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Vitré

Corps flottants du vitré :


conduite à tenir

RÉSUMÉ : La perception de corps flottants est un motif de consultation très fréquent en ophtalmologie.
L’étiologie la plus fréquente après 50 ans est le décollement postérieur du vitré.
La disparition des symptômes en quelques semaines à quelques mois est la règle, cependant, dans de rares
cas, les opacités peuvent persister et devenir obsédantes pour le patient. Le retentissement psychologique est
parfois tel que les patients multiplient les consultations, doutant de la bénignité de l’affection et ne pouvant
accepter l’absence de possibilité thérapeutique.
Il est utile d’évoquer avec le patient les différents traitements possibles, avec au premier plan la vitrectomie.
Les complications potentielles de la vitrectomie (cataracte, décollement de rétine, endophtalmie) en font,
dans la plupart des cas, reculer l’indication.
Les quelques études publiées montrent que la vitrectomie entraîne un taux de satisfaction très élevé
chez plus de 90 % des patients opérés. L’écoute et la rassurance du patient restent essentielles dans la
prise en charge.

L a perception de corps flottants


ou myodésopsies est un motif de
consultation extrêmement fré-
quent en ophtalmologie. Si, dans la plu-
part des cas, elle est due à des modifica-
de pathologies générales comme le dia-
bète, l’existence d’un éventuel trauma-
tisme ou des antécédents chirurgicaux,
notamment de cataracte.

tions bénignes du vitré, il convient tout Il n’y a généralement pas de baisse


de même de s’assurer de l’absence de d’acuité visuelle, mais une gêne dans
pathologies sous-jacentes. Il ne faut pas les activités quotidiennes, que ce soit la
sous-estimer le retentissement psycholo- lecture, la conduite automobile ou le tra-
gique parfois important de la symptoma- vail sur écran. C’est pour cela que la plu-
tologie, comme en témoigne l’existence part des études sur le sujet utilisent un
de nombreux forums de patients sur questionnaire de qualité de vie comme
Internet à la recherche d’explications et le NEI-VFQ39 (National eye institute-
de solutions thérapeutiques [1]. Visual function questionnaire 39) [2]

➞ I. HUBERT
pour évaluer la gêne des patients.

Service d’Ophtalmologie,
CHRN, NANCY. [ Examen clinique Les corps flottants sont décrits de façon
variable par le patient : sensations de
Il doit être réalisé dans un délai de “points noirs”, de “mouches volantes”,
quelques jours par l’ophtalmologiste. de “filaments”, de “toile d’araignée” tou-
L’interrogatoire précise le mode de sur- jours plus visibles sur un fond clair et
venue, brutal ou progressif, des symp- mobiles avec les mouvements de l’œil.
tômes. Il précise également l’existence Un aspect plus fin, “en pluie de suie”,

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début des symptômes si ceux-ci se sont


modifiés.

La déchirure rétinienne est la principale


complication du DPV. Il s’agit générale-
ment de déchirure à clapet due à une
adhérence anormale du vitré sur une
rétine saine ou sur une zone présentant
Fig. 1 : Aspect de DPV prémaculaire visible sur l’OCT (persistance d’une attache papillaire). des signes de fragilité (givre, palissade).
Les phosphènes, éclairs blancs violents
fera plutôt évoquer une hémorragie postérieure du vitré (hyaloïde posté- et persistants, ne sont pas toujours
intravitréenne. rieure) et la rétine. Il survient générale- décrits par le patient. A ce stade, c’est
ment aux alentours de 60 ans, mais il peut le risque de décollement de rétine qui
La mesure de la réfraction retrouve être plus précoce chez les myopes et les nécessite une prise en charge urgente
une importante proportion de myopes. patients opérés de cataracte. Il est dû à du patient.
L’examen du segment antérieur est géné- une liquéfaction progressive du vitré et
ralement normal. Le fond d’œil doit apparaît de manière fortuite et souvent Une hémorragie du vitré plus ou moins
impérativement être réalisé sous dilata- brutale. Il n’est pas toujours perçu par abondante peut être présente initia-
tion maximale afin de vérifier la périphé- le patient, mais il peut l’être de façon lement. Elle est due soit à une rupture
rie rétinienne. Les lentilles grand champ intense. C’est généralement le tissu glial vasculaire associée à une déchirure (vais-
non contact rendent l’utilisation du verre prépapillaire ou anneau de Weiss qui est seau en pont, sur la zone déchirée), soit à
à trois miroirs facultative. L’examen doit perçu, traduisant un décollement total une avulsion vasculaire sans déhiscence.
être statique et dynamique. du vitré. Plus la hyaloïde postérieure est Parfois, l’abondance de l’hémorragie est
proche de la rétine, mieux elle est perçue telle qu’elle ne permet pas l’examen de
Dans la plupart des cas, l’examen cli- par le patient. la rétine. Il faut alors rechercher tous les
nique est suffisant, mais il peut être signes cliniques (hypotonie, amputa-
complété par la réalisation d’une écho- Les études en OCT sur le trou macu- tion du champ visuel en forte lumière)
graphie qui visualisera une hyaloïde laire ont bien montré la chronologie du pour éliminer un décollement de rétine.
postérieure détachée ou d’importantes DPV [5]. Il démarre dans la région péri- L’échographie a un intérêt majeur en cas
condensations du vitré. De même, la fovéolaire, le détachement papillaire de non visualisation de la rétine. Si la
tomographie en cohérence optique peut ne se produisant que secondairement. périphérie rétinienne n’est pas visible
être utile en montrant un décollement Après le décollement papillaire de la dans sa totalité, il faut répéter l’examen
prémaculaire du vitré, avec persistance hyaloïde postérieure, le DPV progresse du fond d’œil toutes les semaines à la
de l’attache papillaire (fig. 1) en quelques semaines jusqu’à la base du recherche d’une éventuelle déchirure.
vitré. Les myodésospsies ressenties par Des hémorragies péripapillaires peuvent
le patient s’atténuent ou disparaissent être constatées, elles doivent être distin-
[ Etiologies par trois mécanismes : l’éloignement
de la hyaloïde postérieure de la région
guées des hémorragies liées au glaucome.

