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NIVEAU 2
SEMESTRE 4
VOLUME HORAIRE : 36 heures
EQUIPE PEDAGOGIQUE :
Dr MBEMMO (CM=03H ; TD=03H ;TP=03H; TPE=03H)
M. FAKAM (CM=03H; TD=03H; TP=03H; TPE=03H)
Dr KIBONG (CM=03H; TD=03H; TP=03H; TPE=03H)
M. TCHAMDJIO (CM=03H; TD=03H; TP=03H; TPE=03H)
1
GIM 411 : TECHNOLOGIE ET MAINTENANCE EN MECANIQUE
DUREE : 36 heures
CM : 12 heures
TD : 12 heures
TP : 12 heures
TPE : heures
OBJECTIFS GENERAUX
Connaître le maillon aval d’une chaîne logistique
Organiser sur le plan logistique les ressources d’un système de production
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Maîtriser de quelques outils d’analyse permettant de faire le diagnostic de la chaîne
logistique
Décrire la structure de distribution d’une entreprise et apporter des solutions à certains
problèmes liés à la distribution des produits finis.
Analyser le problème de l’équilibre charge/capacité dans un système de production et
faire des propositions pour tendre vers cet équilibre.
Analyser l’impact de l’implantation des moyens de la production dans la gestion des
flux internes
2
Chap1 les joints d'étanchéités
I. INTRODUCTION
La disposition de deux surfaces compressées l’une sur l’autre, même avec un effort Important, ne
conduisant généralement pas à une étanchéité parfaite. En effet, toute Surface comporte des
défauts de fabrication, défauts de forme, défauts de surface proprement dits .Tenter de limiter le
nombre de ces défauts augmente toujours, parfois considérablement le prix des pièces et il n’est
jamais malgré tout possible de les supprimer totalement. En outre, Deux surfaces assemblées
bien qu’il s’agisse de jonctions statiques, subissent des micros déplacements relatifs par suite des
sollicitations auxquelles tout assemblage est soumis : effet thermique, effet mécanique Ets... Tous
ces défauts et sollicitations sont la source de fuites. On a donc recourt à l’utilisation d’un joint
d’étanchéité, qu’on placer entre les deux surfaces. Il existe alors deux types de montage : Soit
libre, soit à bride. Le joint d’étanchéité donc une articulation placé entre deux pièces empêchant
toutes particules d’entrer ou de sortir. Les joints permettent de réalisés l’étanchéité entre deux
brides. Il existe une panoplie de joints d’étanchéités, les plus utilisés sont : les joints toriques ; les
oints à lèvres ; les joints plats ; les comprimés classiques, prédécoupés ; les joints assemblés
liquides ; les pré polymérisés ; les joints quadrilobes etc.
II. LA FONCTION
ETANCHEITE
1. PRESENTATION DU PROBLEME
On souhaite empêcher l’écoulement d’un fluide entre deux surfaces mises en contact
On distingue deux types d’étanchéités :
L’étanchéité dite statique réalisée entre deux éléments fixes entre-
eux.Symbole ES
L’étanchéité dite dynamique réalisée entre deux éléments ayants un
mouvement relatif. Symbole ED
ETANCHEITE STATIQUE
Problème à résoudre :
Les surfaces en contact présentent des défauts (aspérités), le fluide peut donc s’échapper de la zone
sous pression. Pour empêcher le fluide de glisser entre les aspérités on peut :
Augmenter l’effort de serrage entre les deux pièces en contact pour déformer les aspérités solutions
peut intéressante.
Diminuer les aspérités en polissant les surfaces en contact.
Interposer un élément déformable (joint, pate, colle…) qui comble les aspérités, solution la plus
utilisée et qui fait l’objet de notre étude .
ETANCHEITE DYNAMIQUE
L’étanchéité doit avoir lieu pendant le mouvement relatif des pièces entre-elles. On distingue deux
cas :
Mouvement de translation : on utilise des joints toriques ou quadrilobes.
Ces joints peuvent se monter en gorge intérieur ou extérieure. Exemple : vérin
Si la pression est très importante, le montage des joints toriques nécessite l’ajout de bagues anti-
extrusion, ces bagues sont en générales en matière plastique.
