6
150 h de cours 5e 5e édition
2017
12 ECTS 2018 2017-2018
Exercices corrigés
Pascale Recroix
Finance d'entreprise
Exercices corrigés
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Finance
Finance d'entreprise
d'entreprise
Exercices corrigés
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P. Recroix
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6
Pascale Recroix
5e édition
2017-2018
Exercices corrigés
Finance
d'entreprise
2 Le diagnostic financier
– Exercices de Finance d’entreprise
3 La politique d’investissement
Thème 13 Le choix d’investissement155
Exercice 38 Calcul de la VAN et du TRI 155
Exercice 39 Choix entre plusieurs projets d’investissement 157
Exercice 40 Seuil de rentabilité et rentabilité d’un projet 160
Thème 14 Le besoin en fonds de roulement normatif163
Exercice 41 Évaluation du BFR normatif 163
Exercice 42 Évaluation et évolution du BFR normatif 164
Exercice 43 Évaluation du BFR normatif 166
4 La politique de financement
Thème 15 Le choix des modes de financement
et le coût du financement à long terme167
Exercice 44 Choix des modes de financement et coût de l’emprunt 167
Exercice 45 Rentabilité d’un investissement – Coût du financement –
Choix des modes de financement 169
Exercice 46 Coût d’emprunt et coût du crédit-bail 173
•G
6
Thème 16
Les Carrés
Le plan de financement175
du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
5 La trésorerie
Thème 18 Le coût du financement à court terme185
Exercice 54 Remplacement de traites 185
Exercice 55 Taux réel du découvert bancaire 185
Exercice 56 Taux réel d’escompte 186
Exercice 57 Intérêt sur découvert bancaire 186
Exercice 58 Arbitrage entre découvert bancaire et escompte de traites 187
Thème 19 Le plan de trésorerie191
Exercice 59 Budget de trésorerie – Choix entre découvert et Escompte de traites 191
Exercice 60 Plan de trésorerie ajusté 194
Thème 20 La gestion du risque de change197
Exercice 61 Couverture du risque de change – Contrats à terme
et Options de change 197
Exercice 62 Couverture du risque de change – Options de change 199
Exercice 63 Couverture à terme et option de change 201
Exercice 64 Couverture à terme et risque de change 202
Exercice 65 Choix d’une couverture 203
Les intérêts simples Thème
et les intérêts composés 1
1
Exercice Valeur acquise, taux d’intérêt et capital placé à intérêts simples
1. Un capital (C) de 10 000 € est placé du 13/03/N au 15/05/N au taux d’intérêt annuel de 3 %. Calculer la valeur
acquise.
2. Un capital (C) de 10 000 € est placé pendant 63 jours. Sa valeur acquise au terme du placement est de 10 100 €.
Quel est le taux d’intérêt annuel ?
3. Un capital (C) est placé pendant 6 mois au taux annuel de 5 %. La valeur acquise (VA) est de 6 150 €. Calculer
le montant du capital placé.
C orrigé
1 ♦ Valeur acquise
Durée du placement = (31 – 13) + 30 + 15 = 63 jours
Intérêts = 10 000 × 3 % × 63 / 360 = 52,50 €
VA = 10 000 + 52,50 = 10 052,50 €
2 ♦ Taux d’intérêt
VA = 10 100 = 10 000 + (10 000 × i × 63 / 360) = 10 000 + 1 750 i
i = (10 100 – 10 000) / 1 750 = 5,71 %
3 ♦ Capital placé
VA = 6 150 = C + (C × 5 % × 6 / 12) = C + 0,025 C = 1,025 C
C = 6 150 / 1,025 = 6 000 €
•G
8
2
Exercice
Les Carrés du dcg 6 – Exercices
La société ABC désire investir dans une start-up 15 000 € dans 1 an, 20 000 € dans 2 ans et 40 000 € dans 3 ans. Le
taux d’intérêt annuel est de 3 %.
1. Quelle est la valeur actuelle de cette opération ?
2. Quelle est la valeur future de cette opération dans 3 ans ?
C orrigé
1 ♦ Valeur actuelle de l’opération
Va = 15 000 (1,03)–1 + 20 000 (1,03)–2 + 40 000 (1,03)–3 = 70 021 €
2 ♦ Valeur future de l’opération
VA = 70 021 (1,03)3 = 76 514 €
3
Exercice Valeur actuelle d’une suite d’annuités constantes
Quelle est la valeur actuelle de 10 000 € versés en fin d’année pendant 10 ans au taux d’intérêt annuel
de 4 % ?
C orrigé
4
Exercice Valeur acquise d’une suite d’annuités constantes
Une entreprise place 10 000 € le 31/12 de chaque année au cours des années N à N+9 incluses au taux d’intérêt
annuel de 3 %. Les intérêts continuent à courir après cette date.
1. De combien disposera l’entreprise juste après le dernier versement ?
2. De combien disposera l’entreprise le 01/01/N+13 ?
C orrigé
1. Une entreprise place le 31/12/N une somme de 10 000 € sur un compte rémunéré au taux d’intérêt annuel de
3 %. Quel est le montant du capital dont elle disposera le 01/01/N+6 ?
2. À quelle date le capital sera-t-il de 15 000 € ?
3. Quel est le taux d’intérêt pour un capital de 10 000 € pendant 5 ans permettant d’obtenir une
valeur acquise de 15 000 € ?
C orrigé
1 ♦ Valeur acquise
VA = 10 000 (1,03)5 = 11 592,74 €
2 ♦ Durée du placement
VA = 15 000 = 10 000 (1,03)n
n = ln 1,5 / ln 1,03 = 13,72 années, soit 13 ans et 8 mois et demi environ
3 ♦ Taux d’intérêt
VA = 15 000 = 10 000 (1 + i)5
15 000 / 10 000 = 1,5 = (1 + i)5
i = (1,5)1/5 – 1= 8,45 %
6
Exercice Taux d’intérêt équivalent, valeur acquise par une suite
d’annuités constantes
Une entreprise réalise un placement de 1 000 € le 01 de chaque mois de N à N+10. Le premier versement a lieu le
01/01/N et le dernier versement le 01/12/N+10. Le taux d’intérêt annuel est de 5 %.
1. Quelle est la valeur acquise le 01/12/N+10 ?
2. Quelle est la valeur acquise 2 ans après ?
C orrigé
7
Exercice
Les Carrés du dcg 6 – Exercices
L’entreprise EHG décide de refinancer son crédit. Le montant actuel de ses mensualités est de 2 000 €. L’emprunt
a été contracté il y a 3 ans et 9 mois. Sa durée initiale est de 15 ans. Le taux annuel proportionnel est de 6 %.
1. Quel est le taux d’intérêt mensuel proportionnel ?
2. Quelle somme doit verser l’entreprise aujourd’hui pour rembourser son crédit ?
C orrigé
1 ♦ Taux mensuel proportionnel
im = 6 % / 12 = 0,5 %
2 ♦ Capital restant dû
Durée restante = (15 × 12) – [(3 × 12) + 9] = 135 mois
V135 = 2 000 × [1 – (1,005)–135] / 0,005 = 195 995 €
Les marchés financiers Thème
et le risque d’un portefeuille de titres 2
8
Exercice Marchés efficients
Définir la notion de marché efficient et ses principales limites.
C orrigé
Un marché est efficient si les conditions suivantes sont réunies : rationalité des opérateurs, libre circulation des informa-
tions, réaction instantanée des opérateurs, gratuité de l’information, absence de coûts de transaction et d’impôts, ato-
micité des opérateurs, liquidité. Si les anticipations des investisseurs sont rationnelles, les prix reflètent à tout moment
la meilleure estimation possible de la vraie valeur de l’actif, dite « valeur fondamentale ».
Toutefois, la rationalité des investisseurs et l’arbitrage sont remis en cause au travers d’études qui montrent l’existence
de phénomènes inefficients qualifiés d’« anomalies boursières » (effets calendaires, effets de taille, effets météorolo-
giques, bulles spéculatives et krach boursier).
9
Exercice Rentabilité et risque associés aux actions en avenir certain
La SA SPIRA a placé une partie de ses liquidités dans des actions ALVEO. Le directeur financier ayant repéré
l’action ROCCA dans des revues spécialisées, désire analyser les caractéristiques de cette action. Au cours des trois
derniers mois, la rentabilité de l’action ROCCA a évolué de la façon suivante :
Éléments Octobre Novembre Décembre
Rentabilité 22 % 8 % 12,6 %
1. Préciser à quels risques est soumise une action cotée sur le marché financier.
2. Calculer la rentabilité moyenne et le risque associés à l’action ROCCA.
3. Indiquer l’intérêt de constituer un portefeuille comportant des titres ALVEO et ROCCA.
4. Définir le PER (Price Earning Ratio), le cours de l’action et le rendement d’une action. Quel est
l’intérêt du PER ?
5. Calculer le PER de l’action ROCCA sachant que la société ROCCA a annoncé un bénéfice net par
action de 2,90 € et que le cours de l’action est de 20 €.
•G
12
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Cours de l’action
Le cours de l’action résulte, à un instant donné, de l’offre et de la demande sur le marché financier.
10
Exercice Rentabilité et risque associés aux actions en avenir aléatoire
L’entreprise HIM détient un portefeuille composé d’actions A dont les caractéristiques sont les suivantes :
pi Ra
0,1 40 %
0,5 20 %
0,4 25 %
C orrigé
pi Ra Pi Ra Pi (Ra)2
0,1 40 % 4% 1,6 %
0,5 20 % 10 % 2%
0,4 25 % 10 % 2,5 %
∑ 24 % 6,1 %
E(Ra) = 24 %
VAR(Ra) = 6,1 % – (24 %)² = 0,34 %
∂(Ra) = 0,34% = 5,83 %
11
Exercice Rentabilité et risque en avenir aléatoire – Coefficient de corrélation –
Diversification
Un investisseur étudie la possibilité d’investir dans des actions A et B. La rentabilité annuelle des titres est prévue
de la façon suivante :
Conjoncture pi RA RB
Basse 0,3 3 % –5 %
Moyenne 0,5 –2 % 10 %
Haute 0,2 6 % 2 %
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
1 ♦ Rentabilité et risque
L’espérance du titre B étant supérieure à l’espérance du titre A, l’action B est celle qui offre la rentabilité la plus élevée.
L’écart-type du titre B étant supérieur à l’écart-type du titre A, le risque associé à l’action B est plus important.
Si l’objectif de l’investisseur est de maximiser la rentabilité, son choix se portera sur l’action B. Si son objectif est de
minimiser le risque, il choisira l’action A. Si son objectif est de maximiser la rentabilité tout en minimisant le risque, son
choix se portera sur le titre pour lequel le ratio [E(Rt) / ∂(Rt)] est maximal, à savoir le titre B.
Les taux de rentabilité des deux titres sont corrélés négativement ; au lieu de n’investir que dans l’action B, l’investisseur
a intérêt à diversifier son portefeuille en achetant des actions A et des actions B en vue d’éliminer le risque spécifique
sans pour autant réduire la rentabilité de son portefeuille.
L’analyse des SIG, la CAF Thème
et la répartition de la VA selon le PCG 3
12
Exercice Tableau des soldes intermédiaires de gestion (SIG) du PCG
La société SATIM est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de systèmes multi-
capteurs à balayage électronique destinés à visualiser en temps réel des champs d’ondes électromagnétiques. Les
produits de l’entreprise sont utilisés dans les domaines des radiocommunications, de l’automobile, de l’aéronau-
tique et de la défense. L’activité s’organise essentiellement autour de la vente de systèmes de mesure et de déve-
loppement de logiciels associés. La société SATIM s’inscrit dans une dynamique de croissance forte en imposant
progressivement sa technologie à des marchés de plus en plus réceptifs à l’apport de son savoir-faire. Le dirigeant
souhaite étudier l’évolution de l’activité de son entreprise.
1. Calculer les soldes intermédiaires de gestion PCG en N et en N–1.
2. Préciser la notion de valeur ajoutée.
3. Analyser l’évolution des soldes intermédiaires de gestion.
Compte de résultat (en liste) de la société SATIM au 31/12/N
Éléments N N–1
Produits d’exploitation
Ventes de marchandises
Production vendue (biens et services) 4 362 000 3 929 500
Production stockée 8 240 –35 460
Production immobilisée
Subventions d’exploitation 30 000
Reprises sur dépréciations et provisions 540 600
Transferts de charges
Autres produits
Total 1 4 400 780 3 894 640
•G
16
Charges d’exploitation
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Achats de marchandises
Variation de stocks de marchandises
Achats de matières premières et autres approvisionnements 650 000 585 000
Variation de stocks des approvisionnements 21 520 –36 240
Autres achats et charges externes 742 000 667 800
Impôts, taxes et versements assimilés 141 400 127 260
Salaires et traitements 425 533 382 980
Charges sociales 212 767 191 490
Dotations d’exploitation :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements 70 000 86 700
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations 46 000 105 000
Pour risques et charges : dotations aux provisions 10 000 9 000
Autres charges
Total 2 2 319 220 2 118 990
Résultat d’exploitation (1) – (2) 2 081 560 1 775 650
Quotes-parts de résultats sur opérations en commun 0 0
Bénéfice (3) 0 0
Perte (4) 0 0
Produits financiers
De participation
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés 488 780 207 780
Reprises sur provisions et transferts de charges 25 000 10 000
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (5) 513 780 217 780
Charges financières
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions 30 000 20 000
Intérêts et charges assimilées 1 230 000 824 700
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (6) 1 260 000 844 700
Résultat financier (5) – (6) –746 220 –626 920
Résultat courant avant impôts (1) – (2) + (3) – (4) + (5) – (6) 1 335 340 1 148 730
Thème 3 ♦ L’analyse des SIG, la CAF et la répartition de la VA selon le PCG
•G
17
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion 8 000 7 200
Sur opérations en capital (1) 400 000 388 320
Reprises sur dépréciations et provisions et transferts de charges 2 500 2 250
exceptionnelles
Total (7) 410 500 397 770
Charges exceptionnelles
Sur opérations de gestion 12 000 10 800
Sur opérations en capital (2) 600 000 540 000
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions 3 000 2 700
Total (8) 615 000 553 500
Résultat exceptionnel (7) – (8) –204 500 –155 730
Participation des salariés aux résultats (9)
Impôts sur les bénéfices (10) 376 950 331 000
Total des produits (1) + (3) + (5) + (7) 5 325 060 4 510 190
Total des charges (2) + (4) + (6) + (8) + (9) + (10) 4 571 170 3 848 190
Bénéfice ou perte 753 890 662 000
(1) Dont produits des cessions des éléments d’actif : 400 000 € et dont subventions d’investissement virées au résultat : 0 €
(2) Dont valeurs comptables des éléments d’actif cédés : 600 000 €
C orrigé
Marge commerciale
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
0 0
+ Production de l’exercice 4 370 240 3 894 040
– Consommation de l’exercice : – 1 413 520 – 1 216 560
Achat de matières premières et autres approvisionnements 650 000 585 000
+V ariation des stocks de matières et autres approvisionnements + 21 520 – 36 240
+ Autres achats et charges externes + 742 000 + 667 800
= Valeur ajoutée = 2 956 720 = 2 677 480
Valeur ajoutée 2 956 720 2 677 480
+ Subventions d’exploitation 30 000 0
– Impôts, taxes et versements assimilés – 141 400 – 127 260
– Charges de personnel (425 533 + 212 767) – 638 300 – 574 470
= Excédent brut d’exploitation = 2 207 020 = 1 975 750
Excédent brut d’exploitation 2 207 020 1 975 750
+ Reprises sur charges et transferts de charges + 540 600
+ Autres produits +0 0
– Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions – 126 000 – 200 700
– Autres charges –0 0
= Résultat d’exploitation = 2 081 560 = 1 775 650
Résultat d’exploitation 2 081 560 1 775 650
± Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun 0 0
+ Produits financiers + 513 780 217 780
– Charges financières – 1 260 000 – 844 700
= Résultat courant avant impôts = 1 335 340 = 1 148 730
Produits exceptionnels 410 500 397 770
– Charges exceptionnelles – 615 000 – 553 500
= Résultat exceptionnel = – 204 500 = – 155 730
Résultat courant avant impôts 1 335 340 1 148 730
+ Résultat exceptionnel – 204 500 – 155 730
– Participation des salariés –0 –0
– Impôts sur les bénéfices – 376 950 – 331 000
= Résultat de l’exercice = 753 890 = 662 000
Produits des cessions des éléments d’actif 400 000 388 320
– Valeurs comptables des éléments d’actif cédés – 600 000 – 540 000
= Plus ou moins-values de cessions = – 200 000 = – 151 680
2 ♦ Valeur ajoutée
Thème 3 ♦ L’analyse des SIG, la CAF et la répartition de la VA selon le PCG
•G 19
La valeur ajoutée est la richesse créée par l’entreprise lors de ses opérations d’exploitation. Elle permet de rémunérer
l’Etat, le personnel, les prêteurs et l’entreprise. Elle mesure le poids économique de l’entreprise et rend compte de
l’évolution de l’activité liée à l’efficacité des moyens en personnel et en équipement mis en œuvre.
3 ♦ Évolution des SIG
L’entreprise SATIM, spécialisée dans la haute technologie de l’imagerie micro-onde, a vu son chiffre d’affaires pro-
gresser de 11 %. La valeur ajoutée augmente de 10,5 %, soit à un rythme légèrement moins rapide que la hausse de
la production, suite à une hausse de la consommation plus importante (environ 16 %). L’augmentation des impôts
et taxes ainsi que des charges de personnel a été compensée pour près de la moitié par l’obtention de subventions
d’exploitation. L’EBE s’est accru de 11,8 %. Cette hausse, conjuguée à une baisse des dotations d’exploitation, a
engendré une augmentation du résultat d’exploitation de plus de 17 %. La hausse importante des charges financières
(près de 50 %) a été atténuée par l’accroissement des produits financiers qui ont plus que doublé. Il en résulte une
progression du résultat courant d’un peu plus de 16 %. La rentabilité, déjà excellente en N–1, s’est renforcée en N
(hausse d’environ 14 %).
13
Exercice Capacité d’autofinancement et répartition de la valeur ajoutée selon le PCG
Reprendre le compte de résultat de la société SATIM.
1. Calculer la capacité d’autofinancement en N à partir de l’excédent brut d’exploitation.
2. Calculer la capacité d’autofinancement en N à partir du résultat de l’exercice.
3. Donner la définition de la capacité d’autofinancement, sa finalité et ses limites.
4. Établir la répartition de la valeur ajoutée et des autres revenus à répartir pour l’exercice N.
C orrigé
1 ♦ Capacité d’autofinancement à partir de l’EBE
Éléments Montants
EBE 2 207 020
+ Transferts de charges d’exploitation +0
+ Autres produits +0
– Autres charges –0
± Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun ±0
+ Produits financiers (513 780 – 25 000) + 488 780
– Charges financières (1 260 000 – 30 000) – 1 230 000
+ Produits exceptionnels (513 780 – 400 000 – 2 500) + 8 000
– Charges exceptionnelles (615 000 – 600 000 – 3 000) – 12 000
– Participation des salariés –0
– Impôts sur les bénéfices – 376 950
= CAF = 1 084 850
•G
20 Les Carrés du dcg 6 – Exercices
Éléments Montants
RNC 753 890
+ Total des dotations (70 000 + 46 000 + 10 000 + 30 000 + 3 000) + 159 000
– Total des reprises (540 + 25 000 + 2 500) – 28 040
+ VNC + 600 000
– Prix de vente – 400 000
– Quote-part des subventions d’investissement virée au résultat –0
= CAF = 1 084 850
14
Exercice Retraitement des soldes intermédiaires de gestion PCG
Reprendre le compte de résultat de la société SATIM.
1. Établir le tableau des soldes intermédiaires de gestion en N, en retraitant le personnel extérieur
et le crédit-bail.
2. Retrouver les soldes intermédiaires de gestion retraités à partir des soldes intermédiaires de ges-
tion non retraités calculés précédemment.
Informations complémentaires
La société SATIM a souscrit un contrat de crédit-bail début N relatif à une machine-outil. Cet équipement, d’une
valeur de 600 000 € serait amorti en linéaire sur 5 ans si l’entreprise en était propriétaire. Les redevances annuelles
s’élèvent à 170 000 €. La valeur en fin de contrat est nulle. Le personnel extérieur s’élève à 72 000 €.
C orrigé
1 ♦ Tableau des SIG retraités personnel extérieur et crédit-bail (en liste)
Personnel extérieur = 72 000
Redevance crédit-bail = 170 000
DAP crédit-bail = 600 000 / 5 = 120 000
Frais financiers = 170 000 – 120 000 = 50 000
Production vendue
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
4 362 000
+ Production stockée + 8 240
+ Production immobilisée +0
= Production de l’exercice = 4 370 240
Marge commerciale 0
+ Production de l’exercice + 4 370 240
– Consommation de l’exercice : – 1 171 520
Achat de matières premières et autres approvisionnements 650 000
+ Variation des stocks de matières et autres approvisionnements + 21 520
+ Autres achats et charges externes (742 000 – 170 000 – 72 000) + 500 000
= Valeur ajoutée = 3 198 720
Valeur ajoutée 3 198 720
+ Subventions d’exploitation + 30 000
– Impôts, taxes et versements assimilés – 141 400
– Charges de personnel (425 533 + 212 767 + 72 000) – 710 300
= Excédent brut d’exploitation = 2 377 020
Excédent brut d’exploitation 2 377 020
+ Reprises sur charges et transferts de charges + 540
+ Autres produits +0
– Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions (126 000 + 120 000) – 246 000
– Autres charges –0
= Résultat d’exploitation = 2 131 560
Résultat d’exploitation 2 131 560
± Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun ±0
+ Produits financiers + 513 780
– Charges financières (1 260 000 + 50 000) – 1 310 000
= Résultat courant avant impôts = 1 335 340
Produits exceptionnels 410 500
– Charges exceptionnelles – 615 000
= Résultat exceptionnel = – 204 500
Résultat courant avant impôts 1 335 340
+ Résultat exceptionnel – 204 500
– Participation des salariés –0
– Impôts sur les bénéfices – 376 950
= Résultat de l’exercice = 753 890
Produits des cessions des éléments d’actif 400 000
– Valeurs comptables des éléments d’actif cédés – 600 000
= Plus ou moins-values de cessions = – 200 000
Thème 4 ♦ Les retraitements des soldes intermédiaires de gestion
2 ♦ Calcul indirect des SIG retraités à partir des SIG non retraités
•G 23
15
Exercice Autres retraitements possibles
1. Expliquer pourquoi et comment divers retraitements que ceux préconisés par la CDB pourraient
être envisageables au niveau du compte de résultat.
2. Expliquer, comment et pourquoi, certains retraitements pourraient être réalisés différemment.
C orrigé
1 ♦ Divers retraitements réalisés au niveau du compte de résultat
Les impôts et taxes directement liés à l’activité (CET, taxe foncière) pourraient être intégrés au poste « autres achats et
charges externes », au niveau de la consommation.
La taxe sur les salaires, la taxe d’apprentissage et la participation à la formation continue pourraient être retraitées au
niveau des charges de personnel.
La participation pourrait être affectée dans les charges de personnel car elle correspond au coût du facteur travail.
2 ♦ Retraitements réalisés différemment
– les charges de sous-traitance pourraient être affectées dans les charges de personnel au lieu d’être retirées de la
production vendue ;
– les subventions d’exploitation pourraient venir en déduction de la charge concernée qu’elles sont destinées à alléger plutôt
que de venir en moins de la production ;
– le calcul de la ventilation de la redevance crédit-bail peut être réalisé de différentes manières : soit la dotation aux amortis-
sements est calculée et les frais financiers correspondent à la différence entre redevance et dotation, soit les frais financiers
sont calculés et la dotation correspond à la différence entre redevance et frais financiers.
16
Exercice Retraitement des soldes intermédiaires de gestion
La société FLEURY est spécialisée dans la construction de maisons individuelles. Créée depuis 10 ans, elle s’est
diversifiée et a développé deux activités distinctes, celle de promoteur immobilier et celle de lotisseur. Sa
stratégie de développement s’est appuyée sur un important réseau de sous-traitants. Elle occupe aujourd’hui
une part importante sur le marché. Une étude de l’évolution de l’activité de la société FLEURY est en cours
d’élaboration. Le tableau des SIG tel que le préconise le PCG est fourni. Afin d’améliorer l’analyse, on souhaite
effectuer les retraitements au coût des facteurs.
1. Expliquer les principaux retraitements au niveau des soldes intermédiaires de gestion et leur fon-
dement conceptuel.
2. Effectuer les retraitements en N à l’aide du compte de résultat, du tableau des SIG PCG, des infor-
mations complémentaires et du modèle de tableau de passage suivant :
•G
24 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Exercice N
Soldes et postes du tableau des SIG
PCG Retraitements Soldes au coût des facteurs
Production de l’exercice
+ – Retraitements
Consommations intermédiaires
+ – Retraitements
Valeur ajoutée
+ – Retraitements
----
Informations complémentaires
•G 27
C orrigé
1 ♦ Fondement conceptuel des retraitements
Les principaux retraitements sont les suivants :
– sous-traitance de fabrication : une progression de la production par un recours à la sous-traitance n’entraîne pas
de croissance économique au niveau de l’entreprise mais au niveau du sous-traitant. Il convient de retirer la sous-trai-
tance du poste « Autres achats et charges externes » et de la déduire de la production de l’exercice. La CDB identifie
cette production de « production propre » qui identifie la contribution de l’entreprise à son propre développement ;
– subventions d’exploitation : les subventions d’exploitation sont souvent accordées aux entreprises pour éviter une
majoration des prix de vente visant à neutraliser un allégement des coûts. Il convient d’intégrer ces subventions à la
production vendue et de ne pas les prendre en compte au niveau du calcul de l’EBE ;
– redevances de crédit-bail : le fondement de ce retraitement est de considérer que l’entreprise est propriétaire des
biens et qu’elle a recourt à l’emprunt pour financer cette acquisition. Le retraitement consiste à retirer les redevances
du poste « Autres achats et charges externes » et de les affecter dans les dotations aux amortissements et dans les
charges financières ;
– personnel intérimaire : le fondement de ce retraitement est de considérer que le personnel intérimaire est une
charge de personnel car il correspond au coût du facteur travail. Il convient de retirer le personnel intérimaire du
poste « Autres achats et charges externes » et de l’affecter dans les charges de personnel.
