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Compensateur Statique de Puissance Réactive (CSPR) (acronyme anglais de Static Var

Compensator SVC)

Cet appareil a pour fonction de fournir ou d’absorber de façon contrôlée de la puissance réactive afin de
réguler la tension du réseau à son point de connexion. Il se compose essentiellement d'un TSC
(Thyristor Switched Capacitor) et d'un TCR (Thyristor Controlled Reactor) en plus d'un filtre
harmonique connectés en parallèle sur le nœud à travers un transformateur de couplage.
Au contraire d’une compensation-shunt par batterie de condensateurs, il est commandé par un contrôle-
commande local et rapide, du fait de la présence d’électronique de puissance.
Il est ainsi possible, avec ce type de dispositif, de réduire les phénomènes de flicker, d'améliorer
sensiblement la stabilité transitoire d’un réseau, ou de maintenir la tension à sa valeur de consigne au
point de connexion.

Il existe plusieurs structures de CSPR, qui correspondent à différents besoins. Néanmoins, ses principaux
éléments constitutifs sont toujours les mêmes :

 Réactances Contrôlées par Thyristors (RCT)

 Capacités fixes ou Capacités Commutées par Thyristors : (CCT ).

 Le transformateur abaisseur (THT/MT), permet d'optimiser le dimensionnement des valves à


thyristor.

 Transformateur.

 Raccordement au réseau THT.

THT/MT

TCC
Figure (13.10) : Schéma de base d'un SVC.

Le transformateur abaisseur (THT /MT), permet d’optimiser le dimensionnement des valves à


thyristor.

Des éléments de filtrage sont nécessaires afin de limiter les distorsions harmoniques que produit ce type
d’appareil, notamment dans le cas d’une TCR pour laquelle les angles peuvent être réglés de manière
continue. Ces filtres peuvent prendre une part non négligeable dans le dimensionnement global du CSPR.

Pour avoir un fonctionnement symétrique en absorption ou en fourniture de puissance réactive, la TCR de


la figure 13.10 est nécessaire. Dans ce cas, la TCR doit être dimensionnée pour pouvoir absorber le réactif
fourni par la TCC et par le filtre.

Dans le cas de la compensation d’une ligne très longue, il n’est pas nécessaire d’avoir un fonctionnement
dans la zone capacitive car la ligne sera rarement exploitée au-delà de sa puissance caractéristique.

Les avantages des CSPR par rapport aux batteries est de constituer une réserve dynamique de puissance
disponible instantanément (temps de réaction ±100 ms) en cas d’incident ( N−1 ligne ou groupe) ce qui
permet d'éviter les blocages régleurs en limitant les chutes de tension. Parmi ces inconvénients, notons
toutefois qu’il a un niveau de pertes élevé (fonction du réactif fourni).

La caractéristique statique type d’un CSPR est représentée ci-dessous.

V ∆V
V Pente SL

V0 Vmax
I SVC
Vmin

Domaine de réglage

SVC
ISVC

I C max 0 I Ln I L max

Figure (13.11) : Caractéristique statique type d’un CSPR


Connecté au milieu d'une ligne de transport entre deux alternateurs, le SVC permet de réguler la
tension dans ce point en y injectant ou en absorbant de la puissance réactive. Cela est appelé la
segmentation de la ligne, et le SVC est vu comme un alternateur qui essaye de maintenir sa
tension au même niveau qu'aux bouts de la ligne. L'effet direct observé est que la puissance
active pouvant être transmise par la ligne se trouve augmentée.

En augmentant le pouvoir de transmission de la puissance active d'une ligne, le SVC contribue


ainsi à améliorer la stabilité transitoire en augmentant sa marge de stabilité.
Enfin, le SVC amortit les oscillations su synchrones (SSR) qui sont dangereuses pour l'ensemble
mécanique des alternateurs.

3.2. Les STATCOMS :

Figure
13.12
Schéma de base d'un STATCOM.

Le STATCOM est une technologie plus récente basée sur l’utilisation de thyristors de type GTO ou de
transistors de type IGBT. Ces composants d’électronique de puissance peuvent être commandés à
l’ouverture et à la fermeture. Contrairement aux thyristors « classiques », qui fonctionnent avec une
commande pleine onde, ils acceptent des signaux de commande de fréquence plus élevée (de l’ordre du
KHZ pour les IGBT). Parmi ses avantages vis à vis des CSPR on peut citer :

 Un dimensionnement en Mvar en bobines et en capacités très limité.