Mouvement de rotation : Le joint torique peut être utilisé si la vitesse est très faible, dans les autres
cas on utilise des joints à lèvre. On peut citer :
- Les joints à lèvre(s) à frottement radial
3
- Les joints à lèvre(s) à frottement axial (V-Ring)
On peut également dans certains cas particuliers réaliser une étanchéité sans contact donc
frottement entre les pièces. On utilise le principe des chicanes remplies de graisse au montage, ces
dispositifs ne nécessitent pratiquement aucun entretien, ils conviennent tout particulièrement pour les
grandes vitesses et sont très efficaces pour l’introduction de poussières.
III. TECHNOLOGIE DE L’ETANCHEITE
Les joints d’étanchéité comprennent des systèmes appelés statiques ou dynamiques, selon que les
pièces sont mobiles les unes par rapport aux autres ou non. Un arbre en rotation dans carter, par
exemple est un système dynamique. Les plans de joint sont considérés comme des systèmes
statiques, bien qu’ils subissent des micromouvements sous l’effet des vibrations, des changements
de température ou de pression, des chocs, de la transmission d’effort, etc.
Etanchéité cylindrique
Ils peuvent être utilisés dans une large plage de température et pressions sous réserve de choisir le
mélange, les conditions de montage les ajustements appropriés à chaque cas .Ils satisfont aux
exigences des applications au vide et se montent dans des gorges d’une grande simplicité, faciles à
usiner. Ils s »adaptent, en raison même de leur profil, aux encombrements les plus réduits. Les joints
d’étanchéité comprennent des systèmes appelés statiques ou dynamiques, selon que les pièces sont
mobiles les unes par rapport aux autres ou non .Un arbre en rotation dans un carter, par exemple, est
un système dynamique .Les plans de joint sont considérés comme des systèmes statiques, bien qu’ils
subissent des micromouvements sous l’effet des vibrations, des changements de température ou de
pression, des chocs, de la transmission d’effort etc. Dans le cas de la réalisation d’une étanchéité de
type statique sur des surfaces cylindriques, la solution la plus couramment employée est l’utilisation
de joint toriques .Ces joints assurent une excellente étanchéité pour des pressions allant jusqu’à
1000bars. Principalement utilisés pour des applications statiques, on les rencontre aussi dans le cas
des de mouvements de translation alternatifs, voire pour des mouvements rotatifs lents (vitesse
circonférentielle inférieure à 0.5 m/s).Les joints toriques sont économiques, légers et peu
encombrants. Leur montage est simple et ils nécessitent très peu d’entretien. Les joints toriques,
joints circulaires à section ronde, très souvent désignés sous les appellations «O-Rings », sont
utilisés depuis de nombreuses années déjà dans le domaine de l’étanchéité. Leur succès, lié au
développement des caoutchoucs de synthèse n’a jamais cessé de s’affirmer, et leur domaine
d’application pourtant très vaste, continue de s’étendre régulièrement.
Ils peuvent être utilisés dans une plage de température et de pressions sous réserve de choisir le
mélange , les conditions de montage et les ajustements appropriés à chaque cas .Ils satisferont aux
exigences des applications au vide et se montent dans des gorges d’une simplicité , faciles è usiner .
Ils s’adaptent, en raison même de leur profil, aux encombrements les plus réduits.
ETANCHEITE PLANE
Utilisés sur des millions de machines et de véhicules pour créer des joints étanches, les matériaux
d’étanchéité plane anaérobies ou silicones, qu’ils soient assemblés liquide ou pré polymérisés, durent
toute la vie de ces équipements. Un joint d’étanchéité plane est une garniture de matériau disposée
entre deux faces serrées l’une contre l’autre, il sert à garantir l’intégrité de l’étanchéité. Les joints
empêchent la fuite de liquides ou de gaz en formant des barrières imperméables. Il est indispensables
qu’ils restent en intacts et ne présentent aucune fuite pendant une période prolongée Le matériau de
la garniture doit donc résister au liquide et/ou au gaz qui doit être enfermé ou exclu, et doit pouvoir
résister aux températures des plans de joint :
o Les joints comprimés classiques, prédécoupés ; faits de
papier, de caoutchouc, de métal
o Les joints assemblés liquide (JAL), qui sont appliqués à l’état liquide
sur l’une des surfaces du plan de joint avant l’assemblage des pièces ; Lors de
l’assemblage, le produit d’étanchéité s’étale entre les faces du joint, comblant les jeux,
les vides, les éraflures et les irrégularités de la surface. Après L’assemblage, le joint
polymérise et assure une étanchéité durable.
