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LES TABLES DES MATIÈRES

DE MICHEL CLOUSCARD

2ème titre
des Éditions
du Triangle Ouvert

déjà paru :

« Les Éditions Originales des Œuvres de Michel Clouscard »


( 25 p. ) ( Février 2012)
à paraître :

« Les Schémas issus des Œuvres de Michel Clouscard »


( 25 p. ) ( Mars 2012)

« Cent Concepts pour Aborder la Pensée de Michel Clouscard »


( 300 p.) ( Juin 2012 )

« Quelques Extraits Choisis des Œuvres de Michel Clouscard »


( 350 p.) ( Juillet 2012 )

« La philosophie de la praxis et du sujet de Michel Clouscard »


( 150 p.) ( Janvier 2013)

© Triangle Ouvert – 2012


∆ PRÉSENTATION DE LA BROCHURE

Cette brochure documentaire rassemble l'ensemble des


tables des matières des publications de Michel Clouscard.

Certes, je suis bien conscient que le projet de cette


compilation pourra sembler assez iconoclaste puisqu'il est rare
d'éditer ainsi l'ensemble des tables des matières d'un auteur.
Mais, d'une part, je suis convaincu que pouvoir disposer de
l'exhaustivité des matières traitées bénéficiera à la découverte
de son travail par de nouveaux lecteurs. Et d'autre part, nous
supposons que l'étude plus informée de son travail tirera
profit d'une compilation d'ensemble pour suivre le
développement de la démarche de l'auteur. Enfin, il est
possible que des traducteurs puissent trouver une certaine
utilité à ce travail d'étape autour des œuvres de l'auteur.

Autant qu'il est possible de le faire, la mise en page a été


aérée pour faciliter la lecture.

En effet, en publiant cette brochure en format


numérique, on ne se retrouve soumis à aucune des contraintes
liées au nombre de pages du format papier. Grâce à
l'informatique, les coûts de diffusion n'augmentent guère avec
l'épaisseur d'une publication. Un simple lien de
téléchargement rendra cette brochure accessible à l'échelle
planétaire.
De plus, en terme d'édition, on peut profiter de cette
nouvelle liberté pour mettre en valeur l'organisation générale
des ouvrages et faire respirer les composantes du plan des
ouvrages. Il devient donc possible d'appréhender le
développement d'œuvres denses consacrées à des objets
d'étude nombreux et originaux.

Enfin, j'ai pris l'initiative d'enrichir les tables des matières


originales en reportant certains titres et sous-titres présents
dans le corps du texte, mais qui n'avaient pas été reportées
initialement dans les éditions originales. De plus, j'ai
également rajouté un certain nombre de sous-titres inédits,
qui ne sont pas de l'auteur, mais qui proposent d'éclaircir les
thèmes et les articulations principales de certains
paragraphes. La règle suivie est de toujours utiliser des
formules ou des expressions soit directement présentes dans le
corps du texte du paragraphe soit utilisées explicitement par
l'auteur dans son travail. Et ainsi, on s'emploie à conserver une
neutralité d'édition respectueuse des écrits d'un auteur. Je
vous laisse libres de juger si j'ai ainsi fait œuvre utile pour les
études des œuvres de Michel Clouscard.

Malgré tous mes efforts, la mise en page du livre n'est pas


toujours classique. En effet, c'est en faisant primer une visée
utilitaire que s'est imposée une mise en forme plus déterminée
par des soucis d'ordre analytique que par les préoccupations
d'ordre esthétique.

J'espère que la formule saura vous convaincre et que cette


brochure sera agréable à lire.
∆ PRÉSENTATION DE LA BROCHURE …......................... 4

∆ LES ŒUVRES PUBLIÉES PAR MICHEL CLOUSCARD …... 6

LES TABLES DES MATIÈRES :

∆ L'ÊTRE ET LE CODE …............................................... 8


∆ NÉO-FASCISME ET IDÉOLOGIE DU DÉSIR …...................
37
∆ LE FRIVOLE ET LE SÉRIEUX …..................................... 61
∆ LE CAPITALISME DE LA SÉDUCTION …..........................
82
∆ LA BÊTE SAUVAGE ….................…............................ 133
∆ DE LA MODERNITÉ : ROUSSEAU OU SARTRE ….............
∆ LES DÉGÂTS DE LA PRATIQUE LIBÉRALE …...................
∆ LE TRAITÉ DE L'AMOUR FOU ….................................
∆ LES MÉTAMORPHOSES DE LA LUTTE DES CLASSES …......
∆ REFONDATION PROGRESSISTE ….................….............
INÉDITS :
∆ L'ÊTRE, LE SUJET, LA PRAXIS ….................….............
∆ REFONDATION FÉODALE ….................…....................
∆ LES ŒUVRES PUBLIÉES
PAR MICHEL CLOUSCARD

l'Être et le Code
Procès de production
d'un ensemble pré-capitaliste
Éditions Mouton, Paris-La Haye 1972
L'Harmattan, Paris 2004

Néo-fascisme et Idéologie du désir


Les Tartufes de la Révolution
Denoël, Paris, 1973
Castor Astral, Paris, 1999,
Éditions Delga, Paris,2008

le Frivole et le Sérieux
Manifeste pour un nouveau progressisme
Albin Michel, Paris, 1976,
Éditions Delga,Paris, 2010

Le Capitalisme
de la Séduction
Critique de la sociale-démocratie libertaire
Éditions sociales, Paris, 1981,
Éditions Delga, Paris, 2006

La Bête Sauvage
Métamorphose de la société capitaliste
et stratégie révolutionnaire

Éditions Sociales, Paris, 1983

De la Modernité :
Rousseau ou Sartre
De la philosophie de la Révolution française
au consensus de la contre-révolution libérale

Éditions Sociales, Paris, 1985

également ré-édité par l'auteur avec un nouveau titre :

Critique du Libéralisme Libertaire


Généalogie de la Contre-Révolution

Éditions Delga, Paris, 2005

Les Dégâts
de la Pratique Libérale
Les Métamorphoses de la Société Française
Nouvelles Éditions du Pavillon, Paris, 1987
Traité de l'Amour Fou
Genèse de l'Occident
Scandéditions-Éditions sociales, Paris, 1993

Les Métamorphoses
de la Lutte des Classes
Pour une alternative progressiste
Le Temps des Cerises, Pantin, 1995
(Prix des raisins de la Commune, 1997 )

Refondation Progressiste
face à la contre-révolution libérale
L'Harmattan, Paris, 2003

――――

A paraître :

L'Être, le Sujet, la Praxis


Essai d'Ontologie Sociale

Refondation Féodale
Philosophie de la Refondation
∆ L'ÊTRE ET LE CODE :

PROCÈS DE PRODUCTION
D'UN ENSEMBLE PRÉ-CAPITALISTE.
L'ÊTRE ET LE CODE
PROCÈS DE PRODUCTION
D'UN ENSEMBLE PRÉ-CAPITALISTE

PREFACE DE L'AUTEUR
A L'ÉDITION DE 2004

INTRODUCTION :

DE LA CRITIQUE
DE L'ÉPISTÉMOLOGIE BOURGEOISE À LA
RAISON DIALECTIQUE
I.
Critique de l'Anthropologie Bourgeoise

A. Le modèle de l'épistémologie idéaliste : Husserl

B. L'application de ce modèle à quelques sciences de l'homme


II.
Le Sujet Transcendantal
selon son Procès de Production :

la Théorie de l’Ensemble Pré-capitaliste


qui produit ce Sujet Transcendantal

A. De la critique du néo-kantisme à la raison dialectique

B. Les implications historiques du sujet transcendantal.

Du sujet logique à l'histoire

C. Les implications historiques dérivées

de la critique de l'antinomie husserlienne fondamentale

III.
L'Être et le Code
d'un Ensemble Historique Complet.

Le Corps-Sujet comme Signifieur

A. Les implications historiques dérivées

de la critique de la modernité néo-kantienne

B. L'être de l'ensemble
PREMIÈRE PARTIE
LA STRUCTURE FÉODALE

Chapitre 1 :
LE MODÈLE D'ENSEMBLE HISTORIQUE

I.
La Construction du Modèle d'Ensemble Historique

Du Logico-Formel
à la Logique Historique de la Production

A. Du concept de modèle au modèle historique ;

La fonction de construction du concept comme procès de


production de l'ensemble.

L'identification de la relation syntaxe-sémantique et de la


relation Matérialisme Dialectique-Matérialisme Historique.

B. Le modèle historique :

Le mode de production comme expression historique de la


logique de la production (la génétique sans historicisme)

C. L'ensemble historique selon sa généalogie logique.

Critique du structuralisme marxiste : c'est un néo-kantisme


II.
Les moments logiques de l'ensemble historique.

Causalité « structurale » et nécessité de la médiation

A. Le commencement de l'ensemble

(l'implantation du mode de production).

Les règles de formation

B. Le parcours de l'ensemble :

La mise en relation de la progression économique et de la


contradiction super-structurale par le système des médiations
(l'État)

C. Conclusions épistémologiques.

Le réalisme logique du modèle d'ensemble historique


Chapitre 2 :
LA CAUSALITÉ ÉCONOMIQUE
DE LA FÉODALITÉ
ET
LA DUALITÉ DES « ESTATS »
I.
La causalité économique de la féodalité

A. Structure et histoire.

La localisation historique par la force productive

B. L'histoire de la production

II.
La dualité des estats : noble et serf

A. La structure féodale
comme homogénéisation par la causalité économique

B. Le statut politique du serf.

L'ontologie définie à partir de


l’intégration de la causalité événementielle
par la causalité économique

C. Le lien vassalique
comme progressive réduction et formalisation du macro-
événementiel par l'économique
Chapitre 3 :

LA NOBLESSE COMME PRAXIS DE CLASSE.


DU LIEN VASSALIQUE A LA MONDANITÉ :

DE L'ÉTYMOLOGIE FÉODALE
A LA VIE DE COUR

I.
Identité de la hiérarchie
noble-serf et suzerain-vassal

II.
La contradiction de l'économique
et du chevaleresque

III. Conscience de classe :

l'honneur comme compromis


entre l'économique et le chevaleresque
IV.
La psyché

A. La vie privée
comme réciprocité du lien vassalique
et de la nécessité dynastique.

La vie privée exaltée par la vie de cour


au moment de la pacification régionale

B. La répétition du macro-social comme « existence ».

L'infra-institutionnel :
catégories, rôles sociaux, événements

C. Synopsis de la psyché.

Description « phénoménologique » de la situation limite :

les catégories psychosociales qui se constituent


en constituant la psyché

D. Le mythe et « l'existant »

E. Triomphe de la mondanité :

la psyché se substitue à l'honneur


et la sémiologie de la psyché à la psyché
Chapitre 4 :

DE
LA NOSTALGIE
DU PAGANISME
AUX
NIVEAUX D'ÉMANCIPATION
PAR LA PRODUCTION
I.
Le vilain et le paganisme :
de la sorcellerie au naturalisme

A. La sorcellerie comme mémoire du paganisme

B. Le naturalisme comme déplacement du serf à la ville

II.
La production comme productrice
de son système de distribution et de consommation

A. La logique de la croissance économique

(l'empirie historique est mise entre parenthèses)

B. Les classes sociales


comme mouvement de population et système de groupes

C. Structure et dynamique : bourgeois et altérité.


Régulation et expansion
Chapitre 5 :

DES
CELLULES ORIGINELLES
A LA NATION.

LA STRUCTURATION
COMME PASSAGE
DE L'EMPIRIQUE
AU NORMATIF

I.
La nation se constituant.

La fixation de la dynamique :
La dialectique institution - événement.

La réduction de l'empirie par l'institutionnel

A. La constitution des instances superstructurales

B. La crise économique :

signe et cause de la mutation


d'une économie cellulaire à une économie nationale
II.
La nation constituée et la praxis mondiale.

Vers l'irrésistible antagonisme des sources productives


et du système des échanges instauré par la nation
(roi et grand commerce)

A.
La constitution de « l'économie politique » pré-capitaliste

La nouvelle causalité économique

B.
La contradiction entre le sérieux de la production
et la frivolité de la consommation
DEUXIÈME PARTIE

LA GÉNÉTIQUE DU SUJET :

L'ACCESSION
A L'ENTENDEMENT

DU CRI
A LA LOGIQUE DES
PROPOSITIONS
Chapitre 1 :

ISOMORPHISME
DE
LA SOCIÉTÉ CIVILE
ET DE LA CORPORÉITÉ (SUJET).

LA FAMILLE
COMME
LIEU D'HOMOGÉNÉISATION

I.
Le corps est un acte de sociabilité

A.
La relation structure-dynamique :

du macro-social à la cellule de base

B.
Critique de l'alibi conservateur de « nature humaine ».

Le champ maximal de la variable


II.
L'ego et ses trois modes.

Le sens de la génétique

A. Les formes à priori de la corporéité.

Le rythme,
premier lien du désir à la jouissance.

Immanence de la durée, fonction, relation (substance)

B. L'émotion originelle :

l'angoisse et le singulier.

Les formes a priori


comme moyen d'expression de cette émotion

C. L'affectivité :

objectivation de l'émotion sensible


dans l'unité de base (groupe élémentaire) du macro-social.

La famille :

lieu de rencontre de la condescendance politique


et de l'ascendance du sujet

D. La génétique d'après les trois éléments du moi.

Du corps au subconscient
III.
Continuité des formes à priori de la corporéité
et des formes macro-sociales

A. L'ascendance de l'organique :
la négation du négatif.

L'affectivité

B. De la cité au couple, et du couple à l'enfant.

Le cheminement parallèle du négatif :


le subconscient collectif, la féminité, l'émotion

IV.
Le problème méthodologique
que résout le rôle privilégié de la temporalité.

Les deux dimensions temporelles :


rythme et conduite.

Le quadrillage temporel comme conscience du temps et


hiérarchie du comportement
Chapitre 2 :

LES MOMENTS DU SUJET

I.
L'acquisition des conduites « naturelles »

A. Le premier stade : l'organico-affectif

La Sensation

B. Le deuxième stade : le Sensoriel-Moteur.

La Perception

II.
Le passage des conduites naturelles
aux conduites politiques

A. Le troisième stade : l' Imaginaire.

L' Image.
III.
Les conduites politiques

A. Le langage :

message et code

B. L'émotion et la logique des propositions

C. La sexualité :

émotion limite.

Le compromis entre la nature et le politique :

le code de la cité.

La problématique du sensible
est reportée dans le macro-social
TROISIÈME PARTIE

LA LOGIQUE
DU SUPERSTRUCTURAL

DU MYTHE
AU
SUJET DE LA CONNAISSANCE
Chapitre 1 :

LA CONNEXION
ENTRE
LES CONDUITES DE MATURITE DU SUJET
ET
LE MACRO-SOCIAL DE LA BOURGEOISIE DE ROBE

I.
L'identité
du système de la parenté de la bourgeoisie de robe
et du parcours de l'entendement

Le système de la parenté fournit les figures


existentielles … et le parcours de l'entendement
fournit les catégories de la connaissance

A. La bourgeoisie de robe :
superstructure au second degré, qui est effet et cause.

Se constituant selon les transformations de la praxis,


le système de la parenté est le lieu privilégié de l'intégration

B. La bourgeoisie de robe est synthèse de l'être et du savoir.

Les modes de l'entendement


sont les figures existentielles de l'intégration

C. La même nécessité préside


à la logique du superstructural (entendement)
et à la phénoménologie de la praxis
II.
Comment les figures du macro-social
définissent les conduites de maturité du sujet

Chapitre 2 :

LA RÉCONCILIATION
DES CONTRADICTOIRES
OU
L'INTÉGRATION
PAR LA BOURGEOISIE DE ROBE.

LE PARCOURS
DE L'ENTENDEMENT

I.
Le dépassement de la quotidienneté conformiste

II.
L'éviction de la noblesse de la praxis globale

A. La reconversion de la noblesse :

de l'autonomie locale
au service du roi, du suzerain au gouverneur

B. Le duel :
passage du sérieux de l'honneur au conflit des préséances ;

l'individualisme se fait en raison inverse de l'unité de classe


C. L'individualisation comme « esthétisation » :

dans le micro-relationnel, esthétisme de l'intrigue


et dans le macro-relationnel, le double jeu (la Fronde).

L'individualisme est opportunisme :


c'est l'utilisation de l'équilibre des forces et des praxis

D. La psychologisation

E. La dichotomie de la noblesse :

esthétisme de l'intrigue
et reconversion par l'alliance avec la bourgeoisie de robe

III.
Les successives intégrations
dans la bourgeoisie de robe définissent
les modes, catégories, parcours de l'entendement.

Le compromis : savoir et organique

A. Les termes de la première intégration.

Le double recrutement des fonctions et services nationaux :

la double origine de la bourgeoisie de robe


et la double réduction de la nature par la connaissance
B. Le langage et la nouvelle praxis.

L'attitude réflexive formalise de deux manières


la nouvelle organicité

C. Vers le rationalisme comme unité de classe.

Deuxième et troisième intégrations

D. Le cartésianisme n'a atteint qu'un universel de classe.

La double critique rationaliste faite au cartésianisme :


vers l'éclatement de la bourgeoisie de robe.

Cette dualité de la logique de l'esprit (jansénisme) et


de l'empirisme de l'esprit scientifique (expérimental)
réduit le sérieux de la culture de salon à la frivolité

E. Vers la conscience politique et révolutionnaire


Chapitre 3 :

LES LIMITES DU POUVOIR D'INTÉGRATION :

L'INTÉGRATION TROP EXTENSIVE (LE LIBERTINAGE)


ET LE NON-INTÉGRABLE.

LA CONTRADICTION NE PEUT ÊTRE DÉPASSÉE :


LA SITUATION EST RÉVOLUTIONNAIRE
(CONDITIONS SUBJECTIVES)

I.
Le pourrissement de l'entendement
ou les limites de l'extension super-structurale.

La quatrième intégration

A. Si la culture de cabinet, réflexive,


a pu élaborer le sérieux révolutionnaire,
le mondain va corrompre cette conscience politique

B. Le libertinage (ou le progrès sans la révolution)

II. Le non-intégrable et le non-intégré.

La psyché revendiquée contre le libertinage

A. La dernière figure de l'intégration de salon : le marivaudage.

Son pourrissement comme fin du processus de reconnaissance


B. La critique interne :
la Vieille France contre l'Ancien Régime.

Les foyers d'opposition au libertinage


comme lieux et modes de la sentimentalité

Chapitre 4 :

DE L'EXISTENTIEL
AU POLITIQUE :

DE
LA CONTESTATION SENTIMENTALE
A LA LUTTE DES CLASSES

I.
La répétition du conflit infrastructure-superstructure et
le dépassement de ce conflit :

par son statut, la petite bourgeoisie (le petit clerc), peut


critiquer toute l'antériorité super-structurale et infra-
structurale.

Sa situation de classe dans le synchronique


répète sa constitution par le diachronique
II. Structure et idéalisme
A. La situation limite de la petite bourgeoisie ;

le petit clerc déclassé : Rousseau (le citoyen de Genève)


Sa situation existentielle répète (dans le paroxysme)
la situation de classe ;

le périple de la migration intérieure


répète la constitution dans le diachronique.
(La fixation dans l'espace des significations historiques.)

B. La logique de l'œuvre de Rousseau ordonne toute


l'antériorité macro-sociale.

Son champ de conscience est l'axiomatique et l'axiologie de


tout le superstructural du champ de production pré-capitaliste

C. La situation post-révolutionnaire :
de l'idéalisme objectif au kantisme.
Le sujet transcendantal
et la double hypostase morale et esthétique

D. L'illusion idéaliste de la culture bourgeoise.

La logique de l'histoire, en son résultat, totalement


dépolitisée, est l'idéalisme.
La totale émancipation de la catégorie économique exclut
radicalement, et le petit clerc, et l'entendement.
Du kantisme à l'idéalisme subjectif.
La double aliénation : moralisme et romantisme
E. Le dualisme moralisme et romantisme.
Son exaspération dans le conflit des générations.
Son dépassement par le nouveau système de promotion
culturelle

F. Révolution et restauration :
contradiction raison dialectique et mémoire affective
(romantisme et prolétariat).
La seule théorie révolutionnaire :
liquidation du subjectivisme esthétisant,
modèle de consommation de la production capitaliste,
par la dictature du prolétariat

III.
Conscience et subconscient :

La dualité constitutive du sujet


se politise définitivement en
dualité de la raison dialectique
et de l'esthétique-esthétisme
(sensibilité bourgeoise).

