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HISTOIRE
nde
GEOGRAPHIE 2
Les 4 grandes périodes de l'histoire sont: l'Antiquité, le Moyen Age, l'époque moderne,
l'époque contemporaine.
Pour certains auteurs l'Antiquité commence vers 3000-2500 av. J.-C., ce qui correspond à la
découverte de l'écriture en Mésopotamie alors que pour d'autres, elle commence seulement
vers 50 av. J.-C., date symbolique de la première écriture d'Europe occidentale (le latin).
La période qui suit, le Moyen Age, se situe entre la fin de l'Empire romain en 479 et la
découverte de l'Amérique par les Espagnols en 1492.
L'époque moderne couvre la période historique allant de la fin du Moyen Age à la Révolution
française, généralement de 1492 à 1792.
Finalement l'époque contemporaine est la dernière grande période de l'Histoire: elle s'étend de
1792 à aujourd'hui. Il s'agit ici d'une chronologie utilisée par les historiens français qui n'est
pas toujours admise par tous les auteurs.
Mondialisation et Madagascar
La mondialisation ne date pas d‟hier. J‟ai été stupéfaite d‟apprendre que la révolution
industrielle de l‟Angleterre (nourrie par le coton issu de plantations esclavagistes de
l‟Amérique et des Caraïbes) aurait supplanté la production textile en Inde, entraînant un
désastre économique et des flux migratoires d‟Indiens de Gujarat et de Surat (le Pakistan
n‟existant pas encore à l‟époque) vers l‟Afrique de l‟Est et Madagascar (migration qui viendra
profondément marquer notre histoire, qu‟on veuille l‟admettre ou non). Durant cette même
période, le début de 19ème siècle, un commerçant américain vendait à la couronne malgache
armes et munitions, tandis que celle-ci fournissait (devinez-le !!) bois précieux (d‟ébène, de
rose et palissandre)
Ainsi, ces élites ont plus en commun entre elles qu‟elles ont avec leurs compatriotes. Il suffit
de naviguer les couloirs de l‟aéroport Roissy Charles de Gaulle à Paris et observer ces
familles entières mais de différentes nationalités, habillées de la même manière, consultant les
mêmes tablettes, éduquées (ou aspirant à se faire éduquer) dans les mêmes écoles et allant en
vacances à Disneyland, pour voir ce phénomène. Mais au fin fonds des différents pays, ce
même phénomène est aussi inconnu que la mode haute couture à l‟ananas – motif phare de
2016. Ce n‟est pas tout le monde qui reconnaît un anorak Burberry comme une montre à
50.000 euros, mais au sein de l‟élite mondialiste, le fait de reconnaître est le clin d‟œil, le
signe d‟appartenance à ce club exclusif.
En ce début de mandat de Donald Trump, élu sur une vague populiste et anti-mondialiste,
mais paradoxalement membre à part entière lui-même de cette « upper class », avec comme
arrière-plan le Brexit et autres phénomènes anti-establishment, le monde se demande si
l‟idéologie globaliste va reculer. La mondialisation est-elle une bonne chose pour
Madagascar ? Après tout, nous vendons notre nickel, comme nos letchis, notre vanille et nos
textiles sur les marchés mondiaux. Mais nous importons trop de riz, trop de ciment, trop de
produits que l‟on pourrait (et devrait) produire nous-même. On y participe, à cette
mondialisation, sans la maîtriser et donc sans en tirer profit. Et le mal qui frappe les classes
exclues de la croissance engendrée par la mondialisation nous frappe encore plus fort :
l‟éducation, la technologie (hélas oui, l‟électricité et donc l‟accès à l‟internet), l‟opportunité
même de participer pleinement aux bienfaits de la mondialisation sont réservées à une
minuscule élite. Les mêmes soucis qui enterreront certains politiciens occidentaux en faisant
percer d‟autres devraient nous concerner : comment réduire les inégalités et faire participer un
plus grand nombre aux bienfaits du progrès. Ce n‟est pas parce que nous ne sommes pas en
Amérique ou en Europe que nous ne devons pas nous sentir concernés. Plus que jamais,
l‟inégalité criante entre un cercle restreint et une masse misérable dans notre propre univers
est à éradiquer. Ce qui commencerait par un changement profond de mentalité et de
comportement de notre élite locale.
