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M. RELLO

Durée maximale : 1 h 30 mn 00 s

Informations consommateur :
1) Monsieur Claude Parent est prié d'écrire son nom sans faute d'orthographe.
2) Les bouliers et les tables de multiplication sont autorisés mais les calculettes
sont interdites.
3) La hauteur des cadres a été déterminée expérimentalement. Si, par
extraordinaire, l'espace attribué aux réponses semblait trop limité, il suffirait, soit
d'écrire plus petit, soit de préciser les points-clés de raisonnement ou du calcul qui
conduisent à la réponse, parce que seul le contenu des cadres sera pris en
compte. Le choix des points-clés, c'est à dire la distinction entre les points
essentiels d'un raisonnement et les éléments secondaires fait partie de l'épreuve, la
pertinence de ces chois fera donc partie de la note.
4) La note tiendra compte du degré de simplification des résultats.
5) Tout résultat non justifié (sauf éventuelle mention contraire dans l'énoncé) ne
sera pas pris en compte.
6) Les calculs qui ne respectent pas les notations de l'énoncé ne seront pas pris
en compte.
7) Date limite de consommation : 06/05/10 à 15h 30mn 00s (heure locale). Pour
toute réclamation s'adresser, avec courtoisie et civilité, au SAV :
Daniel.Rello@insa-rouen.fr

Exercice 1 : Entropie de mélange de deux gaz parfaits (GP).


Un récipient aux parois athermanes et indéformables est
divisé en deux compartiments, de même volume V0,
séparés par une cloison étanche. Dans chaque
compartiment se trouvent n moles d'un gaz parfait à
l'équilibre (même pression et même température). Les
deux gaz sont de nature différente (espèces chimiques
différentes). Lorsqu'on retire la cloison, les gaz se
mélangent sans réaction chimique et le système évolue
spontanément vers un nouvel équilibre caractérisé par
l'homogénéité du mélange.
On donne la fonction d'entropie pour chaque gaz dans l'état initial :
i
Pour GP1 : S 1 T , V =n C mV1 ln T 0n R ln V 0cste 1
i
Pour GP2 : S 2 T ,V =n C mV2 ln T 0n R ln V 0cste 2

1) Calculer le volume occupé par chaque gaz dans l'état final.


2) Calculer la variation d'énergie du système complet et en déduire la température
de chaque gaz dans l'état final.
3) Calculer la variation d'entropie du système complet.
4) Expliquer s'il s'agit d'une entropie reçue ou d'une entropie produite.
5 ) Calculer la variation d'entropie si les deux gaz sont de la même espèce
chimique.

Exercice 2 : Détente de Joule – Gay-Lussac d'un gaz de Van


der Waals.
On rappelle que pour n moles de matière immobile, soumise uniquement à de
forces de pression, on a :
dT l
dS=n C mV  dV
T T
dE=d U =n C mV d T l− P d V

1) Écrire que dS et dE sont des différentielles totales et en déduire l'expression du

 
∂P
coefficient calorimétrique l=T ∂ T
V

2) On considère n moles de CO2 dont l'équation d'état est l'équation de Van der
Waals :

 
2
n
Pa 2  V −n b =n RT
V
Calculer l pour ce gaz.

3) En déduire pour ce gaz :


a) que CmV ne dépend pas du volume V.
b) l'expression de dE en fonction notamment, de dV et dT.
c) l'expression de dS en fonction notamment, de dV et dT.

On admettra, dans la suite de l'exercice, que CmV est une constante.

4) Calculer la fonction énergie E(V,T).


5) Calculer la fonction entropie S(V,T).

6) On considère deux récipients de volumes V1 et V2 reliés par un tuyau fermé par


un robinet. Les deux récipients et le tuyau sont athermanes. Dans l'état initial, n
moles de CO2 sont enfermées dans le volume V1 à la température T1 et le récipient 2
est vide.
On ouvre le robinet et on attend un nouvel équilibre.
Calculer la variation de température T2 – T1 du CO2 et déterminer son signe.

7) Calculer la variation d'entropie du gaz et préciser son signe. Expliquer s'il s'agit
d'une entropie reçue ou d'une entropie produite.

Exercice 3 : Équation d'état d'un gaz de Clausius.


Les dérivées partielles de la fonction P(V,T) d'une mole d'un gaz sont :

 
∂P
=
2a

∂ V T T V 3 V −b2
RT
et  
∂P
=
R

∂T V V −b T² V²
a

où a et b sont des constantes.