1. Pathologies dégénératives du vitré [3] maculaire, la sédimentation vers le bas Enfin, certaines pathologies maculaires
des condensations du vitré et un phéno- sont considérées comme des complica-
Elles sont essentiellement représentées par mène d’habituation. Au cours du DPV, le tions du DPV, mais elles ne surviennent
le décollement postérieur du vitré (DPV) et patient peut visualiser des corps flottants généralement pas de façon aiguë. C’est
l’apparition de dépôts au sein du gel vitréen mais aussi des photopsies, petits éclairs le cas du trou maculaire dont la physio-
[4]. Chez le patient jeune, des condensa- fugaces et bleutés, traduisant l’existence pathogénie, et plus particulièrement le
tions de la trame collagène peuvent appa- de traction du vitré sur la rétine. rôle du vitré, a bien été mise en évidence
raître et être particulièrement gênantes si par l’OCT. Plus récemment, la persis-
elles se situent dans l’axe visuel. D’après Novak [6], le DPV est non com- tance d’adhérence vitréomaculaire,
pliqué dans 69 % des cas. Il peut cepen- empêchant le décollement maculaire
l Décollement postérieur du vitré dant entraîner des complications, c’est du vitré au cours du DPV, a été envisa-
d’ailleurs ce qui justifie la réalisation du gée comme pouvant avoir un rôle dans
Il se définit comme l’existence d’un fond d’œil initial, voire d’un fond d’œil d’autres pathologies maculaires comme
espace optiquement vide entre la face de contrôle quelques semaines après le le développement de néovaisseaux.

