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A) LA RECHERCHE DE DÉFINITIONS
- l’économie,
- la statistique
- la sociologie,
- la psychologie.
Pourquoi achète-t-on ?
Marketing Marketing
Stratégique Opérationnel
Besoins et fonctions Conquête de marchés
Découpage en produits- Moyens marketing (4P)
marchés Budget de marketing
Attractivité potentiel Objectif de part de
cycle de vie marchés
Compétitive –
concurrence
Recherche Marketing
Aide à la compréhension
Aide à la décision
Aide au contrôle
Rôles de la recherche marketing
Qui achète ?
Comment achète-t-on ?
NATURE DE LA RECHERCHE
L’attitude critique de l’analyste (n’accepter que ce qui est vérifié par les
faits et ce jusqu’à preuve du contraire).
Cette rigueur assure la validité, à la fois interne et externe, de l’étude
réalisée.
La faible valeur prédictive des résultats car leur validité externe est
limitée ou implique des coûts très élevés.
La méthodologie proposée ;
Le coût de l’étude ;
Le délai de réalisation.
ADEQUATION CONFORMITE AU
A LA RECHERCHE BRIEFING
Problème à résoudre
Le problème à résoudre est-il compris ?
Les objectifs de la recherche sont-ils précis ?
Informations demandées
Quelles seront les informations disponibles ?
Quels résultats peut-on attendre de l’étude ?
Desk research
L’information déjà disponible est-elle intégrée ?
Quelle est la documentation à rechercher ?
Qui va réaliser cette étude préalable ?
Hypothèses à tester
Quels sont les présupposés théoriques ?
Les hypothèses de recherche sont-elles exhaustives ?
Sont-elles pertinentes ?
Cibles visées
Sont-elles correctement identifiées ?
La taille est-elle suffisante ?
La définition est-elle univoque ?
Organisation de l’étude
Chef de projet/chargé d’études
Quelle est sa réputation ?
Quelle est sa compétence technique ?
Quelle est son expérience ?
Quelles sont ses capacités de communicateur ?
Quel est son niveau d’implication dans l’étude ? (coordinateur,
réalisations d’interviews, participation aux briefings, au field, à
l’analyse, relation aux sous-traitants, etc.)
Etude
L’échantillon :
Est-il représentatif/sur –échantillonné ?
Quel est son mode de constitution ?
Comment les répondants sont-ils recrutés ?
Quel est sa taille ?
Quelle est la couverture de l’univers ? (définition des sous-cibles)
Field :
Le briefing est-il oral ? Ecrit ?
Quelles sont les compétences des enquêteurs (formation, qualification,
expérience, etc.)
Quel est le mode d’administration retenu ?
Quels sont les contrôles prévus ? (% de contacts vérifiés, type de
contrôle, supervision, accompagnement, contrôle de qualité, etc.)
Codification :
Quels sont les contrôles effectués ?
Est-elle sous-traitée ?
Encodage :
Quels sont les contrôles effectués ?
Est-il sous-traité ?
Analyse :
Quels sont les résultats et les interprétations disponibles ?
Qualité des recommandations ?
Rapport :
Lisibilité, nombre d’exemplaires, langue ?
Présentation :
Qualité (ponctualité, compétence, langue, disponibilité, nombre, etc.)
Modalités pratiques d’enquête
Type d’enquête
S’agit-il d’une enquête qualitative ? Semi-quantitative ?
Quantitative ?
Y a-t-il eu une étude exploratoire préalable ?
Budget
Quel est le coût total ?
Le Prix est-il fixe ou approximatif ? (en fonction du nombre
d’interview)
Quelles sont les conditions de paiement ? (acomptes, provisions,
etc.)
D’autres coûts supplémentaires sont-ils prévisibles (intensives,
présentations, traitements, rapports) ?
Quels sont les coûts à préciser ?
Des réductions, pénalités sont-elles prévues ?
Quel est le mode de paiement prévu (timing, devise, montant fixe,
indexé) ?
Timing
Décomposition (Field, présentation, rapport final, etc.)
Comparaison aux normes existantes internes ?
Des indemnités de retard sont-elles prévus ? ont-elles un
caractère coercitif ?
Questionnaire
Thèmes à aborder :
Toutes les questions sont-elles nécessaires ?
Suffisantes ?
Le répondant possède-t-il l’information recherchée ? s’en
souvient-il ? Peut-il communiquer cette information ?
Accepte-il de la communiquer ?
Formulation des questions :
Plusieurs questions sont-elles nécessaires au lieu d’une ?
Le répondant est-il capable de répondre à la question ?
Les questions sont-elles univoques ? Neutres ? Simples ?
Faciles à comprendre ?
La formulation est-elle objective ? Positive ?
Quelle est la qualité générale de la formulation des questions
ouvertes, fermées, dichotomiques ?
Quelle est la qualité générale des échelles d’attitude utilisées ?
(évaluation, préférences, intentions, etc.)
Organisation du questionnaire :
L’ordre des questions est-il pertinent ?
Y-a-t-il présence d’une accroche ?
Et d’une conclusion ?
Existe-t-il un pré-test ?
Divers
Informations à fournir par le client
Liste d’adresses
Matériel de test (produit, story-board, visuels, documents,
publicitaires, etc.)
Modalités pratiques
Traduction des questionnaires
Relecture(s) des questionnaires
Relecture(s) du guide d’interview
Copyright
Existence d’un copyright(partie/total)
Caractère exclusif de l’étude
Non-respect du contrat
Existence de clauses pénales
Existence d’indemnités de retard
Procédure de conciliation
Etudes répétitives
Durée du contrat
Période de renonciation
Adéquation aux principes et méthodes proposées par
les associations professionnelles
I. LA NOTION DE MARCHE ET SON ENVIRONNEMENT
Tandis que le système comptable fournit des données sur les résultats obtenus
( achats, ventes, stocks ), le système d'intelligence marketing renseigne sur les
événements intervenus.
