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Introduction Générale
Le pétrole brut passe par plusieurs étapes de transformation et nécessite des équipements
fiables et performants. La modernisation et le remplacement de certains équipements sont
devenus une nécessité pour assurer des cadences de production de plus en plus élevées.
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce projet, qui consiste à l’élaboration d’un système
instrumenté de sécurité (SIS) à partir du niveau d’intégrité de sécurité (SIL) du four de l’unité
de TOPPING en utilisant la norme de sécurité CEI 61508.
Je présente dans le présent rapport quatre chapitres décrivant les volets principaux du projet
de fin d’études :
Dans le deuxième chapitre on expliquera les différentes étapes suivies pour concevoir le
schéma P&ID du four 01F1 selon le cahier des charges imposé par la société STIR et les
difficultés rencontrées.
Chapitre 1
PRESENTATION DE LA SOCIETE
STIR ET DU FOUR 01F1
La Société Tunisienne des Industries de Raffinage STIR, a été créée en 1961 suite à une
convention entre l’Etat Tunisien et le groupe Italien ENI. Son objet social est le raffinage du
pétrole brut en vue de satisfaire les besoins du marché national en produits pétroliers.
Depuis sa tunisification en 1975, STIR est devenue une entreprise publique ayant la charge de
couvrir tous les besoins du pays en produits pétroliers
Dans ce cadre, l'activité d'importation de l'ensemble des carburants et des combustibles a été
confiée à la STIR en 1999.
En 2001, les besoins du marché local qui ont atteint 3,8 millions de tonnes tous produits
confondus, ont été couverts par les activités de la STIR en production et importation. Le
chiffre d'affaires de la STIR dépassant pour la première fois 1 milliard de dinars tunisiens la
classe, d'après l'Economiste Maghrébin, et l'Economia au premier rang des entreprises
tunisiennes.
Le terminal pétrolier STIR, situé à l'avant port de Bizerte, est constitué des quais ( Nord et
Sud ). Il assure les opérations d'accostage et de sortie de navires aussi bien de nuit que de jour
pour le Quai Sud et de jour pour le quai nord. Les installations de chargement et de
déchargement permettent des débits de pompage de l'ordre de 2000T/h pour le brut et 700T/H
(environ) pour les autres produits.
En raison de la limite d'un tirant d'eau de 35 pieds ( 10,67m ), ce quai permet l'amarrage et le
chargement des navires jusqu'à 60 000 tonnes. Les navires acceptés doivent avoir une
Pétrole Brut
Virgin Naphta
Pétrole Lampant
Jet A1
Gasoil
Fuel-Oil HTS
Résidu Atmosphérique
Gas-Oil 50 PPM
Le classement 2005 (publié en janvier 2006) des 400 meilleures entreprises tunisiennes en
termes de chiffre d’affaires, réaliser le bimensuel l’Economiste Maghrébin.) donne les chiffres
d’affaires des groupes et entreprises tunisiennes de l’année précédente (2004) comparé à celle
de l'année 2003.
Le classement des entreprises pose en première position la Société tunisienne des industries
de raffinage (STIR), qui détient l’unique raffinerie de pétrole en Tunisie. La STIR a enregistré
ainsi un chiffre d’affaires de près de 1,32 milliard de dinars en 2004 contre 1,16 milliard de
dinars en 2003, soit une augmentation de 13%.
Les produits obtenus dépendent directement des caractéristiques du brut traité. On transforme
ensuite la plupart de ces produits de distillation en produits plus facilement utilisables, en
modifiant leurs structures physique et moléculaire par craquage, reformage et par d’autres
procédés de conversion.
On soumet les produits obtenus à divers procédés de traitement et de séparation tels que
l’extraction, l’hydrocraquage et l’adoucissement pour aboutir aux produits finis. Dans les
raffineries les plus simples, on s’en tient habituellement à la distillation atmosphérique et à la
distillation sous vide, alors que, dans les raffineries intégrées, on procède au fractionnement, à
la conversion, au traitement et au mélange, ainsi qu’à la production de lubrifiants, de fiouls
lourds et de bitumes; ces raffineries peuvent aussi comporter des installations de traitement
pétrochimique.[1]
Les opérations et les procédés de raffinage du pétrole peuvent être classés en quelques
grandes catégories: séparation, conversion, traitement, formulation, mélange, opérations de
raffinage auxiliaires et opérations de raffinage sans traitement ; comme expliquer dans la
Figure 2.