4
o Les joints pré polymérisés (JPP), qui sont appliqués sous forme
liquide par des robots de dépose, sous la forme de cordons précisément tracés sur
l’une des faces. Le cordon pré appliqué est ensuite polymérisé aux ultraviolets,
formant ainsi un matériau élastomère qui adhère à la surface du plan de joint.
L’étanchéité est réalisée par la compression du joint polymérisé au cours de
l’assemblage des pièces. De nombreux facteurs influencent le choix d’un joint. Les
joints JPP conviennent bien pour les étanchéités qui doivent être démontées
fréquemment pour la maintenance, ou dans les cas ou le joint d’étanchéité doit
adhérer au plan de joint parce qu’une garniture prédécoupée classique pourrait se
déplacer pendant l’assemblage. Les joints JAL peuvent être utilisés sur presque tous
les types de plan de joint.
Inconvénients des joints comprimés prédécoupés par rapport aux produits anaérobies
d’étanchéité plane.
Les joints comprimés nécessitent une charge de compression initiale qui les déforme de façon à les
faire pénétrer dans les irrégularités de surfaces de plans de joint. Ils doivent donc supporter la charge
générée par la visserie. Les principales causes de défaillance ou de fuite avec les comprimés sont :
Le tassement sous compression :
Avec le temps, le joint perd de ses propriétés élastiques et devient moins souple. La charge à laquelle
il est soumis et le mouvement relatif provoquent une diminution générale de son épaisseur, ce qui
provoque des fuites.
Le bombement du plan de joint :
La zone ou le joint est le plus susceptible de fuir se situe à mi-distance entre les boulons, là ou la
compression qu’exercent ceux-ci est la plus faible. C’est la que la pression interne occasionne la
flexion maximale…
Considérations pour la conception de plans de joint rigides
Pour réaliser une étanchéité optimale sur un plan de joint rigide, il convient de tenir compte des
données de conception suivantes. Les conseils présentés ici ont pour but de réduire au maximum les
micromouvements. Il importe donc que les plans de joint soient très rigides, les éléments de fixation
correctement choisis et la répartition de la pression dans le plan de joint optimisée.
IV. MAITENANCE DES JOINTS
D’ETANCHEITES
Pour les joints toriques le principal problème rencontré avec ce type de joint est le phénomène
d’extrusion :
L’action de la pression comprime le joint l’applique avec force contre les surfaces de contact. Plus la
pression est forte et plus l’élastomère doit être dur pour éviter l’extrusion ou l’expulsion du joint.
L’extrusion dépend :
Du jeu diamétral au montage,
De la pression,
De la dureté du joint.
Une solution couramment utilisée consiste à mettre en place des bagues anti- extrusion qui
permettent d’éliminer ce phénomène d’extrusion.
Le cas des joints comprimés nécessitent une charge de compression initiale qui les déforme de façon
à les faire pénétrer dans les irrégularités de surfaces des plans de joint. Ils doivent donc supporter la
charge générée par la visserie. Les principales causes de défaillance ou de fuite avec les joints
comprimés sont :
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Avec le temps, le joint perd ses propriétés élastiques et devient moins souple. La charge à laquelle il
est soumis et le mouvement relatif provoquent une diminution générale de son épaisseur, ce qui
occasionne des fuites.
Le bombement du plan de joint : La zone ou le joint est le plus susceptible de fuir se
situe à mi-distance entre les boulons, là ou la compression qu’exercent ceux-ci est la
plus faible . C’est la pression interne occasionne la flexion maximale.
Le pousser dans son logement avec poussoir de diamètre adéquat. Sa mise en place doit être parfaite
pour qu’il soit perpendiculaire à sont arbre.
Les pâtes à joint
Les pâtes à joint sont utilisées uniquement aux endroits ou le constructeur le prescrit ou, le cas
échéant, pour remplacer provisoirement un joint.
Choisir correctement le type de pâte en fonction des conditions d’utilisation (pression, température,
produit corrosif…).
Ne pas mettre de pâte sur un orifice de graissage ou à proximité immédiate.
Ne pas mettre de pâte en excès.
En plus des pâtes à joint, on peut avoir recours à toute une famille d’étanchéité pour diverses
applications (étanchéité de circuit électrique, joints de portes…).