2. Objectifs du SIM
De plus le SIM
3. contenus du SIM
- La tenue unique des informations : Pour optimiser la fiabilité, le SIM doit être
localisé en un seul endroit.
technologie du produit
mode de production
mode de distribution et de commercialisation
environnement économique et politique (variables
Environnement technologique, macro-économiques, législation et réglementation,
économique et cadre politico-légal accès au marché, normes)
environnement social (climat social, variables
démographiques)
Informations sur les ventes (courbe de vie du produit, données des panels,
évolution du marché, part de marché des principaux concurrents et des autres
produits de manière à prévenir les phénoménal' de cannibalisation);
Informations sur la distribution (répartition des différents circuits utilisés,
évolution pluriannuelle analyse des référencements, informations sur les
linéaires, ruptures de stocks et rotations par circuit);
•Analyse de la performance de
• Traitement et analyse des l’entreprise;
informations recueillies • Analyse de la part de marché;
Système d’analyse par un des trois systèmes • Evaluation de l’attractivité produit-
marketing précédents. marché;
• Appréciation de la compétitivité de
l’entreprise
23
Analyse Description Questions de recherche
Taille du marché global, en volume et chiffre
d’affaires;
Tendances à court terme et long terme (évolution,
stagnation, régression);
• Analyse des tendances du Niveau de consommation par habitant, client/non
marché; client;
Evaluation du niveau de saturation;
Analyse de la publicité (média utilisé, pression
publicitaire globale);
24
• Evaluation des actions de communication,
• Analyse de la force et de intensité, pression, opportunité, agrément,
la qualité de la thèmes développés, supports réseaux, PLV, etc.
communication
Les outils et technologie utilisés dans le SIM dépendent des trois phases de
développement du SIM (acquisition, communication et traitement de
l'information disponible).
25
Direction des
Direction Product
Ventes
Commerciale Manager
Direction de la
Direction
distribution
Marketing
Direction de la Direction
Direction de
recherche et du Financière
Production
développement
26
Outil et technologies du SIM en phase d’acquisition
Source d’informations Mode Stockage
• le terrain •d’acquisition
collecte directe • archivage traditionnel
• l’information sur • collecte indirecte • constitution de bases de données
support papier partenaire • archivage sur CD-ROM
27
CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT ET LE MARCHE
I L’ENVIRONNEMENT MARKETING
II LE MARCHE
28
A. LE MARCHÉ POTENTIEL
Définition
C Non consommateurs
absolus
Par exemple, pour le petit déjeuner, habituel (café-lait pain beurre peut
être remplacé par attiéké-poisson ou bien pour l’apéritif, les biscuits salés, les
fruits secs sont des produits substituts).
29
mais doivent prendre en considération la concurrence inter produit (voir
schéma ci-dessous).
Produit 1
chaînes Hi-Fi
Epargne Croisière Club
méditerranée
Consommation Produit 2
Club
vacances
Delta club
Location
Produit 3
Autres etc
automobile
C’est le marché auquel une firme ne peut avoir accès car celui-ci est
dépendant d’un concurrent, en liaison juridique ou économique forte (par ex,
dans l’approvisionnement en fil d’un groupe textile intégrant filature et tissage),
30
III. LES AGENTS DU MARCHE
A. LES ACHETEURS
- les leaders d’opinion : ce sont des personnes qui, par leur position
sociale, exercent une influence sur le comportement de l’acheteur (par
exemple : les vedettes de cinéma, les champions sportifs)
B. LES OFFREURS
31
que plusieurs entreprises se regroupent pour proposer à l’acheteur un service
complet.
C. LE CONCEPT DE FILIÈRE
32
La filière est constituée par l’ensemble des biens nécessaires à la
fabrication des produits que vend l’entreprise en remontant jusqu’aux matières
premières. Entre le produit fini remis au client et les multitudes matières
premières qui le composent, sont donc intervenues une multiplicité
d’entreprises successivement en position de fournisseur et de client. Ces
entreprises ne sont pas forcément indépendantes, n’ont pas le même poids, la
même surface financière.
Il en ressort que pour le fabricant d’un produit, sur les marchés de grande
consommation, la considération du distributeur souvent organisé en centrale
ou groupement d’achat, est aussi importante que celle du consommateur final.
La détermination des prix, des quantités offertes, des actions commerciales
envisagées, dépend également de l’intervention de cet intermédiaire qui
fréquemment, à la capacité de dicter sa loi aux fabricants.
33
- les administrations (privées), chambre de commerce, syndicats
professionnels, unions patronales, déterminent certaines règles de
fonctionnement des marchés,
IV. LA DEMANDE
A. LA DEMANDE DU MARCHÉ
Afin d’apprécier les opportunités qui lui sont offerte, une entreprise
commence, en général, par étudier la demande du marché. Elle est définie par
rapport à un produit ou un service.
34
donné, au cours d’une période donnée, dans des conditions d’environnement
données et en réponse à un programme marketing donné.
- Le produit ou le service
- Le volume total
- L’achat
- La catégorie de clientèle
- La zone géographique
- La période de temps
35
Il faut également préciser la période de temps pour laquelle la prévision est
établie. On peut, en effet, vouloir mesurer la demande pour l’année suivante,
pour les cinq années à venir ou pour l’an 2000. Plus l’horizon est lointain,
moins la prévision est précise. Toute prévision est fonction d’un ensemble
d’hypothèse dont la probabilité de réalisation diminue avec l’horizon de
prévision.
- L’environnement marketing
La demande, enfin, est influencée par des facteurs sur lesquels l’entreprise
exerce un contrôle, en particulier son programme d’action marketing. Le
volume du marché dépend, en effet, de variables telles que le prix, la
promotion, les améliorations de produit, et l’effort de distribution en vigueur
dans la branche d’activité. Il s’ensuit que, pour établir une prévision, il faut
faire des hypothèses quant à l’évolution des prix des dépenses marketing de la
branche.
ASSOCIÉES
36
8. Demande indésirable Détruire la demande Anti marketing
Les principaux rôles du marketing
1) La demande négative
2) Absence de demande
3) Demande latente
Dans ce cas, il existe une demande non satisfaisante par les produits
actuellement existants, le rôle du marketing est alors d’introduire un nouveau
produit qui réponde à ces attentes insatisfaites. C’est bien sûr, une application
typique du concept de marketing.
4) Demande déclinante
5) Demande irrégulière
37
Pour de nombreuses catégories de produits, la demande subit des
fluctuations importantes, d’origines saisonnières ou autres. Le marché du
tourisme constitue une excellente illustration de cette situation ; le rôle du
marketing sera alors d’essayer de mettre davantage en phase, de synchroniser,
le rythme de la demande, et celui, plus régulier de la production (par exemple
par des actions favorisant des achats hors saison).
6) Demande pleine
7) Demande excessive
C’est ce que l’on a appelé le demarketing qui peut être général, c’est à dire
appliquer indifféremment à l’ensemble du marché, ou bien sélectif, c’est à dire
ne concerner que des segments de clientèles jugés improductifs voire
indésirables.