1) Déterminer l'équation d'état de ce gaz.


2) Déterminer l'équation d'état pour n moles.
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d. Rello

Exercice 1 : Compresseur

Dans un compresseur aux parois


athermanes, la compression réversible
s'effectue en trois transformations :

a) Le volume interne du compresseur étant


nul initialement, la soupape d'admission S1
étant ouverte et la soupape de refoulement
S2 fermée, on aspire en déplaçant le piston à
P1 et T1 constantes, une masse m de gaz qui
occupe alors un volume V1;

b) Les deux soupapes étant fermées, on comprime le gaz à la pression P2, la


température T2, et le volume V2;

c) S2 étant ouverte et S1 fermée, on refoule le gaz à la pression P2 et à la température


T2 constantes. Le piston se retrouve alors dans sa position initiale.

1) Représenter les trois transformations précédentes dans le diagramme de


Clapeyron (V, P).
2) Calculer le travail Wa fourni au gaz par le piston au cours de l'aspiration.
3) Calculer le travail Wc fourni au gaz par le piston au cours de la compression.
4) Calculer le travail Wr fourni au gaz par le piston au cours du refoulement
5) Calculer le travail total reçu par le gaz, en fonction, notamment des températures
T1 et T2.
6) En considérant ce compresseur comme un système ouvert, calculer à nouveau ce
travail en appliquant les approximations suivantes : le système est en régime
permanent pour la masse et l'énergie, et les variations d'énergie potentielle et
cinétique d'écoulement sont négligeables.
Exercice 2 : Une machine extraordinaire

On considère une masse m=10−3 kg d'air  M =29 g.mol−1  considérée comme un


gaz parfait diatomique =1,4 décrit le cycle monotherme réversible composé
des transformations suivantes :
A  B : isotherme
B  C : isochore
C  A : isentropique
−4 3 6
En A : V A=0,8×10 m et P A=10 Pa . Le rapport entre la pression maximale et
PA
la pression minimale est donné et est =10 .
PC

1) Représenter les transformations précédentes dans le diagramme de Clapeyron


(V, P)
2) Calculer la température TA.
3) Calculer le volume VB.
4) Calculer la pression PB.
5) Calculer la température TC.
6) Calculer le travail W A B en fonction de PA,VA et VB.
7) Calculer le travail W C  A en fonction de PA,VA et γ.
8) Calculer la chaleur dégagée Q A B .
9) Calculer la chaleur dégagée Q B  C .
10) Précisez en justifiant votre réponse si ce système est un moteur, une pompe à
chaleur ou un réfrigérateur, et calculez-en le rendement.
11) Expliquer pourquoi cette machine ne peut pas exister.
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d. honore

EXERCICE 1 : PRISME DE PELLIN-BROCCA


On considère un prisme de Pellin-Brocca (ABCD) en verre d'indice de réfraction
n=1,5 comme schématisé ci-dessous.
Un rayon incident en I sur la face (AB) avec un angle d'incidence i 1= 48,9° est
réfractée dans le prisme. Il arrive ensuite au point J sur la face (BC) où il est
réfléchi, pour finalement être réfracté au point K à travers la face (AD).
L'indice de réfraction de l'air environnant est n 0 =1

1) Calculer la valeur de l'angle i 2 du rayon réfracté en I.


2) En déduire la valeur de l'angle i 3 du rayon incident en J.
3) Montrer que le rayon ne peut pas se réfracter en J.
4) Déterminer la relation entre l'angle i 4 du rayon incident en K et l'angle i 2 .
5) En déduire la valeur de l'angle i 5 du rayon réfracté en K.
6) Calculer l'angle de déviation Δ du rayon lumineux à la traverse du prisme de
Pellin-Brocca.

EXERCICE 2 : TÉLESCOPE DE CASSEGRAIN.


On réalise un système optique, appelé télescope de Cassegrain, associant deux
miroirs sphériques : un miroir concave (M1) de sommet S1, de centre C1 et de rayon
de courbure R 1=6 m , et un miroir convexe (M2) de sommet S2, de centre C2 et de
rayon de courbure R 2 =4 m .
Le miroir (M1) est percé en son sommet S1 d'un petit trou permettant à la lumière de
passer mais ne modifiant pas ses propriétés. On note d =S 1 S 2 , la distance entre
les deux miroirs, et c=C 1 C 2 , la distance entre leur centre.
On souhaite que tous les rayons incidents parallèles à l'axe optique se rassemblent
en S1 après une réflexion sur (M1) puis sur (M2).