Nous avons aussi le phénomène d’abrasion du au mauvais état des surfaces, pour corriger se
phénomène on doit bien polir les surfaces a étanchés.
D’une manière générale, le joint doit posséder les qualités suivantes :
Il doit être élastique pour suivre les variations dimensionnelles entre les surfaces à étancher
sous l’action des différentes sollicitations et assurer en permanence un minimum d’effort de
contact ; plastique ; de manière à épouser au mieux les défauts de surface et particulier ceux
dus à la rugosité ; imperméable au fluide à étancher. Sans toutefois fluer ; compatible avec le
fluide, et cela dans toutes les conditions de fonctionnement. Les matériaux utilisés doivent
donc posséder les meilleurs qualités si tout ces caractéristiques sont réunis et que les joints
sont convenablement choisis par rapport à l’étanchéité cela limitera considérablement les
défaillances de vos joints.
II – INTRODUCTION
6
l’autre. Le système a été mis sur pied pour palier aux insuffisances
d’autre modem de transmission rigides telles que les engrenages, les
paliers etc., qui se présentent comme étant des moyens de transmission
qui s’opèrent généralement sur contact direct et présent ainsi d’énormes
difficultés dans le processus d’accouplement des systèmes où les arbres
sont éloignés.
L’étude de ce système, beaucoup plus appliqué de nos jours dans
le domaine Industriel, sera basée sur la connaissance des composants
constitutifs de le système et le moyen ou la technique de transmission de
puissance par ce système.
1)- LA POULIE
a)- DEFINITION
La poulie est une roue tournant autour d’un axe et destiné à
transmettre un mouvement de rotation d’un arbre menant à un arbre
menée lorsque ceux-ci sont éloignés l’un de l’autre.
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Le moyeu : qui permet la liaison avec l’arbre sa longueur doit être
suffisante pour assures un bon assemblage avec l’arbre (1,2cm<L
1,5cm). Cette longueur est en générale supérieur à la largeur de la
jante ;
La jante c’est la partie qui reçoit la courroie sa largeur doit être
légèrement supérieur à celle de la courroie. La jante doit être
bombée afin de maintenir la courroie dans le plan médian de la
poulie ;
Une partie intermédiaire appelée le bras, ou la toile (petit diamètre)
ou encore la voile qui relie le moyen et la jante.
JANTE : reçoit la courroie
TOIE OU BRAS
Petit diamètre : toile
Gros diamètre : bras
Liaison arbre-moyen
L’assemblage entre le moyen et l’arbre est plus souvent cylindrique.
Le centrage est obtenu par le choix de l’ajustement du type (h/q). Il est
nécessaire lors de cet assemblage d’assurer la coaxialité de l’arbre et de
la poulie, une liaison de rotation ainsi que de translation.
Liaison jante-moyen
8
Cette liaison doit être légère tout en assurant la résistance et la
rigidité de l’ensemble, suivant la place disponible entre la jante et le
moyeu.
a)- DEFINITION
La courroie est un lien flexible de forme circulaire qui permet à une
poulie motrice de transmettre le mouvement à une poulie réceptrice. Les
courroies sont généralement en matériaux composites. Les éléments
suivant sont le lien souvent utilisé dans la fabrication des courroies
- Matrice : caoutchouc, le polyester, le néoprène, le chloropène
etc.
- Renfort : fil d’acier, fibre de fer, nylon
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fonctionnement telles que la machine à utiliser, le travail à effectuer, la
température, le milieu ambiant etc.
Ainsi donc nous pouvons distingues comme forme, les courroies plates,
les courroies trapézoïdales, les courroies rondes et les courroies
crantées.
- La courroie plate
Elle est silencieuse et permet un grand rapport de réduction (faible
prix de revient des montages simples). Elle est utilisée à grande vitesse
et adaptée à des axes parallèles ou non. Elles permettent de transmettre
de grande fréquence de rotation. Mais, elle présente un faible couple
transmis et le glissement est fréquent si sa poulie n’est pas bombée.
courroie plate
- La courroie trapézoïdal
Elles sont les plus utilisées car à tension égale elles transmettent
une puissance plus élevée que les courroies plates ceci est due par
leurs forme qui augmente la pression de contact et l’effort transmissible.
