Elevage-Formation : +226 75 26 72 09

« Ensemble, révolutionnons l’élevage ! »

GUIDE D’ELEVAGE
COQUELETS//BLEUE D’HOLANDE

BADO Vincent de Paul

❖ FORMATEUR
❖ ELEVEUR
❖ INITIATEUR DE Elevage-Formation

1 500 FCFA Wattsapp : 75 26 72 09

61 35 65 83

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AVANT PROPOS

Ce document est le fruit des expériences et des

recherches d’un jeune BURKINABE; formateur en
aviculture et éleveur de volailles ; conçu dans le but
de guider ou de venir en aide à ceux qui veulent se
lancer dans le domaine de l’aviculture tout en leurs
donnant les connaissances nécessaires pour mettre
en place leur projets. Il est rédigé sur la base de ses
propres expériences et celles d’autres éleveurs qui
sont déjà dans ce domaine. Vous verrez dans ce
manuel toutes les techniques les plus simples et les
moins couteuses qui vous permettra en toute
quiétude de mettre en place votre projet d’élevage de
volailles. Dans ce livre vous trouverez des exemples
de mise en place des bâtiments de volailles, de
l’entretien de la volailles (alimentation, traitement
des maladies), la prophylaxie, des astuces de gestion,
etc.

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INTRODUCTION
En définition, un coquelet est un poulet de petite taille ou un jeune coq.
Les coquelets sont appréciés dans la gastronomie pour sa chair qui serait tendre
que celle des coqs adultes. Ce sont des oiseaux monogastriques appartenant à la
famille des PHASIANDES. Ceux issu des souches de poules pondeuse et des
poulet locaux ont une croissance plus lente que celle des poulets de chair de 45
jours.
1. HABITAT OU BATIMENT
Choix du terrain
Un bâtiment d’élevage volaille doit se situer, de préférence, sur un plateau
bien dégagé et aéré, facile d’accès, avec une source d’eau permanente (puits ou
forage), perméable, avec possibilité d’extension, loin des ménages, des routes, et
des ruissellements.
Le poulailler doit être implanté dans un lieu où l’air est continuellement
renouvelé. Eviter les zones inondables, les terrains humides, les zones trop
encaissées et trop ombragées. D’un point de vue général le poulailler doit être :
➢ sec : car l’humidité favorise les maladies
➢ clair : car la lumière favorise la santé, mais il ne faut pas trop de
rayons de soleil à l’intérieur du poulailler pour ne pas affecter la densité.
Il faut donc prévoir de larges déports de toiture ; dont les dimensions varieront en
fonction de la hauteur du poulailler.
L’orientation d’un bâtiment avicole doit tenir compte de la direction des
vents dominants, de préférence est-ouest (largeur du côté est -ouest et la longueur
du côté nord -sud).
La toiture doit être munie d’une faitière qui facilite l’évacuation de l’air chaud.
Plus le bâtiment est haut plus il est frais. Les portes d’entrée doivent être munies
de pédiluve. Dans le cas où la ferme compte plusieurs bâtiments, la distance
entre eux doit être d’au moins 30m.
Voici les proportions à ne pas dépasser sous peine de baisse de rendement:
• 1 à 4 semaines : 40à 50poussins au m2
• 5 à 8 semaines : 20 à 30 animaux au m2
• 9 à 12 semaines : 6 à 8 animaux au m2

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Fig 1 : exemple de bâtiment pour l’élevage moderne

2. CONDUITE DE L’ELEVAGE
Avant l’âge d’un mois, la conduite des poussins est très délicate. En effet il
faut une poussinière qui puisse maintenir une température de 35°C. cette
température va décroissante avec l’âge des poussins. On peut utiliser comme
éleveuse des lampes ou des fourneaux avec du charbon de bois. Il sera installé 24
à 48 heures avant l’arrivée des poussins à l’intérieur de la poussinière afin de
maintenir la température selon les normes recommandées.
La poussinière : une étape capitale de l’élevage La poussinière est l’endroit
où sont élevés les poussins.
Elle doit être : Sécurisante parce qu’il faut protéger les poussins des chiens,
des chats, des rats et aussi calme pour ne pas stresser les animaux. Elle doit être
éclairé car les poussins au départ ont une mauvaise vue, il faut donc assez de
lumière pour qu’ils puissent localiser les mangeoires et les abreuvoirs.
La poussinière doit être confortable et isolante, grâce à la mise en place
d’une litière de copeaux de bois non traité ou paille hachée de 10-15 cm
d’épaisseur minimum, pour absorber l’humidité des excréments et isoler les
poussins du sol en terre battue ou en béton.
Les poussins doivent pouvoir accéder aux mangeoires, abreuvoirs et la
source de chaleur sans compétition. Surtout éviter de mettre dans la poussinière
des poussins d’âge différent. La poussinière peut être faite en bois, en tôle ou en
grillage en fonction de la saison et de l’isolation du bâtiment.

