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U INSTITUT UNIVERSITAIRE LES COURS SONOU
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Enseignant Titulaire
SYLLABUS
I. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Prérequis :
Il est recommandé de connaitre les bases de la comptabilité générale.
Objectif du cours :
Aborder les principales dispositions juridiques, les enregistrements comptables
applicables ainsi que les particularités d’ordre fiscal dans les différentes phases
de la vie des sociétés ;
Etudier les principes juridiques, financiers, comptables et fiscaux fondamentaux
applicables aux sociétés commerciales
IV. BIBLIOGRAPHIE
V- PROGRAMME DE COURS
Chapitre 10 : Consolidation
Cette définition est complétée par l’article 5 du même acte qui dispose : « la société
commerciale peut être également créée par une seule personne dénommée associé
unique ou société unipersonnelle, par un acte écrit ». La constitution d’une société
résulte donc d’un contrat de société ou acte unique qui est matérialisé par un document
unique appelé statut.
- le consentement
- la capacité
- l’objet
Cette condition traduit le désir des associés de constituer une société et de participer à
la réalisation d’un objectif social. Cette volonté qui anime chacun des associés est
connue en droit sous le vocable « Affectio Societatis ».Il faut donc que les associés aient
un esprit sociétaire, qu’ils désirent collaborer d’une manière égalitaire. Il faut éviter
d’insérer dans les statuts une clause léonine. Ce désir se manifestera au moins par un
droit de contrôle.
1.2.2 La capacité
Un associé qui accepte d’être membre d’une société est supposé disposer des moyens
matériels et/ou financiers pour la constitution de cette société. Ainsi, chaque membre
1.2.3 L’objet
La recherche du profit ou d’un but lucratif est l’objectif assigné à la mise en commun
des biens. Elle constitue le critère de distinction entre les sociétés et les associations. Le
partage des bénéfices comme des pertes est un élément essentiel dans un contrat de
société. La règle de partage doit être prévue dans les statuts. Elle est laissée à
l’appréciation des associés mais ne doit pas comporter de clauses léonines. On appelle
clause léonine, celle qui attribue la totalité des profits ou la totalité des pertes à un seul
associé ou qui exclut un associé à la contribution aux pertes de la société. Il faut noter
qu’en cas de silence des statuts les bénéfices ou les pertes sont réparties entre les
associés au prorata de leurs apports sauf dans les sociétés de personnes.
• Les statuts doivent être rédigés par écrit : écrit authentique ou sous seing privé.
Dans cette forme de société, il existe un lien étroit entre les associés qui se connaissent
le plus souvent. Leur responsabilité est solidaire et indéfinie.
la Société en Nom Collectif (SNC) : tous les associés sont solidairement et indéfiniment
responsables du passif social. Ils doivent être d’au moins deux (02) ;
la Société en Commandite Simple (SCS) : on distingue dans ces sociétés deux (02)
catégories d’associés à savoir, les commanditaires qui sont responsables dans la
limite de leur apport et les commandités qui sont dans la même situation que les
associés d’une SNC. Il faut au moins un (01) associé ;
la Société en Participation : c’est celle dans laquelle les associés conviennent
qu’elle ne sera pas immatriculée au registre de commerce et crédit mobilier ; par
conséquent, elle n’a pas la personnalité morale et n’est pas soumise à la publicité ;
la Société de Fait : lorsque deux ou plusieurs personnes physiques ou morales ont
constitué une société reconnue légalement mais n’ont pas accompli les formalités
constitutives (annonce légale non faite par exemple).
1.4.2 Les sociétés de capitaux
Le capital social minimal dans ces sociétés est de 1 000 000 Fcfa divisé en des parts
sociales de 5 000 Fcfa.
Quelques Exemples
Deux amis s’associent pour créer la société anonyme MAHO, sans appel public à
l’épargne, au capital correspondant au minimum légal divisé en actions de nominal
égal au minimum légal. L’un s’engage à apporter un véhicule, un terrain litigieux dont
il est propriétaire, des créances à concurrence de 50% du capital social. L’autre s’engage
à apporter des connaissances, son habilité et la main d’œuvre.
2.2.1 Définition
Ce sont les biens apportés par les associés dont ils transfèrent la propriété et la
jouissance à la société en contrepartie des droits sociaux. La somme des apports
constituent le capital social de l’entreprise.
Ce sont des espèces, des chèques et virements qui sont libérés soit en totalité lors de la
constitution soit en plusieurs fractions (dans les SNC, les SARL et dans les SA).
Il s’agit des biens meubles ou immeubles autre que l’argent ; les apports en pleine
propriété ou apport en jouissance qui sont libérés dans leur totalité lors de la
constitution.
c- les apports en industrie
Il s’agit d’un engagement pris par un associé de faire bénéficier la société de ses
compétences particulières dans un domaine précis le savoir-faire).ses apports ne
donnent lieu à des rémunérations que dans les sociétés de personne. Ces apports ne
sont pas admis dans les sociétés de capitaux et sont rares dans la pratique.
2.2.3-Aspect fiscal
Ce sont des apports qui forment effectivement le capital. Ils sont rémunérés par des
droits sociaux représentés par des actions ou parts sociales.
Ce sont des apports qui ont pour contrepartie la naissance d’une dette au niveau de la
société qui bénéficie de ces apports. Ici la rémunération n’est que l’engagement pris
par la société de rembourser la dette.
Ils sont en partie à titre pur et simple et en partie à titre onéreux. C’est le cas d’un
apport de patrimoine. On rémunère alors les apports nets par des droits sociaux.
Exemple 1
Pour constituer une SNC, Paul et Jean ont apportés respectivement du matériel pour
120.000F et des marchandises pour 60.000F. Les apports sont dans ce cas purs et simple
et s’élèvent à 180.000F.
Exemple 2
Pour constituer une SA, les actionnaires ont fait les apports suivants : Matériels
200.000F ; Marchandises : 40.000F ; Banque : 10.000F ; Dette en vers les fournisseurs
: 50.000F. Il y a donc ici des apports purs et simples de 250.000 et des apports à titre
onéreux de 50.000F
Les formalités de constitution d’une société entraînent les formalités tels que :
• Les droits d’enregistrement dont le taux varie selon la nature des apports et la
manière dont ces apports ont été rémunérés.
On débite les comptes de charge par nature, le compte Etat TVA récupérable (s’il y a
lieu) par le crédit d’un compte de trésorerie ou de tiers.
C : 4732 mandataire-notaire
S / engagement
Remarques
• Le compte 4732 sera débité lors de la remise de fonds et crédité une fois que les
formalités de constitution seront bouclées par le notaire.
Les apports en nature doivent être immédiatement libérer dans leur intégralité
contrairement aux apports en numéraire qui peuvent être libérer en fraction mais d’au
moins le quart (du minimum légal) à la constitution. Tant que les apports ne sont pas
totalement libérés et versés la société ne peut ni augmenter son capital, ni émettre des
emprunts obligataires.
S / Promesse d’apport
S/ constatation de l’exigibilité
------------------------- d° --------------------------------
S/ constatation de l’appel
D : 4732 Mandataire-notaire
------------------------------ d°-----------------------------------
D : 521 Banque
C : 4732 Mandataire-notaire
Remarque
Dans le cas où les dates de promesse et de réalisation des apports sont concomitantes,
il est possible de regrouper les étapes de promesse et de réalisation des apports.
S/ constatation de l’appel
----------------------------- d°----------------------------
D : 4732 Mandataire-notaire
--------------------------- d° -------------------------------
éléments apportés et celui du capital souscrit sera portée dans le compte courant de Mr
SAM.