Guizem Trabelsi Page 5
Instrumentation de sécurité du four 01F1 2010/2011
Séparation. Le pétrole brut est séparé physiquement par fractionnement, dans des
tours de distillation atmosphérique et sous vide, en groupes d’hydrocarbures possédant
différents intervalles d’ébullition, appelés «fractions» ou «coupes».
Conversion. Les procédés de conversion utilisés pour modifier la taille ou la structure
des molécules d’hydrocarbures comprennent:
la décomposition (division) par hydrocraquage, craquage thermique et catalytique,
cokéfaction et viscoréduction;
l’unification (combinaison) par alkylation et polymérisation;
l’altération par isomérisation et reformage catalytique;
le traitement.
Traitement. Depuis les débuts du raffinage, différentes méthodes de traitement ont été
utilisées pour éliminer les composés non hydrocarbonés, les impuretés et les autres
constituants qui peuvent nuire aux caractéristiques de performance des produits finis
ou réduire l’efficacité des procédés de conversion.
Il existe une multitude de fours pétrochimique qui se différencient les uns des autres par leurs
composants ou la disposition des différents éléments du four.
Les fours sont des appareils dans lesquels le chauffage des fluides s’effectue par les fumées
produites de la combustion d’un combustible liquide ou gazeux. Ils sont dits à chauffage
directe, car la chaleur des fumées est cédée directement au fluide froid qui circule dans un
serpentin tubulaire [2]
Ces fours sont distincts des fours à chauffage indirect, dans lesquels le fluide à
réchauffer circule dans un faisceau tubulaire baignant dans un fluide chaud, lui même
chauffé directement par les fumées du combustible illustré dans Figure 3.
Les fours à chauffage direct doivent aussi être distingués des fours à chauffage par mélange
(tels que les régénérateurs de catalyseur), dans lesquels le fluide à réchauffer est porté en
température par mélange avec les fumées d’un combustible Figure 4.
à un simple réchauffage : on élève la température du fluide traité afin de lui faire subir,
ultérieurement, une transformation physique :
surchauffeur de vapeur
réchauffeur de gaz d’un reformeur catalytique
réchauffeur d’hydrocarbure liquide (charge d’unité de charge catalytique,
fluide caloporteur, etc.) ;
à une transformation chimique : celui-ci peut s’effectuer par pyrolyse
fours de craquage à la vapeur pour la fabrication d’éthylène
fours de craquage de dichloréthane, four de craquage d’acide acétique, etc.)
D’une façon générale un four pétrolier se compose essentiellement de comme illustré dans la
Figure 5 :
Un faisceau tubulaire : Constitué par des tubes qui peuvent être garnis d’ailettes ou
d’aiguilles, afin d’augmenter la surface d’échange du coté des fumées, qui est en
général le fluide présentant la résistance thermique la plus forte.
Une zone dite de radiation, constituée essentiellement par :
d’une chambre de combustion, dans laquelle des tubes sont disposés
Les tubes, non jointifs, sont reliés entre eux par des coudes. Le fluide à
chauffer circule à l’intérieur de ce faisceau de tubes
La transmission de chaleur s’effectue principalement par radiation. Une
fraction de l’échange se fait également par convection entre les fumées et
les tubes.
Une zone de rayonnement formant une chambre de combustion garnie intérieurement
de matériau réfractaire isolant.
Une zone de convection.
La température des fumées, à la sortie de la zone de radiation, est élevée (700 à
1100°C) et donc le rendement est faible (de l’ordre de 50% du pouvoir
calorifique inférieur (Pcl)).Afin de récupérer la chaleur des fumées, ces dernières
circulent à vitesse élevée (parallèlement ou perpendiculairement) à travers un
faisceau de tubes, où l’échange s’effectue principalement par convection ;
Cette zones est, en conséquence, qualifiée de section de convection
Un équipement de chauffe comprenant des brûleurs situés à la base ou sur les côtes de
la chambre de combustion, avec son appareillage.
Une cheminée ou un carneau pouvant être garnis avec registre.
Les accessoires divers tels que : souffleurs de suie éventuels, portes d’accès, portes
d’explosion, regards, thermocouples de peau, canne pyrométrique dans la chambre,
opacimétries, analyseur O2, déprimométre et connexions diverses pour la bonne
conduite du four.
Le rendement d’un four avec zone de convection est, bien entendu, supérieur à celui d’un four
ne comportant qu’une zone de radiation il dépend de la température d’entrée du fluide chauffé
(on ne peut refroidir des fumées en dessous de la température du fluide froid), mais également
de l’importance de la surface d’échange que l’on a installée.
