Vous êtes sur la page 1sur 1

Geneviève

Darrieussecq, une histoire belge. Par Laurent Rossini, fondateur de


PLEBISCIT agence conseil en communication politique 27 mai 2021.



Geneviève Darrieussecq est née à Peyrehorade le 4 mars 1956 dans une famille
d'agriculteurs. Après des études à la faculté de médecine de Bordeaux II, elle exerce en tant
que médecin allergologue libéral à partir de 1983.
Elle est mère de 4 enfants, Marie, Fanny, Bastien et Jean. Elle est également grand-mère de 9
petits-enfants.

Et sur le plan politique ?

Elle commence sa carrière en 2004 en devenant conseillère régionale d’Aquitaine. En 2008,
elle se présente pour les élections municipales à la mairie de Mont-de-Marsan, alors que le
MoDem bénéficie de l'alliance avec l’UMP. Elle est élue au second tour.
Son ascension politique est alors inexorable : élue en septembre 2009 présidente de Mont-
de-Marsan Agglomération, réélue en 2014 à la tête de la ville, elle devient conseillère
départementale en 2015, députée en 2017 sur la première circonscription des Landes.

Effectivement, c’est un parcours plutôt fulgurant !

Oui, mais qui ne s’arrête pas là. Car 3 jours après avoir été élue députée, elle est nommée
secrétaire d’état auprès de la Ministre des armées Florence Parly. Elle démissionne alors de
son mandat de maire et de celui de député.
Le 6 juillet 2020, elle devient avec le Premier Ministre Castex, ministre déléguée à la
Mémoire et aux anciens combattants.

Et aujourd’hui, candidate tête de liste aux Régionales en Nouvelle-Aquitaine ?!

Du fait de son statut, elle change encore de braquet.
C’est une femme, Modem, performante ces dernières années aux élections locales, qui a
battu les socialistes en terre emmanuellienne, désormais avec une visibilité nationale… Le
pedigree idéal pour permettre à La République en Marche de se distinguer dans ces
élections !

Vous suivez les campagnes électorales des candidats. Que pouvez-vous nous dire de la
sienne ?

C’’est une campagne très active, bien travaillée sur le plan de l’image et c’est normal tant
Bernard Moncoucy, son fidèle chef d’orchestre, à la baguette depuis la conquête de Mont-
de-Marsan, l’a connaît bien. Mais je finirai par une interrogation au sujet de son slogan de
campagne : l’Union fait la force. Pourquoi la ministre aux anciens combattants a repris la
devise de la Belgique pour faire campagne ? C’est un peu curieux cette histoire…

Vous aimerez peut-être aussi