ACTIF PASSIF
Postes Brut Net Postes Net
Actif immobilisé Capitaux
Bâtiments 3 000 000 2 760 000 propres 19 000 000
-Amortissements 1 410 000 Capital
Actif circulant
Marchandises 26 074 960 26 074 960 Passif 58 592 260
Cients 49 672 300 48 317 300 circulant
-dépréciation 1 355 000 Fournisseurs
Trésorerie actif
Caisse 440 000 440 000
TOTAL
82 712 260 77 592 260 77 592 260
TOTAL
TAF
S / Promesse
Avec X=montant appelé des apports en numéraire + montant des apports en nature
et Y= montant non appelé des apports en numéraire
------------------------------ d°-----------------------------------
D : 521 Banque
C : 4732 Mandataire-notaire
Une fois les apports libérés, le compte capital est régularisé de la manière suivante :
débit du compte 109 devient exigible lors de l’appel. La partie appelée est enregistrée
comme suit :
Ecritures d’appel
S/Appel
S/Appel
D : Trésorerie
S/Réalisation
Ecritures de régularisation
S/ Régularisation
Remarques
Après la libération du dernier quart (une fois tout le capital libéré), on vire le solde du
compte 1013 dans le compte 101
S/Constitution
EXEMPLE
Un délai de versement est en général prévu pour la libération des fonds appelés. A
l’expiration de ce délai, il est possible que des actionnaires ne respectent pas leurs
obligations. Ce qui nous amène à distinguer deux catégories d’actionnaires :
Les actionnaires retardataires : ce sont ceux qui se libèrent après le délai prévu
Les actionnaires défaillants : ce sont ceux qui ne vont jamais répondre à l’appel.
Toutes les actions du défaillant seront vendues et il sera remboursé.
Se libérant après le délai prévu, les actionnaires retardataires payeront en plus des
sommes dues, des intérêts de retard calculés au taux généralement fixé par les statuts
et éventuellement les frais de rappel engagés par la société.
C : Compte de trésorerie
S/Engagement
S/reclassement
D : Compte de trésorerie
C : 77 (Intérêts de retard)
S/Réalisation du retardataire
C : Compte de trésorerie
S/engagement
S/reclassement
----------------------------- d° -------------------------
S/Défaillance
S/Vente
S/Imputation
S/ Remboursement
Remarques
Les statuts peuvent prévoir que des actionnaires effectuent des versements supérieurs
à la fraction du capital appelé. Cela peut donner aisance à la trésorerie sans que tout le
capital souscrit ne soit libéré. Les versements anticipés ne modifient donc pas la
ventilation du capital social. Les versements anticipés sont imputés au crédit du
compte 4617 par le débit d’un compte d trésorerie.
Ecriture :
D : 52
C : 4616
S/anticipation
Le compte 4616 sera progressivement soldé lors de la libération des fractions anticipées
Remarques
Lorsqu’une entreprise souscrit des actions à la création d’une société, il s’agit d’un
achat de titre de participation. Les écritures suivantes seront passées :
C : Trésorerie (X)
S/acquisition de titres
C : Trésorerie (Z)
S/règlement
Avec :
CAS PRATIQUE
Le 1er avril N, la société procède à l’appel du deuxième quart avec libération au 1er mai
N. A cette date, l’avis de crédit reçu à la banque porte un montant de 1.750.000. La
différence constatée concerne l’actionnaire Yamagnon détenteur de 200 actions qui
s’est exécuté avec retard le 30 juin N. Le 1er juillet N, la société procède à l’appel du
troisième quart avec libération au 1er août N. A cette date, tous les actionnaires
s’exécutent sauf un actionnaire détenteur de 300 actions. Suite à de multiples rappels
restés sans suite de la part de l’actionnaire concerné, la société a constaté la défaillance
le 31 octobre N et a procédé à la vente desdites actions libérées des ¾ pour une valeur
totale de 2.200.000.
Le 1er novembre N, la société procède à l’appel du dernier quart avec libération au 1er
décembre N. A cette date, tous les actionnaires se sont exécutés.
TAF :
3.1. INRODUCTION
Le résultat est l’élément sur lequel est assis l’impôt sur les sociétés. Ainsi, il doit
être porté à la connaissance de l’administration fiscale pour son imposition.
L’impôt sur les bénéfices industriels et Commerciaux (BIC) frappe tous les bénéfices
provenant d’une profession industrielle, commerciale, minière, artisanale, agricole ou
forestière exercée par les entreprises installées au Bénin.
Résultat comptable = ∑ des produits - ∑ des charges (sauf impôt sur les bénéfices et
participation des travailleurs)
- valeur ajoutée
- résultat hors activités ordinaires = ∑ des produits HAO -∑ des charges HAO
Le résultat comptable ainsi obtenu n’a pas tenu compte des aspects suivants :
Etre comprises dans les charges de l’exercice au cours duquel elles ont été
engagées.
• la fraction supérieure à 1‰ du chiffre d’affaires hors taxe (somme des comptes 701
à 707) pour les cotisations, les subventions, dons et les libéralités accordées.
Sachant que l’entreprise a accordé des dons d’une valeur de 95.000 F, calculer le
montant à réintégrer au résultat.
Solution
Le montant à réintégrer :
CA = 60.000.000
1‰ du chiffre d’affaires =
• Les amendes et pénalités fiscales : les contraventions supportées quelle que soit leur
nature ne sont pas déductibles fiscalement
• La taxe sur véhicule des sociétés
3.2.2.2-les déductions
Le déficit d’un exercice est imputable au report sur les résultats bénéficières des trois
exercices suivant au maximum.
– le taux de l’impôt est fixé à 30% du bénéfice imposable pour les personnes morales
autres que les industries.
Cependant :
1°- Pour les activités autres que celles visées au 2° ci-dessous du présent article
et pour les contribuables assujettis à l'impôt selon le régime du bénéfice réel, le montant
annuel de l'impôt ne peut être inférieur à celui obtenu par application aux produits
encaissables des taux de :
- 0,75% pour les entreprises minières et les personnes morales autres que les industries.
Dans tous les cas, l'impôt ne peut être inférieur à deux cent mille (200 000) francs CFA.
Dans tous les cas, l’impôt ne peut être inférieur à deux cent mille (200 000) francs CFA.
4°- Les personnes morales bénéficient des avantages fiscaux dans les conditions
prévues au point 1 de l’article 141 du présent Code.
L’impôt est calculé sur le résultat fiscal arrondi au millier de francs inférieurs.
L’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques est calculé en fonction des tranches du
revenu fiscal arrondi au millier de francs inférieur et d’un barème de taux progressifs
(articles 138 du CGI).
0 - 300 000 0%
Cet impôt calculer par un barème de taux progressifs peut subir des abattements dans
les conditions suivantes :
OU
Remarque
Résultat net après impôt = Résultat comptable – Impôt - Participation des travailleurs.
Exemple : calculer l’impôt dû au taux de 25% dans chacun des cas suivants :
Solution
1er cas
Quatre acomptes de montants identiques sont versés au plus tard le 10 mars, le 10 juin,
le 10 septembre et le 10 décembre de chaque année.
Le montant de chaque acompte de l’exercice N est égal au ¼ de l’impôt sur les résultats
de l’exercice N-1.
Acompte N = Impôt N -1
Mais la déclaration de l’impôt étant prévue pour fin avril au plus tard, le premier
acompte payable le 10 mars N sera calculé sur l’impôt N-2 si jusqu’à cette date l’impôt
N-1 n’était pas connu. Ainsi, une régularisation interviendra lors du paiement du 2ème
Réalisé et présenté par Odilon A. MAFON, odilonmafon@gmail.com, +229 96 48 24 21
29
Comptabilité des sociétés
acompte le 10 juin. Dans tous les cas, la somme des deux premiers acomptes de
l’exercice N doit être égale à la moitié de l’impôt dû au titre de l’exercice N-1.
On aura donc :
1er acompte N = Impôt N-2 ; 2ème acompte N = Impôt N - 1 - 1er acompte N – crédit
d’impôts
4 2
4 4
Avant 2006, les nouvelles sociétés n’ayant pas de résultat fiscal précédent font
une estimation de ce résultat à partir du capital social :
L’acompte estimatif calculé à partir du résultat fiscal estimatif était payé en une seule
fois lors de l’immatriculation de a société au registre du commerce.
De 2006 à 2010, les nouvelles sociétés ne payent pas d’impôt dans leurs premières
années d’activité
Mais par dérogation aux dispositions de l’article 156 du présent CGI (2019), l’impôt sur
les sociétés dû par les sociétés nouvelles régulièrement créées et réduit de :
C : trésorerie
S/paiement de l’acompte
S/ Déclaration de l’impôt
S/Déclaration de l’impôt
C : Trésorerie (solde)
S/paiement de l’impôt
Remarques
Lorsque l’impôt dû est inférieur à la somme des acomptes, le solde est négatif et on
parle de crédit d’impôt. L’écriture à passer est la suivante :
Après cette écriture, le compte 4492 a un solde débiteur. Ce qui signifie l’existence du
crédit d’impôt qui sera compensé lors du paiement du 2e acompte. Ainsi on aura :
APPLICATION 1
7-Si l’impôt réel de l’année à venir est de 5.000.000, procéder aux régularisations qui
s’imposent.