2 ♦ Retraitements au coût des facteurs
Subvention d’exploitation en complément de prix de vente : 39 000
Personnel extérieur : 67 000
Redevance crédit-bail : 21 000
DAP crédit-bail = 60 000 / 5 = 12 000
Frais financiers crédit-bail = 21 000 – 12 000 = 9 000
•G
28 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Tableau de passage des SIG PCG aux soldes au coût des facteurs
Exercice N
Soldes et postes du tableau des SIG
PCG Retraitements Soldes au coût des facteurs
Production de l’exercice 5 379 000 5 418 000
+ Subventions d’exploitation en complément
de prix de vente + 39 000
– Sous-traitance de fabrication –0
Consommations intermédiaires 4 549 000 4 461 000
– Redevance crédit-bail – 21 000
– Personnel intermédiaires – 67 000
– Sous-traitance de fabrication –0
Valeur ajoutée 830 000 957 000
+ Subventions d’exploitation en complément
de prix de vente + 39 000
+ Redevance crédit-bail + 21 000
+ Personnel intérimaire + 67 000
Subventions d’exploitation en complément 0
de prix de vente 39 000
– Subventions d’exploitation en complément – 39 000
de prix de vente
Impôts, taxes et versements assimilés 52 000 52 000
Charges de personnel 482 000 549 000
+ Personnel intérimaire + 67 000
Excédent brut d’exploitation 335 000 356 000
+ Redevance crédit-bail + 21 000
Reprises sur charges et transferts de charges 8 000 8 000
Dotations aux amortissements, dépréciations 150 000
et provisions 138 000
+ DAP crédit-bail + 12 000
Résultat d’exploitation 216 500 225 500
+ Frais financiers crédit-bail + 9 000
Charges financières 21 000 30 000
+ Frais financiers crédit-bail + 9 000
Résultat courant avant impôts 216 500 216 500
Résultat exceptionnel 21 500 21 500
Participation 0 0
Impôts sur les bénéfices 81 000 81 000
Résultat net de l’exercice 157 000 157 000
Thème 4
3 ♦ Capacité d’autofinancement
♦ Les retraitements des soldes intermédiaires de gestion
•G
29
CAF PCG
Éléments N
RNC 157 000
+ Dotations d’exploitation, financières, exceptionnelles (41 000 + 43 000 + 54 000) +138 000
– Reprises d’exploitation, financières, exceptionnelles – 8 000
+ VNC +0
– Prix de vente – 2 000
– Quote-part des subventions d’investissement virée au résultat – 500
= CAF PCG = 284 500
CAF retraité
CAF retraité = CAF PCG + DAP crédit-bail = 284 500 + 12 000 = 296 500
VA et Autres revenus à répartir au coût des facteurs
Éléments Détail des postes Montants
Valeur ajoutée 957 000 957 000
± Produits et Charges 20 000 – 8 500 11 500
d’exploitation
± Produits et Charges 21 000 + (22 000 – 2 000 – 500) – (21 000 – 21 000) – 500 40 000
hors exploitation
+ Transferts de charges 0
= ∑ revenus à répartir 1 008 500
Même si la CDB n’existe plus, le tableau utilisé à l’origine est encore utilisé pour mettre en valeur la production propre,
le résultat brut d’exploitation et le résultat brut global.
17
Exercice Tableau des soldes intermédiaires de gestion préconisé par la « CDB »
Reprendre la société FLEURY.
1. Quels sont les objectifs et les principes retenus par la « CDB » ?
2. À partir du compte de résultat, présenter le tableau des SIG « CDB ».
C orrigé
1 ♦ Objectifs et principes retenus
L’objectif est de donner une image plus économique de l’entreprise en tenant compte du coût des facteurs de produc-
tion et de réaliser des comparaisons interentreprises fondées sur des valeurs homogènes.
Les principes retenus sont les suivants :
– regrouper les opérations et les éléments du patrimoine selon un classement fonctionnel adapté à l’étude du
comportement économique et financier de l’entreprise (fonctions d’exploitation, de répartition, fonction d’investis-
sement et de financement) ;
– privilégier l’analyse en termes dynamiques grâce au tableau de flux de trésorerie « CDB » réalisé sur plusieurs
exercices ;
– situer l’entreprise dans son environnement économique à l’aide des ratios évalués par la « CDB » ;
– évaluer le degré de vulnérabilité de l’entreprise grâce à la méthode des scores.
•G
32 Les Carrés du dcg 6
– Charges d’intérêts
♦ Le tableau des soldes intermédiaires de gestion selon la « CDB »
– Participation 0
– Impôts sur les bénéfices – 81 000
= Résultat de l’exercice 155 000
± Values de cessions + 2 000
= Résultat net comptable 157 000
Revenus répartis Détail des postes Montants
Valeur ajoutée retraitée 957 000
± Autres produits et charges d’exploitation + 20 000 – 8 500 + 11 500
± Autres produits et charges hors exploitation + 21 000 + 19 500 – 500 + 40 000
+ Transferts de charges 0
= Revenus à répartir 1 008 500
– Personnel 549 000
– Prêteurs – (21 000 + 9 000) 30 000
– État – (52 000 + 81 000) 133 000
= CAF retraitée 296 500
18
Exercice Résultat brut d’exploitation et Résultat brut global
C orrigé
19
Exercice Bilan fonctionnel retraité crédit-bail et agrégats du bilan fonctionnel
Vous disposez du bilan de l’entreprise CASTOR et de renseignements divers.
1. Présenter le bilan fonctionnel au 31/12/N en retraitant le crédit-bail.
2. Calculer le fonds de roulement global, les besoins en fonds de roulement d’exploitation et hors
exploitation, la trésorerie. Vérifier le montant de la trésorerie.
3. Commenter les résultats.
Renseignements divers
Les charges et produits constatés d’avance relèvent de l’exploitation.
Les autres créances sont d’exploitation à hauteur de 28 000 € ; les autres dettes sont hors exploitation.
Les effets escomptés non échus sont de 15 000 € en N.
Les valeurs mobilières de placement sont négociables à très court terme.
Les intérêts courus non échus sur emprunts sont de 14 000 €.
L’analyse fonctionnelle du bilan N–1 fait apparaître un FRNG de 340 000 € et un BFRE de 270 000 €, un BFRHE de
– 60 000 € et une trésorerie nette de 130 000 €.
La société CASTOR a financé l’acquisition d’un matériel d’une valeur de 300 000 € HT par un contrat de crédit-bail au
début de l’année N–1. Ce matériel serait normalement amortissable en mode linéaire sur 5 ans. Les loyers annuels
s’élèvent à 74 000 € HT pendant 5 ans. La valeur de rachat est nulle.
Le détail des écarts de conversion est le suivant :
Clients Fournisseurs Fournisseurs d’immobilisations Emprunts Total
ECA 4 000 8 000 12 000
ECP 6 000 3 000 9 000
•G
36 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Immobilisations financières :
Participations 8 000 1 000 7 000
Créances rattachées à des participations
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières 4 000 4 000
TOTAL I 1 002 000 381 000 621 000
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières et autres approvisionnements 25 000 2 000 23 000
En-cours de production (biens et services)
Produits intermédiaires et finis 181 000 37 000 144 000
Marchandises
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances :
Créances Clients et Comptes rattachés 170 000 14 000 156 000
Autres créances 74 000 4 000 70 000
Thème 6 ♦ L’analyse fonctionnelle
•G
37
PASSIF Exercice N
CAPITAUX PROPRES
Capital (dont versé 350 000) 400 000
Primes d’émission, de fusion, d’apport… 28 000
Écarts de réévaluation
Écart d’équivalence
Réserves :
Réserve légale 30 000
Réserves statutaires ou contractuelles
Réserves réglementées
Autres 76 000
Report à nouveau 14 000
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) 60 000
Subventions d’investissement 10 000
Provisions réglementées 13 000
TOTAL I 631 000
PROVISIONS
Provisions pour risques 25 000
Provisions pour charges 13 000
TOTAL II 38 000
DETTES
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (1) 189 000
Emprunts et dettes financières divers 31 000
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 7 000
•G
38 Les Carrés
48 000
Dettes fiscales et sociales 40 000
Dettes sur immobilisations et Comptes rattachés 88 000
Autres dettes 3 000
Instruments de trésorerie 0
Produits constatés d’avance 24 000
TOTAL III 430 000
Écarts de conversion Passif (IV) 9 000
TOTAL GÉNÉRAL 1 108 000
(1) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques 50 000
C orrigé
1 ♦ Bilan fonctionnel
Retraitement du crédit-bail :
Valeur d’origine du matériel : 300 000
Cumul des amortissements au 31/12/N = (300 000 / 5) × 2 = 120 000 €
VNC au 31/12/N = 300 000 – 120 000 = 180 000 €
Bilan fonctionnel
ACTIF Exercice N PASSIF Exercice N
Emplois stables : 1 313 000 Ressources stables : 1 505 000
Actif immobilisé brut hors 1 002 000 Ressources propres : 1 177 000
capital souscrit non appelé Capitaux propres 631 000
+ Charges à répartir sur plusieurs – Capital souscrit non appelé – 50 000
exercices + 11 000
+ Provisions pour risques et charges 38 000
+ Valeur d’origine
de l’immobilisation financée + Amortissements et dépréciations
par crédit-bail + 300 000 sur actif 438 000
+ Cumul des amortissements
crédit-bail 120 000
Dettes financières : 328 000
Emprunts auprès
des établissements de crédit 189 000
+ Emprunts et dettes
financières divers 31 000
– ICNE sur emprunts – 14 000
– Découverts bancaires – 50 000
– ECA sur emprunts – 8 000
+ Valeur nette crédit-bail 180 000
Actif circulant d’exploitation :
Thème 6 ♦ L’analyse fonctionnelle
3 ♦ Diagnostic
La structure financière de l’entreprise est caractérisée par un FRNG positif. L’entreprise dispose donc de ressources
suffisantes pour financer les emplois stables. Le FRNG est toutefois insuffisant pour couvrir le BFR, plus précisément le
BFRE, ce qui engendre une trésorerie déficitaire de – 49 000 €. Le FRNG a diminué de 44 % en N par rapport à l’exer-
cice précédent. Corrélativement, le BFR s’est accru de 15 %, et ce, en raison d’une hausse du BFRE de 22 %, le BFRHE
ayant quant à lui diminué. L’évolution de ces paramètres s’est traduite par un besoin de financement que l’entreprise
a satisfait en ayant recours à des crédits de trésorerie (découverts bancaires et escompte d’effets). La trésorerie s’est
donc dégradée, passant d’une trésorerie bénéficiaire de 130 000 € en N–1 à une trésorerie déficitaire de 49 000 € en N.
Solutions préconisées pour restaurer la trésorerie :
– augmenter le FRNG ;
– diminuer le BFRE.
•G
40
20
Exercice
Les Carrés du dcg 6 – Exercices
Renseignements divers
Les autres créances sont réparties de la façon suivante :
Éléments N N–1
Éléments N N–1
ECA :
Sur créances clients 100 000
Sur dettes fournisseurs 15 000
ECP :
Sur prêts 1 000
Sur créances clients 25 000
Sur créances hors exploitation 2 500 1 500
Sur dettes financières 10 000
Sur dettes hors exploitation 2 000
Exercice N Exercice
N–1
Actif
Amortissements
Brut Net Net
et dépréciations
Capital souscrit-non appelé 375 000 375 000 0
TOTAL 0 375 000 375 000 0
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles :
Frais d’établissement 20 000 16 000 4 000 5 000
Frais de recherche et de développement
Concessions, brevets, licences, marques,
procédés, logiciels, droits 40 000 13 000 27 000 15 000
et valeurs similaires
Fonds commercial 250 000 175 000 75 000 100 000
Autres immobilisations incorporelles
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles :
Terrains 300 000 300 000 260 000
Constructions 2 000 000 1 250 000 750 000 860 000
Installations techniques, matériel
et outillage industriels 6 090 000 3 500 000 2 590 000 2 400 000
Autres immobilisations corporelles 2 000 000 1 600 000 400 000 525 000
Immobilisations corporelles en cours 210 000 210 000 300 000
Avances et acomptes 100 000 100 000 125 000
Immobilisations financières :
Participations 3 000 000 125 000 2 875 000 3 000 000
Créances rattachées à des participations
Titres immobilisés de l’activité
de portefeuille
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations
financières 30 000 30 000 33 000
TOTAL I 14 040 000 6 679 000 7 361 000 7 623 000
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières
et autres approvisionnements 1 425 000 60 000 1 365 000 1 295 000
En-cours de production (biens et services) 150 000 150 000 155 000
Produits intermédiaires et finis 700 000 700 000 785 000
Marchandises
•G
42 Les Carrés
40 000
Créances :
Créances Clients et Comptes rattachés 3 650 000 150 000 3 500 000 3 512 500
Autres créances 367 500 367 500 317 500
Capital souscrit-appelé, non versé 57 500
Valeurs mobilières de placement :
Actions propres
Autres titres 250 000 37 500 212 500 327 000
Instruments de trésorerie
Disponibilités 185 000 185 000 176 000
Charges constatées d’avance 80 000 80 000 61 500
TOTAL II 6 807 500 247 500 6 560 000 6 727 000
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) 2 500 2 500 195 000
Primes de remboursement des obligations (IV) 30 000 30 000 35 000
Écarts de conversion Actif (V) 115 000 115 000
TOTAL GÉNÉRAL 21 370 000 6 926 500 1 443 500 14 580 000
DETTES
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires 2 025 000 1 875 000
Emprunts et dettes auprès
des établissements de crédit (1) 890 000 1 043 750
Emprunts et dettes financières divers
Avances et acomptes reçus sur commandes en
cours 37 500 33 000
Dettes fournisseurs et Comptes rattachés 1 915 000 2 700 000
Dettes fiscales et sociales 377 500 408 000
Dettes sur immobilisations
et Comptes rattachés 162 500 145 000
Autres dettes 57 000 225 250
Instruments de trésorerie
Produits constatés d’avance 5 000 6 500
TOTAL III 5 469 500 6 436 500
Écarts de conversion Passif (IV) 13 500 28 500
TOTAL GÉNÉRAL 14 443 500 14 580 000
(1) Dont concours bancaires courants
et soldes créditeurs de banques 310 000 265 000
Tableaux de l’annexe
Valeur brute Valeur brute
Tableau des immobilisations au début Augmentations Diminutions à la fin
de l’exercice de l’exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de recherche et
de développement 25 000 10 000 15 000 20 000
Autres immobilisations incorporelles 275 000 27 500 12 500 290 000
Immobilisations corporelles
Terrains 300 000 300 000
Constructions 2 000 000 2 000 000
Installations techniques, matériel et outillage
industriel 5 350 000 1 000 000 260 000 6 090 000
Autres immobilisations corporelles 2 350 000 250 000 600 000 2 000 000
Immobilisations en cours 300 000 210 000 300 000 210 000
Avances et acomptes 125 000 100 000 125 000 100 000
Immobilisations financières
Participations 3 000 000 3 000 000
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières 33 000 5 000 8 000 30 000
Total 13 758 000 1 602 500 1 320 500 14 040 000
•G
44 Les Carrés du dcg 6 – Exercices
Amortissements
de Finance d’entreprise
Amortissements
cumulés
Tableau des amortissements Augmentations Diminutions cumulés
au début
en fin d’exercice
de l’exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement,
de recherche et de développement 20 000 11 000 15 000 16 000
Autres immobilisations
incorporelles 160 000 38 000 10 000 188 000
Immobilisations corporelles
Constructions 1 140 000 110 000 1 250 000
Installations techniques, matériel
et outillage industriel 2 950 000 675 000 125 000 3 500 000
Autres immobilisations
corporelles 1 825 000 250 000 475 000 1 600 000
Total 6 095 000 1 084 000 625 000 6 554 000
Dépréciations
Dépréciations
Tableau des dépréciations au début Augmentations Diminutions
en fin d’exercice
de l’exercice
Immobilisations incorporelles 40 000 40 000 0
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières 125 000 125 000
Stocks et en-cours 85 000 60 000 85 000 60 000
Créances clients 142 500 150 000 142 500 150 000
Valeurs mobilières de placement 48 000 37 500 48 000 37 500
Total 315 500 372 500 315 500 372 500
Mouvements de l’exercice
Montant net en Montant net en
affectant les charges à répartir Augmentations Diminutions
début d’exercice fin d’exercice
sur plusieurs exercices
Charges à répartir 195 000 2 500 195 000 2 500
Primes de remboursement
des obligations 35 000 1 000 6 000 30 000
C orrigé
Thème 6 ♦ L’analyse fonctionnelle
•G
45
Trésorerie active :
Les Carrés
185 000
du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
3 ♦ Diagnostic
La structure financière de la société SOMIN fait apparaître un FRNG positif ; l’entreprise dispose donc de ressources
stables suffisantes pour financer les emplois stables. Le FRNG est en progression de 855 750 €. À cela plusieurs raisons :
l’augmentation de capital et l’émission d’un nouvel emprunt obligataire qui ont permis de financer les investissements
réalisés au cours de l’exercice.
Corrélativement, le BFRE augmente de 878 000 €, en raison essentiellement d’une baisse des dettes fournisseurs, dont
les effets néfastes sur la trésorerie ont été légèrement atténués grâce à la réduction des stocks et des créances clients.
Le BFRHE ayant lui aussi augmenté, il en résulte une hausse du BFR de 891 750 €.
L’augmentation du FRNG n’a pas pu faire face à la hausse du BFR. Il en résulte une dégradation de la trésorerie de
36 000 €, engendrant une trésorerie déficitaire de 125 000 € (contre – 89 000 € en N–1).
La restauration de la trésorerie passe par une amélioration du FRNG et par une diminution du BFRE.
Thème
L’analyse de la rentabilité 7
21
Exercice Rentabilité économique et rentabilité financière
Vous disposez des renseignements suivants concernant la société KEVIN-VANESSA, actuellement en création :
le chiffre d’affaires prévisionnel est de 750 000 € HT ; la marge sur coûts variables est évaluée à 40 % du CA HT ;
les charges fixes annuelles sont évaluées à 244 000 € (dont les DAP) ; les ressources engagées sont de 400 000 € et
financeront l’investissement et le BFRE nécessaires à la création de la société.
L’entreprise peut se financer :
– exclusivement par capitaux propres ;
– par capitaux propres à concurrence de 200 000 € et par des dettes financières à hauteur de 200 000 €, rembour-
sables in fine dans sept ans, au taux annuel de 10 %.
Le taux d’IS est de 33,1/3 %.
1. Pour les deux hypothèses de financement considérées, calculer la rentabilité économique et la ren-
tabilité des capitaux propres (ou rentabilité financière) dans les deux cas suivants :
– l’entreprise réalise un CA HT égal à 110 % du CA HT prévu ;
– l’entreprise réalise un CA HT égal à 90 % du CA HT prévu.
2. Commenter les résultats en faisant référence à l’effet de levier.
C orrigé
1 ♦ Rentabilité économique, rentabilité financière et effet de levier
1er cas : le chiffre d’affaires est de 110 % du chiffre d’affaires prévu
CA = 110 % (750 000) = 825 000
•G
48 Les Carrés
Effet de levier :
Éléments Autofinancement Financement mixte
Capitaux propres (CP) 400 000 200 000
Dettes financières (DF) 0 200 000
Capital économique 400 000 400 000
Levier financier (DF / CP) 0 1
Résultat économique avant IS (RE) 86 000 86 000
Rentabilité économique avant IS (%) (Ra) (1) 21,5 % 21,5 %
Résultat économique après IS (RE’) 57 333 57 333
Rentabilité économique après IS (%) (Ra’) (2) 14,33 % 14,33 %
Intérêts avant IS (I) 0 20 000
Intérêts nets d’impôt (I’) 0 13 333
Résultat financier avant IS (RF) 86 000 66 000
Rentabilité financière avant IS (%) (Rc) (3) 21,5 % 33 %
Résultat financier après IS (RF’) 57 333 44 000
Rentabilité financière après IS (%) (Rc’) (4) 14,33 % 22 %
Effet de levier après IS (Rc’ – Ra’) (5) 0% 7,67 %
(1) 86 000 × 100 / (400 000) = 21,5 %
(2) 57 333 × 100 / 400 000 = 14,33 % ou 21,5 % (1 – 33,1/3 %)
(3) 86 000 × 100 / 400 000 = 21,5 % et 66 000 × 100 / 200 000 = 33 %
(4) 57 333 × 100 / 400 000 = 14,33 % ou 21,5 % (1 – 33,1/3 %) et 44 000 × 100 / 200 000 = 22 % ou 33 %(1 – 33,1/3 %)
(5) 14,33 % – 14,33 % = 0 % et 22 % – 14,33 % = 7,67 %
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
Effet de levier :
Éléments Autofinancement Financement mixte
Capitaux propres (CP) 400 000 200 000
Dettes financières (DF) 0 200 000
Capital économique 400 000 400 000
Levier financier 0 1
Résultat économique avant IS (RE) 26 000 26 000
Rentabilité économique avant IS (%) (Ra) (1) 6,5 % 6,5 %
Résultat économique après IS (RE’) 17 333 17 333
Rentabilité économique après IS (%) (Ra’) (2) 4,33 % 4,33 %
Intérêts avant IS (I) 0 20 000
Intérêts nets d’impôt (I’) 0 13 333
Résultat financier avant IS (RF) 26 000 6 000
Rentabilité financière avant IS (%) (Rc) (3) 6,5 % 3%
Résultat financier après IS (RF’) 17 333 4 000
Rentabilité financière après IS (%) (Rc’) (4) 4,33 % 2%
Effet de levier après IS (Rc’ – Ra’) (5) 0% – 2,33 %
(1) 26 000 × 100 / 400 000 = 6,5 %
(2) 17 333 × 100 / 400 000 = 4,33 % ou 6,5 % (1 – 33,1/3 %)
•G
50 Les Carrés du dcg 6 – Exercices
2 ♦ Analyse
Dans le cadre d’un autofinancement total, l’effet de levier est nul puisque le taux de rentabilité économique est égal
au taux de rentabilité financière.
Dans le cadre d’un financement mixte, selon la première hypothèse, l’entreprise est endettée à un taux de 10 %, soit
un taux inférieur au taux de rentabilité économique de 21,5 %, ce qui profite à la rentabilité financière. L’endettement
fait progresser la rentabilité financière. L’effet de levier est positif et joue favorablement. Dans la seconde hypothèse,
le taux d’endettement (10 %) est supérieur au taux de rentabilité économique (6,5 %). L’endettement fait chuter la
rentabilité financière. L’effet de levier est négatif. Il joue défavorablement. C’est un effet de massue. On peut donc
énoncer la règle suivante : tant que le taux de rentabilité économique demeure supérieur au taux d’endettement, plus
l’entreprise s’endette, plus elle améliore son taux de rentabilité financière jusqu’à un seuil où le prêteur n’accepte plus
un endettement excessif par rapport aux capitaux propres et élève son taux d’intérêt au-dessus du taux de rentabilité
économique.
22
Exercice Rentabilité et risque économique, rentabilité et risque financier
Monsieur Castet, dirigeant de l’entreprise « Guilhem et fils », souhaite que vous lui prépariez un dossier mettant
en évidence les rapports entre la rentabilité et le risque, tant au niveau économique que financier. Vous étudie-
rez tout d’abord ces concepts sur une situation de base, puis dans une perspective de baisse du chiffre d’affaires
consécutive aux difficultés économiques que Monsieur Castet semble ne pas pouvoir écarter pour la période à
venir. La situation de base est illustrée par deux entreprises théoriques A et B ayant le même chiffre d’affaires
mais ayant fait des choix de financement différents.
A. Approche au niveau économique : étude de la rentabilité économique et du risque économique
1. Déterminer la rentabilité économique avant et après impôt sur les sociétés pour l’entreprise A et
pour l’entreprise B.
2. Définir le risque économique ou risque d’exploitation.
3. C alculer le levier d’exploitation des entreprises A et B. Commenter les résultats obtenus.
4. Quels sont les autres outils de mesure du risque économique ?
5. D’une manière générale, expliquer comment une entreprise peut diminuer son risque économique.
On suppose maintenant que l’activité va connaître une baisse de 10 % au cours de l’année N+1 sachant que les
autres conditions restent inchangées.
9. C
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
alculer l’impact de cette baisse du chiffre d’affaires de 10 % pour les entreprises A et B sur les
•G
51
grandeurs suivantes :
– la rentabilité économique avant et après impôt sur les sociétés ;
– la rentabilité financière avant et après impôt sur les sociétés.
10. Conclure sur le niveau d’exposition des deux entreprises A et B aux risques économique et finan-
cier en comparant l’impact de la baisse du chiffre d’affaires sur la situation des deux entreprises.
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
A – Analyse économique
1 ♦ Rentabilité économique avant et après impôt sur les sociétés pour les entreprises A et B
Résultat économique avant et après impôt :
Éléments Entreprise A Entreprise B
Chiffre d’affaires 91 200 91 200
– Charges variables – 68 700 – 50 600
= MCV = 22 500 = 40 600
– Charges fixes – 7 300 – 25 400
= Résultat économique avant IS = 15 200 = 15 200
– IS (33,1/3 %) – 5 067 – 5 067
=Résultat économique après IS = 10 133 = 10 133
Rentabilité économique
Éléments Entreprise A Entreprise B
Capitaux propres (CP) 102 200 70 200
Dettes financières (DF) 0 32 000
Capital économique 102 200 102 200
Levier financier (DF / CP) 0 0,45584
Résultat économique avant IS (RE) 15 200 15 200
Rentabilité économique avant IS (%) (Ra) (1) 14,87 % 14,87 %
Résultat économique après IS (RE’) 10 133 10 133
Rentabilité économique après IS (%) (Ra’) (2) 9,91 % 9,91 %
(1) 15 200 × 100 / 102 200 = 14,87 %
(2) 10 133 × 100 / 102 200 = 9,91 %
2 ♦ Risque économique
Il représente l’impact sur le résultat économique d’une variation de l’activité (chiffre d’affaires).
