nous obtenions une licence bancaire », déclare dans un Et sa filiale d’assurance-vie, Poste Vita, se classe parmi
entretien à La Tribune le patron de Poste Italiane, les quatre premières de la péninsule. « Notre coût du
Massimo Sarmi. Une façon également pour lui de réagir travail est plus bas que celui des banques, c’est cela
aux recours déposés devant les autorités de la notre recette », explique Massimo Sarmi. « Dans les
concurrence italienne (Antitrust) et européenne (la bureaux de poste où la seule activité postale ne suffirait
Commission de Bruxelles) en fin d’année dernière par pas à couvrir les frais, l’activité financière aide à
l’Association des banques italiennes (ABI) contre « la l’équilibre », résume-t-il, soulignant que 200 bureaux de
disparité concurrentielle entre Poste Italiane Spa et le poste italien au plus ne sont pas à l’équilibre. Il note
système bancaire ». « Jusqu’ici nous avons plutôt joué malicieusement que l’épargne drainée vers les
sur la défensive, nous rendant compte que nous étions établissements postaux est aussi liée « a l’obligation
encombrants sur le marché financier », explique le des opérateurs postaux d’être présents sur tout le
dirigeant de Poste Italiane qui a enregistré un bénéfice territoire national ». « Dans 30 % des communes, il n’y
de 236 millions d’euros en 2004. Mais « si l’initiative de a pas de banque, en revanche il y a un bureau de
l’ABI débouche sur une procédure de l’Antitrust », il poste » poursuit-il, se disant « tranquille » s’agissant
Les banques remplissent un rôle économique original en forme de monopole (création monétaire et
réallocation monétaire) mais aussi distribuent de nombreuses prestations de services induites, bâties autour
des flux de capitaux voire des fortunes des clients. Cette production réalisée avec et pour l’argent d’autrui,
en diverses monnaies, selon un florilège d’échéances, consiste à faire un métier.
Mais en la matière, le concept de « métier » est pluriel car les entreprises bancaires n’ont pas toutes choisi
les mêmes marchés de clientèles. Or le métier consiste à mettre en œuvre l’organisation et les compétences
qui répondent aux besoins de ces derniers.
Au-delà des moyens, cette hétérogénéité induit des contraintes prudentielles et des modes de production de
résultats qui ne sont pas les mêmes, et bien sûr, une différenciation par l’envergure géographique et la taille
des fonds propres.
L’objectif pédagogique
■ Maîtriser les facteurs de différenciation des banques.
Le sujet traité
La diversité des entreprises bancaires
Les privatisations
L’émergence de géants
Les modèles de banque
Les nouveaux métiers bancaires
La diversité
des entreprises bancaires
L’organisation industrielle
Une industrie L’organisation
du secteur bancaire :
en mutation permanente du tissu industriel
vingt dernières années
Des métiers bancaires de plus en Les éléments moteurs de la La banque une industrie de pointe
plus différenciés restructuration L’organisation du tissu industriel
Une concurrence mondiale de plus Le développement des offres et L’interbancarité et la sécurité des
en plus intense la réorganisation d’échelle échanges
Un marché bancaire européen
destiné à être recomposé
Direct Organismes
Organismes professionnels FFSAA gestionnaires
Représentation et/ou et/ou
par groupes organes centraux FFSAM
L’objectif pédagogique
Maîtriser les facteurs de différenciation des banques.
(1)
Banque industrielle et mobilière privée.
(2)
On notera que les établissements spécialisés ont été les premiers à être dotés de ratios de gestion particuliers : bien
avant la réglementation McDonough et même bien avant Cooke (voir ci-après), c’est en 1954 qu’un ratio
engagements / fonds propres dit « règle du potentiel » s’imposa aux établissements spécialisés dans le crédit à la
consommation, avant d’être étendu, quelques années plus tard, aux établissements de crédit-bail mobilier.
(3)
En termes de disponibilité des matériels, le concept de grid computing apparaît aujourd’hui, qui pousse à la
recherche d’une mutualisation des ressources informatiques, pour exploiter au profit des différentes applications,
l’intégralité d’un parc d’ordinateurs, jusqu’aux PC de bureau.
(4)
Même si certains petits pays, comme la Finlande ou Singapour, ont engagé une politique très active de diffusion des technologies
nouvelles dans le grand public, qui permettent en retour une extension des services bancaires numériques.
(5)
Transfert des personnels et des moyens à une société informatique ou à un joint-venture « monté » avec elle : comme par exemple
entre BNP Paribas et IBM, fin 2003.
(6)
70 % des établissements, ainsi, externalisent la gestion des chèques et davantage encore le traitement du volet commerçant des
cartes bancaires (mais la plupart conservent la gestion des cartes de leurs clients).
(7)
SIT et RCB (Réseau carte bancaire).
(8)
Rôle de développement des systèmes bancaires visant une parfaite interopérabilité ainsi qu’une mutualisation des investissements.
__________________________
Source du développement :
www.banque-france.fr/ccsf/publi_ref/enjeux_eco.htm - 7k (accès au rapport Pastré).
Sujet n° 2 :
Arguments :
■ projets industriels qui permettent d’abaisser les coûts ;
■ partenariats et mise en commun de moyens et de plates-formes communes par métier ;
■ importance de garder le contrôle des activités centrales.
Les comportements des acteurs économiques - particuliers ou entreprises - à l’égard des banques, évoluent.
Infidélité croissante, mise en concurrence systématique, niveau d’exigence accru, connaissances financières
développées sont autant de facteurs qui ont obligé le marketing bancaire à une adaptation rapide.
Et puis, l’environnement réglementaire, juridique ou fiscal en perpétuelle évolution, nécessite de s’adapter.
Aussi plus que jamais, le client est-il au cœur de toutes les stratégies, de toutes les organisations
commerciales.
Cette force centrifuge touche tous les établissements et chacun des segments. Les techniques et les outils
de connaissance des clients sont aujourd’hui le point de départ de la démarche marketing des banques,
dans un souci de maximisation de la valeur par client.
L’objectif pédagogique
■ Appréhender les changements de comportement des clients et leurs conséquences sur l’orientation de
l’action commerciale et sur la relation client.
Le sujet traité
Le marketing et le développement commercial : le client au cœur des préoccupations.
Les
Lespoints
pointsd’étapes
d’étapes
Le marketing et le développement
commercial : le client
au cœur des préoccupations
L’évolution récente du
Les moyens de mieux
comportement
connaître ses clients
des clients bancaires
Le principe général consiste à centraliser un maximum d’informations permettant d’anticiper les besoins pour
chaque cycle de vie et obtenir ainsi une valeur ajoutée régulière de la relation clientèle.
La mesure conjointe du cycle de vie et de la valeur actualisée permet, sur la base d’une segmentation
affinée, une exploitation de chaque portefeuille de clientèles suivant des stratégies clairement définies.
INT-01-02-01XX-Fasc Entreprise banque.doc 48 © CFPB
Sujet n° 3 :
Dans une approche individuelle (one to one), le marketing de masse, affiné par le biais des
segmentations, se transforme en marketing personnalisé pour chaque individu en lui proposant le
développement d’une relation répondant à ses aspirations et à ses contraintes. C’est l’idée de micro-
segmenter au point que chaque segment soit constitué d’un seul client !
En fait, les approches individualisées se conjuguent parfaitement avec les segmentations qui permettent
d’organiser le marketing de l’offre et de la distribution.
Les segmentations permettent en effet de définir une stratégie envers un segment de clientèle et
d’optimiser ainsi la productivité d’une gestion de masse. L’approche individuelle permet une démarche
personnalisée vers chaque client de manière à saisir, pour chacun, le moment le plus opportun et la
présentation la plus personnalisée afin d’optimiser les chances de succès.
Cibler les bons clients signifie être capable de les Enfin, le critère le plus important pour un client entre
segmenter. (…) 25 et 35 ans n’est pas le revenu mais le fait d’être
indépendant des parents ou non et le fait d’avoir des
Mais l’implantation de cette segmentation se heurte aux enfants ou non.
limites de la connaissance client. Les banques vivent
dans un paradoxe. Elles possèdent de plus en plus de Pourquoi tant de limites quand les bases de données
données sur leurs clients et il est pourtant de plus en regorgent d’éléments ? Une des explications se trouve
plus difficile d’en avoir une image claire et une dans la collecte même des informations. Mis à part
cohérence globale. l’ouverture du compte, qui est le moment clé pour
l’entrée d’informations dans les fichiers, peu de produits
Les établissements bancaires segmentent le patrimoine se prêtent à cet exercice.
selon des variables fondées essentiellement sur les flux
financiers, les produits et les transactions. Par ailleurs la collecte d’informations est de la
responsabilité du conseiller de clientèle.