8) Demande indésirable
CONCLUSION
38
les phénomènes de mode ou le nombre de marques de produits pour
comprendre à quel point les offres et des demandes se multiplient.
L’homogénéité du bien, chère à la théorie économique paraît bien dépassée..
39
CHAPITRE II : LES ETUDES ET RECHERCHES MARKETING
40
% % %
de biens des d’entreprises d’entreprises
ACTIVITES DE RECHERCHE entreprises Y de biens de industrielles
ayant grande N°200
recours consommatio
N°798 n N°186
Source : DW Twedt, 1478. Sarvey of Mkt research, Chicago American Mkt association
41
3. Recherche en publicité
A- Etude de motivation 48 67 26
B- Etude de message 49 76 37
C- Recherche sur les médias 61 69 43
D- Mesure d’efficacité des campagnes 67 85 47
4. Analyse économique et recherche au niveau
du groupe
A- Prévision à court terme 85 90 98
B- Prévision à long terme 82 87 96
C- Etude de trends (tendances) 86 79 97
D- Etude de prix 81 88 93
E- Etude d’implantation d’entrepôts et d’usines 71 76 84
F- Etude d’acquisitions 69 81 47
G- Recherche sur l’exportation 51 82 76
H- Système d’information marketing (SIM) 72 78 83
I- Recherche sur opérationnelle 60 66 63
J- Etude sur les employés de l’entreprise 65 64 75
5. Recherche sur la personnalité de l’entreprise
A- Etude sur les droits des consommateurs 26 32 21
B- Impact écologique 33 40 52
C- Etudes sur les contraintes légales affectant 51 64 60
la publicité et la promotion
D- Etude des politiques et valeurs sociales 40 43 40
Il montre en particulier que les pros pourcentages sont atteints avec des
activités liées à l’étude de marché. La quasi totalité des entreprises indiquent
avoir utilisé des études ou des recherches pour déterminer les caractéristiques
du marché et en mesurer le potentiel.
Les résultats observés sont marqués par deux tendances : d’une part
l’application de plus en plus fréquente des études et recherches en marketing
au domaine stratégique, d’autre part la meilleure coordination et la plus
grande intégration des études (juxtaposition de différentes études en vue d’un
but commun).
42
Notre étude s’articulera de la manière suivante
6. conclusion et recommandation.
1 2 3 4 5 6
43
…) à l’identification de causes hypothétiques puis à la sélection des hypothèses
à analyser en priorité.
Ex : les ventes d’une eau minérale « A » dans une métropole africaine
stagnent et ne sont pas conformes aux objectifs. Ce sont les symptômes.
Cette phase, apparemment très simple pour le novice est parfois plus
difficile qu’elle ne paraît de prime abord.
44
soient intéressants, il se peut qu’aucun d’entre eux n’aide véritablement le
praticien à prendre sa décision.
- Le budget de l’opération.
45
- Le calendrier de la réalisation.
C’est sur la base de ce projet que sera prise la décision de réaliser ou non
l’étude projetée.
Toute personne qui a recueilli des données sait qu’il faut passer un temps
considérable à identifier les informations sous-jacentes et les relations
d’association et de causalités. Il faut commencer par calculer, lorsque cela est
possible, les moyennes et les mesures de dispersion, puis construire des
tableaux croisés afin de faire apparaître les relations les plus significatives ; il
faut ensuite calculer les coefficients de corrélation et procéder aux tests
d’inférence statistique.
46
E. ET F. PRÉSENTATION DU RAPPORT : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
1. La page de titre
6. Les résultats
- la créativité
47
A. LE RECOURS À LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
B. LA CRÉATIVITÉ
48
Les commentaires furent à peu près les mêmes avec cette différence
qu’une grande proportion de ménagères ayant examiné la liste contenant le
café soluble décrivirent la personne comme « une piètre maîtresse de maison,
paresseuse, dépensière et ne sachant pas gérer le budget familial ». de toute
évidence, ces femmes projetaient sur l’hypothétique ménagère leur propres
inquiétudes et critiques à l’égard du café soluble. La société connaissait
désormais, la nature de la résistance et put mettre en place une campagne
publicitaire destinée à améliorer l’image de l’utilisatrice de café soluble.
49
III. LES REACTIONS DE PRATICIENS FACE A L’UTILISATION
DES ETUDES DE MARCHE
Les études menées avec beaucoup de soins nécessitent des délais assez
longs. Il arrive que les résultats parviennent trop tard pour être pris en compte
dans les décisions qu’ils étaient censés éclairer.
50
E DES DIFFÉRENCES DE MENTALITÉ
Environnement
La firme Communication marketing
51
Généralement, elles sont prises en compte en premier. Il s'agit de données
concernant les ventes, les clients, les activités marketing réalisés (prix, produit,
distribution, communication et promotion), les informations sur les coûts et
des informations en provenances des distributeurs, vendeurs ou des clients
( via le service après vente).
L'entreprise doit centraliser l'exploitation des statistiques, que ce soit dans les
mains d'un service ou dans celle d'un employé car c'est la confrontation des
diverses statistiques qui est riche d'enseignement. Cette confrontation aura
pour avantages :
La courbe du CA à étudier est celle reprenant les ventes hors taxes, à prix
constant, qu'on obtiendra en ramenant le CA à ce qu'il aurait été s'il n'y avait
pas eu de hausse de prix. On pourra également, suivant le cas, évaluer la
progression du nombre d'unités de vente.
52
On aura toujours intérêt à considérer les évolutions à plus ou moins long
terme, de façon à faire apparaître les variations cycliques et la grande tendance
de l'évolution. Cet examen permettra alors à l'entreprise d'évaluer son rythme
de progression par rapport aux rythmes extérieurs et de se rendre compte
qu'elle progresse dans la voie d'un développement rapide ou d'un
développement ralenti.
Ici, il faut être en mesure d'imputer à chaque canal les frais qu'il entraine.
53
D'autre renseignements comme :
- Le rendement de la publicité
54
La façon dont les variables sont mesurées, obtenir des listes d’entreprises
ou tout simplement pour être exploitées en l’Etat. Les sources d’informations
secondaires sont d’origine interne ou externe.