3 ♦ Levier opérationnel ou levier d’exploitation
Levier opérationnel = MCV / Résultat d’exploitation
Éléments Entreprise A Entreprise B
Levier opérationnel 22 500 / 15 200 = 1,48 40 600 / 15 200 = 2,67
4 ♦ Autres outils
Outils de gestion : Seuil de rentabilité, Marge de sécurité.
Outils de probabilités : Variance, Ecart-type, Elasticité.
5 ♦ Réduction du risque économique
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
•G
53
Le risque économique est lié à la structure des charges. Pour réduire ce risque, il conviendrait de réduire les charges
fixes afin de diminuer le seuil de rentabilité.
B – Analyse financière
6 ♦ Rentabilité financière
Résultat financier avant et après impôt :
Éléments Entreprise A Entreprise B
Résultat économique avant IS 15 200 15 200
– Intérêts –0 – 2 300
= Résultat financier avant IS = 15 700 = 12 900
– IS (33,1/3 %) – 5 067 – 4 300
= Résultat financier après IS = 10 133 = 8 600
10 ♦ Conclusion
Dans l’entreprise A, pour une baisse du CAHT de 10 %, la rentabilité économique chute de 14,80 %, passant de
9,91 % à 8,45 %. La rentabilité financière chute de la même façon car il n’y a pas d’endettement. Cette chute traduit
le risque économique.
Dans l’entreprise B, pour une baisse du CA HT de 10 %, la rentabilité économique est passée de 9,91 % à 7,27 %,
soit une baisse de 26,71 %, baisse plus importante que B en raison de l’importance des charges fixes. Par ailleurs,
la rentabilité financière est passée de 12,25 % à 8,40 %, soit une baisse de 31,5 %, baisse plus importante du fait
du recours à l’emprunt. L’entreprise B est soumise aux risques économique et financier. Toute variation du CA HT se
répercute donc plus fortement à la fois sur sa rentabilité économique et sur sa rentabilité financière.
23
Exercice
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
Face à une concurrence importante et à la difficulté de maintenir sa position sur le marché, le directeur financier de
la société REFLEX s’interroge sur le risque d’exploitation et sur la rentabilité économique et financière de l’entreprise.
Vous disposez des informations suivantes :
Bilan simplifié au 31/12/N (K€)
Actif Passif
Immobilisations 1 780 Capital 600
Stocks 156 Réserves 395
Créances 369 Résultat 108
Dettes financières 800
Dettes d’exploitation 402
Total 3 205 Total 3 205
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
4 ♦ Rentabilité économique
La rentabilité économique est la rentabilité des capitaux investis. Elle intéresse les dirigeants et les prêteurs.
Éléments Calculs (K€) Résultat
CP 600 + 395 995
DF 800 800
Capital économique 995 + 800 1 795
RE avant IS 186 186
Ra avant IS 186 / 1 795 10,36 %
RE après IS 186 × 2 / 3 124
Ra après IS 124 / 1 795 ou 10,36 % × 2 / 3 6,91 %
5 ♦ Rentabilité financière
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
•G 57
La rentabilité financière est la rentabilité des capitaux propres. Elle intéresse les dirigeants.
Éléments Calculs (K€) Résultat
RF avant IS 186 – 24 162
Rc avant IS 162 / 995 16,28 %
RF après IS 162 × 2 / 3 108
Rc après IS 108 / 995 ou 16,28 % × 2 / 3 10,85 %
Effet de levier 10,85 % – 6,91 % 3,94 %
24
Exercice Ratios de rotation des stocks et délais de paiement clients et fournisseurs
Vous êtes chargé(e) d’étudier les comptes d’une société souhaitant régler ses futurs achats avec un délai de
60 jours. Vous disposez d’un extrait de son bilan et de son compte de résultat au 31/12/N.
Bilan au 31/12/N
Amortissements
Actif Brut Net Passif Net
et dépréciations
Stocks de matières 200 000 20 000 180 000 Dettes fournisseurs 400 000
Stocks de produits 400 000 30 000 370 000
Créances clients 1 000 000 15 000 985 000
La marge sur coût de production est de 25 % du chiffre d’affaires. Le taux de TVA est de 20 % sur l’ensemble des
ventes et des achats. Les délais de rotation des stocks de matières et de produits ainsi que les délais de paiement
des clients et des fournisseurs sont respectivement en N–1 de 40j, 20j, 40j et 90j.
1. Calculer les ratios de rotation des stocks et les délais de règlement des clients et des fournisseurs.
2. Que conseilleriez-vous à votre client quant à son souhait de régler à 60 jours ?
•G
60
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
1 ♦ Ratios de rotation des stocks et délais de règlement des clients et des fournisseurs
Rotation des stocks de matières premières
Variation de stock de MP = SI – SF = SI – 200 000 = 45 000, d’où : SI = 45 000 + 200 000 = 245 000
Stock moyen = (245 000 + 200 000) / 2 = 222 500
Coût d’achat des matières premières = 1 500 000 + 45 000 = 1 545 000
Délai de rotation = 222 500 × 360 / 1 545 000 = 52 jours
25
Exercice Le scoring
La « CDB » propose la fonction score suivante pour analyser les entreprises du BTP :
Z = 3 R1 + 0,10 R2 + 1,20 R3 + 0,15 R4 – 2 R5 – 12 R6 – 0,98
Les ratios R1, R2, R3, R4, R5 et R6 sont des ratios d’endettement et de crédit clients et fournisseurs.
1. Définir le scoring.
2. Calculer la valeur du score pour la société BATIMAT et apprécier la situation de la société BATIMAT et
son évolution.
Thème 8 ♦ L’analyse par les ratios
Informations complémentaires
•G 61
Ratios R1 R2 R3 R4 R5 R6
N–1 0,15 1,2 0,9 0,5 0,3 0,02
N 0,1 1,1 0,7 0,3 0,9 0,01
+ 0,5 35 %
– 0,5 65 %
– 4 100 %
C orrigé
1 ♦ Définition du scoring
La connaissance de certains ratios permet de détecter le risque de défaillance d’une entreprise et de prendre en temps
utile les mesures correctrices. Le scoring, développé par la CDB, est fondé sur l’utilisation d’une combinaison de ratios
et a pour objet de dresser une synthèse du comportement de l’entreprise face au risque de défaillance, permettant à
l’entreprise d’obtenir rapidement une première indication sur le degré de vulnérabilité de l’entreprise. Si le score est
favorable, l’entreprise est saine ; s’il est défavorable, la situation est plus ou moins risquée et l’entreprise est vulnérable.
La fiabilité de cette méthode est liée à la qualité de l’échantillon. Le score ne peut pas suffire à lui seul pour établir un
diagnostic.
2 ♦ Calcul du score
En N–1 : Z = (3 × 0,15) + (0,10 × 1,2) + (1,20 × 0,9) + (0,15 × 0,5) – (2 × 0,3) – (12 × 0,02) – 0,98 = 0,095
En N : Z = (3 × 0,1) + (0,10 × 1,1) + (1,20 × 0,7) + (0,15 × 0,3) – (2 × 0,9) – (12 × 0,01) – 0,98 = – 1,605
La société est dans une situation incertaine en N–1 avec une probabilité de défaillance de près de 50 %. La situation
s’est dégradée en N, sa probabilité de défaillance étant de plus de 75 %, plaçant la société dans une situation dan-
gereuse.
Le tableau de financement
Thème
9
préconisé par le PCG
26
Exercice Tableau de financement
La SA JEREMY est spécialisée dans la transformation des matières plastiques. Son chiffre d’affaires annuel est
en progression constante, ce qui la conduit à entreprendre un programme d’investissements ambitieux. Elle est
habituée à utiliser le modèle de tableau de financement proposé par le PCG, mais avec retraitement des effets
escomptés non échus.
1. Établir le tableau de financement du PCG (1re et 2e partie).
2. Commenter les résultats.
Renseignements divers
Les charges constatées d’avance relèvent de l’exploitation.
Les autres créances sont des créances hors exploitation pour 2 686 K€ en N et de 1 114 K€ en N–1 ; le reste concerne
l’exploitation.
Les autres dettes sont des dettes hors exploitation.
Les dettes fiscales comprennent la dette IS qui est de 188 K€ en N et de 88 K€ en N–1.
Les ICNE sur emprunts sont de 33 K€ en N et de 63 K€ en N–1.
Les écarts de conversion-actif sont répartis ainsi :
Exercice
Exercice N
N–1
Actif
Amortissements et
Brut Net Net
dépréciations
Capital souscrit-non appelé 0
TOTAL 0 0
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles :
Frais d’établissement
Frais de recherche et de développement 50 50
Concessions, brevets, licences, marques, procédés,
logiciels, droits et valeurs similaires 5 059 3 933 1 126 1 583
Fonds commercial 100 100 100
Autres immobilisations incorporelles
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles :
Terrains 243 83 160 175
Constructions 14 748 7 411 7 337 8 254
Installations techniques, matériel
et outillage industriels 56 056 40 471 15 585 12 709
Autres immobilisations corporelles 2 536 2 016 520 779
Immobilisations corporelles en cours 69
Avances et acomptes 275 275 29
Immobilisations financières :
Participations
Créances rattachées à des participations
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
Autres titres immobilisés 4 076 4 076 4 076
Prêts 727 727 633
Autres immobilisations financières 7 7 7
TOTAL I 83 877 53 964 29 913 28 414
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières
et autres approvisionnements 5 242 5 242 5 269
En-cours de production (biens et services) 3 005 388 3 005 2 302
Produits intermédiaires et finis 3 955 3 567 3 511
Marchandises
Avances et acomptes versés sur commandes 294 294 1 215
Thème 9 ♦ Le tableau de financement préconisé par le PCG
•G
65
Créances : 358
Créances Clients et Comptes rattachés 39 540 39 182 40 503
Autres créances 4 215 4 215 1 748
Capital souscrit-appelé, non versé
Valeurs mobilières de placement :
Actions propres
Autres titres
Instruments de trésorerie
Disponibilités 174 174 64
Charges constatées d’avance 228 228 235
TOTAL II 56 653 746 55 907 54 847
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III)
Primes de remboursement des obligations (IV)
Écarts de conversion Actif (V) 1 189 1 189 1 159
TOTAL GÉNÉRAL 141 719 54 710 87 009 84 420
DETTES
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires 567 1 008
Emprunts et dettes auprès des établissements de
crédit (1) 27 062 30 131
Emprunts et dettes financières divers 279 144
Avances et acomptes reçus sur commandes
en cours 7 099 7 398
Dettes fournisseurs et Comptes rattachés 19 987 18 559
Dettes fiscales et sociales 6 805 5 384
Dettes sur immobilisations et Comptes rattachés 2 731 1 526
Autres dettes 1 069 528
Instruments de trésorerie
Produits constatés d’avance
TOTAL III 65 599 64 678
Écarts de conversion Passif (IV)
TOTAL GÉNÉRAL 87 009 84 420
(1) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de
banques 14 592 15 721
Amortissements Amortissements
Tableau des amortissements cumulés au début Augmentations Diminutions cumulés en fin
de l’exercice d’exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de
recherche et de développement 50 50
Autres immobilisations
incorporelles 3 294 805 166 3 933
Immobilisations corporelles
Constructions 6 261 1 195 45 7 411
Installations techniques, matériel
et outillage industriel 37 872 5 877 3 278 40 471
Autres immobilisations corporelles 1 661 366 11 2 016
Total 49 138 8 243 3 500 53 881
Dépréciations Dépréciations
Tableau des dépréciations au début de Augmentations Diminutions en fin
l’exercice d’exercice
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles 68 15 83
Immobilisations financières
Stocks et en-cours 78 310 388
Créances clients 472 261 375 358
Valeurs mobilières de placement
Total 618 586 375 829
Provisions
Provisions
Tableau des provisions au début de Augmentations Diminutions
en fin d’exercice
l’exercice
Provisions réglementées 0 0
Provisions pour risques et charges 1 100 1 100
Total 1 100 0 0 1 100
•G
68
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
1 ♦ Tableau de financement
Première partie du tableau de financement (K€)
EMPLOIS N RESSOURCES N
Distributions mises en paiement Capacité d’autofinancement
au cours de l’exercice (1) 377 de l’exercice (3) 9 630
Acquisitions d’éléments de l’actif immobilisé :
Immobilisations incorporelles Cessions ou réductions d’éléments de l’actif
(tableau des immobilisations) 348 immobilisé :
Immobilisations corporelles (2) 9 541 Cessions d’immobilisations incorporelles
et corporelles (donné) 818
Immobilisations financières
(tableau des immobilisations) 96 Cessions et réductions d’immobilisations 2
Financières (tableau des immobilisations)
Charges à répartir sur plusieurs exercices 0
Augmentation des capitaux propres :
0
Réduction des capitaux propres 0 Augmentation de capital
Augmentation des autres capitaux
propres 0
Remboursements des dettes financières
(donné) 5 551 Augmentation des dettes financières (4) 3 612
Total des emplois 15 913 Total des ressources 14 062
Variation du FRNG Variation du FRNG 1 851
(1) Les dividendes sont déterminés à partir du RNC N–1 auquel est retranché la variation des réserves :
(1 247 – [(527 + 5 559) – (465 + 4 751)] = 377
(2) Tableau des immobilisations : (278 + 8 978 + 108 275 – 69 – 29) = 9 541
(3) CAF = 1 791 + (8 243 + 586) + [(166 + 45 + 3 503 + 12) – (166 + 45 + 3 278 + 11)] – 818 – (96 – 73) = 9 630
(4) Les dettes financières nécessaires pour le calcul des nouveaux emprunts et des remboursements d’emprunts comprennent les emprunts
obligataires, les emprunts auprès des établissements de crédit, les emprunts et dettes financières divers et les avances conditionnées
assimilées à des dettes auxquels sont retranchés les découverts bancaires et les ICNE sur emprunts :
[(567 + 27 062 + 279 + 416 – 33 – 14 592) – (1 008 + 30 131 + 144 +139 – 63 – 15 721)] + 5 551= 3 612
Variation
Nature des postes Montant N Montant N–1 Besoins Dégagements
N/N–1
Stocks et en-cours 12 202 11 160 + 1 042 X
Avances et acomptes versés
sur commandes 294 1 215 – 921 X
Créances clients et autres
créances d’exploitation (1) 43 751 44 035 – 282 X
Avances et acomptes reçus
sur commandes 7 099 7 398 – 299 X
Dettes fournisseurs et autres
dettes d’exploitation (2) 26 319 23 505 + 2 814 X
Autres débiteurs (ACHE) 2 686 1 114 + 1 572 X
Autres créditeurs (PCHE) 4 021 2 205 + 1 816 X
Trésorerie active 174 64 + 110 X
Trésorerie passive 16 142 17 101 – 959 X
(1) 56 247 – 12 202 – 294 = 43 751 ; 56 408 – 11 160 – 1 215 = 44 035
(2) 33 418 – 7 099 = 26 319 ; 30 903 – 7 398 = 23 505
•G
70 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
3 ♦ Diagnostic
La première partie du tableau de financement met en évidence une diminution du FRNG de 1 851 000 € car les ressources
stables, constituées par la CAF, les cessions d’immobilisations et les nouveaux emprunts, n’ont pas été suffisantes pour
financer les nouveaux emplois stables de l’exercice, constitués par les dividendes distribués, les acquisitions d’immobilisa-
tions et les remboursements des anciens emprunts.
La seconde partie du tableau de financement montre une baisse du BFR, en particulier une baisse du BFRE en raison de
la baisse des créances d’exploitation et de la hausse des dettes d’exploitation, et ce, malgré le gonflement des stocks.
Cette baisse du BFR a pu compenser la baisse du FRNG et a permis d’améliorer la trésorerie. Les découverts bancaires
ont été réduits.
27
Exercice Tableau de financement retraité crédit-bail
La SA VESPORT, créée depuis 10 ans, est spécialisée dans les vêtements de sports. Le développement a été rapide
et une nouvelle usine largement automatisée a été construite en N–1. Les dirigeants de la société souhaitent que
le diagnostic s’appuie sur une analyse économique impliquant le retraitement du crédit-bail et des EENE.
1. Calculer la capacité d’autofinancement retraitée crédit-bail pour l’exercice N à partir du RNC et de
l’EBE.
2. Présenter le tableau de financement en retraitant le crédit-bail.
3. Faire un diagnostic de la situation financière de la SA VESPORT à partir du tableau de financement.
•G
72 Les Carrés du dcg 6 – Exercices
Renseignements divers
de Finance d’entreprise
Un contrat de crédit-bail portant sur un matériel a été conclu en N de valeur d’origine 6 000 K€, amortissable en
linéaire sur 5 ans.
Un nouvel emprunt a été contracté en N pour 12 000 K€.
Les effets escomptés non échus s’élèvent à 1 500 K€ en N.
Les charges et les produits constatés d’avance concernent l’exploitation.
Les autres créances et les autres dettes sont relatives au hors exploitation.
Les écarts de conversion-actif concernent :
– les clients pour 200 K€ en N et 400 K€ en N–1 ;
– les fournisseurs pour le reste.
Les écarts de conversion-passif concernent les fournisseurs.
Éléments N N–1
Produits d’exploitation
Ventes de marchandises
Production vendue (biens et services) 60 000 70 500
Production stockée 8 350 1 250
Production immobilisée
Subventions d’exploitation 6 850 0
Reprises sur provisions et transferts de charges (1) 2 230 750
Autres produits 720 640
Total 1 78 150 73 140
Charges d’exploitation
Achats de marchandises
Variation de stocks de marchandises
Achats de matières premières et autres approvisionnements 22 310 20 800
Variation de stocks des approvisionnements –1 500 350
Autres achats et charges externes 4 200 1 900
Impôts, taxes et versements assimilés 1 120 1 500
Salaires et traitements 30 560 27 200
Charges sociales 12 320 10 900
Dotations d’exploitation :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements 6 630 2 700
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations 4 470 720
Pour risques et charges : dotations aux provisions 450 340
Autres charges 320 120
Total 2 80 880 66 530
Thème 9 ♦ Le tableau de financement préconisé par le PCG
•G
73
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières
et autres approvisionnements 3 740 520 3 220 1 700
En-cours de production (biens et services) 920 920 850
Produits intermédiaires et finis 14 450 750 13 700 5 660
Marchandises
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances :
Créances Clients et Comptes rattachés 21 580 3 900 17 680 9 500
Autres créances 850 850 680
Capital souscrit-appelé, non versé
Valeurs mobilières de placement :
Actions propres
Autres titres 80 10 70 3 750
Instruments de trésorerie
Disponibilités 250 250 840
Charges constatées d’avance 80 80 60
TOTAL II 41 950 5 180 36 770 23 040
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) 200 200 1 320
Primes de remboursement des obligations (IV)
Écarts de conversion Actif (V) 600 600 700
TOTAL GÉNÉRAL 97 290 18 600 78 690 74 540
PROVISIONS
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Amortissements
Amortissements
cumulés
Tableau des amortissements Augmentations Diminutions cumulés en fin
au début
d’exercice
de l’exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de recherche
et de développement 70 50 120
Autres immobilisations incorporelles 80 180 260
Immobilisations corporelles
Constructions 4 590 730 5 320
Installations techniques, matériel
et outillage industriel 2 600 1 830 450 3 980
Autres immobilisations corporelles 1 300 2 720 280 3 740
Total 8 640 5 510 730 13 420
Dépréciations Dépréciations
Tableau des dépréciations au début Augmentations Diminutions en fin
de l’exercice d’exercice
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Stocks et en-cours 1 050 1 270 1 050 1 270
Créances clients 700 3 200 3 900
Valeurs mobilières de placement 50 10 50 10
Total 1 800 4 480 1 100 5 180
Provisions
Provisions en
Tableau des provisions au début Augmentations Diminutions
fin d’exercice
de l’exercice
Provisions réglementées 320 70 140 250
Provisions pour risques et charges 3 320 3 020 3 150 3 190
Total 3 640 3 090 3 290 3 440
Montant net
Mouvements de l’exercice affectant les Montant net
en début Augmentations Diminutions
charges à répartir sur plusieurs exercices en fin d’exercice
d’exercice
Charges à répartir 1 320 1 120 200
•G
78
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
2 ♦ Tableau de financement
EMPLOIS N RESSOURCES N
Distributions mises en paiement au cours de Capacité d’autofinancement
l’exercice (1) 4 000 de l’exercice 1 330
Acquisitions d’éléments de l’actif immobilisé :
Immobilisations incorporelles 250
Immobilisations corporelles (2) 9 120 Cessions ou réductions d’éléments de l’actif
immobilisé :
Immobilisations financières 0
Cessions d’immobilisations
incorporelles et corporelles (4) 2 200
Charges à répartir sur plusieurs exercices 0 Cessions et réductions
d’immobilisations financières (5) 5 000
Réduction des capitaux propres 0
Remboursements des dettes financières (3) 2 240 Augmentation des capitaux propres :
Augmentation de capital 0
Augmentation des autres capitaux 0
propres
Augmentation des dettes financières (3) 18 000
Total des emplois 15 610 Total des ressources 26 530
Variation du fonds de roulement net global Variation du fonds de roulement
(ressource nette) 10 920 net global (emploi net)
•G
80 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
(1) Les dividendes sont déterminés à partir du RNC N–1 auquel est retranchée la variation des réserves : [4 310 – (2 000 + 1 320 + 3 210) –
(2 000 + 1 290 + 2 930)] = 4 000
(2) Tableau des immobilisations : (3 770 – 250) – (220 + 180) + 6 000 = 9 120
(3) Les dettes financières nécessaires pour le calcul des nouveaux emprunts et des remboursements d’emprunts comprennent les emprunts
auprès des établissements de crédit auxquels sont retranchés les découverts bancaires. Le nouvel emprunt est majoré de la valeur du bien
financé par crédit-bail ; le remboursement d’emprunts est majoré de la DAP crédit-bail : R = 12 000 – (40 480 – 2 300) + 27 220 + 1 200 =
2 240 ; E = 12 000 + 6 000 = 18 000
(4) Prix de vente figurant dans le compte de résultat
(5) Remboursement des prêts figurant dans le tableau des immobilisations
Variation Déga-
Nature des postes Montant N Montant N–1 Besoins
N/N–1 gements
Stocks et en-cours (1) 19 110 9 260 + 9 850 X
Avances et acomptes versés
sur commandes 0 0
Créances clients et autres créances
d’exploitation (2) 23 360 10 660 + 12 700 X
Avances et acomptes reçus
sur commandes 250 300 – 50 X
Thème 9
3 ♦ Diagnostic
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
La structure financière est caractérisée par un FRNG positif. Le FRNG a progressé de 10 920 000 € par rapport à l’exer-
cice précédent. À cela une raison essentielle : le recours à un endettement plus important. La politique de distribution
des dividendes est généreuse et l’entreprise a réalisé d’importants investissements qui ont pu être financés grâce à la
CAF, à la cession d’immobilisations et au remboursement de prêts.
Le fort endettement de N engendre une nette dégradation de l’autonomie financière. Le rapport DF / CP (42 980 /
50 910 = 0,84) montre que les dettes financières représentent 84 % des capitaux propres. Par ailleurs, le ratio de capa-
cité d’endettement, mesuré par le rapport DF / CAF (42 980 / 1 330 = 32) est catastrophique car il faut 32 ans de CAF
identique pour rembourser les emprunts.
Le BFRE a augmenté en raison du gonflement des stocks et de la hausse des créances d’exploitation dont les effets
négatifs sur la trésorerie ont pu être réduits grâce à l’augmentation des dettes d’exploitation. La baisse du BFRHE a
atténué la hausse du BFRE. Cependant, la hausse du BFR n’a pas pu être couverte par l’augmentation du FRNG. Il en
résulte une dégradation de la trésorerie. L’entreprise a dû faire appel à des concours bancaires courants et recourir à
l’escompte de ses créances, ce qui explique la trésorerie négative de 3 550 000 €.
L’entreprise devrait envisager de conforter ses fonds propres en décidant une augmentation de capital afin de rééqui-
librer endettement et capitaux propres. Mais, face aux pertes constatées, c’est au Conseil d’Administration de montrer
aux actionnaires le bien-fondé d’une telle opération (proposer un plan de reprise de l’activité…).
Thème
L’analyse par la trésorerie 10
28
Exercice Profitabilité – Liquidité – Solvabilité
Définir les notions de profitabilité, liquidité et solvabilité.
C orrigé
Profitabilité – Solvabilité - Liquidité
La profitabilité représente l’aptitude d’une entreprise à dégager des bénéfices notamment par son exploitation et
plus généralement par son activité. Les indicateurs de profitabilité mettent en relation une marge ou un profit (EBE ou
RNC) avec le niveau d’activité mesuré par le chiffre d’affaires. L’indicateur de profitabilité des entreprises de négoce
est le taux de marge commerciale.
La liquidité traduit l’aptitude d’une entreprise à faire face à ses échéances, c’est-à-dire que les actifs à moins d’1 an
doivent être supérieurs aux dettes à moins d’1 an. Elle se mesure par les ratios de liquidité générale, de liquidité réduite
et de liquidité immédiate.
La solvabilité traduit l’aptitude d’une entreprise à honorer ses engagements financiers, c’est-à-dire que l’actif réel doit
être suffisant pour permettre de payer toutes les dettes à une date donnée. Elle se définit dans la perspective d’une
liquidation de l’ensemble de l’entreprise, notamment si elle se trouve en cessation de paiement par suite d’un manque
de liquidité. Elle se mesure par les ratios d’autonomie financière et de solvabilité générale.