La problématique du sujet est alors accomplissement


historique : la dualité des conduites subjectives est
celle du passé et de l'avenir
CONCLUSION
I.
La réduction de l'être par le code
se fait par la lutte des classes

II.
Conclusions épistémologiques.

Le procès de production est :

- production et épistémologie

- distribution de la relation dialectique être-code


dans la systématique d'un champ de production.

Le procès de production est le noumène ;


l'être et le code sont la dualité du phénomène

BIBLIOGRAPHIE
NÉO-FASCISME
ET
IDÉOLOGIE DU DÉSIR

LES TARTUFFES
DE LA RÉVOLUTION

1973

AVERTISSEMENT :

ICI, NOUS AVONS RAJOUTÉ UN CERTAIN NOMBRE DE


SOUS-TITRES QUI NE SONT PAS DE L'AUTEUR. LA RÈGLE
QUE NOUS AVONS SUIVIE EST DE TOUJOURS UTILISER DES
FORMULES ET DES EXPRESSION PRÉSENTES DANS LE CORPS
DU TEXTE DU PARAGRAPHE.
PREFACE
DE
MICHEL CLOUSCARD

INTRODUCTION :

LE RÔLE

DU PRETENDU

FREUDO-MARXISME

DANS

LA STRATEGIE CAPITALISTE
1.
POURQUOI POLEMIQUER
CONTRE LES IDEOLOGUES MONDAINS ?

1 ) Étudier l’idéologie de la nouvelle « bourgeoisie


émancipatrice » en son accomplissement parfait : Deleuze

2) Désigner l’opportunisme idéologique de la « bourgeoisie


émancipatrice »

3) Dégager la stratégie de la « nouvelle société »

2.
LA LOGIQUE
DU DEVELOPPEMENT CAPITALISTE
&
LA LOI
DES 3 ÉTATS IDEOLOGIQUES
DU CAPITALISME (THESE )

a) Le champ de connaissance révélé par la critique du freudo-


marxisme
b) le freudo-marxisme : « reflet » idéologique de la situation
socioculturelle des nouvelles couches moyennes.

c ) Le freudo-marxisme donne le système idéologique et la logique


des comportements de la bourgeoisie.

d) L'ensemble idéologique classique du capitalisme : libéralisme et


fascisme

-e ) Loi des 3 États : ( Thèse )

Libéralisme, Fascisme, Néo-Libéralisme Libertaire


3.
LA LOI
DES 3 ETATS IDEOLOGIQUES DU CAPITALISME
( EXPLICATIONS )

a) La bourgeoisie en constante mutation

b) 1ère dimension de l'ensemble


– Le libéralisme :
exclure le prolétariat en le conciliant.

c) 2ème dimension de l’ensemble

- le national-socialisme (fascisme):
édifier la Nation par et pour le capitalisme

.i ) Les caractéristiques du capitalisme


au service de l'expansion nationaliste.
Son mode de production ;
.ii ) la base sociale du « nationalisme »
promeut l’unité nationale et l'État fort
.iii ) Double caractéristique :
pas de biens de consommation,
la conquête de marché par la conquête guerrière.
iv) Le mode de production « national-socialiste » triomphe du
CCL puis …. échoue.
.v) La défaite du fascisme débloque l'expansion économique du
capitalisme
d)3 ème dimension de l’ensemble

- le néo-libéralisme et le « freudo-marxisme » :
la nouvelle consommation libidinale

.i) la production de série


des biens d’équipement et des biens de consommation

.ii) le freudo-marxisme
concilie émancipation et réformisme

e) L'opération idéologique freudo-marxiste :

l'occultation par l'inversion


ou le bon usage du transfert.

4.
LA LOI DES 3 ÉtatS DU CAPITALISME

ET LA REPRODUCTION CYCLIQUE DE L'ENSEMBLE :

« LE POURRISSEMENT DE L’HISTOIRE »
PREMIÈRE
PARTIE

CRITIQUE
DU FREUDO-MARXISME :
« LA NOUVELLE SOCIÉTÉ »

I /
LA NOUVELLE SOCIÉTÉ
SELON LE NIVEAU DE VIE

1. Critique de la notion de « société de consommation »

2. L'analyse de la production des biens matériels


autorisera un premier accès à la spécificité du mode de
production néo-capitaliste.

a) La méthode scientifique de définition des besoins


et la dérive métaphysique du désir.

b) Niveau de vie :
ancienne société, nouvelle société française ( tableau )

c) Interprétation du tableau sur le niveau de vie en France

.i)Classes sociales, niveau de vie et genre de vie – Distinctions


élémentaires.
.ii ) Le niveau de vie est le support du genre de vie :
prolétaire, bourgeois.

.iii ) distanciation entre niveau de vie et genre de vie.

3. la production de série
des biens d’équipement et des biens de consommation
et la négation de la lutte des classes

.i ) l’erreur de Herbert Marcuse :

confusion entre biens d’équipement et biens de


consommation.

.ii ) Bénéfice idéologique de la confusion théorique de


Marcuse :

la promotion de la « contestation » freudo-marxiste par


l’idéologie du désir émancipateur

4. Reconstitution du sens
de la production et de la consommation
selon le niveau de vie

a) Les biens d'équipement :


réappropriation partielle de la plus-value.

.i ) les biens de subsistance : conquête syndicale du minimum


garanti, SMIC …

.ii) les équipements collectifs : nouveau minimum garanti


par les nouvelles forces productives.

.iii) l’équipement des ménages.


b) Limites de l'accession du prolétariat aux biens d'équipement.
[ Luttes & Conquêtes sociales ]

c) Herbert Marcuse :
la fin du misérabilisme ouvrier serait « l’embourgeoisement »

5 ) Les limites de l'accession du prolétariat


aux biens d'équipement.

-a ) La stratégie économique du néo-capitalisme :


limiter les conquêtes ouvrières … -

.i ) système du crédit, accession limitée à la propriété, inflation

.ii ) limitation de l’expansion des forces productives pour le


maintien des monopoles

.b ) le prolétariat n’accède pas à la « consommation libertaire » :


plus-value extorquée et usage fonctionnel des biens
d’équipement.

6 ) Délimitation de la société de consommation « réelle »


selon 3 strates de classes.

. a ) La société de consommation commence avec la petite


bourgeoisie.

.i ) la petite bourgeoisie et l’épargne comme moyen


d’émancipation de classe –
Max Weber infirmé.

.ii ) la petite bourgeoisie fait la synthèse entre avarice et


prodigalité – glissement vers l’objet manufacturé.
.iii
7 ) De l’avoir au standing :
la nouvelle petite bourgeoisie
(ou le moteur véritable de « la société de consommation »).

.a ) Nouvelle production de série engendre le tertiaire


– « cols blancs », employés, petits cadres …

.b) Les caractéristiques de l’objet de consommation


(et de la petite bourgeoisie qui le consomme).

.c) Différence des biens de standing et des biens d’équipement

d) Rôle de la petite bourgeoisie – tertiaire, services - dans le


procès de production.

8 ) « la nouvelle société » : de la réalité partielle au modèle


universel.

.a ) le projet de mutation de la société globale

.b) La production de série hypostasiée en nouvelle « civilisation »


- Négation des antagonismes de classes.

9 ) La «nouvelle société» face à ses réalités de classe

.i ) Grande bourgeoisie et nouvelle bourgeoisie des cadres


supérieurs – identification d’intérêts.

.ii ) Employés, ouvriers, ingénieurs, techniciens, cadres :


nivellement vers le bas.

10 ) Conclusion :
La « société de consommation », pratique de strate de
classe très délimitée
II /
LA NOUVELLE SOCIÉTÉ
SELON LE GENRE DE VIE

1 ) Privation ou jouissance bourgeoise :


la contradiction interne qui occulte la lutte des classes.

.a) les biens du foncier et de l'immobilier caractérisent moyenne


et grande bourgeoisie (ancienne et nouvelle).
b) la contradiction interne des genres de vie dans la
bourgeoisie : privation ou jouissance
c ) Dualité de complémentarité : jouissance ou privation
bourgeoise comme effet de l’extorsion de la plus-value.

2) la Contestation. Rappel historique de la tradition «


contestataire » ( opportunisme)

a) Quelques portraits qui illustrent l'opportunisme :

Alcibiade, Protagoras, Caligula, Machiavel

b) L’histoire de France :

la relation duelle du genre de vie des classes dirigeantes


(contradiction interne).

i) Contradiction interne entre le sérieux de la production


( protestantisme ) et la frivolité de la Cour ( hédonistes )

ii) La Renaissance – le Grand Siècle - le libertinage –


L'État au service du principe du plaisir.
iii) La sentimentalité populaire des victimes du modèles
libertins –
Rousseau et la Volonté Générale

.iv) le parti radical,


meilleur exemple de l’opportunisme bourgeois
après la Révolution Française

.v) La social-démocratie (modèle pays scandinave) :


modèle permissif exemplaire.

3. Le freudo-marxisme est l'idéologie de la conquête des


nouveaux marchés et le modèle de la nouvelle
consommation transgressive.

a) Le problème des débouchés résolu


par la conquête idéologique,
mais l’éthique fait obstacle.

.b ) Brève généalogie historique de l'éthique en France


selon la production et la consommation

.i)le sérieux de la production traditionnelle :

éthique et paysannerie – la rareté de la marchandise,

.ii) le sérieux de la consommation traditionnelle :

interdits & taboos, haine du gaspillage

c) La stratégie néo-capitaliste :

liquider l’éthique traditionnelle de la rareté


4. La spécificité du nouveau marché.

a) les 2 secteurs de la « société de consommation » :

le sélectif-promotionnel et la consommation de masse

.b ) Rôle du freudo-marxisme :

présenter la nouvelle consommation


comme avant-garde révolutionnaire.

c) La nouvelle clientèle virtuelle :

femmes, jeunes, intellectuels, artistes,


marginaux... et névrosés

d) La manipulation de la révolte intime des nouvelles cibles.

5. Les 3 secteurs pilotes


de la promotion de la société de consommation

a) l’industrie du loisir ( et de l’oisif ) :


de l’implantation aux modèles d’usage

.b) L’industrie de la mode ( et du textile ) :


de l’implantation aux modèles d’usage

c ) l’industrie de l’audiovisuel :
la distribution des modèles d’usage.
6 ) Le genre de vie dont le freudo-marxisme est l'expression
idéologique : ses archétypes.

a) Le hippy: entre la surproduction et la crise.

b) L’artisanat d’art :
restauration, ameublement, décoration des vieilles demeures
et des résidences secondaires

c) La colonisation interne de la France sous-développée

7. La stratégie du capitalisme monopoliste d'État


et son exécutant freudo-marxiste.
DEUXIEME
PARTIE
DU
FREUDO-MARXISME
AU
NEO-FASCISME CULTUREL

Introduction

Le Freudo-marxisme
et la Contradiction Interne :

Privation - Jouissance
Œdipe et anti-Œdipe
La Névrose Objective

1. Révéler la perversion dernière


de l'idéologie de l'émancipation transgressive.

2. L' ultime escalade freudo-marxiste


vers une anthropologie néo-fasciste !

.i) L'ouvrage « L'anti-Œdipe » de Deleuze et Guattari témoigne


du paroxysme de la contradiction interne : la volonté de
jouissance

.ii) Les facteurs objectifs de privation :


la croissance capitaliste engendre la récession.
3. Annonce du plan : de la critique de la généalogie de l' État par
Deleuze et Guattari aux symptômes de « paranoïa fasciste »
des nouvelles couches moyennes. La névrose objective
apporté par les producteurs aux consommateurs.

I/
CRITIQUE
DE LA FANTASMAGORIQUE
THÉORIE DE L'ÉTAT
QUI FONDE « L'ANTI-ŒDIPE »
DE DELEUZE ET GUATTARI

1 ) Critique de la théorie fantasmagorique de l'État par


Deleuze et Guattari : « l'État comme cause du mal »

.a ) Anthropologie historique :
la généalogie de l’État selon la généalogie de la production.

.b) Bric-à-brac et délires méthodologiques de Deleuze et Guattari

2 ) L'étude de la toute-puissance de l'État


par la logique de la production.

a ) Le moindre développement du mode de production


explique la toute-puissance de l’État.

.b ) Confusion méthodologique de Deleuze et Guattari :


Identification de l’État et de l’appareil d’État.
3 ) Le « mode de production » étymologique
permet d'écarter l'utopie du « Bon Sauvage »

.a ) l'État au commencement : tout puissant et immanent

.b ) Analogie entre la fantasmagorie de Deleuze et Guattari


et la nostalgie de l’âge d’Or de Herbert Marcuse

4 ) Déterminations historiques :

le Sauvage ( comme excroissance ) engendre la notion de


Barbare et la réalité de l'Empire

.a ) Thèse fantasmagorique de Deleuze :


« L’État (…) surgit tout armé »

.b) Le nomadisme du Sauvage engendre le Barbare -


la fonction guerrière dans l’État originel

.c) Le Barbare engendre l’Empire,


l'extension du Même en un seul territoire

.d) Le mode de production asiatique ( esclavagiste )


comme autre procès généalogique
de la dualité État-appareil d'État

.e ) L’étymologie historique de l’État


explique la différenciation entre société et appareil d’État
II /
FONCTION DE L'IDEOLOGIE
EMANCIPATRICE ET TRANSGRESSIVE

À QUOI ÇA SERT,
« L'ANTI-ŒDIPE » FREUDO-MARXISTE ?

A ) « L'ANTI-ŒDIPE » SERT POUR LE FONCTIONNEMENT


DU CAPITALISME LIBERAL-LIBERTAIRE

I ) La publicité du libéralisme libertaire.

Prologue en forme de fable allégorique :

« Conseil Extraordinaire au pays du Grand Marché »

II ) la mondanité culturelle du libéralisme libertaire

1 ) « L’anti-Œdipe » freudo-marxiste sert aux mondains

.a) Figures du modèle de l’émancipation transgressive.

.b ) Définition de la mondanité culturelle : la forme-désir.


2. La mondanité culturelle néo-capitaliste
selon la production et la consommation
du modèle d’émancipation transgressive

.a ) Lieu d’origine de la mondanité néo-capitaliste :


la « nouvelle université » d' Edgar Faure.

.b ) les 3 composantes de
l’intelligentsia de la transgression émancipatrice

.i)L’élite « anti-élitiste »

.ii ) les sciences humaines :

courant néo-positiviste, empiriste, pragmatique.

.iii ) les modeleurs du culturel : l’avant-garde

3. Fonctionnement quotidien
de la mondanité de l’émancipation transgressive.

.a ) L’ Œdipe :

la psychanalyse, la drague du bourgeois


et le bon usage de l'Œdipe.

.b ) « L’ anti-Œdipe » freudo-marxiste :

la fascination de la marginalité
III ) Un décervelage confusionniste …. mais pour rendre
malin !

1. L'idéologie freudo-marxiste est une doxa syncrétiste et


confusionniste de Karl Marx, Sigmund Freud et Friedrich
Nietzsche.

.a ) « L'anti-Œdipe » comme pseudo-synthèse théorique

.b ) la critique de l'économico-politique de Karl Marx amputée :


la lutte des classes anarchisante.

.c ) la théorie de la névrose de Sigmund Freud déformée :


l'Œdipe, la névrose et le désir.

.d ) l'appel au Dionysiaque et la critique de la morale


Friedrich Nietzsche pour ressusciter Eros.

.e ) la « lutte » de Gilles Deleuze contre la névrose :

« schizophréniser la société », retrouver la joie,


l'idéologie de la fête, le fantasme du grand flux

2. Ce discours de décervelage est un pouvoir de classe :


soumission et arrivisme

a) La synthèse des valeurs originelles de la droite, de la gauche,


du centre pour nier la lutte des classes

b) Fonctionnement du syncrétisme :
opportunisme et versatilité à partir du tronc commun.
IV ) L'idéologie de « L'Anti-Oedipe » renforce le
non-su de de la névrose objective et prépare le
néo-fascisme

1. le rôle de « l'anti-Œdipe » :

la double démarche de la permissivité

a) Briser toutes les résistances de la Nation au C.M.E, puis


restaurer l’ordre soi-disant moral

b) Propager un révolutionnarisme bien ambigu qui invente un


néo-fascisme culturel : le désir des masses.

c) les 3 propositions essentielles du populisme pré-fasciste


de la « société de consommation » :

2. Parcours de la libéralisation du désir au néo-fascisme


culturel :

la névrose objective et la généalogie du populisme


pré-fasciste.

a) Les déviances familiales et les individus :

.i) l'enfant triste : l’éducation trop sévère

.ii) l'affreux Jojo : l’éducation sans aucune sévérité

.iii) le déclassé : la consommation privilégiée frustrée


traumatisme semblable à la névrose.
b ) l’analogie entre ces situations individuelle :

l'autre, cause de la frustration – la névrose objective du


principe de réalité ( produire pour consommer )

.c ) les fantasmes d’avant la répression par le principe de la


réalité s’investissent dans le Bon Sauvage et l’Enfant Sauvage.

.d ) le développement de la névrose objective et de


l'anthropologie de l'émancipation transgressive de l'anti-Œdipe

.i ) La stratégie de séduction du névrosé


qui s'affuble des symptômes de la schizophrénie.

.ii ) Le « schizophrénisme » :

alibi pour consommer sans produire.

e ) L'anthropologie néo-fasciste :

la radicalisation de la consommation transgressive et le


mépris du producteur.
f) Le néo-fascisme culturel et le désir :

« l'objet partiel positif »


selon Jacques Lacan et selon Gilles Deleuze.

α) Jacques Lacan :

« l’objet partiel » comme désir de l’autre


(en termes psychologiques)

β) Gilles Deleuze :

« l’objet partiel » soumis au sur-codage. « l'objet partiel »


méprisé, utile à la recharge vitaliste.

γ) la paranoïa néo-fasciste :

de l’ « objet partiel positif »


au sujet instrumentalisé qui se révolte

g) Le dernier stade de la paranoïa du névrosé :

le renversement total du phallique et du politique


selon les significations dialectique des rapports de classes

3. Axiomatisation et formalisation
de la critique de l'anthropologie libertaire et
transgressive qui débouche sur un néo-fascisme.
CONCLUSION

LE DESIR
DANS LA SOCIETE
SANS CLASSES :

NI ŒDIPE
NI ANTI-ŒDIPE

1 ) L’idéologie et ses 4 relais :

la publicité, le décervelage, la mondanité, le néo-


fascisme culturel.

2 ) La démystification du désir
de l’idéologie de la nouvelle bourgeoisie

3 ) « La libération du désir » comme


réappropriation par le prolétariat de sa production.

4 ) Le corps comme l'objet et la fin de sa production :

réconcilier principe de réalité


et principe de plaisir.
LE FRIVOLE
ET
LE SÉRIEUX

MANIFESTE POUR UN
NOUVEAU PROGRESSISME

1976
PRÉFACE

Le manifeste
du nouveau progressisme.

Son programme :

dénoncer la social-démocratie libertaire


et proposer
les fondements philosophiques et moraux
de la nouvelle unité d'action
CHAPITRE I

Comment
la maïeutique de Socrate
permet de
passer de la contestation
à la morale provisoire.

La progressive conscience de classe


comme accession à la morale transitoire


I.
– La stratégie pédagogique :

jouer des statuts sociaux pour « récupérer » - à tous les


niveaux de la trame sociale - la contradiction interne
de la bourgeoisie

A) 1er niveau de la trame sociale :

le statut du contestataire : le gauchiste.


Son utilisation comme premier auditoire
e
B) 2 niveau de la trame sociale :

Sa contestation par les autres statuts : le Père et le Mandarin.


L'auto-destruction des statuts sociaux
C) 3e niveau de la trame sociale :

La révélation de la contradiction interne de chaque groupe.


L'autocritique interne due à la hiérarchie.
La proposition, à chaque statut, d'une première solution

D) 4e niveau de la trame sociale :

la contradiction intime - de conscience - de tout élément du


groupe.
Sa récupération par la stratégie pédagogique .

E) La désubstantialisation de l'être de classe est la condition


nécessaire de la conscience morale comme conscience de la
situation de classe.

Cette morale pratique est le jeu de la démocratie

F) 5e niveau de la trame sociale :

La définitive réconciliation de nos adversaires et avec nos


adversaires.
Leur récupération en plaidant leur cause :
Ils proposent les universaux (l'être, le savoir, la liberté) et la
double dimension de l'existentiel que le marxisme doit prendre
en charge
II
La morale transitoire.

- De la morale pratique
à ses fondements théoriques

A) 6e niveau de la trame sociale :

la morale transitoire proposée comme


rencontre d'un marxisme-léninisme non dogmatique
et d'une authentique philosophie des universaux

B) L'acte moral en tant que


prise en charge des universaux selon la pratique sociale
(les rapports de classes).