Elles se montent dans la poulie à gorge trapézoïdale et y augmente ainsi
L’adhérence et la réduction des charges sur le poulier. Le risque de
dérapage est mis en cause. Mais néanmoins il a un rendement plus bas
que celui des courroies plates.
10
- Les courroies ronds
Elles sont beaucoup plus utilisées pour les petits mécanismes.
Elles se montent dans une poulie à gorge. On obtient une forte
adhérence par coincement de la courroie dans les gorges des poulies.
11
une surface de contact importante avec la poulie, de pouvoir utiliser le
dos comme courroie plate.
12
VII APPROCHE D’UNE MAINTENANCE DES POULIE COURROIES
13
Le galet enrouleur est toujours placé sur le brin mou et sur l’extérieur de
la courroie il permet donc la différence entre les deux tensions t et T.
ELEMENT
DEFAILLANCES CAUSES OBSERVATIONS REMEDES
S
Mauvaise
transmissions, pertes
Durée de vie Changer de
Usure de la courroie énormes de
atteinte courroie
puissances et de
vitesse transmisse
Durée de vie
atteinte Pas de transmission
Sélection de la Chocs sur la du mouvement de Changer la
courroie courroie rotation courroie
Usure de la
courroie
Changer de
courroie
LA COURROIE
14
toile des bear
l’ensemble ente la jante et
le moyeu
REMARQUES
VIII CONCLUSION
15
améliorer ce système afin qu’il puisse transmettre des couples aussi
élevés que ceux transmis par engrenage.
La perfection de ce travail ne devant pas forcement passé par nous
nous le soumettons à la génération future.
GENERALITES ET BUT
Les engrenages ont pour fonction de transmettre la puissance d’un arbre en rotation à un autre arbre
tournant à une vitesse généralement différente, les deux vitesses restent dans un rapport constant.
- Transmission par accouplement, les arbres devant être dans le prolongement l’un de l’autre.
- Transmission par friction, la roue de friction, courroies plats ou courroies trapézoïdales sur
poulies.
- Transmission par courroies crantée sur poulies ou par chaines sur roue.
Pour un prix de revient modéré, les engrenages ont pour avantages un excellent rendement et un
encombrement plutôt faible.
L’engrènement est un phénomène connu depuis plusieurs siècles, les moulins à vent utilisaient des
engrenages en bois assez perfectionnés, et les mécanismes d’horlogerie ont utilisé très tôt les roues
dentées. Le développement des moteurs thermiques et électriques à provoqué un fort développement de
ce type de transmissions.
Un engrenage est un mécanisme constitué de deux roues dentées complémentaires chacune en liaison
(pivot ou glissière) par rapport a un support (bâti).
La petite roue s’appelle le pignon et la grande roue extérieure se nomme roue, la grande roue intérieure
s’appelle couronne. L’une des roues peut avoir un rayon infini, il s’agit de la crémaillère.
16
- 17 - Pignon/crémaillère
Pignon/couronne
17
ENGRENAGES PARALLELES
- 18 -
Se sont les plus utilisés, simples et les plus économiques. Ils transmettent les mouvements et la
puissance entre deux arbres parallèles. Les dents des deux roues sont parallèles ainsi l’axe de
rotation des arbres.
Ces engrenages sont très sollicités en transmission de puissance, les deux roues sont inclinées d’un
angle B par rapport à l’axe de rotation. A taille égale, ils son plus performants que les engrenages
droits à denture droite par leur capacité à transmettre les grandes puissances et les couples. En
raison d’une meilleur progressivité et continuité de l’engrènement, ils sont aussi silencieux et
l’inclinaison des dents engendre des efforts axiaux et des couples importants (supplémentaires)
devant être supportés par des paliers.
18
Engrenages concourants
- 19 -
Il s’agit essentiellement des engrenages de la forme d’un cône. Nous avons que :
Ils sont utilisés pour transmettre le mouvement entre les arbres concourants perpendiculaires ou non.
Deux roues coniques ne s’engrènent correctement que s’ils ont même module, si les cônes primitifs
ont à la fois une génératrice commune et leurs sommets confondus.
Engrenage conique
Les axes ne se rencontrent pas et ne forment pas un angle. Ces transmissions engendrent des
frottements importants. Dans le même cadre, on pourra classer les engrenages gauches hélicoïdaux
et les roues sans fin.