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Au départ les poussins en l’absence de leur mère et leurs plumes ne peuvent
régler leur température corporelle (thermorégulation), c’est pourquoi il faut donc
les chauffer artificiellement avec différents matériels de chauffage : radiants à gaz,
ampoules chauffantes électriques, lampes tempête. Pour s’assurer que la
température est idéale dans la poussinière, il faut observer le comportement
thermique des poussins comme ci-dessous

Mangeoire Comme pour les abreuvoirs il existe dans le commerce

plusieurs types de mangeoires qui sont adaptées aux différentes catégories
d’animaux (démarrages ou adultes). Mais on peut en fabriquer soit même mais
dans tous les cas il faut que les animaux puissent y accéder facilement (hauteur) et
sans compétition. Attention à bien régler les mangeoires pour éviter le gaspillage
d’aliment.
Les types de mangeoire
❖ Les plateaux de démarrage : 1/40poussins (maximum 1 semaine pour
éviter le gaspillage d’aliment. Ces plateaux en plastique sont circulaires
avec un diamètre de 35 cm et une hauteur de 3,5 cm.
❖ Mangeoire 1er âge : 1m de long, hauteur 3cm, 1/30sujets (pendant 4
semaines) ;
❖ Mangeoire 2ème r âge : 1m de long, hauteur 4cm, 1/25 sujets (pendant 5
semaines) ;

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❖ Mangeoire 3ème âge : 1m de long, hauteur 10 cm, 1/20sujets (jusqu’à la
reforme).
Images des Mangeoires

Fig 2 : Mangeoire 1er âge Fig 3 : Mangeoire 2ème âge

Fig 4 : Mangeoire 3ème âge Fig 5 : Mangeoire 3ème âge

Abreuvoirs : En raison de l’aliment qui est sec et de nos climats chauds les
poulets boivent beaucoup, il leur faut à peu près 2,5 à 3 fois plus d’eau que
d’aliment. L’eau doit être potable et à disposition des animaux en permanence.
On trouve dans le commerce plusieurs types d’abreuvoir de plusieurs capacités
(3l, 5l, 10l, et 20l) et fabriqués dans des matériaux différents (plastiques ou
galvanisés) mais il est possible d’en fabriquer soi-même soit avec des bouteilles.
Dans tous les cas assurez-vous que les animaux puissent facilement accéder aux
abreuvoirs sans compétition et en réglant bien la hauteur par rapport aux dos des
animaux.

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Les types d’abreuvoirs
❖ Abreuvoir 1er âge : forme siphoïde en plastique, capacité 3l, 1/30 sujets
(pendant 4 semaines)
❖ Abreuvoir 2ème âge : forme siphoïde en plastique, capacité 5 à 10l, 1/25
sujets (pendant 8 semaines)
❖ Abreuvoir 3ème âge : forme siphoïde en plastique, capacité de 10 à 20l,
1/20sujets (jusqu’à la reforme). Il existe sur le marché un autre type
d’abreuvoir composé d’une bassine en plastique coiffée d’une chape
en fer de six.