C) Liberté existentielle et déterminismes sociaux.

Le statut ambigu de la morale transitoire

D) Le consensus qui autorise les deux grandes attitudes de


la morale transitoire
E) L'action morale comme action commune avec les marxistes

F) …. Ou bien assumer de la « Critique du Jugement » :

l'esthétique absolue au prix du renoncement à l'action


politique

1) Le renoncement à la « Critique de la Raison Pratique ».

La morale subjective comme forme essentielle de l'esthétique

2) Les universaux (le Noumène) comme matériaux de


l'esthétique.
L'artiste reconstitue les formes parfaites de l'histoire.
Symbolique et catharsis

G) Les deux autres attitudes : celles des extrêmes.

La restauration néo-fasciste de l'ante-prédicatif

ou le consentement au déterminisme intégral du procès de


production
III.
Bilan provisoire de notre stratégie pédagogique

A) Les difficultés de la stratégie pédagogique

B) Les alliances révolutionnaires du sérieux

C)Les fondements théoriques


de l'alliance des prolétaires et des couches moyennes . …. .
CHAPITRE II

A quelles conditions
la problématique morale
peut rejoindre
la situation éthique du prolétaire ?

Généalogie de la morale

I. –
Les interdits à cette prospective morale

A) Le moralisme de droite et l'opportunisme de gauche.

La bonne polémique doit montrer la généalogie


de ces deux fonctions idéologiques

B) Le dogmatisme de la notion de dictature du prolétariat


et « l'oubli » de l'existence du prolétaire.

C ) Vers un nouveau statut :

la situation éthique du prolétaire : « produire pour


consommer ».

Le principe de réalité.
II. L'essence de la morale bourgeoise :

Fonction de suturation
des fissures de l'être de classe

A) Les trois lieux généalogiques de la morale bourgeoise :

-Histoire globale : rupture avec la féodalité [III]


-Contradiction interne (privation-jouissance)[IV] de la
bourgeoisie
- Relation avec le prolétariat (et avec l'ordre éthique) [V]

B) Le développement de la personnalisation (bourgeoise)


s'accomplit par les trois suturations . .

III. –
La suturation macro-sociale :
rupture avec la féodalité

A) Éthique originelle (corporatisme),


mercantilisme, services et fonctions de la Nation

B) La morale est la culture du superstructural

C) Féodalité et bourgeoisie :

surdétermination inconsciente

et contradiction consciente
IV. –
La suturation de la fissuration interne
de l'être de classe

A) La reproduction des rapports de production.

Droit naturel, accumulation, filiation.

L'origine de l'interdit moral. Privation-jouissance.

B) L'histoire économique propose la variable


de la dualité interne privation jouissance.

1). La pure accumulation capitaliste

2). Les trois moments de l'expansion économique capitaliste.

a) Passage d'un sous-mode de production à un autre.


(évolution système féodal)

b) Passage au grand commerce (libéralisme). CCL

1
c ) Passage au CME ( gauchisme émancipateur )

1 Passage au libéralisme libertaire; CME = Capitalisme Monopoliste d'Etat


C) La dérive de l'accumulation :

comme lieu de réinvestissement - par le fils - d'une part de la


plus-value dans la jouissance et sans quitter le système ....

1) Système de la parenté, dérive de l'accumulation,


extension des secteurs de la production ( nouveaux métiers )

2). « L'idéologie du désir » ou le nouveau champ d'expansion


du capitalisme. Libéralisme libertaire.

La culture de classe tient les deux bouts de la dialectique


production-consommation ....

V. –
La suturation de la fissure
venue du monde d'en bas.

Morale et éthique :
les différences

A) L' « autonomie éthique » du prolétaire

et la « conscience malheureuse » de la liberté bourgeoise


B) 1 ère différence et suture :

le prolétaire réalise
le passage au principe de réalité

1 ) L'entrée dans la vie du prolétaire signifie la fin du « droit


naturel », car autonomie des moyens de subsistance.

l'immaturation bourgeoise manifeste


l'abus du droit naturel (névrose).

.2 ) La contamination du modèle (la norme)


par la pathologie de la délinquance. [le système marginal]

La maturité affective comme


corollaire de la maturité productive

C) 2ème différence et suture :

Le renversement de la relation
production-consommation du droit naturel.

. 1 )Les trois ordres de la relation production-consommation.

La morale comme allusion - symbolique - à l'éthique.

La mise en relation des axiomes de l'éthique et du libéralisme.

[formules]
2) La confrontation de ces axiomes
et des axiomes de la psychanalyse.

La redéfinition du principe de réalité, du principe de pouvoir,


du principe de plaisir.

Les équivalences de la plus-value :

privation de consommation des prolétaires : principe de plaisir


(de l'idéologie).

Cette méthodologie écarte tout substantialisme et empirisme

3) L'explication du système marginal par la généalogie de la


production :

Temps de travail abstrait et temps marginal concret.

Les quatre enracinements du principe de plaisir

D) 3ème différence et suture :

La prise en charge du négatif :

privation de consommation
et production de la consommation libidinale bourgeoise.

Le pathos de la dispute père-fils renvoie dans l'inconscient


l'énoncé éthique.

La liberté bourgeoise est cette négation


IV
La récupération stratégique - par le marxisme - de la
culture morale :

La morale transitoire qui peut converger vers l'éthique


prolétarienne

A) Réponse à la suspicion de jansénisme . .

B) La complémentarité dialectique de nos deux démarches :

la maïeutique existentielle permet d'accéder à la morale


transitoire.

la théorie de la morale bourgeoise permet d'éliminer


l'idéalisme moral

C) Comment la crise existentielle s'articule sur cette démarche


théorique

1). Le rôle de l'intellectuel

2). Aux classes moyennes, au libéralisme, et même à la


dérive de l'accumulation, on peut proposer les niveaux de
la morale transitoire
D) La récupération de l'appareil psychique de la personne
morale comme acte moral enfin effectué.

La fonction de reproduction se retourne contre l'idéologie.

L'appareil psychique - donc la personne - se fait autonome.

La morale s'accomplit et se dépasse dans la conscience de


classe.

La morale transitoire a la lourde tâche d'assumer le négatif


CHAPITRE III

Comment la nouvelle idéologie


dresse un interdit à la morale transitoire.

Généalogie du quartier

I. - Le lieu de l'idéologie, de l'inconscient, du


négatif :

« le quartier »

II. - La généalogie du quartier en référence au


mode de production capitaliste :

la dérive de l'accumulation (rappel et suite)

A) Les trois niveaux de la mouvance macro-sociale.

Le rôle privilégié du système de la parenté

B) Les lois de régulation - par le système de la parenté - de la


démographie : hiérarchisation, suturation, rejet, etc ...
C) La mutation culturelle :

L es statuts de classe redistribuent l'idéologie néo-kantienne.

Du libéralisme au gauchisme.

1) Les deux niveaux.

Modèle de référence et entropie des valeurs

2) Les statuts sociaux comme fonctions idéologiques.

Les trois prédicats de classe :

- le propriétaire comme déviance de la morale


- l'ingénieur comme déviance de la science
- l'artiste comme déviance de l'esthétique

3) Le quartier est le « terminus » de l'histoire de la bourgeoisie

III. La généalogie spécifique du quartier

A) Le quartier :
Lieu de révélation des formes culturelles
du passage du CCL au CME.

Le pouvoir marginal prescripteur des modèles


B) Le surréalisme. Ses composantes . .

.1)Le lieu de convergence et d'homogénéisation du refus de


la culture républicaine et radicale, du refus de la
Révolution d'Octobre (émigrés), du refus de l'idéologie de
la Victoire

.2) La récupération : ou comment le récupérable est le


lieu de constitution du modèle transgressif des nouvelles
bourgeoises.

Le passage au CME autorise la synthèse du modèle sélectif


et de la culture néo-libérale

.3) La nouvelle esthétique en tant que synthèse des deux


émigrations.
La conjoncture de la perfection esthétique

C ) La délimitation de l'élitisme marginal par la société globale

1 ) La régulation au niveau professionnel : réduire la crise

a) Jean Giraudoux : culture de la tradition.

La tradition humaniste de l'administrateur. Le provincialisme


équilibre de la région et de la centralisation. Entre la réaction
des hobereaux et le cosmopolitisme nihiliste.
b) Saint-Exupéry : Culture de la modernité.

Le renouveau de l'idéalisme moral par la technologie.


L'héroïsme du service fait accepter le progrès

2.) La régulation au niveau politique : dépasser la crise.

Céline et Aragon dénoncent Breton : la subjectivité récuse


sa récupération par l'esthétique

a) Céline : le nihilisme radical qui vire au littéraire.

b) Aragon : l'esthétique surréaliste retrouve un contenu et


ainsi se sauve

D ) Du libéralisme au gauchisme. La répétition dans le


paroxysme.

Le freudo-marxisme homogénéise existentialisme et surréalisme


en un « droitisme ». L'ambiguïté constitutive du gauchisme

1 ) Le gauchisme passéiste :
La crise est vécue dans la révolte. P. Poujade.

Les trois niveaux de marginalisation.


Le secteur tertiaire, marginal à la bourgeoisie industrielle
et commerçante. Les marginalisés à cette
marginalisation. La marginalisation par l'informatique.
Petites entreprises, paysans, petits commerçants. Poujade.

La crise est vécue dans la révolte. La stratégie du CME


ainsi autorisée
2 ) Le gauchisme moderniste.
Du marginal de la rareté au marginal de « l'abondance »

a) Le schizophrénisme.

Les deux caractéristiques de la « schizophrénie sociale ».

le travailleur étranger : L'équation qui autorise son statut et la


preuve que pour subsister il faut travailler .

b) Les relais du système marginal :

famille, état, code, technologie, etc...


qui constituent « l'innocence » contestataire

c) La différence entre la marginalité schizo


et la marginalité politisée.

Le pouvoir du signe et le pouvoir sur le signe :

l'économie des conduites psychologiques traditionnelles de


la consommation et de la production. Stratégie suprême de
l'idéologie
3 ) Le nouvel ordre (ou le nouvel idéalisme)

a) Le Signifiant, le signifié et le référent du Capitalisme


Monopolistique d'État. (CME )

b) La solution du quartier.
Le modèle de la nouvelle société social-démocrate

c) Mécanisme et destin.
La tragédie confortable du quartier

IV. –
La morale transitoire permet d'échapper
à l'idéologie du grand renfermement
par la connaissance de l'inconscient de classe
CONCLUSION

Oui, mais : la crise ?

L'intelligentsia ne peut que boycotter


toute critique de la social-démocratie libertaire

I. -
Oui, mais : la crise ?

A) La stratégie de l'idéologie

1).Le modèle s'efface pour s'implanter dans les masses.

Le gauchisme règne dans les mœurs, l'esthétique,


l'Éducation Nationale

2). La modulation du modèle libertaire.

Les nouveaux philosophes.


La falsification du principe de réalité . .

3). La « structure d'accueil » de la crise


B) L'opposition à cette stratégie : la crise est structurale.

1) La prise de conscience du travailleur collectif

2) Les nouveaux rapports du système de la marginalité et de


la société globale

a) Les profiteurs
b) Les victimes

C ) Qui va l'emporter ?

1) La social-démocratie libertaire a certes gagné la première


manche. L'inversion des effets politiques de la crise.

2) Mais l'hypothèse de la marginalisation globale est absurde

3) Les lois de la logique de la production et de la


consommation qui permettront la victoire du travailleur
collectif

4). Les alliances révolutionnaires qui en découlent.

L'enjeu révolutionnaire
II. –
Les alliances révolutionnaires

Le conseil du critique : restez-en là !

A) Ni les communistes, ni les libéraux, ni les gauchistes


ne voudront entendre un tel discours

B) Une nouvelle civilisation se met en place.

Les critiques radicales de la consommation libertaire


ne sont plus recevables

C) Cette attitude du critique autorise la dernière formulation


des alliances révolutionnaires.

Thèse contre l'intelligentsia régnante.


LE CAPITALISME
DE
LA SÉDUCTION

CRITIQUE
DE LA
SOCIAL-DÉMOCRATIE LIBERTAIRE

1981

AVERTISSEMENT :

ICI, NOUS AVONS RAJOUTÉ UN CERTAIN NOMBRE DE


SOUS-TITRES QUI NE SONT PAS DE L'AUTEUR. LA RÈGLE
QUE NOUS AVONS SUIVIE EST DE TOUJOURS UTILISER DES
FORMULES ET DES EXPRESSIONS PRÉSENTES DANS LE
CORPS DU TEXTE DU PARAGRAPHE.
PRELUDE

---

PREMIERE PARTIE

L’INITIATION MONDAINE
A LA CIVILISATION CAPITALISTE

– PHENOMENOLOGIE DU MONDAIN

Introduction :
L’anthropologie de la modernité

1) La société capitaliste française selon les catégories de


l’anthropologie

.a ) Susciter la curiosité de « l'honnête homme », de l’«


interlocuteur valable »

.b ) le non-su et le non-dit de l’inconscient capitaliste :


l’anodin révélateur de l’essentiel.

.c ) les rapports de la logique du signe et de la logique du


travail ( S – s - R )
.d) l’étude de l’échange symbolique : révéler la stratégie de la
civilisation capitaliste.

.e) l’anthropologie de la modernité : la question de la


méthode.

2) Les rituels d'initiation à la civilisation capitaliste

.a) La systématique des rituels d'initiation à la civilisation


capitaliste

.i) un double système de déterminations: les objets


fabriqués et leurs usages initiatiques

.ii) l’usage ludique, libidinal, marginal selon les rapports


de production et de consommation.

.b) Établir le concept de mondain :


phénoménologie et logique

.i) l’étude du parcours de l’intentionnalité néo-


capitaliste.

– phénoménologie du mondain.

.ii ) la civilisation du néo-capitalisme : le potlatch d'une


part de la plus-value.

– logique du mondain
3) L’ « honnête homme » entendra-t-il cette anthropologie
de la modernité ?

.a) La trahison des « intellectuels de gauche » : trahison de


classe

.b) le clerc présente ses nouveaux privilèges comme des


conquêtes révolutionnaires

.c) le clerc est-il capable de faire son autocritique ?


Chapitre 1 :

1er niveau initiatique :

poster, flipper, juke-box.

Genèse de « l'innocence »
et échange symbolique

A. – MAGIE - ( L’USAGE MAGIQUE DU FONCTIONNEL )

1 ) La toute puissance du « principe de plaisir » : La


réduction au ludique

.a) Limiter le passage du principe de plaisir au principe de


réalité.

.b) la nouvelle pédagogie du système : maintenir l’ignorance


sur l’ordre de la production.

2 ) la magie fonctionnelle néo-capitaliste contre


l’apprentissage de la vie.

.a) l’univers fonctionnel réduit à la fonction ludique par


l’usage magique – par l’enfant.

.b ) la structure éducative de l’ancienne société : apprendre à


vivre.
B. – TOTEM - ( LE FLIPPER ET LA FONCTION LUDIQUE )

1 ) le procès de consommation
s'impose au procès de production.

a ) La fonction ludique comme symbolique de l'échange et


appropriation totémique.

b ) l'idéologie de l'appropriation, de la réduction, de la


récupération

2 ) Le jeu et l’acte gratuit :


maîtrise de la performance
mais mépris pour le travail.

.a ) le flipper : la fonctionnalité technologique au service du


plaisir.

.b ) la performance ludique et gratuite ironise sur la nécessité


de la production.
C. – POTLATCH. - ( L'ETHNOLOGIE DU PLAN MARSHALL )

1 ) Le potlatch des surplus made in USA :


stratégie de séduction

.a ) Le Plan Marshall :
acte étymologique de la modernité capitaliste en Europe.

.b) La braderie des surplus américains


comme conquête de marché.

2 ) La double conquête de l’impérialisme américain :


le macro-social et le micro-social

.a ) le plan Marshall tient les deux bouts :


le pain et les jeux, l’utile et l’agréable. (macro-social)

.b ) le Plan Marshall autorise l’accès au gaspillage,


au ludique ( micro-social)

i ) la consommation utilitaire de l’apprenti :


l’économie de la rareté et la morale du mérite.

ii ) la consommation ludique et le gaspillage de l’adolescent :


la piécette glissée dans la fente

3 ) La conquête : le macro-social se répète –


symboliquement – dans le micro-social.
Chapitre 2 :

2nd niveau initiatique :

Jeans, treillis, cheveux longs, guitare :


portrait robot.

L’uniforme de la contestation

A. – DU MODÈLE A SA CONSOMMATION DE MASSE :

( L’UNIFORME DU « CORPS LIBERE » )

.1) les Jeans : nouvelle mise en forme du corps

a) Le narcissisme de classe change de toilette

b) la sexualité habille la mode. : le cul devenu silhouette

2) le gain – féministe – de cette soumission libératrice à


la forme du désir masculin
a) les rapports de la féminité et du féminisme : [formules sur
l'exploitation de la plus-value]
b) l'ensemble des « porteuses de jeans : les reines, les dindons
et les non-porteuses.
i) les non-porteuses : « réacs’ » « vilaines »
ii) les porteuses : l’arrivisme mondain du corps libéré et du
féminisme de façade.
3) La guerre civile du féminisme et sa fin :
le féminisme mondain

B. LE VISAGE DE L'IDÉOLOGIE : LES CHEVEUX LONGS

1 ) les cheveux longs – le charme fou du libéralisme.

.a ) Faire de la libéralisation la liberté de la mode.

.b ) La révolution se change en sémiologie mondaine

2 ) l’uniforme de l’idéologie libertaire.

.a ) l'expression de la sensibilité est devenue l’expression de


l'idéologie

.b) le « naturel » : décision, choix et signe culturel de la


nouvelle société

C - LE PETIT RIEN QUI FAIT LE MODÈLE : LA GUITARE

1 ) Il manque quelque chose :


l’œillet du smoking, l’ombrelle de la jeune fille

2 ) La guitare :
le signe ultime, le symbole de la liberté … de l’uniforme
Chapitre 3 :

3 ème niveau initiatique :

L' animation machinale.


– La statue de Pompidou

A. – L'ANIMATION MACHINALE -

DE LA VIE MONDAINE A LA REPRESENTATION


IDEOLOGIQUE DE CE VECU.

1 ) L’ impérialisme capitaliste sur les sens :


une animation sensualiste et obscurantiste

.a ) le corps selon Condillac :


les sens animent une statue vierge inanimée.

b) l’ordre généalogique de l’idéologie :


de l’animation corporelle à la vie de l’idéologie
2 ) Le néo-capitalisme sensualiste est
le nouveau maître à penser
et à dé-penser

.a ) la machination impulse, dynamise, déborde


le sensualisme propre au corps.

.b) le corps néo-capitaliste :


recevoir tous les gestes d’usage de la nouvelle société

i) l’uniforme de la contestation :

vêtement de signes et de vie prêt-à-porter

.ii) flipper, juke-boxe, etc … :


des sens et des gestes d’usage à l’affectivité.

.c) L’animation par la machine mais aussi par le groupe.

.d) l’animation machinale :

la répétition mécanique de ce que


la machine a appris au corps
B. – LA BANDE –

PARCOURS ET SIGNIFICATION DE LA MARGINALITÉ

1 ) nouvelle « structure d’élevage » -


produire le corps de la machination capitaliste.

a) l’instruction civique traditionnelle : le boy-scout et le club

.b) Les types de dégénérescence :


l’enfant « débile » et l’enfant « dévoyé »

.i) le débile : pas assez émancipé, incapable

.ii) le dévoyé : trop émancipé, trop dangereux.

.c) le nouvel équilibre.

2 ) les rituels d’initiation au libéralisme :


libre entreprise, magouille, système D

.a ) Déniaiser le rêveur et canaliser l’agressif.


Les ajustements mutuels.

.b ) La « sélection naturelle » dans la bourgeoisie :


des « leaders » émergent …
3 ) La « loi de la bande » :
fonctions éducatives, vertus initiatiques

.a ) Rompre le lien ombilical,


livrer l’adolescent à lui-même : apprendre à survivre

.b ) Le roman d’apprentissage de la bourgeoisie :


apprendre à changer pour continuer

.c ) L’empathie spécifique du néo-libéralisme :


l’entr’aide des jeunes loups.

4 ) La finalité de l'éducation bourgeoise :


la continuité de la classe sociale

.a ) la généalogie de la nouvelle bourgeoisie :


Culture de l'incivisme, stratégie de l'arrivisme

.b ) La bande :
synthèse du fils de famille et du sous-prolétaire.