19
Engrenage gauche
1 / Les engrenages roues et vis sans fin
- 20 -
La transmission est réalisée à l’aide d’une vis à un ou plusieurs filets engrenant avec une roue. Le
sens de rotation de la roue dépend de celui de la vis et aussi de l’inclinaison de la denture.
L’irréversibilité est possible afin d’augmenter la puissance transmise. On choisit des matériaux à faible
coefficient de frottement. Le sens de l’hélice est le même pour la vis et la roue.
- Filet : Une des dents de la vis. Les vis peuvent avoir un ou plusieurs filets.
- Cylindre de référence : Surface primitive de référence de la vis.
- Hélice de référence : Hélice d’intersection d’un flanc avec le cylindre de référence de la vis.
- Pas hélicoïdal zp : Distance axiale entre deux profils homologues consécutifs d’un filet.
- Pas axial xp : Rapport entre le pas hélicoïdal et le nombre de filets.
- Module axial xm : Rapport entre le pas et le nombre (pi)
Le profil de la roue est le profil conjugué de la vis. L’engrènement d’une vis avec une roue n’est
possible que si elles ont même module axial et même angle d’hélice. Les caractéristiques
dimensionnelles de la roue sont identiques à celles d’une roue à denture hélicoïdale. La roue est
généralement cylindrique pour transmettre des efforts relativement faibles, mais pour transmettre des
efforts importants, une roue creuse est préférable.
20
P= CW = CeW =CsWs , si n = 1
NB : Pour les engrenages de qualité, le rendement est compris entre 0,94 et 0,98
- La vitesse de rotation(N) : C’est la vitesse à laquelle tourne chaque roue engendré, elle est propre
à chaque roue et proportionnelle au rapport de transmission.
- Angle de pression(Alpha) : Il définie à la fois la forme de la dent et l’inclinaison de la droite qui sert
de support (droite de pression).
- 21 -
Technologies et maintenance des composants mécaniques Les engrenages
21
I-2 LES DIFFERENTES FAMILLES DE ROUES DENTEES
On distingue :
- Les roues à denture droite : elles sont les plus utilisées et les dents sont parallèles à l’axe de la
roue.
- Les roues à denture hélicoïdale.
- Les roues à denture spirale.
- Les roues à denture en chevrons.
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Module m À choisir parmis des modules normalisés
Pas p p = .m
Ce système d’engrenage composé de plus de deux roues dentées en prise (mobile autour de position
relativement invariable ou non).
Dans la plupart des applications, les trains d’engrenages fonctionnent en réducteur (diminution de la
vitesse et augmentation du couple) les paliers sont principalement à roulement et des dentures
durcissent superficiellement par cémentation ou nitruration et sont loin d’être les plus performantes
23
L’influence thermique (température élevée)
- Mauvaise utilisation (alignement)
24
Chap4: Les accouplements
mécaniques
Introduction
Les accouplements sont utilisés pour transmettre les vitesses
ou la puissance entre deux arbres de transmission en prolongement l’un de
l’autre comportant éventuellement des défauts d’alignement. Il existe une
étonnante diversité de solutions ou de possibilités complémentaire pouvant
répondre à une multitude de cas posés. A eux seuls, ils occupent toute une industrie. La plupart des
accouplements décrits sont disponibles commercialement.
I. GENERALITE ET DEFINITION
1) Puissance (P) et couple (C)
Ils sont liés par la relation : P = C.W (W : vitesse angulaire ou pulsation)
2) Définitions
Accouplements permanents : c’est lorsque désaccouplement n’est
possible que par démontage.
Accouplements temporaires : c’est lorsque l’accouplement ou le dé
accouplement peut être obtenu à n’importe quel moment sans démontage du dispositif suite à une
commande extérieure.
Joint homocinétique : c’est lorsque la vitesse de rotation, de l’arbre
d’entrée est rigoureusement identique à celle de l’arbre de sortie.
3) Défaut d’alignement des accouplements
Le choix d’un accouplement dépend d’abord des défauts d’alignement pouvant exister
entre deux arbres, désalignement axial, radial, angulaire et écart de torsion.