29
Exercice Excédent de trésorerie d’exploitation
Vous disposez d’un extrait du bilan et du compte de résultat au 31/12/N de la société OBUS.
Calculer l’ETE et vérifier son montant en le déterminant indirectement à partir de l’EBE.
•G
84 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Charges N Produits N
Achats de matières premières 116 484 Production vendue 218 505
Variation de stocks de matières premières – 3 696 Production stockée 25 446
Autres achats et charges externes 31 994 Production immobilisée 1 204
Impôts, taxes et versements assimilés 4 206 Subventions d’exploitation 71
Charges de personnel 35 386
Extrait du bilan de la société OBUS au 31/12/N
C orrigé
Calcul direct de l’ETE
Ventes de marchandises 0
+ Production vendue + 218 505
+ Production immobilisée + 1 204
+ Production stockée + 25 446
+ Subventions d’exploitation + 71
– Variation ACE (1) – 40 630
= Recettes générées par les produits d’exploitation (A) = 204 596
Achats de marchandises 0
+ Variation des stocks de marchandises + 0
+ Achats de matières premières + 116 484
+ Variation des stocks de matières premières + (– 3 696)
+ Autres achats et charges externes + 31 994
+ Impôts, taxes et versements assimilés + 4 206
+ Charges de personnel + 35 386
– Variation PCE (2) – 54 570
= Dépenses générées par les charges d’exploitation (B) = 129 804
ETE (A) – (B) = 74 792
(1) VAR ACE N / N–1 = (129 481 + 15 764 + 63 934 + 25 056) – (100 339 + 16 270 + 76 996) = 40 630
(2) VAR PCE N / N–1 = (27 380 + 501 546 + 7 402 + 9 978) – (35 228 + 448 969 + 7 539) = 54 570
Calcul indirect de l’ETE à partir de l’EBE
Thème 10 ♦ L’analyse par la trésorerie
•G
85
L’ETE est positif. L’entreprise génère donc de la trésorerie du fait de ses opérations d’exploitation. La variation de trésorerie
doit être suffisante pour couvrir les dépenses obligatoires (charges d’intérêts, impôt sur les bénéfices, remboursements
d’emprunts, dividendes distribués).
30
Exercice Excédent de trésorerie d’exploitation – Tableau de flux de trésorerie
simplifié selon le PCG – Diagnostic financier
DETTES
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Informations complémentaires
Les ICNE sur emprunts sont liés à l’activité. Ils sont de 56 000 € en N–1 et de 70 000 € en N.
Détail des dépréciations sur actif circulant :
Éléments N N–1
Dépréciations sur stocks 50 000 50 000
Dépréciations sur créances clients 130 460 85 000
Dépréciations sur VMP 25 000 30 000
Éléments N N–1
Capital souscrit, appelé-non versé 20 000 0
Créances sur cessions d’immobilisation 250 000 240 000
Autres créances liées à l’activité 170 000 30 000
Total 440 000 270 000
Éléments N N–1
Dettes sur immobilisations 233 200 170 000
Dette IS 250 000 225 000
ICNE sur emprunts 70 000 56 000
Total 553 200 451 000
Thème 10 ♦ L’analyse par la trésorerie
Bilans fonctionnels
•G
89
Emplois stables 8 413 380 9 163 380 9 263 380 Ressources propres 7 055 950 7 061 100 6 548 550
Dettes financières 2 586 000 3 400 000 3 705 600
Variations « exploitation »
C orrigé
1 ♦ Excédent de trésorerie d’exploitation (ETE)
L’EBE est un flux de fonds alors que l’ETE est un flux de trésorerie. L’EBE prend en compte les variations de stocks
tandis que l’ETE les exclut.
Thème 10 ♦ L’analyse par la trésorerie
L’ETE est un indicateur important pour la gestion de l’entreprise car il mesure la capacité des activités d’exploitation à
•G 91
générer de la trésorerie. C’est un indicateur important du risque de faillite et de défaillance d’une entreprise.
Éléments N N–1
Calculs Montants Calculs Montants
EBE 2 207 020 1 975 750 1 975 750
– VAR BFRE [(1 089 460 – 223 280) – 221 680 [(842 780 – 198 280) – 154 000
– (842 780 – 198 280)] – (977 000 – 178 500)
= ETE 1 985 340 2 129 750
Le calcul de l’ETE renseigne sur les difficultés de financement qui seraient dues à une croissance du BFRE supérieure à
l’EBE. Si le BFRE augmente plus que l’EBE, il existe un seuil au-delà duquel la hausse du chiffre d’affaires tend à diminuer
la trésorerie : c’est l’effet ciseaux. Ici, l’ETE diminue de 6,78 % alors que le chiffre d’affaires a progressé de 11,01 %.
Le BFRE augmente de 34 %, soit plus que proportionnellement que le chiffre d’affaires. Il existerait donc un effet de
ciseaux. Si l’effet de ciseaux se vérifie, la croissance de l’activité pourrait générer, à terme, des difficultés de trésorerie.
2 ♦ Tableau de flux simplifié
Variation du BFR = VAR BFRE + VAR BFRHE. Il convient de reprendre la variation du BFR de la 2e partie du tableau
de financement après avoir retiré la variation des créances et des dettes sur immobilisations et la variation du capital
souscrit, appelé non versé (ne pas retrancher la variation des VMP, ces dernières étant ici déjà assimilées à de la tréso-
rerie dans le tableau de financement) :
VAR BFR = 289 480 – (250 000 – 240 000) – (233 200 – 170 000) – (20 000 – 0) = 322 680
– 358 630
Trésorerie d’ouverture (834 220 – 0) + 834 220
Trésorerie de clôture (675 590 – 200 000) + 475 590
(1) La variation du BFR lié à l’investissement représente la variation des créances et des dettes sur immobilisations
= – (250 000 – 240 000) + (233 200 – 170 000) = + 53 200
(2) La variation du BFR lié au financement représente la variation du capital souscrit, appelé non versé = – (20 000 – 0)
= – 20 000
3 ♦ Diagnostic financier
Équilibre financier
N N–1
Éléments
Calculs Montants Calculs Montants
BFRE en jours de CA 866 180 × 360 / 4 362 000 71 j 644 500 × 360 / 3 929 500 59 j
BFRE par rapport au CA 866 180 × 100 / 4 362 000 19,86 % 644 500 × 100 / 3 929 500 = 16,40 %
La structure financière est équilibrée sur toute la période car le FRNG est positif et couvre le BFR. Par conséquent, la
trésorerie est largement bénéficiaire. Toutefois, le FRNG diminue de 5 %. Parallèlement, le BFRE augmente de 34 %
et le BFRHE de 37 %. La baisse du FRNG conjuguée à la hausse du BFR a pour conséquence une diminution de la
trésorerie de 43 %.
Le poids du BFRE par rapport au chiffre d’affaires a sensiblement augmenté. Il est passé de 59 j à 71 j et représente
près de 20 % du CA HT contre 16 % en N–1. Ce poids croissant peut être à l’origine d’un effet de ciseaux.
La première partie du tableau de financement montre que le FRNG a diminué en raison de la réalisation d’importants
investissements en N, d’une politique de distribution des dividendes généreuse mais surtout d’un désendettement
important qui n’ont pas pu être couverts par la CAF pourtant élevée, les cessions d’immobilisations, l’augmentation
de capital et le recours à un endettement supplémentaire. La seconde partie du tableau de financement montre une
hausse du BFR, en particulier du BFRE, en raison du gonflement des stocks et surtout de l’augmentation des créances
d’exploitation, atténués par la hausse des dettes d’exploitation.
Endettement financier
N N–1
Éléments
Calculs Montants Calculs Montants
Capacité de remboursement DF / CAF 2 656 000 / 1 084 850 2,45 3 456 000 / 1 024 230 3,37
Autonomie financière DF / CP 2 656 000 / 4 198 490 63,3 % 3 456 000 / 3 434 100 100,6 %
Thème 10 ♦ L’analyse par la trésorerie
La structure financière s’est renforcée au cours de l’exercice N. L’entreprise est en phase de désendettement. Cela lui
•G 93
a permis d’améliorer sa capacité de remboursement désormais inférieure à 3, ce qui signifie que l’entreprise dispose
de 2 ans et demi de CAF pour rembourser ses dettes. Sa capacité d’endettement est inférieure à 2. Son autonomie
financière, même si elle s’est améliorée, reste fragile.
Trésorerie
La trésorerie s’est dégradée mais reste bénéficiaire. L’entreprise a prélevé sur son abondante trésorerie pour trouver les
ressources nécessaires. Elle a puisé sur ses disponibilités et céder des VMP. Elle a eu recours à des découverts bancaires.
Conclusion
Il s’agit d’une entreprise à fort potentiel qui ne devrait pas avoir trop d’inquiétudes pour l’avenir mais qui doit surveiller
de près les postes « clients » et « endettement ».
31
Exercice CAF – Seuil de rentabilité – Levier d’exploitation – ETE
La SAS CALDARIUMS est spécialisée dans la conception et la fabrication d’appareils de haute pression.
1. Déterminer la CAF N à partir du résultat net. Chiffrer l’impact des retraitements économiques sur
la CAF.
2. Déterminer le seuil de rentabilité et le levier d’exploitation pour l’exercice N. Commenter les
résultats.
3. Calculer l’ETE N et indiquer l’intérêt de cet indicateur.
Un crédit-bail a été contracté début N pour un matériel d’une valeur de 1 000 K€. La durée de vie du matériel est de
5 ans. La valeur résiduelle est considérée comme nulle. La redevance annuelle est de 230 K€.
Les subventions d’exploitation sont en complément de prix de vente. Le personnel extérieur est de 1 220 K€.
Éléments N N–1
Produits d’exploitation
Ventes de marchandises
Production vendue (biens et services) 6 900 5 911
Production stockée 321 –43
Production immobilisée 21
Subventions d’exploitation 84 38
Reprises sur dépréciations et provisions 24 4
Transferts de charges 0 0
Autres produits 0 0
Total 1 7 329 5 931
Charges d’exploitation
Achats de marchandises
Variation de stocks de marchandises
Achats de matières premières et autres approvisionnements 1 689 1 447
Variation de stocks des approvisionnements –269 –53
Autres achats et charges externes 2 910 1 648
Impôts, taxes et versements assimilés 99 92
Salaires et traitements 1 435 1 209
Charges sociales 535 521
Dotations d’exploitation :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements 199 70
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations 71 50
Pour risques et charges : dotations aux provisions 43 20
Autres charges 23 19
Total 2 6 735 5 023
Résultat d’exploitation (1) – (2) 594 908
Quotes-parts de résultats sur opérations en commun 0 0
Bénéfice (3) 0 0
Perte (4) 0 0
Produits financiers
De participation
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés 5 3
Reprises sur provisions et transferts de charges 2
Différences positives de change 2
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement 1 3
Thème 10 ♦ L’analyse par la trésorerie
•G
95
Total (5) 6 10
Charges financières
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
Intérêts et charges assimilées 43 11
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (6) 43 11
Résultat financier (5) – (6) –37 –1
Résultat courant avant impôts (1) – (2) + (3) – (4) + (5) – (6) 557 907
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion 12 1
Sur opérations en capital : 12 101
Dont Produits de cession des éléments d’actif : 12
Dont Subvention d’investissement virée au résultat : 0
Reprises sur dépréciations et provisions et transferts de charges exception-
nelles
Total (7) 24 102
Charges exceptionnelles
Sur opérations de gestion 52
Sur opérations en capital : 5 4
Dont Valeur comptable des éléments d’actif cédés : 5
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
Total (8) 5 56
Résultat exceptionnel (7) – (8) 19 46
Participation des salariés aux résultats (9)
Impôts sur les bénéfices (10) 72 105
Total des produits (1) + (3) + (5) + (7) 7 359 6 043
Total des charges (2) + (4) + (6) + (8) + (9) + (10) 6 855 5 195
Bénéfice ou perte 504 848
•G
96 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
C orrigé
1 ♦ Calcul de la CAF
RNC N 504
+ ∑ Dotations + (199 + 71 + 43) + 0 + 0
– ∑ Reprises – (24 + 0 +0)
+ VNC +5
– PV – 12
– Quote-part de subvention –0
= CAF 786
CAF retraitée
Thème 10 ♦ L’analyse par la trésorerie
•G 97
CA HT 6 900
– Coûts variables (40 %) 2 760
= MCV 4 140
Calcul de l’EBE
Production de l’exercice (6 900 + 321)
– Consommation – (1 689 – 269 + 2 910)
+ Subvention d’exploitation +84
– Impôts et taxes –99
– Charges de personnel – (1 435 + 535)
= EBE 906
Variation du BFRE = + 624
ETE = 906 – 624 = 282
L’ETE permet de détecter les risques de défaillance de l’entreprise et de diagnostiquer l’effet ciseaux. Il est positif et
permet de faire face à certains prélèvements obligatoires (intérêts de 43 K€ et IS de72 K€) mais il est insuffisant pour
couvrir les dividendes (550 K€) et les remboursements d’emprunts (247 K€).
Les tableaux de flux de trésorerie Thème
préconisés par l’OEC 11
32
Exercice Tableau de flux OEC à partir du résultat d’exploitation
et à partir du résultat net – Diagnostic financier
La SA VERNET, créée depuis 4 ans, est une filiale de la société MANATIS. Cette dernière a prêté à sa filiale
1 000 000 €. Son activité consiste en l’importation et la distribution de meubles en bois exotique, d’objets déco-
ratifs et de vaisselle. Ces marchandises sont pour la plupart importées d’Asie du Sud-Est et sont vendues dans les
magasins « Maison exotique » qui appartiennent à la SA VERNET. Le secteur de la vente de meubles a connu une
croissance modérée au cours des dix dernières années. L’entreprise VERNET a implanté une quinzaine de magasins
depuis sa création. L’objectif était d’augmenter le chiffre d’affaires afin de couvrir les importants frais engagés
dans les déplacements en Asie et à la recherche de fournisseurs fiables (délais de livraison, qualité des produits).
Devant les résultats peu satisfasants de cette politique, l’entreprise a décidé de ne conserver que les magasins
ayant une fréquentation suffisante pour couvrir les charges de structure (loyer du magasin, charges de personnel).
1. Préciser les similitudes et les différences entre les tableaux de flux de trésorerie et le tableau de
financement du PCG.
2. Définir la notion de marge brute d’autofinancement.
3. Établir le tableau de flux de trésorerie OEC à partir du résultat d’exploitation et à partir du résultat
net.
4. Présenter un diagnostic de l’activité et du financement de l’entreprise VERNET au travers du
tableau de flux établi à partir du résultat d’exploitation, en faisant notamment ressortir l’évolu-
tion de l’activité et de la profitabilité de l’exploitation, la rentabilité économique et la rentabilité
financière, les risques de défaillance (les soldes des trois années antérieures à N sont donnés dans le
tableau joint en annexe).
Renseignements divers
Les autres créances concernent l’exploitation.
Les concours bancaires courants et les soldes créditeurs des banques momentanés sont de 12 K€ en N et de
27 K€ en N–1.
Les ICNE sur les emprunts, de 16 K€ en N et de 24 K€ en N–1, sont liés à l’activité.
Les remboursements d’emprunts s’élèvent à 940 K€ en N.
•G
100 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Charges financières
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
Intérêts et charges assimilées 224 272
Différences négatives de change 7 13
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (6) 231 285
Résultat financier (5) – (6) –226 –285
Résultat courant avant impôts (1) – (2) + (3) – (4) + (5) – (6) 278 –100
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion 11
Sur opérations en capital :
Reprises sur dépréciations et provisions et transferts de charges exception-
nelles
Total (7) 11 0
Charges exceptionnelles
Sur opérations de gestion 2
Sur opérations en capital :
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
Total (8) 2 0
Résultat exceptionnel (7) – (8) 9 0
Participation des salariés aux résultats (9)
Impôts sur les bénéfices (10)
Total des produits (1) + (3) + (5) + (7) 21 683 25 574
Total des charges (2) + (4) + (6) + (8) + (9) + (10) 21 396 25 674
Bénéfice ou perte 287 –100
•G
102 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Exercice
Exercice N
N–1
Actif
Amortissements
Brut Net Net
et dépréciations
Capital souscrit-non appelé 0
TOTAL 0 0
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles :
Frais d’établissement
Frais de recherche et de développement
Concessions, brevets, licences, marques, procédés,
logiciels, droits et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles :
Terrains 870 870 870
Constructions 2 410 672 1 738 1 680
Installations techniques, matériel et outillage
industriels
Autres immobilisations corporelles 4 020 2 362 1 658 2 450
Immobilisation corporelles en cours 250 250 170
Avances et acomptes
Immobilisations financières :
Participations
Créances rattachées à des participations
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
TOTAL I 7 550 3 034 4 516 5 170
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières et autres approvisionnements
En-cours de production (biens et services)
Produits intermédiaires et finis
Marchandises 1 446 1 446 1 859
Avances et acomptes versés sur commandes
Thème 11 ♦ Les tableaux de flux de trésorerie préconisés par l’OEC
•G
103
Créances :
Créances Clients et Comptes rattachés 878 878 978
Autres créances 26 26 35
Capital souscrit-appelé, non versé
Valeurs mobilières de placement :
Actions propres
Autres titres
Instruments de trésorerie
Disponibilités 536 536 189
Charges constatées d’avance
TOTAL II 2 886 0 2 886 3 061
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III)
Primes de remboursement des obligations (IV)
Écarts de conversion Actif (V)
TOTAL GÉNÉRAL 10 436 3 034 7 402 8 231
DETTES
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
C orrigé
1 ♦ Similitudes et différences entre un tableau de flux de trésorerie
et un tableau flux de fonds
Les deux tableaux sont des tableaux de flux. Ils privilégient une analyse dynamique à une analyse statique du finance-
ment de l’entreprise et permettent d’appréhender les politiques d’investissement et de financement.
Le tableau de financement met en évidence des flux de fonds. Il ne permet pas de constater si l’activité de l’entreprise
génère ou consomme de la trésorerie. La variation de trésorerie, résultante de la « Variation FRNG – Variation BFR »,
apparaît comme un résidu. En revanche, le tableau de flux met en évidence des flux de trésorerie. La variation de la
trésorerie, point de départ du diagnostic, apparaît comme un objectif à atteindre et à contrôler. Elle permet d’analyser
la performance de l’entreprise et d’apprécier sa solvabilité.
2 ♦ Marge brute d’autofinancement (MBA)
La MBA représente la trésorerie potentielle d’exploitation. C’est une notion assez voisine de la capacité d’autofinance-
ment. Les causes de divergence sont de trois ordres :
– dotations nettes sur actif circulant (postes du BFRE repris pour leurs valeurs nettes dans le tableau OEC) ;
– impôt sur les plus-values (plus-values nettes d’IS dans le tableau OEC) ;
– élimination des transferts de charges (charges à répartir ne figurant pas dans les flux liés aux investissements).
Thème 11
(1) Les créances d’exploitation comprennent les créances clients et les autres créances d’exploitation : (878 + 26) – (978 + 35).
(2) les dettes d’exploitation comprennent les dettes fournisseurs et les dettes fiscales et sociales : (1 838 + 435) – (2 361 + 483).
(3) Les charges et autres produits liés à l’activité représentent les produits exceptionnels sur opérations de gestion diminués des charges excep-
tionnelles sur opérations de gestion : (+ 11 – 2).
(4) Les autres dettes liées à l’activité comprennent les ICNE sur emprunts : (16 – 24).
(5) En l’absence du tableau des immobilisations, on peut retrouver les acquisitions à partir des valeurs nettes figurant au bilan, corrigées des
dotations aux amortissements des immobilisations.
(6) Les dividendes distribués sont déterminés à partir du RNC N–1 auquel est ajouté le RAN N–1 et retranché le RAN N :
(– 100 – 1 380 + 1 480).
(7) Les dettes financières nécessaires pour le calcul des nouveaux emprunts et des remboursements d’emprunts comprennent les emprunts
auprès des établissements de crédit et les emprunts et dettes financières divers auxquels sont retranchés les découverts bancaires et les ICNE sur
emprunts : Nouvel emprunt = (2 322 + 1 000 – 12 – 16) – (2 867 + 1 000 – 27 – 24) + 940.
Éléments Exercice N
Résultat net 287
Élimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie :
Amortissements, dépréciations et provisions d’exploitation (904 – 0) – 0 + 904
Plus ou moins-values nettes de cessions 0
Quote-part des subventions d’investissement virée au résultat 0
Transferts de charges 0
Augmentation des frais d’établissement 0
= Marge brute d’autofinancement 1 191
– Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité :
Stocks (calculs réalisés dans le tableau précédent) + 413
Créances d’exploitation (calculs réalisés dans le tableau précédent) + 109
Dettes d’exploitation (calculs réalisés dans le tableau précédent) – 571
Autres créances liées à l’activité 0
Autres dettes liées à l’activité (calculs réalisés dans le tableau précédent) –8
= Flux net de trésorerie généré par l’activité (A) 1 134
4 ♦ Diagnostic
Thème 11 ♦ Les tableaux de flux de trésorerie préconisés par l’OEC
•G 107
La société VERNET, qui a choisi d’ouvrir il y a 4 ans un grand nombre de magasins, a réalisé d’importants investisse-
ments dès l’année N–3. La fermeture des magasins, sans doute à partir de N–1, a eu pour conséquence une hausse
du résultat d’exploitation. Le résultat brut d’exploitation est satisfaisant suite à un résultat d’exploitation de 504 000 €
gonflé par les amortissements. Le flux net d’exploitation suit cette évolution grâce à la diminution des stocks et des
créances d’exploitation qui permet de compenser la baisse des dettes d’exploitation. Les frais financiers ponctionnent
une part du flux de trésorerie d’exploitation. Le flux net de trésorerie généré par l’activité est satisfaisant et permet de
faire face aux investissements de l’exercice et au désendettement de l’entreprise. Les remboursements d’emprunts sont
importants et le nouvel emprunt contracté en N est absorbé par ces remboursements. Il en résulte une amélioration de
la trésorerie. On ne sent pas dans cette entreprise de risque de défaillance malgré la croissance modérée des dernières
années dans ce secteur. L’entreprise doit veiller à bien maîtriser ses charges, d’autant plus qu’il lui faudra envisager de
rembourser 1 000 000 € à sa société mère.
33
Exercice Tableau de flux OEC à partir du résultat d’exploitation
La société anonyme LOU est spécialisée dans la confection de vêtements de femmes. Ayant traversé des années de
crise, elle connaît aujourd’hui un léger regain de croissance dû à l’esprit créatif de deux stylistes. Le dirigeant vous
demande d’effectuer une étude financière de son entreprise à partir des documents comptables annexés.
1. Établir le tableau de flux de l’OEC à partir du résultat d’exploitation.
2. Calculer les ratios annexés.
3. Commenter les résultats.
Renseignements divers
Les charges constatées d’avances concernent l’exploitation.
Les créances et dettes diverses ne font pas partie de l’exploitation.
L’écart de conversion actif concerne les créances clients.
Les soldes créditeurs de banque et concours bancaires courants sont momentanés.
Les ICNE sur emprunts, respectivement de 13 K€ et de 10 K€ pour N-1 et pour N, sont liés à l’activité.
Les dettes financières font l’objet d’un remboursement de 1 020 K€ en N.
Éléments N N–1
Produits d’exploitation
Production vendue (biens et services) 40 104 38 625
Production stockée 197 177
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
Reprises sur dépréciations et provisions 438 465
Transferts de charges
Autres produits
Total 1 40 739 39 267
•G
108
Charges d’exploitation
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Achats de marchandises
Variation de stocks de marchandises
Achats de matières premières et autres approvisionnements 18 640 18 989
Variation de stocks des approvisionnements –590 –511
Autres achats et charges externes 5 126 6 843
Impôts, taxes et versements assimilés 2 927 2 390
Salaires et traitements 7 898 7 643
Charges sociales 3 726 3 069
Dotations d’exploitation :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements 118 90
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations 376 813
Pour risques et charges : dotations aux provisions 850 456
Autres charges 8 3
Total 2 39 079 39 785
Résultat d’exploitation (1) – (2) 1 660 –518
Quotes-parts de résultats sur opérations en commun 0 0
Bénéfice (3) 0 0
Perte (4) 0 0
Produits financiers
De participation
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés 122 91
Reprises sur provisions et transferts de charges
Différences positives de change 52 0
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (5) 174 91
Charges financières
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
Intérêts et charges assimilées 99 90
Différences négatives de change 45 3
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (6) 144 93
Résultat financier (5) – (6) 30 –2
Résultat courant avant impôts (1) – (2) + (3) – (4) + (5) – (6) 1 690 –520
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion 3 0
Sur opérations en capital 418
Thème 11 ♦ Les tableaux de flux de trésorerie préconisés par l’OEC
•G
109
Exercice
Exercice N
N-1
Actif
Amortissements
Brut Net Net
et dépréciations
Capital souscrit-non appelé 0
TOTAL 0 0
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisations incorporelles :
Frais d’établissement
Frais de recherche et de développement
Concessions, brevets, licences, marques, procédés,
logiciels, droits et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles :
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage industriels 5 315 1 634 3 681 3 627
Autres immobilisations corporelles 6 822 1 916 4 906 4 329
Immobilisations corporelles en cours
Avances et acomptes
•G
110 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Immobilisations financières :
Participations
Créances rattachées à des participations
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières 1 685 1 685 1 685
TOTAL I 13 822 3 550 10 272 9 641
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières et autres approvisionnements 4 660 265 4 395 3 850
En-cours de production (biens et services) 645 645 842
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances :
Créances Clients et Comptes rattachés 9 347 595 8 752 7 489
Autres créances 602
Capital souscrit-appelé, non versé
Valeurs mobilières de placement
Instruments de trésorerie
Disponibilités 420 420 357
Charges constatées d’avance 267 267 294
TOTAL II 15 339 860 14 479 13 434
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III)
Primes de remboursement des obligations (IV)
Écarts de conversion Actif (V) 244
TOTAL GÉNÉRAL 29 161 4 410 24 751 23 319
Thème 11 ♦ Les tableaux de flux de trésorerie préconisés par l’OEC
•G
111
Amortissements
Amortissements
cumulés
Tableau des amortissements Augmentations Diminutions cumulés en fin
au début
d’exercice
de l’exercice
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Constructions
Matériel et outillage industriels 1 612 22 1 634
Autres immobilisations corporelles 1 820 96 1 916
Total 3 432 118 0 3 550
Dépréciations au
Dépréciations en
Tableau des dépréciations début de Augmentations Diminutions
fin d’exercice
l’exercice
Immobilisations
Stocks et en-cours 220 45 265
Créances clients 702 331 438 595
Valeurs mobilières de placement
Total 922 376 438 860
Provisions
Provisions en fin
Tableau des provisions au début Augmentations Diminutions
d’exercice
de l’exercice
Provisions réglementées
Provisions pour risques et charges 988 850 0 1 838
Total 988 850 0 1 838
C orrigé
1 ♦ Tableau de flux OEC
Éléments N
Résultat d’exploitation 1 660
Élimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie :
Amortissements, dépréciations et provisions d’exploitation (118 + 850 – 0) +968
Transferts de charges –0
Augmentation des frais d’établissement –0
Thème 11
2 628
•G
113
Les créances d’exploitation comprennent les créances clients, les CCA et l’ECA.
