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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST

Unité Universitaire à Ziguinchor


Foi – Science - Action
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BP : 231 Ziguinchor – Sénégal

QCM DE COMPTABILITE ANALYTIQUE

1. Les entrées en stocks de matières premières, des marchandises et des


approvisionnements s’évaluent :
A. Au prix d’achat ;
B. Au coût d’achat ;
C. Au coût de production;
D. Au coût de distribution.
Explication : les entrées se font au prix d’achat augmenté des frais d’achat (transport,
assurance, commission …), c’est qui donne le coût d’achat.
2. Les entrées en stocks de produits finis s’évaluent :
A. Au coût d’achat ;
B. Au coût de production ;
C. Au coût de revient;
D. Au coût de distribution.
Explication : les entrées se font au coût d’achat des matières consommées augmentés des
frais de production (CI, MOD…), ce qui donne le coût de production.
3. Les charges constatées en comptabilité générale et non reprises en comptabilité
analytique constituent :
A. Des charges non incorporables ;
B. Des charges supplétives ;
C. Des charges incorporables ;
D. Des charges indirectes.
Explication : C’est la définition même des charges non incorporables.
4. Les charges prises en compte en comptabilité analytique se déterminent de la manière
suivante :
A. Charges d’exploitation de la comptabilité générale – CNI + charges supplétives +
charges de substitution ;
B. Total charges de la comptabilité générale + CNI + charges supplétives ;
C. Total charges de la comptabilité générale – CNI + charges supplétives ;
D. Total charges de la comptabilité générale – CNI + charges supplétives + charges
de substitution.
Explication :Il y’avait un piège. En effet, si on retient que les charges d’exploitation, on
risque par exemple d’oublier les charges financières afférentes à un emprunt ayant permis de
financer une immobilisation.
5. Sont à priori incorporables, les charges suivantes :
A. Les charges exceptionnelles ;
B. Les charges de personnel ;
C. Les achats de matières premières
D. L’impôt sur le bénéfice (IS)
Explication : les charges exceptionnelles sont par nature non incorporables. L’impôt
représente la part réservée à l’Etat sur la répartition du résultat. Il ne constitue jamais une
charge incorporée au coût.
6. Les CNI :
A. Ont pour effet d’augmenter le résultat analytique ;
B. Ont pour effet de diminuer le résultat analytique ;
C. Doivent être ajoutées au résultat global analytique pour retrouver le résultat de la
comptabilité générale ;
D. Doivent être retranchées du résultat global analytique pour retrouver le résultat de
la comptabilité générale.
Explication
Le résultat analytique augmente puisqu’elles ne viendront pas en moins des produits, n’étant
pas incorporées dans le calcul du résultat analytique. On comprend alors que ces charges
doivent être retranchées du résultat analytique puisqu’elles ne sont pas rentrées en ligne de
compte dans son calcul, alors qu’elles contribuent à diminuer le résultat comptable.
7. Les charges supplétives:
A. Ont pour effet d’augmenter le résultat analytique ;
B. Ont pour effet de diminuer le résultat analytique ;
C. Doivent être ajoutées au résultat global analytique pour retrouver le résultat de la
comptabilité générale;
D. Doivent être retranchées du résultat global analytique pour retrouver le résultat
de la comptabilité générale.
Explication :
Les charges supplétives diminuent le résultat analytique puisque par comparaison, elles
n’interviennent pas dans le calcul du résultat comptable. En revanche, elles doivent être
rajoutées au résultat analytique pour retrouver le résultat comptable. Arithmétiquement, le fait
de les retrancher dans un premier temps puis de les rajouter permet de les annuler.
8. Le coût de revient d’un produit :
A. Peut servir à fixer son prix de vente ;
B. Représente théoriquement l’ensemble des coûts supportés par le produit ;
C. Ne concerne que les produits vendus ;
D. Ne constitue qu’un coût partiel du produit.
Explication :
Beaucoup de réponses justes. S’agissant de la question A, en l’absence de prix de vente
imposé, on peut partir du coût de revient et rajoutée la marge désirée pour calculer le prix de
vente.
S’agissant de la question B, le coût de revient est normalement calculé sur la base du coût
complet, ce qui suppose que l’ensemble des coûts supportés par le produit sont incorporés.
S’agissant de la question C, le coût de revient représente le coût de production augmenté des
frais de distribution des produits vendus ou livrés.

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