II. LES TYPES D’ACCOUPLEMENTS
A. Accouplements permanents
1) Accouplements rigides
Ils doivent être utilisés lorsque les arbres sont correctement alignés (ou
parfaitement coaxiaux). Leur emploi exige des précautions et une étude rigoureuse de
l’ensemble monté, car un mauvais alignement des arbres amène un écrasement des
portées, des ruptures par fatigue et des destructions prématurées du système de
fixation.
a) Les accouplements à plateaux
25
Composés de pièces rigides, ils peuvent corriger un ou plusieurs défauts d’alignement
particulier, mais transmettent le couple intégralement sans amortissement des irrégularités et des
chocs de transmission (ni écart, ni jeu en torsion). Les couples transmis peuvent être très élevés.
Principaux cas :
Le joint d’Oldham : il supporte uniquement des désalignements radiaux et permet la
transmission entre deux arbres parallèles présentant un léger décalage.
26
Pour couvrir les besoins de l’industrie (automobile..) d’autres types de joints ont été
développés et certains sont parfaitement homocinétiques par construction (la vitesse de rotation de
l’arbre de sortie est égale à celle de l’arbre d’entrée).
Joint tripode : il est basé sur trois sphères articulées à 120° pouvant coulisser dans
trois cylindres coaxiaux parallèles à l’un des arbres. Particularité : il permet une liberté en translation
supplémentaire.
Joints à quatre billes (type RZEPPA) : il est basé sur quatre billes à 90° pouvant
rouler dans des chemins (analogue avec les roulements) de forme torique.
2- Accouplements Temporaires
1- Embrayages
Basés sur les propriétés du frottement, les embrayages réalisent les accouplements, ou les
désaccouplements, deux arbres au grès d’un utilisateur ou d’un automatisme. Après les avoir amenés
à la même vitesse de rotation.
Ils ne supportent pas ou très peu les défauts d’alignement et peuvent être classés à partie de
la forme des surfaces frottant es (disque, cylindre, conique) et de l’énergie du système de commande
(mécanique, hydraulique, électronique, pneumatique).
a- Embrayage à disque
Ces embrayages sont les pus utilisés : le nombre de disques est variable et dépend de
l’encombrement ou de la place disponible pour loger l’embrayage.
A couple transmis identique un mono disque sera plus encombrant radialement (plus
grand diamètre) et moins axialement (moins large) qu’un multidisque.
2- Limiteur de couple
La technologie est la même que celle des embrayages. Il existe de nombreuses
variantes : mono disques, multidisques, etc. rôle : il limite le couple transmissible entre
deux arbres afin de protéger le mécanisme contre les surcharges (comme limiter le
couple au démarrage) et blocages. Le traceur de couple est en général obtenu par un
système presseur à ressort.
3- Freins
Ils fonctionnent de la même manière que les embrayages mais à part que l’un des arbres,
fixe sert de base pour arrêter progressivement le second par absorption de l’énergie cinétique des
mases mobiles. Cette énergie est transformée en chaleur pour dissiper dans l’air ambiant.
a- Freins à tambours
Ils ont pour eux une grande puissance de freinage sous faible effort de commande. Aux
vitesses élevées et en usages intensifs on leur préfère les freins à disques. Il existe plusieurs
variantes.
b- Freins à disques
Ils ont pour eux la stabilité du couple de freinage .notamment aux
vitesses élevées et une bonne tenue dans des conditions sévères d’utilisation
(services intensifs, surcharges ; etc.). Ils permettent une meilleur évaluation de la
chaleur que les freins à tambour ; un freinage plus progressif et sont plus facile à
entretenir. Ce pendant, à encombrement égal et à effort de commande identique (F)
leur couple de freinage est deux à quatre fois plus faible.
4- Coupleurs
Remplacent les embrayages dans certaines circonstances. Le couple
transmis est très faible ou nul au démarrage augmentant progressivement avec la
vitesse de rotation (varie avec le carré de vitesse). Les moteurs peuvent ainsi démarrer à vide ou sans
charge. Sous l’effet de la rotation de l’arbre d’entrée d’une pompe, le fluide intérieur (huile spécial) est
accéléré, l’énergie cinétique acquise est ensuite transmise à l’arbre de sortie (roue turbine) entrainant
ainsi sa rotation. En fonctionnement normal il y a toujours un léger glissement entre deux arbres de
4%. Le fluide, pouvant absorber les chocs agit également en limiteur de couple.
