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II.1. Objectif
II.2. Définition :
Nature de l’ouvrage :
Ouvrage massif, élancé, de faible épaisseur, faiblement ou très ferraillé.
Critère de résistance :
Le béton doit être formulé pour qu’à 28 jours sa résistance moyenne en compression
atteigne la valeur caractéristique σ '28 .
Cette valeur doit, par mesure de sécurité, être supérieure de 15% à la résistance minimale
en compression f c28 nécessaire à la stabilité de l’ouvrage.
A. KALLOU/ TP MDC, L3 GC /
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Consistance désirée :
Elle est caractérisée, entre autre, par la valeur de l’affaissement au cône d’abrams. Elle
est choisie en fonction du type d’ouvrage à réaliser, du mode de réalisation et des moyens de
vibration disponibles sur chantier (tab. II.1)
Affaissement en Vibration
Plasticité Désignation Usage fréquents
cm conseillée
Bétons extrudés
0à4 Ferme F Puissante
Bétons de VRD
Génie civil
5à9 Plastique P Normale Ouvrage d’art
Bétons de masse
10 à 15 Très plastique TP Faible Ouvrages courants
Fondations
≥ 16 Fluide FL Léger piquage profondes et
voiles minces
Choix du ciment :
Le choix du type de ciment est fonction de la valeur de sa classe vraie σ 'c est des critères
de mise en œuvre (vitesse de prise et de durcissement, chaleur d’hydratation, etc…). La classe
vraie du ciment est la résistance moyenne en compression obtenue à 28 jours sur des éprouvettes
de mortier normalisé. Le cimentier garantie une valeur minimale atteinte au moins de 95 % des
échantillons (dénomination normalisée spécifiée sur le sac de ciment). La correspondance entre
classe vraie du liant et valeur minimale garantie par le fabriquant est donnée dans le (tab. II.2)
Tableau II.2 : Correspondance entre classe vraie et dénomination normalisée des ciments.
Dénomination
32.5 MPa 42.5 MPa 52.5 MPa
normailsée
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C
A partir de la formule ci-dessous on détermine le rapport
E
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Il est à observer au travers cette relation que le dosage en ciment est d’autant plus
important que la résistance visée du béton est forte. Inversement, le dosage en ciment
diminue lorsque la résistance du ciment augmente. Pour une résistance visée, Il y a
également moins besoin de ciment lorsque la qualité ou la dimension des granulats
augmentent.
II.3.2. Détermination de C
Le problème consiste à
délier le dosage en ciment du
dosage en eau. Le dosage en eau
dépend également de
l’ouvrabilité désirée. Ainsi en
intégrant l’ouvrabilité désirée,
expérimentalement, et à partir
du rapport C/E, il est possible
de déterminer le dosage en
ciment par l’abaque suivant :
(Fig. II.1).
A. KALLOU/ TP MDC, L3 GC /
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Exemple 1:
Il est à observer que plus l’ouvrabilité désirée est importante plus il faut d’eau et
plus il faut de ciment. De même le dosage en ciment est limité à 400 kg/m3 de béton en
place. Au-delà le ciment et l’eau seraient en trop forte concentration dans le béton et cela
aurait pour effet de produire des fissures de retrait. Ainsi, pour des rapports C/E et une
ouvrabilité à atteindre qui nécessiteraient plus de 400kg de ciment, le dosage en ciment
est limité à 400kg et l’ouvrabilité désirée est atteinte en ajoutant un fluidifiant au béton.
Exemple 2
A. KALLOU/ TP MDC, L3 GC /
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II.3.3. Détermination de E:
Le dosage en eau est à ajuster. En effet L’eau doit pouvoir humidifier tous les
grains du mélange. Or pour humidifier un grain, il faut d’autant plus d’eau que son
diamètre est petit. La quantité d’eau dépend donc également du diamètre des grains à
humidifier. Le dosage en eau déterminé est indiqué pour mouiller tous les grains du
mélange granulaire d’un diamètre représentatif maximal, D=25mm. Pour les autres
diamètres, il faut majorer ou minorer ce dosage selon ce diamètre, D.