.c ) le nouveau bourgeois contrôle


et neutralise le monde d'en bas

.d ) les rites d’initiations amènent la synthèse des bons


sentiments et de la transgression
5 ) le système de la marginalité
comme culture contrôlé par la bourgeoise

.a ) l’intellectuel et l’artiste véhiculent


l’ incivisme carriériste de la bande.

.b ) Parcours de l’intellectuel :
promotion sociale par la « culture idéologique «

.c) Parcours de l’artiste :


projection idéologique et esthétisante
des surplus de classe

6 ) La bande, lieu de la culture de la marginalité

C. – LA BANDE SONORE ( L’ANIMATION SONORE )

1 ) le gestuel de la bande et le rythme :


le corps de l’incivisme.

a ) La statue accède au rythme.


Le psychédélique, la sono, le DJ

.b ) le rituel initiatique adulte :


gratuité et ludicité - conformisme radical

c ) le langage de la bande :
pouvoir ésotérique et incantatoire. Chefs et sorciers.
2 ) La fauche
est l'initiation à l'appropriation
par l'extorsion de la plus-value

.a) l’initiation à l’accumulation primitive,


acte étymologique de la bourgeoisie.

.b ) L’ initiation à l’affairisme, à la magouille

3 ) La fauche et
l’inconscient collectif de la consommation
transgressive

.a) La fauche du surplus américain :

prolifération cancéreuse de la marchandise.

.b) Le surplus est la marchandise et le signifiant absolu de


l’extorsion de la plus-value.

La valeur d'usage et usage de la valeur.

.c) Potlatch du capitalisme – subversion – régulation du


système : le débouché de la marchandise

.d) le V disque :

surplus attractif de l’armée américaine


4 ) le leader transgressif :
l’éducateur-animateur sonore

.a) le leader bourgeois et transgressif


est le premier qui accède à l’acte libérateur : la fauche

.b) la nouvelle culture « pop »


monopolise la musique populaire
– la fin du jazz et l’accordéon

c ) la colonisation culturelle
de l’idéologie du libéralisme libertaire.

5 ) La bande
et le cheminement existentiel de l’idéologie

.a) l’expansion du rythme « pur »

.b) Le leader :

la Fête de quartier – populaire -


et la boîte de jazz - élitiste.

.c) Le raccordement des deux dynamiques :

le rythme « pur » et la contestation


6 ) De l’arrivisme social du leader
à l'industrie de l’animation sonore.

.a) Le leader devient patron :


le local et la sono, la fusion des bandes, la « nouvelle boîte ».

.b) le marché de l’animation sonore :

le néo-capitalisme produit le spontané, le naturel,


l'indignation contestataire.

.c) le concert :

la «libre entreprise » du sonore diffuse et créé


la bande des bandes - Woodstock

.d) la cassette et le microsillon :

écoute intimiste et intériorisation maximale de l'idéologie


D. – LE ROCK, RYTHME SANS SWING,
ET LE SWING, TEMPS RETROUVÉ

Contribution à une théorie du jazz :


rapports du jazz, du rock et du capitalisme

1 ) Le Rock :

l’Eternel Retour du Même, le Temps sans l’Autre

.a ) « Boum-boum » - la temporalité du renfermement :

solipsisme, autisme, narcissisme, schizophrénisme …

.b ) Du rythme de l’immaturé
au rythme de la reconnaissance de l'Autre –

2 ) Le swing :
dialectique et réconciliation
des rapports du Même et de l’Autre

.a ) Le swing est un temps perdu et retrouvé.

.b ) critique de la thèse raciste et an-historique :

« le Noir swingue en tant que race »


c) exposé de la thèse anti-raciste :

le swing comme production historique

.i ) le Noir devient esclave, et l’esclave devient américain.

.ii ) le jazz est l'élaboration synthétique


et la re-création de l'histoire globale.

3 ) Rythme machinal
et théorie idéologique du swing :

la nostalgie du Blanc

E. – BILAN PROVISOIRE DE L'ANIMATION MACHINALE :

DU VITALISME ET DE L'ANIMISME

1 ) le vitalisme mondain

2 ) L’animisme, le mana : l’âme de l’être capitaliste


Chapitre 4 :

4 ème niveau initiatique :

l'initiation mixte,
subversive et institutionnelle.

Le hasch et un certain usage de la pilule

A. – LE CORPS AUTONOME DU MANNEQUIN

1 ) Le corps comme machine à rêver :

du psychédélique à l'intégration institutionnelle

2 ) La subversion radicale :

le flagrant délit d'une autre normalité conformiste


B. – LA DROGUE -

L'USAGE MONDAIN
ET LA PHARMACOLOGIE DE L'OCCIDENT

1 ) L’usage mondain de la drogue :

.a ) Le statut du camé :
manipulation idéologique et mondaine.

b ) les « maudits » de la drogue :


pères tranquilles de la consommation marginale

c) le rituel de l'achat valorise le produit :


clandestinité, transgressivité.

.d ) Le petit consommateur comme


contestataire radical et poétique.

e ) les « drogues dures » ressuscitent alors


le statut romantique du « maudit »
2 ) Une théorie matérialiste de la drogue
pour décoder l’usage mondain

.a ) Réfuter le dualisme de l’âme et du corps –


le psychologique et l’organique.

.b ) La première sensation est déjà mémoire.


Tout accroche.

.c ) Le rituel de consommation est codé


selon un investissement socio-culturel transgressif.

.d) le « bon usage » des drogues et l’usage misérabiliste

3 ) La drogue, la pathologie mentale et l'arythmie


sociale

.a ) les drogues selon le rythme originel du corps :

excitant - stupéfiant …

.b) L’animation machinale capitaliste


et le rythme paroxystique.

c ) cyclothymie néo-capitaliste :

fébrilité paranoïde et prostration schizoïde.


.d ) Drogue, effet et cause, poison et remède –
le rythme capitaliste.

.i) l'arythmie partielle et l'arythmie généralisée


dans le rythme capitaliste.

.ii ) L’accoutumance ne provient pas du produit


mais du cycle de l’usage mondain.

.e ) Le rythme imposé par le capitalisme est


pathologique en son essence.
C. – LES FAÇONS SEXUELLES :

D'UN CERTAIN APPRENTISSAGE DE LA PILULE


A LA NOUVELLE COQUETTERIE

(LE FÉMINISME)

1 ) La pilule : de l'usage civique à l'usage mondain

a ) la régulation démographique, la fillette


et l’usage mondain de la pilule

.b ) la Loi Neuwirth :

conquête du progrès social et du progrès moral.

.c ) le détournement de la loi Neuwirth :

l'usage bourgeois et l'usage populaire. -

2 ) L’initiation de la fillette au système :

l’usage du produit entraînera l'idéologie de l'usage.

.a ) l’adolescence de la jeune fille

.b ) L’histoire de la psyché en Occident


et le problème du couple
.c) L’usage mondain de la pilule contre l’Âge Tendre
et la Carte du Tendre

.d ) le normatif contestataire :
un dressage de masse

3 ). Le sexisme mondain, la psyché et la lutte des classes

.a) Paradoxe :
« Et si la néo-phallocratie... c'était le féminisme ? »

.b) Le refus du mariage et le droit à l’avortement


profitent à la néo-phallocratie libertaire.

.c ) La disponibilité du corps de la femme,


objet d'usage et sujet d'expérience

.d ) Le divorce et la phallocratie moderne.

« Lui » et « Elle » après le divorce

.e ) le féminisme comme ségrégation de classe.

Féminisme dans la bourgeoisie


et féminisme dans les classes populaires
4 ) Les rapports du sexe, de l'homme
et de la femme selon les rapports de production

.a ) la modernité « révolutionnaire » du féminisme


n’est qu’un archaïsme.

.b ) la division des sexes des origines de l’humanité


aux classes sociales

.i ) 1er moment -

division du travail et système de parenté :


la division des sexes.

.ii) 2ème moment -

les classes sociales :


la division des sexes dépassé.

c ) les rapports « scientifiques » de la lutte des classes


et de la lutte des sexes :

i ) l’exploitation de la classe dominée


profite aux femmes des classes dominantes. [formule]

.ii ) Le pathos occidental :


Tristan et Iseult, l’alliance du vassal et de la femme.
d) le sexisme féministe :

de l’exploitation idéologique de la révolte légitime


au pouvoir mondain

i ) le sexisme féministe [et « l'antéprédicatif ] » :

combat de l’idéologie réactionnaire


contre le sens de l’histoire

ii ) Le sexisme féministe
comme nouveau pouvoir mondain

.iii) le sexisme féministe


comme stratégie mondaine de la femme moderne.

.iv) Le travailleur étranger face à la coquette féministe

.e ) Le rapport entre les sexes doit être pensé


selon les rapports de production.
Chapitre 5 :

5 ème niveau initiatique :

moto, chaîne hi-fi, guitare électrique, Nikon.

La définitive intégration au système par


la technologie avancée

A ) – L'USAGE PROGRESSISTE

ET L'USAGE MONDAIN

1 ) L'initiation adolescente s'achève en


participation adulte au système capitaliste.

a ) La récupération idéologique de l’usage des objets

b ) Le corporatisme motard
et la sémiologie de l’avoir, du prestige, du pouvoir d’avoir.

c ) Le « défi à la mort » :
conduite risquée, conflit avec les usagers.
Conflit avec la valeur morale du code de la route.
2 ) Le corporatisme des consommateurs
selon la hiérarchie des classes sociales.

.a) nier les classes sociales :

confondre l’usage utilitaire – populaire –


et l’usage mondain – sélectif.

.b ) le moyen de transport nécessaire au travail


et le gadget nécessaire à la drague.

.c ) Le rituel d'entretien de l’usage populaire


nie l’usage magique, totémique, terroriste
du consommateur absolu

B. – LE GRAND PASSAGE :

NOUVEAU GENRE DE VIE,


NOUVEL ECHANGE SYMBOLIQUE,
NOUVEAU CONTRAT SOCIAL,
NOUVEL USAGE DE L’AVOIR

1 ) l’initiation capitaliste s’avère sélective


malgré l’usage de masse.

.a ) l’usage ludique du fonctionnel,


pédagogie d’intégration du système capitaliste ( résumé)

.b ) L’initiation à l’ultime échange symbolique est sélective.


Ségrégation.
2 ) la nouvelle consommation sélective :

la consommation du luxe de la technologie.

.a ) Appropriation totémique du « dernier cri » :


le prototype.

.b ) le travail des autres devenu


usage privé, intime, singulier.
Chapitre 6 :

La social-démocratie libertaire

le nouveau « contrat social »

A. – LE NOUVEAU CONTRAT SOCIAL DU PÈRE ET DU FILS

1 ) les rapports du père, de la société, du fils

.a ) un système de récompenses … par l'objet ludique.

.b ) la famille consent
à l’émancipation-intégration de l’adolescent.

2 ) Le système travail-récompense-consommation ludique


dans les nouvelles couches moyennes.

.a ) la reproduction du système par la sélection d’individus


maîtres de leur libido
.b ) La double dé-culpabilisation de la consommation
libidinale, ludique, marginale ...

.i) La consommation libidinale régulée recommandée


par le gardien de l'ordre.

.ii) le contestataire fait de l’ « entrisme » :


dénoncer l’extorsion de la plus-value en la gaspillant.

3 ) Le front commun du père et du fils bourgeois


contre la classe ouvrière.

Le PS au pouvoir accomplit cette culture de


l'émancipation

B. – DE L'AVOIR SANS L'USAGE

A L'USAGE SANS L'AVOIR

1) méprise de l’objet, l’ordre du travail :


usage ostentatoire et ironique.

2) gaspiller, jeter, casser : l’exaction offerte à tous.

luxe et potlatch.
C ) ALTERNANCE
CENTRE GAUCHE-CENTRE DROIT

1 ) l'essence de la social-démocratie :
stratégie de séduction vers les classes moyennes.

2 ) l'idéologie social-démocrate libertaire propose une


classe sociale « unique » qui serait l'identification de
toutes les couches moyennes.

3) la « classe unique » contre la conscience du travailleur


collectif.
Chapitre 7

Les lois de l'initiation mondaine


à la civilisation capitaliste
(Conclusion de la phénoménologie )

1 ) L’initiation à la consommation mondaine

.a ) La systématique de l’initiation capitaliste


selon le système des objets

.b) Tableau des usages mondains des objets de la modernité.


[ Tableau n°1 ]

c) Tableau des 3 âges de la culture capitaliste :


enfance, adolescence, âge adulte.
[ Tableau n°2 ]

2 ) Les Lois de la Civilisation Capitaliste

.a ) la contestation adolescente :
voie d’accès à la consommation mondaine.

.b ) l’infrastructure économique et la pulsion libidinale


s’engendrent réciproquement.

3 ) le double support de l'initiation :


infrastructurel et inconscient, économique et libidina l
DEUXIEME PARTIE

LA LOGIQUE DU MONDAIN

Chapitre 1 :

L'irrésistible
expansion mondaine

A. – DE LA PHÉNOMÉNOLOGIE A LA LOGIQUE –

EXPANSION DU PRINCIPE DE PLAISIR


CONTRE LE PRINCIPE DE REALITE

1 ) De l'autonomie fonctionnelle des usages mondains


à leur système de signifiants

.a ) l’autonomie fonctionnelle des usages mondains.

.b ) le néo-nominalisme moderne.

.i) la donation de sens selon les discours de la


systématique des usages mondain.

.ii ) la double opération du néo-nominalisme moderne.


.α) le fonctionnalisme de l’animation machinale nie le
fonctionnel d’origine.

. β) le pouvoir idéologique investit le réel des


significations du mondain.

2 ) Le symbolisme immanent et le signifiant mondain

.a) le symbolisme immanent :


l’ordre du travail n’a pas de signifiants autres que le référent.

.b) le signifiant mondain l’emporte


sur le symbolisme immanent.

c ) Stratégies du néo-nominalisme : occuper champ politique


et champ culturel

3 ) Le terrorisme mondain et la nouvelle sensibilité

.a) De l’élitisme aux conduites de masse :


syncrétisme ou alternance.

.b ) Double stratégie du modèle mondain

i ) réduire la sensibilité aux seules modalités du mondain.

ii) Les sensibilités antérieures sont totalement ignorées,


réduites à l'insignifiance
B. – LES MÉTALANGUES DU MONDAIN –

« L'IDÉAL » DU MONDAIN

1) L'esthétisation des arts – L'accès au fantasme

.a) l’esthétisation des arts en « jolis arts » - le néo-formalisme

.b ) la production du fantasme : esthétisation de la


subjectivité.

.c) La dénégation du référent et du signifié. Néo-nominaliste


et néo-formalisme

2. La production des archétypes du mondain.


Mythologies

a) Rapports entre l'existence idéologique exemplaire et


l’allégorie, l’archétype

.i) un acte exemplaire, un personnage exemplaire,


une spatio-temporalité exemplaire

.ii ) Un moment parfait d’incarnation idéologique :


le hippie.
b) La généalogie de l'inconscient collectif
et les rapports production

.i) le procès de production des archétypes


dans les rapports de production occultés

.ii) L'inconscient collectif comme


lecture au premier degré de l'histoire.

.c ) L’analyse de l’inconscient collectif


selon les rapports de production

.i ) Critique de la lecture néo-nominaliste


de l’inconscient collectif ( Roland Barthes )

.ii) la mode - fixation de l’inconscient collectif

et la démode – travail d’oubli de cet inconscient


collectif

.iii) critique de la lecture antéprédicative de l’inconscient


collectif ( Lacan )
d ) les 3 moments sociologiques de l'inconscient collectif.
La circulation idéologique de la libido.

.i) 1er moment :

la mode, fixation de l’inconscient collectif

.ii) 2ème moment :


la démode, travail d’oubli de cet inconscient collectif

.iii) 3ème moment :

le « revival » comme réactualisation de l’inconscient


collectif

.iv ) la logique de la mode dans les rapports de


production : le référent et le signifié.

.v ) Icônes du rêve mondain : hippie, barricades,


« sous les pavés la plage »

.vi ) la crise balaie les archétypes de Mai 68


et les fait entrer au Panthéon des mythologies
e) La mode rétro, ultime enclos du Panthéon des archétypes –
le « has been »

i) la mode retro comme impérialisme hégémonique du


pouvoir mondain.

ii ) La mode rétro feint d’adopter les modes d’antan pour


s’en distancier malicieusement.

C.– LES NOUVELLES COUTUMES DE MASSE


ET LA CASCADE DES SNOBISMES

( LE PROSAÏQUE DU MONDAIN )

1) Le droit à la différence :

ratification du standard
et « guerre froide » idéologique

.a) la nouvelle hiérarchie sociale


et la stratégie de la « classe unique »

.b ) – La singularité en tant que genre :


le signe d'un genre
2 . ) Les piliers de la civilisation capitaliste :
la boîte, la bande, l'animateur

.a) l’ethnologue du futur et un relationnel caché


qui génère l’âme du capitalisme libéral-libertaire.

.b) La boîte, l’arrivisme de la bande,


la médiation de l’animateur,

.c) la psychanalyse refuse les catégories économiques,


culturelles, et morales du mondain

3 ) . Les niveaux de la consommation mondaine

a) le sommet : Régine et Castel , club de l’Olympe mondain

.i) La corporation de la réussite mondaine :


Jeunesse, Beauté, Vedette, Argent
.ii) Des lieux de la désacralisation, la fin des tabous.
L’Amour succombe à l’Argent.

.iii) la liquidation des valeurs de


l’éthique-esthétique de l’Occident.

.iv) l’esthétique de la prostitution mondaine :


« au-delà » de l’argent, les Vedettes.

.v) L’imaginaire, réalité même de l’idéologie.


b) L’entre-deux : Le Club Méditerranée et Ibiza - le mondain à
l’usage des nouvelles couches moyennes

.i ) La jouissance ne doit plus dériver de l'avoir mais de


l'usage. Trigano

.ii .ii) massification du libéralisme et libéralisation-


émancipation des masses (bourgeoises)

.iii) l’animateur accède à une autonomie fonctionnelle :


programmation de la jouissance

.iv ) Ibiza, libre cité de la consommation mondaine

c ) le monde d’en bas : « fièvre du samedi soir » - les signes,


les restes et la « violence »

.i) les restes et les signes de la consommation


mondaine.

.ii) la « violence », la frustration et le geste de


l'impuissance mondaine
Chapitre 9

Une nouvelle civilisation

A. LES THESES SUR LA CIVILISATION CAPITALISTE

(LES PÉCHÉS CAPITAUX)

1 ) le mondain : connaissance du libéralisme libertaire.

.a ) Le terme mondain est devenu catégorie de la


connaissance, concept.

.b) La catégorie du mondain permet de réfuter l’innocence


idéologique
B ) LES 3 THESES SUR LA CIVILISATION CAPITALISTE

1 .) Thèse n° 1 : La première civilisation sensuelle

.a) le nouveau statut du « corps libéré » et la fausse


innocence capitaliste.
.i ) différence entre la consommation transgressive et
la consommation païenne.

.ii) différence entre la consommation transgressive et la


consommation du Sauvage.

.iii) La conceptualisation du potlatch, idéologie idéaliste


de l’ethnologue ?

.b) le potlatch comme toute-puissance de l’impérialisme :


l’aliénation mondaine.

2 ). Thèse n° 2 : Le potlatch d'une part de la plus-value-

potlatch selon la mondanité et potlatch objectif.

a) La consommation du manque de l'autre

b) la jouissance des rapports de production


– sadisme objectif – Sade

c ) La consommation de la hiérarchisation mondaine :


marquer la différence
d ) Le service de promotion de vente d'une civilisation.

. i ) la compénétration du marché et de l’idéologie.

.ii ) De la mode au mondain : de la valeur d'usage à la valeur


d'échange

α) La fonction esthétique doit cacher la fonction


économique

. β) La mode propose la consommation de la valeur


d'échange

.d) le potlatch par l’implantation du CME et les nouvelles


couches moyennes.

α) la nouvelle mondanité est le « reflet » d'une mutation


fantastique de l'économie de marché

β) le mondain est porté par une infrastructure


3. ) Thèse n° 3 :

Civilisation sensuelle :
civilisation de soumission à l'animation machinale

.a ) récupération du progrès et corruption spirituelle

.i) La machine est innocente et la fausse innocence est


coupable.
.ii ) La fausse innocence résultat de l’ usage idéologique de la
machine et des objets

.b) La privatisation du progrès ou l’usage collectif du progrès.