Il y’a modification du couple lorsque la roue turbine se bloque ou tourne au ralenti alors que la
roue pompe est à sa vitesse maximale. Le couple peut alors être multiplié par deux ou plus. Si la
27
pompe et la tournent à la même vitesse les aubages de réaction tournent aussi dans le même sens et
le convertissement fonctionne comme un coupleur sans amplification du couple.
Variante 1 :
Elle est souvent installer sur les véhicules routiers avec des boites de vitesses automatiques.
Variante 2 :
Implantée sur de grosses installations. Elle utilise des aubages réglables permettant de
gommer les différences entre couple moteur et couple récepteur. Lorsque les aubages mobiles
obturent complément la circulation d’huile le moteur est presque déchargé.
PLAN DE MAINTENANCE
28
Chap 5 Guidage en rotation
1 Généralités
La solution constructive qui réalise une liaison pivot est appelée guidage en rotation.
Le guidage en rotation est nécessaire dans de nombreux cas (moteurs, roues de véhicules, hélices
d’avion ou de turbine…).
On appelle arbre le contenu, logement ou alésage le contenant.
Représentation normalisée en
Représentation spatiale Degrés de liberté
projection orthogonale
y Tx = 0 Rx = 1
Ty = 0 Ry = 0
Tz = 0 Rz = 0
z x
2 Fonctions à assurer
Avantages Inconvénients
Coût peu élevé Frottements
figure 1. Contact direct
Le principe du contact direct est amélioré en interposant des bagues de frottement qui vont :
Diminuer le coefficient de frottement ;
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Augmenter la durée de vie de l’arbre et du logement ;
Diminuer le bruit ;
Reporter l’usure sur les bagues.
3.2.1 Coussinets
Elles sont constituées d’un support en tôle roulée, sur lequel est fritté une couche
de bronze. Les pores de cette couche sont imprégnés de PTFE et d’additifs
antifriction.
Caractéristiques :
Coefficient de frottement acier/PTFE : de 0,01 à 0,05 ;
Vitesse tangentielle maximale : 3m/s.
figure 4. Bagues PTFE
3.3.1 Principe
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charges radiales charges axiales et radiales charges axiales
On retiendra :
La bague qui tourne par rapport à la direction de la charge appliquée sur le roulement est
ajustée avec serrage. Cette bague doit être complètement immobilisée axialement.
La bague fixe par rapport à la direction de la charge appliquée sur le roulement, doit être
ajustée avec jeu. Elle doit assurer le positionnement axial de l’ensemble tournant par
rapport à la partie fixe.
Le tableau suivant propose des associations possibles d’arrêts axiaux. Le nombre important de
paramètres intervenants dans le choix d’un montage ou d’un autre ne permet pas de faire un tableau
exhaustif. Les associations représentées ici ne sont données qu’à titre d’exemples.
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Bague intérieure tournante par rapport à la direction de la charge
(bagues intérieures montées serrées)
- arbre tournant
- charge fixe sur le logement
OU
rotule + rotule
- logement tournant
- charge fixe sur l’arbre
OU
rotule + rotule
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Chap:6 Guidage en translation
4 Généralités
La solution constructive qui réalise une liaison glissière est appelée guidage en translation.
Les termes courants associés sont nombreux : rail, guide, coulisseau, glissière, etc…
Représentation normalisée en
Représentation spatiale Degrés de liberté
projection orthogonale
y Tx = 1 Rx = 0
Ty = 0 Ry = 0
Tz = 0 Rz = 0
z x
figure 5. Cannelures
figure 4. Clavetage
Il existe une grande variété d’éléments roulants standards permettant de réaliser une liaison glissière
(voir figures 7, 8 et 9). Le coût de ces éléments limite leur utilisation aux cas pour lesquels le
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frottement doit être réduit et les efforts sont importants. Ces éléments admettent des vitesses
importantes, un bon rendement et une grande précision.
On peut envisager des solutions plus complexes en combinant plusieurs liaisons (voir figure 10). Ces
solutions augmentent la précision de guidage et la rigidité, mais sont de réalisation plus délicate et
donc plus coûteuse.
6 Risque d’arc-boutement
Le phénomène d’arc-boutement se traduit par le
basculement du coulisseau (figure 11), entraînant une
impossibilité de déplacement par rapport à la glissière
(quelle que soit l’intensité de l’effort).
Ce blocage peut provoquer la détérioration du coulisseau
ou de la glissière.
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