APPLICATION 2
Le bénéfice de référence de la SARL SECA de 2017 est de 1.800.000 francs CFA et celui
de 2018 est de 2.000.900 francs CFA. Il convient de calculer les acomptes à verser en
2019 puis le solde à verser en l’an 2020 sachant que c’est une SARL à plusieurs associés
et dirigé par un dirigeant non associé. L’IS de 2019 sera connu le 10 mars pour un
montant de 720.000, préciser les dates d’exigibilité et passer les écritures comptables
sachant que le payement est fait par chèque. NB : taux d’IS 30%
APPLICATION 3
*75.800f de pénalités pour retard de déclaration fiscale qui est enregistré dans le compte
6471 ;
*210.000f d’intérêt versé à Prisca, Directrice associée, qui laisse en compte courant tout
au long de l’année 1.500.000f rémunéré à 14% et le taux BCEAO est de 10%. ;
*80.000f versé au titre de subvention à un organisme qui gère une crèche pour les
enfants du personnel ;
Un bien pris en crédit-bail d’une valeur de 9.500.000f en début de contrat est amortit
sur 10 ans, sa durée de vie. Alors que le contrat est signé pour une période de 8ans.
TAF
APPLICATION 4 : IRPP
Samson et Andy ont créée il y a quelques années la SNC PA. Samson est l’associé
gérant qui détient 60% des parts sociales et Andy détient le reste soit 40% des parts.
Au cour de l’année N Samson a perçu une rémunération annuelle de 3 600 000 (soit 300
000 par mois ). Les comptes courant associés sont rémunérés au taux de 12% l’an. Tout
au long de l’année, Samson a laisse en compte courant une somme de 4 000 000F et
Andy en compte courant 2 000 000f. Ce dernier a versé également 2 000 000f le 1er juillet
N. La société a dégagée une plus-value sur cession d’immobilisation corporelle de 2
500 000f qui respect les conditions de l’article 23 du CGI. Au 31 décembre N, le bénéfice
comptable atteint 12 750 000 F.
TAF :
associé.
Dans le but d’améliorer le climat social au sein d’une société, des mesures sont prises
sur la base d’accord entre le personnel et la Direction, pour faire prendre part les
salariés aux bénéfices de la société. Le système comptable OHADA a préféré
l’appellation «participation des travailleurs» au terme «participation des salariés»
Signalons qu’au Bénin, il n’existe pas à ce jour une loi définissant les critères (forme
juridique de l’entreprise, l’effectif des travailleurs, etc…) et les modalités de calcul
suivant lesquels la participation est obligatoire.
3.6.2. Aspects fiscaux de la participation
Lorsque le paiement intervient, le compte 426 est débité pour solde par le crédit d’un
compte de trésorerie ou d’un autre compte qui peut être :
-1686- Participation des travailleurs aux bénéfices (en cas de constitution d’un
fonds dans l’entreprise) ;
-5021- Actions propres (en cas d’attribution d’actions rachetées par l’entreprise)
APPLICATION 5
TAF :
INTRODUCTION
Le résultat net comptable est une ressource interne qui résulte de l’activité de
l’entreprise. Après paiement de l’impôt et approbation des comptes par les
commissaires au compte, les membres du conseil d’administration ou les gérants
élaborent un projet de répartition. Les comptes et le projet de répartition des bénéfices
doivent être approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire des associés dans les 6
mois qui suivent la clôture d’un exercice.
I- Cadre de l’affectation
- soit imputé sur le report à nouveau créditeur ou sur les réserves disponibles
précédemment constituées
Les résultats bénéficiaires font l’objet d’affectation entre l’entreprise (les réserves) et les
associés (dividendes). La décision d’affectation du résultat est une résolution votée par
l’Assemblée Générale Ordinaire sur proposition du conseil d’administration dans le
respect des dispositions légales et statutaires. Cette résolution fait apparaître le
bénéfice distribuable constitué par : « le bénéfice net de l’exercice diminué du report à
nouveau antérieur débiteur ainsi que des sommes portées en réserves en application
Réalisé et présenté par Odilon A. MAFON, odilonmafon@gmail.com, +229 96 48 24 21
36
Comptabilité des sociétés
Il est obligatoirement fait sur le bénéfice net de l’exercice diminué du report à nouveau
antérieur débiteur, un prélèvement de 10 % servant à doter la réserve légale jusqu’à ce
qu’elle ait atteint 20 % (soit le cinquième) du capital social. (Article 546 de l’OHADA)
Exemples
1-on extrait du bilan d’une entreprise avant répartition les comptes suivants :
2 – L’extrait des capitaux propres d’une entreprise se présentent comme suit avant
affectation :
Solution
Dotation complémentaire = 0
En vue de réaliser les objectifs de la société, l’AGO des actionnaires peut décider la
création d’une réserve facultative et prévoir son montant.
Il se calcule à un taux généralement fixés par les statuts sur le montant du capital
souscrit appelé versé et non amorti. Si une fraction du capital a été libérée en cours
d’exercice, l’intérêt statutaire de cette fraction sera calculé au prorata temporis.
Exemple
La société « LA VIE » est crée le 1er /01/2017 au capital de 10.000.000 F CFA, actions
de 10.000 f dont 600 actions d’apport. Les apports en numéraire ont été libérés du
minimum légal à la construction. Le 25/06/17, la société a appelé le 2ème quart ; date
limite 1/07/17. Le 16/08/17, le 3ème quart est appelé ; date limite 1/09/17. Le solde est
appelé et versé le 1/03/01. Sachant que le taux d’intérêt statutaire est de 6% l’an,
calculer le montant de l’intérêt statutaire issue de la répartition des bénéfices des
exercices 2017 ; 2018 ; 2019.
Les retards et les défaillances n’ont pas d’impact sur le calcul de l’intérêt statutaire.
Les actions non libérées et celles amorties n’ont pas droit à l’intérêt statutaire.
Les actions libérées avant (ou au premier janvier) de l’année dont on répartit le
bénéfice portent intérêt sur un an.
Les actions libérées au cours de l’année dont on répartit le bénéfice portent intérêt
de leur date limite de libération ou de jouissance jusqu’au 31 décembre de cette
année.
Les actions amorties en cours d’année du 1er janvier jusqu’à leur date
d’amortissement.
b- Le second dividende ou superdividende
Il est attribué pour un même montant à toutes les actions libérées ou non ; amorties ou
non.
Rappelons que la réserve légale cesse d’être obligatoire lorsqu’elle atteint 20% du
capital social. On peut établir les formules ci-après :
Si les frais de constitution ne sont pas entièrement amortis, il n’y a aucune distribution de
dividende sauf si une réserve facultative d’un montant au moins égale à la valeur nette
comptable de ces frais est constituée.
Notion d’IRVM
L’IRVM est l’Impôt sur le Revenu des Valeurs Mobilières. Il s’agit d’un impôt calculé
sur le montant du dividende brut.
Lorsque dans un exercice, on a connaissance du taux de l’IRVM, le tableau de
répartition est toujours présenté avec le dividende brut ; mais lors de l’enregistrement
des écritures de répartition, il faut passer normalement les écritures puis ensuite,
débiter le compte 465 par le crédit du compte 4424 « Etat, Impôt et Taxe recouvrable
sur des Associés » du montant de l’IRVM.
En définitif, c’est le dividende net (dividende brut – IRVM) qui est payé aux Associés
et l’IRVM reversé à l’Etat. Soit t le taux de l’IRVM pour 1 franc. On a :
Donc dividende net = dividende brut - dividende brut x t = dividende brut (1-t)
La plupart des dispositions prévues pour les SA sont applicables aux SARL. Ici, il faut
noter que le capital est toujours totalement libéré et que le dividende unitaire est le
même pour toutes les actions.
Cette affectation est réalisée selon les dispositions statutaires. Cependant, la réserve
légale n’est pas obligatoire.