.i) l’usage fonctionnel de la machine contre l’usage mondain

.ii ) Les effets sociaux de la consommation mondaine :


productivisme, inflation, chômage

.c ) La nouvelle civilisation contre l’appropriation collective


du progrès .
C. – L’ APOGÉE DE LA NOUVELLE CIVILISATION :

LA MAISON DE CAMPAGNE, LIEU DE TOUTES LES


RECONCILIATIONS.

L'INFORMATISATION DE LA SOCIÉTÉ AU SERVICE DE


LA CONVIVIALITÉ

1 ) le modèle

.a) Du surgissement paroxystique


et de l’implantation du modèle … à la vitesse croisière.

.b) . Le profit fait sur la ville est


réinvesti (partiellement) à la campagne

2 ) la nouvelle convivialité

.a ) la réconciliation du père bourgeois et de son fils :


la gestion d’un acquis

b ) la consommation mondaine d'avant-garde


intégrée dans la tradition bourgeoise
CONCLUSION :

LA SOCIAL-DEMOCRATIE
LIBERTAIRE
COMME SOLUTION
DES CONTRADICTIONS DU
LIBERALISME AVANCE.

1 ) la convivialité
au service de l’industrie du loisir.

2) L’informatisation de la société
au service de l’industrie du loisir

3 )Le néo-humanisme convivialiste et technocratique

4 ) L’alliance de la nouvelle gauche et la nouvelle droite :

l'essence de la social-démocratie libertaire

5) La crise comme retour du refoulé :


productivisme, inflation, chômage
LA BÊTE
SAUVAGE

MÉTAMORPHOSE
DE LA SOCIÉTÉ CAPITALISTE
ET
STRATÉGIE RÉVOLUTIONNAIRE

1983
PREMIERE PARTIE

L’HISTOIRE DE FRANCE (ECONOMIQUE,


POLITIQUE, DES MŒURS) DE LA
LIBERATION A NOS JOURS

CHAPITRE 1 :

L’HISTOIRE COMME STRATEGIE


CAPITALISTE

A ) - LE BUT DE LA STRATÉGIE – LA SOCIÉTÉ CIVILE

1 ) L’histoire de France selon la stratégie du capitalisme

2 ) La société civile comme société voulue par le capitalisme

3 ) l’identification idéologique de la liberté et du


libéralisme.

4 ) la nouvelle distribution des classes sociales comme


nouvelle lutte des classe
B. – LA DÉFINITION DE LA STRATÉGIE CAPITALISTE

1 ) une stratégie non théorisée :


le non-dit et le non-su du capitalisme

.a) le capitalisme et son fonctionnement aveugle : « une


finalité sans représentation de fin »

.b ) La stratégie capitaliste s’étale au grand jour : la « lettre


volée » de Poe.

2 ) le dogmatisme marxiste dépassé


et inapte à affronter le nouveau capitalisme

C. – LES CHAMPS OPÉRATOIRES DE LA STRATEGIE

1 ) la stratégie multiplie ses pouvoirs


selon ses 3 stratégies locales

2) l’économique, le politique, les mœurs :


les 3 catégories de manipulation.

3 ) l'oppression économique, le libéralisme politique, la


permissivité des mœurs.
CHAPITRE 2 : LES 3 STRATEGIES LOCALES

A. – L'OPPRESSION ÉCONOMIQUE
– LA TERREUR BLANCHE

1) La double critique de l’idéologie dominante et


le dogmatisme marxiste

.a) l’idéologie dominante : l’économisme et les « nouveaux


philosophes »

.i) l’économisme :
la gestion de la crise sans référence aux rapports de
production.

.ii) les « nouveaux philosophes » et le politique :


La substantialisation d'une oppression politique «
éternelle » pour l’abstraire de l’oppression économique

b) le dogmatisme marxiste et le gauchisme


la sous-estimation radicale du rôle de la société civile.

.i) Impuissance théorique pour penser le stade du CME.


L’erreur dogmatique sur la question de l'État

.ii) la même conception de l'État circule du dogmatisme


althussérien aux nouveaux philosophes, par le truchement
du gauchisme.21
.iii) L’Etat du CME a besoin d’une société civile qui
dénonce … l’Etat !

.c ) la notion d’oppression économique doit concilier la


notion de paupérisation et le fantastique essor de la
consommation

2.) L'histoire de l'oppression économique

.i)les 3 moments : décollage, ascendance, dégénérescence

a) L'implantation du CME en France.

i) La dynamique politique de la Libération (CNR)


débordée par la dynamique économique

ii) le retard économique français, le modèle de référence


américain, le Plan Marshall, le centralisme dirigiste
français.

iii) la « colonisation intérieure » de la société française.

iv) Destruction de la « Vieille France » (ouvrière et


paysanne) et tourisme

v) l’exode rural des années 50, désertification des


campagnes … et HLM.
vi) l’exode symétrique de la bourgeoisie vers la campagne.
Maison de campagne.

vii) La misère du sous-développement rural et la misère


du surdéveloppement urbain.

.viii) L’annexion des trois cellules fondamentales de


l’économie traditionnelle.

b) L'ascendance du CME

i) le principe de l’expansion :
les besoins satisfaits et produits par le CME

.ii ) la production de série mais sous tutelle capitaliste :


le progrès au service du profit.

.iii) comment distinguer le nécessaire de l’artificiel ?

.iv) l’idéologie du désir des freudo-marxistes contre la


production industrielle

.v) la confusion des économistes : les biens d’équipement


ne sont pas des biens désirés mais nécessaires.

.vi ) La logique des besoins : du système féodal au mode


de production industriel

.vii) La production des biens de série inaugure une nouvelle


culture urbaine, une autre spatio-temporalité de la Cité.

.viii) la radicale confusion entre le progrès industriel et


son exploitation capitaliste.

.ix) le système du double profit-oppression économique :


la classe ouvrière cliente des biens manufacturés.

.x ) Les 2 grands moments du néo-capitalisme : biens


d’équipement, puis marché du désir

.xi) la réorganisation globale de la société :


la social-démocratie gestionnaire pour le néo-capitalisme

.xii) bilan : le progrès récupéré par le capitalisme devient


source de profit.

c) La dégénérescence du CME : la « crise généralisée »

i) chômage, inflation, austérité, rigueur … crise interne


du CME

.ii) une crise interne au mode de production : l’ascendance


du CME produit la dégénérescence.

.iii) 1er moment : la population déplacée et la revente des


biens d'équipements engendre une loi d’engendrement
positif entre « l’offre et la demande »

.iv ) 2ème moment : le profit engendre la crise :


liquidation industries non-compétitives, délocalisations,
chômage, baisse de la demande.

.v) L’engendrement réciproquement négatif entre offre et


demande : « baisse » de la demande, baisse de la
production et de l’offre,

.vi ) la crise est immanente au mode de production.

.vi ) bilan de l'oppression économique : la paupérisation


et l’aliénation de la nouvelle classe ouvrière du CME.

.vii) l’oppression économique du CME s’étend à la classe


moyenne traditionnelle (PME) et aux nouvelles couches
moyennes.
La « Terreur blanche » : angoisse dans la société civile du
CME.

.viii ) La crise généralisée est aussi une « crise de


civilisation ».

La dégénérescence suscite le besoin d’un nouveau marché :


le « marché du désir ».
B. – LA PERMISSIVITÉ DES MŒURS :

VERS LA SOCIÉTÉ
DE LA FORME MARCHANDE GÉNÉRALISÉE

1. Des besoins au désir

.i ) thèses sur le « marché du désir », nouvelle compensation


de la baisse tendancielle du taux de profit.

.ii ) la production de série modifie le statut des biens de


subsistance.

.ii) la production de série engendre une mutation sociale :


« les nouvelles couches moyennes », qui accèdent aux biens
du « marché du désir » grâce au système du double profit.

.iii) La production universelle utilisée pour la


consommation de classe : de la féodalité aux « nouvelles
couches moyennes »

.iv) Le désir de classe peut commencer : la violence du


montage-démontage idéologique de la consommation
parasitaire.

.iv) la double non-participation subjective à l’ordre de la


production et à l’ordre de la production des valeurs.
.v) le désir de classe relève d'une économie subjective qui se
réalise par l'économie politique du profit.

2. Le marché du désir

La nouvelle plus-value et la nouvelle forme marchande

.i) le marché du désir selon un nouvelle plus-value et un


nouveau profit, selon une nouvelle économie politique

.ii) la généalogie de la morale et la généalogie de


l'immoralité, l'accumulation et la dérive de l'accumulation.

.ii) Généalogie de la clientèle du marché du désir.


Interprétation marxiste de la « politique des revenus »

iii) Caractérisation des nouvelles couches moyennes dans le


nouveau capitalisme.

iii) la nouvelle forme marchande, la nouvelle valeur ajoutée


subjective et la nouvelle économie politique

iii) fonctionnement de la modernité capitaliste :


l’économique et le culturel tendent à s’engendrer
réciproquement. Critique de l’académisme marxiste.

iii) le nouveau produit mercantile propose une « valeur


ajoutée culturelle », autre que celle du luxe et du standing.
iii) la « nouvelle valeur ajoutée culturelle » renverse la
relation valeur d’usage-valeur d’échange : hégémonie de la «
valeur d’échange »

.iv ) La culture mondaine, le relationnel de classe et «


l’univers du signifiant » : la nouvelle valeur ajoutée ajoute la
négation du « signifié et du référent » donc la négation de «
l’oppression économique » à la nouvelle forme marchande.

3. Les modalités historiques de l'implantation du marché

.a) les actes de conquête de la nouvelle économie politique

.i)Importation d’objets, de pratiques et de modèles. Le « rêve


américain » adapté à la situation culturelle de la Nation
française.

.ii ) La Libération, le Plan Marshall & Mai 68, le « 14 Juillet des


nouvelles couches moyennes ».

.b) l’implantation du nouveau marché.

.i)La « colonisation » culturelle et économique : la subversion


du « don » du surplus américain.

.ii) le plan Marshall : l’économie du don-potlatch enrobe


d’idéalisme moral la logique de l’économie du profit.
.iii) les marchandises de l’utile et l’agréable : les machines
outils et les marchandises ludiques, marginales libidinales.

.iv) la valeur ajoutée comme marchandise. Le film


hollywoodien et les accords Blum-Byrnes ( 1946)

.v) Le cinéma : moment décisif de l’esthétique, émergence


d’un nouveau champ de l’imaginaire et de la sensibilité. «
Mort du roman ».

.vi) le modèle culturel hollywoodien est autant une


marchandise que le mode d’emploi pour les nouvelles
marchandises

.vii) l’Etat pris au piège des exigences idéologiques du


nouveau marché.

.viii) le domaine de la frivolité conditionné par la nouvelle


forme marchande.

.ix ) La mise en place de la consommation ludique,


libidinale et marginale, ainsi que la disponibilité des
nouvelles couches moyennes rend urgent de promouvoir des
modèles culturels de référence. La situation est explosive.

.x ) Mai 68 est devenu nécessaire : le 14 Juillet des nouvelles


couches moyennes.

.xi ) Le rôle du campus universitaire dans la production


idéologique des modèles culturels : des prototypes pour des
modèles produits en grand série.

4. Les dernières conquêtes de la forme marchande

.a) La « Bête Sauvage » : la société civile, l’individu, la


subjectivité … et le marché.

.b) l'expansionnisme commercial comme conquête des


réseaux de distribution moderne. Les infrastructures de
communication.

.c) l'expansionnisme commercial comme conquête des


espaces sociaux non marchands

i) la conquête de la culture. La réciprocité entre le modèle


culturel et le produit mercantile.

ii)la conquête de l’espace rural (Vieille France, Douce France)


et de l’espace social, laïque et républicain conquis (Front
Populaire, Résistance )

iii) L’industrie du loisir : l’exploitation du temps libéré par


le travail.

iv) L’exploitation de la campagne : spéculation sur la


campagne désertifiée et exploitation de la main d’œuvre
locale.
.v) conclusion : le CME permet la nouvelle forme
marchande qui exploite les conséquences de l’oppression
économique dans les campagnes désertifiées.

C. – LE LIBÉRALISME POLITIQUE –

LES NÉCESSITÉS SUPERSTRUCTURALES


DU MARCHE

.a) le passage du « capitalisme parlementaire »


au « capitalisme présidentiel » - De Gaulle

.i ) la IIIe République : « libre entreprise », Empire colonial,


parlementarisme.

.α) le radical socialisme et l’expansion économique : la


synthèse de l'État républicain et laïque et de la nation rurale
en développement

.β) La croissance sauvage et le développement de l’Empire


colonial produisent des corps sociaux spécifiques qui
s’autonomisent : les lobbies.

. γ) Le parlementarisme comme synthèse de la France des


notables radicaux-socialistes et de la France du capitalisme
colonial qui évolue du CCL vers le CM

.ii ) la IVe République : la crise du régime parlementaire


comme moyen de l’opportunisme de l’ascendance du CME.
.α) De Gaulle réduit l’opposition entre la France de la
Résistance et la France capitalisme colonial. 1958
.
β ) Le gaullisme « au-delà de la gauche et de la droite » et le
Capitalisme Monopoliste d’Etat à la française…

.γ) l’évolution du libéralisme d’un mode de production à


l’autre.

.δ) Le bilan du gaullisme.

.b) la progression du libéralisme


d’un mode de production à l’autre.

.i)Dire l'État selon sa réalité historique et dialectique, selon la


totalité des rapports entre infrastructure et superstructure.

.ii) les 3 fonctions ou rôles (historiques et dialectiques) de


l'État.

.α ) L'État représente la volonté générale.


.β) L'État représente la volonté particulière de la classe
dominante ( dans les bornes apportées par l’intérêt général )
.γ) L'État est investi du rôle d’équipement de la nation, de
gestion des services publics. L’appareil d’Etat.

.iii ) la subversion des 3 fonctions de l'État par le CME.


Monopolisation de l’appareil d’Etat, destruction de l'État.
.c) l'Etat-nation est devenue société-civile,
une nation sans État qui est devenue un marché

.i)Le gaullisme a permis le 1er engendrement de la nouvelle


société civile du néo-libéralisme.

.ii) …Mais le gaullisme empêche le marché du désir qui


constitue le 2eme engendrement de la nouvelle société civile
du néo-libéralisme

.d) Le Mai 68 estudiantin ou l’institutionnalisation de


la consommation ludique, libidinale, marginale du «
marché du désir »

.i)Institutionnaliser le marché du désir : permission étatique et


permission morale

.ii) L’alliance du libéral débonnaire (Pompidou) et du


contestataire permissif (Cohn Bendit) contre l’interdit de la
morale traditionnelle (De Gaulle)

.iii) La société civile conquiert l'État (macrosocial) et


l’espace familial (microsocial).

.α) toute forme de morale dénoncée comme « réactionnaire »

.β) l’initiation familiale au capitalisme :


le nouveau contrat père-fils.
.e) le triomphe de la « Bête Sauvage »

.i)Par l’hégémonie de la société civile, le triomphe de l’utopie


libérale du marché au service de la nature humaine.

.ii) La société permissive accomplit l'utopie originelle du


libéralisme.

La synthèse de Sigmund Freud et d’Adam Smith.

L’innocence
DEUXIÈME PARTIE

LA LUTTE DES CLASSES


DE LA
SOCIÉTÉ CIVILE
CHAPITRE 1 :
LA NOUVELLE RÉPARTITION
ET LA SIGNIFICATION DES CLASSES SOCIALES

A. – PRÉALABLE MÉTHODOLOGIQUE

1. Les deux objectivations de la société civile –


Comment le moyen de gestion de la crise instaure la
crise généralisée

.a) le marché du désir et les nouvelles classes sociales :


deux systèmes de régulation des contradictions internes
du capitalisme.

.b) La nouvelle organisation des classes sociales explique


l’hégémonie du capitalisme (CME) mais réunit les
conditions de la « révolution du mode de production par le
mode de production »

2. La logique de la production

.a ) De la phénoménologie de la société civile


à la logique de la nouvelle distribution des classes
sociales.

.b ) Les classes sociales selon la logique de la production.


Nouveau discours de la méthode.
B. –
LE « POSITIONNEMENT » DES CLASSES SOCIALES
EN FONCTION DES NOUVELLES COUCHES
MOYENNES

1. le positionnement des classes sociales selon le


mode de production.

.a ) Le passage du CCL au CME.


Le changement radical de la logique de la production.

.b ) la distinction radicale
entre la classe moyenne traditionnelle
et les nouvelles couches moyennes

.i ) la classe moyenne traditionnelle du CCL.

.ii ) La libre entreprise comme unité productive autonome,


mais concurrentielle, conduit à la hiérarchie grande,
moyenne, petite bourgeoisie (CCL)

.iii ) le passage du CCL au CME : le libre entreprise devient


PME, soumis à la puissance économique des monopoles

.iv) la PME et l’exploitation intensive de la ressource


humaine. Radicalisation de la lutte des classes.
.iv) Le paradoxe du CME : la paupérisation des « petits
patrons » n’empêche pas les différences de classes sociales.

2. le positionnement des classes sociales selon le


procès de production

.a ) 3 définitions des nouvelles couches moyennes.


Un ensemble indéterminé et multiple.

.b) proposer le statut des couches moyennes


selon le procès de production

.i ) Les 3 niveaux du procès de production :


le mode de production,
les secteurs de la production,
les catégories socio-professionnelles.

.ii ) Critique de l’épistémologie empirique


de l’idéologie social-démocrate.

.iii ) l’engendrement des couches moyennes selon les 3


niveaux.
.c) le procès de production du CME :
une nouvelle division du travail.

.i)l’extension du travail non productif du CME.


Les secteurs tertiaire, quaternaire, « quinternaire »

.ii) l’extension quantitative et qualitative du travail non


productif du CCL au CME

.α) Le travail non-productif issu du CCL : l’élite rurale.


L’instituteur, le rond-de-cuir, l’avocat.

.β) le travail non productif du CME. Le clerc devenu


décideur, prescripteur.

.iii) Une révolution technologique et scientifique mais sous


tutelle capitaliste. La place du secteur tertiaire dans cette
mutation.

.iv) le nouveau mode de production du capitalisme tend


homogénéiser ses contradictions par la société du salariat
généralisé.

.iv) les emplois créés du travail non productif témoignent


d’une nouvelle réalité du travail mais également d’une
nouvelle modalité de l’exploitation parasitaire. La nouvelle
lutte des classes.

.v) Le nouveau mode de production bouleverse aussi la


nature du travail productif. L’ambiguïté des nouvelles
couches moyennes.

.α) les Ingénieurs, Techniciens et les Cadres : les I.T.C.

.β) le travail intellectuel (ITC) et le travail manuel (OS, OP)


réalisent une complémentarité par le procès de production.

.γ) la recherche et la fabrication du produit en fonction du


marketing et la publicité.

.δ) Conclusion provisoire sur les ITC et les nouvelles couches


moyennes

3. le positionnement des classes sociales selon le


procès de consommation...

.a) la lutte des classes selon le procès de consommation.

.i)la critique du dogmatisme marxiste face à l’idéologie de la «


société de consommation ».

.ii ) la nécessité d’étudier les « rapports de consommation »

.b) la lutte des classes selon le niveau de vie (pouvoir


d’achat) et le genre de vie (qualité de vie )
.c) la 1ère détermination des classes sociales : le
niveau de vie et le genre de vie selon le mode de
production et selon les classes sociales

.i ) la classe ouvrière et paysanne : l’ordre de la nécessité.

.α ) le niveau de vie et le genre de vie sont en rapport


d’expression immédiat.

.ii ) la bourgeoisie traditionnelle jusqu’au CME. La dialectique


entre le l’accumulation et la dépense, le genre de vie de
l’économie, du mérité et le genre de vie de la prodigalité, de
la dépense du capital accumulé.

.α) L’austérité qui s’impose à la bourgeoisie n’est pas une


nécessité économico-biologique, mais elle permet
l’accumulation bourgeoise et se propose comme vertu de la
morale de classe. Critique de Max Weber.

.β) Le processus d’accumulation vertueuse engendre son


contraire : la prodigalité. La dialectique du sérieux et du
frivole s’objective dans le système de parenté de la
bourgeoisie.

.ii ) la bourgeoisie du CME et les nouvelles couches moyennes

.α) le nouveau genre de vie : vivre à crédit, ignorer l’ordre de


la nécessité et accéder au superflu, au ludique.
.β ) le nouveau marché du désir fait de la jouissance une
marchandise. L’amoralisme radical du nouveau genre de vie
devient modèle et standardisation du vécu.

.γ ) L’étroite relation de la morale et de l’économie politique.


La morale a son origine dans l’économie politique.

4 - le positionnement des classes sociales


selon la dialectique du procès de production
et du procès de consommation.

.a) compléter la logique qui définit la lutte des classes.