 Un fonctionnement sans filtres passifs de faible rang pour limiter les harmoniques.
 Un fonctionnement symétrique en absorption et en fourniture.
 Un encombrement inférieur d’environ 50 % par rapport à un CSPR « classique ».
Néanmoins il présente un taux de pertes supérieur au CSPR du fait de sa fréquence de commutation
supérieure et un coût supérieur à ce Jour.

On peut constater, sur la caractéristique statique du STATCOM illustrée sur la figure 13.13 ci-dessous,
que la puissance réactive fournie est conservée pour des tensions nettement plus basses que pour un
CSPR.

Figure13.13 : Caractéristique (V-I) d’un STATCOM.

Avantages du STATCOM :

 Bonne réponse à faible tension : Il est capable de fournir son courant nominal, même lorsque
la tension est presque nulle.

 Bonne réponse dynamique : Le système répond instantanément, l’étendue de la plage de


l’opération est plus large qu’avec un SVC classique. Pour un contrôle optimal de la tension, les
phases sont contrôlées séparément pendant les perturbations du système. Un design modulaire du
convertisseur permet une adaptation pour une grande plage de puissances nominales.

Compensateur en Serie
3.3. Les bobines série :

L'installation de bobines en série sur une ligne pour compenser l’impédance série peut
affecter le bon fonctionnement des disjoncteurs de la ligne dans le cas d’un défaut apparaissant
juste en aval de la réactance. En effet, une tension oscillant à la fréquence propre de la bobine
apparaît sur la borne aval du disjoncteur. Dans le cas des bobines de type sec isolées dans l’air,
cette fréquence peut atteindre 100 kHz. Pour diminuer la fréquence propre de la bobine, une
solution consiste à disposer en parallèle de la bobine d’une capacité de quelques nF de type
diviseur capacitif. La figure 13.15 illustre le cas d’une bobine 225 KV de 10 Ohms et la forme de
la TTR (Tension Transitoire de Rétablissement) lorsque l’on installe un condensateur de 9 nF ou
12 nF à ses bornes. On constate qu’avec 12 nF la TTR reste en deçà du gabarit T30 de la norme.
Figure (13.15) : TTR aux bornes des disjoncteurs ligne avec condensateurs d’amortissement

Toutefois, un effet similaire aurait pu être obtenu s1 la réactance avait été reliée au jeu de barres
par un câble de longueur supérieure à une centaine de mètres dispensant ainsi l'installation d’un
dispositif capacitif d’amortissement.

3.4. Les capacités série :


La réactance des lignes est une des limitations principales de la transmission de courant alternatif
à travers les longues lignes. Pour remédier à ce problème, la compensation série capacitive a été
introduite il y a plusieurs dizaines d'années afin de réduire la partie réactive de l'impédance de la
ligne. Les dispositifs FACTS de compensation série sont des évolutions des condensateurs série
fixes. Ils agissent généralement en insérant une tension capacitive sur la ligne de transport qui
permet de compenser la chute de tension inductive. Ils modifient ainsi la réactance effective de la
ligne. La tension insérée est proportionnelle et perpendiculaire au courant dans la ligne.

 Calcul et dimensionnement — optimisation de la capacité de transit :

La méthodologie que nous proposons pour déterminer les capacités de transit sur une ligne
double terne et le niveau de compensation série optimale est résumée par l’organigramme ci-
dessous :
Calculer les courants maximaux
(A) admissibles à la pointe I (MAP ) .

Déterminer L’incident conduisant au plus


(B) grand report de transit sur un terme 400 KV

Configurer le réseau pour simuler l’incident


(C1) ainsi identifié (N-1)

(C2) Dimunier la production injectée Augmenter la production injectée (C3)


0
Observer la transits P-Q et les tensions
(C3) (Amplitudes et Déphasages).

Angle de transport supérieur à 80° ?

Noter les valeurs de production injectée, de transits


(C4) et de tension obtenues avant que δ ne dépasse 80°

Transits et niveaux de
tension compatibles avec
surcharge 10 mn ?