APPLICATION : 1
Le bénéfice à repartir est de 5.000.000, la réserve légale est conforme à la loi, les
versements anticipés ont droit à un intérêt statutaire, la valeur d’une action est de
10.000, la réserve libre est de 500.000 et le taux de rémunération des apports libérés par
les associés est de 6%. Les actions en numéraire (1000 actions) sont libérées au ¾ de leur
valeur nominale. Le Conseil d’Administration se propose d’attribuer un
superdividende égal au multiple de ½ inférieur. L’extrait de la balance avant inventaire
au 31 décembre N de cette société se présente comme suit : capital appelé 2.500.000,
réserves légales 550.000, actionnaires capital anticipé 500.000, capital souscrit appelé
versé non amorti 12.500.000 TAF :
La société INTELLIGENCIA a été créée le 05 janvier 1998 par dix actionnaires qui ont
souscrit des actions de même valeur nominale. Huit actionnaires ont effectués des
apports en numéraire libérés du minimum légal dès la constitution par virement
postaux.
Deux actionnaires ont effectués des apports en nature représenté par des constructions,
des terrains et des matériels estimé respectivement à : 4.200.000, 3.900.000 et x.
Le 10 janvier 98, un chèque postal est adressé au trésorier payeur à titre d’impôt sur le
bénéfice de l’exercice 98.
- Le reliquat, sous déduction d’un report à nouveau éventuel, est attribué aux
actionnaires à titre de superdividende.
Mission assignée
a- De la constitution et du
paiement d’acompte d’impôts sur
le bénéfice, b- D’appel et de
libération du capital appelé en juin
98.
2.650.820
L’Actif Net Comptable Corrigé (ANCC) encore appelé l’Actif Net Réel (ANR)
ou Valeur Mathématique Globale (VMG) permet d’évaluer le patrimoine de l’entreprise
au prix de marché. Elle permet donc d’introduire dans le calcul de la valeur de
l’entreprise, les plus ou moins values. En partant de l’ANC, l’ANCC se calcule comme
suit :
VM = ANCC / N.
Application 1 :
Les dividendes à payer représentent les 2/3 des dotations aux réserves.
TAF :
1) Calculer la valeur mathématique théorique coupons attachés et ex coupons et en
déduire la valeur du coupon brut
Construction. . 2.800.000
Fonds commercial 1.200.000
Matériel 3.500.000
Créances 2.000.000
Fournisseurs 1.500.000
Autres éléments (leur valeur au bilan) Travail
à faire :
Ici on commence par évaluer la société dont les titres sont détenus puis compte tenu
des résultats de la première évaluation, on détermine l’actif net de la participante.
Actif A B Passif A B
Capital 100 000 80 000
Autres immo. corporelles 260 000 150 000 Réserves 200 000 120 000
Participations 20 000 Primes 50 000 20 000
Stocks 70 000 90 000 Dettes 170 000 90 000
Créances et disponibilités 170 000 70000
Total 520 000 310 000 Total 520 000 310 000
- Actions de 10 000 FCFA chez A et de 5 000 FCFA chez B.
- Les participations représentent les 4 000 actions B acquises à 5 000 FCFA. - Fonds
commercial : 15 000 000 FCFA chez A et 24 000 000 FCFA chez B. - Plus-values
sur autres immobilisations de 5 000 000 FCFA et sur créances de 4 000 000 FCFA
chez B.
- Moins-values sur stocks de 40 000 000 FCFA chez A et 14 000 000 FCFA chez B.
Evaluez les titres des sociétés A et B
Ici, la valeur de l’une dépend de l’autre société. Les calculs font appel à un système de
deux équations de premier degré.
Actif A B Passif A B
Capital (2) 100000 200 000
Fonds commercial 12 000 - Réserves 172000 95 000
Autres immo. corp. 256 000 215 000 20 RAN 5 000 -4000
Participation (1) 25000 000 Dettes 275 000 314 000
Actif circulant 259 000 370000
Total 552 000 605 000 Total 552000 605 000
(1) Titres B détenus par A : 5 000 actions à 5 000 FCFA l'action ; titres A détenus par B : 2
VF=D/r
Remarques
D peut être égal au dividende moyen des trois (03) derniers exercices passés ou de
plusieurs exercices passés au lieu d’un seul exercice.
La valeur financière présente des limites telles que : le taux rentabilité est fixé de
façon arbitraire ; la valeur financière dépend de la politique de dividende de
l’entreprise car elle est faible lorsque l’entreprise consacre plus son bénéfice à
l’autofinancement (réserves) qu’à la distribution de dividende (politique de
croissance).
La valeur de rendement risque d’être biaiser lorsque le bénéfice est biaisé par des
événements exceptionnels. De même le taux de rentabilité est fixé de façon arbitraire
Application
La SOLAPINE a distribué un dividende de 4800 par action. Le taux moyen de placement
est de 12%. Le bénéfice non distribué représente le 1/3 du résultat de la société.
Soit :
P le nombre de période allant de 1 à n avec n ≥ 1
CAFp le cash flow de la période p,
K le taux d’actualisation,
Vr la valeur résiduelle de l’entreprise en fin de période n
Cette formule donne la valeur globale de l’entreprise. Ainsi, pour obtenir la valeur de
l’action ou de chaque part sociale, on divise cette valeur (V) par le nombre de titre(N).
Remarque :
Le cash-flow correspond à la capacité d’auto financement (Bénéfice net après impôt
+ dotation aux amortissements et aux provisions déduites de ce bénéfice
Soit Ri = (B - Bmin),
• On détermine le goodwill (GW) qui représente la valeur actualisée des
rentes annuelles des goodwill prévus dans l’avenir. En supposant K le taux
d’actualisation, le goodwill peut être déterminé :
Soit sur les rentes de goodwill prévisionnelles d’un nombre limité d’année ; en
pratique, ce nombre est de l’ordre de cinq (5) car au-delà, la prévision de la rente est
trop incertaine. Partant, GW=R1 (1+k)-1+R2 (1+k)-2 +…+R5 (1+k)-5 ; Soit sur une suite
infinie de rentes supposées constantes (R).
Application
L’actif net comptable corrigé de la SAMAZON au capital de 80 000 000 d’action de
valeur nominale 20 000 est évalué à 110 000 000. Le taux de rentabilité des capitaux
propres est de 11% et le taux d’actualisation 15%. Le bénéfice net de l’entreprise est 15
700 000. Calculer la valeur de chaque action en supposant que la rente de goodwill est
constant sur un nombre infini d’années.
Remarque :
Le taux d’actualisation est le coût du capital finançant l’actif c’est –à- dire le coût moyen
pondéré des différentes sources de financement de l’actif.
Tandis que le taux de rendement est entendu ici comme le coût des fonds propres.
Pour financer les investissements ou pour augmenter les ressources stables, ou encore
pour améliorer l’image d’une société, on peut procéder à l’augmentation de son capital
par:
- Il est attaché à chaque ancien titre, un droit préférentiel de souscription (DPS) qui
doit être en principe négociable au cours de la période de souscription des nouveaux
titres ;
- Les nouveaux titres sont émis à un prix dit « prix d’émission » qui est supérieur à la
valeur nominale. La différence entre le prix d’émission et la valeur nominale pour ce
qui concerne les titres de propriétés à savoir parts social et actions est appelé prime
d’émission.
- Vn = valeur nominale ;
- E = prix d’émission ;
1 Constatation de la libération
D:2/3/4/5 VM1 x N2
C : 4611 Associés apports en nature A = apports en nature +Prime d’apport
2 Constatation de l’augmentation
D : 4611 A = apports en nature +Prime d’apport(VM1xN2)
D : 4615 B =VnxN2 + PE
C : 101 Valeur nominale * nombre d’actions
C : 1051 Prime d’émission
C : 1052 Prime d’apport
2 - Dans la SA
Les apports en nature doivent être libérés intégralement. Le minimum légal de la valeur
nominale des actions en numéraire doit être libéré et l’intégralité de la prime
d’émission doit être versé quel que soit la nature des actions. Le prix d’émission des
actions en natures est généralement fixé à la valeur mathématique avant augmentation
d’où l’inexistence de droit de souscription pour les apports en natures
Analyse comptable
C: 1013
2 Libération
D:2/3/4/5
C : 4613 apports en nature +Prime d’apport ()
C : 4615 Vn x N2 + PE
C : Passif exigible dettes diverses
3 Constatation de l’augmentation
D : 109 Valeur nominale non appelé
D : 4613/4611 VM1xN2
D : 4615 VnxN2 + PE
C : 1011 Valeur nominale non appelé
C : 1013 capital appelé versé ( N2 x Vn)
C : 1051 primes d’émission= N2(E-Vn)
C : 1052 primes d’apport = N2(VM1-Vn)
4
D : 1013 Vn (N1+ N2)
C : 101
Application
Une société dont le capital est composé de 5 000 actions de valeur nominale 20 000 a
procédé à une augmentation du capital par apport en numéraire. Les nouvelles actions
sont émises au prix de 25 650 et libéré de ¾ à la souscription. Le 30/09/07, date de fin
de souscription, les 2 500 nouvelles actions ont été libérées régulièrement en banque.
