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LYCEE AHOUNE SANE BIGNONA ANNEE SCOLAIRE 2006/2007

CELLULE DE SCIENCES PHYSIQUES Niveau : 1°S

CALORIMETRIE
Exercice 1:
1°) Un calorimètre contient 95g d’eau à 20°C. On ajoute 71g d’eau à 50°C. Quelle serait la
température d’équilibre si l’on pouvait négliger la capacité calorifique du calorimètre ?
2°) La température observée est de 31,3°C. Calculer la capacité calorifique du vase et de ses
accessoires.
3°) Dans ce calorimètre contenant 100g d’eau à 15°C, on plonge un échantillon métallique de
masse 25g sortant d’une étuve à 95°C. La température d’équilibre est de 16,7°C. Calculer la
chaleur massique du métal.
Exercice 2 :
Un vase calorimétrique contient 350g d’eau à 16°C. La capacité calorifique du vase et de ses
accessoires est  = 80 J.K-1.
1°) On plonge dans l’eau de ce calorimètre, un morceau de glace de masse 50g prélevé dans un
congélateur à la température de –18°C. Quelle est la température d’équilibre sachant que toute
la glace a fondu ?
2°) On ajoute dans le calorimètre un nouveau morceau de glace de masse 50g, toujours prélevé
dans un congélateur à la température de –18°C. On constate que ce nouveau morceau de glace
ne fond pas entièrement. Quelle est la masse de glace restante et la température d’équilibre ?
Exercice 3 :
Dans un calorimètre de capacité calorifique négligeable, on introduit 200g d’eau. La
température d’équilibre est de 4°C. On introduit un bloc de cuivre de 300g à –20°C. On agite
jusqu’à ce la température soit uniforme.
1°) Quelle est la température finale ?
Montrer que si le cuivre est à la température de –60°C, Une partie de l’eau se congèle. Calculer
cette masse d’eau. Donnée : Ccuivre = 387 J.Kg-1.K-1.
Exercice 4 :
On met dans un calorimètre en cuivre , de masse 150 g , contenant 500 g d’eau à la
température de 25 °C , 50g de glace à -5°C.
Déterminer la masse de glace à l’équilibre thermique. En déduire la température d’équilibre.
Données : c (cuivre) =370 J.kg-1.k-1 ; c (eau) = 4,19 kJ.kg-1.K-1 ; c (glace) = 2,10 kJ.kg-1.K-1
Chaleur latente de fusion de la glace Lf = 333 kj.kg-1
Exercice 5 :
Un calorimètre contient de l’eau à la température 1 = 18,3°C ; sa capacité thermique totale a
pour valeur  = 1350 J.K-1
 On y introduit un bloc de glace de masse m = 42g, prélevé dans le compartiment surgélation
d’un réfrigérateur à la température 2 = -25,5°C.
Il y a fusion complète de la glace et la température d’équilibre est  = 5,6°C.
 On recommence l ‘expérience (même calorimètre, même quantité d’eau initiale, même
température), mais on introduit cette fois un glaçon de masse m’= 35g, à la température de 0°C.
La nouvelle température d’équilibre est ’= 8,8°C. Déduire des deux expériences précédentes :
1°) La chaleur latente de fusion de la glace ;
2°) La capacité thermique massique cg de la glace ;
3°) On introduit un nouveau glaçon de masse 43g, à la température –25,5°C, dans l’eau du
calorimètre à la température ’ issue de la dernière expérience.
- Quelle est la température atteinte à l’équilibre thermique ?
- Reste-t-il de la glace ? Si oui, quelle est sa masse.
 Capacité thermique massique de l’eau liquide : Cs = 4,19KJ.Kg-1.K-1
Exercice 6:
1° Un colorimètre contient une masse m1 = 200 g d’eau froide à la température t1 = 12,0°C. On
ajoute une masse m = 200g d’eau tiède de température t = 27,9°C. La température finale du
mélange est tf = 19,5°C. Déterminer la capacité calorifique  du vase calorimétrique et de ses
accessoires.
2° On introduit ensuite un morceau de glace dans le calorimètre. La masse du morceau de glace
est m = 50 g et sa température initiale t = -30°C. Sachant que la température finale du mélange
est t’f = 7,4°C, déterminer la chaleur latente de fusion de la glace.
Données : ce = 4180 J/Kg/K ; cg = 2100 J/Kg/K
Exercice 7 :
On considère la combustion du méthane :
CH4 + O2 CO2 + H2O
1. Equilibrer cette réaction.
2. les réactions suivantes sont exothermiques :