Fig 6 : abreuvoir 2ème âge Fig 7 : abreuvoir 1er âge Fig 8 : abreuvoir 3ème âge
Remarque :
➢ Le passage du matériel démarrage au matériel adulte doit se faire
progressivement
➢ Le passage d’une formulation d’aliment à une autre doit se faire
aussi progressivement
➢ La hauteur du matériel doit être réglée par rapport au dos des
animaux
➢ Attention aux fuites d’eau et aux gaspillages d’aliment pour ne pas
trop dégrader la litière
➢ Les abreuvoirs comme les mangeoires doivent être assez nombreux
pour que les animaux puissent y accéder sans compétition

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➢ Actuellement on trouve sur le marché des abreuvoirs et des
mangeoires semi-automatiques.
➢ Le respect du nombre d’abreuvoirs et de mangeoires conditionne
l’homogénéité du lot.
➢ Afin de réduire le gaspillage, les mangeoires ne doivent être remplies
qu’au deux tiers de leur capacité.
NB : Dans le cas d’abreuvoirs automatiques prévoir une réserve d’eau en cas de
coupure d’eau et pour faciliter l’absorption de certains médicaments avec l’eau de
boisson.
3. ENTRETIEN
Les techniciens et les ouvriers doivent avoir une tenue de travail adéquate.
De préférence un ensemble de couleur bleue pour l’élevage de la volaille (la
volaille préfère la couleur bleue). Cette tenue est accompagnée d’une paire de
bottes, d’un cache-nez, de lunettes et de gants.
Matériels et produits d’entretien comme matériels et produit d’entretien nous
avons :
• Les pulvérisateurs
• Les désinfectants
• Les détergents
• Les seaux, brosse, balais, pelle, brouette, bassine, tonneaux
plastiques,...
Réception et démarrage
Un mois avant l’arrivée des poussins, la poussinière doit être nettoyée,
lavée et désinfectée. La litière épaisseur 07 à 10cm doit être chargée 15 jours
avant la mise en place des poussins.
Une semaine avant réception, mise en place du périmètre de garde, des radiants,
des plateaux de démarrage, des abreuvoirs et les lampes d’éclairages.
Il existe plusieurs types de matériaux qui peuvent servir de litière : coques
d’arachide, copeaux de bois, tiges de mil broyées, paille de riz, copeaux de riz
etc…
Les procédures administratives doivent être engagées avant la réception des
poussins.

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Réception et installation des poussins
La veille de la réception des poussins, on doit vérifier si tout le matériel est en
place et en bon état de marche. A la réception le technicien de la ferme ouvre les
cartons pour observer l’état général des poussins. On vérifie sommairement les
quantités commandées. Le transport est effectué au frais de préférence jusqu’à la
ferme. Arrivés à la ferme, les poussins sont comptés et placés dans le périmètre
de garde. Un temps de repos de 6 à 12h est recommandé avant d’alimenter et
d’abreuver les poussins.

4. L’ALIMENTATION
C’est le facteur le plus important et le plus coûteux de tout élevage. Il est
généralement prévu 3 type d’aliment : l’aliment démarrage, l’aliment croissance et
l’aliment finition. Ils sont composés en fonction des besoins nutritionnels du stade
de développement du poulet. La provende est toujours conditionnée en sacs de
50 kg.
100 Coquelets consomment au bout de 90 jours en moyenne :
• 100 kg (soit 2 sac) d’aliment de démarrage
• 200 kg (soit 4 sacs) d’aliment de croissance
• 400 kg (soit 8 sacs d’aliment de finition).
La transition d’un type d’aliment à l’autre doit se faire progressivement. Par
exemple pour passer de l’aliment de démarrage à l’aliment poulette, on donne :
➢ le 1er jour : 2/3 d’aliment démarrage et 1/3 de croissance;
➢ le 2ème jour : 1/2 d’aliment démarrage et 1/2 de croissance ;
➢ le 3ème jour : 1/3 d’aliment démarrage et 2/3 de croissance
➢ le 4ème jour : de l’aliment croissance uniquement.
Il s’agit du même scénario quand on passe de l’aliment de croissance à la finition
L’aliment et l’eau fraîche doivent être disponibles à volonté. L’eau dans les
abreuvoirs doit être renouvelée dès qu’elle est salie. Il faut éviter les fuites d’eau
dans le poulailler car cela favorise le développement des microbes. Il faut éviter
de trop remplir les mangeoires pour éviter que les poulets ne versent l’aliment.
La composition et la disponibilité de l’alimentation vont varier en fonction
de la saison, des situations géographiques et des systèmes de ferme. En général, la
volaille, et d’autres animaux ont besoin de nourriture contenant de l’énergie et des
protéines, ainsi que des vitamines et des minéraux. Le besoin de nourriture va
changer en fonction de l’âge et du statut de l’oiseau (poulet, adulte, pondeuse,
couveuse). La meilleure manière de faire du complément de nourriture et aussi la