Configurer le réseau pour revenir en situation


normale(N) avec la production maximale
(D) injectable ainsi calculée : observer les transits P-Q
et les tensions (amplitudes et déphasages).
L'étape (A) de la procédure ainsi schématisée est immuable, qu’il y ait ou qu’il n’y ait pas de dispositif
d'optimisation de la capacité de transit. Il s’agit de déterminer les limites thermiques c’est-à-dire le
courant maximal qui, circulant dans les conducteurs, créerait des pertes Joule, donc des échauffements
suivis de dilatation tels que le point le plus bas du conducteur le plus près du sol reste compatible avec le
niveau d’isolement 400 KV et qu’il n’y ait pas d’amorçage. Ensuite nous allons insérer un condensateur
en série dans chaque terne et appliquer la procédure dessinée ci-dessous, assez proche de la précédente.
Les étapes (A), (B) et (C1) ne sont pas reprises, mais le mode opératoire est complété par une logique de
variation de la valeur du condensateur.

On peut distinguer plusieurs cas selon la localisation de la capacité série par rapport aux inductances
shunt de compensation et selon qu’elle est partagée en 2 ou 3 éléments.

 Cas 1 : Condensateurs série entre les bobines shunt et le jeu de barres du poste.

Le courant dans le condensateur est en avance de 90° par rapport à la tension à ses bornes.

Le courant Z est en avance par rapport à V, et VA est plus grand que PV, en module.

Figure (13.16) : Schéma monophasé équivalent et diagramme vectoriel pour un condensateur localisé
entre le jeu de barres et la bobine d’inductance shunt (BIS).

Dans cette situation l’excursion de tension en ligne atteint presque + 10 % alors que les tensions dans les
postes sont conformes aux valeurs maximales admises en exploitation.

 Cas 2 : Condensateurs série entre les bobines shunt et la ligne.


Figure (13.19) : Schéma monophasé équivalent et diagramme vectoriel pour un condensateur localisé
entre ligne et BIS.

3.5. Avantages de la compensation Série :


La compensation série les lignes électriques apporte plusieurs avantages utiles.

 Une augmentation de la puissance active transmise par la ligne sans remise en cause de la stabilité
ou de la stabilité de tension.
 Une augmentation de la stabilité angulaire et de la ligne sans diminuer la capacité de transport.
 Une diminution des pertes dans la plupart des cas.

3.6. Appréciation du risque de contrainte torsionnelle :

La capacité série est considérée répartie aux 2 extrémités de la ligne. Une méthode classique utilisant «
frequency scan » permet de déceler le risque de résonance hyposynchrone. Il s’agit du risque pour les
arbres des groupes turboalternateurs d’entrer en résonance et de se détériorer à cause des excitations
électriques à fréquences inférieures à 50 Hz qui coïncideraient avec le complémentaire par rapport à 50
Hz d’une fréquence propre de l’arbre du groupe.

Figure (13.25) : Illustration d’une crête et d’un creux sur la courbe d’impédance vue d’un point du réseau

Les minima de la courbe d’impédance (voir figure ci-dessus) indiquent que le système électrique tend
vers une résonance. Ainsi, un creux dans la courbe d’impédance qui serait proche d’une fréquence propre
du système mécanique révèle la possibilité d’une interaction torsionnelle. Agrawal et Farmer suggèrent
que la sévérité du couple torsionnel dépend de la profondeur du creux consécutif à une crête, et de la
proximité entre la fréquence (à laquelle apparaît le creux) et le complément à 50 Hz d’une fréquence
modale. Le risque est avéré lorsque le creux D=(Y − X )/Y est supérieur ou égal à 5% et qu’il se produit
à ±3 Hz du complémentaire d’une fréquence modale.
Suite à un défaut suivi d’une manœuvre, le système de masses de l’arbre d’un turboalternateur peut se
trouver excité sous des conditions propices à la résonance mécanique. Il convient de noter que le critère
ci-dessus n’implique qu’un risque de contrainte torsionnelle. Des études de la configuration mécanique
doivent être effectuées à l’aide d’'EMTP ou d’un autre programme pour confirmer le risque
d’endommagement dû aux transitoires identifiés.