Pénurie de certaines informations
D’autre part, les opportunités de contact déclenchées au
Les bases de données comportent des informations niveau de la GRC ne sont pas toujours relayées dans le
signalétiques et financières (flux financiers, produits réseau. Les banques ont une vision du client limitée
détenus, produit net bancaire généré par individu), mais qu’elles utilisent essentiellement en mode réactif. La
rarement plus. Les banques sont pauvres sur les démarche proactive – de vente – reste centrée sur le
caractéristiques et sur la situation personnelle de leurs produit. Résultat, l’offre commerciale est peu
clients. Elles connaissent en général assez bien leur segmentée, concentrée autour de trois profils : le client
âge, souvent leur situation matrimoniale, mais guère classique, le jeune ou étudiant et le client haut de
plus. (…) gamme. (…)
Quatre éléments fondamentaux font particulièrement
défaut. Le premier est la multibancarisation. Un client qui Marion Leblanc-Wohrer
est resté dans une banque pour des raisons historiques L’Agefi-hebdo, 21/04/2006
peut y être peu actif alors qu’il est très actif ailleurs.
L’objectif pédagogique
■ Différencier les principales stratégies mises en œuvre dans la banque et discuter les limites du one-to-
one marketing et de l’approche Gestion de la Relation Clientèle (GRC).
Le sujet traité
Les nouveaux défis des stratégies marketing.
La distinction
L’exigence
des stratégies marketing
d’être compétitif
des entreprises bancaires
Menaces Opportunités
Points faibles Désinvestir Diversifier ou spécialiser
Points forts Consolider la position Conquérir
Sujet n° 2 :
Le rapprochement entre la banque et la grande distribution vaut surtout pour la banque de détail, le retail
banking. En effet, plusieurs éléments apparaissent communs :
■ clientèle de masse, grand public ;
■ fréquentation des points de vente ;
■ ventes packagées de produits et services ;
■ développement du libre service sur les opérations avec peu de valeur ajoutée (automates bancaires).
En revanche, un certain nombre de facteurs diffèrent radicalement :
■ la banque possède dans ses fichiers une richesse d’informations clientèle sans égale ;
■ la relation bancaire s’inscrit dans la durée tandis que la grande distribution vend des produits dont la
durée de consommation est relativement courte.
Sujet n° 3 :
Une durée de la relation accrue permet de rétablir ou d’augmenter la rentabilité d’un client, mais les
limites sont posées par le potentiel du client :
■ qui peut chuter, voire présenter des risques (cas d’une entreprise sur un marché en déclin) ;
■ qui peut s’avérer moins important que prévu ou plus difficile à développer (cas des étudiants en
études supérieures : 2 sur 3 changent de banque à leur entrée dans la vie active) ;
■ qui, par son comportement, peut générer d’importants coûts supplémentaires en termes de litiges
commerciaux, d’actions judiciaires.
Un client satisfait est en général fidèle, avec les réserves suivantes :
■ la satisfaction seule ne suffit pas pour asseoir la fidélité. La satisfaction « normale » comble les
attentes « normales » du client. Pour fidéliser, il faut viser plus haut, viser « l’enchantement », la
« grande satisfaction » qui permet seulement d’accroître, à coup sûr, la fidélité ;
■ la qualité développée sur certains services coûte cher mais peut être peu impliquante pour les clients
qui développent une propre échelle de valeur.
On le voit, seule une réelle compréhension des mécanismes de fidélité, par segment de clients – voire
par client – permet d’optimiser un cercle vertueux satisfaction client, fidélité et rentabilité.
Au-delà des éléments de stratégies qui, pour les banques universelles, apparaissent aujourd’hui assez peu
différenciées, le problème majeur de la commercialisation dans les entreprises bancaires peut se résumer
ainsi : comment mettre en œuvre, de manière efficace, sur le terrain, auprès de chaque client, les
transformations dessinées par les dirigeants ?
Des outils sont proposés par les cabinets de conseil ou les sociétés de services en informatique. Mais, sans
revisiter la stratégie opérationnelle, leur efficacité demeure aléatoire car ils ne peuvent qu’être décevants si
les circuits d’information ne sont pas au service d’une culture commerciale orientée vers les clients. Ceci
impose souvent de revoir la répartition des activités et l’organisation des process commerciaux, car la
différenciation et la qualité de service reposent souvent sur les contacts avec le client.
Structurer l’opérationnalité consiste aussi à mettre en adéquation l’offre produit, la communication… mais,
d’abord et avant tout, le mode de distribution. Cette pratique commerciale, cœur du métier bancaire est
l’objet d’une constante évolution.
L’objectif pédagogique
■ Commenter la coexistence des différents canaux de distribution et critiquer la place de l’agence bancaire
dans le dispositif commercial.
Le sujet traité
La mise en œuvre des stratégies marketing.
La performance commerciale
Le conseil
La mise en œuvre
des stratégies marketing
Les rôles
La mutation des stratégies
et l’importance croissante
de distribution
des commerciaux
2.1. Le conseil
Sujet n° 1 :
Il est particulièrement noté que, sur la plupart des segments de clientèle, les démarches commerciales
orientées produit, avec des challenges commerciaux à la clé, sont l’outil principal d’animation
commerciale. Ces démarches « push » sont naturellement décriées car elles supposent le contact d’un
maximum de clients pour vendre un produit, sachant que tous les clients n’ont pas besoin du même
produit au moment de la campagne !
L’idée de base serait donc d’animer les actions commerciales en prenant en compte les besoins réels
des clients sur une palette très large de produits et services.
Or, très rapidement, les équipes commerciales constatent que ce mode d’animation est bien moins
efficace que les campagnes commerciales orientées produits, sans doute du fait d’une maturité des
équipes insuffisante, pression commerciale moins affirmée, insuffisance des outils de suivi
informatiques… Ce sont, le plus souvent ces aspects qui expliquent, à défaut de le justifier, le manque
d’évolution.
Ce qui est au final difficile à réaliser, dans une démarche proactive orientée client, c’est de faire des
propositions toujours personnalisées aux clients sans faire baisser le dynamisme des ventes.
Sujet n° 2 :
Il est vrai que le réseau perçoit très souvent les centres d’appels téléphoniques comme des concurrents,
d’autant plus lorsque ceux-ci sont chargés de développer les ventes de produits et services, voire de
gérer à leur place des clients.
Pour éviter cela, il faut que les modes de répartition des activités soient revisités, afin que chacun
travaille en mode coopératif, que l’information ne soit pas « propriété » d’une entité, que les objectifs
soient communs.
Les plates-formes téléphoniques fonctionnant, pour une partie de leur activité, sur demande et à
l’initiative des agences permettent d’aider les commerciaux dans la prise de rendez-vous avec des
prospects, la relance de clients sur des points d’activité précis. Au final, elles concourent à appuyer les
commerciaux dans leurs tâches à plus forte valeur ajoutée.
Les études démontrent, avec constance, que la confiance portée par les clients à leur banque apparaît très
peu différenciée. La qualité d’une relation bancaire tient alors plus aux conseillers clientèle, à une relation
plus personnelle, d’individu à individu. Les fusions et rapprochements de marques bancaires ne sont
d’ailleurs pas de nature à accroître la lisibilité du monde bancaire.
Néanmoins les investissements sur les marques se développent, tant en communication traditionnelle (la
publicité) qu’en sponsoring, communication institutionnelle ou éthique ; la finalité étant la même : faire valoir,
dès lors, la valeur d’une marque, son positionnement auprès des clients.
Au-delà de la performance commerciale et/ou de la qualité et de la finesse de la distribution, la durabilité
d’un établissement reposerait alors sur sa stratégie multimarques et la légitimité portée par chacune d’elles.
L’objectif pédagogique
■ Identifier les spécificités de la communication institutionnelle dans l’univers bancaire et les leviers d’action
essentiels.
Le sujet traité
La politique de communication des entreprises bancaires.
La politique
de communication
des entreprises bancaires
La communication
L’image de la banque
bancaire
1. L’image de la banque
1.1.2. Un paradoxe
On en revient donc au paradoxe suivant : les clientèles développent une opinion négative sur les banques
en général, mais une appréciation beaucoup plus positive sur la proximité et le conseiller. À cet égard, il est
significatif de constater la fréquence élevée des réclamations clientèles qui mettent en cause l’établissement
mais soulignent la qualité du travail du conseiller.