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moins chère est d’utiliser les ressources locales. Cependant, beaucoup de
vitamines et de minéraux sont détruits s’ils sont stockés trop longtemps ou pas
dans des conditions optimales, comme forte humidité et chaleur. La connaissance
de la qualité et de la source des différentes matières nutritives est importante pour
réduire le risque de mauvaise alimentation.
LES ALIMENT ENTRANT DANS A COMPOSITION DELA PROVENDE
❖ Le maïs : Il est riche en énergie. Le maïs est la principale céréale utilisée
en alimentation animale de façon générale, et de la volaille en particulier
dans notre pays. La variété du maïs rouge et jaune sont recommandées
dans l’alimentation des pondeuses. Il faut noter que cette variété est un
peu rare sur le marché.
❖ Le blé : Comme tous les pays ne produisent pas de blé, ce sont les
produits issus de la transformation du blé qui sont utilisés en alimentation
des volailles, notamment, le remoulage.
❖ Les tourteaux de coton: Le tourteau de coton contient une toxine (le
GOSSYPOL) qui, lorsqu’il est incorporé en excès dans l’aliment, colore le
jaune d’œuf en noir chez les pondeuses. C’est pourquoi il n’est pas
conseillé de dépasser un certain seuil ou taux d’incorporation. Il est riche
en protéines.
❖ Les tourteaux de soja : Le soja et même le tourteau de soja contiennent
une substance appelée antitrypsine qui, lorsqu’elle est incorporée en
grande quantité dans la ration, empêche la synthèse d’un acide aminé
qu’est la trypsine. C’est pourquoi, il est aussi recommandé de limiter son
incorporation dans la ration des volailles.

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❖ La farine de poisson: La farine de poisson est constituée de déchets de
poissons séchés et écrasés. La farine de poisson est très riche en protéine et
est utilisé dans la composition des concentrés.
❖ La farine de sang: Elle est obtenue à partir du sang des animaux (poules,
bœufs,) caillé et moulu et est aussi riche en protéines.
❖ Les concentrés: Ils sont C’est un mélange de matières premières nobles
(vitamines, minéraux, acides aminés) c’est à dire d’une grande valeur
nutritive, souvent d’origine animale. Ils sont destinés à être dilués dans des
aliments plus pauvres. On distingue les concentrés 5% et 10 % ponte. Ce
pourcentage représente la proportion du concentré à incorporer dans
l’aliment. On les appelle aussi concentré minéral azoté vitaminé (CMAV)
❖ Les minéraux et vitamines: On les trouve dans la farine d’os. La farine d’os
est encore appelée poudre d’os. Elle a pour rôle de contribuer à la
formation des os et des squelettes chez les sujets. Elle contribue de façon
particulière à la solidification des coquilles d’œuf.
❖ L’eau: L’eau joue un rôle très important dans la digestion des volailles. Elle
représente donc un élément vital pour ces animaux. L’eau doit être
disponible en tout temps.
NB : Les volailles ont besoin d’une quantité d’eau équivalente à 2 ou 3 fois
la quantité d’aliment dont ils ont besoin chaque jour.
Normalement ils sont divisés en trois catégories distinctes, avec une quantité
de protéine décroissante, telle que :
1. Un régime pour le début : riche en protéine ; de l’éclosion jusqu’à 4 à 6
semaines ;
2. Un régime de croissance : moyennement riche en protéine ; jusqu’à 20
semaines ;
3. Un régime de pondeuse : faible en protéine ; poules à partir de 20
semaines.
Exemple de formule alimentaires ( 0 à 4 semaines )
Aliments simples Avec le CMAV 5% Avec le CMAV 10%

Formule A (Kg) Formule B (Kg) Formule C (Kg) Formule D (Kg)

Maïs 65 65 56 65
Soja grain 34
Tourteau de soja 18 15 15
Tourteau de coton 10 10 10
Tourteau de palmiste 3
Concentré 5 5 10 10
Farine d’os 2 2
Sel de cuisine 0,125
Total 100 100 100,125 100