Le four cabine à tubes horizontaux ou verticaux : il comprend la plupart des cas, une
zone de radiation et une zone de convection située au sommet du four
Le four cylindrique à tubes verticaux ou hélicoïdaux.
Une zone unique dans laquelle la convection est incorporée avec la radiation
Le four sujet de l’étude est un Four TOPPING de distillation atmosphérique. C’est four cabine
à tubes horizontaux (Figure 5) qui :
comporte 24 brûleurs mixtes à air induit par tirage naturel, ils sont alimentés par deux
conduites séparés de fuel-oil et fuel –gaz
est doté d’une conduite de vapeur moyenne pression pour pulvériser le mélange
combustible a la sortie des bruleurs.
comporte une zone de radiation et une zone de convection située au sommet du four.
1.5. Conclusion
Cette présentation nous a permis d’avoir une idée générale sur le four et son rôle dans le
raffinage de pétrole, elle nous facilitera la conception du schéma P&ID expliqué dans le
chapitre suivant.
Chapitre 2
Conception du
schéma P&ID du
Four 01F1
L’unité de raffinage de la société STIR est vieillissante ; elle est en arrêt pour entretien et
diagnostique. A ce titre la société STIR nous a proposé de faire le schéma P&ID du four ;
pour continuer la démarche de modernisation des installations de l’unité et pour pouvoir y
insérer le système instrumenté de sécurité.
Pour cibler les sources du danger et étudier l’emplacement du SIS sur le four on doit réaliser
le schéma P&ID du four, c’est l’outil le plus complet pour pouvoir comprendre le
fonctionnement du four et par la suite dégager les fonctions de sécurité.
Il est le schéma le plus précis et le plus complet utilisé par les ingénieurs-chimistes
pour la description d'un procédé.
Les installations ainsi que les vannes et les éléments de contrôle sont décrits par des
symboles.
La société STIR a posée un cahier des charges pour la conception de schéma du four P&ID.
l’équipement de chauffe, ne doit pas figurer dans le schéma puisqu’il ne participe pas
au procédé d’automatisation et n’appartient pas a la tuyauterie qui sert le four ;
toutes les spécifications structurales et architecturales ne sont pas intégrées
Le four sera représenté suivant une vue de face en coupe (qui illustre les trajectoires du
faisceau à l’intérieur du four) et la légende sera standardisée faite pour tous les schémas
P&ID en cours de construction.
On a affiché dans le schéma P&ID la forme générale du four (comme point centrale du
schéma), toutes les conduites qui servent et desservent le four et les instruments de
régulation.
On présentera tout les outils nécessaires pour concevoir le schéma P&ID
On représente les conduites qui véhiculent des fluides avec des traits plus épais que
celle de connexion entre instruments
On représente le sens de circulation de fluide dans les tubes par des flèches orientés.
L’observation sur site nous indique les principaux caractéristiques des conduites à mettre dans
le schéma comme :
Les conduites de brut présentées dans la Figure7 avant d’ajouter les instruments de contrôle
et de réglage.
La Figure 8 montre une capture (une partie) du schéma P&ID qu’on a réalisé où figure les
conduites de Fuel-oil et Fuel-gaz avant l’ajout des instruments de contrôle et d’actionnement.
le circuit de vapeur d’étouffement en ligne droite rentre dans four en se divisant en six
conduites a entrées parallèles
le circuit d’injecteur de vapeur dans les conduites de brute diminue l’effet de
l’encrassement des tubes
La conduite où circule la vapeur d’atomisation rejoint celle de la vapeur moyenne
pression avant d’entrer au four
cette conduite circule en serpentin pour ressortir et servir la colonne.
Les instruments de contrôle présentent dans l’installation de four sont des vannes a
servomoteur pneumatique
en amant et en aval, le corps de cette vanne subit des sollicitations on rajoute donc des
réducteurs avant et après la vanne de servomoteur
des vannes à passage directe, de sécurité et de purge sont déjà placer sur ces
instruments hautement sensibles
On a représenté dans le schéma P&ID tous les capteurs et on a décrit leurs natures :
On a intégré au schéma une multitude d’autre instruments comme les transmetteurs, les
indicateurs, les régulateurs, de température de pression de débit.
On a incorporé aussi des analyseurs (comme ceux qu’on trouve dans la cheminée du four ),
elles servent a analyser la fumée pour détecter un excès de concentration de O2 et donc une
mauvaise combustion
On a utilisé pour représenter les instruments les symboles et les figures dictés par la norme
NF E 04203 qui régit ce schéma imposé par la société STIR ; l’Annexe 1 explique
l’utilisation des symboles présents dans le schéma P&ID.