Les données sur les clients peuvent être fournies naturellement part le
service client mais aussi par le service comptable. Les informations sur les
ventes peuvent être obtenues auprès des services comptables, financier, ou de
la production. Les données sur la concurrence peuvent être recueillies à partir
des rapports de visite de la force de vente.
Les sources externes peuvent avoir pour origine l’Etat, les institutions et
associations, des sources commerciales.
- Les sociétés d’étude collectent des informations pour les revendre. Ces
sociétés peuvent être classées en deux catégories.
Celles qui collectent des données par souscription, celles qui
fournissent des données périodiques sous une forme standard prête à
être exploitée par l’entreprise (panel).
Les études par souscription peuvent être effectuées pour des enquêtes
omnibus dans lesquelles chaque organisation participe, paie pour
pouvoir insérer les questions qui l’intéressent.
55
Une autre forme d’étude par souscription peut-être observée par les
tests de marché et de magasin. Des entreprises (NIELSEN, GFF)
mettent leurs services à la disposition d’autres entreprises pour tester
des produits dans des magasins ou sur des zones géographiques
déterminées. Leur rôle est de collecter l’information pour le compte de
leur client.
Les études longitudinales ou panel sont réalisées par des sociétés
comme NIELSEN ou SOCODIP, qui recueillent des informations de
même nature, de façon périodique (semaine, mois, semestre, etc.)
auprès de différentes cibles (consommateurs, collectivités,
distributeurs). Elles restituent ces informations mensuellement,
semestriellement. Ces informations concernent l’évolution des
comportements, la fréquence d’achat et la fidélité.
56
C. EXEMPLE DES PRINCIPALES SOURCES D’INFORMATION SECONDAIRES EN FRANCE
Documentation Française
Sources ministérielles
57
3) Sources professionnelles à compétence générale
Organismes spécialisés :
5) Sources privées
58
Agences de publicité, société d’études. Par exemple SERODIP
informations, Nielsen Trends…
Il est dommage que des documentations très riches restent inexploitées parce
qu'elles sont mal connus ou que leurs accès est trop difficile et trop lent ou que
les informations disponibles sont trop anciennes. Ceci explique le
développement des banques de données.
59
II. LES METHODES DE COLLECTE DE DONNEES
A. L’OBSERVATION
60
Grâce à une simple observation mécanique, certains appareils
permettent d’enregistrer le comportement des personnes. C’est le cas de
l’audimètre qui enregistre les canaux de télévision choisis par les
téléspectateurs et le temps de visualisation. Le scanner ou l’outil de
lecture optique fixe incorporé au tapis roulant, devant la caissière,
permet d’enregistrer les produits achetés par le consommateur, à partir
de codes barres préalablement imprimés sur l’emballage du produit.
61
Le but était de déterminer la manière dont les acheteurs examinent les
différentes marques. Un enquêteur utilisait un magnétophone pour
enregistrer comment les différents vendeurs de téléviseurs, dans un
grand magasin, répondaient à ses questions lors de l’achat d’un
téléviseur particulier. Son objectif était de déterminer les arguments-
types de vendeur et le degré d’enthousiasme qu’il manifestait dans la
vente du produit.
62
attendre que se produisent des actions particulières, il devient
souhaitable d’envisager d’autres stratégies de collecte de données
primaires.
B) L’expérimentation :
Certains contrôles sont nécessaires pour vérifier les hypothèses sur les
effets des stimuli particuliers du marketing sur le comportement.
L’expérimentation consiste à introduire des stimuli sélectionnés dans un
environnement contrôlé et à les faire varier systématiquement. Dans la mesure
où les facteurs étrangers sont éliminés ou contrôlés, on peut établir des
relations entre les effets observés et les variables dans le stimuli. Le but du
contrôle est d’éliminer des hypothèses concurrentes qui pourraient expliquer le
phénomène observé. L’expérimentation est destinée à mesurer les liens de
cause à effet (par exemple : l’influence d’un nouvel emballage sur
l’accroissement des ventes) et de fait à pourvoir attribuer de façon précise les
variations observées aux variables manipulées.
63
L’expérience est considérée comme un système.
Sujets : Les sujets d’une expérience sont les unités sur lesquelles on agit
et dont on sollicite des réponses. Dans les expériences de marketing, les sujets
peuvent être des consommateurs, des magasins, des secteur de vente, des
produits etc… Les individus peuvent faire l’objet de sujet, mais dans ce cas
certaines précautions sont nécessaires.
64
Heureusement, de nombreux facteurs de l’environnement ne modifient pas
les résultats, certains sont contrôlables ou tout au moins mesurables. Le réel
danger provient des facteurs que l’on ne détecte pas ou des facteurs détectés,
mais dont les effets ne restent ni contrôlables ni mesurables.
Selon la théorie du groupe de contrôle, ce groupe reçoit tous les effets des
entrées non contrôlées et, par conséquent, sert de référence pour corriger les
sorties de l’expérience qui ait été viciées.
Ce sont les tests les plus précoces. Différentes procédures sont disponibles
si l’on dispose de prototype déjà existant, on peut demander au consommateur
de choisir le meilleur.
65
Si l’on cherche à varier les caractéristiques du produit pour déterminer
celles qui sont les plus importantes pour l’acheteur, différentes conceptions du
produit peuvent être proposées au consommateur.
En conclusion :
66
La méthode expérimentale reste néanmoins la seule méthode de recherche
pour vérifier les relations de cause à effet dans le marketing. L’existence
d’obstacles accroît la nécessité d’adopter des méthodes expérimentales
spécifiques et de prendre des précautions, et non pas celle de supprimer les
expériences.
Chaque phase de la saisie des informations dans une enquête soulève des
problèmes particuliers, et la manière d’aborder ces problèmes distingue le
67
spécialiste rompu à la pratique de l’enquête de celui qui manque d’expérience.
Les étapes essentielles de la conduite d’une enquête sont : la détermination des
objectifs de la recherche, la mise au point de la stratégie de la recherche, la
collecte des données, l’interprétation des données.
ELÉMENTS
STRATÉGIE 1 STRATÉGIE 2 STRATÉGIE 3 STRATÉGIE 4
DE LA STRATÉGIE
Plan de sondage Un petit échantillon Tous les abonnés Un grand échantillon Une douzaine
de foyers choisis d’une revue de sujets choisis d’utilisateurs
systématiquement parmi la population du produit
dans l’annuaire nationale par un
téléphonique sondage aléatoire
à raison de 1/1000
Le tableau montre les quatre stratégies les plus courantes. La 1 ère consiste
68
En définitive, l’enquête s’effectue selon certains modes de recueil de
l’information. Elle utilise comme outil privilégié le questionnaire et pose le
problème du choix de l’échantillon.