Les honoraires et droits d’enregistrement payé à cette occasion s’élève respectivement
à 250 000 HT et 130 000.
3-Formules de calcul
N2
DPS = (VM1 - E) x DPS = (VM2 - E) x RS
Application N1 N2
TAF :
C’est une opération qui consiste à intégrer au capital social, les réserves et autres
éléments assimilés (prime, résultat report à nouveau). L’augmentation du capital par
incorporation des réserves ne modifie pas le montant des capitaux propres. Ainsi le
montant de l’actif net comptable corrigé avant, et celui après augmentation par
incorporation de réserve sont égaux. On peut soit augmenter la VN des anciens titres
soit émettre de nouvelles actions ou parts sociales que l’on distribue gratuitement aux
anciens associés.
1) Analyse comptable
D 105 Prime
D 11 Réserve
D 121 RAN
D 131 Bénéfice
C 101 capital
2) Formule de calcul
a) Rapport d’attribution
RA N3
N1
b) Calcul de la VM après augmentation par incorporation VM3
VM3 =
N
DA VM x 3
1 N1 N3
Application
Dans une SARL au capital de 10 000 000 (VN = 5000) il a été procédé à une
augmentation du capital par incorporation des réserves facultatives. A cette
occasion 500 nouvelles parts sociales ont été émises et distribuées gratuitement
aux associés. Avant augmentation les parts sociales ont été évaluées à 7 500.
ou
3- -Ecritures
D : 118 2 500 000 ou
60
C : 101
Réalisé et présenté par Odilon A. MAFON, odilonmafon@gmail.com, +229 96 48 24 21
Comptabilité des sociétés
S/ Incorporation de réserves
D: 101
10 000 000
C : 1013
S/ouverture du capital
D: 1013
12 500 000
C : 101
S/ Reconstitution
N2
VM 2 VM 3((NN 11 NN33 ) NEx N2
RS
N1 N3
Avec
) 2
N2
RS
N1
Réalisé et présenté par Odilon A. MAFON, odilonmafon@gmail.com, +229 96 48 24 21
61
Comptabilité des sociétés
2 VM 1 x N N 1 1 N E2 x N2 Avec
VM
VM2(N1 N2) 0 x N3 N
VM 3 (N 1 N 2) N3 Avec RA 3
N1 N2
N2 N3
RS et RA
N1 N1
Application
Supposons que par rapport à l’application précédente, il a été procédé ensuite une
augmentation par émission de 1000 nouvelles parts au prix de 5 400. Il s’agit des parts
libérées entièrement en numéraire à la banque.
TAF :
Résolution
1- VM2=
2- DPS = 6000- 5828,57=171,43
-Ecritures
D: 52 5 400 000
C : 4615
S/libération
D: 1013
7 500 000
C : 101 S/
Reconstitution
3)-
VM=
Analyse comptable
1er cas : Conversion supposée comme un apport en nature :
Application
A l’occasion d’une augmentation du capital dans une société anonyme par émission de
5000 nouvelles actions au prix de 12 500 F et de valeur nominale 10 000, il a été autorisé
la conversion d’une dette fournisseur d’un montant de 1 229 420F. A cet effet, une partie
des nouvelles actions a été réservée au créancier à qui on exige de libérer la moitié de
la valeur nominale des actions qui lui sont attribuées comme pour les autres actions.
TAF
A- ACHATS DE TITRE
Dans la comptabilité de l’associé les titres achetés sont enregistrés au coût d’achat. Ce
coût est composé de :
- la valeur nominale : VN ;
- la prime d’émission : P ;
- un prix d’achat des DPS éventuellement PA.
Analyse comptable
D : 50 / 27 VN + P + PA
D : 6311 les frais d’achat
C : 472 valeurs nominales non encore libérée
C : 52 / 57 VN (fraction appelée) + P + PA+ les frais d’achat S/achat de
n titre
Application
Pour réaliser un placement la société α a acheté 200 actions sur les 2000 actions émises
par la société β dont le capital était composé de 5000 actions de valeurs nominale 10.000.
Le prix d’émission des nouvelles actions s’élève à 15 200 F et la valeur nominale doit
être libérée du minimum légal. Etant un nouvel actionnaire, α a dû acheter les DPS à
1800 F l’unité les frais d’achat supposés s’élèvent à 32 200
TAF
B- VENTES DE TITRES
1) Cas des titres comptabilisés en immobilisation (26 et 27)
PC = prix de cession
Vo = coût d’achat
D- Vente de DPS
Pour enregistrer les cessions de DPS, on dispose de deux solutions
1- Solution théorique
On suppose suivant cette hypothèse que le prix de cession des DPS compense la baisse
de valeur subie par les titres après augmentation. La cession donc ne dégage aucun
profit.
Analyse comptable
E- : 52 / 57
C : 50 / 26 / 27 Prix de cession
2- Solution pratique
Elle consiste à déterminer la valeur nette des DPS cédés à partir de la formule suivante
D : 52 / 57 PC
C : 50 VNCDPS
C : 777 (PC – VNCDPS)
D : 52 / 57 PC
C : 82
S/constatation du produit de cession
D : 81 VNCDPS
C : 26 / 27
S/constatation de sorite de DPS
Application
TAF :
Elle consiste à réduire le capital soit par diminution de la valeur nominale soit par
diminution du nombre de titres existants. En ce qui concerne le 2ème volé, il importe de
souligner que les associés doivent conserver les mêmes droits avant et après la
diminution du nombre de titres.
Analyse comptable
Application
Dans une SARL au capital de 5000 parts sociales de VN = 5000, il a été décidé le
13/10/03 de procéder à l’annulation de 1 829 350 de perte reportées à nouveau.
TAF
Application
Dans une SARL au capital de 5 000 000, il a été procédé à une réduction du capital pour ¼
par diminution de la valeur nominale qui était de 10 000.
TAF :
A- Cas où M1 > M2
Analyse comptable
D 1011
C 109
M2
S/réduction du capital non appelé
D 1013
C 4619 (M1 – M2)
S/réduction du capital appelé versé
B- Cas où M1 < M2
Analyse comptable
D 1011 M1
C : 109
S/réduction du capital non appelé
Application
Une SA constituée de 2000 actions de valeur nominale 20 000 décide de réduire son
capital de moitié par diminution de valeur nominale de l’action qui n’est libérée que de
¼.
TAF
Analyse comptable
D 101 (VN)
C 1058 (VN – PA)
C 5021 PA
S/réduction du capital par annulation des titres propres
Application
Une SA pour réduire son capital a racheté 1000 de ses propres actions au prix unitaire
de 12 000. La valeur nominale des actions est de 10 000. Sachant qu’il a été décidé
d’imputer la différence entre le prix d’achat et la valeur nominale sur les réserves
facultatives. Présenter les écritures de rachats et d‘annulation des tires.
I – DEFINITION ET PRINCIPE
Amortir le capital ; c’est remboursé par anticipation une partie ou la totalité des apports
réalisés par les associés. C’est une opération spécifique aux associés dont le capital est
composé d’actions. Contrairement à la réduction, l’amortissement ne démunie pas le
capital social car le capital remboursé est reconstitué systématiquement à partir des
réserves. C’est pour cela que le capital amorti est considéré comme une réserve
lorsqu’une action est totalement amortie.