.b) Conclusion sur les situations de classes et sur la nature


de l’oppression économique du CME

.i ) Produire, Consommer, Accumuler : l’ethos des classes


sociales. (Tableau)

.ii ) Commentaire du tableau

.α ) une définition des rapports de production du capitalisme.

.β ) des couches hétérogènes tendent vers une homogénéité


de classe.

.γ) Les rapports de production définis comme dialectique du


procès de production et du procès de consommation
.iii ) Le CME a instauré une nouvelle relation travail-
jouissance qui est devenue lutte des classes.

.c) un nouvel essor de l’humanisme marxiste :

proposer la synthèse de la philosophie traditionnelle


et de la lutte des classes.

C – DE LA SITUATION DE CLASSES
AUX STRATÉGIES DE CLASSES

1) De la mutation des classes sociales

à la lutte des classes de la société civile.

2) La lutte des classes en termes de stratégie.

L’affrontement de la stratégie du libéralisme social-


démocrate et de la stratégie du socialisme.
CHAPITRE 2 :

LA STRATÉGIE
DU LIBÉRALISME
SOCIAL-DÉMOCRATE

A. – LA TECHNO-BUREAUCRATIE

1. Le corps élitaire – L'état-major de la gestion.


[ la gestion de la relation du capital et de l'État ]

.a) les lois de la stratégie de gestion


social-démocrate du CME

.i)la société civile est l’accomplissement du projet capitaliste.

.ii) l'Etat-nation subverti devient cadre formel


d’encadrement : l’appareil d’Etat devient gestionnaire du
capitalisme.
.b) la techno-bureaucratie social-démocrate :
la gestion bureaucratique (le management) de la production
et l’animation pour l’émancipation de la consommation.

L’émergence d’un corps élitaire

.i)la gestion du mode de production : le management du procès


de production.

.ii) la gestion du procès de consommation : l’animateur et


l’émancipation de la consommation.

.iii ) la gestion du « meilleur capitalisme possible » : la


radicale « planification de la société civile », renversement
complet du rôle de la bureaucratie.

.iv ) l’évolution du statut du bureaucrate : un corps élitaire,


une caste, un système de parenté.

.v ) Éléments d’une généalogie du système de parenté de la


techno-bureaucratie.

.vi) L’axe grand manager (administration du capital) -


grand commis d’Etat (administration de l'État)

.vii) Le pouvoir immense de cette caste élitaire sur


l’économie et le politique.
2. Le corps d'exécution -

Le 2ème corps social de la techno-bureaucratie.


[la gestion de la relation du capital et du travail]

.a) la techno-bureaucratie gère aussi


la relation du capital et du travail.

.b) Fonctionnement de la techno-bureaucratie.


L’articulation de la superstructure et de l’infrastructure.

.i)l’idéologie du fonctionnaire bureaucrate (fonction publique)


masque la bureaucratie dirigiste des lois du capital (secteur
privé)

.ii) la force productive directe des ITC. La conception et la


direction de l’exécution de la chaîne de production.

.iii) La récupération de la révolution technique et


scientifique, la social-démocratie libérale se propose comme
l'authentique révolution sociale.

.iv) l’idéologie social-démocrate dévalorise le travail


traditionnel au profit du travail de la machine et de
l’inventivité de l’ingénieur.

.v) la dévalorisation des forces productives issues des


modes de production antérieurs au CME.
B. – LE PROJET DE CLASSE UNIQUE

[ LA DENATURATION, LA NEUTRALISATION,
LA DIVISION ET L’INTEGRATION
DES CLASSES SOCIALES ORIGINELLES]

1. Le corps de « classe unique » -


l'État Major de la gestion.

[Ni le capital, ni le travail productif,


mais gestion du capital et du travail productif ]

.a) Classe ? Ordre ? La synthèse d’une classe et d’un ordre.

.i)le rôle de la techno bureaucratie dans le procès de


production est la gestion.

.ii ) La société civile est répressive par la techno-bureaucratie,


permissive par le marché du désir.

.b) le bloc de la techno-bureaucratie et couches moyennes

.i)le rapport d’expression entre les couches moyennes et la


techno-bureaucratie.

.ii) le bloc techno-bureaucratie - couches moyennes est


l’être même du mode de production du CME.
2. La classe unique au sommet et à la base -
Les ancrages de classe.

.a) Le processus d’intégration-exclusion au sommet et à la


base. Annexer les régions limitrophes des classes sociales.

.b) Le grand commis et le grand manager :


le sommet des couches moyennes.

.i)le manager est un salarié haut de gamme, mais c’est un


travailleur de la gestion

.ii ) La fonction de management nécessaire à la gestion


économique. Critique de l’URSS. Nécessité de l’autogestion

.c) Le technicien : la promotion possible de la nouvelle


division du travail. L’ouvrier spécialisé (O.S.) marginalisé.

.d) les nouveaux postes crées par le CME récupérés et


intégrés dans la « classe unique ». Intégrer les
compétences, exclure la simple force de travail directe
3. L'annexion des classes sociales antérieures au CME

.a) La techno-bureaucratie social-démocrate remet en


question la nature de classe de la grande bourgeoisie, de la
classe moyenne et du prolétariat (CCL)

.b) La gestion du capitalisme


par l’élite techno-bureaucratique social-démocrate.
« Qui t’a fait comte ? Qui t’a fait roi ? »

.i)Les limites de l’impôt sur la fortune contre les intérêts du


grand capital. « Faire payer les riches » (Mitterrand)

.ii) la grande bourgeoisie et le corps d’élite de la techno-


bureaucratie social-démocrate : une dialectique du maître et
de l’esclave.

.α) La totale délégation de pouvoir de gestion à la techno-


bureaucratie.

.β ) « Qui t’a fait comte ? Qui t’a fait roi ? » L'interdépendance


relative.
.c) La social-démocratie et la stratégie de division et
d’isolement à l’égard des classes laborieuses.

.i)L’intégration d’une minorité conduit à la paupérisation de la


majorité

.ii) l’artisanat est réduit au salariat (O.Q.) ou à l’entreprise


(PME)

.iii) le prolétariat : un « partenaire social » encadré par la


classe de gestion.

.α) l’idéologie du réformisme social-démocrate : nier la


hiérarchie de classes.
.β) la nouvelle division du travail fabrique de nouveaux
antagonismes et conduit à la rupture de l’homogénéité de
classe entre OS, OQ, Ingénieur.
.γ) l’enclavement-encadrement technocratique à la base et au
sommet

.iv) la politique des revenus cumule les avantages


idéologiques de l’égalitarisme des bas salaires et des grands
écarts de salaire !

.α) les bas salaires : un égalitarisme pour empêcher la


revendication ouvrière, créer un amalgame inter-corporatif.

.β) les hauts salaires et les primes : récompenser « l’initiative


», promouvoir le mérite, créer un syndicalisme corporatif
.v) la forte demande de main d’œuvre non qualifiée du
CME conduit à l’immigration massive, produit la mise en
concurrence du prolétariat et engendre le racisme.

.vi) la classe moyenne traditionnelle victime du CME. La fin


de la libre entreprise.

.α) la classe moyenne traditionnelle ( PME ) victime de


l’annexion au profit des grosses entreprises.

.β) la PME agricole (entreprise familiale) annexée par le


capitalisme bancaire : la mécanisation et le crédit-bail, retour
du métayage.

.d ) Conclusions sur la stratégie de classe unique selon le


procès de production. [Résumé]

4. La classe unique par le procès de consommation

.a) Le parcours de dénaturation, de neutralisation, de


division et d’intégration des classes sociales originelles à la
nouvelle « classe unique »

. i) la rupture avec le pathos de classe, l’oubli, la disponibilité à


d’autres valeurs, l’intégration à la nouvelle « civilisation »
capitaliste.
.ii) Le « jeu de l’oie » du psychodrame familial : de la famille issue
de la culture de classe (CCL) à la famille de « l’atomisation »
(CME)
.iii) L’homme, la femme, du jeune ne sont pas des statuts
métaphysiques de mais seulement des statuts sociaux dans
l’économie politique.

.b) la disponibilité du jeune et de la femme pour


revendiquer et désirer la nouvelle consommation ludique,
libidinale, marginale.

.i)le (jeune) étudiant permet le passage de la culture


traditionnelle bourgeoise aux nouveaux métiers du CME.

.ii) Le jeune et la femme : la réalisation de l’émancipation


selon le marché du travail, le chômage et les classes sociales

.iii) Les médias, l’ ennemi intime, a permis à une culture


d’émancipation élitiste de devenir une culture de masse.

5. Le bilan, entre le présent et le conditionnel.


La « stratégie de la société civile »

.a) L’hégémonie de la société civile, la fin de l'Etat-nation,


une nouvelle « citoyenneté » du consommateur intégral.

.b) L’idéologie du « solidarisme » opposerait les « victimes


du progrès » et les « profiteurs du progrès » et interdirait la
connaissance des contradictions par la lutte des classes.
.c) Le clivage chômeurs et travailleurs pour
culpabiliser les revendications sociales. La notion de
solidarité contre l’affrontement de classe et pour
identifier les intérêts entre patrons et ouvriers.

.d) le processus de neutralisation des classes sociales


en cours et son devenir.

.e)La notion de stratégie de la société civile pour


dépasser l’archaïsme théorique et polémique du
discours critique, notamment de l’académisme
marxiste.
CHAPITRE 3 :

LA STRATÉGIE RÉVOLUTIONNAIRE

A. – DE LA RÉVOLUTION D'OCTOBRE
A LA STRATÉGIE RÉVOLUTIONNAIRE
EN RÉGIME DE SOCIÉTÉ CIVILE

1. La contre-stratégie
et... « la tradition » révolutionnaire

.a) de la connaissance de la stratégie de la société civile à


la contre-stratégie révolutionnaire.

.b) Comment articuler une stratégie révolutionnaire en


régime de société civile et la stratégie révolutionnaire
venue de la révolution d'Octobre ?
2. Les lois générales (de la logique de la production) –
La ligne juste

.a) la logique de la production propose le sens de


l’histoire.

.b) La bonne lecture de la logique de la production


consiste à écarter le stalinisme et le libéralisme.

.c) La logique de la production est la mise en relation


dialectique et historique des rapports de production (au
sens strict du terme) et des valeurs spirituelles. [Sans
spiritualité]

3. La fin du modèle [soviétique] et la fin... du pathos

la fin du modèle initié par la Révolution d’Octobre.

.a) Les évènements d’Octobre 1917 en Russie, leur


nécessité et leur singulière contingence …

.b) La fin du modèle (soviétique) mais l’actuelle «


coexistence pacifique » du bloc soviétique avec le bloc
capitaliste. (1983)

.c) La fin du pathos révolutionnariste du « Grand Soir ».


4. De Yalta à l’eurocommunisme

.a ) la fin du modèle de la révolution d'Octobre


mais la reconnaissance de son rôle historique.

.b) Penser la fin du modèle de la Révolution d’Octobre par


l’histoire et la géopolitique pour définir une nouvelle
stratégie :

la révolution démocratique et pacifique.

.i) La mise en relation de Yalta (1945), de la guerre froide et


des débats critiques de « l’euro-communisme » (années 70).

.ii) Réparer la faute et rectifier l’erreur du stalinisme.

.iii) De l’impasse de la « Révolution en un seul pays »


jusqu’aux dérives du pouvoir personnel stalinien. La fin
d’une première dynamique.

.iv) La fin de la dynamique mais les conditions d’une


révolution pacifique et démocratique dans les pays
industrialisés.
5. De l'euro-communisme à la société civile française –

Le grand paradoxe : les meilleures et les pires


conditions révolutionnaires

a) Le creux de la vague –
Le recul des conditions subjectives

.i)le reflux de l’idéologie communiste et le triomphe du


capitalisme du CME. Le pourrissement de l’histoire et le
scepticisme.

.ii) Le CME comme dernier mode de production capitaliste


possible et la « révolution finale »

b) L'avancée des conditions objectives –


Le nouveau schéma stratégique

.i)le cycle capitaliste : expansion-crise-dépression-reprise.

.ii) la reprise du cycle n’est plus possible.


La crise généralisée du CME

.α) La fin des exactions de l’impérialisme (colonialisme et


néo-colonialisme). (1er moment) La paix et le socialisme.

.β) Les meilleures conditions de « la révolution du mode de


production par le mode de production ».
.iii) Établir la stratégie de la révolution du mode de
production par le mode en production en France, cas
d’espèce.

.iv) Penser la crise généralisée du CME pour élaborer une


nouvelle prospective progressiste.

B. –
LA RÉVOLUTION DU MODE DE PRODUCTION
PAR LE MODE DE PRODUCTION

1. La stratégie socialiste : ses axes, son originalité et ses


conditions à priori : la paix et la démocratie

.a) le CME engendre sa propre négation par son propre


fonctionnement.

.b) l’originalité de la révolution du mode de production par


le mode de production.

.i)La révolution du travail dans et par le travail. Le travailleur


collectif.

.ii) l’autogestion et la culture


contre les médias et la révolution culturelle de l’anti-culture.

.iii) la paix et la démocratie, conditions a priori pour


l’autogestion
2. La socialisation de l'infrastructure

.a) La production de série et la consommation de masse des


biens de subsistance et d’équipement

.b) L’infrastructure moderne du CME apporte au socialisme


les moyens objectifs de sa réalisation super structurale
autogestionnaire.

.c) Les nouveaux biens collectifs ont créé une nouvelle


nature sociale, engendrée par la dynamique productive.

.d) le projet socialiste et l’adéquation de la production et


de la consommation.

.e) La gestion de l’appareil productif est le nouvel enjeu


politique déterminant

.i)l’idéologie ambiante occulte le pouvoir de classe de la


techno-bureaucratie : la gestion.

.ii) L’enjeu politique n’est plus que le combat pour la


gestion.
3. Comment la crise permet la participation des
communistes au pouvoir superstructural

.a) le CME a « inventé » la gestion, le régime présidentiel a «


inventé » la démocratie formelle.

.b) l’évolution historique des régimes politiques selon


l’évolution de la logique de l’économie politique capitaliste.

.i)la contradiction interne de la sur-accumulation-


dévalorisation du capital arrive à saturation avec
l’ascendance du CME : la crise sociale généralisée.

.ii) La crise capitaliste et la nécessaire intervention


dirigiste extérieure au marché : le fascisme et le
keynésianisme.

.α) le fascisme n’est qu’une solution historique, transitoire,


économie de guerre..

.β) le keynésianisme : de la réponse provisoire à la 1ère crise


généralisée (1929) au modèle de gestion du CME.
.iii) l’évolution des régimes politiques de l’Ancien
Régime à la gestion démocrate du CME. [tableaux]

.α) l’ordre politique du capitalisme s’est développé dans et


par « le social ».

.β) Le verrouillage de l’alternance centre gauche-centre droit


se réalise autour d’acquis sociaux irréversibles.

.iv) la pleine signification du mot changement

.α) le capitalisme a besoin du réformisme radicalisé (PS) mais


celui-ci a besoin des communistes !

.β) le capitalisme ne peut plus avoir recours au keynésianisme


et au fascisme.

.γ) le capitalisme ne peut plus avoir recours qu’au réformisme


radicalisé (1983), demain au néo-libéralisme

.δ) l'École de Chicago propose la sauvegarde du marché du


désir.

.ε) La gauche doit s’unir pour empêcher la contre-révolution


libérale.
4. Au cœur de la stratégie :
l'autogestion [du mode de production]

a) De la gestion à l'autogestion [du mode de production]

.i)le pouvoir est le politique lorsqu’il peut intervenir sur


l’économique

.ii) la gestion est désormais constitutive et immanente au


procès de travail

.iii) L’autogestion doit réconcilier l’individu particulier et


l’individu collectif

.iii) L’autogestion doit permettre la conscience de classe en


tant que pratique de classe de masse en identifiant procès de
travail et procès politique.

iv) La techno-bureaucratie est la citadelle à prendre pour


fonder le pouvoir autogestionnaire.
b) Le champ autogestionnaire :
les libertés [syndicales et politiques] et les nationalisations

.i)le projet autogestionnaire est possible grâce à l'État, grâce


aux acquisitions superstructurales, en étant au cœur de la
gestion de l’économie nationale et mondiale.

.α) Critique de l’utopie autogestionnaire (anarchisante)


fabriquée par l’idéologie. Un retour à la « libre entreprise
inversée ».

. β) Le CME propose le procès de production qui rend possible


l'autogestion [du mode de production]

.ii) Les libertés syndicales et politiques comme condition


pour le projet de pouvoir autogestionnaire

.ii) Les libertés syndicales et politiques comme condition


pour le projet de pouvoir autogestionnaire

.iv) Les nationalisations sont l’effectuation politique de la


socialisation de l’infrastructure.

.α) La nation accède à l’autogestion de son appareil de


production, et indirectement les travailleurs à la gestion de
leur outil de travail.

.β ) L’autogestion défend aussi les PME mais impose une


réforme de l’entreprise.
5. Les alliances politiques : union à la base ; union du
travailleur collectif et des couches moyennes ; union
du peuple de France

a) La stratégie immédiate :
[expliciter l'auto-gestion du mode de production]

.i)Expliciter le projet autogestionnaire en termes politiques


d’alliances de classes et de terrains d’opposition au
capitalisme des monopoles.

.α) les alliances réalisées dans le travail doivent s’élargir


vers le politique et la culture, en un processus unitaire.

.β) Les 3 combats du projet révolutionnaire :


contre la techno-bureaucratie,
contre le projet de classe unique,
et contre l’hégémonie de la société civile capitaliste.

.ii) L’autogestion, le travailleur collectif, les couches


moyennes et la classe ouvrière traditionnelle

.α) le travailleur collectif défini : le producteur du procès de


production

.β) les techniciens, les ingénieurs, les cadres contre la techno-


bureaucratie [au service des actionnaires]

.γ ) l’unification de la classe ouvrière traditionnelle et des


travailleurs des couches moyennes.
.iii) le travailleur collectif n’est pas la matière première du
capital, ni sa ressource humaine.

b) L'accomplissement stratégique.

Proposer la synthèse des valeurs de la classe ouvrière, des


couches moyennes et de la classe moyenne traditionnelle.

.i)Contre la « politique spectacle » des médias, présenter les


vrais enjeux : politique, sociologique, historique, «
travailliste »

.ii) Le travailleur collectif peut expliquer les contradictions


du modèle de société voulu par le CME.

.α) Pour la classe moyenne traditionnelle de l’avoir, du mérite,


de la morale.

.β) Pour les couches moyennes, l’actualisation des valeurs


selon le sens proposé par la praxis, par le travailleur collectif.

.iii) La stratégie révolutionnaire doit synthétiser les valeurs


spirituelles de la tradition, les valeurs de l’éthique du travail,
les valeurs de la modernité.

.iii) Un tel projet doit reposer sur une théorie.


[la philosophie de la praxis]
DE
LA MODERNITÉ :

ROUSSEAU
OU
SARTRE

1985
Préface de l’Auteur à la Seconde Edition ( 2005 )

Introduction

La modernité : de Rousseau à Sartre, Rousseau ou Sartre

La modernité est caractérisée par un nouvel ordre de


contradictions.

PREMIÈRE PARTIE
Genèse de la
conscience moderne :
des Lumières à la
Révolution française

Chapitre 1
Rousseau :

La subjectivité comme
fondement
du socialisme démocratique
A. La dualité de complémentarité de l'Ancien Régime

.1) Rousseau génie dialectique, précurseur du matérialisme


dialectique, penseur de la subjectivité.

2). La thèse et l'antithèse, copie conforme et copie inversée

.a) Les deux consensus : la théocratie monarchiste et le matérialisme


positiviste des Lumières.
.b) les deux consensus ne relèvent que de l’esprit de contradiction.
.i) L’existentiel élémentaire : le mimétisme et l’opposition.
.ii) la « dualité de complémentarité » : thèse et anti-thèse sont en
relation d’engendrement réciproque.

3. Les deux consensus de l'Ancien Régime : la théocratie monarchiste


et le matérialisme positiviste des Lumières
.a) l’Edit de la Paulette engendre la polarité idéologique entre les
forces de la bourgeoisie et celle de la monarchie.
.b) l’engendrement réciproque de la bourgeoisie de robe et de la
monarchie autoritaire.
.c) Rousseau récuse et dénonce les deux systèmes de pensée
irréductibles de la bourgeoisie et de la noblesse.