Les études montrent que, plus que dans tout autre secteur, les banques souffrent d’une indifférenciation de
l’image, révélatrice d’un positionnement peu et mal perçu et d’une communication qui présente la relation
banque-client comme une relation idéalisée, loin du quotidien, du vécu de chacun. Les collaborateurs
d’établissements – loin de porter la valeur de leur entreprise révélée par les enquêtes réalisées – ne
perçoivent que de faibles différences entre les établissements. Si les collaborateurs eux-mêmes ne sont pas
convaincus de cette différence, comment peut-il y avoir une conscience supérieure chez les clients ?
En définitive, l’adhésion à un établissement bancaire porte sans nul doute, d’abord et avant tout, sur les
valeurs de commodité et de proximité relationnelle avec les interlocuteurs. Le grief le plus fréquent
mentionné par les clients est justement le changement bien trop fréquent d’interlocuteur.
Qualité Qualité
conçue servie
CIBLE
Qualité
perçue
Sujet n° 1 :
Engagées dans des activités « citoyennes » et la défense de « bonnes causes », de nombreuses
entreprises bancaires font de cette politique un impératif de communication.
Perçues plus positivement pas les clients et les prospects, les entreprises citoyennes sont plus dignes de
confiance et, donc, représentent la crédibilité et la sécurité tant recherchées par les établissements bancaires.
Cependant, le fait de communiquer sur des activités citoyennes ne conduit pas automatiquement à des
effets bénéfiques, car il semble bien exister une décorrélation entre les conséquences positives de la
communication citoyenne et les conséquences négatives d’accusation de comportements non-citoyens.
En effet, il est d’autant plus dommageable d’être accusé de comportement non-citoyen lorsque l’on a
communiqué au préalable sur sa vertu citoyenne.
La transparence et la publicité rendent les activités présentes dans l’esprit des clients, d’autant plus
sensibles aux réactions d’un acte non-citoyen. Le changement de perception est même beaucoup plus
dommageable que pour les entreprises ne communiquant pas leur citoyenneté et la perte de confiance
peut être très sensible dans les comportements des clients.
Sujet n° 2 :
Les marques bancaires changent et évoluent, c’est une certitude et les restructurations en cours ne sont
pas étrangères à ce phénomène. Certains établissements cherchent, au travers de l’évolution de leurs
marques, à se positionner autrement, à renouveler parfois une image vieillissante.
Pour les groupes bancaires, il existe plusieurs approches consistant en une réelle « gestion » des
marques :
■ la création d’une marque leader déclinée suivant les marchés et les pays : HSBC, RBOS (Royal Bank
of Scotland), Visa, American Express…
■ le développement multimarques et multi marchés : Groupe Caisse d’Épargne avec la Banque
Palatine, Compagnie 1818 et Ixis, Société Générale avec le Crédit du Nord…
L’adéquation entre le marché, la légitimité et l’image de marque est mouvante, en raison de l’évolution
des marques et de marchés également.
En ce sens, une évolution constante des marques est nécessaire, d’autant plus que les critères
distinctifs des banques sont peu présents auprès des clients.
Les entreprises sont au cœur du développement de l’économie libérale. Dans ce cadre, elles sont créatrices
de richesses à part entière lorsqu’elles produisent et pourvoyeuses de revenus lorsqu’elles répartissent cette
richesse.
Elles en gardent une part pour elles et/ou la répartissent entre les tiers fournisseurs de biens et services
qu’elles ont consommés, les salariés, l’État et leurs actionnaires. Il est pratique d’apprécier ces flux et leur
évolution à travers le compte de résultat (et les annexes).
Les entreprises bancaires ne font pas exception. Eu égard leurs spécificités, il convient de rappeler les
particularités attachées à la présentation du compte de résultat et d’en présenter les lignes de force et de
fragilité dans leur contexte économique.
L’objectif pédagogique
■ Présenter les principales sources de revenus et charges inhérentes aux activités bancaires et dégager
leurs liens avec les principaux facteurs économiques.
Le sujet traité
La gestion et les résultats économiques des entreprises bancaires.
La gestion
et les résultats économiques
des entreprises bancaires
1.1.5. Le solde net entre les autres produits et charges d’exploitation bancaires
Les autres produits sont par exemple des refacturations de services à des filiales, des produits de promotion
immobilière, des loyers de crédit-bail, lorsque cette activité est accessoire. Les autres charges sont des
refacturations payées, des charges sur crédit-bail, etc.
En dehors des éléments entrant dans le calcul du PNB, les autres produits enregistrés par les banques sont
des éléments non récurrents tels que les gains sur actifs immobilisés ou des produits exceptionnels.
3 et 4 Uniquement pour les établissements exerçant cette activité à titre principal ou d’une manière significative
5 et 6 Idem
7 Correspond aux dividendes reçus
10 Titres de négociation, transaction ou trading (durée de détention <= 6 mois) ; le poste inclut aussi les gains ou pertes de
change
11 Titres de placement : durée de détention > 6 mois
12 Refacturations, quote-part sur opérations faites en commun ; produits des opérations de crédit-bail ou de location simple
faites à titre accessoire
13 Refacturations, quote-part sur opérations faites en commun ; charges sur opérations de crédit-bail ou de location simple
faites à titre accessoire
14 Charges de personnel ; autres charges administratives
15 Concerne les immobilisations affectées à l’exploitation
16 Dotations moins reprises de provisions sur créances douteuses, engagements par signature ; risques et charges à
caractère courant ; le coût du risque afférent aux instruments financiers figure dans les postes 10 et 11
__________________________
Sources du développement :
ème
Henri Calvet (2002, 2 édition) Méthodologie de l’analyse financière des établissements de crédit – Édition ECONOMICA
Site de la Banque de France : Études et enquêtes (Le système bancaire et financier français en 2005)
http://www.banque-france.fr/fr/supervi/supervi_banc/etudenq/etudenq.htm
Sujet n° 1 :
Il s’agit d’une évolution défavorable de la marge d’intermédiation en 2005 dont la sortie par le haut n’est
pas du tout assurée :
■ le problème se traduit par le fait que les intérêts payés aux clients se sont alourdis (la rémunération des
comptes sur livret et plans d’épargne logement a été impactée par la hausse des taux courts) tandis
que les intérêts payés par les clients se sont allégés (la facturation des crédits a été impactée par la
baisse annoncée des taux longs).
■ la problématique se traduit par le risque de rester dans l’impasse, d’une part sur le plan structurel car
l’effet encours pèse du mauvais côté en développant les crédits, d’autre part sur le plan conjoncturel car
le palliatif que l’on a pu trouver dans les commissions de placement nettes positives et les plus-values
nettes sont dépendantes de la santé de la Bourse et de l’appétence des investisseurs pour les
émissions ; la récurrence de ces revenus n’est donc pas certaine.
PM : Il faut noter que ce type de difficulté est lié à une politique de taux fixe qui fait que chaque ressource
renouvelée ou nouvelle est de plus en plus chère tandis que chaque crédit nouveau est moins
rémunérateur. Il fallait éviter le piège « sémantique » involontaire du journaliste : les comptes sur livret et
plans d’épargne logement ne sont pas « indexés sur les taux courts » car ils sont à taux fixes ; il fallait
plutôt lire « sont orientés » par les taux courts.
Sujet n° 2 :
« La Caisse… a maintenant du mal à améliorer sa productivité pour passer sous la barre des 51 % de
coefficient d’exploitation (rapport charges/revenus). Pour poursuivre une croissance rentable, il lui faudra
s’assurer d’un très faible niveau de risque sur ses crédits. Un pari difficile à tenir avec une clientèle… qui
connaît une crise grave ».
L’approche analytique -ou descendante- consiste à décomposer le concept principal en idées forces qui
seront critiquées.
Dans cet exercice ce qui compte n’est pas de montrer que le fond est compris, tant la corrélation est
simple, mais de maîtriser une méthode structurée pour restituer l’information-prétexte.
Sujet n° 3:
Rappel : le principe de construction de plan couramment admis consiste à dégager une problématique,
puis à exposer en deux parties ce qui pose le problème et ce qui en limite les pistes de résolution puis à
conclure ; rappelons que la « problématique » est défini par cette impossibilité d’avoir une solution franche
et par la nécessité de passer par un compromis (voilà pourquoi il y a toujours l’exposition des
inconvénients, effets contraires, perversions, effets collatéraux, revers de la médaille, etc. donc une
discussion).