La légende est imposée par la société comme expliquer dans le cahier des charges, elle doit
être conforme à tout le schéma P&ID qui sont entrain d’être construits.
On a présenté la légende sous la forme de tableau ; trois tableaux qui expliquent les
symboles utiliser dans le schéma
les tableaux montrent les symboles et les désignations utilisées.
On a groupé les instruments de la même famille dans un tableau unique.
La cartouche admet une forme standard comme indiquer dans la Figure 12.
L’utilisation d’un nouveau logiciel de conception industriel ; pour la première fois est
délicate et difficile.
La solution : le tutoriel du logiciel et les vidéos explicatives téléchargeables à partir du
site d’Autocad permet l’utilisation de ce logiciel
2.5. Conclusion :
En tenant compte des exigences imposées par le cahier des charges, nous avons effectué le
schéma P&ID, qui nous a permit de comprendre le fonctionnement de la régulation et
préparer une base pour y incorporer les instruments de sécurité suivant la norme CEI61508,
l’étude et l’application de cette norme seront le thème du chapitre suivant.
Chapitre 3
Application de la
norme CEI61508
Le risque accru du danger nous mène donc a équipé le four 01F1 d’un système de sécurité,
on utilisera la norme de sécurité pour concevoir le système instrumenté de sécurité SIS.
Elément
terminal
Détecteur 1 Actionneur
Unité de Elément
Moyen de transmission traitement terminal
Les unités de traitement : peuvent être classées en deux catégories selon leur
technologie :
l'unité de traitement est reliée aux capteurs et aux actionneurs par des moyens de
transmission. Il peut s'agir de câbles électriques, de lignes téléphoniques, d'ondes
hertziennes (transmission par talkie-walkie…), ou de tuyauteries (transmission
pneumatique ou hydraulique).
Cette norme est la norme « mère » de plusieurs normes sectorielles pour différents domaines
d’activité :
CEI 61508
Norme Générique
Après la présentation de la norme de sécurité, dans les paragraphes suivants on justifie le
choix de la norme CEI 61511 et on l’applique pour dégager les exigences requises pour le
choix des instruments de sécurité.
La Figure 14 indique que la norme de qui s’intéresse à l’industrie des procédés est la norme
CEI61511 norme subordonnée de la CEI 61508.
les critères de sélection pour les composants des fonctions de sécurité comme par ex.
les performances des capteurs et actionneurs.
Elle présente aussi l’organisation et la procédure a adopté pour planifier la
conception du système de sécurité
Après l’étude de la chronologie de tache de travail fourni par cette norme
(Annexe4) on peut maintenant appliquer la norme CEI 64511.
Pour appliquer la norme de sécurité CEI 61511 sur le système instrumenté de sécurité SIS
qu’on va concevoir, on doit suivre la démarche illustrée dans le tableau (Annexe4) on doit
donc :
ENTREE : SORTIE :
Après l’étude détaillée du four 01F1 faite dans le chapitre2, on peut dégager les événements
conduisant à un accident dangereux, on proposera dés lors la solution adéquate pour mettre
l’installation hors danger, ces accidents ne peuvent pas être détecté a temps par le système de
régulation.
Le tube qui amène le pétrole brut depuis les échangeurs à travers le four vers la colonne se
rompt à l’intérieur du four :
Conséquences :
La chute brutale de débit de brute entrant dan le four ; Incident classique, propre à l’unité de
distillation et résultant d’un défaut de fonctionnement sur les circuits.
Débit de brut entrant et très faible, le système de régulation ne peut agir rapidement pour
éviter les conséquences de cette chute brutale de débit.
Conséquences :
Solutions proposés :
Description de Description
l'allocation des Allocation des fonctions de
fonctions de de sécurité aux couches de l'allocation
sécurité et le protection des
niveau exigences de
d’intégrité sécurité
associé
On présente les solutions qu’on a proposées pour chaque incidents énumérés dans le
paragraphe précédent et calculer son niveau d’intégrité de sécurité.
Le système instrumenté de sécurité SIS constitue un des moyens pour réduire ce risque.
Pour définir le niveau de réduction du risque.