3.7. Constitution d’une capacité série fixe (SC) ou variable (TCSC) :

Une capacité série fixe comporte un banc de condensateurs (C), une varistance ZnO (V) pour protéger les
condensateurs contre les surtensions causées par les défauts du réseau, un éclateur (G) shunte la
varistance si sa capacité d’absorption d'énergie risque d’être dépassée ; la fermeture du disjoncteur (by-
pass B) éteint l’arc, un système d’amortissement (D) formé par une inductance et éventuellement une
résistance en parallèle limite le courant de décharge causé par le fonctionnement de l’éclateur ou la
fermeture du by-pass, un système de commande et de protection supervise le SC, les courants sont
mesurés par des capteurs optiques.

Figure(13.27) : Schémas électriques de capacité série.

Lorsque le compensateur est installé dans un réseau dont la forte puissance de court-circuit entraîne la
circulation de courants très intenses, le recours à la paire varistance + éclateur conduit à un meilleur
compromis technico-économique que s1 seule la varistance est utilisée.

La spécification sans éclateur est donc optimale a priori dans un environnement réseau où les courants de
défaut ne sont jamais trop intenses, ce qui ouvre la voie à une protection exclusive du condensateur par
des parafoudres sans que leur dimensionnement énergétique soit déraisonnable.

Le condensateur fixe (SC) présente le risque de résonance hyposynchrone : en effet l’ajout dans un réseau
d’un élément capacitif en série avec un élément inductif en fait un système résonnant. La solution au
problème posé par le risque de résonance passe par l’introduction d’une partie variable dans le
condensateur, laquelle fait appel à une Réactance réglable Commandée par Thyristors (RCT) ou TCR si
on prend l’acronyme anglais (Thyristor Controlled Reactor).
Cet élément RCT est un gradateur de courant constitué par la mise en série d’une réactance Lw et d’un
triac (2 thyristors tête-bêche commandés à l’amorçage 2 fois par période et dont un seul conduira suivant
que l’alternance de la tension est positive ou négative).

Le TCSC introduit en parallèle avec le condensateur une TCR (Thyristor-Controlled Reactor - réactance
commandée par des thyristors). L'ensemble TCR en parallèle avec le condensateur présente une réactance
variable avec le retard à l’amorçage des thyristors, ce qui ajoute un degré de liberté permettant de
moduler dynamiquement la capacitance du "condensateur" inséré en série, et améliore la stabilité Juste
après défaut par une augmentation temporaire du degré de compensation.

Cette fonctionnalité rend la compensation série moins sujette au risque de résonance hyposynchrone (SSR
pour subsynchrounous resonance). Ce risque est associé aux groupes thermiques raccordés au réseau via
des antennes fortement compensées dont le complément par rapport à 50 Hz de la fréquence de résonance
série coïncide avec une fréquence propre faiblement amortie de l'arbre du turbo-alternateur, Le TCSC
élimine le risque d’amplification des contraintes torsionnelles en pilotant la capacité série pour que son
comportement vu de la machine soit virtuellement inductif aux fréquences hyposynchrones dès détection
dans le courant d’une fréquence à risque, annihilant la résonance série à cette fréquence.

Par ailleurs, des oscillations de puissance active, initiées par des défauts ou des variations brusques de
consignes des générateurs peuvent apparaître le long des corridors reliant les zones de production, en
particulier à forte puissance, limitant la capacité de transit. Les stabilisateurs de puissance installés sur les
générateurs ne fonctionnent pas toujours sur ces oscillations électromécaniques souvent à très basses
fréquences (typiquement 0.2 à 0.7 Hz) entre 2 zones du réseau. Le TCSC est un candidat attractif en
termes de coût et de robustesse pour résoudre ces problèmes d’oscillations.

Le facteur multiplicateur kB=X apparent / X c Mesure le coefficient par lequel la valeur de la réactance de la
capacité série du TCSC est virtuellement multipliée pour contrer les oscillations de puissance.

Le TCSC est l’un des tout premiers FACTS (Flexible Alternating Current Transmission System) au sens
où il permet de gérer avec souplesse le flux de puissance dans le réseau.

