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I.2.Hypothèses générales
− il existe une ligne moyenne lm, continue, passant par les centres
de gravité des sections du solide ;
1. Définition :
2. Géométrie :
Une poutre est en général un solide engendré par une aire
plane (S) dont le centre de gravité (G) décrit une courbe (C).
Le plan de l’aire (S) reste normal à la courbe (C).
• L’aire de la section (S) est appelée section droite ou section normale de la poutre.
La courbe (C) est appelée fibre moyenne de la poutre, si la fibre moyenne est une droite,
la poutre est dite droite.
• Le rayon de courbure de la fibre moyenne est suffisamment grand par rapport à la
dimension transversale de la poutre.
• Toute action mécanique est représentée par un torseur en un point. Ces actions
peuvent être concentrées ou réparties, exercées à distance ou en contact.
• Les efforts extérieurs sont situés dans le plan de symétrie de la poutre ou disposés
symétriquement par rapport à ce plan.
• Hypothèse des petites déformations : Les déformations dues aux charges sont
négligeables par rapport aux dimensions des composants étudiés.
• Hypothèse de Navier-Bernoulli (hypothèse des sections planes) : les sections droites
restent planes et normales à la fibre moyenne au cours de la déformation.
• Hypothèse de Saint Venant : Les contraintes (et par suite les déformations qui leur
sont liées par la loi de Hooke), dans une région éloignée des points d’application d’un
système de forces, ne dépendent que de la résultante générale et du moment résultant
de ce système de forces.
Ces hypothèses simplificatrices conduisent à des solutions approchées qui permettent en
général une bonne approximation du comportement des structures soumises à différents types
de charges.
II. NOTIONS SUR LES TORSEURS
II.1. Introduction
La statique couvre l’étude des forces extérieures agissant sur un solide au repos. L’équilibre
statique du solide exige que la somme de toutes les forces agissant sur le solide soit égale à
zéro. Les équations fondamentales de la statique sont à la base des calculs de la RDM.
Les équations d’équilibre statique utilisées pour déterminer les réactions d’appuis des structures,
particulièrement des structures planes isostatiques.
II.2. Forces
Une force est une grandeur vectorielle. Elle est caractérisée par :
Son point d’application ;
Sa ligne d’action (direction) ;
Son sens
Son intensité (module)
On voit sur la figure 1 la ligne d’action, le sens monté par la flèche, le point d’application (0) et
l’intensité de la force qui est représentée par la longueur du vecteur F(ǁ0Aǁ)
F A
FX MX
F FY M MY= 0
FZ MZ
II.3.2.Cas général (Dans l’espace)
Soit un solide indéformable (S) en équilibre soumis à des forces Fi et à des couples Mi
Soient :
∑Fi=0
∑Mi=0
Remarque : cette égalité tensorielle est vraie quel que soit le point choisi pour exprimer le
torseur des actions externes (ce point est appelé point de calcul).
Ces deux relations externes vectorielles, projetées sur les axes du repère R conduisent aux six
équations :
∑Fx= 0 ∑Mx + ∑(yFz − zFy) = 0
Note : Pour établir les équations statique, on admet que les solides ou les structures considérées sont rigides,
c’est-à-dire qu’il ne change pas de géométrie ou de forme sous l‘action des forces, qu’ils sont
indéformables.
Otipax
ibumol
III. Notion sur les vecteurs
Un vecteur est un élément d’un espace vectoriel, c’est un segment de droite orienté partant d’un pont fixe
(origine) et ayant une extrémité.
III.1.Vecteur libre
0 ǁ u ǁ=ǁ v ǁ
v
0
u
u
u v u
S
0 S 0
v
S=u+v
S=u+v
(D)
A’ A F
d F
III.2. Couples
On appelle couple, les moments appliqués à un solide qui ne sont pas engendrés par un ensemble de forces
de résultante nulle.
on appelle couple de forces (F, F’), un système de deux forces paralleles ayant meme module mais de sens
opposées.
F F
F’ F’
Théorème : le moment d’un couple par rapport à un point est indépendant de la position de ce point dans
l’espace.
F’ R= F + F’
Conclusion
Un système est soumis à trois (03) forces est en équilibre si ses forces sont coplanaires, concourante et si le
triangle des forces est fermé c'est-à-dire l’extrémité de la dernière force coïncide avec l’origine de la
première.
VI. Différents types de sollicitation
VI. 1. Sollicitations simples
Traction
Cisailleme
nt
Torsion
Flexion
pure
Flexion
Plane
simple
VI.2 Sollicitations composées
Traction-
Flexion
Flexion-
Torsion
V. Notion de contrainte :
La contrainte caractérise les liaisons mécaniques internes au matériau (les efforts de cohésion)
sur chaque élément de surface ds de la section (S) quelconque.
Ce type d’appui introduit donc 3 inconnues, les deux projections de R sur deux axes du plan
moyen et l’intensité du Moment M perpendiculaire au plan moyen.
Soit une poutre de section rectangulaire de masse supposé négligeable, appuyée sur deux appuis
en A et B, soumise à une action mécanique F en C :
Y F
X
A C B
L/2
Questions :
q
A B
Questions :
SOLLICITATIONS ET CONTRAINTES
Tout bâtiment, structure, subit des sollicitations (traction,
compression, cisaillement, flexion, torsion…). En réponse à ces
sollicitations, les éléments d'une structure résistent et se déforment.
On nomme contrainte, la résistance à l'effort subie par un matériau.