« Niveau discret (parmi quatre possibles) permettant de spécifier les exigences concernant
l'intégrité de sécurité des fonctions instrumentées de sécurité, à allouer aux systèmes
instrumentés de sécurité. Le niveau d'intégrité de sécurité 4 possède le plus haut degré
d'intégrité »
Le niveau de SIL doit être calculé pour les fonctions de sécurité ; on a trouvé que le four 01F1
admet deux fonctions de sécurité :
Le calcul de niveau SIL nous permettra de choisir les instruments adéquat pour satisfaire le
les exigences de la norme ; il nous indique aussi les sollicitations du SIS
̋ C ̋ est estimé comme indique le tableau 1; pour la première fonction de sécurité on a
déjà discuté les conséquences dans le paragraphe 3.3.2.
L’incendie suite a la rupture dure un certain moment (dans les consigne de l’archives
de la société STIR) on a trouvé que le durée pour éteindre le feu et de 15 a 30 min
Le danger est maitrisé dés le déclenchement de l’alarme.
L’exposition est donc rare dans la zone dangereuse (en occurrence le four sinistré)
Le tableau 3 nous indique que cette exposition correspond à ̋ F ̋ =1
Pour trouver le niveau SIL de cette fonction de sécurité on doit regrouper les résultats
précédents est utiliser l’outil de correspondance Figure 18.
L’accident qu’on traite est la chute brutale de débit de la charge entrante au four, la variable
̋ W ̋ traduit la probabilité d’occurrence de l’événement ;
depuis l’année 1961 début de l’exploitation du four ; cet accident c’est produit 3 fois
en 1996, 1980 et 1976 la moyenne est donc de :
la détérioration du tube
endommagement de la structure du four
panne des brûleurs
ces conséquences nous mène a considérer que F =2 qui correspond a « Exposition
fréquente à permanente dans la zone dangereuse »
donc F=2
L’intervention humaine a permis d’éviter cet accident 5 fois s’il se produit avant la visite
technique semestrielle du four.
Dernière étape : Le calcul final de SIL pour la chute brusque de débit du brut :
Le calcul final de SIL regroupe tout les variables qu’on à calculer (C, F, P et W) et on
utilisant l’outil de correspondance on trouve ; comme indique la Figure 19
On se référant à la figure 19 les flèches noires nous mènent sur la lettre ̋ d ̋,
Les instruments de SIS qu’on choisira ultérieurement doivent vérifier un niveau de SIL bien
précis et unique,
parmi les deux niveaux SIL calculés pour les deux fonctions de sécurité on choisit un
seul.
La norme de sécurité nous dicte de choisir le niveau SIL le plus élevé ou de la fonction
de sécurité la plus dangereuse.
En effet selon la norme CEI 61511-3-article 11 :
« Dans les cas où le SIS doit mettre en œuvre des fonctions instrumentées de sécurité
de différents niveaux d'intégrité de sécurité, les matériels et les logiciels partagés ou
communs doivent être conformes au plus haut niveau d'intégrité de sécurité, à moins
qu'il puisse être démontré que les fonctions instrumentées de sécurité de niveau
d'intégrité de sécurité plus faible ne peuvent pas affecter de manière néfaste les
fonction instrumentées de sécurité de niveaux d'intégrité de sécurité supérieurs. »
On adopte le niveau de SIL égal a 3 pour le SIS du four.
D’après les informations donner par la norme et en se basant sur de niveau SIL
Dans ce paragraphe on s’intéresse aux exigences que doit vérifier le SIS ; Il convient que
les exigences du SIS soient exprimées et structurées de telle manière qu'elles soient: claires et
précises.
Les principaux points évoqués dans la norme CEI 61511 -1- dans l’article 10 : Spécification
des exigences concernant la sécurité d’un SIS, sont présent dans l’ (Annexe 5)
La spécificité la plus importante est celle de la redondance des matériels, elle consiste à
disposer plusieurs exemplaires d'un même équipement ou d'un même processus ou de tout
autre élément participant à une solution électronique, mécanique ou industrielle Figure 20
suivant la norme de sécurité CEI 61511, le SIS a concevoir doit avoir trois couches de
sécurités. Figure 20
sécurité
Pour détecter les risques de sécurité (rupture faisceau et chute brutale de débit) le SIS doit
satisfaire les fonctions suivante:
On peut dégager à présent l’architecture du SIS et son fonctionnement suivant les exigences
dictées par la norme.
Protocole de communication
Transmetteurs
de pression
+ Unité de traitement
de l’information Actionneurs et pré
Transmetteurs actionneurs
de pression
Les transmetteurs et les actionneurs doivent être au nombre de trois par emplacement
L’unité de traitement doit être capable de traiter trois informations simultanément sans
perte de temps ou altération de commande.
Tous les instruments de SIS doivent vérifier le niveau SIL égal à 3.