Dans le cas présent une piste peut être :
■ intro/problématique : un constat : la rentabilité des banques en France résiste, mais de manière
disparate. Pourtant certains pensent que les banques vont continuer à tirer leur épingle du jeu ; en fait
ces affirmations sont discutables et doivent être nuancées selon les métiers ;
■ partie 1 : les facteurs de la rentabilité dans l’absolu : travailler à partir des points 1.1 et 1.2 du cours tous
métiers confondus à partir des constituants du Produit Net Bancaire et du tripode des charges
(exploitation + coût du risque + exceptionnel) ;
■ partie 2 : justification/dénonciation des augures tracées dans l’article : travailler à partir des points 2.1 et
2.2 du cours en ouvrant sur une personnalisation par métier (banques de détail, investissement et
financement, gestion…) et intégrant les divers degrés d’exposition aux aléas du contexte économique
et les éléments d’économie bancaire utiles (coût du risque) ;
■ conclusion : ne pas mettre tous les établissements dans le même panier.
Les entreprises sont au cœur du développement de l’économie libérale. Afin que les tiers pour qui ou avec
qui elles contractualisent soient informés de leur état et de son évolution, la loi les oblige à publier
régulièrement leurs documents de synthèse - bilan, compte de résultat, annexe - et dès que leur taille est
significative, leur rapport de gestion.
S’agissant à la base de l’application des principes comptables généraux et notamment parmi eux, celui de
l’image fidèle et celui de la prééminence de la réalité économique, il apparaît pour l’œil entraîné, qu’à travers
la lecture méthodique des comptes, se dessinent les métiers exercés.
Les documents de synthèse des banques constituent, à ce sujet, des éléments de communication financière
évocateurs bien que limités.
L’objectif pédagogique
■ À partir des états comptables publiables, dégager les grandes lignes de la gestion et analyser leurs liens
avec les métiers mis en œuvre par la banque.
Le sujet traité
Les comptes de l’entreprise bancaire : les soldes intermédiaires et les ratios de gestion.
__________________________
Source du développement :
ème
Henri Calvet (2002, 2 édition) Méthodologie de l’analyse financière des établissements de crédit – Édition ECONOMICA
Sujet n° 1 :
Il n’y pas nécessairement d’anomalie. Le poste « coût du risque » ne comprend pas uniquement les
dotations et les reprises de provisions pour créances douteuses figurant au bilan, c’est-à-dire des
provisions venant diminuer des postes d’actif. Il inclut aussi les dotations moins les reprises des provisions
pour risques et charges inscrites au passif, dès lors qu’elles sont de caractère courant et non exceptionnel.
Celles-ci comprennent notamment les provisions pour litiges avec les clients ou fournisseurs, les provisions
pour risques pays ou risques sectoriels, les provisions couvrant des engagements douteux hors bilan
(cautions émises, ouvertures de crédit documentaires ou de crédits confirmés).
Par ailleurs, le poste « coût du risque » comprend les montants des pertes irrécouvrables couvertes ou non
par des provisions. Il convient donc d’analyser l’ensemble de ces éléments.
Les entreprises ont besoin de disposer de moyens humains pour assurer la production, la transformation
et/ou la distribution des biens qu’elles commercialisent. Mais, ces ressources humaines ne constituent pas
seulement un moyen de production. Elles sont aussi un capital, qui s’entretient et se développe.
En effet la gestion des ressources humaines (GRH) devient stratégique lorsque ce sont les hommes qui font
la différence. En particulier lorsque l’entreprise fait face à de très fortes exigences de ses clients et/ou à des
menaces concurrentielles intenses, qui sollicitent avant tout de la compétence.
Les activités de services, telles celles des banques, sont particulièrement exposées. C’est pourquoi il
importe de cerner la raison d’être de la GRH et le champ d’activité qui lui est dévolu et d’être sensibilisé aux
défis stratégiques des banques en la matière.
L’objectif pédagogique
■ Restituer les fondamentaux de la gestion des ressources humaines et se sensibiliser aux problématiques
actuelles dans les entreprises bancaires.
Le sujet traité
La gestion du capital de ressources humaines dans la banque : éléments.
Animation de la
Programmes spéciaux communication interne
1.1. La définition
(1)
Lois dites « Debré » obligeant les entreprises à payer les salaires en compte et non plus en espèces.
Sujet n° 1 :
D’abord, trouvez le problème (et non la problématique) : les cadres au travail sont victimes du stress, ce qui
a des conséquences psychologiques et physiques, ce qui nuit à leur productivité.
Ensuite identifiez la solution (avant de dégager la problématique) : mettre fin ou tout au moins, minorer les
causes de stress…
Enfin déduire la problématique (c’est à dire les limites de la solution) : les causes sont de plus en plus
nombreuses (tertiarisation), difficiles à traiter (domaine du psychique), non mesurables (absence de prise
en compte par le Code de la Sécurité Sociale).
Sujet n° 2 :
Effectif : sous-effectif
Recrutement : inadéquation du profil
Horaire/Temps : inadaptés
Conditions physiques, matérielles, sanitaires : inconfort
Appréciation : concurrence
Rémunération : frustration-jalousie
Formation : inadaptation
GP mouvements : sentiment d’instrumentalisation
Gestion relations sociales : sentiment d’être pot de terre
Relations interpersonnelles : sentiment d’isolement
Organisation : sentiment de ne pas être écouté
Encadrement opérationnel : sentiment d’être dans la nasse en cas problème
relationnel.
Comment les entreprises pourraient-elles prétendre répondre aux besoins de leurs clients si elles ne sont
pas capables de mobiliser des collaborateurs ayant les compétences nécessaires, non seulement pour
satisfaire les demandes qu’elles reçoivent, mais aussi pour maîtriser leur fonctionnement ? Mais elles ont
aussi, sans cesse, à entretenir les connaissances et développer les savoir-faire car l’environnement est
mouvant.
Se procurer dès l’embauche des compétences utiles, puis adapter les Anciens comme les Nouveaux à
l’évolution du poste, n’est que le premier pas. Il faut aussi mettre l’accent sur l’importance de la motivation
individuelle -germe de la performance. Enfin, il faut chercher la convergence des efforts vers un « projet »
commun (sédiment de la cohésion interne) ; la convergence est garante de l’efficacité globale.
Le secteur bancaire, gros pourvoyeur d’emplois, a plus que les autres secteurs à gérer ce capital de
compétences qu’il a su développer et qu’il détient. À ce prix, les efforts des salariés pour bien réaliser le
travail qui leur est confié joints à la consolidation du fonctionnement collectif et des coopérations
transversales entre les entités, serviront la réussite de l’entreprise.
L’objectif pédagogique
■ S’approprier des notions en matière de gestion proactive des personnels.
Le sujet traité
Les compétences et la motivation dans la banque : éléments
La motivation
L’entretien et le La motivation et
développement des renforcement La cohésion interne
compétences du personnel du dynamisme
La compétence n’est pas La motivation par les contreparties Les déterminants de la cohésion
la qualification matérielles du travail sociale
Les moteurs du développement de Les conditions pour que le personnel La GRH pour favoriser la cohésion
la compétence se « prenne au jeu » de son travail interne
Animation de la
Programmes spéciaux communication interne
(1)
(1971).- Le travail et la nature de l’homme Entreprise Moderne d’Edition
Sujet n° 1 :
D’abord, trouvez le problème (et non la problématique) : le management ne s’appuie pas encore
suffisamment sur la compréhension des réactions et comportements des salariés, c’est à dire sur leur
processus de motivation.
Ensuite identifiez la solution (avant de dégager la problématique) : les neurosciences progressent dans ce
sens et pourraient permettre d’améliorer l’efficacité du management.
Enfin déduire la problématique (c’est à dire les limites de la solution) : mais la motivation est un processus
complexe, plusieurs sortent de motivations existant et ayant des mobiles directs propres difficile à manier.
Sujet n° 2 :
1 - Le recrutement, la paie et la formation (continue)
2 - La maîtrise des coûts
3 - L’amélioration des talents
Sujet n° 3 :
Intro : la DRH doit de plus en plus répondre aux exigences du Comité exécutif. Deux axes se dessinent :
l’axe historique (maîtrise des coûts), et le nouveau ((amélioration des talents). Parmi les différents outils
mis en œuvre, manager avec les motivations apparaît souverain mais n’est pas simple à manier.
Partie 1 : les exigences du comité exécutif
Les finalités : maîtrise des coûts et développement des talents
La quantification : exemples
Partie 2 : le rôle des motivations pour réussir ces challenges
Les différentes motivations
Leurs limites
Conclusion : une évolution est en route (diversité...)
Les entreprises modernes sont confrontées à de nouveaux enjeux : d’une part leur environnement est
jalonné de bouleversements multiples, d’autre part, il s’étend maintenant à l’échelle mondiale, devenant plus
concurrentiel, plus exigeant et plus mouvant que jamais.