Les dettes d’exploitation comprennent les dettes fournisseurs et les dettes fiscales et sociales.
Les autres dettes liées à l’activité comprennent les dettes diverses et les ICNE sur emprunts ; les dettes sur immobilisa-
tions font partie du flux lié à l’investissement.
En l’absence du tableau des immobilisations, on peut retrouver les acquisitions à partir des valeurs nettes figurant à
l’actif du bilan, corrigées des dotations aux amortissements des immobilisations et de la VNC des biens cédés, respec-
tivement de 118 et de 0 dans le compte de résultat.
Les dettes financières nécessaires pour le calcul des nouveaux emprunts comprennent les emprunts auprès des établis-
sements de crédit et les emprunts et dettes financières divers auxquels sont retranchés les découverts momentanés et
les ICNE sur emprunts.
2 ♦ Ratios
3 ♦ Diagnostic
La rentabilité déficitaire en N-1 a pu se restaurer en N suite à la hausse du chiffre d’affaires de 4 %, hausse légèrement
supérieure à celle du secteur d’activité, signe du regain de croissance de l’activité de la société LOU. Le taux de valeur
ajoutée s’améliore également et il est supérieur au taux moyen du secteur d’activité. A cela plusieurs raisons : la hausse
du chiffre d’affaires, la bonne maîtrise des achats de matières premières et la baisse conséquente des autres achats et
charges externes.
Le tableau de flux met en évidence une trésorerie de clôture positive, en hausse de près de 2 % par rapport à l’exercice
précédent. Le taux de résultat brut d’exploitation s’est amélioré (6,5 % contre 1 % en N-1) mais il demeure toutefois
inférieur à celui de la branche d’activité. Le BFRE a fortement augmenté suite au gonflement des stocks, à l’augmen-
tation des créances d’exploitation et surtout à la baisse des dettes d’exploitation. Cette hausse absorbe la totalité du
résultat brut d’exploitation. Il en résulte un flux de trésorerie d’exploitation négatif de 273 000 €. La hausse des dettes
diverses a un impact positif sur le flux de trésorerie interne. Ce dernier permet ainsi de financer les investissements
réalisés par la société. Les remboursements d’emprunts sont importants et le nouvel emprunt contracté en N absorbe
ces remboursements. Les actionnaires sont privés de dividendes en raison des pertes antérieures. L’obtention d’une
subvention d’investissement de 150 000 € permet d’améliorer la trésorerie.
En conclusion, l’entreprise bénéficie d’une évolution favorable de son activité. Elle doit cependant rester vigilante quant
à l’augmentation de son BFRE.
Le tableau de flux de trésorerie Thème
préconisé par la « CDB » 12
Même si la CDB n’existe plus, le tableau de flux de trésorerie utilisé à l’origine est encore utilisé par quelques entreprises
françaises.
34
Exercice Tableau de flux « CDB »
La société GYNKOR a une activité à caractère commercial et est en expansion régulière.
1. Quels sont les objectifs des tableaux de flux ?
2. Établir le tableau de flux CDB.
3. Commenter le tableau de flux CDB.
Renseignements divers
Les transferts de charges d’exploitation concernent des transferts de charges vers d’autres comptes de charges.
Les intérêts courus sur emprunts sont de 151 128 € en N et de 110 416 € en N–1. Ils sont assimilés à des dettes hors
exploitation.
Les autres créances et les charges constatées d’avance sont relatives à l’exploitation.
Les dettes sur immobilisations sont affectées ici au flux de trésorerie lié à l’exploitation.
Les remboursements d’emprunts au cours de l’exercice N s’élèvent à 223 197 €.
Transferts de charges
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
15 708
Autres produits 13
Total 1 8 495 637
Charges d’exploitation
Achats de marchandises 5 890 050
Variation de stocks de marchandises –69 733
Achats de matières premières et autres approvisionnements
Variation de stocks des approvisionnements
Autres achats et charges externes 300 220
Impôts, taxes et versements assimilés 108 299
Salaires et traitements 818 659
Charges sociales 405 372
Dotations d’exploitation :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements 90 703
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations
Pour risques et charges : dotations aux provisions
Autres charges 9 065
Total 2 7 552 635
Résultat d’exploitation (1) – (2) 943 002
Quotes-parts de résultats sur opérations en commun 0
Bénéfice (3) 0
Perte (4) 0
Produits financiers
De participation
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés 21 327
Reprises sur provisions et transferts de charges
Différences positives de change 6 575
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (5) 27 902
Charges financières
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
Intérêts et charges assimilées 189 976
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (6) 189 976
Résultat financier (5) – (6) –162 074
Résultat courant avant impôts (1) – (2) + (3) – (4) + (5) – (6) 780 928
Thème 12 ♦ Le tableau de flux de trésorerie préconisé par la « CDB »
•G
117
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion
Sur opérations en capital :
Dont Produits de cession des éléments d’actif :
Dont Subvention d’investissement virée au résultat :
Reprises sur dépréciations et provisions et transferts de charges exceptionnelles 7 201
Total (7) 7 201
Charges exceptionnelles
Sur opérations de gestion
Sur opérations en capital :
Dont Valeur comptable des éléments d’actif cédés :
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions 1 035
Total (8) 1 035
Résultat exceptionnel (7) – (8) 6 166
Participation des salariés aux résultats (9)
Impôts sur les bénéfices (10)
Total des produits (1) + (3) + (5) + (7) 8 530 740
Total des charges (2) + (4) + (6) + (8) + (9) + (10) 7 743 646
Bénéfice ou perte 787 094
Exercice
Exercice N
N–1
Actif
Amortissements
Brut Net Net
et dépréciations
Capital souscrit-non appelé 0 0
TOTAL 0 0 0
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles :
Frais d’établissement
Frais de recherche et de développement
Concessions, brevets, licences, marques, procédés,
logiciels, droits et valeurs similaires 14 625 148 14 477 7 203
Fonds commercial 3 650 000 3 650 000 3 650 000
Autres immobilisations incorporelles
Avances et acomptes
Immobilisations corporelles :
Terrains
Constructions
•G
118 Les Carrés
Immobilisations financières :
Participations
Créances rattachées à des participations
Titres immobilisés de l’activité
de portefeuille
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières 1 618 1 618 1 618
TOTAL I 4 428 266 445 676 3 982 590 4 006 886
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières
et autres approvisionnements
En-cours de production (biens et services)
Produits intermédiaires et finis
Marchandises 845 556 845 556 775 823
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances :
Créances Clients et Comptes rattachés 303 213 303 213 326 834
Autres créances 51 130 51 130 35 973
Capital souscrit-appelé, non versé
Valeurs mobilières de placement :
Actions propres
Autres titres
Instruments de trésorerie
Disponibilités 448 560 448 560 340 998
Charges constatées d’avance 29 046 29 046 35 781
TOTAL II 1 677 505 1 677 505 1 677 505
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III)
Primes de remboursement des obligations (IV)
Écarts de conversion Actif (V)
TOTAL GÉNÉRAL 6 105 771 445 676 5 660 095 5 660 095
Thème 12 ♦ Le tableau de flux de trésorerie préconisé par la « CDB »
•G
119
Tableaux de l’annexe
de Finance d’entreprise
Valeur Valeur
brute au brute à
Tableau des immobilisations Augmentations Diminutions
début la fin de
de l’exercice l’exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de recherche
et de développement
Autres immobilisations incorporelles 3 670 000 14 625 20 000 3 664 625
Immobilisations corporelles
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel
et outillage industriel 155 476 18 395 173 871
Autres immobilisations corporelles 554 027 34 125 588 152
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
Immobilisations financières
Participations
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières 1 618 1 618
Total 4 381 121 67 145 20 000 4 428 266
Amortis-
Amortissements
sements
cumulés
Tableau des amortissements Augmentations Diminutions cumulés en
au début
fin d’exer-
de l’exercice
cice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de recherche et de
développement
Autres immobilisations incorporelles 12 797 7 351 20 000 148
Immobilisations corporelles
Constructions
Installations techniques, matériel
et outillage industriel 97 984 22 387 120 371
Autres immobilisations corporelles 263 454 61 703 325 157
Total 374 235 91 441 20 000 445 676
Thème 12 ♦ Le tableau de flux de trésorerie préconisé par la « CDB »
•G
121
Dépréciations
Dépréciations en fin
Tableau des dépréciations au début de Augmentations Diminutions
d’exercice
l’exercice
Immobilisations
Stocks et en-cours
Créances clients
Valeurs mobilières de placement
Total 0 0 0 0
Provisions
Provisions en fin
Tableau des provisions au début Augmentations Diminutions
d’exercice
de l’exercice
Provisions réglementées 7 201 297 7 201 297
Provisions pour risques et charges
Total 7 201 297 7 201 297
C orrigé
1 ♦ Objectifs des tableaux de flux
Les tableaux de flux de trésorerie permettent de déterminer la variation de la trésorerie d’un exercice, de comprendre
comment une entreprise génère ou consomme de la trésorerie, d’établir un diagnostic sur la situation de l’entreprise,
d’apprécier si l’entreprise a gagné suffisamment d’argent grâce à son activité pour financer ses investissements, de
mettre en évidence les choix stratégiques de l’entreprise en termes de croissance et de comprendre les arbitrages
financiers (autofinancement, apport en capital, endettement, désendettement).
+ 84 322
– Charges d’intérêts – 189 976
– Impôts sur les bénéfices décaissés –0
– Flux affecté à la participation des salariés –0
– Distributions mises en paiement [654 008 – (5 000 – 5 000)] – 654 008
= Flux de trésorerie interne (A) 212 957
Investissement d’exploitation (tableau des immobilisations) + 67 145
+ Acquisitions de participations et titres immobilisés +0
+ Variation des autres actifs immobilisés +0
– Subventions d’investissement reçues –0
+ Variation des créances sur immobilisations – Variation des dettes sur immobilisations 0
– Encaissements sur cessions d’immobilisations –0
= Flux lié à l’investissement (I) 67 145
Augmentation ou réduction de capital +0
– Variation des créances sur capital appelé non versé –0
= Flux lié au capital (c) =0
Nouveaux emprunts (5) + 184 947
– Remboursements d’emprunts (donné) – 223 197
= Variation des emprunts (d) = – 38 250
Variation des crédits bancaires courants 0
+ Variation des créances cédées non échues 0
+ Variation des avances de trésorerie reçues des groupes et associés 0
= Variation de la trésorerie passive (e) 0
= Flux lié au financement (F) – 38 250
Variation des disponibilités (448 560 – 340 998) + 107 562
+ Variation des valeurs mobilières de placement +0
+ Variation des avances de trésorerie aux groupes et associés +0
= Variation de trésorerie active (A) – (I) + (F) + 107 562
(1) Les créances d’exploitation comprennent les créances clients, les autres créances d’exploitation et les CCA :
(303 213 + 51 130 + 29 046) – (326 834 + 35 973 + 35 781).
(2) Les achats regroupent les achats de marchandises, les autres achats et charges externes, les impôts et taxes, les charges de personnel et
les autres charges : (5 890 050 + 300 220 + 108 299 + 1 224 031 + 9 065).
(3) Les dettes d’exploitation comprennent les dettes fournisseurs, les dettes fiscales et sociales et les dettes immobilisation qui sont affectées
ici au PCE conformément à l’énoncé : (312 853 + 290 490 + 101 777) – (326 969 + 284 677 + 84 318).
(4) Les flux liés aux opérations hors exploitation comprennent les transferts de charges, les produits financiers et exceptionnels (sauf RAP, PV
et Quote-part des subventions) diminués des charges financières et exceptionnelles (sauf DAP, Intérêts et VNC) et de la variation du BFRHE,
constituée uniquement ici des ICNE sur emprunts :
15 708 + (27 902 – 0) – (189 976 – 189 976) + (7 201 – 7 201) – (1 035 – 1 035) – [0 – (151 128 – 110 416)].
(5) Les dettes financières nécessaires pour le calcul des nouveaux emprunts et des remboursements d’emprunts comprennent les emprunts
auprès des établissements de crédit et les emprunts et dettes financières divers auxquels sont retranchés les découverts bancaires :
Nouvel emprunt = (126 248 + 3 986 336 – 151 128) – (185 632 + 3 924 490 – 110 416) + 223 197.
3 ♦ Diagnostic
Thème 12 ♦ Le tableau de flux de trésorerie préconisé par la « CDB »
•G 123
Le flux de trésorerie d’exploitation représente 12 % du chiffre d’affaires. Il assure la couverture des prélèvements
obligatoires (intérêts et dividendes). Le flux de trésorerie d’exploitation permet de dégager un flux de trésorerie interne
positif et suffisant pour assurer le financement des investissements de l’exercice et du désendettement de l’entreprise.
Il en résulte un excédent de trésorerie non négligeable au regard de la taille de cette entreprise.
35
Exercice TE – VA CDB – RBE – CAF CDB – Tableau de flux « CDB » –
E
Diagnostic financier
La SA GRACIE a pour activité principale la vente de machines-outils à commande numérique. Elle assure par-ail-
leurs une activité de service après-vente et de vente de pièces détachées. Elle fait partie d’un groupe industriel
dont la société-mère, qui est le fournisseur exclusif de la société GRACIE, se situe en Allemagne. Elle a connu une
forte croissance il y a 15 ans mais la concurrence s’est intensifiée dans ce secteur d’activité et la société connaît
de sérieuses difficultés depuis 4 ans. Son chiffre d’affaires a été divisé par 3 entre N–2 et N. Le directeur finan-
cier souhaite évaluer son risque de défaillance. Il est habitué à présenter un tableau de financement et souhaite
orienter son analyse selon l’optique des tableaux de flux de trésorerie « CDB ».
1. Calculer la valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation selon le PCG pour l’exercice N.
2. Déterminer l’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) pour l’exercice N.
3. Déterminer la valeur ajoutée retraitée pour l’exercice N à partir de la valeur ajoutée PCG.
4. Calculer le résultat brut d’exploitation pour l’exercice N à partir de l’excédent brut d’exploitation
retraité.
5. Calculer la CAF retraitée.
6. Présenter la masse des revenus répartis pour l’exercice N à partir de la valeur ajoutée retraitée.
7. Compléter le tableau de flux de trésorerie « CDB ».
8. Calculer les ratios N du dossier d’analyse de la « CDB » présentés en annexe.
9. Commenter les résultats obtenus.
Éléments N N–1
Produits d’exploitation
Ventes de marchandises 17 453 21 809
Production vendue (biens et services) 3 744 3 521
Production stockée
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
Reprises sur dépréciations et provisions 1 439 1 354
Transferts de charges
Autres produits 55 49
Total 1 22 691 26 733
Charges d’exploitation
Achats de marchandises 14 483 19 245
Variation de stocks de marchandises –389
Achats de matières premières et autres approvisionnements
Variation de stocks des approvisionnements
Autres achats et charges externes 2 711 2 921
Impôts, taxes et versements assimilés 282 332
Salaires et traitements 2 538 3 181
Charges sociales 1 060
Dotations d’exploitation :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements 185 1 394
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations 838
Pour risques et charges : dotations aux provisions 115
Autres charges 7 54
Total 2 21 830 27 127
Résultat d’exploitation (1) – (2) 21 830 –394
Quotes-parts de résultats sur opérations en commun 0 0
Bénéfice (3) 0 0
Perte (4) 0 0
Produits financiers
De participation
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimilés 3
Reprises sur provisions et transferts de charges 2 2
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (5) 5 2
•G
126
Charges financières
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Informations complémentaires
Le tableau de financement
Les EENE et le crédit-bail n’ont pas été retraités dans le tableau de financement.
Les acquisitions d’immobilisations incorporelles correspondent à l’achat d’un brevet.
La variation des autres débiteurs se décompose comme suit (K€) :
N N–1 Variation
Avance de trésorerie aux associés 1 509 888
Total des autres débiteurs 1 509 888 + 621
Thème 12 ♦ Le tableau de flux de trésorerie préconisé par la « CDB »
N N–1 Variation
Dettes sur immobilisations 28
Dettes IS 3
ICNE/emprunts 66 118
Total des autres débiteurs 97 118 – 21
Éléments N N–1
Chiffre d’affaires 25 330
Valeur ajoutée CDB 3 727
Stock final de marchandises 3 046
Créances clients 6 001
Dettes fournisseurs 5 237
BFRE 2 829
Dettes financières (y compris les CBC et ICNE) 1 640 2 959
CBC 211 1 294
Capitaux propres 4 985
•G
128
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Éléments N
CA HT et autres produits d’exploitation (21 197 + 55) 21 252
– Variation des clients et autres créances d’exploitation (1) – (– 4 191)
= Encaissements sur produits d’exploitation (a) = 25 443
Achats et autres charges d’exploitation (14 483 + 2 711 – 428 + 282 + 3 598 +7) 20 653
–V ariation des fournisseurs et autres dettes d’exploitation
(2e partie du tableau de financement) – (– 2 311)
= Décaissements sur charges d’exploitation (b) = 22 964
= Flux de trésorerie d’exploitation (FTE) (a) – (b) 2 479
+ Flux liés aux opérations hors exploitation (2) + 198
– Charges d’intérêts (FF crédit-bail inclus : 239 + 128) – 367
– Impôts sur les bénéfices décaissés [IS corrigé de la variation
des créances et dettes IS : [22 + 0 – (3 – 0)] – 19
– Flux affecté à la participation des salariés –0
– Distributions mises en paiement (1re partie du tableau de financement) –0
= Flux de trésorerie interne (A) 2 291
Investissement d’exploitation (1re partie du tableau de financement : 14 + 42) + 56
+ Acquisitions de participations et titres immobilisés
(1re partie du tableau de financement) +0
+ Variation des autres actifs immobilisés (1re partie du tableau de financement) +0
– Subventions d’investissement reçues (1re partie du tableau de financement) –0
± Variation des créances et des dettes sur immobilisations [+ 0 – (28 – 0)] – 28
– Encaissements sur cessions d’immobilisations (1re partie du tableau de financement) –0
= Flux lié à l’investissement (I) + 28
•G
130 Les Carrés du dcg 6 – Exercices
+0
– Variation des créances sur capital appelé non versé –0
= Flux lié au capital (c) 0
Nouveaux emprunts (3) + 66
– Remboursements d’emprunts (3) – 602
= Variation des emprunts (d) – 536
Variation des crédits bancaires courants (2e partie du tableau de financement) – 1 083
+ Variation des créances cédées non échues (198 – 153) + 45
+ Variation des avances de trésorerie reçues des groupes et associés +0
= Variation de la trésorerie passive (e) – 1 038
= Flux lié au financement (F) – 1 574
Variation des disponibilités (2e partie du tableau de financement) + 68
+ Variation des valeurs mobilières de placement 0
+ Variation des avances de trésorerie aux groupes et associés (1 509 – 888) + 621
Variation de trésorerie active (A) – (I) + (F) 689
(1) La variation des créances d’exploitation (hors stocks) est reprise dans la 2e partie du tableau de financement à laquelle est ajoutée la
variation des EENE, ces derniers n’étant pas retraités dans le tableau de financement :
[0 + (– 4 236) + (198 – 153)].
(2) Les flux liés aux opérations hors exploitation comprennent ici les produits financiers et exceptionnels (sauf RAP, PV et Quote-part des sub-
ventions) diminués des charges financières et exceptionnelles (sauf DAP, Intérêts et VNC) et de la variation du BFRHE. La variation du BFRHE
est issue de la 2e partie du tableau de financement, diminuée de la variation des avances de trésorerie, des dettes sur immobilisations, de la
dette IS et des ICNE sur emprunts non liés à l’activité :
+ (5 – 2) – (432 – 192 – 239) + 262 – 66 – ([621 – (1 509 – 888)] – [– 21 – (28 – 0) – (3 – 0) – (66 – 118)]).
(3) Les emprunts contractés et remboursés sont repris dans la 1re partie du tableau de financement. Les ICNE sur emprunts restent ici affec-
tés aux dettes. La valeur d’origine du bien financé par crédit-bail n’est pas ajoutée car le contrat a été signé en N–1. En revanche, la DAP
Crédit-bail doit être ajoutée aux remboursements d’emprunts :
Nouvel emprunt = 0 + 66 = 66 et Remboursement d’emprunt = 184 + 118 + 300 = 602.
8 ♦ Ratios
Ratios Calculs N N–1 Secteur
Taux de VA 4 990 / 21 197 24 % 15 % 20 %
VA CDB / CA CDB
Délai de rotation des stocks de marchandises 3 046 × 360 / 14 094 78 j 50 j 94 j
Délai de règlement des clients (6 001 + 198) × 360 / 88 j 126 j 65 j
(21 197 × 1,20)
Délai de règlement aux fournisseurs (5 237 × 360) / (14 483 + 92 j 107 j 73 j
2 711) × 1,20
Poids du BFRE (BFRE / CAHT) × 360 2 829 × 360 / 21 197 48 j 62 j 57 j
Taux de variation du CA HT (21 197 – 25 330) / 25 330 – 16 % – 58 % – 5 %
Taux de variation de la VA CDB (4 990 – 3 727) / 3 727 34 % -60 % – 3 %
Taux de marge commerciale 3 359 / 17 453 19 % 12 % 27 %
Taux d’endettement (DF + CBC) / Capitaux propres 1 640 / 4 985 33 % 67 % 90 %
Financement du BFRE (CBC + EENE) / BFRE (211+ 198) / 2 829 15 % 33 % 24 %
9 ♦ Diagnostic
Thème 12 ♦ Le tableau de flux de trésorerie préconisé par la « CDB »
•G 131
Même si le chiffre d’affaires a fortement régressé au cours des derniers exercices, la valeur ajoutée a augmenté, ce
qui montre une bonne maîtrise des charges d’exploitation. Cela se traduit par un taux de valeur ajoutée de 23,5 %
au-dessus de la moyenne professionnelle. Par contre, le taux de marge commerciale, bien qu’il se soit amélioré, reste
inférieur à celui des normes professionnelles. Ceci s’explique par le fait que l’entreprise a dû se repositionner sur le
marché et réduire ses marges pour enrayer la chute des ventes. Les charges d’intérêt ont elles aussi diminué grâce à un
effort de désendettement de la part de l’entreprise, ce qui se traduit par une nette amélioration du résultat de l’exercice
qui est à nouveau bénéficiaire en N.
L’entreprise a su réduire son BFRE, principalement grâce à une diminution de ses créances clients, même si ce délai
reste supérieur aux normes professionnelles. Le délai de rotation des stocks s’est quant à lui détérioré (78 jours contre
50 jours en N–1) mais il reste inférieur à celui de la branche d’activité.
Les principaux bénéficiaires de la répartition de la valeur ajoutée sont le personnel.
L’analyse du tableau de flux de trésorerie montre que les activités d’exploitation ont été génératrices de trésorerie
puisque le flux de trésorerie d’exploitation est positif et représente 12 % du chiffre d’affaires. Ceci conforte l’idée que
le risque de défaillance à court terme est relativement faible. Le flux de trésorerie interne est très proche du flux de
trésorerie d’exploitation en raison de la faiblesse des charges d’intérêt et de la quasi inexistence des charges d’IS et de
participation. L’entreprise a peu investi courant N, ce qui peut avoir des conséquences négatives à moyen terme sur
son outil de production. L’entreprise a utilisé la trésorerie générée par l’exploitation pour se désendetter à court terme
(baisse des découverts bancaires) et à moyen terme (remboursement des emprunts) et reconstituer une trésorerie posi-
tive. L’entreprise est peu endettée. Son taux d’endettement est inférieur à la moyenne professionnelle.
Il semble que cette entreprise ait réussi à assainir sa situation financière grâce à la maîtrise de ses charges et à une
politique commerciale et financière rigoureuse. Le risque de défaillance semble être écarté à court terme. En revanche,
l’entreprise doit à l’avenir engager une politique d’investissement si elle souhaite conserver sa position concurrentielle.