C + 2H2 CH4 . Q1

C + O2 CO2 . Q2
H2 + O2 H2 . Q3
Dans les conditions standard de température et de pression (0°C , 1bar), les chaleurs de
réaction sont égales à :
Q1 = 75 KJ ; Q2 = 393 KJ ; Q3 = 242 KJ
Calculer dans les mêmes conditions, la quantité, de chaleur dégagé par la combustion d’un
mètre cube de méthane (on assimilera le méthane à un gaz parfait), les gaz étant ramenés à la
température initiale.
Exercice 8 :
L’hydrolyse du saccharose C12H22O11 donne un mélange équimolaire de deux isomères, le
glucose et le fructose de formule C6H12O6, selon l ‘équation- bilan (1) :
(1) C12H22O11 + H2O C6H12O6 + C6H12O6
La combustion d’une mole de saccharose libère 5647 kJ.mol-1 et celle d’une mole fructose ou de
glucose libère 2820 kJ.mol-1.
1. Ecrire les équations bilans des combustions du saccharose et du glucose ou du fructose ;
soit (2) et (3) .
2. Montrer qu‘il existe une relation simple entre les équations (1), (2) et (3). En déduire la
chaleur de la réaction (1).
Exercice 9 :
On donne les chaleurs de réactions chimiques suivantes dans des conditions de température et
de pression déterminées :
C2H4 + 3O2 2CO2 + 2H2O . Q1 = -1388KJ

C2H6 + O2 2CO2 + 3H2O . Q1 = -1540KJ


H2 + O2 H2 Q3 = -243KJ
Sachant que dans ces conditions, la condensation de la vapeur d’eau libère 41KJ.mol -1,
déterminer la chaleur de réaction d’hydrogénation de l’éthylène en éthane.
LYCEE FRANCO-ARABE DE BIGNONA Année scolaire 2006 / 2007
M NDONG Classe : Tle S2
Durée : 4 heures

DEVOIR N°1 DU SECOND SEMESTRE - PC


Exercice 1 : ( 3,5pts )
L’acide sulfurique H2SO4 peut être considéré comme un diacide fort. On dispose d’une solution
commerciale d’acide sulfurique de densité 1,815 et contenant 90% d’acide pur.
1) On souhaite préparer 1L d’une solution A d’acide sulfurique à 1 mol.L-1. Quel volume
de solution commerciale utiliser pour cela ?
2) Ecrire l’équation de la réaction de l’acide sulfurique avec l’eau.
3) La solution précédemment obtenue sert à préparer deux solutions plus diluées : 500 mL
d’une solution B de pH = 1,5 et 250 mL d’une solution C de pH = 1. Quel volume de A
utiliser pour cela ?
4) On mélange B et C. Quel est le pH de la solution obtenue ?
Exercice 2 : ( 4,5 pts )
On réalise, en présence d’un catalyseur, la réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène
H2O2 (eau oxygénée) en eau et gaz dioxygène.
L’expérience est réalisée à température constante. On considérera que le volume v de la solution
de peroxyde d’hydrogène reste constant et que le volume molaire gazeux est Vm = 24,0L.mol-1.
On utilise v = 10,0 mL de solution de peroxyde d’hydrogène de concentration c = 6,0.10-2mol.L-1.
On ajoute quelques gouttes du catalyseur et on note à diverses instantes t le volume VO2 du gaz
dioxygène dégagé. Les résultats sont indiqués dans le tableau suivant :

t (min) 0 5 10 15 20 30
VO2 formé (mL) 0 1,56 2,74 3,65 4,42 5,26
[H2O2] restant (mol.L-1) 6.10-2

1) Ecrire l’équation-bilan de la réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène.