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l Hyalopathie astéroïde L’examen biomicroscopique montre de rétinopathie diabétique, avec au premier
nombreuses particules d’allure cristal- plan un diabète méconnu et diagnosti-
C’est une pathologie rare. Sa prévalence line, brillantes et polychromes. Elles qué au stade de rétinopathie diabétique
est estimée entre 0,15 et 0,9 % dans la sont mobiles dans la cavité vitréenne, proliférante. Toutes les pathologies vas-
population [7]. Elle se rencontre surtout indépendamment des mouvements du culaires peuvent se manifester par une
après 60 ans, elle est généralement unila- globe, au milieu d’un vitré totalement hémorragie du vitré, notamment l’oblité-
térale. La prévalence est plus élevée chez dégénéré et pathologique. L’analyse ration veineuse ou le macroanévrysme.
les patients diabétiques. histochimique montre qu’il s’agit de
cristaux de cholestérol. La surcharge Les DMLA exsudatives peuvent aussi se
L’examen biomicrosopique du vitré en cholestérol est de cause locale liée manifester par une HDV, elles sont tou-
retrouve des opacités blanchâtres, à la destruction cellulaire sur des yeux tefois rares à l’âge de 50 ans alors que la
brillantes, très mobiles avec les mouve- pathologiques. Les symptômes liés au baisse d’acuité visuelle et les métamor-
ments de l’œil. Leur nombre peut être synchisis sont généralement modérés. phopsies dominent le tableau clinique.
très important, gênant considérablement Enfin, les tumeurs vasculaires (héman-
l’accès à la rétine. Paradoxalement, le 2. Pathologies générales giomes) ou les mélanomes choroïdiens
retentissement fonctionnel est souvent peuvent avoir comme premier symptôme
modéré avec préservation d’une bonne L’amylose vitréenne est une affection une hémorragie du vitré. On pourra égale-
acuité visuelle et présence de myodésop- encore plus rare qui peut être strictement ment citer les traumatismes oculaires, avec
sies peu gênante. Le vitré est générale- localisée ou générale. Parfois, l’atteinte présence d’un corps étranger intraoculaire
ment non décollé. vitréenne permet de poser le diagnostic dont la pénétration serait passé inaperçue
d’une atteinte générale. Quelle que soit ou une rétinopathie de Valsalva.
La hyalopathie astéroïde peut être asso- la localisation de la maladie, il s’agit
ciée à des pathologies maculaires, et en d’un dépôt extracellulaire d’une subs- 4. Inflammation du vitré
particulier à des membranes épimacu- tance protéique anormale.
laires, expliquant une éventuelle baisse Toutes les uvéites postérieures peu-
d’acuité visuelle. Parfois, la densité des L’examen biomicroscopique objective vent se manifester au stade initial par
opacités est telle que l’examen de la la présence d’opacités du vitré antérieur la perception de corps flottants. En l’ab-
rétine n’est plus possible, ce qui peut donnant un aspect feuilleté en “laine de sence de foyer choriorétinien ou de pars
être problématique chez les patients verre”. L’analyse histochimique retrouve planite visible au fond d’œil, il faudra
diabétiques. L’angiofluorographie peut le caractère protéique des dépôts. Les évoquer la possibilité d’un lymphome
permettre un meilleur examen de la opacités vitréennes peuvent entraîner intraoculaire, surtout si la symptomato-
rétine chez ces patients. L’échographie des myodésopsies, voire une baisse logie est bilatérale.
en mode B montre une multitude d’élé- d’acuité visuelle.
ments hyperréflectifs, très mobiles dans
le gel vitréen. Des anomalies vitréennes sont fréquem-
ment retrouvées en cas de maladie de
[ Retentissement psychologique
L’analyse histochimique montre qu’il Marfan, d’Ehlers-Danlos ou de Stickler. Dans la grande majorité des cas, l’origine
s’agit de dépôts phosphocalciques au des corps flottants est bénigne et liée à
niveau de la trame collagène du vitré. 3. Hémorragie du vitré une dégénérescence non compliquée du
L’étiopathogénie est inconnue, mais vitré. L’examen clinique permet d’élimi-
l’unilatéralité et la survenue chez le dia- En cas d’hémorragie du vitré (HDV), la ner les éventuelles étiologies “graves” et
bétique font évoquer le possible rôle de symptomatologie est perçue légèrement de rassurer le patient. Dans la plupart
facteurs vasculaires locaux. différemment par le patient. Les opacités des cas, les symptômes disparaissent ou
sont plus fines, volontiers décrites comme s’atténuent avec le temps par progres-
l Synchisis étincelant “une pluie de suie”. Les symptômes peu- sion du DPV ou par adaptation cérébrale.
vent s’estomper au cours de la journée par
C’est une pathologie beaucoup plus sédimentation gravitationnelle. Cependant, dans de rares cas, les
rare que la hyalopathie asteroïde. Il y a symptômes persistent et deviennent
cependant souvent confusion entre ces La première étiologie à évoquer chez obsédants [8]. Ils entraînent alors de
deux termes. Le synchisis étincelant ou un patient de plus de 50 ans est le DPV multiples consultations auprès de dif-
scintillant survient sur des yeux patho- hémorragique, avec ou sans déchirure. férents ophtalmologistes. Dans ces cas,
logiques au long passé ophtalmologique. En dehors du DPV, les étiologies sont la la perception des corps flottants a un