Ce contexte rapidement et brutalement évolutif, implique le renouvellement des systèmes de management,
des dispositifs de gestion et des instruments de pilotage.
À leur façon, les entreprises bancaires sont concernées par cette dynamique d’évolution. Et notamment pour
ce qui concerne la gestion de leurs ressources humaines.
L’objectif pédagogique
■ Commenter l’évolution de l’environnement et les bouleversements auxquels les banques font face, et
dégager les principales conséquences sur la gestion des hommes.
Le sujet traité
La dynamique d’évolution des entreprises bancaires.
L’entreprise adaptative
Les qualités nécessaires
La gestion d’entreprise face aux changements
La dynamique d’évolution
des entreprises bancaires
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1.2.2. Une gestion des ressources humaines adaptée aux contextes mouvants
L’adaptation à des changements suppose une gestion du personnel fondée largement sur les éléments
suivants :
■ le qualitatif (organisation, information, formation, etc.), puisqu’il importe d’abord de faire en sorte de
développer la capacité du personnel à accepter les remises en cause ;
■ la différenciation des traitements (des horaires, des salaires, des carrières, etc.), puisque, certainement,
tous ne pourront pas acquérir rapidement les capacités requises par les postes de demain.
En situation de changement, les formes de la GRH doivent ainsi être aménagées : il convient ensuite de
mette en place :
■ l’appréciation des performances et l’évaluation des potentiels ;
■ la formation, car elle devient un instrument d’adaptation des compétences du personnel aux nouvelles
exigences et, donc, un investissement déterminant et donc stratégique ;
■ la mobilité, sachant qu’il faut inciter le personnel à la mobilité non seulement géographique, mais surtout
fonctionnelle. Cela suppose de décloisonner les filières de « mouvements » et promouvoir une approche
plus prévisionnelle et planifiée des métiers.
__________________________
Sources du développement :
Autisser D. et J.-M. Moutot (2003).- « Pratiques de la conduite du changement » Dunod
Grouard, B. et F. Meston (2005).- « L’entreprise en mouvement » Dunod
Sujet n° 2:
Boîtes à idées/Cahier de suggestions : dispositif de collecte plutôt fermée puisque non collaboratif.
Forums/Carrefours//Groupes d’échanges : dispositif de collecte ouvert intégrant le débat.
Trophées/Challenges périodiques/Challenge national : dispositifs de collecte intégrant des récompenses.
Innovacteurs : dispositif d’accompagnement.
Portail : dispositif hybride selon les services proposés.
Sujet n° 3:
Intro : l’innovation participative est un vieux débat pourtant très actuel (§ 1 + § 2 + § 3).
Partie 1 : l’expérience Accor (§ 4 + 5 + 6)
Partie 2 : l’expérience Axa (§ 7 + 8)
Conclusion : ne pas provoquer les idées ; bien en rester aux spontanées (§ 9)
Commentaires critiques (mais le journaliste n’était pas chargé de faire un devoir) : l’introduction est trop
longue, et les deux parties traitent de la même idée (bien que les deux exemples soient différents). On peut
améliorer en redistribuant les contenus comme suit :
Intro : §1 + § 3
Partie 1 : la problématique (§ 2)
Partie 2 : deux expériences significatives (in § 4 + 5 + 6 + 7 + 8) :
Les communautés humaines qui sont divisées atteignent rarement leurs objectifs. A contrario, on considère
lorsque s’instaure un climat de confiance entre les membres, qu’elles sont capables de se dépasser et de
mener à bien la réalisation de missions difficiles.
Pour créer cet « esprit d’équipage » à partir d’individus qui la plupart du temps n’ont pas choisi d’être
ensemble, et cette solidarité active entre eux, il faut au moins que deux conditions soient réunies : la
cohérence des représentations de la réalité, car elle conditionne le partage des mêmes convictions sur ce
qu’il convient de faire et du temps, c’est-à-dire une certaine continuité des analyses et des actions.
Pour les banques, compte tenu de la complexité de leurs organisations, la création de cette synergie est à la
fois difficile et particulièrement cruciale.
L’objectif pédagogique
■ Restituer les déterminants de la cohésion dans une unité et en mesurer l’intérêt dans la communication
intra-services.
Le sujet traité
La synergie dans les entreprises bancaires.
La transversalité et « redesign »
des processus de coopération
La synergie
dans les entreprises bancaires
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1. Le besoin en synergie
1.1. Le concept
Il est admis que l’efficacité globale d’une entreprise bancaire repose sur trois conditions
complémentairement indispensables :
■ l’entreprise doit d’abord être capable de réunir les compétences (et les capacités d’adaptation) requises ;
■ mais ses résultats peuvent cependant n’être pas « à la hauteur » si elle n’est pas en mesure de susciter
la motivation de son personnel ;
■ enfin, son succès n’est pas assuré -même si elle a réussi à mobiliser un professionnalisme et un
dynamisme sans faille - si les efforts qu’elle a suscités ne sont pas coordonnés ou, a fortiori,
antagonistes.
D’où l’importance de la cohésion interne de l’entreprise. Celle-ci est d’ailleurs peut-être le principal atout de
certains concurrents, allemands ou japonais.
Ainsi, la synergie désigne le fait que lorsque la fusion des énergies s’opère, le résultat des efforts communs
est supérieur à la somme de ceux qu’auraient obtenus, séparément, la totalité des moyens mis en œuvre.
C’est le cas, par exemple, lorsqu’une équipe sportive composée d’éléments moyens remporte une victoire
très nette sur un adversaire qui réunissait pourtant des individualités exceptionnelles.
Sujet n° 2 :
L’idée force de l’article concerne le concept de la synergie dans l’entreprise, et sa principale limite : une
organisation inadaptée (en silos). La partie 2 du cours évoque les trois grandes familles d’organisation
favorisant la synergie, bien que fondamentalement différentes ; aucune d’elles n’est en silos.
1. L’organisation charismatique → tout le monde agit par rapport au chef, lequel fixe seul les règles du jeu.
2. L’organisation bureautique → tout le monde fonctionne en petit soldat, et agit dans le souci de respecter
l’ordre établi.
3. L’organisation libérale → tout le monde agit de façon quasi affectio societatis (respect commun, esprit
de corps) et chacun peut être sollicité pour proposer l’aménagement des règles.
Sujet n° 3 :
Intro : Le travail collaboratif + la problématique (§ 1 + § 3)
Partie 1 : Les avantages (10 premières lignes § 4) et les nuances dans l’application (§ 7 + 8 + 9)
Partie 2 : Les inconvénients et les limites (six dernières lignes du § 4 + 5 + 6)
Conclusion : (§ 2)
Les améliorations possibles portent sur les trois points suivants : une seule place pour une idée, traiter les
avantages avant les inconvénients et ne pas mettre la conclusion en introduction (sauf à un oral où il est
possible d’annoncer la chute dès l’intro afin d’aider le jury à suivre le cheminement).
Les entreprises sont au cœur du développement de l’économie libérale. Dans ce cadre, elles sont à part
entière, créatrices de richesses lorsqu’elles produisent et pourvoyeuses de revenus lorsqu’elles répartissent
cette richesse.
Ces flux et leur évolution s’apprécient à travers le compte de résultat, mais pour être complet, il est
indispensable de considérer aussi l’évolution du patrimoine de l’entreprise tout entier à travers le bilan (et
l’annexe).
Les entreprises bancaires ne font pas exception. Mieux, leurs activités spécifiques liées au financement de
l’économie et à la gestion des systèmes de règlement, les mettent plus que d’autres sous le feu de l’analyse
de l’État (régulations) des financiers et des agences de notation (émissions, fusions, contreparties…) et du
public (déposants, épargnants, investisseurs).
L’objectif pédagogique
■ Présenter le bilan des établissements de crédit puis analyser ses lignes de force et de fragilité
Le sujet traité
Le bilan et le hors bilan des entreprises bancaires.
