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l’utilisation des mêmes matériels pour le travail de bureau. Sont apparus, depuis, le traitement
des images et des sons. La technique de numérisation du signal permet de coder ces différents
types d’informations sous une forme unique (des signaux numériques binaires) favorisant
ainsi l’évolution vers des matériels multimédia (capables de traiter de manière combinée des
données numériques ou textuelles, des images fixes ou animées, des sons).
- Compression du temps
Traiter l’information c’est la transformer par des opérations variées (comparaison, calcul,
édition, transmission, etc.) pour la rendre pertinente. Les TI automatisent ces opérations avec
des performances de vitesses sans commune mesure avec celle de l’être humain.
Les deux principales conséquences sont :
Possibilité d’éliminer très vite les taches manuelles spécialisées dans le calcul;
Possibilité de recourir à certains modèles de résolution de problèmes connus mais
inexécutables à la main.
- Compression de l’espace
Il est possible de transmettre instantanément de très grands volumes de données, entre deux
points quelconques du globe. Ce qui a des conséquences directes :
Sur les possibilités d’utilisation à distance des ordinateurs ;
Sur la richesse des signaux transmis. Cela permet de transmettre des données, des documents,
des images, etc., et donc d’accroître la variété des informations échangées.
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capacité de 100 millions de caractères ; un petit disque optique (CD-rom) peut stocker 500
millions de caractères soit l’équivalent de 270 000 pages imprimées.
- Flexibilité d’usage
Un ordinateur est construit pour exécuter un certain nombre d’opérations élémentaires sur des
symboles représentant l’information. Il conserve cependant un très large éventail
d’utilisations.
Exemple : On parlera d’un système d’information pour la gestion des livraisons aux
entrepôts ; ce système, qui utilise des ordinateurs, des lignes de transmission, des personnes,
etc., devra enregistrer les commandes, établir les ordres de préparations, conserver en
permanence les informations relatives au stock de chaque produit, communiquer aux
acheteurs la liste des produits à réapprovisionner, etc. Pour réaliser ces fonctions précises de
traitement de l’information, des logiciels ont été écrits, des matériels ont été choisis, des
personnes ont été formées, des procédures ont été élaborées. On remarquera, d’ailleurs, que
les procédures et les logiciels sont des modes opératoires qui définissent la façon dont chaque
élément joue son rôle et qu’ils constituent l’élément central de l’organisation du système.
Matériel : Cela inclut toutes les dispositions physiques utilisées : unités centrale et
périphériques, stations de travail, réseaux de communication, etc., et les différents supports de
l’information (feuille de papiers, disques magnétiques, etc.).
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Logiciels et procédures : dans l’hypothèse où le système d’information comporte des
ordinateurs, le logiciel correspond à l’ensemble des programmes d’application et de service
nécessaires à leur fonctionnement. Ces phases automatiques de traitement sont généralement
articulées avec des phases manuelles au sein d’une procédure décrivant le fonctionnement
d’ensemble (qui fait quoi ? comment ? où ? quand ?). En l’absence de matériel informatique,
les procédures sont manuelles et il n’y a pas lieu de préparer des logiciels.
Exemple : dans l’exemple de la gestion des livraisons cité ci-dessus, la procédure précise
d’abord comment enregistrer les commandes sur la station de travail ; il y a combinaison de
tâches manuelles d’un operateur et de tâches automatiques, puis elle indique ensuite comment
obtenir les bordereaux de préparation indispensables au magasinier pour rassembler les
produits commandés. C’est dans la procédure qu’est réalisée la coordination des différents
éléments du système.
Données : sous des formes variées (caractères alphabétiques, textes, images, sons, etc.).
Le système schématisé figure 1 traite les ventes d’un magasin de détail. Un terminal point de
vente, grâce à un lecteur de codes barres identifie les produits vendus ; le logiciel permet la
consultation de la base « produits » qui décrit le produit, en fournit le prix, etc. ; il est ainsi
possible d’éditer une facture (document obligatoire pour matérialiser la transaction).
Simultanément la base « clients », la base « produits » et la base « ventes » sont mises à
jour : en effet, l’évènement élémentaire concerne un client (on note qu’il a acheté…),
concerne un produit (son stock a diminué, il faut mettre la base à jour) et une vente (on
conserve une trace de toutes les ventes effectuées). Toutes ces données sont mémorisées ; les
différentes bases peuvent être interrogées à partir d’une station de travail (exemple de
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questions : quel est le stock actuel du produit 65126 ? quel chiffre d’affaires a-t-on réalisé
avec le client Dubois ?).
Terminal point de
vente
Requêtes
(Ordinateur)
Station de travail
+
(Ordinateur)
Opérateur
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- les systèmes d’échange de données informatisé (EDI) permettant un échange direct,
d’ordinateur à ordinateur, de document support de transaction (commande, avis d’expédition,
facture, etc.).
b)- Système d’aide à la décision : ce sont des systèmes qui ont pour objectif d’assister les
décideurs dans leur processus de prise de décision : recherche d’informations dans la phase
d’intelligence, aide à la modélisation, aide au choix par calcul ou simulation, etc. (Mais au
delà de cette segmentation classique, on peut observer une grande variété de système d’aide à
la décision.)
- l’exploitation locale : c’est le niveau le plus bas auquel peut être défini un système
d’information. A l’intérieur d’un processus de gestion (par exemple la conception du produit),
la technologie est introduite pour automatiser ou assister certaines tâches (par exemple le
dessin assisté par ordinateur).
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- Intégration interne : après une série de développements locaux où chaque domaine exploite
la technologie de manière séparée, on recherche généralement une intégration pour bénéficier
pleinement des possibilités offertes par la technologie (stockage et communication). Les
informations produites par chaque exploitation locale peuvent être mises à la disposition des
auteurs pour éliminer les redondances et améliorer la coordination.
- Nouvelle conception des processus de gestion : ce niveau (ainsi que les deux suivants)
implique des changements radicaux. Le recours au TIC est un moyen de reconsidérer
totalement les processus de gestion.
Exemple : Une entreprises décide de sous-traiter certains éléments de ses produits ; elle
organise un réseau d’échange de documents informatisé (EDI) avec ses partenaires qui
s’intègrent en juste à temps dans le processus de production. Les ordinateurs des différents
partenaires échangent directement des données relatives aux flux (commandes, expéditions)
et aux stocks (état des stocks chez les partenaires, etc.).
- Redéfinition du champ d’activités : le champ d’activités de l’entreprise est défini par ses
positions en termes de produits, marchés, technologies. Ce champ d’activités est la base des
choix stratégiques. Il est possible, sous certaines conditions, que les technologies de
l’information permettent un élargissement ou un déplacement de ce champ.
Exemple : American Airlines, qui avait développé, pour son propre usage, un système
perfectionné de réservation de places, vend les services de ce système à d’autres compagnies
aériennes. A l’heure actuelle, les profits tirés de cette activité sont plus élevés que ceux tirés
de l’activité première : le transport de passagers.
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différents composants sont assemblés, quels seront leur rôle et leur fonctionnement. La
définition de cette solution implique l’intégration de trois plans de définition :
- le plan informationnel est celui de la représentation. Quels sont les éléments à représenter ?
Comment les représenter au mieux en choisissant un langage de communication, avec une
sémantique, une syntaxe ?
- des modèles de conduite décrivant le contenu des différentes étapes et les conditions de
passage d’une étape à l’autre ;
- éventuellement des outils d’aide à la conception : il n’est pas interdit en effet d’utiliser les
technologies de l’information pour assister les concepteurs dans certaines de leurs tâches.
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