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retentissement réel sur la vie du patient, pas accessible, le risque de présence d’une terprétation des résultats fonctionnels.
pouvant gêner ses activités quotidiennes déchirure étant supérieure à 30 % [10]. La gêne visuelle était améliorée, voire
et professionnelles. Etonnamment, l’in- supprimée, chez la totalité des patients.
tensité de la gêne n’est pas corrélée aux 2. Compléments alimentaires Aucune complication n’a été déplorée
nombres ou à la densité des corps flot- dans cette série.
tants visualisés par l’ophtalmologiste. C’est aussi par une voie plus “psycho-
La symptomatologie peut devenir de logique” que réellement thérapeutique Des résultats similaires sont retrouvés
plus en plus préoccupante et il apparaît que se proposent d’intervenir des thé- sur une série de 4 patients présentée en
indispensable de pouvoir proposer un rapeutiques telles que Corvitec ou 2004 par Quintyn et Brasseur [13]. Dans
traitement au patient (même si celui-ci Vitreoclar. D’après la notice fournie par l’étude plus récente de Schulz-Key et al.
n’est pas réalisé). La présentation de thé- un des laboratoires : “Le cartilage de [14], 73 yeux ont été opérés pour corps
rapeutiques existantes permet au patient poisson Cartidea préserve et renouvelle flottants persistants. Quatre patients
de ressentir la réelle prise en compte de la matrice, augmente la synthèse de ont bénéficié d’une chirurgie combinée
son atteinte et est très utile pour le rassu- collagène et de GAG et conserve ainsi cataracte-vitrectomie, 60 % des patients
rer, l’aider à accepter sa gêne en évitant le motif harmonieux et la forme sphé- phaques ont été opérés de cataracte
les consultations multiples. rique du vitré. En outre, l’ajout d’un vei- durant le suivi. Le taux de décollements
noprotecteur permettrait de diminuer les de rétine postopératoires était de 6,8 %.
microhémorragies du vitré. Un ensemble Au final, 88 % des patients étaient satis-
[ Traitements de vitamines, minéraux et acides gras
essentiels permettrait de pérenniser ces
faits de l’intervention. Le développe-
ment d’une cataracte et le décollement
1. Examen et explications effets et de favoriser l’habituation.” A de rétine sont ainsi rapportés comme les
ce jour, aucune étude scientifique n’a principales complications de l’interven-
L’examen initial représente à lui seul confirmé ces hypothèses et l’efficacité de tion. Dans une série opérée au CHU de
un élément important du traitement. ces thérapeutiques ne peut difficilement Nancy, présentée à la Société française
L’absence de pathologie sous-jacente être envisagée autrement que par “l’effet d’ophtalmologie en 2008, concernant
permet de rassurer le patient souvent placebo” qu’elles induisent. 33 patients opérés par vitrectomie dans
inquiet par ses symptômes, surtout si l’indication “corps flottants du vitré
ils sont d’apparition brutale. En cas de 3. Laser YAG [11] persistants”, le taux de satisfaction des
décollement postérieur du vitré, il faut patients était de 98 % et le taux de décol-
expliquer les signes de complication du Il s’adresse à des corps flottants de lement de rétine était de 12 %.
DPV comme l’apparition de phosphènes grande taille en proposant leur frag-
ou d’amputation du champ visuel fai- mentation. Les opacités ne doivent pas La vitrectomie peut donc être proposée
sant évoquer un décollement de rétine être trop proches du cristallin ou de la aux patients. Il convient d’en expliquer
et nécessitant une consultation en rétine pour éviter les traumatismes. La clairement les risques, quasi certains,
urgence. En cas de DPV non compliqué, technique consiste en un éclatement du développement d’une cataracte, non
une consultation de contrôle quelques des corps flottants qui peut aboutir à la négligeables de décollement de rétine et
semaines ou quelques mois après la perception de corps flottants certes plus potentiellement d’endophtalmie. Dans
consultation initiale peut être proposée, petits, mais tout aussi gênants. tous les cas, l’indication ne doit être rete-
sans qu’elle soit indispensable. nue qu’à l’issue d’au moins deux consul-
4. Vitrectomie tations à trois mois d’intervalle pour
C’est le terrain psychologique et l’inquié- s’assurer que le patient a bien mesuré
tude du patient qui feront envisager une Seule la vitrectomie propose une solu- les risques de l’intervention.
consultation de contrôle. Dans la grande tion radicale et définitive. Peu de publi-
majorité des cas de DPV, la consultation cations rapportent les résultats de la
initiale a lieu alors que le DPV est com-
plet. Si aucune déchirure n’est mise en
vitrectomie dans l’indication exclu-
sive d’une chirurgie de corps flottants.
[ Conclusion
évidence immédiatement, il y a peu de En 2000, Schiff et al. [12] rapportent La perception de corps flottants est un
risque qu’elle se développe ultérieure- les résultats de la vitrectomie chez symptôme banal en ophtalmologie qui
ment [9]. L’attitude sera différente en cas 6 patients. Tous ces patients étaient est souvent source d’une importante
d’hémorragie du vitré. La réalisation du pseudophaques ou aphaques pour sup- inquiétude pour le patient. La majorité
fond d’œil devra être répétée tant que la primer le biais de la formation d’une des patients peuvent être rassurés après
totalité de la périphérie rétinienne ne sera cataracte post-vitrectomie dans l’in- un examen ophtalmologique complet

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précisant la bénignité de l’affection.
Généralement, les symptômes s’amen- POINTS FORTS
dent avec le temps, mais une minorité de
patients peuvent se sentir durablement
gênés et il paraît indispensable de pou- û Nécessité d’un examen ophtalmologique complet.
voir leur présenter les thérapeutiques û Rassurer le patient en insistant sur la banalité de la symptomatologie.
existantes même si l’indication n’en est
retenue qu’au cas par cas, après s’être û Evoquer les possibilités thérapeutiques en cas de persistance des
symptômes.
assuré de la persistance des symptômes
et de la bonne compréhension par le
patient des risques des différents trai-
tements.

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