2) Montrer que la concentration (exprimée en mol.L-1) du peroxyde d’hydrogène restant est
donnée par :
[H2O2] restant = c - .
3) Recopier et compléter le tableau.
4) Tracer la courbe [H2O2] restant = f (t).
Echelles : 1cm → 2min  ; 1cm → 0,4.10-2mol.L-1.
5) Donner la définition de la vitesse instantanée de disparition du peroxyde d’hydrogène.
Calculer cette vitesse (exprimée en mol.L-1.min-1) aux dates t0 = 0min et t25 = 25min.
6) Déduire de la courbe la date à laquelle le volume de gaz dioxygène est égal à 2,40 mL.
7) Tracer, sur le même graphique, l’allure de la courbe obtenue lorsque l’expérience est
réalisée à une température légèrement supérieure.
Exercice 3 : ( 6 pts )
La terre est assimilé à une sphère de rayon R = 6370 km animé d’un mouvement de rotation
uniforme autour de la ligne des pôles (qui est perpendiculaire au plan de l’équateur). On
supposera que le repère géocentrique, dont l’origine coïncide avec le centre de la terre et dont
les axes ont une direction fixe par rapport aux étoiles, est galiléen. A la surface de la terre,
l’intensité du champ de pesanteur est g0 = 9,8 N.kg-1. a l’altitude h, elle est égale à :
R2
gh= g0
( R  h) 2
1) Un satellite, assimilé à un point matériel, décrit d’un mouvement uniforme une orbite
circulaire à l’altitude h = 400 km. L’orbite est dans le plan de l’équateur.
a) Déterminer les vitesses v du satellite dans le repère géocentrique.
b) Déterminer, dans le même repère, la période T et la vitesse angulaire ω0 du satellite.
c) Le satellite se déplace vers l’est. Calculer l’intervalle du temps qui sépare deux
passages successifs du satellite à la verticale d’un point de l’équateur (la vitesse
angulaire de rotation de la terre dans le repère géocentrique est ωT = 7,29.10-5 rad.s-1, et
on rappelle que, dans ce repère, la vitesse d’un point de l’équateur est dirigée vers
l’Est).
d) Donner l’expression de l’énergie potentielle du système Terre- satellite en fonction de
G0, m, r et RT. Faire l’application numérique. On choisira le niveau du sol comme état de
référence pour l’énergie potentielle.
e) Exprimer l’énergie cinétique de (S) en fonction de m, G0, r et RT. En déduire
l’expression de l’énergie mécanique E. Faire l’application numérique.
2) Un satellite géostationnaire reste en permanence à la verticale d’un même point du globe.
Son orbite est dans le plan de l’équateur.
a) Quelle est la vitesse angulaire de ce satellite dans le repère géocentrique ?
b) Calculer le rayon de son orbite.
Exercice 4 : ( 6 pts )
Le solide (S) de masse m accroché au ressort à spires non jointives de raideur k peut glisser sans
frottement sur un plan horizontal.
Le ressort est allongé d’une longueur x0 et le solide est lâché à l’instant t = 0 s. Un dispositif
permet d’enregistrer la variation de l’abscisse x de G en fonction du temps.
1) Déterminer à partir du graphique :
a) Les conditions initiales du mouvement.
b) Le sens du déplacement du mobile lorsqu’il passe pour la première fois par l’origine O.
En déduire le signe de la vitesse à cet instant.
2) Calculer les valeurs de la période propre T0 et de la pulsation propre ω0 du mouvement.
3) Etude dynamique du mouvement du solide
a) Faire le bilan des forces agissant sur le solide.
b) Etablir l’équation différentielle du mouvement du solide. Quelle relation existe-t-il entre
ω0, m et k ?
c) Déduire graphiquement l’équation du mouvement du solide et vérifier qu’elle est
solution de l’équation différentielle.
4) Donner l’expression de l’énergie potentielle élastique du ressort à un instant quelconque en
fonction de k, x0, ω0 et t.
Sachant que l’énergie potentielle élastique du ressort à t = 0 s est égale à 3,7.10-3 J, déterminer
la valeur de k et celle de m.