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Exemple de formule alimentaire ( 4 à 8 semaines )

Aliments simples Avec le CMAV 5% Avec le CMAV 10%

FormuleA (Kg) FormuleB (Kg) FormuleC FormuleD

(Kg) (Kg)
Maïs 55 50 50 55
Remoulage 15 20 25 20
Tourteau de soja 5 5 5
Tourteau de coton 10 10 8 5
Tourteau de 5 7 5 3
palmiste
CMAV 5 5 10 10
Farine 3 3 2 2
d’os/coquille
Total 100 100 100 100

5. LES PRINCIPALES MALADIES DES COQUELETS ET BLEU

D’HOLANDE
❖ La pseudo-peste aviaire
Elle est due à un microbe très résistant qui peut survivre 6 mois sur le sol
du poulailler. Il peut également être transporté sur 15 km par le vent. Ce qui fait
qu’elle est une maladie très contagieuse. Elle peut ravager tout un poulailler en 3
– 4 jours. Elle se manifeste par
• la toux, des râles et des suffocations.
• Une diarrhée verdâtre
• Le torticolis et le déséquilibre de l’animal.
• Les poulets sont légers et manquent d’appétit.
La maladie est incurable mais la vaccination assure une protection sure contre la
maladie.
❖ La maladie de Gumboro
Elle est également due à un microbe résistant qui peut survivre 4 mois sur le
sol ou divers objets. C’est une maladie très contagieuse et qui peut entraîner
beaucoup de mortalités
Elle n’atteint surtout que les poulets de 4 à 6 semaines. Quelquefois, il
apparaît des formes
précoces qui peuvent attaquer des poussins de moins de 3 semaines. La
contamination se fait par les excréments. Elle se manifeste le plus souvent par :

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• une forte fièvre
• une diarrhée blanchâtre
• Les poulets sont prostrés
• Leur plumage est ébouriffé.
Les mortalités interviennent vers la fin de l’après midi après une courte crise. Le
traitement permet de limiter les mortalités mais n’est pas très efficace. La
vaccination permet de protéger les poulets contre la maladie.
❖ La coccidiose
Elle est due à des parasites. Ils se développent surtout à la faveur de
l’humidité. Les poulets se contaminent par leurs excréments. Elle se manifeste
par une diarrhée accompagnée de sang. Les poulets maigrissent. Leur bec et leurs
pattes deviennent très pâles.
La prévention et le traitement de la maladie se fait à l’aide d’anticoccidiens.
D’ailleurs ces produits sont souvent incorporés dans les aliments de volaille
pendant leur fabrication.
❖ Les parasites externes
Il s s’agit des poux, puces, argas et dermanysses. Ils parasitent les volailles
en se fixant sur leur corps pour sucer leur sang. Ils provoquent leur
amaigrissement, de l’anémie et leur inoculent des maladies. La plupart d’entre
eux vivent cachés le jour dans les fentes des poulaillers pour fuir la lumière. Ils
sortent la nuit pour piquer la volaille.
NB : En tout état de cause il faut toujours faire appel au vétérinaire en cas de
maladie. Toute automédication est à éviter.

6. LA PROPHYLAXIE
C’est l’ensemble des mesures qui permettent de mettre les poulets à l’abri des
maladies .Elles sont de 2 ordres :
✓ la prophylaxie sanitaire qui est l’ensemble des mesures de propreté :
le nettoyage et la désinfection
✓ la prophylaxie médicale qui repose sur la vaccination et les
traitements préventifs. Elle est menée sur la base d’un
programme de prophylaxie bien établi.
La vaccination ne peut être réussie qui si les règles de conservation et
d’administration du vaccin sont respectées.
Précautions pour une bonne vaccination

