CHAPITRE 1 :
- Système de coordonnées.
- Cinématique du point matériel (avec et sans changement de référentiel).
CHAPITRE 2 :
Loi fondamentale et théorèmes généraux de la dynamique du point matériel.
CHAPITRE 3 :
Travail et énergie.
CHAPITRE 4 :
Les mouvements à force centrale.
CHAPITRE 5 :
Vibrations simples : Systèmes à un degré de liberté.
CHAPITRE 6 :
Chocs de deux particules.
CHAPITRE 1 :
A) SYSTEMES DE COORDONNEES
Selon la nature de la trajectoire d’une particule, sa position sera repérée par l’un des
systèmes de coordonnées : cartésiennes, cylindriques ou sphériques.
Soient R0 (O,x0 y0 z0 ) un repère direct orthonormé de base (i , j , k ) et M la particule à
repérer.
I ] Système de coordonnées cartésiennes.
Dans R0, la position de la particule M est donnée par ses trois coordonnées
cartésiennes (x,y,z) telles que :
x = abscisse de M ; y = ordonnée de M ; z = côte de M.
x = Pr oj Ox OM ; y = Pr ojOy OM ; z = Pr oj Oz OM .
0 0 0
k
O j y
i y0
x
m
x0
Déplacement élémentaire.
Le vecteur déplacement élémentaire MM ' (M’ est rès voisin de M) s’écrit:
MM ' = d OM = d M = dx i + dy j + dz k
(Dans R0 , d i = d j = d k = 0 )
M eρ
k
O j eϕ y0
ρ
i ϕ m
x0
ϕ
i eρ
Cas particulier:
Si la trajectoire de M est plane, ce point peut être repéré par ses coordonnées polaires
ρ et ϕ.
III]] Système de coordonnées sphériques.
Lorsque le problème présente une symétrie sphérique autour d’un point O que l’on
prend pour origine du repère d’espace, il est pratique d’utiliser les coordonnées
sphériques (r,θ,ϕ) de la particule à étudier telles que :
r = OM ; θ = angle (Oz 0 , OM ) ; ϕ = angle (Ox 0 , Om) .
z0
z er
M eϕ
θ
k eθ
O j y0
ρ eϕ
i ϕ m
x0
k θ eϕ
er ϕ
O j
⊗ eρ
eϕ O θ
ϕ eρ
i
eθ
OM (t + ∆t ) − OM (t )
V ( M / R) = lim V m ( M ) = lim ,
∆t→ 0 ∆t→ 0 ∆t
d OM
donc V (M / R ) =
dt R
b) Vitesse algébrique:
Dans ce cas, c’est la trajectoire elle même qui sert à repérer le mobile
à l’aide de l’abscisse curviligne s (ou coordonnée intrinsèque) du
point M. ∆s = arc (M(t)M(t+∆t)).
z
T
M(t+dt)
M(t)
dθ
k
y
O
j
x i
Hodographe du mouvement.
Définition :
L’hodographe d’un mouvement (noté (H)) est l’ensemble des point P tels que :
A tout instant, OP = V ( M / R) ; où O désigne le pôle de (H).
P’
(H)
V' P
V
III) Composantes des vecteurs vitesse et accélération.
b) Coordonnées cylindriques (ρ ρ ,ϕ
ϕ ,z) :
Le vecteur position est
OM = ρe ρ + z k .
Le vecteur déplacement élémentaire s’écrit :
d OM = dρe ρ + ρdϕeϕ + dz k .
Le vecteur vitesse est alors :
d OM dρ dϕ dz
V ( M / R) = = eρ + ρ eϕ + k .
dt dt dt dt
R
. . .
Ou bien V ( M / R) = ρ e ρ + ρϕ eϕ + z k .
.. .
ρ − ρ ϕ 2
.. . .
γ ( M / R) = ρϕ+ 2 ρϕ
..
z
e ρ ,eϕ , k
Remarque:
Dans le cas d'un mouvement plan, nous avons z = 0 et le vecteur accélération s'écrit alors:
.. .
e ρ ,eϕ
composante orthoradiale.
d OM dr dθ dϕ
- Le vecteur vitesse est alors: V ( M / R) = = er + r eθ + r (sin θ ) eϕ .
dt dt dt dt
R
. . .
Ou V ( M / R) = r e r + r θ eθ + r (sin θ) ϕ e ϕ
.. . 2 . 2 . . .. . 2 . .
γ ( M / R) = (r − r θ − r ϕ sin θ )e r + ( 2 r θ + r θ− r ϕ cos θ sin θ )e θ + ( 2 r ϕsin θ +
2
. . ..
2r θ ϕ cos θ + r ϕ sin θ) eϕ
y
eϕ = T
eρ
M
i ϕ
O x
j M0
.. . 2 . . .. . 2 ..
γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ )e ρ + ( 2 ρϕ+ ρϕ) e ϕ = − R ϕ e ρ + R ϕe ϕ .
V ( M / R) = ω ∧ OM = ωk ∧ Re ρ = Rωeϕ = RωT .
OM = ρe ρ .
. .
V ( M / R) = ρ e ρ + ρϕ eϕ .
.. . . . ..
γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 )e ρ + ( 2 ρϕ+ ρϕ)e ϕ .
Puisque l'accélération du point M est centrale (parallèle au vecteur position), elle doit
s'écrire dans ce cas:
.. .
γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 ) e ρ , et donc sa composante orthoradiale est nulle:
.
. . .. 1 d ( ρ 2 ϕ) .
2 ρϕ+ ρϕ = 0 qui peut s'écrire = 0 d'où ρ2 ϕ = Cte .