Le rôle de l’annexe
Les limites des documents comptables publiables
Le cadre général
Consommation
intermédiaire
et/ou achat de Prestataires et fournisseurs divers
marchandises
PRODUCTION (Négoce)
vendue,
immobilisée et Charges de personnel Salariés
stockée
par l ’entreprise Impôts et taxes Fisc
HORS BILAN
HORS BILAN HORS BILAN
Engagements donnés Engagements reçus
17 Engagements de financement 18 Engagements de financement
18 Engagements de garantie 19 Engagements de garantie
19 Engagements sur titres 20 Engagements sur titres
(Le modèle est énoncé au règlement 2000-03 du Comité de la réglementation comptable)
HORS BILAN
HORS BILAN HORS BILAN
Engagements donnés Engagements reçus
10 Engagements de financement 16 Engagements de financement
11 Engagements de garantie 17 Engagements de garantie
12 Engagements sur titres 18 Engagements sur titres
13 Engagements liés à l’activité d’assurance 19 Engagements liés à l’activité d’assurance
(Le modèle est énoncé au règlement 2000-03 du Comité de la réglementation comptable)
__________________________
Source du développement :
ème
Henri Calvet (2002, 2 édition) Méthodologie de l’analyse financière des établissements de crédit – Édition ECONOMICA
Opérations interbancaires 4 39 97
Opérations avec la Clientèle 16 82 131
.Créances saines 15 80 127
.Créances douteuses brutes 3 8 13
.Provisions pour créances douteuses -2 -6 -9
Obligations, actions et autres titres 100 48 21
.Montants bruts 100 50 25
.Provisions 0 -2 -4
Immobilisations 2 9 16
Immobilisations incorporelles 1 4 7
Immobilisations corporelles 1 5 9
Écarts d’acquisition 0 5 10
Comptes de régularisation et actifs divers 8 8 8
Opérations interbancaires 80 0 0
Opérations avec la Clientèle 20 155 236
.Comptes à vue 8 50 80
.Comptes d’épargne 8 100 150
.Comptes à terme 4 5 6
Dettes représentées par un titre 5 5 5
Comptes de régularisation et passifs divers 3 5 7
Provisions pour risques et charges 2 6 8
Capitaux propres 20 20 27
.Capital social 15 20 35
.Réserves 3 5 0
.Résultat 2 -5 -8
La structure du bilan est révélatrice des activités de la banque et des changements qui s’opèrent à cet
égard : en N - 2, les activités de marché (portefeuille titres « nostro ») sont prépondérantes par rapport aux
activités d’intermédiation avec la clientèle (prêts et dépôts) ; en N - 1 et N, les opérations de prêts et dépôts
clientèle (surtout les comptes d’épargne) se développent très fortement, tandis que le portefeuille-titres
diminue.
On note aussi que la trésorerie de la banque est fortement excédentaire en N - 1 et N, alors que la banque
était emprunteuse sur le marché interbancaire en N - 2.
L’évolution des provisions à l’actif (provisions pour créances douteuses et provisions sur titres) et au passif
(provisions pour risques et charges) est préoccupante.
L’apparition du poste « écarts d’acquisition » en N - 1 et son accroissement en N montrent que la banque a
acquis de nouvelles participations, consolidées par intégration globale. Les postes d’immobilisations
corporelles et incorporelles augmentent également, soit du fait de ces filiales nouvellement intégrées, soit
du fait de nouveaux investissements.
Du côté des capitaux propres, la situation se dégrade : la banque, bénéficiaire en N - 2, fait désormais des
pertes et la solvabilité baisse ; en N - 1, les fonds propres prudentiels sont juste égaux au minimum
réglementaire ; ils deviennent inférieurs au seuil en N ; les deux augmentations de capital n’ont pas suffi ; il
faudra réinjecter de nouveaux fonds propres.
Pour aller plus loin : N-2 N-1 N
Risques pondérés 115,80 135,80 167,40
Exigence de fonds propres 9,26 10,86 13,39
Fonds propres prudentiels 19,00 11,00 10,00
Excédent ou insuffisance de fonds propres 9,74 0,14 -3,39
Ratio de solvabilité 16,41 % 8,10 % 5,97 %
Dans toutes les entreprises, les dirigeants se Néanmoins, le crédit aux grandes entreprises
plaignent d’un durcissement du crédit malgré les progresse sensiblement plus rapidement que pour
aides de l’état aux grandes banques françaises. les petites.
Comment l’expliquez-vous ?
Si c’est effectivement le cas, c’est parce que,
S’il y a bien des craintes en octobre après la quasi- aujourd’hui, il n’y a pas c’est parce que, aujourd’hui, les
fermeture du marché interbancaire qui a suivi la chute grandes entreprises se financent davantage sur le crédit
de la banque américaine Lehman Brothers, la réalité est bancaire et moins via les marchés financiers Et elles
autre. Notre métier est toujours de prêter de l’argent aux tirent sur les lignes de crédit qu’elles avaient négociées
différents acteurs, aux petites moyennes entreprises auparavant. Mais cette part-là reste minoritaire dans la
comme aux ménages. À la fin septembre, les encours masse des nouveaux crédits que nous leur accordons.
de crédits de BNP Paribas aux entreprises progressaient
globalement de 15 % sur un an, le crédit aux PME était Même les grandes entreprises se plaignent d’un prix
en hausse de 10 %, preuve qu’il n’y a pas de restriction du crédit qu’elles jugent excessif à l’aune du risque
à leur encontre. qu’elles représentent.
La croissance de la production de crédit reste forte en Il est un fait que le coût du crédit était historiquement
octobre ; aucune banque ne semble d’ailleurs s’être bas ces dernières années, et qu’il a monté pour tout le
retirée du marché des PME, où la concurrence est monde, à commencer par les banques elles mêmes. Il
toujours vive. En ce qui nous concerne, le nombre de n’en reste pas moins qu’il reste modéré à l’aune des
saisines du médiateur mis en place il y a deux semaines taux moyens observés sur longue période.
par le gouvernement représente quelques dizaines de
dossiers sur la France, ce qui est peu. Nous y sommes Propos recueillis par Valérie Segond
cependant très attentifs en liaison avec René Ricol et La Tribune, 02/12/2008
ses équipes.
Les investisseurs et analystes financiers réclamaient l’avènement d’un référentiel comptable international,
afin d’améliorer l’homogénéité et la comparabilité des états financiers (documents de synthèse) et de
l’information financière en général.
C’est désormais chose faite avec l’adoption des nouvelles normes IFRS. Ces dernières sont entrées en
vigueur en 2005, mais dans un premier temps de façon limitée, en ne concernant que certaines catégories
d’entreprises.
En France, une partie des établissements de crédit est d’autant plus impactée que la très controversée
norme IAS 39 s’applique aux instruments financiers. Le « chantier » IFRS touche bien entendu la direction
financière et comptable, puisqu’il a des impacts sur l’information financière au sens large. Mais il concerne
aussi d’autres fonctions telles que le juridique et le commercial, dans la mesure où la manière d’appréhender
certains contrats se trouve modifiée.
L’objectif pédagogique
■ Restituer les principaux impacts des normes IFRS sur les banques.
Le sujet traité
Les incidences des nouvelles normes comptables IAS/IFRS sur les comptes.
Les convergences et
Les normes IFRS divergences entre IFRS
et Bâle II
Direct Organisme
Organismes professionnels FFSAA gestionnaire
Représentation et/ou et/ou
par groupes organes centraux FFSAM
ANNEXE
Enregistrement
Cinq catégories Évaluation Évaluation
de la variation Cas
d’instruments (comptabilisation) (comptabilisation)
positive entre de la dépréciation
financiers initiale ultérieure
initiale et ultérieure
Juste valeur
Moins-value latente
(enregistrée en
Juste valeur
Actifs financiers résultat)
sauf instruments Impacte
disponibles Juste valeur Reprise des PV
de capital non cotés les capitaux propres
à la vente ou MV latentes
(coût amorti)
précédentes
(par capitaux propres)
(Non applicable
Prêts et créances Juste valeur Coût amorti car comptabilisation Impacte le résultat
au coût amorti)
(Non applicable
Actifs détenus
Juste valeur Coût amorti car comptabilisation Impacte le résultat
jusqu’à l’échéance
au coût amorti)
(Non applicable
Autres passifs Juste valeur Coût amorti car comptabilisation Non applicable
au coût amorti)
__________________________
Sources du développement :
L’Agefi 29/03/2005 : BNP Paribas rassure les marchés sur le prochain passage aux normes IFRS
L’Agefi 11/03/2005 : La Société Générale minimise l’effet des normes IFRS
Revue Banque Octobre 2005 : normes IFRS et ratio de solvabilité (pages 51/52)
Revue Banque Novembre 2005 (pages 96 à 99) : la communication financière en IFRS des banques européennes au
30 juin 2005
Revue Banque Décembre 2005 (pages 102 à 105) : prêts personnels : comptabilisation en IFRS
S. Lépicier, Y. Le Tallec, J.-C. Bernard et R. Cheng (2005) : Pratique des normes IFRS par la profession bancaire -
Revue Banque Édition
Pascal Dumontier et Denis Dupré (2005) : Pilotage bancaire : les normes IFRS et la réglementation Bâle II - Revue
Banque Édition
BILAN CONSOLIDÉ
en millions d’euros
Il y a risques dès qu’il y a l’éventualité de survenance d’un événement - plus ou moins prévisible - présentant
un danger potentiel et/ou pouvant avoir un impact négatif sur la réalisation des ambitions.