- Le droit au vote
- Le droit au superdividende
C 1014
S/ Reconstitution du capital amortir
D 4619 3
a Montant du capital amorti
C 52 :57
S/ Remboursement du X aux actionnaires
D 101
b Montant du capital non amorti
C 1013
S/Reclassement du capital amortir
NB : 1013 +1014 = capital social
Réalisé et présenté par Odilon A. MAFON, odilonmafon@gmail.com, +229 96 48 24 21
73
Comptabilité des sociétés
Application
Le 15/02/02 le capital d’une société anonyme a été amorti de ¼ ce capital est composé
de 1000 actions de valeur nominale de 20 000. La reconstitution du capital amorti est
faite sur la base des réserves facultatives et les remboursements ont été faits par chèque
bancaire.
TAF :
- Par décision des associés aux conditions prévues par les statuts ;
Capitaux propres inférieurs à la moitié du capital social du fait des pertes constatées (art
371 de l'OHADA pour la SARL et art 664 pour la SA).
Décès d'un associé sauf clause contraire (art 290 de l'OHADA pour la SNC et art 308
pour la SCS) ;
Révocation d'un gérant statutaire sauf clause contraire (art 279 de l'OHADA pour la
SNC) ;
L’art. 201 de l'OHADA stipule : « La dissolution de la société n’a d'effet à l'égard des
tiers qu’à compter de sa publication au registre du commerce et du crédit mobilier. La
dissolution de la société pluripersonnelle entraîne de plein droit sa mise en liquidation.
La personnalité morale de la société subsiste pour les besoins de la liquidation et jusqu’à la
clôture de celle-ci …. ».
« La dissolution est publiée par un avis dans un journal habilité à recevoir les annonces
légales du lieu du siège social, par dépôt au greffe des actes ou procès-verbaux décidant
ou constatant la dissolution et par la modification de l'inscription au Registre du
Commerce et du Crédit Mobilier».
Dans tous les cas, un ou plusieurs liquidateurs sont désignés pour jouer un rôle déterminé.
1- Organisation de la liquidation
Qu’elle soit organisée par la loi ou par les statuts, la liquidation peut être globale ou en détail.
a. La liquidation légale
Elle résulte d’une décision de justice à l’issue de laquelle le liquidateur est désigné. Ce
dernier dresse un inventaire des valeurs actives et passives, réalise les opérations de
liquidation et établit le bilan. Enfin, il convoque les associés pour qu’ils statuent sur les
comptes de liquidation. (Art 203 à 241 de l’OHADA)
b. La liquidation conventionnelle
c. La liquidation-globale ou en détail
2- Rôle du liquidateur
a. Recouvrer tout ce qui est dû à la société, tant par des tiers que par les associés. En
particulier, le liquidateur peut exiger, de ces derniers, la réalisation des apports non
encore libérés.
b. Réaliser l'actif : le liquidateur doit limiter cette réalisation aux biens dont la vente
est nécessaire pour assurer le paiement du passif. Il commence par vendre d'abord
les biens mobiliers, puis, s'il faut, les immeubles. La vente de ces derniers s'impose
d'ailleurs, dans tous les cas, s'ils sont impartageables en nature entre les associés.
c. Régler le passif : le passif échu doit être acquitté avant toute répartition d'actif entre
associés. La société doit verser aux obligataires les sommes promises au titre du
remboursement prévu.
77
de liquidation, en même temps que les fonctions du liquidateur. Pendant la période de
liquidation, la société conserve son siège social et peut être déclarée s'il y a lieu, en
faillite ou en règlement judiciaire ; le patrimoine social demeure le gage des créanciers
sociaux et n'est pas encore la propriété indivise des associés.
Après le règlement du passif, intervient le partage de l'actif net en fonction des apports
effectifs en capital ou conformément aux clauses statutaires. Mais les règles de partage
tiennent compte du fait que l'actif net de la société est positif ou négatif.
Le liquidateur rembourse d'abord aux associés le montant du capital libéré non amorti.
L'excédent de l'actif net sur le capital ainsi remboursé constitue le boni de liquidation.
Ce dernier est partagé entre les associés.
2- L'actif net est positif et inférieur au capital : mali de liquidation
II y a alors une perte appelée mali de liquidation de montant égal à la différence entre
l'actif net et le capital. Cette perte est répartie entre les associés. 3- L'actif net est positif
et égal au capital
II n'y a ni boni de liquidation ni mali de liquidation ; chaque associé retire son capital
non amorti.
L'actif réel n'est pas suffisant pour désintéresser les créanciers, dans ce cas la
responsabilité des associés est mise en cause :
Dans les sociétés de personnes, les associés, indéfiniment responsables, sont tenus
de verser les sommes nécessaires au règlement des créanciers. La responsabilité
solidaire peut alors jouer entre les associés, les associés solvables payant à la place
des associés insolvables ou partiellement défaillants. Les associés solvables se
retournent alors contre les autres ;
- soit comptabilisées partie dans les livres de la société, partie dans les livres du
liquidateur.
28/29
Amortissement/provisions pour X
Classe 2 dépréciation
Compte d’actif immobilisé X
S/liquidation
X S/liquidation
D : Classe 5 : trésorerie
S/liquidation
D : 468 C : 139
-crédités du montant du capital restitué à leurs titulaires par le débit du compte 101-Capital
social ;
D : 101 C : 468
- transfère chez lui les fonds disponibles de la société en liquidation et note ce transfert
dans ses livrés ;
- enregistre chez lui les opérations de trésorerie qu'il effectue et qui résultent de la
vente de l’actif, du paiement du passif et des frais, des règlements effectués aux
associés ;
• toutes les opérations de trésorerie étant effectuées par le liquidateur, les comptes de
trésorerie ne jouent pas au cours de la liquidation. A leur place joue un compte de
tiers 47111-Liquidateur Y, ouvert au liquidateur Y.
Exemple :
Soit le cas de la vente par le liquidateur d'un mobilier, prix 6 000 000 F, contre un chèque
qu'il dépose chez son banquier, la SGBBE, par exemple. Il doit, en contrepartie, ces 6 000
000 F à la Société X ; aussi passera-t-il dans son journal :
Ces deux comptabilités sont reliées l'une à l'autre par des comptes de liaison appelés comptes
réciproques qui sont :
Application
Une SCS avait été constituée au capital de 80 000 000 F (apports de Tundé,
commandité :40 000 000 F ; de Yétundé commandité : 20 000 000 F ; de Lawal,
commanditaire : 20 000 000 F). Après liquidation, le bilan de la société s'établit ainsi :
BILAN
20 000 000
A- Définitions
1- La fusion
La fusion est l'opération par laquelle une ou plusieurs sociétés transfèrent à une autre
société préexistante ou nouvelle, par suite d'une dissolution sans liquidation,
l'intégralité de leur patrimoine, activement et passivement, moyennant l'attribution à
leurs associés d'actions ou de parts de la société absorbante et, le cas échéant, d'une
soulte en espèces ne dépassant pas le dixième de la valeur nominale des actions ou
parts attribuées, ou à défaut de valeur nominale, de leur pair comptable (art 189 et 191
de l'OHADA).
Remarque 1
2- La scission
La scission est l'opération par laquelle une société transfère à plusieurs sociétés, par
84
suite de sa dissolution sans liquidation, l'intégralité de son patrimoine, activement et
Remarque 2
On peut parler de la scission par constitution ou création quand les sociétés bénéficiaires
sont nouvelles et de la scission par absorption quand elles sont préexistantes.
On peut parler également de la scission mixte qui, est l’opération par laquelle, par
suite de sa dissolution sans liquidation, une société transfère à une ou plusieurs
sociétés existantes et à une ou plusieurs sociétés qu’elle constitue, l’intégralité de son
patrimoine, activement et passivement, moyennant l’attribution aux associés de la
société dissoute d’actions ou de parts des sociétés bénéficiaires. 3- L’apport partiel
d’actif
L’apport partiel d’actifs est l’opération par laquelle une société transfère, sans
dissolution, à une autre société une branche autonome de ses activités ainsi que les
passifs et les actifs qui s’y rattachent, moyennant une rémunération consistant
exclusivement en actions ou parts de la société bénéficiaire de l’apport. L’apport
partiel d’actifs est soumis régime de la scission (art 195 de l’OHADA).
