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TECHNOLOGIE
par
Thierry Orlhac*
LEGER ROBIC RICHARD, avocats
ROBIC, agents de brevets et de marques de commerce
Centre CDP Capital
1001 Square-Victoria – Bloc E - 8e étage
Montréal (Québec) H2Z 2B7
Tél: 514-987-6242 - Fax: 514-845-7874
info@robic.com – www.robic.ca
INTRODUCTION
Que ce soit dans les pays industrialisés ou dans ceux dits en voie de
développement, l'acquisition de nouvelles techno-logies est une procédure
extrêmement courante, utilisée aussi bien dans le secteur privé que dans le
secteur nationalisé.
A) Contrats spécifiques
Ainsi, dans le cas de l'octroi d'une licence sur un brevet donné, c'est
habituellement le licencié qui se chargera d'acquérir les bâtiments, les
équipements, les matières premières et tout autre élément nécessaire à la
mise en oeuvre de l'objet de la licence. C'est également l'acquéreur qui se
chargera de l'ingénierie et de la formation du personnel nécessaire.
Ces contrats spécifiques ont l'avantage d'être beaucoup moins onéreux que
ceux dits "globaux" que nous allons discuter ci-après. Toutefois, tel que nous
l'avons précédemment indiqué, de tels contrats ne peuvent être signés que si
l'acquéreur dispose de connaissances et moyens suffisants pour planifier
l'ensemble du projet et voire à sa coordination.
B) Les contrats globaux
Dans le cas d'un contrat "clé en main" partiel, les obligations du vendeur sont
limitées à l'exactitude de la conception, à la fourniture de l'équipement, à la
supervision du montage ainsi qu'à la mise en service de la technologie. Le
montage proprement dit et les travaux de génie qui peuvent y être associés,
sont laissés à la charge de l'acquéreur.
Dans le cas d'un contrat "clé en main" complet, toutes les obligations ci-
dessus mentionnées sont assumées par le vendeur qui se charge donc
également du montage ainsi que des travaux de génie. Le vendeur peut
également avoir à sa charge la formation du personnel chargé d'opérer
l'ensemble industriel une fois celui-ci mis en service.
Ce dernier type de contrat qui, il y a quelques années, était très utilisé par les
pays de l'Est, constitue une forme évoluée de "compensation".
A) Montant forfaitaire
Ce type de rémunération est généralement utilisé dans le transfert de "savoir-
faire" (aussi connu sous les expressions "know-how" et "secret de fabrique"). Le
versement d'un montant forfaitaire peut également être envisagé comme
mode de rémunération dans le cas d'une concession de licence sur un droit
privatif (brevet d'invention, enregistrement de dessin industriel, enregis-
trement de droit d'auteur ou de topographie de circuit imprimé, etc...),
notamment lorsque la technologie couverte par le droit privatif est une
technologie de très courte durée de vie.
Il n'y a pas de recette miracle pour évaluer la valeur des montants forfaitaires
dont le versement peut être prévu dans un contrat de transfert de
technologie. Lorsque ce montant forfai-taire couvre essentiellement le savoir-
faire, ce qui est généralement le cas, on peut l'évaluer comme un
pourcentage des coûts de recherche et de développement qui ont été
nécessaires à la mise au point de la technologie, ce pourcentage pouvant
être de 10 à 20% des coûts impliqués.
Il est également habituel que le montant forfaitaire fixé soit versé dans la
monnaie choisie par l'acquéreur, et à la banque de son choix. Dans la
plupart des contrats internationaux, la monnaie choisie et généralement
acceptée par toutes les parties est le dollar américain ou le franc suisse.
Dans certains cas, notamment lorsque le montant forfai-taire est très élevé ou
couvre du matériel ou des services à venir, le versement du montant
forfaitaire peut être échelonné sur une période qui n'excède généralement
pas deux ans.
C) Rémunérations "indirectes"
Assistance technique
Il est suggéré de prévoir une clause contractuelle à cet effet, dans laquelle
l'acquéreur de la technologie s'engage à couvrir des frais de voyage, de
séjour, d'assurance maladie, et d'assurance accident du personnel fourni par
le vendeur.
Fourniture de matériel
Dans un tel cas, un contrat dit "d'option" est signé au début ou en cours de
négociation. Ce contrat prévoie habituelle-ment la divulgation d'une partie
du savoir-faire moyennant un engagement au secret et le versement d'un
montant forfaitaire. Ce dernier montant peut, dans certains cas être un
acompte sur le montant forfaitaire prévu dans le contrat final. Ce montant
peut également venir en addition au montant forfaitaire prévu dans ce
contrat final.
Compensation et troc
Ainsi, toute société japonaise signant un contrat avec une société non
japonaise se doit d'obtenir l'autorisation du Ministère de l'Industrie et du
Commerce International, connu sous le nom de MITI. Il en est de même dans
les pays de l'Est, dans la quasi-totalité des pays sud-américains et même dans
certains pays occidentaux.
Bien entendu, les clauses qui sont les plus souvent analysées sont celles
concernant les redevances. Ainsi, il est connu qu'en Amérique du Sud et
notamment au Brésil, il est quasiment impossible d'obtenir un taux de
redevance supérieur à 5% et ce même si l'acquéreur a accepté
volontairement un taux supérieur. De même, la durée du versement des
royautés est scrutée et souvent réduite.
Par cette expression, nous entendons surtout les lois "antitrust" ou les
règlements du même type existant dans certains pays tels que le Japon.
Parmi les dispositions des lois antitrust, plusieurs viennent directement affecter
les rémunérations.