2009
1975 1996
1972 1991
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-2000ans av J.C XVIèS 1817 1895
1958 2011
PROTOHISTOIRE
PERIODE DES ROYAUMES MALGACHES
Dès la fin du 14e siècle et le début du 15e siècle, le système-monde retrouve un dynamisme
accru, avec une importance plus grande des espaces maritimes. La reconstruction de la Chine
sous la dynastie Ming marque l‟aube d‟une nouvelle phase de croissance et d‟intégration,
pour la Chine et l‟ensemble du système-monde. La croissance est aussi impulsée par le
dynamisme de l‟Europe, l‟essor de l‟empire ottoman et de grands États indiens, qui émergent
après l‟effondrement du sultanat de Delhi, l‟essor aussi de cités-États asiatiques comme
Malacca, Calicut et Hormuz (CARTE 5). Dans l‟ensemble du système-monde, les réseaux
d‟échange s‟étendent et se densifient, et les États développent une plus grande efficacité dans
la mobilisation des hommes et des ressources. La population mondiale passerait de 375 à 475
millions de 1400 à 1500.
La reconstruction de l‟État chinois trouve son épanouissement sous l‟empereur Yongle (1403-
1424). Sous son règne la Chine envoie en Asie du Sud-Est et dans l‟océan Indien six grandes
expéditions dirigées par l‟amiral musulman Zheng He de 1405 à 1422 (une septième sera
lancée par l‟empereur Xuande en 1431). Certaines de ces expéditions atteignent Hormuz,
Aden, et même Malindi, en Afrique de l‟Est. En 1433, cependant, la Chine se retire –
officiellement du moins – des routes maritimes, pour diverses raisons: menaces mongoles,
crise financière... L‟abondance de la porcelaine chinoise trouvée dans tout l‟océan Indien
témoigne cependant de la poursuite d‟un commerce mi-clandestin mi-officiel.
Protohistoire et peuplement
Parler de l‟histoire de Madagascar c‟est parler de l‟histoire de son peuplement. Le mot
« peuplement » recouvre plusieurs sens :
-Il peut être employé comme synonyme de population, c‟est-à-dire le nombre
d‟habitants par pays
-Il peut avoir comme sens, l‟action de peupler, il recouvre alors un sens dynamique ;
-Il peut être entendu comme la répartition de la population sur un espace donné.
Le peuplement est l‟ensemble des individus appartenant souvent à un même groupe
taxonomique, qui présentent une écologie semblable et occupent le même habitat. Dès le VII
è s, les marins indonésiens, naviguaient dans l‟archipel malais, jusqu‟au sud de l‟Inde et aux
îles Maldives. C‟était principalement des commerçants ; ils naviguaient le long des côtes, sur
des pirogues, se guidaient grâce aux étoiles et dérivaient, c‟est ainsi qu‟ils ont pu découvrir
Madagascar. Remarquables navigateurs ces malayo-polynésiens ( nusanturiens) arrivaient
dans des bateaux dénommés sambo et fiara, capables de transporter jusqu‟à 1000 personnes
et plusieurs centaines de tonnes de marchandises . L‟installation à Madagascar s‟est effectuée
dans un cadre de migrations organisées étalées sur plusieurs siècles. Plusieurs hypothèses ont
été émises : comptoir de commerce, volonté de colonisation, probabilité de naufrage d‟un
navire indonésien…Tout donne à penser que c‟est son très grand intérêt économique qu‟ils
s‟intéressent à cette nouvelle terre, après y avoir reconnu une nature riche de ressources. Les
origines du peuplement sont mal connues. L‟hypothèse la plus certaine identifie les ancêtres
des Malgaches venus d‟Asie, d‟Afrique et du Moyen-Orient, au début de notre ère. Ces
ancêtres venaient d‟Afrique et d‟Asie, précisément d‟Afrique orientale et d‟Indonésie. Ainsi
la population de Madagascar peut être considérée comme le produit d‟un métissage poussé
entre les premiers occupants indonésiens et africains. Cette double origine explique le
métissage de la civilisation malgache tant dans les domaines économiques que culturel et
religieux. Les origines du peuplement sont mal connues. Une chose est sûre, on ne retrouve
pas sur « la Grande île » de vestiges datant de la préhistoire : il y a le plus d‟incertitudes étant
donné l‟introduction tardive de l‟écriture dans la grande île. S‟appuyant sur les données
archéologiques et ethnologiques, les chercheurs ont mis en évidence un peuplement simultané
de l‟île par des populations d‟origine malayo-polynésienne et africaine, plusieurs vagues
d‟immigration se succèdent au cours des siècles.