1) Le contact direct
69
1.3 L’entrevue à questions fermées
Ce type d’entrevue est utilisé si l’on veut une compilation rapide des
résultats, si l’on veut établir une typologie ou catégoriser les individus, si l’on
est limité en temps et en argent.
L’enquête par voie postale nécessite l’envoi d’un questionnaire. Elle est
d’un coût élevé et s’avère intéressante pour toucher des populations
géographiquement dispersées.
70
La faiblesse des taux de réponse qui atteignent 10,20 % s’avère être un
inconvénient majeur. Elle pose le problème des non réponses et celui des biais
que celle-ci introduisent dans la représentativité de l’échantillon.
71
même lieu, il est possible de suivre les enquêtes au moyen d’écoutes sélectives.
L’enquête par téléphone comporte un certain nombre de limites tenant un
nombre restreint de questions, au type de questions, à la durée de l’enquête.
En générale les enquêtes par téléphone sont plus courtes que les enquêtes
en face à face ou par voie postale. Ceci est dû en particulier à l’utilisation qui
est faite des enquêtes par téléphone. Celles-ci portent surtout sur la collecte
des informations concernant la notoriété ou le comportement à un moment
donné, thèmes qui ne nécessitent pas d’importantes quantités d’informations.
La durée moyenne de l’enquête par téléphone est de 10 à 15 minutes en
moyenne.
Les questions posées sont souvent ouvertes. Les réponses peuvent être
précodées et sont remplies par l’enquêteur. Il est conseillé, pour cette raison,
de ne pas poser des questions comportant plus de cinq catégories de réponse.
Les approches quantitatives sont plus classiques, une entreprise peut mettre
un questionnaire sur son site web ou placer une bannière sur un site très
fréquenté, en invitant les volontaires à répondre.
72
produits ou de sa marque qui moyennant des cadeaux répondront
régulièrement à ses interrogations. Elle peut utiliser des cookies pour collecter
des informations sur les individus qui visitent son site internet ; analyser leur
circulation sur le site et leur passage vers d'autres sites. Elle peut réaliser des
expérimentations sur le web en faisant varier les prix, les textes de
présentations des produits et leurs caractéristiques, de manière à analyser
l'efficacité relative de chaque offre. Les avantages et les inconvénients dont
analysés dans le tableau suivant.
TERMINAL
CARACTÉRISTIQUES FACE À FACE TÉLÉPHONE POSTAL
D’ORDINATEUR
* Coût unitaire par entretien Le plus cher Moyen Plus faible que Le moins cher
par téléphone
* Problèmes des refus et non réponses Faible Modérée Modéré Le plus grand
A. LE QUESTIONNAIRE
73
Différentes étapes sont nécessaires pour construire un questionnaire :
⇓
Développer et classer par ordre de priorité les questions
potentiellement nécessaires pour obtenir l’information
⇓
Evaluer chacune des questions en fonction des critères
suivants :
- les répondants peuvent-ils comprendre la question
- les répondants peuvent-ils répondre à la question
- les répondants veulent-ils répondre à la question
⇓
Déterminer les mots qui figurent dans chaque question
⇓
Déterminer la structure du questionnaire
⇓
Evaluer les questions et le questionnaire
74
Le type de question dépend de différents facteurs tels que le mode de
collecte, la nature des données à collecter, les objectifs de la recherche, les
connaissances préalables du chercheur et les analyses à effectuer. Finalement,
en pratique, la préparation du questionnaire comporte généralement 4 phases :
75
langue des enquêtés pour éviter les erreurs et les contre-sens
éventuels qui pourraient résulter de l’incompréhension.
3. Elaboration du questionnaire
1. Sur la tête
2. Par bicyclette
3. Par charrettes
4. Par voiture
76
traitement manuel préalablement au dépouillement afin d’en établir la
nomenclature :
Les personnes interrogées donnent une note aux facteurs sur lesquels
elles sont consultées.
Vieux 2 1 0 1 2 jeune
77
B. LA STRUCTURE DU QUESTIONNAIRE
2. Les misérables
3. Germinal
78
de questionnaire soit en début. En définitive, un questionnaire peut être scindé
en 3 grandes parties :
Dans la troisième partie, sont en général posées des questions portant sur
les caractéristiques socio-démographiques du répondant ou de l’entreprise, ou
de l’organisation.
On peut apporter une réponse à ces questions, soit après que la méthode
d’enquête et l’instrument de l’enquête ont été choisis, soit en même temps que
les autres décisions, soit parfois avant ces décisions.
79
Lorsque ce n’est pas un même individu qui, en même temps, exerce une
influence, décide, utilise le produit et/ou l’achète. L’enquêteur doit déterminer
non seulement l’information qui est nécessaire, mais aussi, qui est le plus
susceptible de détenir cette information.
80
En fait il faut répondre à 2 questions fondamentales. Combien de personnes
interroger ? Comment les sélectionner ? A ces questions, il n'y a pas de
réponses toutes faites. Il faut en effet considérer plusieurs éléments : les
objectifs de l'étude, les informations disponibles sur le problème étudié, le
niveau de représentation souhaité, les types de traitements statistiques
envisagés et le degré de précisions des résultats voulu. Les réponses apportés
sur ces points ont une incidence sur le choix de la méthode d'échantillonnage
( probabilité ou empirique), sur les délais de réalisation, sur le coût de l'étude
et sur le caractère explortable des informations obtenues. Le schéma suivant
indique le processus de choix d'un échantillon.
Définition de la population
- Aléatoire -Quotas
- Stratifié -Convenance
-Aréolaire -Echantillon ciblé
-Grappes
Mise en oeuvre
Processus de choix d’un échantillon
81
La définition de la population à étudier doit être élaborée à partir de
caractéristiques telles que les variables socio démographies (âge, catégorie
socio professionnelle, localisation géographique..) ou les variables de
consommation. La base de sondage est constituée par une liste des individus
ou des entreprises qui constituent la population étudiée.
L'échantillon d'une étude portant sur l'intégration des aliments surgelés dans
les pratiques culinaires serait difficile à concevoir sans définir la population
82
concernée : s'agit-il des ménages, des restaurateurs ( au sein desquels on
pourrait encore subdiviser), des collectivités ? Selon la définition retenues
l'effectif passe de quelques millions à quelques milliers.