B. La synthèse de Rousseau :
[ la conscience historique,
sociale, philosophique
et
la sentimentalité ]

1) La réciproque « néantisation » de la conscience naturelle et de


la conscience superstructurale
.a) Rousseau inclut la bourgeoisie éclairée dans la critique de l’Ancien
Régime.
.b) La « conscience naturelle » de Rousseau renonce à elle-même pour
faire table rase
.c) Ni la conscience naturelle, ni les idéologies de l’Ancien Régime
(théocratie monarchiste, matérialisme positiviste des Lumières)
2. L'Être suprême et la volonté générale, mais aussi la psyché
.a) Rousseau va faire de la contradiction des deux consensus le
moyen de la synthèse révolutionnaire
.i) la triple critique de la philosophie des Lumières (critique de la
thèse)
.ii) la subversion du discours critique contre les Lumières (critique de
l’anti-thèse)
.iii) la réconciliation des deux termes est l'énoncé de la modernité et
de la philosophie de la conscience de Rousseau
.b) L’Ancien Régime et ses privilèges pris en tenaille par la volonté
générale et l’Être suprême
.i) La synthèse dégage et réconcilie les deux positivités des consensus
pour les tourner contre les négativités.
.ii) La critique de la pensée sociale des Encyclopédistes
.iii) Rousseau fait de la contradiction le principe même de la
réconciliation.
.c) la « psyché » contre la culture du « libertinage »
.i) le « libertinage » : la synthèse négative du consensus de l’Ancien
Régime.
.ii) la « psyché », l’anti-thèse, la résistance du cœur contre le
libertinage.
.d) La complémentarité du combat politique et philosophique et du
combat de la sensibilité : le contrat social et la psyché.

C. La méthode :
le matérialisme historique et dialectique
contre la philosophie matérialiste positiviste bourgeoise.

1) Un matérialisme dialectique et historique avant la lettre, selon


la filiation Kant-Hegel-Marx.

.2) la critique du discours métaphysique de la bourgeoisie sur la «


nature »
.a) La dialectique de l’état de nature et de l’état de culture.
.b) La contradiction constitutive de la bourgeoisie : « retourner à la
nature » par le progrès.
.i) la généalogie de la conception naturaliste de la nature et sa critique.
.ii) la vérité idéologique de la conception naturaliste de la nature : la
jouissance de classe.
.c) le passage du débat d’idées aux pratiques concrètes de la
transgression.
.i) De la transgression de l’ordre établi à la jouissance des créatures :
Sade.
.ii) Le monstre, un effet de la culture, grâce au progrès.
.d) La conception rousseauiste de la nature contre celle du
matérialisme bourgeois.
.i) Rousseau libère la nature de sa double aliénation : païenne et
chrétienne.
.ii) La nature issue de la praxis et support de la praxis, belle grâce à la
peine des hommes.
.iii) La dialectique de l’Être suprême et de la volonté générale chez
Rousseau
.α) Avec Rousseau, la nature est disponible pour la praxis de l’homme.
.β) la conscience humaine est le témoin de la dialectique de l’être
suprême et de la volonté générale
.3) La justification de la filiation Rousseau-Kant-Hegel-Marx.
.a) Le rejet du matérialisme positiviste des Lumières : une thèse
audacieuse pour la tradition intellectuelle.
.b) Les implications subjectives et esthétiques de la méthode et du
discours de Rousseau
.i) La conscience moderne : la nature politique de l'homme décide de
la nature de la nature.
.ii) la rêverie de Rousseau n’est pas un « imaginaire » extérieur à la
praxis, mais la contemplation quotidienne de la praxis.
.c) la question du matérialisme chez Rousseau : la conscience, le
progrès social, la religion.
.i) Chez Rousseau, le problème religieux ne fonde plus le politique.
.ii) L’athéisme est-il la condition sine qua non du matérialisme
dialectique et historique ?

D. Le sens de l'existence et l'unité de l'œuvre :


de la psyché au contrat social

1) La psyché est la clé de voûte du système.


.a) Rousseau le dialecticien, le penseur des contradictions.
.b) La psyché comme réponse au libertinage
.i) Les victimes du libertinage et le ressenti psycho-historique passif.
.ii) Une stratégie de combat contre le libertinage qui produit l’essence
de la psyché.
2) La psyché comme dépassement de la contradiction entre désir
et interdit.
.a) le parcours de la psyché : la dialectique de la passion et de la vertu.
.i) les catégories de la problématique mondaine : le désir et l’interdit.
.ii) La psyché soumet le dispositif œdipien à la liberté humaine. Le
contrat social comme surmoi.
.iii) Le nouveau système relationnel : les rivaux deviennent amis.
[Nouvelle Héloïse]
.c) De la pulsion à la passion amoureuse : le dépassement de l’état de
malheur.
.3) la conscience moderne : de la psyché au contrat social.
.a) le sens de l’existence : la sensibilité et la raison politique
.b) l’unité de l’œuvre de Rousseau : les créatures peuvent devenir des
citoyens
.c) La négation de l’état de nature et l’affirmation de la nature
politique de l’homme : le contrat social.

Chapitre 2
La philosophie de la conscience :
Rousseau, Kant, et le néo-kantisme

A. La philosophie de la conscience synthétique


chez Rousseau.
1) L’unité concrète de la conscience concrète et unifiée de
Rousseau comme résultat d’une situation et d’une activité
synthétique.
.a) Penser les matériaux nouveaux produits par la culture de l’Ancien
Régime.
.b) Critiquer l’histoire, proposer le sens : la conscience unifiée et
synthétique de Rousseau
.i) la conscience produit son être de conscience – ses catégories de
pensées.
.ii) Le sens est le passage de la dualité à la synthèse, l'accession à
l'unité de la conscience.
.2) la totale désaliénation : la complémentarité de la psyché et de
la démocratie.
.a) la conscience cause de ses représentations. L’esprit laïc.
b) Le concept de démocratie pour décider du sens de la vie.

B. De la philosophie de la conscience
à la
philosophie de la connaissance

1 ) Kant, meilleur et pire des disciples de Rousseau.

2) La conscience logique : la raison s’abstrait de l’existentiel et de


l’histoire.
.a) Le passage de la phénoménologie de la conscience à la logique de
la connaissance.
.b) La relation dialectique du Noumène et du Phénomène.
.i) le passage du moi sensible et empirique au sujet de la connaissance.
.ii) La dialectique du Noumène et du Phénomène.
.iii) les deux révolutions « coperniciennes introduites par Kant.
.α) Le Noumène n’est qu’une représentation de la chose en soi.
.β) Noumène et Phénomène sont en relation dialectique
.c) la valeur du kantisme pour le matérialisme dialectique et
historique.
.i) expliquer les catégories kantiennes en fonction de la dialectique
historique.
.ii) la clé dialectique et historique des jugements synthétiques et a
priori.
.α) l’expérience historique est devenue mode de pensée.
.β) Le parcours historique des Lumières à Rousseau a permis
l’accession à l’ego transcendantal.
.iii) Chez Kant, la philosophie de la connaissance est le fondement de
la philosophie de l’action.
.d) Différences et unité entre Rousseau et Kant.
.i) La relation Noumène-Phénomène s’est substituée à la relation Être
Suprême –volonté générale.
.ii) l’impératif commun du sens mis en danger par la pensée libérale.

C. Du sujet de la connaissance
à l'idéalisme subjectif
― Husserl et Sartre

1) L’échec de la Révolution Française et le néo-kantisme.


.a) une catégorisation philosophique et anthropologique pour exprimer
la contre-révolution libérale.
.b) La démarche néo-kantienne.
.i) Détruire le sens, restaurer la contradiction, interdire l’action.
.ii) Récupérer la catégorisation kantienne contre le kantisme.
.c) Le principe généalogique du grand renfermement – de classe – de
l’idéalisme subjectif.
.ii) L’échec de la Révolution Française, la Restauration, le capitalisme.
.ii) l’ego transcendantal se subjectivise. Le jeu de conscience d’une
monade.

2) Critique de Sartre comme le concept de néo-kantisme.


.a) le cogito pré-réflexif.
.i) Sartre récupère le « cogito » de Descartes contre Kant. L’intuition.
.ii) L’en-soi permet de dénoncer la réification pour « dépasser » Hegel.
.iii) Sartre et la phénoménologie de classe de la bourgeoisie.
.b) l’antéprédicatif : l’exclusion de toute détermination historique et
phénoménologie.

3) L’épistémologie idéaliste de Husserl : la dualité du formalisme


transcendantal et de l’empirisme transcendantal
.a) la conscience en tant qu’acte de connaître devient la chose à
connaître : le « moi pur »
.b) la dualité du formalisme transcendantal et de l’empirisme
transcendantal
.i) la connaissance du formalisme transcendantal : le moi pur et les
idéalités
.ii) l’empirisme transcendantal : la connaissance et les intentionnalités
particulières.
.iii) une théorisation qui débouche sur le structuralisme et le triomphe
du signifiant sur le sens.
D. Le néo-kantisme, comme formes a priori
de la phénoménologie de classe

1. La dialectique de l'être et de la pensée


.a) l’être est devenu pensée : Rousseau, puis Kant. L’Ancien Régime.
.b) La pensée devient l’être : « le monde est ma représentation, et
celle-ci le mode de production capitaliste »
2. La phénoménologie de classe
.a) Le principe généalogique de la phénoménologie de classe.
.i) Par et contre la Révolution française, par et contre le kantisme.
.ii) La récupération, la négation, le refoulement et le grand
renfermement.
.b) La stratégie de la phénoménologie de classe : filtrer et coder.
.c) Les trois récupérations idéologiques des catégories philosophiques
issues de Rousseau et Kant. [néo-kantisme pratique et théorique]
.o) Le corpus commun à Rousseau et à Kant.
.i) l’éclatement de la conscience, le retour à la dualité sensibilité-
raison politique : le romantisme et le positivisme.
.ii) La récupération des trois critiques de Kant.
.α) La raison politique de la bourgeoisie impose sa signification de
classe
.β) Le moralisme de l’avoir contre l’éthique universelle
.γ) le scientisme positiviste contre la science
.δ) Le sublime affaire du romantisme, le Beau affaire de goût, et le
goût affaire de classe.
.δ) Conclusions : la morale de l’avoir, l’empirisme scientiste, l’affaire
de goût.
.iii) la liberté qui devient liberté d'entreprendre

DEUXIÈME PARTIE

Phénoménologie
de la bourgeoisie

L’être de classe
et l'inconscient de classe

Chapitre 1
Après la Révolution française

A. Les étants de classe : romantisme, positivisme, romanesque


1) Le surgissement des trois « étants » de la phénoménologie de
classe et ses modalités historiques.
.a) Le romantisme, réalité de l’esprit, entité sociologiquement
invisible.
.b) le positivisme, la gestion du mode de production capitaliste du
CCL.
.c) le romanesque. La face cachée du positivisme.
.i) Positivisme et romanesque en relation de dualité de
complémentarité et même d'engendrement réciproque.
.ii) La contradiction interne de la bourgeoisie et l’inconscient de
classe.
.α) La structure et le lignage de la famille bourgeoise. Les surplus du
lignage.
.β) La culture officielle et la culture cachée, du non dit et du non su.
.iii) « Tout est permis ! » Les non-propriétaires doivent re-créer leurs
moyens d’existence, rejoindre la structure de classe.
.2) le romanesque ― la plus belle invention de la bourgeoisie après
le capitalisme ?
.a) l'esthétique et le camouflage du vécu de classe de la bourgeoisie.
.b) L’ordre de la séduction. La mise en forme du pouvoir de classe.
.c) La mise en forme de la pulsion permet la reconnaissance et la
jouissance de la personne bourgeoise.
.3) Le système de parenté. La dialectique romanesque –
positivisme.
.a) le concept de romanesque et le système de la parenté de l'ordre
bourgeois
.b) les terrains sociologiques et le montage des rapports de classes
.i) l’usage interne : le romanesque cherche à séduire le positivisme
gestionnaire. « Le mariage d’amour ».
.ii) La réconciliation de la bourgeoisie et de la noblesse. L’âge d’or du
romanesque de la Restauration au Second Empire.
.c) La différence entre la culture de collaboration de classe d’Ancien
Régime (noblesse de robe) et la culture bourgeoise (dialectique
positivisme- romanesque)
.i) le romanesque consiste à prendre place dans la nouvelle hiérarchie
de l’avoir
.ii) le double langage de la bourgeoisie : la culture officielle
(positivisme) et la culture du secret (romanesque)
.d) la sentimentalité romanesque comme conséquence de l’échec
d’une majorité.
.i) le triomphe d’une minorité et l’échec d’une majorité
.ii) la rêverie sentimentale n'est possible que par l'échec du projet
romanesque
.4) La démystification de la dialectique positivisme-romanesque par
les ratés du romanesque. La dramaturgie interne.
.a) l’achèvement dialectique : la prise de conscience de l’être de classe
par lui-même.
.b) Le refus bourgeois : le romantisme (dernière période) dénonce le
romanesque.

B. La phénoménologie de la conscience. La conscience de base

1) Les rapports de la phénoménologie de classe


et de la conscience individuelle.
.a) La conscience individuelle libérale comme généalogie de la «
liberté » du libéralisme.
.i) la conscience individuelle se constitue en fonction de la finalité de
classe : la libre entreprise.
.ii) L’esthétique existentielle de Sartre : la liberté et « liberté » du
libéralisme
.α) l’inconscient de classe : ce qu’il ne faut pas savoir pour être « libre
»
.β) la « conscience libre » selon Sartre : la subjectivité devient
esthétique.
2) l’essence de la bourgeoisie : préserver la « liberté-libérale »
sans assumer l’ordre bourgeois.

Chapitre 2
Vers la société libérale
A. Les dynamiques de la société civile

A ) L’étude de la dérive de l’accumulation comme principe de la


connaissance phénoménologique de la bourgeoisie.
B. La phénoménologie de classe (suite)
1. La critique du réductionnisme [de la pensée] libérale et les
fondements matériels de la phénoménologie.
.a) l’accumulation de l’avoir et la dérive de l’accumulation : une
anthropologie de l’économique en terme de parenté, filiation,
dynastie.
.b) La valeur scientifique de la dialectique des rapports de production
et de l’intersubjectivité.
.i) Révéler le système du non-dit et du non-su proposé par le néo-
kantisme.
.ii) Le structuralisme de Lévi-Strauss occulte la logique de la
production et les déterminations historiques.
.iii) La sociologie de Bourdieu inverse et réduit les rapports du
système de la parenté et du système des métiers.
.iv) La production de l’être de classes et les modalités de sa
représentation.
2. La dialectique du système de la parenté et du système des
métiers : [l’engendrement de la société libérale]
a) La généalogie des couches moyennes : rencontre de la dérive de
l'accumulation et de la dérive de la force productive
.i) « On ne naît pas couches moyennes, on le devient. »
.ii) la dérive de la force productive (paysan-ouvrier) vers les
nouvelles couches moyennes
.iii) la dérive de l’accumulation (bourgeoisie) vers les nouvelles
couches moyennes
b) L'enjeu politique et l'enjeu spirituel
.i) l’évolution du mode de production capitaliste et la nouvelle lutte
des classes.
.ii) la « fatalité » originelle de la famille bourgeoise et l’inconscient de
classe.
c) Hiérarchisation, saturation, rejet, surplus, accumulation de surplus
d) Le surplus de l'expansion
.i) Les colonies
.α) Les surplus organisent l’exploitation économique et le contrôle des
indigènes
.β) La décolonisation recrée un surplus absorbé par l’ascendance du
CME.
.ii) La croissance économique. Le développement du tertiaire
.α) L’ascendance du CME et les nouveaux métiers parasitaires.
.β) Les nouveaux métiers et le nouveau système de production et de
consommation.
e) La marginalisation ― de la bohème au « Quartier » puis à la «
marginalité assistée »
.i) Etudier le parcours historique de la marginalité et révéler le rôle de
l'esthétique de classe
.ii) L’exclus-inclus va produire l’esthétique justificative du libéralisme
.iii) Le parcours historique de la sociologie de la marginalité et
l’analyse de son expression esthétique.
.α) Du « Neveu de Rameau » de Diderot à la « Bohême » de Puccini.
.β) La généalogie du Quartier par l’évolution du mode de production
et de la dynamique des surplus des classes dominantes
1) Les surplus de la société bourgeoise d’après 1914-1918 forment
l’imaginaire surréaliste.
2) l’accumulation explosive des surplus : l’existentialisme, Mai 68,
la marginalité assistée.
3. L'intellectuel et l'artiste, régulateurs du système libéral
.a) Des besoins culturels et promotionnels du libéralisme aux statuts
de classe de l’intellectuel (libéral) et de l’artiste (libéral)
.b) La récupération du projet républicain originel par la
phénoménologie de classe et l’ambiguïté constitutive des statuts
sociaux.
.i) De l’universalité de la consciente légiférante à « l’universalité de
classe » à partir des statuts sociaux.
.ii) La récupération de l’éthique, de l’esthétique et du scientifique.
.c) Le prix à payer pour les statuts sociaux d’intellectuel et d’artiste
(reconnus par la société libérale)
.i) L’accès au statut d’intellectuel : le reniement de l’engagement
politique, socialiste, laïc.
.ii) L’accès au statut d’artiste : le renoncement au Beau et à
l’Universel et la liquidation de l’esthétique.
.d) La valeur et les limites de la critique de la bourgeoisie par l’artiste
bourgeois.
.i) la valeur spirituelle du témoignage de l’individu exclu sur son
milieu d’origine
.ii) En refusant de rejoindre la praxis, l’artiste bourgeois devient
prescripteur de modèles de subversion … et permet l’implantation du
libéralisme libertaire.
.f) Conclusion : le bilan des dynamiques de la parenté et le
renversement de valeurs de la société libérale.
.i) Comment l’intellectuel devient le manager, l’artiste devient
l’animateur
.ii) la gestion du libéralisme se réalise désormais par les nouveaux
corps de métiers qui engendreront aussi un nouveau surplus

C. La phénoménologie de la conscience (suite)


1) L'unification syncrétique et éclectique de la conscience libérale
.a) La société libérale propose une neutralisation des contradictions
internes par le « droit à la différence ».
.i) L’esprit, le positivisme et le romanesque soumis à un nouvel ordre
social.
.ii) le positivisme de la libre entreprise s’étend à l’économie politique
libidinale
.iii) la conscience romanesque est remplacée par la liberté sexuelle et
les modèles culturels du marché du désir.
.b) La conscience individuelle, la liberté du libéralisme et la
phénoménologie de classe.
2. La psychanalyse, comme forme et contenu de la conscience
libérale
.a) La conscience du mode de production éloignée du champ de
conscience
.b) La psychanalyse, idéologie de la nouvelle société libérale
.i) La psychanalyse codifie la situation des nouvelles couches
moyennes
.ii ) l’inconscient de l’inconscient : le non-savoir de la réalité
.c) L’analyse du discours de la psychanalyse révèle les modalités de
l’inconscient de classe.
.i) Le signifiant est l’expression du relationnel autonome créé par le
libéralisme, donc la négation de la réalité du mode de production
.ii) l’axiomatisation et la formalisation inconsciente du roman
d’apprentissage de la bourgeoisie, stade ultime du romanesque.
.iii) Le parcours particulier du corps dans la culture de classe proposé
comme universel
.iv) le cela, le « je », le sur-moi et les contradictions internes de
l’individualité bourgeoise.
.v) L’abandon du narcissisme primaire pour la reconnaissance égoïste
de la loi. L’inconscient structuré comme un marché.
.vi) Le « je » de la psychanalyse est la réduction maximale du sujet
produit par l’histoire.
.vii) L’idéologie freudo-marxiste et l’émancipation libidinale.
.α) Le marché du désir incite à libérer les pulsions
.β) les pulsions seraient à l’origine du corps
.γ) le rythme et le corps : la généalogie du corps-sujet.
.vii) Le sur-moi et la loi : le procès de production contre l’Œdipe.
.α) Le scandale et le mystère de la loi du père pour la conscience
bourgeoise (Kafka)
.β) l’Œdipe et l’ordre symbolique qui le médiatise.
.γ) Seule la logique de la production permet d’expliquer et de justifier
la loi.
.δ) La loi est la nécessité éducative au sens large.
.d) la psychanalyse révèle la conscience libérale et la phénoménologie
de classe.