Diminuer l’encombrement au maximum
Les instruments de sécurité doivent être capables d’effectuer leur autodiagnostique
3.4. Conclusion :
Tous les éléments donc maintenant réunis pour concevoir un SIS selon la norme CEI61511
qui assurera l'annulation du risque de danger et l'arrêt d'urgence du four 01 F1.
Le système de sécurité objet de notre étude sera étudié dans le chapitre suivant le choix de
l'automate des capteurs et des actionneurs sera détaillé et l'emplacement de ces nouveaux
composants sera illustré dans le schéma P&ID.
Chapitre 4
Choix et Commande
du SIS
Proposer un système instrumenté de sécurité revient dans une grande partie à effectuer
correctement le choix et l’emplacement des composants de ce système.
La conception du schéma P&ID du four et l’application de la norme CEI 61511, dans les
précédents chapitres nous permet d’exposé la démarche suivie pour assurer le bon choix des
éléments de sécurité.
Le SIS est un système visant à mettre un procédé en position de replis de sécurité (c'est-à-dire
un état stable ne présentant pas de risque pour l'environnement et les personnes), lorsque le
procédé s'engage dans une voie comportant un risque réel pour le personnel et
l'environnement
le SIS aura pour but de réaliser un arrêt d’urgence en cas de détection d’un accident
précédemment décrits, il est composé des capteurs d’une unité de traitement et des
actionneurs.
4.1.1. Automates
Les PC industriel sont généralement utilisés pour un autre but que le notre comme la
programmation d’usinage sur des petites séries ou la sécurité beaucoup plus complexe
et non répétitive que celle étudié dans ce rapport, la complexité du système étudié
nécessite donc l’utilisation d’un automate ou d’un relais de sécurité.
Le relais de sécurité industriel, son installation est plus encombrée que l’automate.
Il s’agit de relier chaque capteur à un relais, ce dernier étant relié aux autres de
manière à assurer le déclenchement de l’arrêt de la machine sous certaines conditions.
Cette solution présente l’inconvénient d’un coût de câblage important.
Cet encombrement nous dirige vers l’utilisation des automates bien plus adaptés à
notre étude que les autres choix.
Les automates programmables dédies à la sécurité (APIdS) utilisent un réseau spécifique pour
piloter les capteurs et actionneurs de sécurité, gérer les blocs d’E/S déportés et remonter des
informations de diagnostic.
Les APIdS orientés vers la commande de processus tels que les automates de marque :
Tricon de Triconex, H51de Hima, 5000S de AEG Schneider Automation, S7400FH de
Siemens ….
Les APIdS orientés vers la commande des machines tels que les automates de
marque : 95F, 115Fet la série 400 F de siemens, PSS3000 de Pilz, ABB Master 220/1
Les principaux constructeurs d’automates proposent des protocoles dérivés de leurs réseaux
traditionnels, qu’il s’agisse de bus de terrain ou de réseaux basés sur Ethernet. Dans la plupart
des cas, le réseau de sécurité utilise le même support physique que pour le réseau
d’automatisme.
On a choisit ces automates puisqu’ils se distinguent des API standards par la mise en
œuvre de moyens spécifiques qui leur permettent de manière définie à l’apparition
d’une défaillance d’un de leurs composants.
simplifier les tâches de l’opérateur, qui par l’intermédiaire d’un module de dialogue,
supervisent le déroulement des actions automatisées.
gérer des applications très complexes et pour répondre à des exigences pointues
Les principaux caractéristiques de cet automate sont consignés dans le tableau suivant :
Le CPU 412-3H ; destiné aux installations avec des exigences accrues en matière de
puissance de traitement et de réactivité.
Par sa mémoire de travail ; ce CPU convient pour des applications moyenne comme
le SIS qu’on conçoit. Annexe 8
Notre choix permet de réaliser les couches de sécurité exigés par la norme ;
Caractéristiques du CPU :
Après avoir choisi l’automate adéquat il est temps de choisir les capteurs nécessaires
pour compléter le SIS ; le paragraphe suivant expliquera le choix des capteurs.
4.1.2. Capteurs:
On doit choisir des transmetteurs de pressions et de débit intelligents pour détecter les
fluctuations dangereuses de ces deux grandeurs dans les conduites.