83
1) L'étude exploratoire
2) L'étude descriptive
84
soient ses objectifs de mesure, l'étude descriptive s'inscrit dans une logique
statistique reposant sur l'analyse d'échantillons de taille importante,
représentatifs de la population étudiée.
85
3) L'étude explicative
Son objectif est d'analyser les relations de concomitance, voire les relations de
causalité, qui peuvent exister entre des variables individuelles ou des groupes
de variables étudiés simultanément.
Population homogène :
Dépend de la précision (référence Dépend de la précision et des outils statistiques :
à la théorie statistique) : d’une de quelques dizaines à quelques centaines.
— 10 à 15 entretiens ;
centaine à quelques milliers
— 2 à 3 réunions de groupe.
TAILLE d’observations.
Population hétérogène :
— 20 à 30 entretiens ;
— 3 à 5 réunions de groupe.
Concernant les personnes : Déterminante dans une logique Importance du type d’échantillonnage (plans
pratiquement sans objet. d’extrapolation. d’expérience).
REPRÉSEN
Concernant les situations : Importance de la méthode
TATIVITÉ représentativité recherchée. d’échantillonnage.
86
- Les méthodes empiriques : regroupent divers outils dont la méthode des
quotas, qui est la seule technique d’échantillonnage empirique permettant de
construire un échantillon représentatif en s'appuyant sur la structure connue
de la population étudiée ; par raisonnement on construit l'échantillon à l'image
de cette population.
1) L'échantillonnage probabiliste
En théorie, cette méthode s'impose pour extrapoler les résultats observés sur
l'échantillon afin de connaître les caractéristiques inconnues de la population
dont il est extrait.
87
méthode est garante de la représentativité de l'échantillon (indépendamment de
sa taille).
composant ;
4. Procéder au tirage de « n » nombres compris entre 1 et N désignant les
88
sondage aléatoire
Pour une ville, on peut sélectionner les unités qui sont constitués par l'îlot ou
le quartier tel que définis au niveau du district ; à un niveau le plus fin, on
retient le numéro d'une entrée d'habitation.
89
ressemblent au point de partager les mêmes caractéristiques à l'exemple des
habitants d'un immeuble d'une zone sociologiquement ou économiquement
homogène. En travaillant sur les échantillons beaucoup plus importants que
nécessaire (pour obtenir la précision recherchée) et en définissant des grappes
de plus taille, on réduit le problème technique, mais non les coûts.
90
L'absence d'information sur la variabilité des critères de stratification conduit
le plus souvent à fixer empiriquement un effectif unique pour toutes les
strates, mais de tailles suffisamment importante pour être exploitable sur le
plan statistique. Cette pratique permet d'augmenter la précision des résultats
pour les groupes de petite taille. Ainsi, dans l'exemple des automobilistes déjà
cité, le petit segment de grosses cylindrées se trouvera sur représentée quand
celui des petites cylindrés sera sous représenté.
2) L'échantillonnage empirique
Ainsi pour mesurer l'audience réelle des journaux gratuits diffusant les petites
annonces à l'intérieur du pays après un 1er tirage (1er degré) sur les
départements ( hors Abidjan et banlieue), un institut de sondage a sélectionné,
toujours selon les procédures aléatoires à partir de leur liste connue une
trentaine de ville diffusant ces titres (2éme degré), cinq quartiers par ville
( 3éme degré), puis six foyers par quartier (4éme degré) ont été enfin
91
sélectionnés. L'échantillon aléatoire final est donc composé de 30x5x6 = 900
foyers.
Le sondage à plusieurs degrés est une méthode des plus classiques pour
résoudre les problèmes de constitution des listes de sondage, et donne
techniquement satisfaction. Cependant, elle reste onéreuse en raison du
recensement des unités de sondage qu'il faut nécessairement opérer sur le
dernier degré, celui qui permet d’identifier les personnes à enquêter.
- Sondage stratifié
- Soit une disparité numérique qui peut exister entre les segments composant
une même population fonction de critère de sélection jugés pertinents au
regard du problème à résoudre pour cette raison ; on lui donne aussi le nom
d’échantillonnage « volontariste » ou de sondage par choix « raisonnés ».
92
recherchée et, si on y prend garde, on risque de transformer l'enquête en
« mission impossible » pour l'enquêteur.
A) L'échantillon de convenance
93
représentativité, mais aucune autre stratégie de sélection n'est suivie pour
s'assurer que l'échantillon ainsi constitué est bien représentatif de la
population enquêtée. Ce type d'échantillonnage est limité à l'étude de
population bien spécifique et définies.
L'accès panel (ou panel ouvert) est un échantillon permanent de taille très
importante (de plusieurs milliers de personnes) construit par certaines sociétés
d'étude.
Composé d'individus volontaires qui ont été recrutés au cours des études
réalisées, il est censé être représentatif de la population, sur la base des
critères socio-démographiques fournis par l'INS (INSEE). Ce type d'échantillon
sert en fait de réservoir pour constituer des échantillons à la demande,
répondant à des critères de quotas particuliers. Son principal avantage est de
ne pas avoir à rechercher au hasard les personnes à interroger, mais de
sélectionner sur liste celles qui répondent aux caractéristiques recherchées et
de les contacter. L'usage de cette méthode est fréquent pour les études par
94
internet : Ce média permet de constituer des listes d'internautes très
importantes et bien renseignés sur leurs caractéristiques.
1. Déterminer des axes d'enquête, c'est à dire les rues que l'enquêteur
devrait parcourir pour trouver les personnes à interroger.
95
précision des caractères plus coûteux qu’un élément
groupe un échantillonnage
de la population est aléatoire simple
aléatoire simple est effectué
obtenue en raison de
l’homogénéité des strates
96
Cette dernière dépend de plusieurs facteurs.
97
CHAPITRE IV : L’ANALYSE DES DONNEES
Malgré cette réserve sur le plan scientifique, les études qualitatives sont
d’un très grand intérêt pour la démarche marketing. L’approche quantitative
considère, quant à elle, l’individu comme une personne logique, dont le
comportement est déterminé par certaines variables qu’il s’agit de mettre en
évidence par des études empiriques menées à grande échelle. Elles se
caractérisent par une collecte d’information très structurée et par le fait que la
précision des résultats peut-être définie par la théorie des probabilités.
A. L’ANALYSE QUALITATIVE
- aux motivations ;
- aux perceptions ;
98
- aux préférences.