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Pour réussir la vaccination dans l’eau de boisson, il faut :
✓ conserver le vaccin au froid jusqu’à son administration à l’aide d’une
glacière
✓ vacciner le matin
✓ assoiffer les sujets 2 à 3 heures avant l’administration du vaccin pour
amener tous les sujets à en boire
✓ utiliser l’eau minérale ou l’eau de puits non désinfectée, jamais l’eau
de robinet pour éviter la destruction du vaccin par les antiseptiques
✓ utiliser assez d’abreuvoirs pour que tous les poussins puissent boire
en un temps court
✓ utiliser uniquement les abreuvoirs en plastique, jamais ceux en taule
✓ ne jamais exposer le vaccin au plein soleil ; ce qui peut les détruire
✓ stabiliser le vaccin en ajoutant de la poudre de lait : 1 cuillérée à
soupe par litre d’eau.
✓
PLAN DE PROPHYLAXIE COQUELETS /BLEUE D’HOLANDE
AGE MALADIES PRODUITS Durée DATE
ADMINISTRATION
15 jrs avant Nettoyage, Détergent, virkon Lavage, thermo
l’arrivée des désinfection, Hexipra-metrin nébulisation
poussins vide sanitaire
1er – 2ème jour remontant Hipraminchock 3 jours Eau de boisson
Antibio
3ème jour Pseudo peste Ita New ou HB1 1 jour Injectable ¼ dose en
SC ou IM
Ou eau de boisson
– 6 e jours
4e
Remontant Anti-stress 4 jours Eau de boisson
7 jour
ème
Bronchite Bronipra1 ou H120 1 jour Eau de boisson
infectieuse 15l
11ème jour Gumboro Gimboro 1 jour 1000 doses/ 15l
18 ièmejour Gumboro Gimboro 1 jour Eau de boisson
1000 doses/ 15l
30ème jour Peste aviaire Corymune 7k 1 jour ½ ml en injection IM
Déparasitant Levalap ou VPV Per os
33ème jour Anti coccidien Amprolium et antibio 3 jours Eau de boisson
45ème jour Variole Variovac 1 jour Wing web
80ème jour Variole Variovac 1 jour Wing web
120ème jour Peste aviaire Rappel corymune 7k si 1 jour ½ ml en injection IM
Rappel nécessaire Per os
Déparasitage Levalap ou
VPV

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DEVIS POUR DES COQUELETS (5 mois)

Prix des poussins : 250 x 500 FCFA = 125 000 FCFA
Aliment jusqu'à à la vente 6 kg par poulet équivaut à 6 x 500 = 3
000 FCFA = 60 sacs d'aliments.
Évolution 20 sacs démarrage équivaut 20 x 14 500 FCFA = 290
000 FCFA
40 sacs croissances équivaut croissances 40 x 14 000 FCFA =
560 000 FCFA.
Médicaments plus produits véto : 50 000 FCFA
Volailler : 40 000 x 5 mois =200 000 FCFA
Copeaux : 300 x 60 = 18 000 FCFA
Imprévus : 25 000 FCFA
Total : 1 268 000 FCFA
Mortalité : considérons 15 morts, reste : 485 coqs Vente : le
poulet de 5 mois peut être vendu à 6 000 FCFA mais
considérons 5 000 FCFA équivaut : 485 x 5 000 FCFA = 2 425
000 FCFA.
Estimation de bénéfice : 2 425 000 FCFA - 1 268 000 FCFA =
1 157 000 FCFA.
Nb : ce devis peut changer en fonction du lieu d'achat
d'aliment, des produits et de la localité où vous faites votre
élevage. Pour le devis de coquelet c'est pareil aux pondeuses
sauf que les coqs ne pondent pas donc faudrait les nourrirent
jusqu'à 5 ou 6 mois souvent même 4mois et demi pour avoir un
bon poids et vendre.

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AUTEUR
L’auteur de ce manuel est un jeune dynamique
BURKINABE du nom de BADO Vincent
de Paul, âgé de 25 ans il est l’initiateur d’un
réseau de formation en élevage de volailles du
nom de Elevage-Formation. Résidant à
Ouagadougou, il est le formateur principal du
réseau et aussi éleveur de volailles
LE RESEAU
Elevage-Formation est un réseau de jeunes
éleveurs et formateurs en élevage. A travers ses
plateformes (Telegram et Facebook), le réseau
se donne pour objectifs l’accompagnement de
ses membres dans la réalisation de leurs projets
d’élevage à travers des formations, des suivis, des appuis,
des conseils, des fournitures de produits et matériels
d’élevage etc.
CONTACTS
+226 75 26 72 09 (wattsapp,telegram)

Elevage-formation

eleformat.2019@gmail.com

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