Tableau II.4 : La correction sur le dosage en eau est présentée a travers le tableau suivant :
Diamètre en
mm
10 12.5 16 20 25 31.5 40 50
Correction
en %
+9 +6 +4 +2 0 -2 -4 -6
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Après le tamisage des granulats, on trace sur le même graphique les courbes
granulométriques des différents granulats. Ensuite on trace la courbe granulaire de
référence OAB :
le point 0 étant l'origine, qui est fixé à 0% de tamisats sur le plus petit tamis
(tamis 0,063 ;0%),
le point B se situe sur le tamis, D du gravier, avec 100% de tamisats. Ce
point est repéré par ses coordonnées : B [D ; 100]
le point A dit le point de brisure a les coordonnées ainsi définies en
abscisse à partir de Dmaxi :
XA = D/2 si D ≤ 20
XA = milieu de l’intervalle [5 ; D] si D > 20
Il reste à déterminer le pourcentage de tamisats du point de brisure. Cette
position dépend des proportions du mélange. Or, les proportions du mélange
influent sur la compacité du béton et par conséquence sur sa résistance. Le
problème consiste donc à déterminer l’ordonnée du point de brisure qui
permettra de donner la meilleure compacité au béton. Cette position est
optimisée par la méthode de DREUX-GORISSE. L’ordonnée optimisée du
point de brisure, YA est déterminée par la relation suivante :
Y A =50− √ D maxi + K + K S + K P
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Kp : ajustement du dosage en sable pour faciliter le transfert par les pompes à
béton.
Dosage 350 +2 +4 0 +2 -2 0
en cimet 300 +4 +6 +2 +4 0 +2
250 +6 +8 +4 +6 +2 +4
200 +8 +10 +6 +8 +4 +6
Exemple :
Par exemple, pour un béton non pompable réalisé avec des granulats roulés dont le
gravier a un diamètre, D=20mm, le sable a un module de finesse Mf=2.3, un dosage en
ciment de 350kg et mis en place par une aiguille vibrante classique,
XA=20/2=10mm
Quelles sont les proportions de sable et de gravier nécessaire à obtenir cette courbe ?
→ Une méthode graphique appelée la ligne de partage permet de répondre à cette question.
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LALIGNEDEPARTAGE
La ligne de partage
Elle joint le point d'ordonnée 95% de la courbe granulaire du plus petit granulat au
point d'ordonnée 5% de la courbe granulaire du plus gros granulat. Le point ’intersection
entre cette ligne et la courbe théorique du mélange optimum indique les proportions en
pourcentage de volume absolu de sable et de gravier. Ces proportions sont lues sur le
pourcentage de tamisas correspondant à ce point d’intersection. Ce pourcentage indique
la proportion de sable, le complément donne la proportion de gravier.
Le mélange
Figure II.2: optimaldes
Détermination est obtenu avec unen
pourcentages volume absolu
volumes de 36%
absolus de sable et 64%
de matériau
de gravier (pour la courbe représentée sur la figure II.2)
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Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés sinon il conviendra
d'apporter les corrections suivantes :
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C1 = C/3.1
En admettant une masse volumique de 3.1 t/m3 pour les grains de ciment
,valeur moyenne habituellement admise).
On choisira dans le (tableau II.7), une valeur convenable du coefficient de
compacité γ s en fonction de D, de la consistance et de l’efficacité du serrage.
V= 1000 γ s - C1
Si S , g, G, sont les pourcentages en volume absolu des granulats . Les volumes
absolus de chacun des granulats sont par suite
VS = S V
Vg = g. V
VG = G. V
Si les masses volumiques de chacun de ces granulats sont W S , Wg , WG, les masses de
chacu deux sont :
PS = VS .WS
Pg = Vg .Wg
PG = VG .WG
∑ P1 + P2 +P3 = P
Soit P la masse totale des granulats. Ainsi on aura définit la formule de composition
pour 1 m3 de béton à savoir:
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