1) Calculer les valeurs des distances focales f 1= S 1 F 1 et f 2=S 2 F 2 des deux


miroirs.
2)A partir de la relation de conjugaison écrite pour (M1) quand tous les rayons
réfléchis se rassemble en S1, montrer que d vérifie la relation suivante


2
f1 f1
d = f 2−  f 2 ² 
f2 2
Calculer la valeur de d.

(désolé, mais vous n'aurez pas la suite de l'exo 2, on s'en rappelait plus...)

EXERCICE 3 : Anamorphose.
1) Quel est le type de miroir sphérique du dessin ci-dessous ?
2) Soit C, le centre de ce miroir. Donner la valeur de son rayon de courbure.

Dans les conditions de Gauss, construire géométriquement l'image de l'objet réel


(WXYZ) par ce miroir, en justifiant votre méthode de construction.

3) En déduire les caractéristiques principales de l'image.


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d. honore
Durée : 2h
LES CALCULATRICES ET LES DOCUMENTS SONT INTERDITS.
TOUTE APPLICATION NUMERIQUE DOIT ETRE PRÉCÉDÉE D'UN CALCUL
LITTÉRAL.

EXERCICE 1 : POISSON GRILLÉ ?

On considère un aquarium de forme sphérique , de rayon R=21 cm , rempli


d'eau.
Un faisceau horizontal de rayons parallèles centrés sur l'axe (S1CS2) arrive sur cet
aquarium.
On néglige tous les effets liés à la paroi de verre de l'aquarium. L'indice de
réfraction de l'eau est n=4/3 et celui de l'air n0 =1.

1)Montrer que, quelle que soit sa position dans l'aquarium, un poisson ne peut pas
croiser le point de focalisation du faisceau.

2)A quelle distance de S2 se situe ce point de focalisation sur l'axe optique ?

3)On place sur l'axe optique une lentille convergente de distance focale image
f ' =30 cm à 21 cm du sommet S1. Quelle est la position la plus dangereuse
pour le poisson ?

EXERCICE 2 : NORMANDIE IMPRESSIONNISTE

Dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, des séances de projection du


spectacles « Les Nuits Impressionnistes » sont organisées à la tombée de la nuit sur
la façade du musée des Beaux Arts de Rouen.
Le système est réglé pour projeter une image sur toute la hauteur du musée
 H =16 m en utilisant toute la hauteur du film h=155 mm . Le sens de
montage du film dans le projecteur est à l'inverse de l'orientation des images
projetées. La distance de la lentille du système de projection à la façade du musée
est D=28 m .

1) Calculer la valeur du grandissement transversal γ .


2) Déterminer la distance de mise au point d (entre le film et la lentille) que doit
régler l'opérateur.
3) Déterminer l'expression de la distance focale image f ' de la lentille du système
de projection en fonction de γ et d. En déduire la valeur de f '.
4) Lors du spectacle, des reproductions de tableaux sont projetées dans
l'encadrement des fenêtres du musée (de dimension 3,6*2,3 m²).Déterminer la taille
de ces reproductions sur le film de projection.

EXERCICE 3 : UN DOUBLET ACHROMAT


(les deux parties sont indépendante)

1ere Partie: Formule de Gullstrand de deux lentilles minces accolées.


On considère deux lentilles minces L1 et L2, de vergence respective ϕ1 et ϕ2.

1) Écrire la relation de conjugaison entre un objet A et son image A' par la lentille
mince L1.
2) Montrer que lorsque les deux lentilles minces sont accolées, la vergence ϕ du
système des deux lentilles est égale à la somme des deux vergences ϕ1 et ϕ2.

2ème Partie: Correction de l'aberration chromatique.


Les deux équations ci-dessous donnent les dispersions optiques des verres crown et
flint.
Verre crown Verre flint
4590 13420
n c=1,5220 n f =1,7280
² ²
n est calculé à la 4ème décimale près, avec λ : longueur d'onde du rayonnement (en
nm).

3) Quel est le nom de cette formule de dispersion optique ?

On considère une lentille L1 biconvexe en verre crown de rayons de courbure


R1=300 mm pour la face d'entrée et R1 ' =−1800 mm pour la face de sortie.
Cette lentille est éclairée par un faisceau de lumière parallèle à l'axe optique,
constitué d'un rayonnement rouge à λ R=656 nm et d'un rayonnement bleu
λ B=486 nm .

4) Calculer les deux valeurs de la vergence de la lentille : ϕ1R pour le rayonnement


rouge et ϕ1B pour le rayonnement bleu.
5) En déduire l'aberration chromatique longitudinale, définie comme la distance
algébrique F B ' F R ' entre le point foyer image FB' du rayonnement bleu et le point
foyer image FR' du rayonnement rouge.

On corrige cette aberration chromatique en accolant une seconde lentille L2 à la


première lentille de façon à faire focaliser les deux rayonnements en un même point
F'. La lentille L2 est en verre flint et a un rayon courbure de sa face d'entrée
identique à la sortie de L1.

6) A partir de la relation de la question 2), de la vergence ϕ2B et la distance focale


f2b' de la lentille L2 à la longueur d'onde λB.
7) En déduire la valeur de la vergence ϕ du système des deux lentilles, appelé
doublet achromat.
8) Déterminer le rayon de courbure de la face de sortie de L2.
9) Quelle est la forme de la lentille de L2 ?
10)Les deux rayonnements bleu et rouge étant ainsi superposées, quelle sera la
couleur perçue à l'œil en plaçant un écran au point de focalisation ?
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d. RELLO

Exercice 1 : Entropie de mélange de deux gaz parfaits (GP).


1) 2V0

2) E f −Ei =W
 
i  f Q i  f =0

=0 =0
n C mV1 T f −T 0 n C mV2 T f −T 0 =0
n T f −T 0 C mV1C mV2 =0 ⇒ T f =T 0

3) S f =n C mV1 ln T f n R ln 2 V 0 cste 1 n C mV2 ln T f n R ln 2 V 0cste2


Si=n C mV1 ln T f n R ln V 0 cste 1n C mV2 ln T f n R ln V 0 cste 2
⇒S f −Si=2 n R ln 2

r p r Q
4) dS= S S or S = T =0
frott
p
donc dS= S ⇒ entropie produite

5) S f =n C mV1 ln T f n Rln 2 V 0 cste 1n C mV1 ln T f n Rln 2 V 0cste 1


Si=n C mV1 ln T f n R ln V 0 cste 1n C mV1 ln T f n R ln V 0 cste1
⇒S f −Si=2 n R ln 2

Exercice 2 : Détente de Joule – Gay-Lussac d'un gaz de Van


der Waals.
dT l
1) dS=n C mV  dV dE=d U =n C mV d T l− P d V
T T
n C mV l n ∂ C mV 1 ∂l l
dS ⇒ ∂  = ∂     =   − 2
∂V T T ∂T T V T ∂V T T ∂T V T
dE ⇒ ∂ n C mV T = ∂ l− PV n ∂ C mV 1 ∂l 1 ∂P
  =   −  
∂V ∂T T ∂V T T ∂T V T ∂T V
l −1 ∂ P ∂P
⇒ − 2=   ⇒ l=T  
T T ∂T V ∂T V
2
n RT n ∂P nRT
2) P = −a 2 et l =T   =
V −n b V ∂ T V V −nb

2
∂ C mV ∂ n
3)a) n  =  a 2  =0= ∂ l − P V
∂V T ∂T V V ∂T
2
n
b) dE=n C mV d T a 2 d V
V
n C mV nR
c) dS= dT dV
T V −n b

4) E=∫ n C mV d T =n C mV T V 
2 2
∂E n n
  = ' V =a 2 ⇒ V =−a cste
∂V T V V
2
n
E=n C mV T −a cste
V

dT
5) S=∫ n C mV =n C mV ln T V 
T
∂S nR
  = ' V = ⇒  V =n R ln V −n bcste
∂V T V −n b
S=n C mV ln T n R ln V −n bcste

2 1 1
6) E 2−E 1 =n C mV T 2 −T 1 −a n  W 12 Q
− =   12 =0
V 1V 2 V 1
=0 =0
an V2
⇒ T 2 −T 1=−  0
C mV V 1 V 1V 2 

T2 V V 2 −n b
7) S2 −S1=n C mV ln  n R ln  1 p
=S1 20
T1 V 1 −n b

Exercice 3 : Équation d'état d'un gaz de Clausius.


1)  ∂ P  = 2 a − RT
∂ V T T V 3 V −b2
2a RT a RT
P=∫  3
− 2
 d V =− 2
 T 
T V V −b TV V −b
∂P a R a R
  = 2 2  'T = 2 2  ⇒  ' T =0 ⇒ =cste
∂T V T V V −b T V V −b
a RT
P=− 2
 cste
TV V −b
aV V
lim P V =R T = lim − 2
 R T 
 V cste 
 doit être
V
V ∞ V ∞ TV −b
0   1 égal à 0
 RT
a RT a
P =− 2
 ⇔ P 2
V −b= R T
TV V −b TV

a
2)  P 2
V m −b=RT or V m= V
TVm n
2
an
donc  P 2
V −n b =n RT
TV
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d. Rello

Exercice 1 : Compresseur
1)

2) W a =∫ −P 1 dV =−P 1 V 1−0=−P 1 V 1

3) La transformation est adiabatique et réversible,


donc isentropique : dS =0 . D'où
dE =W c=m c v T 2−T 1 

4) W r =∫ −P 2 dV =−P 2 0−V 2 = P 2 V 2

5) W total =W aW cW r = P 2 V 2 − P 1 V 1 m cv T 2−T 1 

6) échec...

Exercice 2 : Une machine extraordinaire


1)
2) On sait que le gaz est un gaz parfait et que
m donc :
n=
M
P V P V M
T A= A A = A A =279 K
nR mR

3) De B à C, la transformation est isochore. Par


conséquent, V B =V C et comme la transformation de
C à A est isentropique, on peut appliquer la relation
 
de Laplace suivante : P A V A=P C V C
1
 PA 
V B = V A d'où V B=
PC  
PA 
PC
V A=4,14×10−4 m 3
4) De A à B, la transformation est isotherme, donc TA=TB, d'où :
m RT A
P B= =1,93×105 Pa
M VB

5) De C à A, la transformation est isentropique et on peut utiliser la relation de


1−

Laplace pour déterminer TC : P 1−  1− 


C T C =P A T A et donc T C =T A
P
PC
A 

 
=144 K

B B B

6) W A B =∫ − PdV =∫
A A

nRT
V
dV =−nRT ∫
dV
A V
V
=−nRT ln B =−131 J
VA  
7) La transformation est isentropique donc : W C  A =nC mv T A−T C  (cours)
 1−  1−
Utilisons les relations de Laplace : T C P C =T A P A
1− 1−

T =T
C

A
 
PA
PC
d'où : T C =T A
 
PA
PC

On obtient donc :

  
1−
PA 
W C  A =nC mv T A 1−
PC
De plus :
C mp R R R
C mp −C mv =R ainsi : −1= d'où : −1= , donc : C mv =
C mv C mv C mv −1

   
1− 1−
nR PA  n R P AV A PA 
Finalement on a W C  A = T A 1− = 1−
−1 PC −1 nR PC

W C  A=
PAV A
−1

1−
1−10  =96,4 J 
8) Pour une transformation isotherme, Q A  B=−W A B (cours) donc
Q A  B=131J

9) Q B  C =n C mv T C −T B =n C mv T C −T A =−n C mv T A−T C =−W C  A=−96,4 J

10) La somme des travaux sur un cycle est égale à W =W A  B W B C W C  A .


Sachant que la transformation de B à C est isochore : W B C =0 . Numériquement,
on voit que W<0.

11) échec...
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d. honore

EXERCICE 1 : PRISME DE PELLIN-BROCCA


1) Loi de réfraction n 0 sin i 1 =n sin i 2 ⇒ i 2=30,0 °
2) Dans le triangle BIJ 90−i 27590−i 3=180 ⇒ i 3=45°
1×sin 90
3) Calculons l'angle limite i 3 *=arcsin  =41,81°
1,5
i3>i3* , il n'y a donc pas réfraction mais réflexion
4) k =180−180−i 2 i 3=i 2 i 3
Dans le Triangle OJK k i 3 90−i 4 =2×i 3i 2 90−i 4=180 ⇒i 4 =i 2=30,0 °
5) i 5= 48,5° d'après la loi de réfraction
6) D 1=i 2 −i 1=−18,6 ° D2 =2×i 3=2×45=90 ° D3 =i 5−i 4 =18,6°
=D 1D 2D 3 =90 °

EXERCICE 2 : TÉLESCOPE DE CASSEGRAIN.