B. L’ANALYSE QUANTITATIVE
99
L’analyse quantitative privilégie le choix des techniques d’analyse
statistique. La décision d’utiliser une technique plutôt qu’une autre dépend de
deux critères.
100
- la distance (les différences entre les nombres sont ou non ordonnées)
- l’origine (il est possible ou non de définir une origine sur l’échelle de
mesure, caractérisée par le nombre O).
101
- échelle de ratio → toutes opérations mathématiques
Les échelles de mesure utilisées, le nombre de variables à mettre en relation (une, deux
ou plusieurs) permettent de différencier les méthodes disponibles (voir tableau suivant).
VARIABLES EXPLIQUÉES
1 +1 1 +1 1 +1
rapportIntervalle
ou
1 Test non
Ordinale
Paramétrique
+1
+ 1 Analyse Analyse
Mesures
de variance de variance
conjointes
à + 1 facteur multi variée
AID
102
pour la régression, deux ou plusieurs pour une analyse canonique). Parmi les
tests non paramétriques, le X2 permet d’étudier les tris croisés d’au moins deux
variables nominales.
103
II. LES BANQUES STATISTIQUES ET BANQUES DE MODELES
A. LA BANQUE STATISTIQUE
104
1) La régression multiple
Il est rare que l’analyse d’un problème commercial fasse intervenir une
seule variable. En fait, le responsable marketing s’intéresse le plus souvent aux
ventes et cherche à en comprendre l’évolution dans le temps ou l’espace.
Y = ao + a1x1 + a2x 2…+ anYn. Ou par le biais de relation qu’il est possible
de ramener à cette formulation à la suite de transformation mathématique
appropriée.
2) L’analyse de la variance
Exemple : Dans le cadre d’un pré test publicitaire, plusieurs affiches sont
en concurrence. Elles se distinguent les unes des autres par le thème évoqué
105
(1ère variable explicative), leur graphisme (2 e variable) et la couleur dominante
utilisée (3e variable).
3) L’analyse discriminante
Exemple :
106
Un constructeur automobile voudrait expliquer les préférences
pour chacune des principales marques présentes sur le marché.
Dans chaque cas, l’analyse vise à découvrir les variables qui, combinées
entre elles permettront de réduire au minimum les erreurs d’affectation des
entités étudiées aux groupes prédéterminés.
de repérer quelles sont les variables qui jouent le plus grand rôle dans
la différenciation de ces groupes ;
107
de repérer le poids des modalités des différents facteurs étudiés dans la
formation des préférences ;
108
Tous les tableaux numériques peuvent faire l’objet d’une ACP : Tableau
de données quantitatives, tableau de dénombrement, tableau de rangs.
Le 1er type de données est le plus fréquemment rencontré dans les ACP.
6) L’analyse hiérarchique
B. LA BANQUE DE MODÈLES
Les données collectées peuvent être utilisées dans des modèles. Ceux-ci
sont une représentation simplifiée de la réalité. Il ne prennent en compte
qu’une partie des éléments qui la composent et en particulier ceux qui sont
perçus comme les plus importants.
109
Ils sont principalement utilisés par les grandes entreprises, rares sont les
PME qui en font usage en dépit de l’existence de logiciels adaptés aux micro-
ordinateurs.
- La spécification du modèle
- L’évaluation du modèle.
1 - Cx
Pn ---------------------------------------- = a – b GrPt
1 – Ct - 1
Où Ct = Connaissance à l’instant t
A,b = Paramètres.
Lorsqu’un modèle est validé, il peut être utilisé, ainsi, il est possible
d’employer le modèle présenté dans l’exemple précédent pour prédire Ct à
110
partir de Ct et GrPt en utilisant les paramètres a et b évalués lors de la
construction du modèle.
1. Définition
111
2. Les principaux types de modèles
112
Les modèles micro analytiques en revanche, considèrent de façon
beaucoup plus détaillée les relations entre une variable et ses déterminants.
113
Le second type de modèle est connu sous le nom de programmation
mathématique. Pour pouvoir être utilisée la programmation
mathématique exige que le chercheur exprime ses objectifs sous forme
de fonction à optimiser. Un certain nombre de contraintes sont
également introduites sous forme d’équations ou d’inéquations.
Ce sont des modèles dans lesquels on fait appel au langage pour décrire
les déférentes variables, ainsi que les relations qui les unissent. Sans cet
aspect, la plupart des grandes théories psychologiques et sociologiques (Freud,
Marx, Weber) sont des modèles verbaux.
114
« La publicité a pour objectif de faire passer les individus par les étapes
successives de prise de conscience, de connaissance, d’intérêt, de préférence,
de conviction et d’achat ».
Modèle en ordinogramme :
Un tel modèle analyse, sous forme visuelle, la séquence logique d’une série
d’opérations. Les différentes cases, correspondant aux étapes successives sont
reliées entre elles au moyen de deux types de relations. La 1 ère est la
bifurcation, qui apparaît lorsqu’une question appelle plusieurs types de
réponses. La seconde est la boucle, qui intervient lorsque la réponse donnée à
une question provoque un retour en arrière. Le modèle illustré au tableau
décrit le cas d’une entreprise qui se demande combien de concurrents vont
baisser leur prix.
115
notre exemple, cette durée est de 15 semaines. L’identification du chemin
critique est importante, dans la mesure où ce n’est qu’en réduisant sa durée
que l’on peut espérer faire des économies de temps sur l’ensemble du projet.
Une telle approche est utilisée pour faciliter le lancement d’un nouveau
produit.
Il apparaît sur la figure que le prix exerce sur la demande une influence
directe (et négative) en même temps qu’une influence indirecte par
l’intermédiaire de l’image et de publicité. L’intérêt d’un tel modèle réside dans
le fait qu’il oblige l’analyste à réfléchir à toutes les interactions dont il doit tenir
compte.
116
Il présente un modèle de relations réciproques qui permet de décrire tout
système caractérisé par un réseau d’interaction entre ses entrées et ses sorties.
Un tel modèle ne doit pas être confondu avec la boucle d’un ordinogramme, qui
implique un simple retour en arrière, et non une relation d’influence. L’exemple
présenté illustre les interactions existant entre les ventes, les bénéfices, la
capacité de production, et deux variables d’action marketing (délai et
conditions).