Le microcontrôleur permet :
Pour choisir les capteurs de pression nécessaire pour le système de sécurité, il faut énumérer
tout d’abord les caractéristiques de cet d’instrument suivant notre application:
Le transmetteur de pression Cerabar PMP 75 est utilisé pour les applications suivantes :
Pression absolue dans les gaz, vapeurs ou liquides dans tous les domaines des
techniques de process
Températures de process élevées : Sans séparateur jusqu'à 150 °C ; Avec séparateurs
typiques jusqu'à 400 °C
Pressions élevées jusqu'à 700 bar
PROFIBUS PA
L’implantation : l’emplacement des instruments du SIS doit être soigneusement étudié pour
pouvoir exécuter a bien leur rôle.
les transmetteurs de pression ont pour rôle principal est de capter la baisse soudaine
de la pression de brut dans les conduites, pour détecter si une fuite ou une cassure
c’est produite dans les faisceaux, donc il faut considérer les points suivants :
deux conduites servent à transporter le brut a l’extérieur du four vers la colonne ; pour
trois couches de sécurité comme exiger par la norme de sécurité on doit placé 3
transmetteur sur chaque conduite.
les ruptures se produisent généralement a intérieur du four ; et là où elle est la moins
détectable, donc les transmetteurs de pression doivent être mis sur les conduite de brut
juste à la sortie du four; comme l’indiquer en bleu sur la Figure 26 (du schéma
P&ID).
Pour le montage de ce transmetteur une bride doit être intégrée a la conduite, à souder avec
diaphragme à insérer en version compacte Annexe 12 ; la figure 27 présente le dessin
technique de cet transmetteur et sa bride :
Les actionneurs ont pour rôle et de fermer ou ouvrir les orifices pour laisser passé ou bloquer
la circulation du fluide comme suit :
Pour pouvoir réaliser ces actions on a besoin d’une vanne et d’un servomoteur (pris comme
pré actionneur) pour toutes les conduites concernées par le changement de débit effectuer par
le SIS.
Le critère pris comme référence pour choisir la vanne est la pression nominale de fluide.
La pression nominale est calculée à partir de la formule de LAME :
P∗DN
e = 2 ∂+ P
(4)
où
e = épaisseur de la paroi du tube, en mm
P = pression intérieure, en MPa (correspondant à la PN qui est exprimée en bars)
∂ = contrainte dans la paroi du tube, en MPa
DN = diamètre extérieur nominal du tube en mm.
ce qui donne :
R
p e
où :
p : pression a l’intérieur du tube
R : rayon du tube
e : épaisseur du tube
Les résultats sont consignés dans le tableau
2eσ
PN = DN −e (7)
On choisit la gamme de vannes de réglage SAMSON des séries 240, 250 et 280.
Suivant la fiche technique de ces produits on choisit la gamme la plus appropriée et la Série
240( Annexe 14)
Les caractéristiques de cette vanne sont consignées dans le tableau11 :
Figure 30. Les vannes de réglage SAMSON des séries 240 type 241
4.1.3.2. Servomoteur
Le but des servomoteurs est de transformer en déplacement un signal de réglage provenant
d’un dispositif d’automatisation.
On choisit de la marque SAMSON; Servomoteur pneumatique type 3277 (spécialement
conçue pour les vannes de réglage SAMSON des type 241) Annexe 15
On choisit d’incorporé le servomoteur par un montage intégré qui présente les avantages
suivants :
Liaison mécanique précise et sûre évitant le déréglage pendant le transport
Détection de course protégée contre les influences extérieures et correspondantes ainsi
aux exigences SIL=3 (CEI 61508)
L’association vanne /servomoteur assure le fonctionnement souhaiter tout en vérifiant
les exigences dicté par la norme
L’emplacement de ces actionneurs est détaillé dans le schéma P&ID dans l’annexe 3
les actionneurs sont mis en évidences par la couleur verte.
Pour assurer le retour d’information de position de la vanne on intègre au montage un
capteur de positionneur de vanne intelligent de type Neles ND9000 (Annexe 16) ces
caractéristiques sont :
Diagnostiques avances incluant: Autodiagnostic
Options de communication : Profibus PA
Transmetteur de position (via le bus sur les versions FF et Profibus)
Il faut utiliser aussi une terminaison active puisque le bus est alimenté par les stations placées
à chaque extrémité, ce qui peut entraîner des problèmes en cas d’intervention sur la dernière
station.
Pour éviter cela, on utilisera une terminaison active en fin de ligne.
On choisira élément de terminaison actif pour PROFIBUS de la marque SIEMENS
Référence Siemens 6ES7 972-0DA01-0AA0
Le GRAFCET du point de vue système présenté dans la Figure 31 permet d’identifier les
fonctions que doit remplir l’automatisme
.