36
Exercice Tableau de financement – Tableau de flux CDB
Charges financières
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions 9 520
Intérêts et charges assimilées 26 849 11 730 17 356
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total (6) 36 369 11 730 17 356
Résultat financier (5) – (6) –32 362 –11 509 –17 094
Résultat courant avant impôts (1) – (2) + (3) – (4) + (5) – (6) 95 920 378 994 349 203
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion 1 141
Sur opérations en capital (1) 18 560 5 602
Reprises sur dépréciations et provisions et transferts de charges
exceptionnelles
Total (7) 18 560 6 743 0
Charges exceptionnelles
Sur opérations de gestion 1 585 3 404 3 910
Sur opérations en capital (2) 3 032 1 707 481
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
Total (8) 4 617 5 111 4 391
Résultat exceptionnel (7) – (8) 13 943 1 632 –4 391
Participation des salariés aux résultats (9)
Impôts sur les bénéfices (10) 31 037 21 340 21 498
Total des produits (1) + (3) + (5) + (7) 10 275 905 8 043 185 5 570 079
Total des charges (2) + (4) + (6) + (8) + (9) + (10) 10 197 079 7 683 899 5 246 765
Bénéfice ou perte 78 826 359 286 323 314
(1) Dont produits de cession d’éléments d’actif : 14 560 € en N et dont quote-part de subvention virée au résultat : 4 000 € en N
(2) Dont valeur nette comptable : 3 032 € en N
•G
134 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours :
Matières premières et autres
approvisionnements 63 610 63 610 37 288 37 288
En-cours de production (biens
et services)
Produits intermédiaires
et finis
Marchandises
Avances et acomptes versés sur
commandes
Créances :
Créances Clients
et Comptes rattachés 1 492 442 8 510 1 483 932 997 961 997 961
Autres créances
d’exploitation 259 187 259 187 219 179 219 179
Capital souscrit-appelé, non versé
Valeurs mobilières
de placement :
Actions propres
Autres titres
Instruments de trésorerie
Disponibilités 64 834 64 834 94 786 94 786
Charges constatées d’avance 56 328 56 328 16 433 16 433
TOTAL II 1 936 401 8 510 1 927 891 1 365 647 0 1 365 647
Charges à répartir sur plusieurs
exercices (III)
Primes de remboursement
des obligations (IV)
Écarts de conversion Actif (V) 6 266 6 266
TOTAL GÉNÉRAL 2 467 142 94 329 2 372 813 1 643 361 48 922 1 594 439
•G
136 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Informations complémentaires
•G
137
C orrigé
1 ♦ Tableau de financement
EMPLOIS N RESSOURCES N
Distributions mises en paiement au cours de 100 000 Capacité d’autofinancement 124 136
l’exercice (1) de l’exercice (4)
Acquisitions d’éléments Cessions ou réductions d’éléments
de l’actif immobilisé : de l’actif immobilisé :
Immobilisations incorporelles 33 077 C
essions d’immobilisations incorporelles et
Immobilisations corporelles (2) 205 881 corporelles 14 560
Immobilisations financières (3) 25 000 C
essions et réductions
Charges à répartir sur plusieurs exercices 0 d’immobilisations financières 5 000
Réduction des capitaux propres 0 Augmentation des capitaux propres :
Remboursements des dettes financières 22 246 A
ugmentation de capital (5) 0
A
ugmentation des autres capitaux (6) 12 000
Augmentation des dettes financières (7) 133 574
Total des emplois 386 204 Total des ressources 289 270
Variation du fonds de roulement net global Variation du fonds de roulement net global
(ressource nette) (1) (emploi net) (2) 96 934
(1) Les dividendes sont déterminés à partir du RNC N–1 auquel sont retranchées la variation des réserves et l’augmentation de capital par
incorporation de réserves :
359 286 – [(20 000 + 378 929) – (4 000 + 335 643)] – (400 000 – 200 000) = 100 000.
(2) En l’absence du tableau des immobilisations, les acquisitions d’immobilisations représentent la variation des immobilisations brutes figu-
rant au bilan à laquelle est ajoutée la valeur d’origine des biens cédés :
(80 148 + 376 695) – (35 252 + 227 907) + 12 197 = 205 881.
(3) (32 600 – 12 600) + 5 000 = 25 000
(4) 78 826 + (46 062 + 8 510 + 9 520) – 3 254 + 3 032 – 14 560 – 4 000 = 124 136
(5) L’augmentation de capital représente la différence entre le capital N et celui de N–1 à laquelle est retranchée l’augmentation de capital
par incorporation de réserves : (400 000 – 200 000) – 200 000 = 0.
•G
138 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
(6) Les subventions d’investissement représentent la variation des subventions d’investissement à laquelle est ajoutée la quote-part des sub-
ventions virée au résultat : 10 000 – 2 000 + 4 000 = 12 000.
(7) Les dettes financières nécessaires pour le calcul des nouveaux emprunts et des remboursements d’emprunts comprennent les emprunts
auprès des établissements de crédit et les emprunts et dettes financières divers auxquels sont retranchés les découverts bancaires et les ICNE
sur emprunts : (482 290 + 28 402 – 289 884 – 18 300) – (82 978 + 11 772 – 3 570) + 22 246 = 133 574.
Dégagements Solde
Variation du FDNG Besoins (1)
(2) (2) – (1)
Variations « exploitation »
Variations des actifs d’exploitation :
Stocks et encours 26 322
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances clients, comptes rattachés et autres créances
d’exploitation 574 384
Variations des dettes d’exploitation :
Avances et acomptes reçus sur commandes
Dettes fournisseurs, comptes rattachés et autres dettes
d’exploitation 358 378
Totaux 600 706 358 378 – 242 328
Variation nette « exploitation » (A)
Variations « hors exploitation »
Variations des autres débiteurs
Variations des autres créditeurs 19 426
Totaux 0 19 426
Variation nette « hors exploitation » (B) + 19 426
Besoin en fonds de roulement ou dégagement
de fonds de roulement (A) + (B) – 222 902
Variations « trésorerie »
Variations des disponibilités 29 952
Variations des concours bancaires courants et soldes créditeurs de
banques 289 884
Totaux 0 319 836
Variation nette « trésorerie » (C) + 319 836
Variations du fonds de roulement net global (A) + (B) + (C) + 96 934
•G
140 Les Carrés
Éléments N
CA HT et autres produits d’exploitation (10 244 740 + 7 769 + 829) 10 253 338
Variation des clients et autres créances d’exploitation (2e partie du tableau de
financement) – 574 384
= Encaissements sur produits d’exploitation (a) = 9 678 954
Achats et autres charges d’exploitation (3 982 489 + 3 983 073 + 79 155 +
1 281 434 + 770 598 + 57) 10 096 806
– Variation des fournisseurs et autres dettes d’exploitation (2e partie du tableau de
financement) – 358 378
= Décaissements sur charges d’exploitation (b) = 9 738 428
= Flux de trésorerie d’exploitation (FTE) (a) – (b) – 59 474
+ Flux liés aux opérations hors exploitation (+ 753 – 1 585) – 832
– Charges d’intérêts – 26 849
– Impôts sur les bénéfices décaissés [IS corrigé de la variation des créances et dettes
IS : 31 037 + 0 – (0 – 4 230)] – 5 267
– Flux affecté à la participation des salariés 0
– Distributions mises en paiement (1re partie du tableau de financement) – 100 000
= Flux de trésorerie interne (A) – 222 422
3 ♦ Diagnostic
Profitabilité :
On constate une très forte hausse du chiffre d’affaires (+ 43,6 %) entre N et N–1. A contrario, la profitabilité subit
une très nette dégradation. L’analyse des SIG permet d’expliquer cette évolution : Nette dégradation du taux de valeur
ajoutée, écroulement du taux d’EBE suite à la baisse de la VA conjuguée à la hausse des charges de personnel plus
importante que l’augmentation du CA.
Équilibre financier :
Le FRNG diminue au cours de l’exercice. La capacité d’autofinancement dégagée par l’activité est faible (1,15 % du CA)
du fait de la dégradation de la profitabilité. Elle est en partie affectée à la distribution des dividendes, c’est pourquoi
l’autofinancement net est très faible. Ce faible autofinancement a contraint l’entreprise à recourir à des emprunts nou-
veaux pour financer ses investissements. La faiblesse de l’autofinancement et l’insuffisance des autres ressources dont
dispose l’entreprise (cessions d’immobilisations, subventions d’investissement et nouveaux emprunts contractés) pour
financer les acquisitions d’immobilisations et les remboursements d’emprunts expliquent la baisse du FRNG.
Parallèlement, le BFRE connaît une forte augmentation. Les créances clients augmentent, ce qui semble logique compte
tenu de la progression du chiffre d’affaires ; les durées de crédit sont à la hausse elles aussi. Cette hausse est toutefois
en partie compensée par l’augmentation des dettes fournisseurs. La baisse du BRHE n’a pas été suffisante pour com-
penser la hausse du BFRE ; il en résulte une hausse du BFR.
Trésorerie :
La hausse du BFR conjuguée à la baisse du FRNG s’est traduite par une dégradation de la trésorerie : l’entreprise a dû
puiser sur ses disponibilités (baisse des disponibilités) et par le recours à des découverts bancaires (hausse des concours
bancaires courants).
37
Exercice
Thème 12 ♦ Le tableau de flux de trésorerie préconisé par la « CDB »
La société BIOMA est spécialisée dans la fabrication de produits bio. Vous êtes embauché(e) par le directeur
financier qui vous demande d’analyser la situation financière de la société. Il a l’habitude d’utiliser le tableau de
flux de fonds (tableau de financement proposé par le PCG), sans retraiter le crédit-bail. Vous lui suggérez d’autres
approches : celle de la CDB et celle de l’OEC.
1. Établir le tableau de financement.
2. Calculer l’ETE.
3. Calculer le résultat brut d’exploitation préconisé par la CDB.
4. Établir le tableau des soldes intermédiaires de gestion préconisé par la CDB.
5. Établir le tableau de flux CDB.
6. Établir les tableaux de flux de trésorerie OEC à partir du résultat d’exploitation et à partir du
résultat de l’exercice.
7. Vérifier le calcul de la MBA à partir de la CAF PCG.
8. Commenter les tableau de flux.
Renseignements divers
Les charges constatées d’avance sont d’exploitation ;
L’écart de conversion actif concerne les fournisseurs ;
Les autres créances et les autres dettes sont d’exploitation ;
Parmi les dettes fiscales et sociales figure la dette IS de 165 K€ en N et de 0 en N-1 ;
Les intérêts courus sur emprunts sont de 15 K€ en N et de 0 en N-1 ;
Détail des dépréciations N-1 (K€) :
Éléments N−1
Dépréciations des participations 0
Dépréciations des stocks 972
Dépréciations des comptes clients 193
Dépréciations des VMP 0
La reprise sur dépréciations et provisions d’exploitation de 972 K€, figurant au compte de résultat, correspond à
une reprise des dépréciations sur stocks.
Éléments N
Produits d’exploitation
Ventes de marchandises
Production vendue (biens et services) 51 845
Production stockée –2 065
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
Reprises sur dépréciations et provisions 972
Transferts de charges 1 250
Autres produits
Total 1 52 002
Charges d’exploitation
Achats de marchandises
Variation de stocks de marchandises
Achats de matières premières et autres approvisionnements 36 489
Variation de stocks des approvisionnements 1 363
Autres achats et charges externes 2 982
Impôts, taxes et versements assimilés 447
Salaires et traitements 4 749
Charges sociales 2 011
Dotations d’exploitation :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements (1) 841
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations 665
Pour risques et charges : dotations aux provisions
Autres charges
Total 2 49 547
Résultat d’exploitation (1) – (2) 2 455
Quotes-parts de résultats sur opérations en commun
Bénéfice (3) 0
Perte (4) 0
Produits financiers
De participation
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
Thème 12 ♦ Le tableau de flux de trésorerie préconisé par la « CDB »
•G
143
DETTES
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (1) 2 466 1 200
Emprunts et dettes financières divers 1 677 1 709
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes fournisseurs et Comptes rattachés 4 488 7 650
Dettes fiscales et sociales 1 303 2 220
Dettes sur immobilisations et Comptes rattachés 400
Autres dettes 858 416
Instruments de trésorerie
Produits constatés d’avance
TOTAL III 11 192 13 195
Écarts de conversion Passif (IV)
TOTAL GÉNÉRAL 19 320 20 542
(1) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques 1 516
C orrigé
1 ♦ Tableau de financement
Première partie du tableau de financement (K€)
EMPLOIS N RESSOURCES N
Distributions mises en paiement au cours de 778 Capacité d’autofinancement de l’exercice (4) 2 057
l’exercice (1)
Cessions ou réductions d’éléments de l’actif
Acquisitions d’éléments de l’actif immobilisé : immobilisé :
Immobilisations incorporelles C
essions d’immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles (2) 735 et corporelles (5) 51
Immobilisations financières Cessions ou réductions d’immobilisations
financières
Charges à répartir sur plusieurs exercices (3) 1 250
Augmentation des capitaux propres :
Augmentation de capital ou apports
Réduction des capitaux propres (réduction de
capital, retraits) Augmentation des autres capitaux propres
Remboursements des dettes financières 531 Augmentation des dettes financières (6) 234
Total des emplois 3 294 Total des ressources 2 342
Variation du FRNG (ressource nette) Variation du FRNG (emploi net) 952
Thème 12 ♦ Le tableau de flux de trésorerie préconisé par la « CDB »
(1) La distribution des dividendes est déterminée à partir du RNC de N-1 : 827 + 0 – 31 – (38 – 20) = 778.
•G
147
(2) Seules des immobilisations corporelles ont été acquises. On peut retrouver leur valeur d’acquisition à partir des valeurs nettes figurant au
bilan, corrigées des dotations aux amortissements des immobilisations (hors DAP des charges à répartir) et de la VNC figurant au compte de
résultat : 2 996 – 2 867 + (841 – 250) + 15 = 735.
(3) Les charges à répartir correspondent ici au transfert de charges d’exploitation du compte de résultat : 1 250.
(4) La CAF est déterminée à partir du RNC N : 1 559 + (841 + 665) – (972) + 15 – 51 – 0 = 2 057.
(5) Le prix de vente est repris dans le compte de résultat (51) ; il n’y a pas eu de remboursement de prêt.
Aucune augmentation de capital n’a eu lieu en N; aucune subvention d’investissement n’a été obtenue en N.
(6) Les remboursements de dettes sont donnés (531) ; les dettes financières nécessaires pour le calcul des nouveaux emprunts comprennent
les emprunts auprès des établissements de crédit et les emprunts et dettes financières divers, diminués des découverts bancaires et des ICNE
sur emprunts : (2 466 + 1 677 – 1 516 – 15) – (1 200 + 1 709) + 531 = 234.
(1) Variation des stocks bruts : 5 192 – (5 583 + 2 065 + 972) = –3 428 (dégagement).
(2) Variation des créances d’exploitation : (9 872 + 733 + 179) – (7 735 + 193 + 373 + 108) = 2 375 (besoin).
(3) Variation des créances HE (VMP) : 0 – 800 = –800 (dégagement).
(4) Variation de la trésorerie active (disponibilités) : 4 – 609 = –605.
(5) Variation des dettes d’exploitation : (4 488 + 1 303 – 165 + 858) – (7 650 + 2 220 + 416 – 200) = –3 602 (besoin). L’écart de conversion
actif est relatif aux fournisseurs ; la dette IS est retirée car elle fait partie du PCHE.
(6) Variation des dettes HE : il s’agit de la dette immobilisations et de la dette IS ; ne pas omettre d’y intégrer les ICNE sur emprunts : (400 +
165 + 15 ) – 0 = 580 (dégagement).
(7) Variation de la trésorerie passive (découverts bancaires) : 1 516 – 0 = 1 516 (dégagement)
2 ♦ Calcul de l’ETE
VA PCG = 51 845 – 2 065 – (36 489 + 1 363 + 2 982) = 8 946
EBE PCG = 8 946 – 447 – 4 749 – 2 011 = 1 739
Variation du BFRE (2e partie du TDF) = (–3 428 + 2 375) – (–3 602) = + 2 549
ETE = EBE – Variation du BFRE = 1 739 – 2 549 = –810
9 286
•G
149
Éléments Exercice N
CA HT et autres produits d’exploitation (1) 51 845
– variation des clients et autres créances d’exploitation (calculs issus de la 2e partie du TDF) – (+2 375)
= Encaissements sur produits d’exploitation(a) = 49 470
Achats et autres charges d’exploitation (2) 46 338
– variation des fournisseurs et autres dettes d’exploitation (calculs issus de la 2e partie du TDF) – (–3 602)
= Décaissements sur charges d’exploitation (b) = 49 940
–605
•G
151
(1) Le CA et les autres produits d’exploitation ne comprend ici que le CA, sachant qu’il n’y a ni sous-traitance de fabrication, ni subventions
d’exploitation, ni d’escomptes de règlement, ni d’autres produits
(2) 36 489 + (2 982 – 340) + 447 + 4 749 + 2 011 = 46 338 ; il n’y a ni escompte de règlement, ni d’autres charges
(3) Les nouveaux emprunts sont calculés à partir des dettes financières ; les ICNE, étant assimilés à des dettes financières, restent inclus dans
les dettes : (2 466 + 1 677 – 1 516) – (1 200 + 1 709) + 531 = 249. Il convient d’ajouter à ce montant la Vo CB de 1 000 : 249 + 1 000 =
1 249
Eléments Exercice N
Résultat d’exploitation 2 455
Élimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie :
Amortissements, dépréciations et provisions d’exploitation + (841 + 665 – 665) – (972 – 972) + 841
Transferts de charges –1 250
Augmentation des frais d’établissement 0
–735
Cessions d’immobilisations nettes d’impôts + [51 – 33,1/3% (51 – 15)] + 39
Réduction d’immobilisations financières +0
Incidence de la variation des décalages de trésorerie sur opérations d’investissement :
Variation des créances et dettes sur immobilisations – 0 + (400 – 0) + 400
Flux net de trésorerie lié à l’investissement (B) –296
Dividendes versés (calculs issus de la 1re partie du TDF) –778
Augmentation de capital +0
Emission d’emprunts (1) + 1 750
Remboursement d’emprunts (donné dans l’énoncé) –531
Subventions d’investissement reçues +0
Incidence de la variation des décalages de trésorerie sur opérations de financement :
Variations du capital souscrit, appelé et non versé –0
Flux net de trésorerie lié au financement (C) 441
Variation de trésorerie (A) + (B) + (C) –1 405
Trésorerie d’ouverture (800 + 609 – 0) 1 409
Trésorerie de clôture (0 + 4 – 0) 4
(1) Les découverts bancaires, étant autorisés, ils restent attachés aux dettes financières ; les ICNE, étant liés à l’activité, ils doivent être retran-
chés des dettes: (2 466 + 1 677 – 15) – (1 200 + 1 709) + 531 = 1 750
(1) En l’absence de dotations et de reprises financières et exceptionnelles, l’élimination des amortissements, dépréciations et provisions cor-
•G
153
Vérification de la MBA
MBA = CAF PCG – DAP sur actif circulant + RAP sur actif circulant – Transfert de charges à répartir + Impôt sur plus-
values = 2 057 – 665 +972 – 1 250 + 33,13% (51 – 15) = 1 126
7 ♦ Commentaire
La première partie du tableau de financement met en évidence une baisse du FRNG. La CAF élevée, signe d’une bonne
rentabilité, permet de distribuer la quasi totalité du bénéfice et de financer les investissements réalisés au cours de l’exer-
cice N ainsi que les remboursements d’emprunts. Face à un important transfert de charges à répartir, la société a dû
trouver un financement externe complémentaire en contractant un nouvel emprunt bancaire. Mais cela n’a pas suffit ;
c’est pourquoi le FRNG a diminué de 952 000 €.
La deuxième partie du tableau de financement fait apparaître une hausse du BFRE. À cela deux raisons : l’augmentation
des créances d’exploitation et la baisse des dettes d’exploitation, dont les effets défavorables sur la trésorerie, ont pu être
atténués grâce à la réduction des stocks. Le BFRHE, a quant-à-lui diminué, suite à la baisse des autres débiteurs (vente
des VMP) et à la hausse des autres créditeurs. Cette baisse du BFHE n’a permis d’absorber qu’une partie de la hausse
du BFRE. Il en résulte une hausse du BFR de 1 169 000 €. Cette hausse du BFR, conjuguée à la baisse du FRNG, s’est
répercutée sur la trésorerie qui s’est dégradée de 2 121 000 €. La société a dû puiser sur ses disponibilités et recourir à
des découverts bancaires.
Les tableaux de flux de trésorerie montrent que l’activité de la société n’est pas génératrice de trésorerie.
Au travers du tableau de flux de la CDB, on constate que les achats et les autres charges d’exploitation amputent large-
ment le chiffre d’affaires. Les créances d’exploitation ont augmenté et les dettes d’exploitation ont diminué, générant
une forte hausse du BFRE. Il en résulte un FNTE négatif, incapable d’assurer la couverture des principaux prélèvements
obligatoires auxquels doit faire face la société (intérêts, impôt sur les bénéfices, dividendes). Finalement, le flux de tréso-
rerie interne est largement négatif et s’avère pénalisant pour le financement des investissements. Les remboursements
d’emprunts ne sont pas négligeables. L’entreprise a dû contracter de nouveaux emprunts. La trésorerie à court terme
est en partie assurée par les banquiers (découverts bancaires), mais ce type de financement n’a pas suffit à la société
pour faire face à ses engagements et cette dernière a dû céder ses VMP et puiser sur ses disponibilités. En conséquence
la trésorerie active diminue de 1 405 000 €.
Le tableau de flux de l’OEC réalisé à partir du résultat d’exploitation met en évidence un RBE élevé, signe d’une bonne
rentabilité d’exploitation. La hausse importante du BFRE ampute la totalité du RBE et génère un FNTE négatif, incapable
d’assurer la couverture des prélèvements obligatoires de l’entreprise (intérêts, impôt sur les bénéfices). Il en résulte un
flux généré par l’activité négatif de 1 550 000 €.
Les mêmes constatations sont faites à partir du tableau de flux de l’OEC réalisé à partir du résultat de l’exercice. La forte
hausse du BFR pèse lourdement sur la MBA, générant un flux de trésorerie généré par l’activité négatif. Pour financer
ses investissements, distribuer les dividendes à ses actionnaires et rembourser ses emprunts, la société a dû, non seu-
lement, contracter de nouveaux emprunts (dont des découverts autorisés), mais aussi, céder ses VMP et puiser sur ses
disponibilités.
Les ratios d’endettement mettent toutefois en évidence une société autonome financièrement puisque les dettes finan-
cières représentent 51% des capitaux propres (24 66 + 1 677) / 8 128, et il ne faut que 2 ans de CAF identique pour
rembourser les dettes financières (2 466 + 1 677) / 2 057.
Retrouver une trésorerie positive s’impose. Une bonne maîtrise des charges est nécessaire. Une baisse du BFRE est
possible en améliorant le recouvrement des créances élevées. Même si la rentabilité ne représente que 3% du chiffre
d’affaires (1 559 / 51 845), cette dernière a bien progressé par rapport à l’exercice précédent (1 559 – 827) / 827 =
+ 88,5%), ce qui est encourageant ; la société pourrait faire appel aux actionnaires en leur proposant une augmentation
de capital.
Thème
Le choix d’investissement 13
38
Exercice Calcul de la VAN et du TRI
La SA MANATIS envisage d’ouvrir un magasin de vente d’articles de sport. L’ouverture entraînerait une dépense d’in-
vestissement de 250 000 €. L’excédent brut d’exploitation généré est estimé à 75 000 € en N+1 puis devrait augmenter
de 10 % en N+2, puis de 5 % en N+3 et se stabiliser ensuite. Les dotations aux amortissements annuelles représentent
35 000 €. La valeur vénale nette d’impôt est estimée en fin d’année N+5 à 75 000 €. Le taux d’IS est de 33,1/3 %. La
rentabilité attendue est de 12 %.
1. Définir les notions de taux d’actualisation et de coût du capital.
2. Indiquer pour quelles raisons et sous quelles conditions le coût du capital peut être utilisé comme
taux d’actualisation des flux de trésorerie prévisionnels d’un investissement. Sachant que le cours
de l’action est de 150 € et le dividende à verser de 18 €, calculer le coût des capitaux propres en
retenant le modèle de Gordon & Shapiro.
3. Évaluer les flux nets de trésorerie générés par l’exploitation de la nouvelle activité pour les années
N+1 à N+5.
4. Calculer la valeur actuelle nette de l’investissement.
5. Calculer le taux de rentabilité interne global dans l’hypothèse d’un réinvestissement des flux de
trésorerie au taux de 10 %.
6. Indiquer si le projet doit être retenu au regard des critères utilisés par l’entreprise.
C orrigé
1 ♦ Taux d’actualisation et coût du capital
Le taux d’actualisation est le taux minimum exigé par l’entreprise compte tenu du risque encouru. Il constitue le plan-
cher pour lequel l’investisseur accepte ou rejette le projet d’investissement.
Le coût du capital est le coût moyen des capitaux investis dans l’entreprise, c’est-à-dire le coût moyen pondéré des
ressources financières de l’entreprise, moyenne entre le taux de rentabilité exigé par les actionnaires et par les créan-
ciers. On l’augmente généralement d’une prime de risque censée rémunérer l’investisseur du risque qu’il encourt en
plaçant ses fonds dans le projet.
•G
156 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
2 ♦ Conditions pour que le coût du capital puisse être utilisé comme taux d’actualisation
des FNT d’un investissement
Le coût du capital peut être utilisé comme taux d’actualisation si le projet fait apparaître un risque identique au risque
global de l’entreprise et si le financement du projet ne modifie pas la structure de financement de l’entreprise.
Coût des capitaux propres = D × 100 / C = 18 × 100 / 150 = 12 %
6 ♦ Conclusion
La VAN est positive et le TRIG est > coût du capital : le projet est donc rentable.
39
Exercice
Thème 13 ♦ Le choix d’investissement
L’entreprise RETIRO est freinée actuellement par sa capacité de production qui est limitée à 10 000 produits par
an. L’importance des coûts de production peut compromettre la compétitivité des produits. Le marché potentiel
est estimé à 20 000 produits par an. La direction envisage d’acquérir une nouvelle chaîne de fabrication et hésite
entre deux projets A et B :
Le prix de vente moyen prévisionnel des produits est de 35 € et ne devrait pas varier au cours des prochaines
années. Les chaînes de fabrication sont amorties selon le système linéaire. Le coût du capital est de 10 %. Le taux
d’impôt (IS) est de 33,1/3 %.