Pour les entreprises, la mauvaise maîtrise des risques ne se traduit pas seulement par des pertes
financières ou des manques à gagner. Les conséquences peuvent être aussi diverses qu’une perturbation
du fonctionnement, une mise en cause personnelle des responsables, un empêchement à la réalisation des
objectifs … Et les dommages peuvent conduire à menacer la survie même de la société.
Pour les banques, dont les activités sont indissociables de la prise de risque, leur exposition est exacerbée
du fait de l’évolution du spectre des sources de risques ; ce dernier s’élargit sous le coup de l’innovation
financière, de l’accélération du rythme des opérations, de la globalisation et de la « judiciarisation » de
l’économie.
Le risque de non-conformité
Les risques de gouvernance
RATIOS PRUDENTIELS
Attention ! Attention !
Deux niveaux Deux niveaux
de lecture de lecture
≤1mois ≤ 1mois
(Seul) (Seul)
>5 ans >5 ans FP FP FP
Risques ≥10% FP
Hors-bilan Hors-bilan Hors-bilan Hors-bilan Hors-bilan
100 60 8 25 800 15 60
100 100 100 100 100 100 100
Pondéré Pondéré Pondéré
K = capital ou droits de vote
1.1. Le principe
Les entreprises bancaires ne sont pas restées insensibles à l’importance de la maîtrise des risques. Elles
ont développé des dispositifs de management des risques relativement sophistiqués, au moins dans certains
domaines.
Ce souci central des risques est bien normal dans la mesure où l’activité bancaire repose sur la confiance,
confiance des déposants, confiance des marchés (les investisseurs), confiance des utilisateurs, confiance du
système financier. Et la banque étant au cœur de l’économie, la défaillance d’un établissement de taille
significative serait de nature à ébranler l’ensemble du dispositif par effet de contagion.
Les régulateurs et tutelles des banques ont donc naturellement le souci de prévenir ce risque,
dit systémique, en instaurant de multiples interdictions et obligations en matière d’habilitation, de gestion
(poids des clients emprunteurs, maintien de la liquidité, exposition sur les marchés …) et de contrôle (audit
interne, ratios prudentiels …).
Ces impératifs de sécurité appellent des dispositions réglementaires adaptées,
visant en amont :
■ à garantir la protection des intérêts des tiers (la clientèle et les investisseurs) ;
■ à garantir le bon fonctionnement de l’interbancarité ;
■ à garantir la renommée de la place financière tout entière ;
et en aval :
■ en assurant la transparence et la fiabilité des comptes et informations des établissements ;
■ en surveillant et sanctionnant leurs éventuelles infractions.
Le développement économique mondial est favorisé par la présence de banques puissantes ayant une
capacité d’intervention planétaire et multinationale.
Pour jouer leur rôle, les grandes banques ont besoin de se développer et de mobiliser des ressources sur
les marchés. Comme les autres entreprises, elles ont été amenées dans ce but à se doter d’une véritable
communication financière pour valoriser leur image et être attractives auprès des investisseurs et autres
pourvoyeurs de capitaux.
Dans le cadre d’un renforcement général de la fonction communication dans les entreprises et en étroite
liaison avec les autres modes de communication, la communication financière a maintenant une place
reconnue dans l’organisation des banques et un champ d’information étendue, de la structure financière à la
stratégie de développement en passant par l’évolution des activités ou la gouvernance.
L’objectif pédagogique
■ Différencier les formes de la communication en entreprise bancaire et expliquer, pour ce qui concerne la
communication financière, ses finalités et ses supports.
Le sujet traité
L’objet de la communication financière bancaire.
L’objet de la communication
financière bancaire
La place de la
Les temps forts
communication financière
et les supports
dans le secteur bancaire
Les clients
Les organes de tutelle
Le public
Les actionnaires
La
salariés banque La presse
Les actionnaires
investisseurs Les analystes
institutionnels
1.1.2. L’objectif
Dans l’un des ouvrages de référence en la matière « La communication financière » chez Dunod, Jean Yves
Léger la qualifie ainsi :
« La communication financière a un objectif naturel : répondre à une obligation légale ou réglementaire. Mais
elle devient de plus en plus une communication économique avec un objectif prioritaire : expliquer et illustrer
la stratégie et les résultats de l’entreprise, établir et souligner ses spécificités par rapport à ses concurrents,
présenter ses perspectives. En un mot rendre visible et valoriser l’entreprise auprès des publics divers
qu’elle doit séduire, en leur transmettant des informations jugées stratégiques sur les produits, les clients, les
hommes, les résultats… Et tout cela avec une ambition : mieux valoriser la société et le cours de l’action,
dans un environnement de compétition accrue pour la recherche des ressources financières ».
La communication financière, qui correspondait il y a quelques décennies surtout à de l’information
financière réglementaire, est maintenant devenue une véritable forme de communication s’attachant à
mettre en valeur la situation économique et financière de l’entreprise et à expliquer les stratégies ayant
permis ses performances et devant favoriser son développement. On peut dire que son rôle est de vendre
« le business model » et la stratégie de création de valeur de l’entreprise.
__________________________
Sources du développement :
« La communication financière » de Jean-Yves Léger, Dunod, édition 2003 (épuisée), nouvelle édition prévue début 2008.
Les sites internet institutionnels de BNP-Paribas, Société Générale et Crédit Agricole.
Le Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers.
Sujet n° 2 :
Concernant les entreprises cibles des banques d’investissement (opérations de capital-risque), l’article
met en avant la prépondérance de la qualité de la gouvernance sur les autres critères de choix.
Le développement, fait lui-même référence à la gouvernance d’entreprise à plusieurs niveaux :
■ 1.2.1. : la communication financière bancaire est le plus souvent rattachée à la direction financière
(elle-même intégrée au comité de direction) ;
■ 2.1.4. et suivant : les événements « financièrement sensibles » et le « profit warning » sont
directement liés aux stratégies et déclarations publiques de l’état-major ;
■ 2.2.2. : le document de référence est introduit par la voix du président et énonce les précisions sur les
cadres dirigeants, leur lien capitalistique avec l’entreprise, les conséquences de leurs décisions
notamment en termes de risques et litiges.
Sujet n° 3 :
Plan du journaliste :
■ Intro (Réduire… point).
■ Problématique (Or… SBF 120).
■ Améliorations (Certes… risques).
■ Insuffisances en matière d’analyse (Mais…risques).
■ Insuffisances en matière de détail (Autre point… activité).
■ Insuffisances en matière de risques environnementaux (En revanche… des cas).
■ Conclusion et ouverture (In fine… AMF).
■ Améliorations (Quand… 2004).
■ Insuffisances en matière de prévention (En revanche… annuels risques).
Limites du plan : Intro et problématique clairs mais développement et conclusion à réorganiser.
La puissance financière d’une banque dépend avant tout de sa taille, de sa solidité financière et de la qualité
et du dynamisme de son management. La communication financière ne saurait faire de miracle et rendre
attractif une entreprise insuffisamment compétitive ; en revanche, elle peut aider un groupe disposant de
réels atouts à valoriser son image et à obtenir plus aisément les ressources financières nécessaires à son
développement.
La communication financière a pour cibles la plupart des interlocuteurs de l’entreprise, avec un cœur de cible
constitué par les actionnaires existants et potentiels (investisseurs institutionnels, actionnaires individuels,
voire salariés), et par les professions qui contribuent à leur information (analystes, presse).
Le rôle croissant de la communication financière, le nombre de cibles et la forte expertise de certaines
d’entre elles ont conduit les banques à renforcer les moyens de cette activité.
L’objectif pédagogique
■ Distinguer les types de tiers destinataires de la communication financière et, pour chacun d’eux,
quantifier et qualifier le besoin d’information.
Le sujet traité
Les cibles de la communication financière bancaire.
Les clients
Les organes de tutelle
Le public
Les actionnaires
La
salariés banque La presse
Les actionnaires
investisseurs Les analystes
institutionnels
1. Les actionnaires
Divers
Actionnaires Actionnaires Investisseurs
Salariés (auto-
«Individalisés» individuels institutionnels
détention)
Société
10,7 77,3 7,0** 5
Générale
Crédit
54,7*** 8,9 29,8 5,6**** 1
Agricole
Parmi les autres banques importantes cotées, la détention par le « public » est de 31,2 % pour Natixis (dont
3,5 % pour deux actionnaires identifiés), la majorité du capital étant partagée entre les groupes Caisse
d’Épargne et Banque Populaire, et de 2 % (salariés inclus) pour le CIC, l’essentiel du capital étant entre les
mains du groupe Crédit Mutuel.