La vie des premiers groupes humains malgaches sont différentes suivant les régions.
Rudimentaire à l‟intérieur, elle fut favorisée sur les côtes par les relations commerciales avec
les trafiquants arabes.
-les côtes passaient pour avoir été très peuplées. Les documents anciens situent les premiers
groupes humains les mieux connus, aux embouchures des fleuves et dans les baies (baie de
Boina, de Radama, de Saint-Augustin, d‟Antongil, de Ranobe, embouchure du Mananjary, de
la Matitanana.
Chacun de ces sites où des commerçants arabes vinrent s‟installer, servait de point d‟attache
à un ou plusieurs clans
Les clans sont nombreux, dans l‟intérieur du pays, il y avait entre eux des guerres
perpétuelles, qui se terminent par le razzia des vaincus. Les hommes sont armés d‟arcs et de
sagaies. Les fusils à pierre sont apparus au XVe siècle avec les portugais.
-le commerce avec les Arabes eut pour effet l‟introduction des tissus. Mais, on tissait déjà
dans le pays le coton sauvage (hasina, côte ouest), le raphia (côte est), le tery(fibre de la
région du Mahafaly) et même la soie.
-la population s‟habille des simplement, un pagne pour les hommes, pour les femmes un
satroka, un salova ou un tandrify, pour tous le lamba dans le centre.
-l‟élevage des bœufs : les bœufs à l‟état sauve sont très nombreux dans l‟île, se répandit de
bonne heure, ainsi que le pastorat. Les troupeaux transhument à travers les savanes du sud et
de l‟ouest.
-on cultive le riz dans le tanimbary, le horaka,tavy principalement dans l‟ouest, les centre et le
sud-est. Si cette base d‟alimentation manque on remplace par le manioc, les ignames, les pois,
les fèves.
PERIODE CLANIQUE
Contribution à l‟histoire de la nation malgache
Dès le début de notre ère, les éléments fondamentaux de la population de Madagascar étaient
déjà parvenus dans la grande île. Ces éléments sont différents sur place même si l‟influence
s‟est maintenue pendant une longue période.
La subsistance habituelle était assurée par la cueillette : récolte des fruits et de tuberin les
sauvages, capture à lamain des poissons, d‟insecte. La cueillette était pratiquée, suivant
l‟importance des ressources naturelles, concurremment avec l‟agriculture primitive, culture
sur brûlis après abattage de la forêt. Mais certains clans connaissaient les principes de
l‟irrigation et des rizières inondés de même que les riz de montagne.
L‟organisation de la société reposait sur le clan. La lan ( foko-firazanana) est l‟ensemble des
individus chassés descendants d‟ancêtres communs. Le nom de l‟ancêtre éponyme est le
caractère le plus apparent du groupe (idée d‟appartenance à une même communauté). Le
groupe humain possède un blason, exemple le bœuf, marque commune à tous les membres.
Le totem est un fétiche généralement animal auquel le clan était apparenté, car l‟ancêtre s‟y
est incarné.
Les protomalgaches ont d‟abord habité la côte, vivant de pêche et de tubercules (igname,
taro). Certains, par suite de croissance démographique, de querelles familiales ou d‟habitudes
nomades, se déplacèrent vers l‟intérieur. La culture sur brûlis (tavy, semblable au ladang
indonésien) et le renouvellement par le feu des pâturages pour les bovidés amenèrent la
disparition de la forêt primaire sur les plateaux.
o La riziculture inondées, techniques amenés de l‟Indonésie ni de l‟Inde du Sud, occupe
peu à peu les fonds de vallés, puis les mavais et les flances des montagnes.
Les différents clans antronésiens ont chacun développé une culture et une identité propre qui
aboutit à la diversité culturelle que l‟on connaît aujourd‟hui mais dont le fonds culturels et
génétique antronésien commun d‟origine pes e prégnant et observable.
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Les croyances reposent sur le culte des ancêtres. Après leurs mort les ancêtres entrent en
relation avec la terme, le trois, l‟eau….. Au fil des siècles les habitants de Madagascar
finissent par se constituer en de nombreux groupes éthniques qui malgré des points comuns en
possèdent une spécifité linguistique, ainsi que des coutroames et des traditions historique
propres.
L‟homme était ouvrier dans un pays couvert de forêt et qu‟avec le feu il était entièrement
responsable de l‟apparition des steppes et savanes, qui couvrent la player des régions de
Madagascar, c‟est le développement de ces activités culture sur brûlis et feux de brousse qui
l‟a amené à modifier l‟environnement.
JP DOMEVINCHNI avance que le concept vazimba ne disigne pas une vace mais caractèrise
toute société qui n‟a pas dépassé un certains niveau technique comme l‟absence de la
connaissance de la métallurgire, de la riziculture, de certaine pratique de l‟élévage. Tout
groupe vazimba la riziculture, de certaine pratique de l‟élévage. Tout groupe vazimba ayant
réalisé cette révolution technique diviendrait, par ce faitj, Merine.
Sandra RAZAFIMAHAO Revu de l’Ocean Indien
BASTAN Idenp.44
Exemple :
Les Royaumes Malgaches:
Royaume Roi Date localisation Faits/Evenements
Andriandahifotsy 1630-1685 Sud-ouest Expansion du
Menabe royaume Sakalava
(Maneva)
Relation
SAKALAVA
commerciale avec
les étrangers
Nord-Ouest
Andriamandisoarivo 1685-1718 Boina(Tongay)
Unification des
royaumes Betsileo
Betsileo Andriamanalina Centre-Sud
Isandra
Betsimisaraka Ratsimilaho ou Relation
Ramaromanompo commerciale avec
Est
les pays étrangers
Merina Rafohy sy Rangita 1500-1540 Succession du
pouvoir de père en
fils.
centre
Travail du fer
Andriamanelo 1540-1575
Il a appris au
Ralambo 1575-1610 malgache de
manger de la
viande de zébu
Le tableau ci-dessous est à remplir par le Professeur et les élèves selon leurs régions :
Le cas malgache
Pendant longtemps la Monarchie merina n'a pas eu besoin de se constituer une administration.
Ni l'étendue du royaume, même au moment de sa plus grande extension sous
Andriamasinavalona, ni la complexité de son organisation n'ont posé de problèmes en la
matière. Il n'en fut sans doute plus de même sous Andrianampoinimerina, lorque le royaume,
débordant des limites traditionnelles de l'Imerina, com¬ mença à s'étendre. Mais, en raison
d'une mainmise vraisemblable¬ ment très légère sur les territoires conquis, dans le cas du
Betsileo un simple protectorat, les difficultés ne durent pas encore apparaître clairement.
Tout devait naturellement changer sous le règne de Radama 1er. L'expansion merina date
réellement de ce monarque et elle est alors marquée par une solide implantation de troupes et
de colons merina dans les régions excentriques, telles que celles de Malaimbandy, Ma-junga,
Vohemar, Fort-Dauphin, etc.
Ajoutons que parallèlement à cette expansion, ou de façon conco¬ mitante (2), s'est produit un
début de complexité de l'organisation des rouages nécessaires au monarque pour avoir en
main ses Etats : nécessité d'avoir des relations avec les généraux et les gouverneurs en¬ voyés
au loin ; établissement d'un système financier (et douanier) pour subvenir à l'entretien des
troupes, ou tout au moins à leur armement ; etc.
Il ne faut pas oublier aussi que le règne de Radama 1er a vu naître le début des relations
suivies entre un souverain merina et des puissances étrangères et les premiers traités conclus
avec les dites puissances .
Aussi n'est-il pas étonnant que ce soit sous ce règne, véritable rupture avec le passé, que se
soit pleinement et avec force manifes¬ té le besoin de doter le royaume d'une administration
dans le sens moderne du terme.
C'est aussi sous le règne de Radama 1er que sont apparus pleine¬ ment les moyens de
satisfaire à ce besoin. Certes, Andrianampoinimerina a eu des scribes à sa disposition, que la
tradition nous pré¬ sente comme étant d'origine antaimoro. Il ne fait aucun doute que cer-
Tains d'entre eux, dont le fameux Andriamahazonoro, ont vécu à sa cour et qu'ils ont été un
moyen pour Andrianampoinimerina d'établir des relations épistolaires.
Mais ces relations ne pouvaient être que réduites. Les scribes an-taimoro ne devaient pas
d'une part être très nombreux (3) ; d'autre part, il ne suffisait pas qu'ils sachent eux-mêmes
écrire, il fallait aussi que les destinataires de leurs lettres sachent les lire. Ce qui implique en
quelque sorte un double réseau qui devait être d'autant plus ténu que leur moyen d'expression
"graphique, l'écriture arabico-malgache, n'a jamais été très répandue dans Madagascar, et ne
lTa pas été du tout en Imerina. Nous avons à ce sujet le témoignage d'Has-tie qui note qu'en
août 1817 "le Roi, le prince le plus âgé, deux hommes qui entretiennent deux des sœurs du
Roi et un seul sujet peuvent écrire et lire des caractères arabes" (4). Ces cinq lettrés, même si
l'on y ajoute quelques Antaimoro, ne pouvaient constituer qu'une chancellerie réduite, en
quelque sorte condamnée à n'écrire qu'à des per¬ sonnes susceptibles d'interpréter leurs lettres
: Antaimoro, Antalao-tra et autres "musulmans". Il convient d'ajouter à ce groupe le traitant
européen qui, lors de leurs séjours à Tananarive, pouvaient rédiger les lettres royales destinées
aux Mascareignes.
La période de juillet 1817 à octobre 1820, que nous appellerons transitoire, n'a somme toute
entraîné que peu de modifications, d'au¬ tant qu'elle a été marquée, à partir de mars 1818, par
la rupture des relations anglo-merina. Elle a néanmoins connu des besoins accrus, tant par
suite du traité du 9 juillet 1817 entre Jean René et Radama, qui faisait entreriez territoires du
premier nommé, en particulier Tamatave, dans la mouvance merina, que par suite du traité
anglo-merina du 23 octobre 1817. A vrai dire, ces deux causes d'accroissement des besoins
portaient en elles les moyens de les satisfaire : les traitants qui amenaient la correspondance
de Jean René pouvaient se charger de la réponse : quant à la correspondance de et avec
Maurice, elle fut interprétée par Hastie, et elle cessa d'ailleurs avec le départ de Tananarive de
l'agent anglais (mars 1818). Ce fut en outre très peu de temps après ce départ'qu'il convient de
fixer l'arrivée du Français Robin auprès de Radama, et Robin put alors se charger de la
rédaction et de la graphie de la correspondance royale.
Mais il ne s'agissait encore que d'une correspondance très réduite. Les choses devaient
changer à partir du renouvellement du traité, du 23 octobre 1817, le 11 octobre 1820, qui, par
les moyens nouveaux qu'il mettait à la disposition de Radama, ouvre réellement l'ère nou¬
velle. C'est en effet vraiment à partir de cette époque que les besoins augmentent et que se
préparent les moyens de les satisfaire.
Jean Valette
Nous n'aborderons pas ici les besoins du premier ordre. Radama a toujours eu à partir de 1820
des Européens auprès de lui, Hastie, Robin, les missionnaires de la L.M.S., etc. C'est à eux,
tout naturellement, et avec un art parfait du choix de l'un ou de l'autre, selon les cas (5), qu'il a
confié le soin d'y pourvoir.
Quant aux besoins du second ordre, ils furent divers et allèrent en croissant régulièrement. Si
l'on peut considérer la campagne de Radama 1er à Tamatave en 1817 comme un simple
épisode, car au¬ cune troupe ne fut alors laissée sur place, s'il en fut de même de la campagne
de 1821 contre le Menabe, les choses changent à partir de 1822. La campagne dirigée par
Radama cette année-là contre le Me¬ nabe, celle de 1823 qui mène le roi de Tamatave à
Vohemar, et le fait de revenir par l'actuel pays tsimihety et l'ouest de l'Alaotra, celle de 1824
que marque la campagne du Boina, celle de Ramananolona en 1825 sur la côte Sud-Est et
Fort-Dauphin, ont pour résultats d'ap¬ préciables gains de territoires et l'installation de
garnisons et de gouverneurs (6) à des distances de plusieurs centaines de kilomètres de
Tananarive.
Les gouverneurs en poste dans les provinces excentriques, les armées expédiées au loin, n'ont
pas été sans poser de multiples problèmes à Radama : intérêt pour lui de recevoir des
nouvelles, nécessité de transmettre ses ordres en tenant compte de l'évolution de la situation,
etc. (7) Besoin aussi de mettre sur pied une véritable organisation pour la constitution des
corps d'armée, pour leur arme¬ ment et leur ravitaillement, au moins en munitions. Et,
corollaire, nécessité de pourvoir, financièrement parlant, aux frais entraînés par une telle
politique.
C'est en ces années 1825 ou, mieux, 1826, qu'il convient, pensons-nous, de fixer la date où le
besoin d'une administration est devenu impérieux en Imerina.
C'est aussi la date à laquelle Radama a eu les moyens de faire face à ce besoin.
Identifier les usages de l'espace par l‟homme : espace vécu ; ex : une ville, le quartier…
Identifier les acteurs qui agissent sur l‟espace : espace aménagé ; ex : agriculture
Une carte :
Un Plan:
Un Schéma :
Un Graphique:
Il facilite la compréhension.
Un Tableau :
Une Photographie :
Résumé
La géographie examine et explique les relations entre l‟homme et son milieu. Grâce à sa capacité
d‟observer, de décrire, ‟homme peut analyser les systèmes humains et naturels.
La Forme de la Terre
La Rotondité de la planète Terre Un planisphère
Source : http://www.chapintv.com/actualidad
- Circonférence : 40 000 km
- Diamètre : 12 742 km
- Rayon : environ 6 371 km
- Surface : 510 millions de km²
Source : https://www.google.com/
Les parallèles
Les méridiens
La latitude et la longitude
La longitude :
La longitude est la distance mesurée en degrés (°)
minutes („) et seconde du méridien d‟un lieu au
Premier méridien ou d‟origine, située à Greenwich.
Elle est de 0° au Méridien de Greenwich à 180° à la
ligne de changement de date.
La circonstance terrestre se divisant en 360 degrés. On
distingue 180 méridiens vers l‟Est et 180 méridiens
vers l‟Ouest, tout étant espacés de 1°.Les méridiens
déterminent aussi les fuseaux horaires.
Exemple : la longitude de Leningrad est de 30°Est,
celle de la Nouvelle- Orléans est de 60°Ouest
Exercice sur les coordonnées géographiques : Comment se situer sur le globe terrestre
1. DEFINITION
Energie : Force en action ou latente, capacité de produire un travail. Du mot grec pour : en activité, en
travail, efficace.
3.1. DEFINITIONS
3.1.1. Les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables sont des ressources que la nature peut remplacer régulièrement au cours
d‟une vie humaine. C‟est l‟énergie produite par le soleil, l‟eau ou celle entretenue par l‟homme. Ex :
panneau photovoltaïque, bioénergie.
La plupart de ces énergies renouvelables ne sont pas extraites du sous-sol. Elles peuvent aussi
s‟épuiser si elles ne sont pas exploitées rationnellement (pollution, érosion, déforestation)
Exemple : Les arbres de forêts mettent 20 à 100 ans pour qu‟ils atteignent la taille exploitable
Source : https://www.google.com
% du total
Producteurs TWh
mondial
République
920 23.8
populaire de Chine
Canada 392 10.1
Brésil 391 10.1
États-Unis 290 7.5
Russie 183 4.7
Inde 142 3.7
Norvège 129 3.3
Japon 85 2.2
France 76 2.0
Reste du monde 1182 30.4
Monde 3874 100.0
Source :
https://www.planetoscope.com/energie-
hydraulique
Source : https://escaledenuit.com/
Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartes/monde/c001609-
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3 Canada 172
4 Iran 158
5 Irak 144
6 Koweït 104
7 Emirats Arabes Unis 98
8 Russie 80
9 Libye 48
10 Nigeria 37
Source : https://www.planeteenergies.com/fr/medias/chiffres/reserves-mondiales-de-charbon
Schéma de fonctionnement
Pour Madagascar, la transition énergétique doit tenir compte de la spécificité locale, avec un
potentiel en énergie d‟origine hydraulique estimé à, près de 8000 mégawatts pouvant être
générés par les cours d‟eau exploitables dont le pays dispose en abondance. De quoi couvrir
largement l‟ensemble des besoins en électricité de Madagascar, voire davantage.
L‟hydraulique est donc logiquement, l‟option la plus avantageuse pour la Grande île. L‟idée
est partagée par le numéro Un de la société nationale d‟eau et d‟électricité, la
JIRAMA. « Pour Madagascar, île- continent, disposant de beaucoup de cours d’eau la
différenciant des autres pays, la transition énergétique, et tout ce qui est énergie
renouvelable, doit d’abord se baser essentiellement sur l’hydraulique », affirme le directeur
général de la JIRAMA Olivier Jaomiary, présent au premier forum des énergies durables de
l‟Océan Indien.
En attendant, les travaux d‟hybridation sont déjà en marche. « L’objectif est de voir les 45
sites d’hybridation fonctionnels au plus tard cette année. Quant aux grands barrages comme
Ranomafana, Sahofika, Antetezambato, et Volobe, ils sont en cours de négociations pour
choisir la façon de faire : les laisser au privé ou les laisser à l’Etat. Pour ma part, j’estime
qu’il faut mixer : sur les quatre barrages, deux devront être laissés à l’Etat, et deux au
privé (ndlr, pour la réalisation, le projet de centrale hydroélectrique de Volobe a été attribué à
Jovenna ; Ranomafana, à Sinohydro ; Sahofika est un projet porté par Eiffage et
Antetezambato, porté par Vinci/Sogea-Satom).En tout cas, la finalisation est attendue avant
la fin de l’année pour que les travaux puissent être réalisés d’ici 4 à 5 ans », conclut le DG de
la JIRAMA. En attendant, les usagers, particuliers et grands consommateurs d‟énergie
devront prendre leur mal en patience, mais à en croire le numéro Un de la JIRAMA, c‟est
pour la bonne cause…
Source : Op.cit. p. 81
B. Le cycle de l’eau
Rappel à faire en lien avec les autres disciplines : SVT…
C. Eau douce
Les réseaux hydrographiques à Madagascar
Les cours d‟eau les plus long du globe sont : l‟Amazone en Amérique du Sud, le Nil en Afrique, le
Yang Tsé Kiang en Chine.