ρ dt
.
Finalement, ρ2 ϕ = C = OM ∧ V ( M / R) , appelée constante des aires.
C M’
dϕ
eρ M
ds
C = O M ∧ V ( M / R)
1
ds = OM ∧ MM ' , M' est très voisin de M.
2
1
Donc ds = ρe ρ ∧ (dρe ρ + ρdϕe ϕ ) = ρ 2 dϕ , et
2
ds C C C t
d'où ds = dt et ∫ ds = ∫ dt .
s
=
dt 2 2 0 2 0
C C
Donc s = t où est la vitesse aréolaire (Cm²/s).
2 2
Ce résultat est appelé 2ème loi de Kepler.
Formules de BINET:
a) cas de la vitesse:
Dans le cas d'un mouvement à accélération centrale, le carré du
. 2 .
module du vecteur vitesse est: V = ρ + ρ 2 ϕ2 .
2
. dρ dρ dϕ
ρ= = .
dt dϕ dt
1 dρ du 1 dρ
On pose u = , donc du = − 2 et =− 2 ,
ρ ρ dϕ ρ dϕ
dρ 1 du
Ce qui donne =− 2 .
dϕ u dϕ
D'autre part,
. .
C = ρ 2 ϕ peut s'écrire ϕ = Cu 2 .
1 du 2 2 4 1 2 4
Et V 2 = [ −( 2 )] .C u + 2 .C u ,
u dϕ u
La première formule de BINET s'écrit:
du 2
V 2 = C 2 [( ) .+ u2]
dϕ
b) cas de l'accélération
La deuxième formule de BINET permet de déterminer l'accélération
de la particule étudiée si l'on connaît l'équation polaire et
inversement.
Le mouvement du point M étant à accélération centrale, on a:
.. . .. .
γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 ) e ρ dont la valeur algébrique est γ = ρ− ρϕ2 .
.
..
d ρ dϕ d du d 2u
ρ= = ( −C ).Cu 2 = −C 2 u 2 .
dϕ dt dϕ dϕ dϕ 2
1 2 4
Et ρϕ2 = C u = C 2 u3 .
u
La deuxième formule de BINET s'écrit alors
d 2u
γ = −C 2 u 2 [ + u]
dϕ2
CHANGEMENTS DE REFERENTIELS
Soit à étudier le mouvement d’une particule M par rapport à un repère fixe R, appelé repère
absolu. Il est parfois intéressant d’introduire un second repère R’, dit repère relatif, par rapport
au quel le mouvement de M soit simple à étudier.
Soient,
- R(O,xyz) un repère absolu (repère fixe).
- R’(O’,x’y’z’) un repère relatif (repère mobile par rapport à R).
z
M y’
z’ R’
k' O’
R j'
i'
k
j x’ y
x i O
R’ peut être animé d’un mouvement de translation et/ou de rotation par rapport à R.
La rotation de R’ par rapport à R se fait avec une vitesse angulaire ω(R’/R) telle que :
Dans le repère R,
d i'
= ω( R ' / R) ∧ i '
dt R
d j'
= ω( R' / R) ∧ j '
dt R
d k ' = ω( R ' / R) ∧ k '
dt
R
Dans R’,
d i' d j' d k'
= = = 0.
dt dt R ' dt
R' R'
. . . . . .
dA d i' d j' d k'
= x i + y j + z k = x ' i' + x ' + y ' j' + y ' + z' k ' + z' ,
dt R dt R dt R dt R
qui peut s’écrire aussi,
. . .
dA
= x' i ' + y ' j ' + z ' k ' + x' ω( R' / R) ∧ x ' i ' + y' ω( R' / R) ∧ y ' j ' + z 'ω( R' / R) ∧ z ' k ' ,
dt R
Ou
dA dA
= + ω( R ' / R) ∧ A
dt R dt R'
z M
y’
z’ r' R’
k'
R O’
k r i' j'
x’
y
x i O j
d OO'
Ve ( M ) = + ω( R ' / R) ∧ O' M ,
dt R
est la vitesse d’entraînement de M. La vitesse d’entraînement de M est la vitesse absolu du
point (imaginaire) qui coïncide avec M à l’instant t et supposé fixe dans le repère R’.
On peut aussi noter la vitesse d’entraînement de M comme suit,
d OM
Ve ( M ) = ( M fixe dans R' ).
dt R
Nous avons donc,
Va ( M ) = Vr ( M ) + Ve ( M ).
d (Vr ( M ) + Ve ( M ))
γ a (M ) =
dt
R
d Vr ( M ) d d OO'
= + + ω( R' / R) ∧ O' M
dt R
dt dt R
R
d Vr ( M ) dVr ( M )
∗ = + ω( R' / R) ∧ Vr = γ r ( M ) + ω( R ' / R ) ∧ Vr
dt dt
R R'
d d ω( R ' / R ) d O' M
∗ (ω( R ' / R) ∧ O' M ) = ∧ O' M + ω( R ' / R) ∧
dt R dt dt R
Par conséquent l’accélération absolue peut s’écrire,
γ a ( M ) = γ r ( M ) + 2ω( R' / R) ∧ V r ( M ) +
d 2 OO ' d ω( R' / R )
2
+ ∧ O' M +
dt dt
R
Cas particulier :
Quand le repère R’ est en translation par rapport à R,
ω( R' / R) = 0 .
Par conséquent
V a ( M ) = V r ( M ) + V a ( O' )
et
γ a ( M ) = γ r ( M ) + γ a ( O' ).
Si en plus, R’ est en translation uniforme par rapport à R,
V a (O' ) = cte et γ a ( M ) = γ r ( M ).