1. Quel projet sera choisi en prenant la VAN sur 5 ans comme critère ?
2. Le critère de la VAN est-il pertinent pour classer ces deux projets ?
3. Déterminer l’indice de rentabilité des deux projets.
4. Quel projet sera choisi, en prenant le TRI comme critère ? Que peut-on penser de ce critère de choix ?
5. Déterminer le tri global, dans l’hypothèse où les CAF d’exploitation sont placées au taux de 12 %
jusqu’à la fin de la durée de vie. Conclure.
6. Quel est le délai de récupération du capital investi dans chacun des deux projets. Conclure.
7. Les différents critères utilisés conduisent-ils à la même décision. Peut-on avoir conflit de critères ?
8. Quel est l’intérêt des critères globaux ?
C orrigé
1 ♦ VAN sur 5 ans au taux d’actualisation de 10 %
Plans d’amortissement
Années Projet A Projet B
N 400 000 / 5 = 80 000 500 000 / 5 = 100 000
N+1 80 000 100 000
N+2 80 000 100 000
N+3 80 000 100 000
N+4 80 000 100 000
Cumul 400 000 500 000
VNC fin N+4 400 000 – 400 000 = 0 500 000 – 500 000 = 0
CAF
Le marché potentiel étant limité à 20 000 produits par an, les calculs du chiffre d’affaires et des coûts variables seront
plafonnés à 20 000 produits. Ainsi, même si le projet A a une capacité de production de 25 000 produits, les calculs
seront effectués sur la base de 20 000 appareils.
•G
158
Projet A Projet B
Chiffre d’affaires 20 000 × 35 = 700 000 20 000 × 35 = 700 000
– Coût variable – (20 000 × 25) = – 500 000 – (20 000 × 21) = – 420 000
– Dotation aux amortissements (DAP) – 80 000 – 100 000
= Résultat avant IS = 120 000 = 180 000
– IS – 40 000 – 60 000
= Résultat après IS = 80 000 = 120 000
+ DAP + 80 000 + 100 000
= CAF = 160 000 = 220 000
VAN
VAN 10 % = – 400 000 + 160 000 (1,10)–1 + 160 000 (1,10)–2 + --- + 160 000 (1,10)–5
= – 400 000 + 160 000 [1 – (1,10)–5] / 0,10 = 206 526 €
Projet B Début N Fin N Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+5
CAF 220 000 220 000 220 000 220 000 220 000
Investissement – 500 000
FTE – 500 000 220 000 220 000 220 000 220 000 220 000
VAN
VAN 10 % = – 500 000 + 220 000 (1,10)–1 + 220 000 (1,10)–2 + --- + 220 000 (1,10)–5
= – 500 000 + 220 000 [1 – (1,10)–5] / 0,10 = 333 973 €
La VAN met en évidence la création de valeur d’un projet. Les deux projets ont une VAN positive. Ils sont donc ren-
tables. Le projet B a une VAN supérieure à celle du projet A. Le projet B est donc préférable au projet A. S’il est réalisé,
il fera gagner à l’entreprise RETIRO 333 973 €.
2 ♦ Pertinence du critère de la VAN pour des projets de montants différents
Lorsque les projets sont de montants identiques, les critères à retenir sont la VAN ou le TRI. Lorsque les projets sont de
montants différents, les critères à retenir sont le TRI ou l’indice de rentabilité. Les projets A et B étant de montants dif-
férents, les critères à retenir sont donc le TRI ou l’indice de rentabilité. La VAN n’est donc pas ici un critère performant.
3 ♦ Indice de rentabilité
Indice de rentabilité = (VAN / Capital investi) + 1
Éléments Projet A Projet B
Indice de rentabilité (206 526 / 400 000) + 1 = 1,52 (333 973 / 500 000) + 1 = 1,67
L’indice de rentabilité met en évidence la valeur actuelle obtenue pour 1 euro investi. Les deux projets ont un indice supé-
rieur à 1. Ils sont donc rentables. Le projet B a un indice supérieur à celui du projet A. Le projet B est donc préférable au
projet A. 1 € de capital investi rapportera à l’entreprise RETIRO 1,67 €.
4 ♦ TRI
Thème 13 ♦ Le choix d’investissement
•G 159
Le TRI correspond au taux d’actualisation qui rend la VAN égale à 0. C’est le taux (t) qui permet à l’entreprise de récu-
pérer exactement le montant du capital investi.
Pour le projet A :
VAN t % = – 400 000 + 160 000 [1 – (1 + t)–5] / t = 0
On trouve t = 29 %
Pour le projet B :
VAN t % = – 500 000 + 220 000 [1 – (1 + t)–5] / t = 0
On trouve t = 34 %
Les deux projets ont un TRI supérieur au taux d’actualisation (11 %). Ils sont donc rentables. Le projet B a un TRI supé-
rieur à celui du projet A. Le projet B est donc préférable au projet A.
Le TRI pose comme hypothèse le réinvestissement des flux de trésorerie au TRI (t). S’il est élevé et éloigné des taux du
marché, il est peu probable que les flux soient réinvestis à ce taux jusqu’à l’échéance. Il est donc préférable d’utiliser
les critères globaux (voir question 5).
Le projet le plus intéressant est le projet B car son TRIG est plus élevé que celui du projet A.
Éléments Fin N Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4
FTE 220 000 220 000 220 000 220 000 220 000
FTE actualisés 200 000 181 818 165 289 165 289 136 603
Cumul des FTE 200 000 381 818 547 107 712 396 848 999
Le projet B est moins risqué que le projet A car son délai est plus court.
7 ♦ Contradiction de critères
Éléments Projet A Projet B Projet retenu
VAN 206 526 333 973 B
TRI 29 % 34 % B
Indice de rentabilité 1,52 1,67 B
Délai de récupération 3 ans et 4,5 mois 2 ans et 8,5 mois B
TRIG 20,5 % 22,8 % B
Tous les critères conduisent à choisir le projet B. Il n’y a donc pas contradiction de critères.
La sélection des critères dépend des objectifs de l’entreprise. Si l’entreprise privilégie la rentabilité, elle retiendra le pro-
jet ayant la VAN ou le TRI le plus élevé même s’il est plus risqué (délai plus long). Si elle souhaite minimiser le risque,
elle retiendra le projet ayant le délai de récupération le plus court, même si le projet est moins rentable (VAN et TRI
plus faibles). D’autres critères peuvent entrer en ligne de compte : taille du projet, risque économique, risque environ-
nemental, risque organisationnel, risque technologique, etc.
40
Exercice Seuil de rentabilité et rentabilité d’un projet
La société SUPIBEN envisage de diversifier sa production en fabriquant un nouveau produit. Le projet d’investis-
sement suppose l’acquisition d’un équipement pour un montant de 1 200 000 € amortissable en linéaire sur 5 ans.
Les prévisions d’exploitation pour les 5 prochains exercices sont les suivantes :
Chiffre d’affaires annuel prévisionnel : 1 500 000 € ; Charges variables annuelles d’exploitation : 780 000 € ; Charges
fixes annuelles hors amortissements : 360 000 €.
Le BFRE prévisionnel est évalué à partir des principales composantes exprimées en jours de chiffre d’affaires hors
taxes : Stocks : 12 jours de CA HT ; Créances d’exploitation : 42 jours de CA HT et Dettes d’exploitation : 18 jours
de CA HT.
Thème 13 ♦ Le choix d’investissement
La valeur de cession de l’équipement au terme du projet est estimée à 200 000 € nets d’IS.
•G 161
C orrigé
Flux de trésorerie
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Éléments Début N Fin N Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4
CAF 320 000 320 000 320 000 320 000 320 000
VR 200 000
Récupération BFRE 150 000
Investissement – 1 200 000
VAR BFRE – 150 000
FTE – 1 350 000 320 000 320 000 320 000 320 000 670 000
41
Exercice Évaluation du BFR normatif
La SA VERNET distribue des meubles, du tissu, des objets décoratifs et de la vaisselle.
Toutes les marchandises sont vendues avec une marge de 50 % sur les prix d’achat. Les clients sont français et
sont classés en deux catégories :
– les particuliers représentant 80 % du CAHT et payant au comptant ;
– les collectivités représentant 20 % du CAHT et payant à 60 jours.
La TVA est réglée le 20 de chaque mois. Le taux de TVA est 20 % sur l’ensemble des ventes et des achats.
1. Indiquer l’intérêt de la méthode du besoin en fonds de roulement normatif et ses principales
limites.
2. Évaluer le besoin en fonds de roulement d’exploitation en jours de chiffre d’affaires hors taxes.
3. Commenter le résultat obtenu.
C orrigé
1 ♦ Intérêt et limites de la méthode du BFR normatif
La méthode du BFR normatif permet de repérer les postes importants du BFRE sur lesquels les dirigeants pourront
agir. Elle mesure l’incidence sur le BFRE d’une modification du temps d’écoulement ou du coefficient de structure. Elle
permet de déduire, à partir d’une prévision du CA HT, le BFRE correspondant. Elle permet de simuler les effets d’une
modification des délais et d’effectuer des comparaisons par rapport au BFR moyen du secteur d’activité. Toutefois, le
modèle repose sur des hypothèses simplificatrices (durées moyennes, CA HT régulièrement réparti sur l’année) et est
inadapté aux entreprises dont les activités sont saisonnières.
•G
164
2 ♦ BFR normatif
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
3 ♦ Commentaire
Le BFRE est un dégagement de fonds de roulement puisqu’il est négatif. Les stocks sont intégralement financés par les
fournisseurs et 80 % des clients paient au comptant, ce qui est fréquent dans les entreprises de distribution.
42
Exercice Évaluation et évolution du BFR normatif
Monsieur HUBERT vous demande d’analyser le cycle d’exploitation de la SA HENDRIC. L’entreprise organise sa
production en « flux tendus » et n’a donc pas de stocks de produits finis.
60 % des ventes sont encaissées en fin de mois et 40 % à 30 jours fin de mois. Les achats de matières sont réglés
•G
165
à 30 jours. Les autres achats externes, impôts et taxes, autres charges d’exploitation et charges financières sont
réglés au comptant. La TVA est réglée le 20 de chaque mois. La TVA est de 20 % pour les ventes, les autres achats
et charges externes et les autres charges. Elle est en moyenne de 15 % sur les achats de matières premières. Le
coût de production des produits finis est évalué à 111,5 K€. Les encours sont évalués à 50 % du coût de produc-
tion. Le stock moyen de matières est de 5,35 K€. La durée du cycle de fabrication est de 15 jours.
1. Évaluer le besoin en fonds de roulement normatif.
2. Quelle sera l’évolution du BFR si le chiffre d’affaires augmente de 10 % ?
C orrigé
1 ♦ BFR normatif
43
Exercice
Les Carrés
La société ECOVERT est spécialisée dans l’extraction de tourbe destinée à l’amendement des sols ainsi qu’à son
conditionnement en sacs plastiques. Un projet de diversification porte sur l’ensachage et la commercialisation
d’écorces de pins achetés en vrac.
Le prix de vente HT de la tonne d’écorce ensachée est de 500 €. Le volume de la production attendue est de
1 200 tonnes.
Le coût de revient d’1 tonne d’écorce est le suivant :
Matières premières : 15 € ; Emballage : 65 € ; Charges de production décaissables : 55 € ; Charges de production
liées aux amortissements : 30 € ; Charges de personnel de production : 135 € (dont 80 € de charges de personnel) ;
Charges de distribution décaissables : 185 € (dont 40 € de charges de personnel).
Les durées d’écoulement sont les suivantes :
Stocks de matières premières : 60 jours ; Stocks d’emballages : 45 jours ; Stocks de produits finis : 30 jours ;
Fournisseurs de matières premières : 30 jours ; Fournisseurs d’emballages : 30 jours fin de mois ; Fournisseurs de
charges de production : 15 jours ; Fournisseurs de charges de distribution : 30 jours ; Clients : 45 jours fin de mois.
La TVA est réglée le 20 de chaque mois.
Le taux de TVA est de 10 % pour les ventes et les achats de matières premières. Il est de 20 % pour les autres
achats.
Les emballages doivent entrer dans le coût de production. Pour l’analyse, vous n’intégrerez pas les amortisse-
ments dans le calcul du coût de production.
Calculer le BFR normatif en jours de chiffre d’affaires HT généré par cette nouvelle activité.
C orrigé
Éléments TE (jours) CS Emplois Ressources
Stock de matières (1) 60 0,03 1,80
Stock d’emballages (2) 45 0,13 5,85
Stocks de produits finis (3) 30 0,43 12,90
Clients (4) 60 1,10 66,00
Fournisseurs de matières (5) 30 0,03 0,90
Fournisseurs d’emballages (6) 45 0,16 7,20
Fournisseurs de charges de production (7) 15 0,13 1,95
Fournisseurs de charges de distribution (8) 30 0,35 10,50
TVA déductible (9) 35 0,11 3,85
TVA collectée (10) 35 0,10 3,50
Total 90,40 24,05
BFRE = 66,35 j de CA HT
(1) CS = 15 / 500 = 0,03
(2) CS = 65 / 500 = 0,13
(3) CS = (15 + 65 + 55 + 80) / 500 = 0,43
(4) RE = 45 + 15 = 60 j ; CS = 500 × 1,10 / 500 = 1,10
(5) CS = 15 × 1,10 / 500 = 0,03
(6) TE = 30 + 15 = 45 j ; CS = 65 × 1,20 / 500 = 0,16
(7) CS = (135 – 80) × 1,20 / 500 = 0,13
(8) CS = (185 – 40) × 1,20 / 500 = 0,35
(9) TE = 20 + 15 = 35 j ; CS = [(15 × 0,15) + (65 + 55 + 145) × 0,20] / 500 = 0,11
(10) CS = 500 × 0,10 / 500 = 0,10
Le choix des modes de financement Thème
et coût du financement à long terme 15
44
Exercice Choix des modes de financement et coût de l’emprunt
La SA ROTOGAMA est spécialisée dans l’impression d’étiquettes. Le développement qu’elle connaît depuis plu-
sieurs années l’incite à étendre son activité géographiquement. Elle envisage d’effectuer un programme d’inves-
tissement et hésite entre deux projets.
1. Calculer les flux nets de trésorerie générés par le projet « Angoulême ».
2. Calculer l’indice de profitabilité du projet « Angoulême ». D’après ce critère, lequel des deux pro-
jets la société doit-elle retenir ?
La SA ROTOGAMA retient finalement le projet « Tours » et doit choisir le mode de financement approprié.
3. Calculer le coût de l’emprunt.
La durée de vie des deux projets est de 4 ans. Le taux d’actualisation est de 10 %. Le taux d’IS est de 33,1/3 %.
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
FNT
Éléments Début N+1 Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4
CAF 84 167 86 087 88 045 90 043
VR 200 000
Récup BFRE 42 448
Investissement – 300 000
VAR BFRE – 40 000 – 800 – 816 – 832
FNT – 340 000 83 367 85 271 87 213 332 491
Projet retenu
♦ Le choix des modes de financement et coût du financement à long terme
•G
169
3 ♦ Coût de l’emprunt
Annuité (a) = 300 000 × 0,05 / [1 – (1,05)–4] = 84 603,55
FNT
Années 0 1 2 3 4
Emprunt 300 000
Intérêts – 15 000 – 11 519,82 – 7 865,64 – 4 028,74
Économie d’IS sur intérêts + 5 000 3 839,94 2 621,88 1 342,91
Frais de dossier – 3 000
Économie d’IS sur frais + 1 000
Amortissement de l’emprunt – 69 603,55 – 73 083,73 – 76 737,91 – 80 574,81
FNT 297 000 – 78 603,55 – 80 763,61 – 81 981,67 – 83 260,64
Coût du financement
297 000 = – 78 603,55(1 + t)–1 + --- = 0
On trouve t = 3,6 %
45
Exercice Rentabilité d’un investissement – Coût du financement –
Choix des modes de financement
La SA PRICE projette un nouvel investissement début N afin de satisfaire le marché européen.
Coût de l’investissement : 100 000 €, amortissable en linéaire sur 8 ans.
Capacité annuelle de production : 10 000 produits. Prix de vente unitaire : 10 €. Coût de production unitaire : 6 €.
Frais fixes annuels : 5 000 €. Le taux d’IS est de 33,1/3 %. Le BFRE induit par le projet est évalué à 9 jours du CA
HT. Les actionnaires exigent un taux de rendement d’au moins 10 %.
Vous devez apprécier la rentabilité du projet.
1. Calculer la VAN. Conclure sur le choix du projet.
Deux possibilités de financement s’offrent à l’entreprise :
•G
170 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
C orrigé
1 ♦ Calcul de la VAN
CAF
Éléments N à N+4
Chiffre d’affaires (1) 100 000
– Coûts variables (2) – 60 000
– Frais fixes – 5 000
= EBE = 35 000
– DAP (3) – 12 500
= RE avant IS = 22 500
– IS – 7 500
= RE après IS = 15 000
+ DAP + 12 500
= CAF = 27 500
(1) 10 × 10 000 (2) 6 × 10 000 (3) DAP = 100 000 / 8 = 12 500
Variation du BFRE
Années BFRE VAR BFRE
N 100 000 × 9 / 360 = 2 500 2 500
N+1 2 500 0
N+2 2 500 0
N+3 2 500 0
N+4 2 500 0
Éléments Début N Fin N Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4
CAF 27 500 27 500 27 500 27 500 27 500
VNC 37 500
Récupération du BFRE 2 500
Investissement – 100 000
VAR BFRE – 2 500
FNT – 102 500 27 500 27 500 27 500 27 500 67 500
VAN = – 102 500 + 27 500 (1,10) + 27 500 (1,10) + 27 500 (1,10) + 27 500 (1,10) + 67 500 (1,10) = 26 573
–1 –2 –3 –4 –5
Début N Fin N Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4
Emprunt + 40 000
Intérêts – 2 000 – 1 600 – 1 200 – 800 – 400
Économie d’impôt sur intérêts + 667 + 533 + 400 + 267 + 133
Amortissement de l’emprunt A – 8 000 – 8 000 – 8 000 – 8 000 – 8 000
FNT liés au financement + 40 000 – 9 333 – 9 067 – 8 800 – 8 533 – 8 267
Coût actuariel de l’emprunt (t) :
40 000 – 9 333(1+t)–1 – 9 067(1+t)–2 – 8 800(1+i)–3 – 8 533 (1+i)–4 – 8 267(1+i)–5 = 0, d’où t = 3,33 %
Vérification : 5 % (1 – 33,1/3 %) = 3,33 %
Début N Fin N Fin N+1 Fin N+2 Fin N+3 Fin N+4
Loyer – 25 000 – 25 000 – 25 000 – 25 000
Économie d’impôt sur redevances + 8 333 + 8 333 + 8 333 + 8 333
Perte d’économie d’IS sur DAP – 2 500 – 2 500 – 2 500 – 2 500 – 2 500
de l’immobilisation (1)
Option achat – 3 000
Économie d’IS sur DAP de l’option (2) + 1 000
Économie sur le prix d’achat (3) + 60 000
FNT liés au financement + 35 000 – 19 167 – 19 167 – 19 167 + 2 833 – 1 500
(1) Perte d’économie d’impôt sur DAP de l’immobilisation financée par crédit-bail = (60 000 / 8) × 33,1/3 % = 2 500
(2) Économie d’impôt sur DAP option d’achat = 3 000 × 33,1/3 % = 1 000
(3) 60 % × 100 000 = 60 000
46
Exercice Coût d’emprunt et coût du crédit-bail
La société ECOVERT a décidé de réaliser un investissement dont le coût d’acquisition est estimé à 150 000 €, amor-
tissable en linéaire sur 6 ans.
Deux solutions sont étudiées concernant le financement de la totalité de l’investissement :
– un emprunt de 150 000 € remboursable par amortissement constant sur 5 ans au taux de 5,4 % ;
– un crédit-bail sur 4 ans ; un dépôt de garantie de 10 000 € est versé à la souscription ; les redevances annuelles
sont de 34 200 € et sont versées en début de période ; le prix de la levée de l’option d’achat est de 30 000 €.
L’entreprise envisage de lever l’option d’achat à l’issue de la période de location et d’exploiter le matériel
jusqu’au terme de sa durée d’utilisation.
Le taux d’IS est de 33,1/3 %.
1. Déterminer le coût de l’emprunt.
2. Déterminer à l’aide des flux nets de trésorerie, le coût du crédit-bail. Conclure.
3. Rappelez brièvement les avantages du financement par crédit-bail.
C orrigé
1 ♦ Coût de l’emprunt
Coût de l’emprunt = 5,5 % (1 – 33,1/3%) = 3,6 %
•G
174
2 ♦ Coût du crédit-bail
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Coût du crédit-bail (t) : 105 800 – 31 133 (1 + t)-1 + --- + – 3 333 (1 + t)-6 = 0 ; on trouve t = 4,8 %
Le coût de l’emprunt de 3,6 % étant inférieur au coût du crédit-bail, on retiendra le financement par emprunt.
3 ♦ Avantages du crédit-bail
– Facilité d’obtention
– Capacité d’endettement conservée
– Déductibilité des redevances
– Permet de mieux faire face à l’obsolescence
Thème
Le plan de financement 16
47
Exercice Objectifs et établissement d’un plan de financement
La société CARINA connaît une croissance régulière depuis plusieurs années. Son directeur financier souhaite avoir
votre point de vue sur les projets de développement pour les deux années à venir.
Les investissements prévus sont de 151 000 € début N et de 79 000 € début N+1. Aucun nouvel emprunt n’est
prévu. Les remboursements d’emprunts antérieurs sont de 80 000 € par an. Une subvention d’investissement de
60 000 € serait attribuée en N et étalée sur 5 ans. Le BFRE prévisionnel est estimé à 15 % du chiffre d’affaires HT.
Le BFRE de N–1 est de 21 000 €. Le chiffre d’affaires prévisionnel supplémentaire est estimé à 480 000 € en N et à
540 000 € en N+1. Les dotations aux amortissements sont respectivement de 80 000 € et de 100 000 € en N et en
N+1. Le résultat avant IS (hors DAP et hors quote-part de subvention) est de 251 000 € en N et de 328 000 € en
N+1. La trésorerie au 01/01/N est de 65 600 €. Les distributions de dividendes sont estimées à 50 000 € par an. Le
taux d’IS est de 33,1/3 %.
1. Préciser les objectifs du plan de financement.
2. Calculer les CAF prévisionnelles des années N et N+1.
3. Présenter le plan de financement pour les années N et N+1.
4. Commenter les résultats obtenus.
C orrigé
2 ♦ CAF prévisionnelles
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Éléments N N+1
Résultat avant IS (hors DAP) = 251 000 = 328 000
– DAP – 80 000 – 100 000
+ QP subvention d’investissement (1) + 12 000 + 12 000
= Résultat avant IS = 183 000 = 240 000
– IS – 61 000 – 80 000
= Résultat après IS = 122 000 = 160 000
+ DAP + 80 000 + 100 000
– QP subvention d’investissement – 12 000 – 12 000
= CAF = 190 000 = 248 000
(1) 60 000 / 5 = 12 000
3 ♦ Plan de financement
Variation du BFRE
Années BFRE VAR BFRE
N–1 21 000
N 15 % (480 000) = 72 000 51 000
N+1 15 % (540 000) = 81 000 9 000
Plan de financement
Éléments Fin N Fin N+1
Ressources :
CAF 190 000 248 000
Subventions d’investissement 60 000
Total 1 250 000 248 000
Emplois :
Investissement 151 000 79 000
VAR BFRE 51 000 9 000
Amortissement de l’emprunt 80 000 80 000
Dividendes 50 000 50 000
Total 2 332 000 218 000
(1) – (2) – 82 000 30 000
Trésorerie début 65 600 – 16 400
Trésorerie fin – 16 400 13 600
4 ♦ Commentaire
La CAF a augmenté de 30 % entre N et N+1. La trésorerie est déficitaire en N et s’équilibre en N+1 grâce à l’augmen-
tation de la CAF mais aussi grâce aux investissements qui ont été réduits de moitié en N+1 par rapport à N ainsi qu’à
la baisse du BFRE.
48
Exercice
Thème 16 ♦ Le plan de financement
Monsieur MOREL, possédant une librairie, pense qu’en étendant sa surface et en se diversifiant, il pourrait aug-
menter son chiffre d’affaires et sa rentabilité, améliorer sa trésorerie et mieux résister à la concurrence. Il a réalisé
l’étude de la rentabilité économique de deux projets d’investissement.
Premier projet : étendre la surface de vente en aménageant début N le premier étage de l’immeuble où se
trouve sa librairie : coût de l’aménagement 37 000 € HT, amortissable en linéaire sur 10 ans. Le chiffre d’affaires
prévisionnel annuel serait de 612 000 € en N et 648 000 € les deux années suivantes. Le BFRE est estimé à 36 jours
de chiffre d’affaires. Il est de 10 800 € en N–1.
Second projet : aménager début N+2 le sous-sol de la librairie : coût de l’aménagement 25 000 €, amortissable
en linéaire sur 10 ans. La CAF prévisionnelle est estimée à 27 000 € par an. Le BFRE annuel est estimé à 36 000 €.
Le taux d’IS est de 33,1/3 %.
Monsieur MOREL souhaite réaliser ces deux projets. Il a trouvé un financement par emprunt pour le premier pro-
jet de 85 000 €, remboursable sur 3 ans par annuités constantes au taux d’intérêt annuel de 6 %. Il pense financer
le second projet grâce à la trésorerie dégagée par le premier projet.
1. Présenter le tableau d’amortissement de l’emprunt.
2. Calculer la CAF prévisionnelle des trois premières années pour le premier projet.
3. Présenter le plan de financement pour les trois premières années en distinguant le début et la fin
de l’année N.