LYCEE AHOUNE SANE BIGNONA ANNEE SCOLAIRE 2006/2007


CELLULE DE SCIENCES PHYSIQUES Niveau : 2nde S

POIDS – MASSE-RELATON ENTRE POIDS ET MASSE

Exercice n°1
1 / Quelle est la masse d’une sphère de rayon r = 2 cm sachant que sa masse volumique est ρ = 7,8 g cm-3 ?
2 / Un verre de 33 cl est rempli de mercure. Quelle masse de mercure contient – il ? Sachant que la densité du
mercure est de 13,6.
Exercice n°2
Pour déterminer la masse volumique du plomb, on équilibre successivement une tare par :
- un flacon d’eau + plomb + 63,37g.
- le flacon d’eau + 397,19g.
- le flacon plein d’eau mais contenant le plomb +90.73g
1 / Schématiser ces trois états d’équilibre.
2 / Déterminer la masse et le volume du plomb.
3 / En déduire la masse volumique et la densité du plomb.

Exercice n°3
Pour déterminer la masse volumique du lait, on équilibre successivement une tare par :
- Un flacon vide + 350g .
- Le flacon plein de lait + 144g.
- Un flacon plein d’eau + 150g.
Calculer la masse volumique du lait.

Exercice n°4
Le poids à lancer olympique féminin est une boule fer de masse 5kg.
1 / Calculer son poids à Helsinki où gh = 9,8 N kg -1, à Libreville où gL = 9,78 N kg -1,à Bignona où gh = 9,79 N kg -1.
2 / Calculer son poids sur Mars où gm = 3,6 N kg -1 .

Exercice n°5
1 / Un ressort R1 a pour raideur k = 40N m-1.
a – Calculer sa tension quand son allongement est égal à 1,5cm.
b – Calculer son allongement quand sa tension est égale à 1,2N.
2 / Pour mesurer la raideur k2 d’un ressort R2, on lui accroche une masse m = 150gen un lieu où g =10 kg -1
. Sa
longueur augmente de 6 cm .
a - Calculer k2.
b – Quel est son allongement lorsqu’on y suspend une masse de m’ = 250g au même lieu ?
c – Quelle masse faut-il y accrocher pour que son allongement soit de 14 cm.

Exercice n°6
L’étalonnage d’un ressort à spires jointives a donné les résultats suivants :
P(N) 0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
Position de l’index 40 42,5 48 54 60 66 72

1 / Tracer la courbe d’étalonnage. Y a-il-il proportionnalité entre la force et l’allongement qu’il produit ?
2 / un objet suspendu au ressort amène l’index en face de la graduation 67.Quel est le poids de cet objet ? Quelle
est sa masse ? On prendra g = 10 N Kg -1.
3 / Quel est la position de l’index si on y accroche un objet de masse m = 0.075 kg

Exercice n°7
R2
Le poids d’un corps varie avec l’altitude h suivant la relation : mg  mg 0 .
 R  h 2
m est la masse du corps, g est l’intensité de la pesanteur à l’altitude h, R = 6400km est le rayon de la terre et g 0 =
9,8N kg-1 est la valeur de g au sol.
A quelle altitude le poids d’un corps vaut-il le quart de sa valeur au sol ?

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