Chapitre 3
L'hégémonie libérale

A. La culture de masse ― les médias


1. Les médias, organon de la société civile
2. L'intellectuel organique libéral
a) Les composantes [de l’intellectuel organique libéral ]
.i) L’élite culturelle de la société civile met en forme à la demande
idéologique des nouvelles couches moyennes.
.ii) l’élite et sa relation aux 2 corps médiateurs : les grands décideurs-
diffuseurs-prescripteurs et les managers et les animateurs.
b) Les médiations des médias : [l’analyse des corps médiateurs]
.i) le management et l’animation et les médias
.α) le rôle des manageurs et des animateurs : produire et consommer.
.β) les médias sont les moyens des métiers de la gestion et de
l’animation
.ii) les grands décideurs-diffuseurs-prescripteurs médiatiques
.α) le système du corporatisme cooptatif et la nomenclature des corps
socio-culturels qui constituent la caste culturelle libérale.
.β) L’élite la plus restrictive et l’appareillage financier, administratif
et technologique de la culture.
.iii) Fabriquer des modèles culturels.
3. Les médias, anthropologie en bande dessinée
.a) l'anthropologie libérale promue et actualisée en images.
.b) Les modalités du bourrage de crâne par les médias.
.c) Ce qui n’est pas actualisé dans les médias… n’existe pas

B. La culture mondaine. La prétendue intelligentsia [La critique


de la pensée de l’élite libérale]
1. Première approche du culturo-mondain
.a) le mondain : le système des relations du sexe, du pouvoir et de
l’opinion.
.b) le consensus libéral et la neutralisation des contradictions
.i) La critique du mondain a produit la conceptualisation des
contradictions, la démocratie et la psyché
.ii) Le libéralisme propose le droit à la différence en tant que refus de
la contradiction.
.c) Analyser les modalités et les figures actuelles du triomphe culturo-
mondain
.i) le contestataire et la critique libérale des médias
.ii) le moment fondateur du culturo-mondain : le mai 68 estudiantin.
.iii) les privilèges des nouvelles couches moyennes : le marché du
désir.
.iv) l' « Occident » s'achève en eau de boudin culturelle.
2. Les âmes mortes : le « théoriciste », la jeune fille rangée et le
loustic
.a) De l’antique Université Française au campus du modèle américain.
3. La culture comme marketing et comme cooptation
a)
.i) Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann et la gauche néo-libérale.
.ii) Le contenu politico-philosophique du consensus : l’oubli des
U.S.A
b) Les quarante-deux premiers de la classe et le tiercé gagnant : Lévi-
Strauss, Aron, Foucault
.i) Pourquoi deux penseurs libéraux et un penseur libertaire ?
.ii) Raymond Aron (n°2) : la démocratie du libéralisme comme
meilleur des mondes
.iii) Lévi-Strauss (n°1) : l’invariant structural contre la logique de
l’histoire des modes de production, contre Marx et contre Rousseau.
.iv) Foucault (n°3) : le combat libertaire contre l’institution exprime le
libéralisme libertaire.
c) L’aménagement existentiel du système : l’intersubjectivité libérale.
.i) Jacques Lacan (n°4) : la fonction mondaine de l’analyse
.ii) Simone de Beauvoir (n°5) et Jean-Paul Sartre
.α) la bourgeoisie éclairée s’éprend de l’intellectuel.
.β) Le modèle féministe dépassée par les conduites d’usage du
marché du désir.
.d) Le bilan du consensus culturo-mondain du libéralisme.
4. La critique culturo-mondaine du culturo-mondain : la
distinction (de Bourdieu) et la séduction (de Baudrillard)
.a) Pourquoi réunir Baudrillard et Bourdieu ?
.i) Une notion de la « société de consommation » qui élude
l’oppression économique de la classe ouvrière
.ii) L’éloge de la séduction, la théorie de la distinction et « la stratégie
de la cocotte »
.iii) La théorisation du « système des signes » révèle l’accès conscient
des nouvelles couches moyennes aux problématiques mondaines de la
séduction.
.b) l’ordre réel de la distinction et de la séduction au stade de la
société permissive.
.i) Une conception archaïque des classes sociales de la modernité
invalide la théorisation de Bourdieu sur les enjeux mondains de la
distinction.
.ii) La problématique de la hiérarchisation intra-classe au stade du
C.M.E
.iii) La nouvelle distinction
.α) 1er moment : l’affrontement au sein de la bourgeoisie
traditionnelle, des nouvelles couches moyennes et entre ces deux
ensembles
.β) 2ème moment : la société permissive introduit un nouvel
égalitarisme mondain anti-distinction, « anti-snob ».
.γ ) De la distinction par le procès de production à celle par le procès
de consommation.
.c) La critique du « sociologisme » scientifique de Bourdieu dans le
consensus libéral
.i) l’interview et le sondage d’opinion comme matériaux de
l’empirisme sociologique du libéralisme.
.ii) Les médias conditionnent et le « sociologisme » découvre
scientifiquement l’opinion.
.d) Les nouvelles sciences humaines permettent au libéralisme de se
camoufler.

TROISIEME PARTIE
La logique
du libéralisme
et son dépassement
par la philosophie
de la praxis

Chapitre 1
Lever les interdits
à la connaissance matérialiste
(historique et dialectique)

A. Les interdits culturo-mondains


3) le néo-kantisme.
.a) le néo-kantisme théorique, jeu de miroir de la réalité de classe.
.b) Deux dynamiques : l’économico-politique et le culturel.
.i) Les libéraux de droite codifient la production, du politique, du
sérieux
.ii) Les libéraux de gauche codifient la consommation, le culturel, le
frivole.
.2) Le néo-kantisme, pratique et théorique, convergence de la
nouvelle droite et de la nouvelle gauche
.i) La réconciliation de Jean-Paul Sartre et de Raymond Aron
.ii) Le « silence des intellectuels de gauche »
.ii) L’homogénéité sous-jacente du pluralisme intellectuel
B. L'interdit althussérien : maoïste et néo-kantien
1 ) Louis Althusser : l’ennemi intime, dogmatique et néo-kantien
.a) la méthode d’Althusser empêche l’actualisation de la connaissance
marxiste.
.b) Une « lecture symptômale » de l’œuvre d’Althusser
.i) Comment la philosophie althussérienne témoigne de l’idéologie
dominante
.ii) Les trois moments de la pensée d’Althusser et leur signification.
.2) La critique d’Althusser.
.a) Quatre propositions critiques pour comprendre Althusser.
.i) La faillite de la « lecture symptômale » d’Althusser sur Marx
.α) Relire le texte de Marx pour prétendre révéler la pensée de Marx.
.β) L’oubli d’Althusser : Marx apporte une connaissance de l’objet
réel du capital.
.ii) La critique de l’empirisme hégélien permet la critique de la
connaissance marxiste.
.α) Sa critique de la réciprocité de l’objet de connaissance et de l’objet
réel
.β) La « pratique théorique » d’Althusser contient une dérive idéaliste
.iii) Le fonctionnalisme et le structuralisme éludent la place centrale
du capital dans le marxisme.
.iv) L’introduction de l’anthropologie freudienne contre la critique de
l’aliénation hégéliano-marxiste.
.b) l’œuvre d’Althusser est travaillée par une causalité structurale :
l’évolution idéologique de l’époque.

Chapitre 2
L'anthropologie libérale.
Ses trois composantes et leur critique

A. Le montage anthropologique
1) l'anthropologie libérale.
2) Un processus de théorisation qui exprime la nouvelle réalité
anthropologique de la modernité libérale.
3) La créativité théorique de l’anthropologie est une aubaine
idéologique pour le libéralisme.

B. L'atome subjectif et désirant : Sartre, Lacan, Deleuze


1. L'individu dans les sciences humaines néo-kantiennes.
.a) l’individualité libre comme refus de situer l’individu dans le champ
historique.
.b) Un statut de la personne qui éloigne la citoyenneté du socialisme
démocratique (Rousseau, Kant)
2. ) la situation de la phénoménologie de classe et la pensée néo-
kantienne de la phénoménologie.
.a) Jean-Paul Sartre : la prise en charge des conditions subjectives de
l’être de classe.
.i) Dès la fin de l’Ancien Régime, la fin de l’unité spirituelle.
.ii) Le regard sartrien saisit la contradiction bourgeoise entre l’en soi
et le pour soi de l’être de classe : le positivisme gestionnaire et le
romantisme révolutionnaire
.iii) Éprouver le néant de classe est le privilège suprême de la classe
dominante : l’existentialisme bourgeois.
.iv) La plus parfaite connaissance que la bourgeoisie peut avoir d’elle-
même.
.b) Le développement de la psychanalyse dans la société libérale.
.i) Traduire le principe du devenir de l’être de classe pour le sujet.
.α) le passage de la subjectivité déchirée à la subjectivité désirante.
.β) Définir le corps pour tenter de maîtriser les contradictions internes
du sujet.
.ii) l’inconscient de la psychanalyse : l’inconscient de l’inconscient.
.α) Par la gestion de la libido, la visée de la psychanalyse contribue
inconsciemment à la maîtrise du procès de reproduction de l’être de
classe.
.β) La dialectique familiale du fonctionnel et du relationnel réduite au
seul relationnel, celui du rapport père-fils.
.γ) Le non-su de l’Oedipe : le contenu affectif est créé par la
dialectique du système des métiers et du système de la parenté.
.δ) l’inconscient de classe explique les lois de constitution de la
psychanalyse libérale, pas l’Œdipe.
.iii) La dérive de la psychanalyse : Lacan, Deleuze.
.α ) Jacques Lacan : définir « l’ordre du père » sans la référence à
l’économie politique.
.β) Gilles Deleuze et l’Anti-Oedipe : la psychanalyse du point de vue
du fils, l’idéologie du désir achève le parcours de la subjectivité.

C. Le structural : Lévi-Strauss
1.) La nécessité néo-kantienne du cadre théorique de la
« structure ».
.a) L’affirmation de la thèse (la subjectivité désirante) suscite un
manque d’une antithèse (le sujet déterminé par la structure)
.b) Le « kantisme sans sujet transcendantal » de Lévi-Strauss au
service d’une double polémique.
.i) Face à l’idéalisme subjectif, Lévi-Strauss revendique la rigueur du
kantisme originel.
.ii) La « critique du sujet » de Lévi-Strauss pour neutraliser la critique
marxiste de la subjectivité.
2. L’anthropologie structurale contre la dialectique du mode de
production.
.a) la « pensée sauvage » représentée par Lévi-Strauss.
.i) L’immanence du réel et du rationnel pour écarter le sujet du
montage gnoséologique
.ii) Le mythe, avant le procès de production, comme imman.
.b) La structure et la « pensée sauvage » contre l’histoire, la
production et la dialectique de l’être et du savoir.
.i) La fonction archaïque de l’Œdipe : figer le relationnel, occulter
l’émergence du procès de production.
.ii) Le refus de l’apport de nouvelles déterminations de la réalité et de
la connaissance apportées par l’histoire
.iii) L’étude du système de la parenté de la modernité infirme
l’épistémologie réductionniste de Lévi-Strauss
3. La négation du sujet comme négation de la phénoménologie de
la praxis.
.a) Le sujet comme « effet de structure » : un statut subalterne de la
subjectivité.
.i) Nier la conscience historique en cherchant l’authenticité de l’être
derrière les étants : Lévi-Strauss et Heidegger.
.ii) Réduire les déterminations apportées par la culture, par le procès
de production à l’humain.
.iii) Le sujet comme conséquence subsidiaire de la fonctionnalité
structurale.
.iv) Le sujet marginalisé dans l’ordre politique : Lévi-Strauss et
Staline.
.d) Le structuralisme et l’idéologie du désir
.i) La trahison de Rousseau par Lévi-Strauss : la restauration d’une «
nature humaine »
.ii) le structuralisme pour le procès de production, l’anthropologie du
sujet pour le procès de consommation.
D. Et par conséquent l'inconscient, pour retrouver un sens
1.
.a) l’opacité ontologique de la subjectivité et de la structure pour le
néo-kantisme.
.b) la pensée néo-kantienne de la contradiction subjectivité-structure.
.i) Pas de notion d’inconscient chez Sartre : la structure reste
extérieure au flux subjectif.
.ii) L’engendrement réciproque du subjectif et du structural pensé par
« l’inconscient structural » : l’Œdipe et la « création continuée »
2. L’inconscient libéral contre la pensée dialectique
.a) La volonté de ne pas savoir pour refuser le dépassement des
contradictions.
.b) la pensée dialectique doit dénoncer le rôle idéologique du néo-
kantisme

Chapitre 3
La philosophie libérale.
Ses quatre propositions néo-kantiennes
dont l'inversion permet l'actualisation de la
connaissance marxiste

A. Le matérialisme bourgeois. Les axiomes du néo-kantisme


comme langage structuré de l'inconscient de classe
1. Axiomatiser le néokantisme.
.a) Synthétiser l’étude critique du néo-kantisme en 4 axiomes de choix
.b) Théoriser l’uniformité derrière l’apparente diversité, le pluralisme,
2. les principes de l'axiomatisation du néo-kantisme.
.a) La culture libérale ne fait qu’accomplir le projet de la philosophie
matérialiste des Lumières.
.b) les quatre moments de la réalisation de la culture libérale.
.i) 1er moment : La philosophie des Lumières, positivisme et
naturalisme
[1] il y a une nature humaine bonne ;
[2] cette nature a des besoins légitimes à satisfaire.
.ii) 2ème moment : la récupération des Lumières par l’économie
politique du libéralisme anglo-saxon.
.[3] l'économie de marché (capitaliste) apportera les moyens légitimes
de satisfaire les besoins (légitimes, car naturels).
.iii) La dénonciation du matérialisme bourgeois par Rousseau.
.α) Le progrès mis au service de la jouissance des uns par
l’exploitation des autres.
.β ) Seul le principe démocratique peut s’opposer au libéralisme, à sa
philosophie, à sa politique, à ses mœurs.
.iii) 3ème moment : Le stade de l’utopie libérale, imaginer les
avantages, occulter les inconvénients.
.iv) 4ème moment : La réalisation et l’interprétation : le néo-kantisme
théorique.
3. L'inconscient de classe et le néo-kantisme.
.a) l'inconscient de classe est « structuré comme un langage » par
l'axiomatique néo-kantienne.
.b) L'irrationalité de classe s'est nichée dans la méthode de la
connaissance : le savoir fabrique le non-savoir.
.c) À partir des énoncés du néo-kantisme nous constituerons la
philosophie de la praxis.
B. La dichotomie du Noumène et du Phénomène. [Ou] l'unité de la
conscience
1. Comment l’unité de la conscience peut se défaire jusqu'à la
radicale contradiction libérale
2. le corps sujet et la phénoménologie néo-kantienne.
.a) la généalogie du corps-sujet, méthode de la phénoménologie de la
conscience.
.b) L’origine organique et politique de la conscience par la généalogie
du corps-sujet.
.i) Le corps est devenu sujet en tant que devenir de l’organicité
corporelle originelle jusqu’à l’unité de la conscience.
.ii) l’organique originel est soumis à l’acquisition des fonctions
culturelles du corps : la nature politique de l’homme.
.iii) l’unité de la conscience connaissance de la dialectique du corps et
de la cité. L’éducation par la reconnaissance de l’Autre.
.c) les modalités de l’économie politique du corps-sujet.
.i) le rythme originel se défait en pulsions contradictoires qui
s’investissent dans l’ordre de la Cité.
.ii) le rythme du corps fournit l’unité des contraires qui explique le
dispositif de conscience du sujet.
.iii) L’unité de la conscience pour changer le monde : La philosophie
de la conscience chez Rousseau, Hegel, Marx.
3.) L’antinomie de Rousseau ou Sartre.
.a) Sartre : le refus de l’unité de la conscience, la philosophie de la
subjectivité déchirée et le gauchisme
.i) la guerre civile de l’en-soi et du pour-soi sartrien, philosophie du
désespoir.
.ii) Le politique de l'idéalisme subjectif est le gauchisme, le discrédit
porté aux institutions.
.b) Rousseau : l’intersubjectivité, le Contrat Social et la volonté
générale.
.i) Rousseau : par la reconnaissance du contrat social,
l’intersubjectivité peut passer à l’acte pour élaborer la loi commune.
.ii) Sartre : réduit au solipsisme, l’intersubjectivité ne peut permettre
l’action collective constructive.
.c) la différence entre la volonté générale et l’intersubjectivité
gauchiste.
.i) l’intersubjectivité spontanée gauchiste s’est politisée sans se
démocratiser.
.ii) la volonté générale : l’intersubjectivité est dépassé par et pour la
résolution politique.
.d) la loi démocratique comme renversement de « l’ordre éternel » de
l’Œdipe.
.i) Lacan ou Sartre : la conception néo-kantienne de la loi « tombée
d’en haut ».
.i) La loi démocratique : le pouvoir des citoyens de légiférer leur désir.
.e) la conception démocratique de la liberté et la conception du
libéralisme libertaire.
.i) Sartre a proposé la philosophie de l’atomisation radicale du corps
social
.ii) La liberté libérale comme refus radical des détermines sociaux

2. Husserl et la restauration de l’idéalisme subjectif dans la


connaissance libérale
.a) l’origine de la dichotomie formalisme-empirisme : Husserl.
.b) La philosophie du sujet comme la phénoménologie de la
conscience et de l’épistémologie.
3. ) Le système scholastique des sciences humaines parcellaires
.a) l’induction anti-amplifiante de l’empirisme des sciences
positivistes.
.b) l’idéalisme nominaliste et le réalisme empirique fondent alors une
philosophie de la connaissance pré-aristotélicienne.
4. La philosophie de la praxis.
.a) « le monde est ma production »
.i) La praxis comme procès de production de la nature politique de
l’homme
.ii) reconstituer le procès de production de la nature politique.
.b) les 4 périodes phénoménologiques de la réalisation de la logique de
la praxis
.i ) le mode de production œdipien
.ii) Le développement des forces productives
.iii) L’autonomie du super structural.
.iv) l'accession au sujet de la connaissance et à sa législation politique.
.c) La philosophie de la praxis révèle l'unité du réel et du rationnel
D. La donation de sens selon l'antéprédicatif et le signifiant. [Ou]
le sens de l'histoire
1. Tirer un trait sur l’histoire, nier le sens produit par le travail.
.a) Le meilleur des camouflages pour la « fausse innocence » libérale
.b) le « jeunisme », le féminisme, l'écologisme.
2. Lévi-Strauss et Heidegger :
.a) l’existence avant le procès de production : le mythe et le stade du
miroir.
.b) Lévi-Strauss et Heidegger : le libéral et le réactionnaire.
.i) Lévi-Strauss : le changement n’apporterait qu’entropie
.ii) Heidegger : la restauration de « l’être authentique »
c.) Lacan : le narcissisme de classe, la modernité et le signifiant pour
accomplir l’archaïsme libidinal.
.i) La subtilité de la contre-révolution libérale comme projet
réactionnaire mais moderniste
.i) Le stade du miroir comme lien entre l’antéprédicatif et le signifiant
de classe
.d ) « Le roi est nu. Il faut le dire » : dénoncer l’ordre du signifiant.

Conclusion
Sur les traces de Rousseau :
dépasser les deux consensus qui se partagent le monde.
Vers un socialisme aux couleurs de la France

.a) renvoyer dos à dos la contre-révolution libérale et la bureaucratie


stalinienne au nom du marxisme.
.b) Une stratégie démocratique et autogestionnaire dans l’esprit de
Rousseau
.c) Travailler la philosophie de la production spécifique de la
conscience individuelle et comprendre l’intersubjectivité réelle.
.d) La censure de la philosophie de la conscience (la subjectivité) et la
démocratie par Staline a profité à la stratégie de la contre-révolution
libérale.
. e) La philosophie de la conscience et le socialisme démocratique
doivent être proposés en réciprocité.

. F) PSYCHÉ ET SOCIALISME DÉMOCRATIQUE FACE À L'EROS DU LIBÉRALISME


ET À LA BUREAUCRATIE STALINIENNE
LES DÉGÂTS
DE
LA PRATIQUE LIBÉRALE

OU
LESMÉTAMORPHOSES
DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE

1987
TRAITÉ
DE
L'AMOUR FOU

GENÈSE DE
L'OCCIDENT

1993
LES MÉTAMORPHOSES
DE
LA LUTTE DES CLASSES

POUR UNE
ALTERNATIVE PROGRESSISTE

1996
REFONDATION
PROGRESSISTE

FACE À LA
CONTRE-RÉVOLUTION LIBÉRALE

2003
L'ÊTRE, LE SUJET, LA PRAXIS

PHILOSOPHIE DE LA PRAXIS
ET ONTOLOGIE SOCIALE

2008
LA REFONDATION FÉODALE

PHILOSOPHIE
DE LA REFONDATION

2008

*
Achevé
le …............ 2012
à Paris

Maison d'Édition Numérique


en Sciences Sociales.

49, rue de l'Abbé Groult


75 015 Paris
sylvainbourgois79@hotmail.com
tel : 06 75 06 68 54

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