IAS/IFRS
Produites par l'IASC et l'IASB, les normes qui en découlent ont pour
volontés d'établir un cadre unique cohérent et homogène, restaurant la
confiance des investisseurs sur les marchés et autres partenaires de
l'entreprise.
Publié par l'IASC en juillet 1989 et adopté par l'IASB en avril 2001, il fait
actuellement l'objet d'un réexamen par l'IASB dans le cadre de ses
projets consacrés à l'évaluation des produits, des charges des actifs et
des passifs. Par ailleurs, en avril 2004, le FASB et l'IASB se sont réunis
pour examiner leurs plans d'actions communs et ont décidé, en octobre
2004, d'y ajouter le projet de développer un cadre conceptuel commun
construit à partir des deux cadres existants.
Au niveau européen, le cadre conceptuel n'a pas fait l'objet d'une
adoption par la Commission européenne et n'a donc pas été publié sous
la forme d'un règlement (contrairement aux IAS et aux IFRS). Il a
cependant été publié en annexe aux "Observations de la Commission
européenne concernant certains articles du règlement CE n°
1606/2002", ce dernier règlement ayant introduit le référentiel comptable
international dans la législation communautaire
> Image fidèle : pour être fiable, l'information doit présenter une image
fidèle des transactions et autres événements qu'elle vise à présenter ou
dont on s'attend raisonnablement à ce qu'elle les présente.
> Neutralité : pour être fiable, l'information contenue dans les états
financiers doit être neutre, c'est-à-dire sans parti pris. Les états
financiers ne sont pas neutres si, par la sélection ou la présentation de
l'information, ils influencent
> Exhaustivité : pour être fiable, l'information contenue dans les états
financiers doit être exhaustive, autant que le permettent le souci de
l'importance relative et celui du coût. Une omission peut rendre
l'information fausse ou trompeuse et, en conséquence non fiable et
insuffisamment pertinente.
- Capitaux propres : les capitaux propres sont l'intérêt résiduel dans les
actifs de l'entreprise après déduction de tous ses passifs.
- il est probable que tout avantage économique futur qui lui est lié ira à
l'entreprise ou en proviendra ;
- l'article a un coût ou une valeur qui peut être évalué de façon fiable.
Un article qui possède les caractéristiques essentielles d'un élément
mais qui ne satisfait pas aux critères de comptabilisation peut
néanmoins mériter une information dans les notes annexes, textes
explicatifs ou tableaux supplémentaires.
- le coût historique ;
- le coût actuel ;