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• Introduction
• Définition
• Antibiotiques en odontologie
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• Ainsi, il semble important pour les antibiotiques, encore plus que pour toute
autre classe pharmacologique, de les prescrire de manière précautionneuse et
parcimonieuse, en d’autres termes, savoir rationaliser sa prescription pour ne pas
la rationner. Une bonne utilisation des antibiotiques commence d’abord par une
connaissance rigoureuse des différentes molécules à disposition et d’intérêt en
médecine dentaire.
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• 5 modes d’action :
(1) sur la synthèse de la paroi bactérienne (peptidoglycane);
(2) Altération de la membrane cytoplasmique;
(3) sur la synthèse des protéines ;
(4) sur la synthèse des acides nucléiques;
(5) sur le métabolisme intermédiaire (synthèse des folates).
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• Fosfomycine
• Mode d’action : sur la pyruvate-N-acétylglucosamine-
transférase, enzyme permettant de constituer
les précurseurs du PG.
Bactéricide
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• Polymyxines (colistine)
Bactéricides.
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Bactériostatiques Bactériostatique
Aminosides Tétracyclines
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Quinolones/Fluoroquinolones Rifampicine
Bactéricides Bactéricide
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Bactéricide
• Une souche bactérienne est dite résistante à un ATB quand elle est
capable de se développer en présence d’une concentration élevée
d’antibiotique.
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• En l’absence d’infection, l’écosystème buccal est constitué d’une flore mixte, complexe,
représentée pour la plupart par des bactéries anaérobies.
• Ce sont les mêmes bactéries que l’on retrouve dans les infections odontogènes,
typiquement dominées par les cocci à Gram négatif, les streptocoques facultatifs et les
microaérophiles.
• Dans le cas des parodontites, la flore de la poche parodontale contient une plus grande
proportion de bacilles à Gram négatif. Parmi ces bacilles, Agregatinobacter
actinomycetem comitens, Porphyromonas gingivalis, Prevotella intermedia sont
considérés comme les trois principales bactéries. Mais on retrouve également, en
fonction de l’âge du sujet, son terrain et le microenvironnement écologique, Bacteroïdes
forsythus et Prevotella intermedia.
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• Dans les péricoronarites, les bactéries anaérobies strictes sont représentées par les
bacilles à Gram négatif : Streptococcus viridans, Prevotella intermedia, Prevotella
melaninogenicus, Prevotella oralis, veillonella, Actinomyces naeslundii,
capnocytophaga, Actinomyces viscosus.
• Ces infections buccodentaires ne sont pas spécifiques d’un seul genre bactérien,
leur pathogénie est liée non seulement aux facteurs de virulence des germes, mais
également à la synergie entre les différentes bactéries de la flore.
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1- Antibioprophylaxie :
• c’est la prévention d’une contamination bactérienne potentielle du fait d'une
situation à risque induit par le geste thérapeutique.
• nécessite une prise unique d'antibiotique une heure avant le geste clinique.
• Elle est recommandée ou non justifiée, selon l'acte et l'état général du patient.
2-L'antibiothérapie curative :
• elle est destinée à traiter une infection bactérienne, en complément au traitement
chirurgical et mécanique.
• Les situations cliniques nécessitant ou non une antibiothérapie varient selon la
nature de la pathologie et l'état du patient.
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Est considéré comme invasif un acte susceptible d’induire une infection locale, à
distance ou général.
- Pour la population générale, la plupart des actes invasifs ne nécessite pas d’antibiothérapie
prophylactique.
- Chez le patient immunodéprimé, l’antibiothérapie prophylactique dépendra des situations
cliniques.
1-Antibioprophylaxie :
(suite)
- Chez le patient à haut risque d’endocardite infectieuse, l’antibiothérapie
prophylactique est recommandée :
• pour tout acte dentaire impliquant une manipulation de la gencive (par exemple, le
détartrage) ou de la région périapicale de la dent ;
• en cas d’effraction de la muqueuse orale (excepté l’anesthésie locale ou locorégionale).
2-Antibiothérapie curative :
Quel que soit le niveau de risque infectieux du patient, en présence d’une infection
accompagnée de fièvre, adénopathie ou œdème persistant ou progressif,
l’antibiothérapie curative sera toujours indiquée en complément du traitement local
adéquat.
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• deux groupes :
les pénicillines,
les céphalosporines →peu d’application en odontostomatologie.
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:
stable en milieu acide → voie orale.
l’amoxicilline : absorption plus rapide et complète + biodisponibilité de 70 % à 80 %
(préférer à l’ampicilline).
Bonne diffusion tissulaire et liquidienne.
La demi-vie d’une heure.
excrétion principalement urinaire (utilisation chez les insuffisants hépatiques).
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:
Les plus fréquents et potentiellement les plus graves sont d’ordre immunologique : les
réactions d’hypersensibilité (manifestations allergiques, dont urticaire, œdème de
Quincke, gêne respiratoire) qui constituent une contre indication.
Affections gastro-intestinales: diarrhée, nausées, coloration dentaire superficielle chez
l’enfant, habituellement réversible après brossage des dents ;
Affections hématologiques et hépatobiliaires.
:
• Allergies,
• mononucléose infectieuse.
:
o Méthotrexate; déconseillé (toxicité hématologique).
o Allopurinol ; à prendre en compte (risque accru de réaction cutanée).
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• Parmi les trois familles de macrolides, les C14 et C16 sont les plus utilisés en
odontostomatologie :
:
Principalement par voie orale,
importante distribution tissulaire:
• dans les tissus, notamment les tissus pulmonaires et hépatiques ; ils présentent une
excellente diffusion amygdalienne et dans la cavité buccale ;
• à l’intérieur des cellules, notamment les polynucléaires et les macrophages ;
Erythromycine: puissant inhibiteur enzymatique.
La destruction est assurée par le foie.
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• Posologie:
• Le rythme de prescription peut donc varier de 3 prises par jour pour l’érythromycine
(base ou stéarate) ou la spiramycine à 1 prise par jour pour l’azithromycine.
• La durée de traitement est fonction de la gravité de l’infection, au minimum de 7 jours,
sauf pour l’azithromycine, dont la durée de traitement est de 3 jours.
• Enfant : peu de spécialités, adapter la forme et le dosage au poids de l’enfant.
: troubles :
gastro-intestinaux : nausées, vomissements, dyspepsie, diarrhée (rarement sévère), douleurs
abdominales, pancréatite. De rares cas de colites pseudomembraneuses ont été rapportés.
cutanéomuqueux et allergiques :rash, photosensibilité, arthralgies, urticaire, prurit,
rarement œdème de Quincke, réactions anaphylactiques.
Hépatotoxicité et troubles transitoires de l’audition.
:
• Allergies,
• Insuffisance hépatique grave,
• + colchicine.
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:
• Hormis la spiramycine, tous les autres macrolides présentent de nombreuses interactions
médicamenteuses (théophylline, statines, dérivés de l’ergot de seigle, ciclosporine, cisapride,
quinidine, anticoagulants oraux)
Association spiramycine/métronidazole:
Spiramycine; effets bactéricides buccodentaires étant donné ses concentrations salivaires, gingivales et
dans l’os alvéolaire.
Le métronidazole est un antiparasitaire antimycosique actif sur les bactéries anaérobies strictes. Du
groupe des 5-nitroimidazolés, il est bactéricide très efficace dans le traitement des infections
anaérobiques sévères.
l’association spiramycine/métronidazole permet de réduire la posologie prescrite, d’élargir le spectre
d’action et d’obtenir une synergie potentialisatrice.
Elle diffuse dans la salive, le fluide gingival et dans les tissus buccodentaires.
Elle est indiquée dans le traitement des infections aiguës et chroniques ou récidivantes telles que
cellulites, parodontites et dans la prévention des infections postopératoires.
Elle est contre-indiquée en cas d’allergie, d’allaitement et en cas de grossesse au cours du premier
trimestre.
• Lincomycine
• Clindamycine +++
:
la clindamycine a une grande absorption orale, une importante diffusion tissulaire et
surtout osseuse et salivaire.
demi-vie d’élimination est de 3 heures.
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• Posologie: (clindamycine)
• Adulte ,
• antibiothérapie, doses journalières de 600 à 2400 mg en 2 ou 3 prises.
• antibioprophylaxie, prescrite à 600 mg en une seule prise dans l’heure qui précède le geste à risque.
• Enfant ,
• antibiothérapie, 8 à 25 mg/kg/24 heures, en 3 à 4 prises, en fonction de la sévérité de l’infection.
• antibioprophylaxie, 15 mg/kg per os dans l’heure qui précède le geste.
• Les formes galéniques disponibles ne sont pas adaptées à l’enfant de moins de 6 ans.
::
troubles gastro-intestinaux et colites pseudomembraneuses.
Réactions Allergiques et cutanéomuqueux.
:
• La seule contre indication vraie de la clindamycine est une hypersensibilité allergique aux
lincosamides.
• Grossesse et allaitement,
:
• Il s’agit essentiellement de précautions d’emploi, avec la ciclosporine et les topiques gastro-
intestinaux et les antiacides.
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: active sur les cocci à Gram positif. Elle possède une bonne
activité sur les souches de S. aureus résistantes ou non à la méticilline. Les streptogramines
présentent une meilleure efficacité sur les bactéries anaérobies.
:
Absorption bonne et assez rapide,
Excellente diffusion (ne passe pas dans le LCR),
Métabolisme hépatique et élimination essentiellement biliaire,
demi-vie d’élimination est de 6 heures.
• Posologie :
• Adulte ,
• Antibiothérapie, 2 à 3 g/jour en 2 ou 3 prises (→ 4 g/jour en cas d’infection sévère et grave)
• Antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse, 1 g une heure avant le geste à risque.
• Enfant ,
• antibiothérapie, 50 mg/kg/jour, en 2 à 3 prises, au moment des repas.
• antibioprophylaxie, 25 mg/kg. Pas de formes galéniques disponibles à l’enfant.
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::
troubles gastro-intestinaux (vomissements, diarrhée, pesanteur gastrique), colites
pseudomembraneuses et colites aigues hémorragiques;
Réactions cutanée, pustulose exanthématique aiguë généralisée (imposant l’arrêt du
traitement).
:
• allergie;
• antécédent d’éruption pustuleuse avec la pristinamycine ;
• Insuffisance hépatique sévère,
• Grossesse et allaitement,
:
• Déconseillé avec la colchicine.
• Des précautions d’emploi sont à prendre avec les immunosuppresseurs (ciclosporine et
tacrolimus) car inhibition de son métabolisme hépatique (doser les concentrations sanguines
de l’immunosuppresseur, contrôler la fonction rénale et adapter sa posologie pendant
l’association et après son arrêt).
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: Leur spectre d’action est très large et s’étend aux cocci à Gram
positif et à Gram positif aérobies et anaérobies, et aux bacilles à Gram positif et à Gram
négatif. Les bactéries les plus sensibles sont Brucella, Pasteurella, les chlamydiae,
gonocoques, méningocoques.
:
Absorption par voie orale incomplète, sauf pour la minocycline et la doxycycline, chez
lesquelles elle est presque complète, diminuée par le fer, le calcium, les gels d’alumine
et les pansements gastriques.
La minocycline et la doxycycline diffusent très bien dans l’organisme.
La demi-vie d’élimination est de 18 heures environ.
Élimination essentiellement biliaire.
• Posologie :
• Adulte , 200 mg/jour en une prise, de préférence le matin au cours du petit-déjeuner,
pendant 14 jours.
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:
• L’hypersensibilité allergique,
• chez l’enfant de moins de 8 ans (risque de coloration dentaire),
• la femme enceinte à partir du 2e mois de grossesse,
• ainsi que chez la femme allaitant.
:
• Contre indiqué: L’association avec les rétinoïdes, le risque d’hypertension intracrânienne
étant important.
• Il convient d’être particulièrement prudent :
• anticoagulants oraux
• une diminution de l’absorption digestive des cyclines (formation de complexes) est possible lors
d’association avec : le fer, le calcium, le strontium, le zinc.
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1. Critères bactério-pharmacologiques :
• Bactéries pathogènes supposées présentes au cours d’une pathologie
donnée→ nécessité de connaitre les étiologies.
• Spectre d’action de l’antibiotique.
2. Critères pharmacocinétiques :
• ATB efficace et diffusible au niveau du site infectieux, à concentration
suffisante.
• Rythme d’administration adapté au t1/2 d’élimination et au mode de
bactéricidie de l’ATB (temps ou dose dépendant).
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