B- Caractéristiques
Une société, même en liquidation, peut être absorbée par une autre société ou
participer à la constitution d'une société nouvelle par voie de fusion (art 189 al 2 de
l'OHADA).
C- Procédure
1- Etapes
a) Négociation entre les sociétés concernées. Quant à savoir qui négocie, rien n’est prévu
dans la loi (phase informelle) ;
b) Projet de fusion ;
Les organes de gestion des sociétés impliquées dans l'opération établissent par acte
notarié un «projet de fusion ou scission».
Toutes les sociétés qui participent à une opération de fusion ou de scission établissent
un projet de fusion ou de scission arrêté, selon le cas, par le conseil d'administration,
l'administrateur général, le ou les gérants de chacune des sociétés participant à
l’opération.
4) les modalités de remise des parts ou actions et la date à partir de laquelle ces parts
ou actions donnent droit aux bénéfices, ainsi que toute modalité particulière relative
à ce droit, et la date à partir de laquelle les opérations de la société absorbée ou’
scindée seront du point de vue comptable, considérées comme accomplies par la ou
les sociétés bénéficiaires des apports ;
5) les dates auxquelles ont été arrêtés les comptes des sociétés intéressées utilisés pour
établir les conditions de l'opération ;
6) le rapport d'échange des droits sociaux et, le cas échéant, le montant de la soulte ;
4- Publicité
Ce document fait l'objet d'un avis inséré dans un journal habilité à recevoir les
annonces légales par chacune des sociétés participant à l'opération (art 194 de
l'OHADA).
Pour les sociétés absorbées, les frais d'établissement sont amortis et les bénéfices
réalisés et non encore taxés sont soumis à l'impôt BIC de même que les provisions,
sans objet et le résultat en cours.
Pour les sociétés absorbantes, les actes de fusion sont enregistrés et les primes de
fusion font l'objet du paiement d'un droit au taux de 3. La prime de fusion ou de
scission est la différence entre la valeur de l'évaluation retenue pour la société
absorbée et la valeur nominale des actions ou parts créées par la société absorbante
et remise aux anciens actionnaires ou associés.
la rémunération de cet apport avec ses conséquences chez la société qui reçoit
l'apport et chez celle qui l'effectue ;
Les apports seront évalués et la valeur du patrimoine apporté par la société absorbée
sera estimée de même que les actions émises en rémunération par la société absorbante.
L'essentiel du travail d'évaluation tourne autour de la fixation du rapport d'échange,
c'est-à-dire de la détermination du nombre de titres de la société absorbante à remettre
aux associés de la société absorbée, en échange des titres détenus. Les valeurs à
considérer dans le cadre de cette évaluation peuvent être l'ANCC, la valeur boursière
ou la rentabilité future
• Dans le cas d'apport partiel d'actif: par une partie seulement de ces éléments
ceux afférents à l'objet de l'apport).
La valorisation des apports liés aux opérations de fusions, scissions ou apports partiels
d'actif est un cas fréquent pour lequel se pose la question de dévaluation d'une
entreprise (cf. chapitre sur l'évaluation d'action ou de part). Dans la mesure où la
valeur attribuée aux éléments apportés diffère de leur valeur comptable, la plus-value
(ou moins-value) globale nette d'apport qui en résulte –sous déduction de l'impôt
Dans le cas de fusion, cette plus-value(ou moins-value) globale d'apport est également
désignée sous le nom de boni(ou mali) de fusion.
La différence entre la valeur des éléments d.'actif et celle des éléments de passif apportés
représente l’apport net à rémunérer.
Si cette dernière est une société nouvelle, la fixation du prix d'émission des titre remis
en rémunération de l'apport ne soulevé aucun problème particulier. Ce prix d'émission
est fixé au pair ou avec une prime d'apport librement déterminée.
Par contre, si la société bénéficiaire de l'apport est préexistante, l'émission des nouveaux
titres destinés à rémunérer l'apport est faite sur la base de valeur des titres anciens, elle
même déterminée par accord entre les parties, sous le contrôle du ou des Commissaires
aux apports. Là encore, on-se trouve confronté au problème d'évaluation évoqué ci-
dessus pour la société apporteuse, étant précisé que, généralement, un souci d'équité
conduit à retenir des méthodes analogues pour la détermination de la valeur respective
des sociétés concernées.
calcule le PPCM de 300 et de 1350, soit 2700 et la parité d’échange est dès lors de : 2
actions de l’absorbante (2700/1350) pour 9 action de l’absorbée (2700/300).
Exemple 1
Dans la pratique, les valeurs unitaires des titres de chaque société sont ajustées pour
déterminer un rapport d'échange exprimé en nombres ronds et dans un rapport aussi
simple que possible pour réduire au maximum les problèmes de rompus susceptibles
d'apparaître lors de la réalisation de l'échange des titres entre les mains des associés de
la société absorbée (l'ajustement se fait généralement au niveau de la valeur des
immobilisations).
- que l'augmentation des capitaux propres (capital + prime de fusion) est égale à la
différence entre l'apport net et la valeur comptable de la participation de l'absorbante
dans l'absorbée ; - que la prime de fusion est égale :
Dans la pratique, c'est généralement la première formule qui est employée car, dans la
deuxième, la plus-value de liquidation éventuellement dégagée sur l'actif alloti ne bénéficie
pas l'exonération fiscale.
Le seul problème qui se pose est celui de l'évaluation respective du titre de chaque
société dans la mesure où. Pour déterminer la valeur de l'un, il est nécessaire de
connaître celle de l'autre. Ce problème est aisément résolu par un calcul algébrique
simple.
Cette répartition est faite au prorata des droits respectifs des associés de l'absorbée,
pour lesquels l'opération s'analyse en un échange de leurs titres contre des titres de
l'absorbante.
Cette opération est réalisée sur la base de la parité d'échange (voir exemple 1 plus haut).
Exemple 2
Reprenons l'exemple 1 ci-dessus dans lequel la parité d'échange ressort à 2 actions B (société
absorbante) contre 9 actions A (société absorbée).
Le multiple de 9 le plus proche en dessous de 500 est 495, ouvrant droit à 110 actions B (495*2'9).
En ce qui concerne les 5 actions A restantes formant rompus, 'l'intéressé a deux possibilités :
ou bien, il vend ses 5 rompus à un autre actionnaire souhaitant luimême compléter son
nombre d'actions A, soit pour s'ajuster à la parité, soit éventuellement pour accroître à cette occasion
sa participation dans B. il s'établit ainsi un marché des rompus, sous l'égide de la société absorbante,
ou d'un de ses banquiers, qui agit en l'espèce pour rapprocher acheteurs et vendeurs de rompus.
En cas d'apport partiel d'actif, les titres reçus par la société apporteuse sont
inscrits à l'actif pour la valeur de l'apport net. Ils sont conservés, cédés, ou
distribués selon la décision des associés.
II s'agit de l'opération comptable qui consiste à intégrer dans les comptes de patrimoine
de la société absorbante. Les éléments d'actif et de passif exigible transférés par la
société absorbée, tels que l'énumération et la valorisation en ont été données dans l'acte
d'apport. Le principe comptable de base de ces opérations est le principe de la
continuité de l'exploitation.
La contrepartie de l'apport net, représentée par la différence entre les éléments d'actif
reçus et les éléments de passif exigible pris en charge par la société absorbante, est
inscrite :
Dans part, le compte 101'-Capital social est débité de la valeur nominale des titres de la
société absorbante éventuellement compris dans l'apport de la société absorbée et dont il
est procédé à l'annulation, le compte 1053-Primes de fusion étant lui-même débité de
l'excédent de la valeur d'apport de ces titres sur leur valeur nominale.
De même, il convient d'éliminer, le cas échéant, les dividendes dus par la société
absorbée à la société absorbante (ou vice versa) à la suite d'une mise en distribution
antérieure à la fusion ou scission. La contrepartie est créditée au compte 1053-Primes
de fusion.
- soit imputés sur la prime de fusion, lorsque le traité d'apport le prévoit ; - soit débités
au compte de résultat de l'exercice en cours à la date de l'opération.