Pour correspondre avec la terminologie des sollicitations, on parlera
de contrainte normale (par exemple pour la compression ou la
traction), de contrainte tangentielle (par exemple pour le cisaillement).
Une contrainte est définie par le rapport entre une force et la surface
d'une section.
III.1. CONTRAINTES
N.B:
1 Pa = 1 Newton/m2
• Compression• n = N / S Ra
• Déformation n=N/S ≤ Ra
Résistance
III.2 sollicitations
III.2.1. Traction/Compression
(a). Traction
(allongement)
F F
lm
A
B
(b). Compression
(rétrécissement)
lm
F
(a). Avant
déformation
(b). Après
déformation
M M
zz
x
(a). Avant
déformation
Mz
Mz
(b). Après
déformation
Une poutre est sollicitée en torsion lorsque les actions aux extrémités se réduisent
à deux moments de torsion Mt égaux et opposés, portés par la ligne moyenne lm.
Mt lm
Mt
x x
A B
3.1.3. Application
Les barres (1) et (2) sont soumises à une traction sous l’effet du poids
du bloc.
A
B
3 000kg
N1 N2
A B
Y
P = 3 000 kg
M
A
Figure 1
Théorème de Huygens 2
I∆ = I∆ G + S d
2
I∆ = I∆ G + S d ∆ //∆ G
∆ //∆ G
∆
Figure 2
A
b
B
calc
ul
CENTRE DE GRAVITE : G de
Une figure a un plan de symétrie, le centre de gravité se IGy
trouve sur le plan de symétrie.
G(xG ;yG) y
z
h ds= bdy IGy=
b h
G( ; )
2 2 h b3
0 12
b
Calcul de IGZ
D y C
b h3
IGz=
12
IAB=IGZ +Sd2
z
h G IAB=
b h3 h 2 b h3
+b h =
12 4 3
bh3
IAB=
3
Moment d’inertie polaire
b h3 h b3 h b (b2 +h2 )
IG = + =
12 12 12
Pour un carré
Posons: b=h= a
a4 a4
IGz = IGy = a
12 12
a
Pour un rectangle creux
H z
h
b
B
B H3 h b3 H B3 h b3
IGZ = - ; IGy = -
12 12 12 12
BH 2 2 bh 2 2
IG = IGZ + IGy = ( H + B ) – (h +b )
12 12
Pour un cercle
y
ds
s= π r 2 → ds=2 πrdr
Z
G
d
π d4
IG= 32
les deux IGz et IGy jouent le même rôle donc IGz = IGy
z
I∆= IGz = IGy =
(D 4−d ¿ ¿ 4)
π ¿
64
D
CHAPITRE 5 : DIAGRAMMES DE V ET DE M
VI. 1 Généralités
Équilibre
de horizontal ∑Fx = 0 c
translation: vertical ∑Fy = 0 d
Équilib
re de ∑Mz = 0 e
rotatio
n:
VI.2 Recherche des efforts en tout point d'une poutre
Afin de pouvoir tracer les diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant, il faut
connaître en tout point de la poutre quelles sont les valeurs de ces efforts et moments. Pour ce, on
doit effectuer des coupes dans la poutre afin d'appliquer les équations d'équilibre nous permettons de
connaître tous les efforts. La figure suivante illustre un cas exagéré de charges s'appliquant sur une
poutre, dans cet exemple il faut effectuer plusieurs coupes afin de trouver les efforts tranchants et les
moments fléchissant en tout point.
Q
P
R
w
t
S
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Fig. 1
Règle à suivre:
Dans l'exemple précédant, on doit effectuer 9 coupes. Les 9 coupes s'expliquent ainsi,
Coupe: 1- On entre dans la poutre et on rencontre une charge "P" donc une coupe
(on aurait fait la coupe même si la charge P n'y était pas car on effectue toujours
une coupe en entrant dans une poutre).
Il est extrêmement important d'effectuer ce travail, car s'il nous manque une coupe, on peut passer à
coté des conditions limites, à savoir les efforts maximums dans la poutre. Une étude approfondie des
charges installées sur une poutre est essentielle.
N N N N
(a) (b)
Fig. 2
B Effort tranchant (ou de cisaillement) V
V > 0 (ou positif (+)); si la somme des forces externes (∑Fext) sur la
partie de gauche isolée de la poutre agit vers le
haut. (fig. 7.15 (a))
V < 0 (ou négatif (-)); si la somme des forces externes (∑Fext) sur la
partie de gauche isolée de la poutre agit vers le
bas. (fig. 7.15 (b))
La somme des forces externes (∑Fext) est la sommation de toutes les charges et/ou réactions d'appuis
qui s'exercent sur la section de la poutre que l'on conserve. On remarque que si on conserve la partie
de droite au lieu de celle de gauche, le sens de V est inversé (action-réaction).
Fig. 3
Fig. 4
Lorsque l'on effectue une coupe, on utilise toujours ces conventions de signes afin d'éviter toutes
erreurs d'interprétation.
En résumé:
Fig. 6
VI.3. Diagrammes de V et M à partir des équations
d'équilibre
D'après les comportements déjà étudiés dans les chapitres précédents, nous pouvons déduire que
l'effort tranchant et le moment fléchissant ne sont pas constants, mais qu'ils varient en fonction de x.
Il est donc nécessaire, pour faire une étude rigoureuse, d'établir des diagrammes qui donnent les
valeurs de V et de M en tous points et qui permettent d'identifier les zones critiques où V et M
atteignent des valeurs extrêmes.
Méthode: