Mars 2014
Cette procédure s’adresse aux équipes pédagogiques des instituts de formation des professionnels paramédicaux. Elle s’inscrit dans une volonté de
proposer à un niveau régional des outils facilitateurs et vise à harmoniser les pratiques et les attentes vis-à-vis des futurs professionnels au regard de
l’exercice.
Ce document n’a pas pour visée d’être transmis aux étudiants sous la forme présentée ci-après. Il constitue une base régionale de référence pour que
chaque institut de formation en soins infirmiers construise son projet d’enseignement et les documents pédagogiques nécessaires à sa mise en œuvre.
Une première procédure a été proposée à partir de 2011, élaborée par un groupe de travail animé d’abord par la Direction régionale des affaires sanitaires
et sociales (DRASS) puis par l’Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France. Le bilan de sa mise en œuvre par l’ensemble des Instituts de formation en
soins infirmiers (IFSI) d’Ile-de-France et l’expérience acquise du référentiel de formation du 31 juillet 2009 conduisant au diplôme d’Etat d’infirmier ont
permis son actualisation et l’élaboration de cette deuxième version.
Cette production est le fruit d’un travail collectif et d’une concertation régionale. Des infirmières, doctorantes ou titulaires d’un doctorat, ainsi qu’une
enseignante maître de conférence dans l’une des universités partenaires des IFSI d'Ile-de-France ont été associées à cette réflexion.
Classiquement, la recherche scientifique est considérée comme un moyen d’acquisition de connaissances, la finalité étant pour les soins infirmiers
l’amélioration de la qualité des soins et du service rendu aux populations. Mais l’appropriation d’une culture scientifique, l’apprentissage et la maîtrise des
méthodes de recherche remplissent bien d’autres fonctions telles que s’interroger sur sa pratique, remettre en cause les habitudes, discuter les résultats
issus de travaux et les utiliser s’ils sont jugés pertinents.
L’acquisition d’une culture scientifique se fait progressivement tout au long du cursus de formation et prend des formes différentes mais très
complémentaires : lecture et critique d’articles scientifiques, recherche de références bibliographiques pour vérifier ou acquérir des connaissances,
rédaction de la note de recherche, etc.
L’initiation à la recherche et les apprentissages faits en formation initiale seront mobilisés dans l’activité professionnelle, constitueront un premier niveau de
maîtrise de la démarche pour des formations ultérieures, par exemple dans le cadre de masters, et seront utiles pour contribuer aux travaux de collègues
plus aguerris dans ce domaine (réponses à des appels à projets de recherche et réalisations d’études).
La rédaction d’un mémoire de fin d’études, fondé sur le modèle d’une démarche scientifique, est un exercice exigeant. Il fait la synthèse des acquis de la
formation et de la capacité de l’étudiant à les mobiliser. Le mémoire traduit le savoir en sciences infirmières, les capacités d’analyse et de synthèse,
l’appropriation d’une méthodologie et des règles de la démarche scientifique, le respect des consignes, la maîtrise de la langue écrite.
Les capacités mobilisées pour la réalisation du mémoire de fin d’études, au-delà de l’épreuve pour l’obtention du diplôme d’Etat d’infirmier (DEI), sont in
fine celles qu’il faudra d’abord mettre en œuvre pour penser et dispenser les soins de santé.
Réalisé dans le cadre de la formation en soins infirmiers et de la collation du grade de licence, il vise à initier les futurs professionnels à la démarche de
recherche et au positionnement de chercheur. L’accent sera mis avant tout sur l’appropriation de la rigueur scientifique et non sur la production de
nouvelles connaissances.
Le référentiel de formation précise dans les finalités de la formation que « l’étudiant est amené à devenir un praticien autonome, responsable et réflexif,
c'est-à-dire un professionnel capable d’analyser toute situation de santé… ». La réflexivité est la capacité d’un praticien de prendre sa propre pratique, ou
les situations rencontrées au cours de sa pratique, comme objet de réflexion, voire de théorisation. Dans le cadre du mémoire, cette réflexivité s’applique à
des situations rencontrées et/ou vécues par l’étudiant et qu’il va chercher à comprendre, expliquer, théoriser ou modéliser.
Les travaux réalisés au cours de la formation, analyse de situations, fiche de lecture, recherche documentaire…, contribuent à préparer le mémoire de fin
d’études. L’articulation entre les différents apprentissages et la progression attendue sont décrites dans le projet pédagogique de l’institut. Afin d’impulser
une culture scientifique, il est recommandé d’utiliser des recherches en soins infirmiers déjà réalisées, lors de la dispensation des
enseignements professionnels.
Le travail demandé à l’étudiant permet d’évaluer les unités d’enseignement (UE) 3.4.S6 et 5.6.S6, tout en attribuant une note distincte à chacune.
L’annexe V de l’arrêté du 31 juillet 2009 relatif au DEI précise les modalités d’évaluation des différentes UE.
Critères d’évaluation :
définition de l’objet de recherche,
intérêt du sujet pour la profession,
cohérence entre l’objet d’étude, les méthodes et les outils,
richesse des sources documentaires,
pertinence de l’analyse.
Critères d’évaluation :
pertinence des données recherchées,
pertinence dans l’étude du problème,
clarté de la construction du cadre et de la démarche d’analyse,
cohérence dans les conclusions de l’analyse.
Les critères d’évaluation ont été repris et adaptés à la nature du travail demandé (Cf. grilles d’évaluation).
Les conventions de partenariat entre les IFSI, les universités et le Conseil régional d’Ile-de-France, précisent que dans le cadre des enseignements placés
sous leur responsabilité, les IFSI sollicitent les universités pour assurer certaines interventions prévues dans l’initiation à la recherche (domaine des
sciences et techniques infirmières, fondements et méthodes). Afin de garantir la rigueur scientifique nécessaire à ce type de travail, il est
recommandé que les enseignements relatifs à l’initiation à la démarche de recherche soient assurés par des enseignants universitaires et/ou
des infirmiers titulaires d’un doctorat ou doctorants.
Le travail demandé aux étudiants en soins infirmiers s’intègre dans une démarche appelée « recherche compréhensive» qui vise l’exploration d’un fait
ou d’une situation. En référence au modèle empirico-inductif, la recherche compréhensive vise à donner un sens aux phénomènes analysés à partir de
l’étude des facteurs d’une situation prise dans sa complexité. « C’est une aventure intellectuelle qui s’appuie sur l’acquisition des connaissances et le
1
développement des compétences acquises au cours des études » .
Le choix a été fait dans la région Ile-de-France de limiter le mémoire de fin d’études aux étapes allant jusqu’à la formulation de la question de
recherche, et de l’hypothèse lorsque c’est approprié. La formulation d’une question de recherche, sans formulation d’une hypothèse, est le plus souvent
suffisante, compte-tenu du type et du niveau de travail attendu. Il n’est pas demandé à l’étudiant de développer dans le mémoire de fin d’études, la
méthodologie de recherche envisagée pour répondre à la question posée ou vérifier l’hypothèse. Dans un objectif d’apprentissage, le choix a également
été fait de demander que l’exploration du sujet soit réalisée en utilisant deux méthodes complémentaires : une recherche documentaire d’une part et une
enquête exploratoire sur le terrain d’autre part avec les outils de recueil de données (entretiens, observation, étude de documents…). S’agissant d’une
phase exploratoire, le nombre d’entretiens, observations, documents analysés… sera restreint en privilégiant la rigueur de la méthode. Dans le même
objectif, on limitera le nombre de champs disciplinaires de référence.
1
ROBERTON, Geneviève et CATEAU, Chantal. Diplôme d'Etat infirmier, le travail de fin d'études (TFE). Issy-les-Moulineaux : Masson, 2004. ISBN :
2294015967
Point de départ du questionnement, la situation d’appel est aussi appelée « situation d’étonnement ». C’est un phénomène, une situation, un
événement qui questionne, interpelle et/ou étonne. La situation d’appel n’est pas obligatoirement un « problème » de stage ressenti comme difficile par
l’étudiant. La réflexion peut s’engager à partir de situations « positives », en s’interrogeant sur ce qui contribue à la qualité des soins, sur « ce qui se passe
bien ».
L’équipe pédagogique détermine les critères de validation des situations d’appel. A titre indicatif, ces critères peuvent correspondre aux questions
suivantes : la situation concerne-elle des pratiques soignantes ? Présente-t-elle un intérêt professionnel ? Est-elle transposable ? Est-elle généralisable ?
A partir de la situation d’appel, il s’agira pour l’étudiant de parvenir dans un premier temps à la formulation d’une question de départ. Une description
précise de la situation et de son contexte facilite l’exploration, le questionnement, la recherche de liens avec les connaissances acquises. Aussi, une
situation de stage vécue très tôt dans la formation sera-t-elle plus difficile à explorer.
Deux travaux écrits et individuels sont demandés aux étudiants pour valider les unités d’enseignement concernées :
La note de recherche valide l’UE 3.4.S6.
Le mémoire de fin d’études et sa soutenance orale valident l’UE 5.6.S6.
La note de recherche
C’est une étape dans la construction du mémoire. L’étudiant y présente l’état de sa réflexion et les références théoriques qu’il a choisies. Rédiger son
cheminement aide l’étudiant à clarifier sa réflexion.
Hormis la description de la situation qui constitue la première partie du travail, ni la liste des éléments à retrouver dans la note de recherche, ni la grille
d’évaluation ne constituent un plan. Les consignes de rédaction et les règles d’anonymat sont les mêmes que celles du mémoire de fin d’études.
Mémoire de fin d’études en soins infirmiers – ARS Ile-de-France – Mars 2014 8
Le mémoire de fin d’études
Le mémoire de fin d’études constitue l’aboutissement du cheminement de l’étudiant de la (des) situation(s) d’appel à la formulation de la question de
recherche et le cas échéant de l’hypothèse. C’est une production qui traduit l’intégration par l’étudiant des méthodes et savoirs enseignés pendant la
formation.
Les trois premiers éléments (la description de la (des) situation(s) d’appel, l’exploration de la (des) situation(s) et l’intérêt professionnel, la question de
départ) doivent apparaître dans le mémoire de fin d’études. Ils permettent de comprendre le cheminement de l’étudiant mais ils ne sont pas pris en compte
dans la validation de l’UE 5.6.S6 car ils ont déjà été évalués dans la note de recherche. Les modalités de présentation de ces trois éléments sont
déterminées par l’équipe pédagogique en fonction du projet d’enseignement : soit présentation de la note de recherche en avant-propos, soit intégration
d’une partie de la note de recherche ou synthèse de celle-ci dans le mémoire de fin d’études.
La problématique, le cadre de références et l’enquête exploratoire ne constituent pas obligatoirement des parties séparées ni un ordre chronologique à
respecter. Ils peuvent s’intégrer et s’articuler différemment selon les choix de l’étudiant. Quand ces trois éléments forment des parties distinctes, les liens
entre ces parties doivent apparaître.
Les données obtenues lors de l’enquête exploratoire sont présentées en annexe du mémoire de fin d’études : retranscription des entretiens, questionnaires
ou grilles d’observation remplis, etc.
Le directeur de mémoire est un cadre de santé, issu de la filière infirmière, formateur permanent de l’institut de formation, ayant acquis des
compétences en méthodologie de recherche et en pédagogie. Il est recommandé que les formateurs permanents assistent aux enseignements
universitaires sur la recherche et en sciences sociales pour mieux accompagner les étudiants. Il est possible de confier la direction des mémoires
de fin d’études à un infirmier faisant fonction de formateur permanent dans l’institut, à condition qu’il soit au moins titulaire d’un master. Le choix du
directeur de mémoire et son éventuel changement se font selon les modalités définies dans chaque institut de formation.
Le directeur de mémoire assure, dans une interaction dynamique et en relation avec les membres de l’équipe pédagogique, la guidance de l’étudiant. Il
évalue la note de recherche et participe au jury qui évalue le mémoire de fin d’études.
Une charte de bonnes pratiques peut être remise à l’étudiant pour rappeler ces règles.
L’introduction à la recherche est planifiée au semestre 4 (UE 3.4.S4) : il s’agit d’une approche méthodologique.
Les semestres 4 et 5 sont centrés sur le cheminement des étudiants en regard des questions de départ.
La fin du semestre 5 et le semestre 6 sont centrés sur la réalisation du mémoire de fin d’études.
Au cours des semestres 4 et 5 : 8 h minimum de guidance collective, réalisées sur les heures de travail personnel guidé (TPG) et/ou de travaux dirigés
(TD).
Au cours des semestres 5 et 6 : Le directeur de mémoire assure auprès de chaque étudiant 2 temps, au minimum, de guidance individuelle, réalisés sur
les heures de TPG ou de TD. A sa demande ou à la demande de l’étudiant, le formateur prévoit des rencontres ou des échanges supplémentaires selon
les besoins.
Le mémoire de fin d’études représente une charge de travail personnel (hors temps de formation comptabilisé dans les unités d’enseignement) très
importante qu’il convient de prendre en compte dans l’organisation du dispositif de formation.
Lors des guidances collectives et/ou individuelles, le lien est fait entre les enseignements d’initiation à la démarche de recherche et l’accompagnement
personnalisé du cheminement de l’étudiant.
L’échéancier de la production du mémoire de fin d’études est déterminé par l’équipe pédagogique en fonction du projet et de l’organisation de la formation.
Il est soumis pour avis au conseil pédagogique avant le début de l’année scolaire. Il est remis aux étudiants au plus tard au début de la
troisième année.
Le délai entre la restitution de la note de recherche et celle du mémoire de fin d’études est au minimum de douze semaines.
Le délai entre la restitution du mémoire et la soutenance est au minimum de deux semaines.
La date de soutenance est communiquée à l’étudiant au minimum une semaine avant l’épreuve.
Si la note attribuée après le réajustement reste inférieure à 10 sur 20, le jury du mémoire de fin d’études est habilité à la revoir en cas de validation de ce
dernier.
Les deux évaluateurs s’accordent avant la soutenance sur la note définitive de l’écrit.
Le directeur de mémoire rappelle les modalités de l’épreuve et du déroulement de la soutenance. Il régule l’ensemble de la séance.
Les évaluateurs se présentent.
L’étudiant se présente et expose son travail pendant 10 minutes.
Les échanges débutent et se déroulent sur une durée maximale de 45 minutes.
La soutenance peut être publique. Elle est ouverte aux professionnels intéressés par le thème traité, après accord du candidat, du directeur de l’institut et
du directeur de mémoire. Ces auditeurs n’interviennent pas durant l’ensemble de l’épreuve et quittent la salle en même temps que l’étudiant.
2
Annexe I, page 24
Mémoire de fin d’études en soins infirmiers – ARS Ile-de-France – Mars 2014 13
b. Évaluation3
Les évaluateurs délibèrent en l’absence de l’étudiant. Ils notent leurs observations en regard de chaque partie de la grille d’évaluation et rédigent un
rapport en cas de note inférieure à la moyenne.
Les notes de l’écrit et de l’oral ainsi que les appréciations ne sont pas communiquées à l’étudiant avant le jury final.
c. Situations particulières
- Cas d’absence
En cas de non restitution de l’écrit du mémoire, la soutenance ne peut pas avoir lieu. En cas de non restitution du mémoire à la date fixée ou d’absence à
la soutenance, l’étudiant n’est pas présenté au jury régional d’attribution du diplôme d’Etat d’infirmier en application de l’article 60 de l’arrêté du 31 juillet
2009 relatif au DEI qui mentionne que l’étudiant doit avoir effectué la totalité des épreuves. La session sera cependant comptabilisée, chaque étudiant
ayant le droit de se présenter à quatre sessions des UE du semestre 6, en application de l’article 53 de l’arrêté sus-cité.
- Cas de plagiat
Un plagiat, ou copie, est un délit de contrefaçon. Il est régi par les articles suivants :
Art. L 335-2 "Toute édition d'écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en
partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon ; et toute contrefaçon est un délit." (…)
Art. L 335-3 "Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une œuvre de l'esprit
en violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi."(…)
Ce délit est puni d'une lourde amende et d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 2 ans.
Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite
(numérisation, copie à partir d’une page Internet…). Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la
reproduction par un art ou un procédé quelconque (Article Art. L 122-4.). À défaut de l’autorisation préalable de l’auteur, il y aura contrefaçon.
En cas de non-respect des règles de citation des références bibliographiques (ni guillemets ni renvoi à un auteur mais sources mentionnées en
bibliographie), l’importance de l’oubli est appréciée par le jury et sanctionnée dans la note attribuée à la partie du travail correspondante.
En cas de plagiat partiel (plus d’une page dans une des parties du mémoire), la note 0 est attribuée à la partie correspondante.
En cas de plagiat sur l’ensemble (plus d’une page dans plusieurs parties du mémoire), la note zéro sur 20 est attribuée à l’écrit.
3
Grilles d’évaluation annexe II, page 26 et annexe III, page 28
Mémoire de fin d’études en soins infirmiers – ARS Ile-de-France – Mars 2014 14
Cette sanction vise à signifier à l’étudiant que son travail ne correspond pas aux critères de qualité d’un travail de recherche et à le pénaliser pour un
comportement non acceptable. Un rapport est rédigé par les deux évaluateurs. La soutenance se déroule conformément à la procédure et est évaluée.
Si le directeur de mémoire constate un plagiat au cours de la guidance, il le signale à l’étudiant et le met en garde contre cette pratique.
Conformément à l’arrêté du 21 avril 2007 relatif au fonctionnement des instituts de formation paramédicaux, le directeur peut prononcer un avertissement
pour faute disciplinaire. Cet avertissement figurera dans le dossier pédagogique de l’étudiant. Le directeur peut convoquer le conseil de discipline lorsque
les faits reprochés à l’étudiant le justifient.
d. Archivage
Les mémoires doivent être conservés par l’institut jusqu’à l’admission des candidats au DEI. Ils peuvent ensuite, en fonction de la qualité du travail et de
l’intérêt du thème, être mis à disposition dans un centre de documentation, deux mois après la publication des résultats du diplôme.
En cas d’échec au DEI, le mémoire est conservé pendant un an après la promulgation des résultats de la dernière session à laquelle a été présenté le
candidat (délai usuel de conservation des copies d’examen).
Analyse : opération intellectuelle de décomposition d'un tout en des éléments et leur mise en relation.
Analyse de situation : analyse qui fait référence à une situation professionnelle. Elle étudie plus particulièrement la contextualisation de cette situation
proprement dite.
C’est une étude systématique qui identifie les éléments de la situation et leurs interactions.
C’est un examen des informations recueillies en vue d’interpréter et de comprendre un contexte, d’identifier le ou les problèmes éventuels et de poser un
diagnostic. (Définition de l’Association des amis de l'école internationale d'enseignement infirmier supérieur - AMIEC)
Cadre de recherche : « c’est la représentation sous une forme graphique ou narrative des principaux concepts et de leurs relations présumées. Il peut
être conceptuel ou théorique, selon l’étendue des concepts et de leurs relations ».
Cadre conceptuel : « c’est une brève explication d’un ensemble de concepts et de sous-concepts reliés et réunis en raison de rapports qu’ils présentent
avec le problème de recherche ».
Cadre théorique : « c’est une brève explication de relations qui existent entre les concepts clés d’une étude s’appuyant sur une théorie ou entre ceux
d’une partie de celle-ci. Les cadres conceptuel ou théorique sont couramment utilisés en recherche quantitative où ils servent de base à l’énoncé de
questions particulières ou à la formulation d’hypothèses. En recherche qualitative, leur utilisation est différente, étant donné le caractère plus flexible de
4
cette dernière qui vise plutôt à élaborer une théorisation » .
« Le cadre de recherche (…) définit la perspective sous laquelle le problème sera examiné et situe l’étude dans un contexte qui lui donnera une
signification. Le cadre est conceptuel s’il provient de la combinaison de concepts ayant trait à la synthèse des publications pertinentes ou aux observations
5
cliniques. Il est théorique s’il découle d’une ou plusieurs théories ou encore de propositions qui expliquent les relations entre les concepts » .
Cadre de références : ensemble de connaissances, concepts, théories, références législatives et réglementaires, recommandations… en relation avec
l’objet de recherche. Le cadre de références permet de préciser la problématique, contribue à la construction des outils et permet d’analyser les données
recueillies.
Cheminement : il s’agit de passer d’une intuition, d’une opinion à propos de phénomènes observés, à des points de vue argumentés, formalisés et qui se
réfèrent à des cadres théoriques explicites, à des concepts et à des relations entre ces concepts. Cette démarche a pour fonction de remettre en question
ses représentations, ses opinions et d’introduire de la distance par rapport à l’objet d’étude. Ce cheminement a pour enjeu de se détacher de ses positions
immédiates à propos d’évènements particuliers.
4
FORTIN MF. et GAGNON J. Fondements et étapes du processus de recherche. Méthodes quantitatives et qualitatives. Montréal : Chenelière éducation,
ème
2 édition, 2010, p. 43.
5
Ibid p. 48.
Conclusion : elle s’appuie sur la synthèse du travail. L’étudiant s’implique en tant que futur professionnel, et se projette dans ce que pourrait être la suite
du travail.
Contextualisation : « démarche qui consiste à mettre en relation une action, un fait avec les circonstances historiques, sociales, artistiques, etc., dans
8
lesquelles ils se sont produits » .
D
Directeur de mémoire : c’est la personne qui accompagne l’étudiant dans son cheminement et le guide dans sa démarche de recherche.
G
Guidance : c’est le plus souvent une « relation duale » dans le cadre d’une guidance individuelle. C’est «une situation de formation dans laquelle le
directeur de mémoire ne doit pas se substituer à l’apprenti chercheur ». Il « assure un accompagnement pédagogique et méthodologique » et « assume
9
les conséquences des orientations qu’il a pu donner, si elles ont été respectées » .
H
Hypothèse : c’est une affirmation « un énoncé formel qui prédit la ou les relations attendues entre deux ou plusieurs variables. C’est une réponse
10 11
plausible au problème de recherche » . « Affirmation (ou proposition) provisoire de réponse à une question posée » qui sera confirmée ou non dans les
résultats.
6
Dictionnaire de français Larousse http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/m%C3%A9thode/50965 [consulté le 17 avril 2014]
7
JACOB. A. (sous la dir.). Encyclopédie philosophique universelle. Paris : PUF, 1990. ISBN: 9782130414421
8
COLLECTIF. Petit Larousse illustré. Paris : Larousse. 2010. ISBN : 2035840783
9
IFCS AP-HP. Livret mémoire, guide à l’usage des étudiants. Paris : AP- HP, 2002, p. 23.
10
FORTIN, Marie-Fabienne. Le processus de la Recherche, de la conception à la réalisation. Québec : Decarie, 1996, p. 365. EAN : 9782891371360
11
ENYOUMA, Marcus. Qu’entend-on par « initiation à la recherche ?» Revue de l’infirmière, n°34, janvier 1998. pp. 2 et 22.
Intérêt professionnel : en rapport direct avec la profession infirmière, c’est à dire que le sujet relève du champ de compétence de l’infirmier(ère), de sa
pratique professionnelle (connaissances, méthodes et pratiques) en référence aux textes régissant l’exercice professionnel.
Introduction : présentation du thème et justification de son choix, elle annonce le plan du document.
M
13
Méthode : « marche rationnelle de l’esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration d’une vérité» . « Il existe une grande variété de méthodes
14
quantitatives et qualitatives susceptibles d’apporter des réponses aux divers types de questions posées » .
Méthodologie : « la méthodologie comprend l’ensemble des moyens et des activités susceptibles de répondre aux questions de recherche ou de vérifier
les hypothèses formulées au cours de la phase conceptuelle. Elle indique les opérations et stratégies retenues pour le travail de terrain, l’analyse des
données et informations, la diffusion des résultats. Elle précise la population à l’étude, l’échantillon, le milieu dans lequel l’information sera recueillie, les
15
outils de recueil et d’analyse des données etc. » .
N
Note de recherche : « les notes de recherche sont des textes moins substantiels que l’article où l’auteur fait état d’une recherche en voie de réalisation.
Il s’agit de présenter l’objet de la recherche, la méthodologie, les travaux actuels et, si possible, un aperçu des résultats à venir. Il peut s’agir de recherche
subventionnée ou non (par exemple, les thèses de maîtrise ou de doctorat). Cette rubrique vise à annoncer des secteurs de recherche en développement
16
et à identifier les chercheurs » .
12
ENYOUMA, Marcus. Qu’entend-on par « initiation à la recherche ?» Revue de l’infirmière, n°34, janvier 1998, pp. 2 et 22.
13
Dictionnaire de français Larousse http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/m%C3%A9thode/50965 [consulté le 17 avril 2014]
14 ème
FORTIN MF. et GAGNON J. Fondements et étapes du processus de recherche. Méthodes quantitatives et qualitatives. Chenelière éducation, 2
édition, 2010, p. 8
15
Ibid
16
Règles de présentation du département d’information et de communication de l’Université de Laval (Canada) [en ligne]. 2010. [Consulté le 11/01/2011].
Disponible à l’adresse : http://www.com.ulaval.ca/publications/revues/communication/regles-de-presentation/
P
Personne ressource : personne experte sur le sujet choisi, sollicitée par l’étudiant ou proposée par le directeur de mémoire.
Problématisation : c’est un processus qui permet de passer d’une question de départ à une question de recherche (ou à une hypothèse). La
problématisation procède par étapes successives d’exploration des possibles et des choix d’options.
Elle se décline comme suit :
- références : théoriques et conceptuelles,
- méthodes : enquête exploratoire, analyse de documents, élaboration d’outils (tel que le guide d’entretien…).
Elle ne doit pas être confondue avec la problématique.
Problématique : c’est le résultat écrit de la problématisation. C’est la formalisation du cheminement et des orientations prises par l’étudiant. Elle permet de
circonscrire l’objet de la recherche. La problématique se conclut par la formulation d’une question de recherche et d’une hypothèse lorsque c’est approprié.
Processus : cheminement qui conduit au repérage de l’objet de recherche, questionnement sur ses angles d’approche, sur l’intérêt personnel et
professionnel de l’objet de recherche. Il permet de passer du thème à l’objet de recherche.
Q
Question de départ : ce peut être un déclencheur, c’est une porte d’entrée, une interrogation sur un fait ou une situation pour clarifier et orienter ce que
l’on veut traiter, c’est l’identification de l’objet de recherche, mais ce n’est pas encore la question de recherche, qui est plus précise.
La question de départ inaugure la construction de l’objet de recherche. Elle permet de formaliser les idées, les intuitions de l’apprenti chercheur. Elle
oriente les lectures et évite de se disperser. Elle engage le processus de problématisation et est évolutive.
Question de recherche : « c’est un énoncé interrogatif clair et non équivoque qui précise les concepts clés, spécifie la population cible et suggère une
17
investigation empirique » , c’est-à-dire à partir de l’observation de la réalité.
18
Questionnaire : « c’est une série de questions écrites, méthodiquement posées, en vue d’obtenir une information précise » . Il a pour objectif d’« amener
19
les personnes enquêtées à s’exprimer sur un sujet précis sans avoir recours à une relation personnelle » .
17
FORTIN, Marie-Fabienne. Le processus de la Recherche, de la conception à la réalisation. Québec : Decarie, 1996, p. 51.
18
FORMARIER, Monique ; JOVIC, Ljiljana et al. Spécial méthodologie. Recherche en Soins Infirmiers. Paris : ARSI, Novembre 1994, p. 91.
19
Ibid.
Recherche : « … c’est un ensemble de ‘travaux faits pour trouver des connaissances nouvelles, pour étudier une question’. Pour d’autres auteurs, la
recherche a été définie aussi comme un ‘chemin qu’on ouvre dans le partiellement connu, le mal connu, ou l’inconnu, pour en savoir plus et à plus ou
moins long terme, pour se donner de meilleurs moyens d’action’ ou encore une ‘quête systématique d’une réponse à des questions, sur des faits concrets
et sur les relations entre ces faits’. Ainsi la recherche reste un effort intellectuel de réflexion, d’explication, de démonstration, de compréhension par rapport
à une réalité que l’on veut étudier, transformer. Elle apparaît comme une démarche qui consiste à clarifier ce qui est flou, à donner sens à ce qui est
21
incohérent, à distinguer l’important de l’insignifiant » . « C’est d’abord un processus, une démarche systématique qui permet d’examiner des phénomènes
22
en vue d’obtenir des réponses à des questions précises qui méritent une investigation » .
Recherche en soins infirmiers : elle « comprend donc l’étude de tous les aspects, activités et phénomènes relatifs à la santé et pouvant être
intéressants, d’une manière ou d’une autre, pour les infirmières. Elle se concentre d’abord sur un client ou un patient dans le but d’acquérir des
connaissances applicables à plusieurs individus. Elle cherche à comprendre la nature du comportement humain dans la santé et la maladie, et à trouver
des moyens d’intervention qui puissent être utilisés pour améliorer la réponse des patients face à la santé et à la maladie. La recherche en soins infirmiers
étudie l’administration des soins dans tous les établissements, à savoir, les hôpitaux, les cliniques, les foyers, les écoles, les lieux de travail et les
23
communautés » .
Recherche en sciences infirmières : elle « relève de l’investigation systématique : celle-ci peut porter soit sur les clientèles, soit sur la pratique des soins
et sur ses effets auprès des clients, leurs familles, la communauté, soit encore l’étude des contextes de soins.
Les contextes de soins englobent aussi bien la prestation, l’organisation que l’évaluation des soins infirmiers dans l’ensemble des milieux où les soins
24
peuvent être prodigués » .
Résumé : appelé « abstract » lorsqu’il est rédigé en anglais, le résumé permet de communiquer les éléments essentiels du travail. Il comporte, notamment
l’objet du travail, les méthodes utilisées, les principaux résultats et les mots clés.
S
Situation(s) d’appel : c’est un phénomène, une situation, un événement qui questionne, interpelle et/ou étonne.
20
FORTIN, Marie-Fabienne. Opus Cit.
21
ENYOUMA, Marcus. Qu’entend-on par « initiation à la recherche ?» Revue de l’infirmière, n°34, Janvier 1998, p. 20.
22
FORTIN, Marie-Fabienne. Le processus de la Recherche, de la conception à la réalisation. Québec : Decarie, 1996, p. 75.
23
HOLZEMER, William. L. Guide pratique de la Recherche en soins infirmiers. Genève : Conseil International des Infirmières, 1998, page 4.
24
FORTIN, Marie-Fabienne. Opus Cit., p. 26.
OUVRAGES
BERTRAND BASCHWITZ, M.-A. Comment se documenter ? Paris : De Boeck, 2009. ISBN : 978-2-8041-0200-5
BOISSARD, M. et LETELLIER, C. et al. Réussir son parcours de mémoire de fin d’études. Noisy-le-Grand : Sètes éditions, 2013. ISBN :
979-10-91515-17-7
BOULOGNE, A. Comment rédiger une bibliographie? Paris : Armand Colin, 2005. ISBN : 978-2-2003-4138-1
COILOT, M.-M. et JEANGUIOT, N. et al. Initiation à la démarche de recherche. Paris : Estem-De Boeck, 2011. ISBN : 978-2-84371-567-9
EYMARD, C. ET VIAL M. et al. Le travail de fin d'études, UE 3.4-UE 5.6 : s'initier à la recherche en soins infirmiers. Rueil-Malmaison : Lamarre, 2011.
ISBN : 978-2-7573-0446-4
FORTIN, M. F. Fondements et étapes du processus de recherche. Chenelière Education, 2010. ISBN-13 : 978-2-765-02581-8
FORTIN, M. F. Le processus de la recherche, de la conception à la réalisation. Québec : Decarie, 1996. ISBN : 978-2-891-37136-0
HOLZEMER, W. L. Guide pratique de la recherche en soins infirmiers. Genève : Conseil International des Infirmières, 1998.
JOVIC, L et POISSON, M. Initiation à la démarche de recherche : mémoire de fin d'études. Paris : Maloine, 2011. ISBN : 978-2-224-03271-5
LEFORT-HOJAYBAN, L. Méthodes de travail. U.E. 6.1 : guide pratique à l'usage des étudiants infirmiers (et d'autres étudiants ou professionnels de
santé...). Issy-les-Moulineaux : Elsevier-Masson, 2011. ISBN : 978-2-294-71571-6
e
MORIZIO, C. La recherche d'information. 2 éd. Paris : Armand Colin, 2004. ISBN : 978-2-2003-4079-7
PAILLARD, C. La recherche d’information professionnelle : la compétence 8 du référentiel de formation infirmier. Rueil-Malmaison : Lamarre, 2012. ISBN :
978-2-7573-0556-0
ème
POISSON, M. Mémoire de fin d'études infirmières, Guide méthodologique. 5 éd. Paris : Maloine, 2007. ISBN : 978-2-224-02929-6
ROBERTON, G. Le mémoire de fin d’études, initiation à la démarche de recherche, unité d’intégration 5.6 et unité d’enseignement 3.4. Issy-les-
Moulineaux : Elsevier-Masson, 2012. ISBN : 978-2-294-71398-9
CARRÉ, D. Le travail de fin d’études par l’initiation à la démarche de recherche : évolution, révolution ? Soins cadres. 2011, n°79, pp. 53-55. ISSN :
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ENYOUMA, M. Qu’entend-on par « initiation à la recherche » ? Revue de l’infirmière, n°34, janvier 1998, pp. 20-22. ISSN : 1293-8505
FORMARIER, M. et JOVIC, L. et al. Spécial méthodologie. Recherche en Soins Infirmiers. Paris : ARSI. Novembre 1994. ISSN : 0297-2964
GAGNON, J. Rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques (2/2). Soins. 2011, n°756, pp. 57-58. ISSN : 0038-0814
GAGNON, J et MERCURE, M et al. La lecture critique d’articles scientifiques, une méthode simple à utiliser. Soins. 2011, n° 760, pp. 57-59. ISSN :
0038-0814
GROUPE DES DOCUMENTALISTES ILE-DE-FRANCE. L’apprentissage des TIC et l’identité soignante. Site professionnel cadredesante.com [en ligne].
18 avril 2013. Disponible à l’adresse : http://www.cadredesante.com/spip/profession/ntic/article/l-apprentissage-des-tic-et-l-identite-soignante.html
SILLET, A. Rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques (1/2). Soins. 2011, n°754, pp. 58-60. ISSN : 0038-0814
TALDIR, B. Le mémoire, une rupture épistémologique. Soins cadres. 2011, n°79, pp. 41-43. ISSN : 0183-2980
RESSOURCES INTERNET
25
Le NetScoring : document en ligne présentant un ensemble de critères pouvant être utilisés pour évaluer la qualité de l'information de santé sur l'Internet.
26
InfoSphère (Bibliothèque de Montréal) : outil de formation pour développer ses habiletés de base en recherche d'information.
27
Guide REPERE 2011 : le guide REPERE, destiné aux étudiants, propose une approche de la recherche documentaire dans les ressources
électroniques. Il présente la démarche de recherche d’information (de la définition du besoin à l’exploitation des résultats), en insistant sur les divers
aspects des ressources proposées (accès, usages, coûts, acteurs, législation, typologie, technique).
28
SIDOC : plusieurs cas de figures spécifiques peuvent être précisés (CD-Rom, chapitre, forums, entretiens…), pour cela, consulter la rubrique
« bibliographie » du site des documentalistes des écoles paramédicales Ile-de-France.
25
Netscoring. Rouen : Centre Hospitalier Universitaire (CHU) [en ligne]. 2005. [consulté le 14/04/2014]. Disponible à l’adresse : http://www.chu-
rouen.fr/netscoring/
26
Service des bibliothèques [en ligne]. Montréal : Université du Québec, 2010. [consulté le 14/04/2014]. Disponible à l’adresse :
http://www.bibliotheques.uqam.ca/InfoSphere/
27
Guide REPERE [en ligne]. Lyon : École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques. [consulté le 14/04/2014]. 2011.
Disponible à l’adresse : http://repere.enssib.fr/
28
Sciences infirmières Documentation (SIDOC) [en ligne]. 2014. [consulté le 14/04/2014]. Disponible à l’adresse : http://sidoc.fr/
Le cheminement de la réflexion :
- est repérable,
- aboutit à une question de recherche (et le cas échéant
Construire une problématique une hypothèse).
Le vocabulaire est :
- précis,
- professionnel.
Présenter un document écrit
La bibliographie est :
- pertinente,
- actualisée,
- conforme aux normes de présentation.
Le vocabulaire est :
- précis,
- professionnel.
S’exprimer oralement
L’élocution est :
- claire,
- aisée. /3 points
SOUS TOTAL NOTE SOUTENANCE ORALE DU MÉMOIRE
/20 points
* Lorsque le travail écrit présente de nombreuses fautes d’orthographe et/ou de syntaxe, si l’étudiant ne critique pas la qualité de son travail ou ne fournit
pas d’erratum, ces manques peuvent être pris en compte dans la notation de cette capacité.
1.1 Format
Le document est dactylographié sur papier, format A4 (21 x 29.7 cm), au recto uniquement.
1.2 Marges
La marge du haut : 3 cm
La marge du bas : 3 cm
La marge de gauche : 3 cm
La marge de droite : 2 cm
1.3 Police
La police de caractères est standard, TIMES NEW ROMAN ou ARIAL, et la taille est de 12 points, en bleu ou noir pour le corps du texte.
1.4 L’interligne
1.5 La pagination
Le document est paginé entièrement en chiffres arabes. Il comprend 25 à 30 pages, de l’introduction à la bibliographie.
Les annexes peuvent être paginées mais ne sont pas comptabilisées dans le nombre de pages attendu.
Par exemple :
29
Pour la note de bas de page : selon Margot Phaneuf , le processus éducatif est une « intervention professionnelle par laquelle l'infirmière
établit un processus pédagogique qui fournit à la personne soignée, à la famille ou à un groupe des informations sur la maladie, sur sa
prévention et sur le traitement en vue de les amener à une prise de conscience de leurs capacités d'autonomie et à une prise en charge de
leur évolution vers un mieux-être ».
Dans le corps de texte : selon Margot Phaneuf (PHANEUF, 2012), le processus pédagogique est une « intervention professionnelle par
laquelle l'infirmière établit un processus pédagogique qui fournit à la personne soignée, à la famille ou à un groupe des informations sur la
maladie, sur sa prévention et sur le traitement en vue de les amener à une prise de conscience de leurs capacités d'autonomie et à une prise
en charge de leur évolution vers un mieux-être ».
29
PHANEUF, M, 2012, p. 1
Dans la bibliographie, seul le dernier auteur sera répertorié. Les pages extraites des citations sont mentionnées dans les notes de bas de pages (ou
dans le corps du texte).
ATTENTION : toutes les sources graphiques (images, photos, illustrations, tableaux…) utilisées pour l’élaboration du mémoire doivent faire mention
du droit d’auteur dans la bibliographie.
30
Par exemple : La banque d’images du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) [en ligne]. 2013. [Consulté le 14/06/2013]. Disponible à
l’adresse : http://phototheque.cnrs.fr/
L’objet du mémoire conduit à l’utilisation, de nombreux sigles (RSS, ARS…). Dans ce cas de figure, il convient d’avoir recours à une liste des
abréviations qui sera indiquée dans les annexes.
Lors de la première apparition d’un sigle dans le mémoire, noter l’intitulé complet en respectant les règles d’écriture ordinaire (c’est-à-dire sans mettre
obligatoirement une majuscule à chaque mot) suivi de l’abréviation, puis utiliser l’abréviation dans la suite du texte. Il n’y a pas de point entre les lettres
d’une abréviation. Lorsque l’abréviation est composée de trois lettres, elles seront toujours en majuscule, même si l’ensemble qu’elles composent peut
se prononcer, exemple : l’OMS, l’IDE. S’il y a plus de trois lettres et que l’ensemble se prononce, alors, seule la première est en capitale, exemple :
l’Unesco. S’il y a plus de trois lettres et que cela ne se prononce pas, toutes les lettres sont en capitale, exemple : CNFE.
Il n’y a aucune raison de ne pas accentuer les majuscules, puisque les logiciels de traitement de texte et de mise en page le permettent. Comme sur
les minuscules, l’accent préserve le sens. Sans lui en effet, comment distinguer, par exemple : RETRAITE et RETRAITÉ
Il convient d’harmoniser la taille de la police des titres pour l’ensemble du document. Les titres de premier niveau seront de taille 16. Les titres de
deuxième niveau seront de taille 14. Les titres de troisième niveau seront en taille 13 ou 12. Si un quatrième niveau s’avère nécessaire, il pourra être
distingué par une mise en forme italique. Les titres peuvent être alignés à gauche ou au milieu, ils devront être démarqués de la même façon sur tout
le document. Les titres seront signalés en gras ; ils ne doivent pas être soulignés.
Par exemple :
I. Cadre de références
1. Définitions
1.1. L’Empathie
1.1.1. Une caractéristique en soins infirmiers
Les titres et sous titres peuvent être aussi signalés par une organisation alphabétique :
I. Cadre de références
1. Définitions
a. Empathie
Titre du mémoire.
Nom patronymique, prénom et nom usuel de l’étudiant.
Mémoire de fin d’études - UE 5.6. S6 - Analyse de la qualité et traitement des données scientifiques et professionnelles.
Date de remise du travail.
Nom de l’IFSI.
Nom du directeur de mémoire.
Deuxième page
Note aux lecteurs : « Il s’agit d’un travail personnel et il ne peut faire l’objet d’une publication en tout ou partie sans l’accord de son
auteur ».
Troisième page
Quatrième page
Table des matières avec repères de pagination : comporte les titres des parties et les sous-titres, les annexes numérotées en chiffres romains
(ex. Annexe II).
Pages suivantes
Corps du texte.
Annexes
Quatrième de couverture
2. CONSIGNES DE RÉDACTION
L’organisation d’une bibliographie valorise la qualité d’une communication écrite. Il existe plus d’une dizaine de normes bibliographiques, par exemple,
« Vancouver » en médecine, « APA » en psychologie. Nous proposons en exemple dans cette procédure, la norme Afnor Z44-005, traduite des
normes internationales ISO 690 (août 2010). Cette norme présente l’intérêt d’organiser les références bibliographiques de façon cohérente et
structurée, en intégrant les documents scientifiques et professionnels, dans une perspective interdisciplinaire. L’élaboration d’une bibliographie permet
de respecter le droit intellectuel des auteurs, mais contribue également à adopter une attitude scientifique. Nous soulignons enfin que la bibliographie
n’est pas seulement la simple compilation des références des notes de bas de pages, elle est aussi le reflet de la réflexion et du cheminement de
l’étudiant.
Son organisation est au choix : par types de documents, thématique, alphabétique et/ou chronologique. La description de la bibliographie doit
permettre au lecteur de retrouver le document aisément. Sa présentation doit être précise et lisible. Chaque élément doit être nettement séparé de
l'élément suivant par une ponctuation. Les éléments qui constituent la référence d’un document sont en partie le reflet de la notice bibliographique. Il
Ouvrage numérisé
Ex : GRODDECK, Georg. Livre du ça [en ligne]. Traduit de l'allemand par L. Jumel. Paris : Gallimard, 1979. [Consulté le 13 mai 2013]. Disponible à
l’adresse : http://classiques.uqac.ca/classiques/groddeck_georg/le_livre_du_ca/le_livre_du_ca.html
31
Zotero est un outil de gestion bibliographique gratuit. C'est un logiciel libre et Open source. Tutoriel disponible sur le site de l’Université de Montréal :
http://www.bib.umontreal.ca/lgb/Zotero/
Mémoires, thèses
NOM, Prénom. Titre de la thèse (ou du mémoire). Type de document (mémoire ou thèse). Ville : Mention d’édition, année d’édition.
Ex : NAGELS, Marc. Analyse de l’activité et développement de l’auto-efficacité. Thèse pour l’obtention du doctorat de sciences de l’éducation.
Nanterre : Université de Paris X, 2008.
Mémoires numérisés
NOM, Prénom. Titre de la thèse (ou du mémoire) [en ligne]. Mémoire (ou thèse). Lieu : Mention d’édition, année. [Consulté le…]. Disponible à
l’adresse : …
Ex : AKROUR, K. Formation des infirmiers par « l’approche par compétences » : nouveauté pédagogique ou continuité ? [en ligne]. Mémoire.
Université de Rouen, 2009. [Consulté le 12/05/2013]. Disponible à l’adresse :
http://www.univ-rouen.fr/civiic/memoires_masterICF/textes/T_AKROUR.pdf
Articles
AUTEUR, Prénom. Titre de l'article. Titre du périodique. Année, volume (vol. si indiqué), numéro du fascicule (n°), pagination. ISSN (Facultatif)
Ex : BOURGUIGNON, J-P. et GRIGNARD, S. et al. Motivations et apports d'une prise en charge ambulatoire pluridisciplinaire de la santé des
adolescents. Bulletin d’éducation du patient, 2000, vol.19, n°3, p. 126-129. ISSN : 0777-0898
32
Voir lexique
Sites Internet
AUTEUR ou ÉDITEUR (si mentionné). Nom du site [en ligne]. Éditeur, date d'édition ou de mise à jour (si mentionnée). [Consulté le…]. Disponible à
l’adresse : …
Ex: OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. Grand dictionnaire terminologique [en ligne]. [Consulté le 30/04/2013]. Disponible à
l’adresse : http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/
33
Sources graphiques, avec autorisation de l’auteur
NOM, Prénom. Titre de l’œuvre [image numérique]. Date de l’œuvre. Lieu de conservation ou de diffusion. Mentions supplémentaires concernant la
diffusion de l’œuvre. Ajouter la mention Copyright (si disponible). Date de diffusion (si mentionnée). [Consulté le…]. Disponible à l’adresse : …
Ex : CHAGALL, Marc. Paris through the window [image numérique]. 1913. Solomon R. Guggenheim Museum, New York : Artists Rights Society
(ARS). Paris : ADAGP. 2005. [Consulté le 12/06/2013]. Disponible à l’adresse : http://www.guggenheim.org/new-york/collections/collection-
online/artwork/793
33
Il est obligatoire d’avoir les autorisations nécessaires quant à l’utilisation des images diffusées sur Internet, elles ne sont pas toutes libres de droit.
Catalogue : permet d’identifier et localiser un document. Interrogeable par nom d’auteur, indice, descripteur, titre…
Descripteur (Index) : mot-clé (ou tag) paramétré dans le catalogue qui permet de retrouver un document par sujet.
EAN : L’European Article Numbering est un code sous forme de codes à barres.
Indexation : processus destiné à représenter le contenu d'un document (principales notions...), au moyen de termes issus d’un thesaurus, d’une
classification, d’une liste de descripteurs…
ISBN : numéro international normalisé des monographies servant à identifier chaque édition ou volume, quel que soit son support.
ISSN : numéro international normalisé des publications en série servant à les identifier de façon univoque quel qu'en soit le support.
Recherche booléenne : les opérateurs booléens "et", "ou" et "sauf" sont utilisés pour la recherche des notices dans la plupart des bases de
données. Ils servent à élargir la recherche en additionnant deux ou plusieurs concepts ou, au contraire, à limiter la recherche en éliminant des
concepts.
Recherche documentaire : selon l’Afnor (1993), la recherche documentaire correspond à un ensemble « d’actions, de méthodes et procédures
ayant pour objet de retrouver dans les fonds documentaires les références des documents pertinents ».
Recherche d’information : selon l’Afnor (1993), cette recherche correspond à un ensemble « d’actions, méthodes et procédures ayant pour objet
d’extraire d’un ensemble de documents les informations voulues ».
Requête : expression formalisée d'une demande d'information se composant d'une ou plusieurs équations de recherche et mettant en œuvre une
recherche directe par mots clés.
Thésaurus : liste organisée de termes contrôlés servant à l'indexation des documents et aux questions posées dans un système documentaire.
Usuel : document de référence proposé en libre accès et généralement exclu du prêt (dictionnaire…).
Veille documentaire : processus automatisé de recherche, de réception, d’analyse, d’actualisation et de sélection d’informations dans un domaine
professionnel et/ ou scientifique donné.
1. Prendre conscience de l’existence d’un besoin ou problème dont la solution nécessite de l’information
Analyser ses besoins documentaires en soins infirmiers.
Réaliser les différentes approches de sa recherche en lien avec sa question de départ.
Délimiter ou ouvrir ses champs d’investigation.
Cerner son sujet au regard des différents savoirs.
Connaître des dictionnaires spécialisés.
Distinguer les supports (livres, revues…) des moyens pour y accéder.
Évaluer le temps pour réaliser les étapes de la recherche documentaire.
Utiliser le langage documentaire approprié (voir la partie 2.4 lexique).
Repérer son environnement informatique.
34
[...] « Être compétent dans l'usage de l'information signifie que l'on sait reconnaître quand émerge un besoin d'information et que l'on est capable de
trouver l'information adéquate, de l'évaluer et de l'exploiter ». (American Library Association, 1989).
35
Attitude intellectuelle visant l’analyse de compétences déployées dans divers aspects d’une activité humaine.
36
WOODY HORTON, Fores. Introduction à la maîtrise d’information [en ligne]. Genève : Organisation des Etats-Unis pour l’éducation, la science et la
culture (UNESCO), 2007. [Consulté le 23/05/2013]. Disponible à l’adresse : http://www.uis.unesco.org/Communication/Documents/157020F.pdf
37
Liste alphabétique de termes arrêtés dans un domaine précis pour décrire le sujet principal ou les sujets connexes d’un document.
38
Thésaurus de la Banque de données en santé publique, BDSP. Disponible à l’adresse : http://asp.bdsp.ehesp.fr/Thesaurus/
et thésaurus d’ASCODOCPSY disponible à l’adresse : http://www.ascodocpsy.org/santepsy/Thesaurus/
39
Catalogue collectif des bibliothèques universitaires de France. Disponible à l’adresse : http://www.sudoc.abes.fr/
40
Présentation résumée d'un travail de recherche, sous forme d'une affiche.
9. Savoir utiliser l’information pour résoudre un problème, prendre une décision, satisfaire un besoin
Organiser son espace théorique interdisciplinaire (cadre de références).
Évaluer sa propre production bibliographique quantitativement et qualitativement.
Argumenter les concepts retenus au regard des différents aspects du cadre de références (législation, éthique, relation d’aide, éducation…).
Remobiliser les informations à partir d’une réflexion professionnelle et scientifique.
Effectuer une veille documentaire à partir des fonctionnalités électroniques (recevoir des newsletters, des flux RSS ou consulter des signets
42
en ligne, comme le f@vorisites ).
41
Zotero est un outil de gestion bibliographique gratuit qui s'utilise avec le navigateur Web Firefox. C'est un logiciel libre et Open source. Tutoriel
disponible sur le site de l’Université de Montréal : http://www.bib.umontreal.ca/lgb/Zotero/
42
Gestion de favoris en ligne, dans le domaine de la santé : F@vorisites. Disponible à l’adresse : http://sidoc.fr/
11. Savoir se défaire de l’information qui n’est plus nécessaire et préserver celle qui doit être protégée
Vérifier la conformité législative de son travail (respect du droit d’auteur, plagiat).
43.
Envisager un errata .
Archiver sa documentation.
Assumer une « coupure épistémologique », une mise à distance des concepts.
Analyser sa pratique documentaire.
Actualiser ses connaissances professionnelles.
Préparer l’argumentation orale de sa production.
43
Selon le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) « Liste placée généralement en fin d'ouvrage qui recueille les fautes commises
en cours d'impression avec leur correction ». Au singulier, erratum, quand il s’agit d’une seule faute. Disponible à l’adresse :
http://www.cnrtl.fr/definition/errata
Participants :
(NB : en fonction de leurs disponibilités, les représentants des différents départements et/ou IFSI se sont remplacés)
ère
1 version
- Arlette LORIQUER, IFSI Paul Brousse AP-HP 94
- Catherine BARET, IFSI Sainte-Anne 75 - Fanny MALE, CFCPH AP-HP 75
- Danielle BENALI, IFSI Levallois 92 - Marie Renée MERLIN, IFSI Ambroise Paré AP-HP 92
- Nacéra BENCHERIF, IFSI Bichat AP-HP 75 - Nadia MIHOUBI, IFSI Rabelais 75
- Marie-Françoise BERTHELOT, IFSI Louis Mourier AP-HP 92 - Geneviève MOCQUET, IFSI Argenteuil 95
- Anne BUISSON, IFSI Aulnay 93 - Roselyne MONTIALOUX, IFSI Beaumont 95
- Michèle CAZES, IFSI Lagny 77 - Ménad NAIT SIDER, IFSI Saint-Denis 93
- Nathalie CRESSIOT, IFSI Avicenne AP-HP 93 - Christine PAILLARD, IFSI Nanterre 92
- Françoise DELAHAYE, IFSI Saint-Joseph 75 - Mireille PETIT, IFSI Mantes la Jolie CRF 78
- Corinne DONCQUE, IFSI Aulnay 93 - Anne RAYNERT, IFSI Nanterre 92
- Amanda DUBRAY, IFSI Gonesse 95 - Isabelle REMBEAU, IFSI Sud Francilien 91
- Sylvie DUVAL, IFSI Levallois 92 - Sylvie SAINT GERMAIN, IFSI Saint-Joseph 75
- Anita EMERY, IFSI Etampes 91 - Delphine SAMBOURG, IFSI Orsay 91
- Martine ESPITALIER, IFSI Foch 92 - Valérie SAVET, IFSI Henri Mondor AP-HP 94
- Marie-Chantal FOREL, IFSI Saint-Joseph 75 - Christine SCHLOSSER, IFSI Perray-Vaucluse 91
- Catherine GESLAIN, IFSI Saint-Louis AP-HP 75 - Sylvie STAFA, IFSI Ville Evrard 93
- Caroline GRENUT, IFSI Perray-Vaucluse 91 - Murielle SUPPER, IFSI Bichat AP-HP 75
- Elisabeth HERMES, IFSI Sud Francilien 91 - Agueda TEIXEIRA, IFSI Avicenne AP-HP 93
- Ellen HERVE, IFSI Foch 92 - Nadette THEODOSE, IFSI Moisselles 95
- Patricia JUBIN, IFSI Sainte-Anne 75 - Nadine VILLANI, IFSI Foch 92
- Thierry LALOU, IFSI Etampes 91 - Servane VINSON, IFSI Croix Saint-Simon 93
- Catherine LAPLASSOTTE, IFSI Aulnay 93 - Naura ZUMAGLINI, IFSI Croix Saint-Simon 93
- Corinne LARTIGUE, IFSI Jean Verdier AP-HP 93
Relecteurs