4. Les transformateurs déphaseurs

4.1. Le dimensionnement des Transformateurs


Déphaseurs : Le dimensionnement d’un TD est principalement lié aux caractéristiques
suivantes :

 Le niveau de tension du réseau, ainsi que les éventuelles excursions permanentes et temporaires de
tension ;
 Les cycles de charge, c’est à dire le courant maximal traversant permanent ainsi que les éventuels
cycles de surcharge ;
 Le ou les besoin(s) en angle de déphasage ;
 Le courant de court-circuit susceptible de passer dans le TD en cas de défaut sur le réseau.
On peut en obtenir une représentation de la masse d’un TD par sa puissance de dimensionnement Sdim
,qui est directement fonction de la tension du réseau V, du courant traversant I trav et de l’angle à vide α 0.
Celle-ci peut être évaluée par la formule :

Sdim =3 V I trav 2 sin(α 0 /2)

Au-delà d’une puissance de dimensionnement comprise entre 200 et 240 MVA le gabarit des cuves
dépasse le gabarit standard de transport, censé garantir la possibilité d’un acheminement dans la majeure
partie des postes du réseau de transport.

Accepter des cuves de dimensionnement supérieur ne s’envisager qu’au cas par cas après étude de
transport. Pour certains postes difficiles d’accès il peut même s’avérer nécessaire de limiter le
dimensionnement des cuves à une puissance inférieure.

Toute limite imposée sur le gabarit de transport peut impliquer de « subdiviser » le TD en modules
élémentaires de puissance convenable. Dans ce cas 2 TD sont mis en série. Une mise en parallèle de
plusieurs TD peut également être envisagée. Un banc en pôles monophasés, susceptible de satisfaire aussi
ce type de limite, semble par contre plus complexe en termes de conception.

Du point de vue du coût, le passage d’un TD hors gabarit (de puissance S) à 2 TD respectant le gabarit
standard mis en série ou en parallèle assurant la même fonctionnalité (de puissance unitaire S/2)
correspond à une augmentation d'environ 20%.

Figure (13.31) : Schéma type de raccordement d’un TD

Pour la connexion d’un TD en série sur une ligne, la solution préférentielle consiste à raccorder le TD sur
le jeu de barres et à reporter le disjoncteur du départ ligne (disjoncteur 2) et sa cellule, en aval du TD
comme sur la figure ci-dessus. Ainsi on évite de perturber le réglage des protections selon que le TD est
en service ou non car son impédance n'intervient pas dans la mesure qui est faite par les combinés de
mesure. Par ailleurs lors d’un cycle monophasé le TD reste alimenté sur 3 phases par le jeu de barres ce
qui lui évite de fonctionner sur 2 phases, configuration susceptible de faire apparaître des surtensions sur
la phase non connectée au réseau.

4.2. Les Static Synchronous Series capacitor (SSSC) :


Ce sont des dispositifs qui insèrent une tension au moyen d’un enroulement de transformateur connecté
en série avec une ligne comme le ferait un transformateur déphaseur. La différence tient dans le fait que
cette tension est générée par un convertisseur source de tension (VSC) comme dans le cas du STACOM.

Les principaux avantages d’un SSSC, dont le schéma de principe est représenté sur la figure 13.32, sont
les suivants par rapport à un TD :

 Amplitude et phase contrôlables sur les 3 phases.


 Génère ou absorbe de la puissance active et réactive.
 Un SSSC peut contrôler la puissance active et réactive qui transite sur la ligne en contrôlant la
phase et l’amplitude de la tension injectée en série sur la ligne.
 La capacité peut être remplacée par tout autre dispositif de stockage d’énergie.

5. Les déphaseurs
régulateurs universels (UPFC)
La topologie d’un déphaseur régulateur universel dont l’acronyme anglais est UPFC (Ünified Power Flow
Controller) est en fait la combinaison d’un STATCOM et d’un SSSC. Il permet de ce fait l’injection de
puissance réactive par sa partie shunt et l’insertion d’une tension série contrôlable sur les 3 phases en
amplitude et en phase. Un UPFC permet de contrôler la tension, la puissance active et la puissance
réactive sur le réseau. Seuls quelques exemplaires sont en service de par le monde.

Le schéma type d’un UPFC est représenté à la figure 13.33.


Figure (13.33): Schéma type d’un UPFC

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