__________________________
Sources du développement :
« La communication financière » de Jean-Yves Léger chez Dunod, édition 2003 (épuisée), nouvelle édition prévue début 2008.
Les sites internet institutionnels de BNP-Paribas, Société Générale et Crédit Agricole.
Le Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers.
a) À titre de profession habituelle ils produisent et diffusent des études sur les personnes
morales faisant appel à l’épargne publique.
b) Ils exercent leur activité au sein d’établissements financiers, chez de grands
investisseurs ou quelquefois dans des cabinets spécialisés dans le métier de l’analyse
financière.
c) Les analystes ne sont pas spécialisés par secteur.
d) Les besoins d’information des analystes sont comparables à ceux des investisseurs
institutionnels, toutefois avec moins d’exigences de précision et de rapidité.
e) Il n’est pas rare que des analystes réputés exercent une influence perceptible sur les
mouvements de certaines actions
Sujet n° 2 :
a) Non, il s’agit de personnes morales faisant « appel public à l’épargne », c’est-à-dire à la
Bourse ; l’épargne publique est un concept plus restreint et assez théorique : l’économie
des administrations sur leur budget.
b) Oui,
c) Non au contraire, ils sont généralement spécialisés par secteur, notamment pour ce qui
est des banques.
d) Non au contraire, les besoins d’information des analystes sont comparables à ceux des
investisseurs institutionnels, avec peut-être encore plus d’exigences de précision et de
rapidité.
e) Oui.
La communication financière doit en premier lieu répondre à des obligations réglementaires, tant dans sa
communication traditionnelle que dans l’emploi des canaux électroniques.
Quels que soient l’entreprise et l’objectif de communication poursuivi, les techniques utilisées sont assez
largement communes et visent à mettre en valeur l’image de l’entreprise, au delà des obligations à remplir
ou des messages financiers à faire librement passer.
Cette communication obligatoire structure pour partie la communication financière des banques. Mais en
dehors de ces « figures imposées », les banques, comme les autres grandes entreprises, ont développé des
« figures libres » de communication financière.
L’objectif pédagogique
■ Distinguer les différents moyens de communication et en restituer les spécificités de chacun d’eux.
Le sujet traité
Les principaux moyens de la communication financière bancaire.
L’assemblée générale
Les clients
Les organes de tutelle
Le public
Les actionnaires
La
salariés banque La presse
Les actionnaires
investisseurs Les analystes
institutionnels
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Sources du développement:
« La communication financière » de Jean-Yves Léger chez Dunod, édition 2003 (épuisée), nouvelle édition prévue début 2008.
Les sites internet institutionnels de BNP-Paribas, Société Générale et Crédit Agricole.
Le Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers.
Sujet n° 2 : QRU
Le moyen courant de la communication économique et financière des entreprises est constitué par les
communiqués financiers : dans la liste jointe, quelles sont les affirmations vraies ?
a) Les principales banques françaises émettent peu de communiqués (un par mois pour les plus
actives).
b) La présentation des résultats est un communiqué à caractère essentiellement commercial.
c) Aucun communiqué ne peut être élaboré à la demande du régulateur des marchés (AMF).
Sujet n° 2 :
a) Les principales banques françaises émettent peu de communiqués (un par mois pour les
plus actives).
b) La présentation des résultats est un communiqué à caractère essentiellement
commercial.
c) Aucun communiqué ne peut être élaboré à la demande du régulateur des marchés
(AMF).
d) Les communiqués à caractère financier, stratégique, organisationnel ou relatifs à l’équipe
managériale n’ont pas de portée significative sur les perspectives de résultats.
e) Aucune Réponse Ne Convient.
ET DE PROCESSUS
L’objectif pédagogique
■ S’approprier dans les grandes lignes les principales technologies mises en œuvre afin d’évaluer leurs
incidences sur l’activité et le fonctionnement des établissements.
Le sujet traité
Les transformations technologiques et leurs incidences.
L’implantation d’Internet
Les NTIC constituent une phase transitoire d ’une dizaine d ’années née aux USA dans les années 90.
10 ANS d’HISTOIRE … Malgré son appellation, elle n ’a jamais été isolée de la « vieille économie » ; cette dernière a adapté ses
… des NTIC aux TIC entreprises autant pour participer aux productions de « la nouvelle économie » qu ’en qualité de client
pour se moderniser. Finalement la « nouvelle » s’est fondue dans l’économie.
Consom- Jeunes
Profits Capital
mation pousses
boursiers risque
accrue (hors normes)
2000
BANALISATION
TIC Assainissement
Effet
de richesse
Financements
aisés
rentabilité prévisionnelle
Industries Achats
Croissance Pas Gains de
liées aux de biens
forte d ’ inflation productivité
NTIC le d’équipement
dè
Mo ricain
Services Process é
am Développt
liés aux liées aux Peu Nouveaux du commerce
NTIC NTIC Embauches
de chômage besoins grâce
à Internet
1.1. La téléinformatique
__________________________
Sources du développement :
Michel Lafitte (2003) Les grands projets de systèmes d’information dans les établissements financiers - Revue Banque Édition
GRC : http://www.acheteursinfo.com/actualites_grc.html#repondre
Sujet n° 2 :
Le lien se fait par la capacité à « générer au bon moment, via le bon canal et avec le bon client, le
message commercial ad hoc, seul capable d’accroître les opportunités de business ».
Cette affirmation porte certaines limites du fait que des conditions doivent être remplies : « Face à
cet enjeu, les efforts se portent en amont sur le développement de bases de données suffisamment riches
d’informations pour pouvoir ensuite analyser et scorer. « Posséder déjà des données fiables est un premier
niveau. Les qualifier en est un autre (…) [et] l’exploitation des données intervient dans un troisième
temps ». (…) « donner du sens à la donnée via des outils statistiques ou de pilotage qui permettent de
profiler le client et donc de lui offrir un produit adapté » (...). « Reste, ensuite, à mettre ces outils en
cohérence les uns avec les autres pour mieux partager l’information. En clair, de les lier entre eux pour que
tous aient la même image du client, au même moment ».
« À quoi ressembleront les principales banques demain ? On attend de grands champions européens, selon
un modèle de banque universelle. On assimile les banques à des supermarchés. Certains, il y a quinze ans
déjà, prédisaient l’éclatement des banques 102.
Au-delà des enjeux du modèle économique et dans l’optique de trouver dans les dix prochaines années des
banques françaises bien placées dans la compétition mondiale, l’industrie bancaire est amenée à envisager
la nécessaire adaptation de son offre et de ses structures.
Laquelle recouvre quatre principaux enjeux : celui d’un espace concurrentiel éclairci, celui de l’adaptation de
son offre, celui de son outil industriel et celui de son organisation » (extrait du Rapport Pastré, p. 133).
L’objectif pédagogique
■ S’approprier les principaux enjeux de la prochaine décennie pour les banques françaises et européennes
et leurs conséquences en termes d’organisations commerciale et structurelle.
102 B. Lowell “ Breaking up the Bank. Rethinking an Industry under Siège ”, Homewood, Dow-Jones Irwin, 1988.
L’offre et la concurrence
Le développement économique
Le développement est un concept hétérogène, même si les économistes se sont efforcés
d ’identifier au cours du temps, différentes « catégories » de pays. Le stade de développement
est donc « pluriel », la répartition de la richesse, des revenus et des facteurs de production étant
inégale d ’un pays à l ’autre.
Pour mémoire
Croissance Développement
Ensemble de
Augmentation PAYS Critères
transformations
de la production irréversibles multiples
titatif
Quan
Selon
les
Nations-Unies
Indicateurs de développement Classification
des stades de développement
Pays industrialisés
Critères Ecarts
Produit national brut
démographiques entre catégories Nouveaux pays industrialisés
par habitant
et sociaux sociales Pays exportateurs de pétrole
PIB Dépendance Partition Pays à revenu intermédiaire
en parité de du commerce entre secteurs Pays les moins avancés
pouvoir d ’achat extérieur moderne/ traditionnel
Economies en transition vers le capitalisme
A. L’offre et la concurrence
Les objectifs pédagogiques
S’approprier les principaux enjeux de la prochaine décennie pour les banques françaises et
européennes et leurs conséquences en termes d’organisations commerciale et structurelle.
1.1. La concentration
Pierre angulaire de l’économie de marché, la concurrence est un moteur d’innovation et de création de
valeur. À ce titre, le décloisonnement des activités qu’a permis la loi bancaire de 1984 a largement facilité la
modernisation des banques en France. À la faveur des regrou