Conclusion :
On établit une 1ère distinction entre les modèles linéaires et les modèles
non linéaires :
Un modèle est dit linéaire si toutes les relations entre les variables qui
le composent sont représentées par des droites. Cela signifie qu’un
changement d’une unité sur une variable a un effet marginal constant
sur toute autre variable contenue dans le modèle. Ainsi, la relation
publicité-vente serait linéaire si tout accroissement des dépenses
publicitaires
de 500 F engendrait une augmentation de chiffre d’affaires de 10000 f,
quel que soit le niveau de l’investissement initial. Cela est évidemment
peu probable, en raison de l’efficacité croissante ou décroissante de la
publicité selon le niveau des dépenses engagées. Il en va très
certainement de même pour d’autres variables, telles que le prix ou la
force de vente. En marketing la linéarité n’est du qu’à une hypothèse de
travail.
117
Un modèle statique s’attache au dernier état d’un système
indépendamment du temps.
I- L'étude quantitative
118
Les études quantitatives permettent de rassembler des données chiffrées à
partir d’un échantillon représentatif. Dans ces études, on s’intéresse aux faits,
aux opinions émises, aux comportements. L’outil utilisé pour la collecte des
informations est le sondage qui s’appuie sur un questionnaire. Elle permet
d’obtenir des informations chiffrées représentatives de l’ensemble d’une
population. Elles concernent le comportement manifeste des publics qui
intéresse l’entreprise. Les résultats sont extrapolables à la population.
Faire une enquête, consiste à interroger les individus d’une population, à l’aide
d’un questionnaire établi en fonction des objectifs visés. Effectuer un sondage,
consiste à sélectionner un échantillon (sous-ensemble de la population)
représentatif de la population à laquelle on s’intéresse. Les informations tirées
de l’échantillon sont ensuite extrapolées à l’ensemble de la population.
Une fois l’échantillon construit, il faut préciser le mode d’interrogation qui sera
utilisé c’est à dire le mode d’administration du questionnaire. Une fois
l’enquête réalisée, les réponses au questionnaire sont ensuite soumises à une
série de méthodes de traitement des données.
La base du sondage est formée par la population que l’on veut étudier c’est à
dire la population mère. La population mère correspond au sous-ensemble de
la population sur laquelle sera effectué le sondage.
119
Il existe 2 grandes familles de méthodes : les méthodes probabilistes ou
aléatoires (échantillon représentatif) et les méthodes non probabilistes ou
raisonnées (échantillon non représentatif).
L’échantillon systématique
Dans ce cas, le choix des unités de sondage est réalisé à partir d’une
procédure systématique. Elle consiste à prendre dans la base de sondage
organisée en liste, une unité de sondage sur n.
n est déterminé en fonction de la base de sondage et de la taille de
l’échantillon.
n = base de sondage
échantillon
Le sondage stratifié
Dans ce cas, il convient de diviser la population en strates. Une strate est
constituée d’individus aux caractéristiques homogènes. Une fois les
strates constituées, au lieu d’effectuer un tirage au sort global, on
effectuera des tirages à l’intérieur de chacun des groupes appelé strate
afin d’obtenir un échantillon final. L’échantillon total sera obtenu par
l’agrégation d’un ensemble de sous-échantillons prélevés dans chaque
strate.
120
Le sondage à plusieurs degrés ou sondage par étape
Pour ce type de sondage, il faut procéder au listage des différentes
modalités qui permettront de subdiviser la population de base. Ensuite,
on procède à plusieurs tirages au sort successifs entre ces modalités. Et
pour terminer, à un tirage au sort d’individus au sein de chaque
modalité sélectionnée.
Dans les méthodes non probabilistes, les unités interrogées ne sont plus tirées
au sort mais choisies en fonction de certaines de leurs caractéristiques. Cette
méthode impose à l’échantillon une structure conforme à celle de la population
mère.
Cette structure est déterminée à partir de critères (comme l’âge, le sexe, le PCS,
(professions et catégories sociales) la localisation géographique…) dont on
pense a priori qu’ils constituent des facteurs explicatifs du comportement des
individus concernés. Elles sont moins lourdes à mettre en œuvre que les
méthodes aléatoires mais sont aussi moins fiables.
Certaines méthodes non probabilistes comme la méthode des itinéraires ou
celle des sondages en sorties de caisse tentent de reconstituer le hasard de
façon empirique. Le sondage par quota est une des méthodes non
probabilistes.
Dans cette méthode, la règle fixée est que l’échantillon retenu ait sensiblement
la même composition que la population totale par rapport à certaines
caractéristiques appelées variables de contrôle : sexe, âges, PCS, régions,
niveau d’instruction… Pour utiliser la méthode des quotas, il faut connaître la
distribution de la population suivant ces variables de contrôle.
Différences fondamentales entre les sondages probabilistes stratifiés et les
sondages non probabilistes par quota : dans un sondage probabiliste stratifié,
les unités de sondages, l’intérieur de chaque strate, sont tirés au sort dans la
base de sondage. Dans la méthode des quotas, les unités de sondages sont
choisies.
121
Cette méthode consiste à reproduire les conditions d’un tirage au sort en fixant
aux enquêteurs des règles strictes de sélection, dans l’espace, des personnes à
interviewer.
REMARQUE : La méthode d’échantillonnage ainsi que la taille de l’échantillon
doivent être précisées clairement dans le projet et le rapport d’enquête. Cela
permet d’apprécier la validité des résultats obtenus et de mesurer
statistiquement cette validité sous forme de calculs de « marges d’erreurs » ou
« d’intervalles de confiance ».
Les enquêtes collectives sont utilisées soit de façon autonome soit comme point
de départ d’enquête ad-hoc.
2.Les panels
122
comme l’âge, le CSP…) et permet de comprendre de manière fiable, continue et
approfondie l’évolution d’un phénomène dans le temps ainsi que ce qui
influence un marché.
Les panels se distinguent des enquêtes, par le fait qu’ils donnent une vision
dynamique de l’objet observé : une enquête classique ne donne qu’une image
ponctuelle du marché. La taille du panel est élevée : 1000 à 6000 unités. Les
personnes ou les entreprises interrogées le sont de façon périodique au sujet de
leur comportement manifeste.
Il existe différentes classes de panels :
Le panel de consommateurs
Le panels de distributeurs
C’est une enquête faite à la demande d’une entreprise pour son propre compte
et répondant à ses besoins propres. Cette enquête est réalisée sur un
échantillon de personnes (physiques ou morales) appartenant à la population
étudiée.