L’analyse faite avec le GRAFCET du point de vue système nous permet de choisir les
actionneurs et les capteurs pour obtenir les informations nécessaires et générer les actions.
La liste des capteurs, des actionneurs utiles pour réaliser cet automatisme est la suivante.
Les capteurs :
P1 : 1iére pression mesuré à la sortie du four est inférieur à la limite de
pression.
P´ 1 : 1iére pression mesuré à la sortie du four acceptable.
P2 : 2éme pression mesuré à la sortie de four est inférieur à la limite de
pression.
Les actionneurs :
ov1 : ouvrir la vanne Vapeur moyenne pression.
fv1 : fermer vanne Vapeur moyenne pression.
ov2 : ouvrir vanne Vapeur d’étouffement.
fv2 : fermer vanne Vapeur d’étouffement.
ov3 : ouvrir vanne Fuel-Oil
fv3 : fermer vanne Fuel-Oil
ov4 : ouvrir vanne Fuel-Gaz.
fv4 : fermer vanne Fuel-Gaz.
ov5 : ouvrir vanne Brut entrant
Guizem Trabelsi Page 66
Instrumentation de sécurité du four 01F1 2010/2011
4.2.4. Programmation :
Cette partie traduit les équations des transitions, des étapes et des actions ainsi leur
programmation en langage contact (Ladder).
.
T ( 0 1 ) = X0. (P1+P2+D1+D2+D3+D4+M)
T ( 1 2,3,4 ) = X1.v1f
T ( 2,3,4 5 ) = X2.X3.X4 .(v2f.v3f.v4f)
T ( 5 6 ) = X6.X5. (v50.tf/x5/600s)
T ( 6 0 ) = X7 . (v5f)
X0 = [ T( 6 0 ) + X0 ] . X´ 6
X1 = [ T( 0 1 ) + X1 ] . X´ 0
X2 = [ T( 1 2,3,4 ) + X2 ] . X´ 1
X3 = [ T( 1 2,3,4 ) + X3 ] . X´ 1
X4 = [ T( 1 2,3,4 ) + X4 ] . X´ 1
X5 = [ T( 2,3,4 5 ) + X5 ] . X 2. X´ 3. X 4
X6 = [ T( 5 6 ) + X6 ] . X´ 5
Toute les équations qu’on a établies et la table d’adressage nous permettent a présent la
programmation de l’automate.
On effectue la programmation avec le logiciel STEP7 Micro Win de SIEMENS.
le résultat de cette programmation est donc :
4.3.Conclusion :
Conclusion générale
Ce projet consiste à concevoir le schéma P&ID du four 01F1 de l’unité TOPPING et de lui
intégrer un système instrumenté de sécurité selon la norme de sécurité CEI 61508.
La seconde partie de ce projet est l’application de la norme CEI 61511 sur le cas de four 01F1
et de dégager les cibles de sécurité et les exigences dictées par cette norme, ce qui nous a
permis d’élaborer un cahier des charges pour le SIS et ordonner les tâches de l’étude de
systèmes de sécurité.
La dernière partie de ce projet consiste à choisir les éléments qui constituent le système de
sécurité depuis une large gamme de matériels ; et le commander pour que le SIS fonctionne
en toute autonomie.
Le projet englobe des parties assez différentes mais complémentaires ; il fait appel a plusieurs
disciplines en ingénierie (mécanique, électrique, chimique et industrielle)
Comme perspectives pour ce projet on propose d’étendre l’étude sur toute l’unité de
distillation et appliquer la norme de sécurité sur un système de sécurité qui traitera la fonction
de sécurité de tout le processus
Références bibliographiques
[2] J. Le Nogues . Étude des fours pétroliers et pétrochimiques Éditions Technip 1974
Paris
Site Internet :
Annexe 1 :
Symboles schéma P&ID
Annexe :2
Autocad P&ID 2010
Annexe 3 :
Schéma P&ID du four 01F1
Annexe 4 :
Norme CEI61508 SIS
Annexe : 5
Norme CEI 61508 Exigences
Annexe 6:
Guide d’achat d’automate de sécurité
Annexe 7 :
Automate FH SIEMENS
Annexe 8 :
CPU 412-3H
Annexe 9 :
Transmetteur de Pression
Annexe 10 :
Séparateur pour transmetteur de pression
Annexe 11 :
Transmetteur Débit
Annexe 12 :
Bride de transmetteur de débit
Annexe 13 :
É paisseurs du tube en fonction du diamètre extérieur
Annexe 14
Vanne série 240
Annexe 15 :
Servomoteur
Annexe 1 :
Capteur de position vanne