La fusion de la société SEM et SETON intervenue le 1er janvier 2011 a donné naissance
à la SA SEMTON. Les bilans résumés des deux sociétés au 3 1/12/10 se présentent
comme suit :
BILAN de SEM
Actif Montant Passif Montant
Immo.corporelles 45 000 000 Capital 30 000 000
Produits 3 000 000 Réserves 15 000 000
Clients 19 500 000 Dettes 24 000 000
Banque 1 500 000
Bilan de SETON
Actif Montant Passif Montant
Immo. corporelles 51 000 000 Capital 54 000 000
Produits 6 000 000 Réserves 7 500 000
Clients 27 000 000 Dettes 25 500 000
Banque 3 000 000
Total actif 87 000 000 Total passif 87 000 000
Par ailleurs, les immobilisations corporelles sont évaluées par l'Expert Richard
respectivement à 48 000 000 et 58 500 000 pour SEM et SETON, et les fonds
commerciaux respectivement à 12 000 000 et 21 000 000.
TAF :
BILAN de SENA
TAF:
1. Passer au journal des deux entreprises, les écritures nécessaires ;
2. Présenter le bilan des deux sociétés après la fusion.
Total 19 000 000 21 800 000 Total 19 000 000 9 800 000
TA F :
1. Calculer l'apport net de la société A et la situation nette réelle de la société B
2. En déduire la valeur de l'action A et la valeur réelle de l'action B.
3. Calculer le nombre d'actions à émettre par B pour rémunérer l'apport net de A.
4. Déterminer l'augmentation de capital et de la prime de fusion chez la société B.
5. Quelle est la parité d'échange ?
6. Etablir le bilan après apport, mais avant dissolution, de la société A.
7. Etablir le bilan de la société B après fusion. Solution 3
Application 4 : la société absorbante détient une participation dans la société absorbée.
On donne les informations suivantes.
INFORMATIONS SUR LA SOCIETE ABSORBEE(A)
TAF :
1. Calculer l'apport net de la société A et la situation nette réelle de la société B 2. En
déduire la valeur de l'action A et la valeur réelle de l'action B.
3. Calculer le nombre d'actions à émettre par B pour rémunérer l'apport net de A.
4. Déterminer l'augmentation de capital et de la prime de fusion chez la société B.
Réalisé et présenté par Odilon A. MAFON, odilonmafon@gmail.com, +229 96 48 24 21
99
Comptabilité des sociétés
Créances
Disponible
Total 27 200 000 30 800 000 Total 27 200 000 22 400 000
(d) 10 000 actions de la société B acquises à l’émission pour 1 500 000F (10 000*150).
TAF :
1. Calculer l'apport net de la société A et la situation nette réelle de la société B 2. En
déduire la valeur de l'action A et la valeur réelle de l'action B.
3. Calculer le nombre d'actions à émettre par B pour rémunérer l'apport net de A.
4. Déterminer l'augmentation de capital et de la prime de fusion chez la société B.
5. Quelle est la parité d'échange ?
6. Etablir le bilan après apport, mais avant dissolution, de la société A.
7. Etablir le bilan de la société B après fusion.
500 000
57 000 000
Total 57000000 Total
TAF :
1. Calculer l'apport net de la société A et la situation nette réelle de la société B 2. En
déduire la valeur de l'action A et la valeur réelle de l'action B.
3. Calculer le nombre d'actions à émettre par B pour rémunérer l'apport net de A.
4. Déterminer l'augmentation de capital et de la prime de fusion chez la société B.
5. Quelle est la parité d'échange ?
6. Etablir le bilan après apport, mais avant dissolution, de la société A.
7. Etablir le bilan de la société B après fusion.
I/ DEFINITION
La consolidation est une opération qui consiste à regrouper en fin d’exercice les
comptes individuels des Entreprises appartenant à un même groupe.
B/ La participation indirecte
La participation est dite indirecte lorsqu’elle passe par l’intermédiaire d’une autre
filiale.
Illustration M
F1 F2
F3
M dans F1 participation
M dans F2 participation
M dans F3 participation
Illustration
10% 58%
F1 F2
20% 30%
F3 F4
% d’intérêt % de contrôle
M dans F1
F2
F3
F4
NB: Lorsque la mère participe indirectement dans une filiale elle contrôle celle-ci
lorsque la filiale intermédiaire est majoritairement contrôlée par la mère. Dans le cas
contraire, elle n’a aucun contrôle sur cette filiale.
V/ PERIMETRE DE CONSOLIDATION
Le périmètre de consolidation d’un groupe est constitué par les sociétés du
groupe dont les états financiers seront consolidés ou regroupés. Il s’agit des sociétés
dans lesquelles la société mère a un contrôle exclusif ou un contrôle conjoint ou encore
une influence notable.
A/ Contrôle exclusif
Lorsque le pourcentage de contrôle de la mère dans une filiale est supérieure à
50% on dit que la mère contrôle exclusivement cette filiale et on applique la méthode
de l’intégration globale pour consolider les comptes de cette filiale.
B/ Contrôle conjoint
Il en résulte du partage du contrôle d’une entreprise par un nombre limité
d’associé.
Dans ces conditions. Les décisions sont prises avec le consentement de tous les associés.
Lorsque le contrôle est conjoint on applique la méthode de l’intégration
proportionnelle qui consiste à sommer les comptes de la société mère avec ceux de la
filiale proportionnellement au pourcentage d’intérêt.
C/ Influence notable
L’influence notable est présumée lorsque la société mère dispose d’un
pourcentage de contrôle au moins égal à 20% dans la filiale. Dans ce cas on
applique la méthode de mise en équivalence qui consiste à substituer la
valeur intrinsèque des titres de participation sur la filiale inscrite à l’actif de
la société mère à leur valeur historique. L’écart entre la valeur intrinsèque et
la valeur historique est rajouté aux capitaux propres dans le bilan consolidé.
Application
La structure du groupe MELECH au 31/12/2002 se présente comme suit.
TRAVAIL A FAIRE :
1/ Donner pour chacune des filiales, le % d’I, le % de C, le type de C, et la méthode
de consolidation.
2/ Déterminer le périmètre de consolidation.
Les Entreprises cotées en bourse et les entreprises du secteur public émettent des
obligations qui sont des créances légales. De cette définition il ressort :
qu’il doit exister nécessairement une égalité entre tous les obligations d’un
même emprunt.
A / Principales caractéristiques
n = durée de l’emprunt
obligataire E = Prix d’émission
d’un titre
B / Tableau d’amortissement
C / Prime de remboursement
La rémunération d’un souscripteur peut donc n’être uniquement le fait du coupon mais
aussi du remboursement de capital supérieur au capital initialement prêté.
Lorsque la valeur démission et la valeur nominale sont égales on dit que l’obligation est
émise au pair.
D / Durée de l’emprunt
E / Les remboursements
Il constitue la structure la plus facile à gérer mais il n’est pas toujours adapté au plan
de financement de l’émetteur (couverture excessive des besoins financiers au début
du plan et sortir de liquidité importante en fin de plan). Dans ce système les annuités
ak = N δ et an = N δ + NR
Le taux de rendement actuariel brut à l’émission (TRABE) est solution de l’équation (E) :
Ou
+ R (1+t)-n
Avec t = TRABE
E –f = δ + R (1+x) –n
versement
Relation entre
2 nombres Ak = A (k-1) (1+i) Ak = Ak-1 (1+i’)
d’obligation
successive
Taux de
remboursement
actuel bruit
de
l’émission
Taux de revient à 𝑥 𝑅 𝑖′
= 𝐸 −𝑓 × 1−(1+𝑖′ )−𝑛
𝑥 𝐶 𝑖 1 −(1+𝑥 )−𝑛
l’émission = ×
1 − (1 + 𝑥)−𝑛 𝐸 − 𝑓 1 − (1 + 𝑖 )−𝑛
NB L’intérêt δ est toujours calculer avec i
et non i’ ∀ le mode de remboursement i’=
Application
Une société envisage d’émettre un emprunt obligatoire dont les modalités sont les suivantes
:
C’est une forme d’amortissement in fine, mais la particularité est que ici, non
seulement le capital est payé à la fin, les intérêts sont également payés à la fin. Cette
modalité a été créée pour faciliter la trésorerie de l’emprunteur et aussi pour bénéficier
des avantages fiscaux en voie de disparition.
l’emprunt.
Par exemple,
le rating de l’émetteur doit être compris entre AA (la note la plus élevé) et BB (la
note la plus faible).
Etc