Madagascar possède 3000km de fleuve. Les grands fleuves de malgaches se jettent dans le Canal de
Mozambique : le Sofia, le Mahajamba, le Betsiboka, le Tsiribihina et le, Mangoky
Les cours d‟eau qui se jettent dans l‟Océan Indien sont plus courts mais leur débit est plus élevé.
Exemples : le Maningory, le Mangoro ou le Mananjary. Ces fleuves malgaches représentent un
potentiel économique considérable mais peu exploités.
Les grands lacs du monde sont : le Tanganyika en Afrique Orientale (31 900 Km2), le lac Baikal en
Sibérie (31500 Km2). Ce sont des lieux privilégiés pour la pêche et de grandes réserves d‟eau douces.
Ils peuvent devenir un sujet de discorde si les pays se partagent la rive. Exemple : le lac Tibériade ou
Génésareth.
Les grands lacs malgaches sont : le lac Alaotra, le lac Kinkony et le lac Itasy.
o Les nappes phréatiques (phreas=puits) qui occupent les vides des roches comme les calcaires. Elles
sont accessibles en superficie.
o Les nappes captives qui nécessitent un forage. Ces eaux souterraines nécessitent une bonne gestion
puisqu‟elles se renouvellent très lentement. EX : Les nappes phréatiques des régions arides sont en
voies de tarissement. Les réserves en eaux souterraines de Madagascar sont de 140 milliards de m3.
Les mers et les océans occupent plus de 70% de la surface du globe et constituent les 96% de
l‟hydrosphère. Ils offrent des ressources très variées et constituent une importante zone d‟échange
de la planète.
D.1. Définition
Océans et mers se distinguent par leurs dimensions
- Le planton : base de la chaine alimentaire des océans, le planton est une gelée formée de petits
organismes. Il sert de nourriture à différentes espèces de poisson et de mammifères humains. Une
mer ou un océan riche en planton est riche en espèce marine.
- Mers et océans : lieu d’échanges de la planète. Depuis l‟antiquité, la mer Méditerranée est le lieu
d‟échange des 2 continents qui sont l‟Europe et l‟Afrique du Nord.
Avec les grandes découvertes, ce pôle s‟est déplacé vers l‟océan Atlantique. Actuellement, on observe
une croissance économique des pays qui bordent l‟océan Pacifique.
L‟océan Indien est la route du pétrole. Le transport maritime est le modèle plus rapide et le moins cher
pour le trafic des marchandises.
- Le littoral : un milieu attractif. Le littoral ; milieu entre l‟océan et le continent attire les hommes :
*Il fournit des moyens de substance, ex récolte d‟algue, de moule ou d‟huitre
*Ils permettent différentes formes d‟aquaculture, (aqua=eau). Ex1 : ostréiculture : élevage d‟huitre.
Ex2 : mytiliculture : élevage de moule. Ex3 : algoculture : culture d‟algue
*Madagascar par sa position insulaire possède une forte potentialité mais qui est peu exploitée.
La quantité d‟eau apportée par le cycle de l‟eau n‟augmente pas alors que la croissance
démographique suit une vive allure.
Avec la modernisation des techniques de pêche, la mer est menacée de surpêche (overfishing).
- Les mers des pays pauvres servent parfois de poubelles pour les pays industrialisés. Des bateaux
et des industries déversent des déchets industriels ou nucléaires.
- Avec la circulation des pétroliers, les mers et les océans sont sous la menace de la marée noire.
Les catastrophes naturelles sont les phénomènes naturels dangereux pour l‟homme.
Les sociétés sont confrontées aux risques naturels. En 2016, les catastrophes naturelles ont tué
7.600 personnes dans le monde et plus de 3.000.000 ont été affectés.
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Selon la mythologie grecque, quand Eole, le Dieu du vent est en colère il s‟exprime à travers les
tempêtes et les ouragans. En réalité les tempêtes et les cyclones sont causées par une forte variation de
température et de pression. Un cyclone se forme au-dessus des zones océaniques où la température de
l‟eau atteint 26°C jusqu‟à 60 mètres de profondeur.
- La saison cyclonique