Ainsi, aussi bien les lois antitrust américaines qu'européennes prévoient que
dans le cadre d'un transfert de technologie impliquant plusieurs droits privatifs
de dates différentes, le montant des redevances soit obligatoirement réduit si
certains des titres privatifs ne sont pas exploités ou tombent dans le domaine
public. Ceci peut se résumer par le slogan "À droit égal, redevances égales".
Une autre disposition des lois antitrust pouvant affecter le montant des
redevances est l'interdiction faite au vendeur de la technologie de fixer le
prix de vente des produits fabriqués par l'acquéreur. Le vendeur d'une
technologie ne peut donc s'assurer d'un montant minimum de redevances
sur la production de l'acquéreur en fixant à l'avance la base de calcul de
celles-ci.
Dans de très nombreux pays, la monnaie locale n'est pas convertible. Il est
donc nécessaire pour le vendeur de la techno-logie de s'assurer que
l'acquéreur pourra obtenir les devises étrangères, notamment les dollars
américains, nécessaires au versement du montant forfaitaire et des
redevances prévus dans le contrat.
Dans la plupart des pays, il faut par contre demander habituellement une
permission à la Banque Centrale. Ainsi, à titre d'exemple, lorsque la France
avait, il y a quelques années encore, un contrôle des changes, toute société
française désirant acquérir de la technologie devait soumettre les clauses de
rémunération de son contrat à la Banque de France, en vue d'obtenir son
accord.
Fiscalité
Toute rémunération sous quelque forme qu'elle soit est considérée dans tous
les pays du monde comme une forme de revenu. Toute rémunération est
donc sujette à une imposition fiscale qui peut être extrêmement lourde dans
certains cas, notamment lorsqu'il n'y a pas d'accords bilatéraux éliminant la
double imposition entre les pays des signataires du contrat.
Dans beaucoup de pays, les dispositions fiscales prévoient qu'un impôt est
pris à la source lors du versement de redevances, puisque ceci est assimilé à
un "intérêt" versé à un étranger. Dans d'autres pays, parfois les mêmes, il faut
en outre tenir compte d'une taxe sur le chiffre d'affaires. Tout ceci passe au
niveau de l'acquéreur.
Dans tous les cas, avant d'amorcer les négociations avec les résidents d'un
pays étranger, il convient donc de vérifier immédiatement s'il existe des
accords fiscaux bilatéraux.
B) Frais divers
Les frais "normaux" sont ceux associés au temps que le vendeur a pu passer à
préparer sa soumission, à négocier et à se déplacer lors de cette
négociation. Ces frais "normaux" incluent également tous les frais de
consultation qui ont pu être requis tels que les frais d'avocats, frais d'audits,
etc. Ici vous apprécierez que l'ensemble de ces frais peuvent parfois être
élevés et doivent donc être pris en compte.
Les "autres" frais dont on ne parle jamais peuvent, selon nous, être classés en
trois catégories, à savoir: les cadeaux, les bakhshish et les pots-de-vin.
Le bakhshish est une tradition dans n'importe quelle négociation, surtout dans
les pays du Moyen-Orient. C'est une forme de réduction ou d'avantage
consenti par le vendeur à l'acquéreur, faute de quoi celui-ci aurait la très
désagréable impression de perdre la face. En pratique, ceci peut prendre la
forme d'une simple réduction du montant de la redevance lors de la
négociation, ce qui, de la part d'un vendeur avisé, implique bien entendu de
commencer la négociation avec un montant à un taux de redevance
beaucoup plus élevé que celui voulu. Lorsqu'il y a négociation avec des
autorités locales, ceci peut également, se présenter sous la forme de dons à
des oeuvres de bienfaisance locales, surtout lorsque le contrat est
extrêmement important et représente des sommes très élevées.
C) Clauses de pénalité
Dans de nombreux contrats, il est prévu des clauses dites de pénalité en cas
de retard de la part du vendeur ou de mauvais fonctionnement de
l'équipement fourni par celui-ci. Ces clauses de pénalité sont souvent liées
aux clauses visant les redevances, étant entendu que lorsqu'il y a pénalité,
elle est généralement prélevée à même le montant des redevances qui sont
normalement versables.
CONCLUSION
********
ROBIC, un groupe d'avocats et d'agents de brevets et de marques de commerce voué
depuis 1892 à la protection et à la valorisation de la propriété intellectuelle dans tous les
domaines: brevets, dessins industriels et modèles utilitaires; marques de commerce, marques
de certification et appellations d'origine; droits d'auteur, propriété littéraire et artistique, droits
voisins et de l'artiste interprète; informatique, logiciels et circuits intégrés; biotechnologies,
pharmaceutiques et obtentions végétales; secrets de commerce, know-how et
concurrence; licences, franchises et transferts de technologies; commerce électronique,
distribution et droit des affaires; marquage, publicité et étiquetage; poursuite, litige et
arbitrage; vérification diligente et audit; et ce, tant au Canada qu'ailleurs dans le monde. La
maîtrise des intangibles.
ROBIC, a group of lawyers and of patent and trademark agents dedicated since 1892 to the
protection and the valorization of all fields of intellectual property: patents, industrial designs
and utility patents; trademarks, certification marks and indications of origin; copyright and
entertainment law, artists and performers, neighbouring rights; computer, software and
integrated circuits; biotechnologies, pharmaceuticals and plant breeders; trade secrets,
know-how, competition and anti-trust; licensing, franchising and technology transfers; e-
commerce, distribution and business law; marketing, publicity and labelling; prosecution
litigation and arbitration; due diligence; in Canada and throughout the world. Ideas live
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