R1 R
1) f 1= =3m f 2= 2 =2m
2 2
1 1 2 1 1 1 1 d²  f 1 d
2)  = = ⇒  = ⇒ f 2=
S 2 S 1 S 2 F 1' S 2C 2 S 2 F 2' d d f 1 f 2 2d f 1


2
⇒ d² f 1 −2f 2  d − f 1 f 2=0 =4f 2 ² f 1 ² f1 f
d = f 2−  f 2 ² 1  =3
2 2
EXERCICE 3 : Anamorphose.
1) Le miroir est convexe. Son rayon de courbure est de 40 mm.

2)

3) L'image sera virtuelle, droite et réduite. C'est un parallélogramme.


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d. honore

EXERCICE 1 : POISSON GRILLÉ ?


n n−n0
1) D'après la relation de conjugaison on a =
SF 1 ' S 1 C
4
21×
S 1 C ×n 3
⇒ SF 1 ' = = =84 cm
n−n0 4
−1
3
2) S 1 S 2 =2×21=42 cm S 2 F 1 ' =42 cm
3) Soit M la position la plus dangereuse
D'après la relation de conjugaison pour les dioptre
n n n−n0 S 1 C×S 1 F '
− 0 = ⇒ S 1 M =n× =10,5 cm
S 1 M S 1 F ' S 1C n−n0  S 1 F ' n0 S 1 C

EXERCICE 2 : NORMANDIE IMPRESSIONNISTE


A' B ' H
1) = = =−103,22
AB −h
SA ' D D 28
2) = = ⇒d= = =0,271 m
SA −d − 103,22
3) D'après la relation de conjugaison pour la lentille
1 1 1 1 1 1 d ×D  d²
− = ⇒  = ⇒ f '= = =0,274 m
SA ' SA f ' D d f ' d  D d 1
3600 2300
4) l= =−34,8 mm L= =−22,3 mm
 
EXERCICE 3 : UN DOUBLET ACHROMAT

1ere Partie: Formule de Gullstrand de deux lentilles minces accolées.


1 1 1 1
1) 1= − =n−1× − 
S1 A' S1 A S1 C 1 S 1C 1 '
1 1
2)  2= − On considère S1 et S2 confondus
S 2 A' ' S 2 A'
1 1 1 1 1 1
=1 ⇒  2= − −1 ⇒=1  2 = −
S2 A' S2 A S2 A' ' S2 A S2 A' ' S2 A
Relation de conjugaison du système

2ème Partie: Correction de l'aberration chromatique.


Les deux équations ci-dessous donnent les dispersions optiques des verres crown et
flint.
Verre crown Verre flint
4590 13420
n c=1,5220 n f =1,7280
² ²
ème
n est calculé à la 4 décimale près, avec λ : longueur d'onde du rayonnement (en
nm).

3) Il s'agit de la formule de Cauchy


4) n cR=1,5327 n cB=1,5414

ϕ 1R =ncR−1×
1

1
R1 R 1 '=2,0716 m
−1

ϕ 1B=n cB−1×
 1

1

R 1 R1 '
=2,1054 m
−1

1 1 −3
5) F B ' F R ' =SF R ' −SF B ' =−    =−7,75.10 m=−7,75 mm
1R 1B
On corrige cette aberration chromatique en accolant une seconde lentille L2 à la
première lentille de façon à faire focaliser les deux rayonnements en un même point
F'. La lentille L2 est en verre flint et a un rayon courbure de sa face d'entrée
identique à la sortie de L1.

1
6) n fR =1,7592 n fB =1,7848 == 1R  2R =1B  2B
SF '
On a ϕ 2R =n fR −1× 
1

1
R 2 R2 '  et −
1
=
 2B

1
R 2 ' n fB −1 R2
 n fR −1  n fR−1 n −1
soit  2B1B =1R    2B− fR
R2  n fB −1 R2

 n −1
2B 1− fR
n fB −1=1R −1B ⇔ 2B=1R −1B ×
 
n fB −1
n fB −n fR
=−1,0362 m−1

=1B2B =1,0692

1
R2 ' = R 2 ×n fB −1
8) D'après 6) on a 1  2B R 2 ' = =1,307 m
− n fB −1−R 2  2B
R 2  n fB −1
9) On a R 2 0 et R 2 ' 0 La lentille est donc biconcave.
10)On observe un point de couleur violette.

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