4. Commenter les résultats.
C orrigé
1 ♦ Tableau d’amortissement de l’emprunt
Annuité (a) = 85 000 × 0,06 / [1 – (1,06)–3] = 31 799
Années Capital début Intérêts Amortissements Annuité Capital fin
1 85 000 5 100 26 699 31 799 58 301
2 58 301 3 498 28 301 31 799 30 000
3 30 000 1 800 30 000 31 799 0
2 ♦ Capacité d’autofinancement
Éléments N N+1 N+2
EBE = 59 950 = 76 150 = 76 150
– DAP (1) – 3 700 – 3 700 – 3 700
= RE avant IS = 56 250 = 72 450 = 72 450
– Intérêts – 5 100 – 3 498 – 1 800
= RF avant IS = 51 150 = 68 952 = 70 650
– IS – 17 050 – 22 984 – 23 550
= RF après IS = 34 100 = 45 968 = 47 100
+ DAP + 3 700 + 3 700 + 3 700
= CAF = 37 800 = 49 668 = 50 800
(1) 37 000 / 10 = 3 700
•G
178
3 ♦ Plan de financement
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Plan de financement
Éléments Début N Fin N Fin N+1 Fin N+2
Ressources :
CAF 1 37 800 49 668 50 800
CAF 2 27 000
Emprunt 85 000
Total 1 85 000 37 800 49 668 77 800
Emplois :
Investissement 1 37 000
Investissement 2 25 000
VAR BFRE 1 50 400 3 600 0
VAR BFRE 2 36 000
Amortissement de l’emprunt 26 699 28 301 30 000
Total 2 87 400 30 299 89 301 30 000
(1) – (2) – 2 400 7 501 – 39 633 47 800
Trésorerie début 0 – 2 400 5 101 – 34 532
Trésorerie fin – 2 400 5 101 – 34 532 13 268
4 ♦ Commentaire
Le plan est globalement équilibré puisque le solde cumulé à la fin de la troisième année est positif. Toutefois, il présente
un déséquilibre important fin N+2 de 34 532 €. L’entreprise doit disposer d’une trésorerie initiale suffisante pour faire
face au déséquilibre du début de l’année N et trouver un financement pour l’année N+2 ou reporter le second projet.
49
Exercice Plan de financement ajusté
Thème 16 ♦ Le plan de financement
•G
179
Monsieur Barrot envisage début N de réaliser un nouveau processus de production dans le domaine des radios – com-
munications. Le montant global de l’investissement est de 540 000 €. Le prix de cession début N d’un matériel ancien
complètement amorti (net d’IS) est de 22 500 €. Le chiffre d’affaires additionnel prévu sur trois ans est de 1 620 000 €.
Le taux de marge sur coût variable est de 30 %.
Les charges fixes d’exploitation sont de 270 000 € par an (dont 90 000 € d’amortissements). Le taux de l’impôt sur les
bénéfices est 33,1/3 %. Le BFRE est de 450 000 € chaque année. Il sera versé aux actionnaires un montant de dividendes
de 39 750 € en N+1 et 36 000 € en N+2. Pour financer son investissement, l’entreprise contracte début N un emprunt de
300 000 € au taux de 5 %, remboursable par annuités constantes sur 5 ans. Elle procède à la même date à une augmen-
tation de capital d’un montant de 450 000 €.
1. Présenter le plan de financement de ce projet sur trois ans sans tenir compte des financements
externes.
2. Ajuster le plan de financement en prenant en compte les moyens de financement externes.
C orrigé
1 ♦ Plan de financement sans tenir compte des financements externes
Calcul de la CAF pour N, N+1 et N+2 (K€)
Marge sur coût variable (40 % × 1 620) 486
– Frais fixes (dont DAP) – 270
= Résultat avant IS = 216
– IS (33,1/3 %) – 72
= Résultat après IS = 144
+ DAP + 90
= CAF = 234
Plan de financement
Éléments Fin N Fin N+1 Fin N+2
Ressources :
CAF 234 000 234 000 234 000
Cession d’immobilisations 22 500
Total 1 256 500 234 000 234 000
Emplois :
Investissement 540 000
VAR BFRE 450 000
Dividendes 39 750 36 000
Total 2 990 000 39 750 36 000
(1) – (2) – 733 500 194 250 198 000
Trésorerie début 0 – 733 500 – 539 250
Trésorerie fin – 733 500 – 539 250 – 341 250
•G
180 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
CAF rectifiée
Éléments N N+1 N+2
CAF initiale 234 000 234 000 234 000
– Intérêts nets d’IS [(intérêts (1 – 33,1/3 %)] – 10 000 – 8 190 – 6 290
= CAF rectifiée = 224 000 = 225 810 = 227 710
Le plan de financement est équilibré dès la 2e année grâce à l’augmentation de capital et à l’emprunt qui n’ont toute-
fois pas suffit la 1re année, compte-tenu d’un capital investi élevé.
Thème
Le marché obligataire 17
50
Exercice Taux actuariel et valeur d’une obligation à une date donnée
Le 02/01/N–3, la SA RING a émis 6 000 obligations de valeur nominale 100 €, au prix de 98 €, remboursables in fine
le 31/12/N+5 à 104 % du pair. La date de jouissance est le 01/01/N–3. Les intérêts sont versés le 31/12 de chaque
année. Le taux facial est de 6,3 %. La SA JUREMIE a souscrit 750 obligations. Le 01/06/N, la cotation des obligations
au pied du coupon est de 114,25 %. Le taux actuariel est de 7,02 %.
1. Vérifier le taux de rendement actuariel brut à l’émission.
2. Calculer le prix d’une obligation RING coupon couru inclus à la date du 01/06/N.
C orrigé
1 ♦ Taux actuariel
À l’émission, la maturité est de 8 ans.
Valeur de l’obligation à l’émission = 98 €
Coupon (c) = C × I = 100 × 6,3 % = 6,30 €
Valeur de remboursement = 104 % (100) = 104 €
98 = [6,30 × [1 – (1 + t) –8] / t] + 104 (1 + t) –8
On trouve : t = 7,02 %
2 ♦ Valeur de l’obligation
Durée courue de l’échéance antérieure (01/01/N) au 01/06/N = 31 + 28 + 31 + 30 + 31 + 3 = 154 j (on ajoute 3 jours
ouvrés pour la livraison des titres).
Taux d’intérêt couru = 6,3 % × 154 / 365= 2,66 %
Intérêt couru = 2,66 % × 100 = 2,66 €
Valeur de l’obligation au 01/06/N = 114,25 % + 2,66 % = 116,91 % = 116,91 % × 100 = 116,91 €
•G
182
51
Exercice
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
C orrigé
1 ♦ Valeur de l’obligation
C = R = 1 000 €
C = C × i = 1 000 × 8 % = 80 €
Durée restante après le versement du 1er coupon : 5 ans
Valeur de l’obligation après le versement du 1er coupon :
[80 × [1 – (1,05)–5] / 0,05] + 1 000 (1,05)–5 = 1 129,89 €
52
Exercice Valeur théorique d’une obligation
Monsieur Barrot souhaite transférer une partie des VMP de son entreprise du marché des actions au marché
obligataire car il le considère comme moins risqué. Il a remarqué un emprunt Crédit Agricole à remboursement
in fine et au pair le 31/03/N+4.
Extrait de presse en date du lundi 01/10/N, concernant l’emprunt obligataire du Crédit Agricole :
Date du prochain
Nominal Taux nominal Cours précédent Cours du jour Coupon couru
coupon
1 000 € 4,9 % 98 98,76 2,497 31/03/N+1
1 ♦ Coupon couru
Nombre de jours du 01/04/N au 01/10/N : 30 + 31 + 30 + 31 + 31 + 30 + 3 = 186 jours (dont 3 jours ouvrés pour la
livraison des titres)
Coupon couru = 4,9 % × 186 / 365 = 2,497 %
53
Exercice Gestion d’un portefeuille de titres
Le directeur financier de la société CALDARIUMS dispose du portefeuille de VMP suivantes :
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
1 ♦ Obligation OAT
Prix de vente au 31/12/N = 134,31 % + 1,15 % = 134,46 % = 134,46 x 100 / 100 = 134,46 €
Nombre de jours du 25/10/N au 31/12/N = (31 – 25) + 30 + 31 + 3 jours ouvrés = 70 jours
Coupon couru = 6 % x 70 / 365 = 1,15 % = 1,15 % x 100 / 100 = 1,15 €
2 ♦ Portefeuille
Le principe de la diversification (plusieurs actions) et le principe de la séparation (titres à risque et titres moins ris-
qués) sont respectés. Cependant, la majorité du portefeuille est composé essentiellement d’actions qui sont des
actifs risqués, les obligations ne représentant qu’une faible part du portefeuille. De plus, les actions sont des actions
du même secteur d’activité, ce qui représente un facteur de risque supplémentaire car si ce secteur se trouve en
difficulté, le portefeuille en subira directement les conséquences (impact identique sur les actions). Par ailleurs, le
rendement de ces actions est faible, eu égard au risque encouru. Le portefeuille est donc peu diversifié. Il aurait été
plus prudent de choisir des actions de secteurs d’activités différents et d’équilibrer le portefeuille en prenant davan-
tage de titres moins risqués (obligations), afin d’améliorer la rentabilité et de réduire le risque.
Le coût du financement Thème
à court terme 18
54
Exercice Remplacement de traites
À la date du 31 mars N, une entreprise ne pouvant honorer une traite d’un montant de 10 000 € et d’échéance au
29/06/ N, décide de repousser le paiement au 30/09/N. le taux d’intérêt annuel est de 6 %.
Déterminer la valeur nominale de l’effet remplacé.
C orrigé
55
Exercice Taux réel du découvert bancaire
Une entreprise débitrice de 1 000 € sur une durée de 100 jours auprès de sa banque, se voit appliquer un taux
d’intérêt annuel de 8 %, 2 jours de banque et une commission fixe de 5 €.
Calculer le taux réel.
•G
186
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Taux réel
Soldes débiteurs Nombre de jours Nombres débiteurs
1 000 100 + 2 = 102 102 000
56
Exercice Taux réel d’escompte
Le 18/09/N, un effet de commerce de valeur nominale 12 600 €, échéance 12/10/N, est remis à l’escompte. Le taux
d’escompte est de 10 %. Il est appliqué un jour de banque. La commission de manipulation est de 5 €.
Calculer le taux réel d’escompte.
C orrigé
Taux réel
Nominal Nombre de jours Escompte Commission de manipulation Agio HT
12 600 25 (1) 87,50 (2) 5 92,5
(1) (30 – 18) + 12 + 1 = 25 j
(2) 12 600 × 10 % × 25 / 360 = 87,50 €
Taux réel (t) : 92,5 = (12 600 – 92,50) × t × (25 – 1) / 365, d’où : t = 11,247 %
57
Exercice Intérêt sur découvert bancaire
Le compte bancaire de l’entreprise se présente ainsi au second semestre N :
Dates Mouvements Mouvements Dates
Libellés
des opérations débiteurs créditeurs de valeur
01/04 Solde 6 418,58 31/03
02/05 Chèque 2 940,00 30/04
19/05 Chèque 20 154,28 18/05
14/06 Virement 37 137,84 15/06
21/06 Virement 2 040,00 22/06
Calculer au 30/06/N l’intérêt sur découvert bancaire au taux d’intérêt journalier de 0,0492 %.
C orrigé
Thème 18 ♦ Le coût du financement à court terme
•G
187
58
Exercice Arbitrage entre découvert bancaire et escompte de traites
Préoccupé par les coûts des financements, le responsable financier de la société « Tosca » s’interroge sur les moda-
lités de son financement à court terme. Il vous communique ses prévisions de trésorerie du premier trimestre N
ainsi que les traites dont il dispose dans son portefeuille.
Escompte
Taux d’escompte : 10 %
Commission d’endos : 0,60 %
Commission de manipulation : 3 € HT par effet.
La banque applique 1 jour banque aux effets remis à l’escompte.
La banque applique 1 jour de valeur aux effets remis à l’escompte et 3 jours de valeur aux effets remis à l’encais-
sement.
La banque applique un minima de 300 € par effet pour le montant de l’escompte.
•G
188 Les Carrés du dcg 6 – Exercices
Découvert
de Finance d’entreprise
Affacturage
Commission générale d’affacturage : 2 %
Commission de financement : 7 %
C orrigé
1 ♦ Jours de banque
Jours supplémentaires ajoutés par la banque pour le calcul de l’escompte.
2 ♦ Escompte
Nombre
Commission Commission
Nominal de jours + 1 j Escompte Agio HT
d’endos de manipulation
Banque
10 000 (1) 28 300,00 4,67 3 307,67
25 000 (2) 71 493,06 29,58 3 525,64
20 000 (3) 87 483,33 29 3 515.33
Total 1 348,64
(1) 10 000 × 10 % × 28 / 360 = 77,78 min 300 ; 10 000 × 0,6 % × 28 / 360 = 4,67
(2) 25 000 × 10 % × 71 / 360 = 493,06 ; 25 000 × 0,6 % × 71 / 360 = 29,58
(3) 20 000 × 10 % × 87 / 360 = 483,33 ; 20 000 × 0,6 % × 87 / 360 = 29
Taux réel moyen (t) : 1 348,64 = t × [(10 000 – 307,67) × (27+3) / 365 + (25 000 – 525,64) × (70 + 3) / 365 + (20 000
– 515,33) × (86 + 3) / 365], d’où : t = 13 %
Thème 18 ♦ Le coût du financement à court terme
Taux réel de l’effet no 1001 : 307,67 = (10 000 – 307,67) × t × (27 + 3) / 365, d’où t = 38,62 %
•G 189
Le coût réel de l’effet no 1001 est nettement > coût moyen en raison des minima appliqués par la banque. L’objectif
est de décourager la remise à l’escompte d’effets de faible montant et dont l’échéance est proche.
3 ♦ Découvert
Dates Nombre de jours Soldes débiteurs Nombres débiteurs
Du 05/01 au 02/02 29 40 000 1 160 000
Du 03/02 au 03/03 29 55 000 1 595 000
Du 04/03 au 15/03 12 15 000 180 000
Total 2 935 000
5 ♦ Affacturage
L’affacturage est une opération financière par laquelle une société spécialisée (le factor) se charge de l’encaissement
des créances d’un client. Elle paye immédiatement le montant à l’adhérent et garantit l’adhérent contre le non-rem-
boursement.
Commission de financement :
7 % [(10 000 × 30 / 360) + (25 000 × 60 / 360) + (20 000 × 90 / 360)] = 700 €
Commission générale = (10 000 + 25 000 + 20 000) × 2 % = 1 100 €
Agio HT = 1 800 €
Taux réel de l’affacturage (t) :
1 800 = t [(10 000 × 30 / 360) + (25 000 × 60 / 360) + (20 000 × 90 / 360)], d’où t = 18 %
Thème
Le plan de trésorerie 19
59
Exercice Budget de trésorerie – Choix entre Découvert et Escompte de traites
Les prévisions de la société DELANAY, spécialisée dans le négoce de vêtements, vous sont communiquées pour le
premier trimestre N+1 :
C orrigé
1 ♦ Budget de trésorerie
Budget de la TVA
Budget de trésorerie
Éléments Janvier Février Mars
Encaissements 5 079 5 100 5 240
Décaissements 4 249 6 665 6 540
Trésorerie initiale 1 250 2 080 515
Trésorerie finale 2 080 515 –785
2 ♦ Agios
Découvert bancaire
Dates Nombre de jours Soldes débiteurs Nombres débiteurs
Du 01/04 au 20/04 20 785 000 15 700 000
Intérêt sur découvert = 15 700 000 x 8,5 % / 360 = 3 706,94
CPFD = 0,05 % x 785 000 = 392,5
Agio HT = 4 099,44
Nominal Nombre de jours (1) Escompte (1) Endos (2) Commission fixe Agio HT
400 000 20 + 1 = 21 1 750 140 5 x 6 = 30 1 920
385 000 30 + 1 = 31 2 486 199 5 x 11 = 55 2 740
Total 4 660
(1) 400 000 x 7,5 % x 21 / 360 = 1 750 ; 385 000 x 7,5 % x 31 / 360 = 2 486
(2) 400 000 x 0,6 % x 21 / 360 = 140 ; 385 000 x 0,6 % x 31 /360 = 199
•G
194 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
En conclusion, le moyen de financement le moins onéreux est le découvert bancaire car il présente le coût le moins
élevé.
60
Exercice Plan de trésorerie ajusté
La société CRISS prévoit des difficultés de trésorerie dans les prochains mois. Elle tient une comptabilité prévision-
nelle et a établi son budget de trésorerie (en K€) pour les trois prochains mois :
Pour équilibrer son budget de trésorerie, la société utilise les moyens de financements suivants :
– en cas de déficit de trésorerie, elle escompte les effets qu’elle détient en portefeuille. Les intérêts sont perçus
le mois même au taux d’intérêt annuel de 7 %. Les agios seront arrondis en K€ le plus proche ;
– si l’escompte s’avère insuffisant pour combler le déficit, la banque consent à l’entreprise un découvert bancaire
au taux de 8 % l’an. Le calcul des intérêts se fait mensuellement mais les agios sont prélevés le mois suivant. Par
simplification, le découvert de fin de mois sera considéré comme représentatif du découvert moyen du mois et
les intérêts seront arrondis en K€ le plus proche. Tout découvert accordé devra être remboursé le mois suivant.
1. Indiquer la définition, l’utilité et les limites d’un plan de trésorerie.
2. P
résenter le plan de trésorerie du dernier trimestre en complétant le tableau joint en annexe.
C orrigé
Conclusion
Afin d’équilibrer le budget de trésorerie, l’entreprise a utilisé comme sources de financement à court terme l’escompte
des effets détenus en portefeuille et le découvert bancaire. Ces corrections ont permis de générer une « trésorerie
zéro » en N et en N+1. Un placement de l’excédent dégagé fin N+2 aurait pu être réalisé à hauteur de 384 €.
Thème
La gestion du risque de change 20
61
Exercice Couverture du risque de change – Contrats à terme et Options de change
La société anonyme BIONIC est un acteur important du secteur de la chimie fine. Son ambition est de se dévelop-
per à l’international.
Le 28 mai N, la société BIONIC a conclu un contrat de vente avec un client japonais pour un montant de
26 900 000 JPY, à régler le 30 septembre N. Compte tenu des conditions de concurrence particulièrement sévères,
l’entreprise a été obligée d’accepter un règlement en yens. Le trésorier de la société, craignant une évolution
défavorable du yen par rapport à l’euro, demande à l’une de ses banques de formuler ses propositions de couver-
ture. La banque lui propose une opération de change à terme ou une opération sur option de change.
C orrigé
Première partie
1 ♦ Position de change en dollars :
Montant des dettes et des commandes fournisseurs :
8 100 + 34 100 + 1 400 + 15 900 = 59 500
Montant des créances et des commandes clients :
17 900 + 4 600 + 320 + 45 700 = 68 520
Position de change = 59 500 – 68 520 = – 9 020 K$. Le montant des dettes étant inférieur à celui des créances, la
position est longue.
2 ♦ Risque de change correspondant
De par sa position de change, l’entreprise est exposée au risque de diminution du cours du $ par rapport à l’euro.
3 ♦ Montant de la position de change en € pour un cours de 1,3039 $
9 020 000 $ = 9 020 000 / 1,3039 = 6 917 708,41 €
4 ♦ Gain ou perte de change
Hypothèse 1 : 1 € = 1,2025 $
Position de change = 9 020 000 / 1,2025 = 7 501 039,50 €, d’où gain de change = 7 501 039,50 – 6 917 708,41 =
583 331,09 €
Hypothèse 2 : 1 € = 1,4028 $
Thème 20 ♦ La gestion du risque de change
•G 199
Position de change = 9 020 000 / 1,4028 = 6 429 997,15 €, d’où perte de change = 6 429 997,15 – 6 917 704,41 =
– 487 707,26 €
Deuxième partie
5 ♦ Opération de change à terme
Achat ou vente d’euros à terme
Pour se couvrir contre une baisse du JPY, l’entreprise doit vendre des yens à terme contre des euros ou acheter des
euros à terme contre des yens.
Situation dans laquelle ce procédé est désavantageux pour l’entreprise
Si le cours du yen est tel que 1 € < 140,33 JPY, le procédé de couverture est désavantageux pour l’entreprise. En effet,
quelle que soit l’évolution du cours du yen, l’entreprise devra acheter ses euros auprès de sa banque au cours de 1 € =
140,33 JPY. Si, au moment de la conversion, le cours du yen est plus élevé que le cours du contrat à terme, l’entreprise
ne pourra pas bénéficier de cette évolution favorable.
6 ♦ Opération sur option de change
Type d’option à acquérir
Il s’agit d’une option « yens contre euros ». Le 30/09/N, l’entreprise vendra ses yens contre des euros. L’entreprise doit
donc acheter une option de vente de yens contre euros ou acheter une option d’achat d’euros contre yens.
Dénouement de la situation au 30/09/N pour un cours de 1 € = 120,38 JPY
Le cours du yen a augmenté. Il est supérieur au prix d’exercice. L’entreprise abandonnera son option et vendra ses
yens au cours de 120,38. Elle encaissera : 26 900 000 / 120,38 = 223 459,05 €. Elle paie au vendeur la prime : 0,014 ×
26 900 000 = 376 600 JPY soit en euros, au cours du 28/05/N : 376 600 / 127,11 = 2 962,79 €. Montant net encaissé
= 223 459,05 – 2 962,79 = 220 496,26 €.
Cours auquel elle a vendu ses yens : 1 € = 26 900 000 / 220 496,26 = 121,997 JPY. En ayant la possibilité d’abandonner
l’option, l’entreprise bénéficie de l’évolution favorable du cours du yen. Elle vend ses yens à 1 € = 121,997 JPY et non
au prix d’exercice : 1 € = 140 JPY.
62
Exercice Couverture du risque de change – Options de change
La société JOG CONFISERIE a conclu en janvier N un contrat de vente avec un client suisse pour 62 000 CHF et le
client s’engage à régler la totalité le 01/03/N. Au 01/01/N, 1 € = 1,23 CHF. La société souhaite se protéger contre
le risque de change. La banque vous remet les propositions suivantes :
– option d’achat de CHF : Prix de l’exercice 1,21 CHF, échéance 01/03/N, prime 1,30 % ;
– option de vente de CHF : Prix de l’exercice 1,27 CHF, échéance 01/03/N, prime 1,30 %.
1. Citer les instruments de couverture de risques inhérents à ce type de contrat.
2. Indiquer quel type d’option l’entreprise doit acheter. Justifier votre choix.
3. À l’échéance, le 01/03/N, indiquer la décision à prendre et calculer le montant encaissé dans les deux
hypothèses suivantes :
– hypothèse 1 : 1 € = 1,20 CHF
– hypothèse 2 : 1 € = 1,30 CHF
4. Indiquer l’avantage de cette couverture par rapport à une opération à terme.
•G
200
C orrigé
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
1 ♦ Instruments de couverture
Souscrire des contrats auprès de la Coface SA : la Coface propose des contrats qui assurent un cours de change
fixe déterminé à la conclusion du contrat, moyennant le versement d’une prime qui lui est définitivement acquise. En
cas d’évolution défavorable du cours pour l’entreprise, la Coface indemnise l’entreprise en lui versant la différence
entre le cours garanti au contrat et le cours au comptant. En cas d’évolution favorable du cours, l’entreprise verse à la
Coface la différence entre le cours au comptant et le cours garanti.
Négocier des contrats à terme fermes de devises : ces contrats ont pour objet l’achat ou la vente de devises. En
couverture d’une dette en devises, l’entreprise effectuera un achat à terme de la devise. En couverture d’une créance
en devises, l’entreprise effectuera une vente à terme de la devise.
Négocier des contrats à terme optionnels : les contrats d’options donnent à leurs acquéreurs le droit d’acheter
(call) ou de vendre (put), à l’échéance, moyennant le versement d’une prime (ou prix de l’option). La prime est encais-
sée par le vendeur de l’option. Si le cours évolue défavorablement, les anticipations de l’opérateur sont bonnes et il
exercera l’option. Si le cours évolue favorablement, ses anticipations sont mauvaises et il n’exercera pas l’option.
4 ♦ Avantage d’une couverture sous forme d’option par rapport à une opération à terme
Une opération à terme permet de se couvrir en espérant un gain dans l’hypothèse d’une évolution défavorable des
cours. Cependant, elle ne permet pas de profiter d’une évolution favorable des cours. En revanche, une opération
optionnelle permet de se couvrir contre une évolution défavorable tout en profitant d’une évolution favorable.
63
Exercice
Thème 20 ♦ La gestion du risque de change
La société MANATIS achète des marchandises à un fournisseur américain le 02/01/N pour 1 500 000 $. Elle verse un
acompte de 375 000 $ le 02/01/N. La livraison est prévue le 13/09/N et le règlement pour 1 050 000 $ le 13/09/N, le
solde le 30/09/N. Le cours au 02/01/N est de 1 € = 1,3039 $. La société reçoit plusieurs propositions de sa banque :
– couverture par un contrat à terme : cours garanti 1 € = 1,2935 $, échéance le 13/09/N ;
– couverture par l’achat d’une option d’achat : cours garanti 1 € = 1,29 $, échéance le 13/09/N, prime 1,75 % ;
– couverture par l’achat d’une option de vente : cours garanti 1 € = 1,31 $, échéance le 13/09/N, prime 1,75 %.
1. Calculer le montant de l’acompte.
2. Qualifier la position de change.
3. En cas d’une couverture à terme, indiquer si l’entreprise doit acheter ou vendre des $. Quel est
l’intérêt d’une telle couverture ?
4. En cas de couverture par l’achat d’une option, indiquer quel type d’option l’entreprise doit acheter.
Quel est l’intérêt d’une telle couverture ?
5. Que représente l’option à l’européenne ?
C orrigé
1 ♦ Montant de l’acompte
Acompte = 375 000 / 1,3039 = 287 598,74 €
2 ♦ Position de change
La position de change de 1 050 000 $ est une position courte car le montant des $ à livrer est supérieur au montant
des devises à recevoir. L’entreprise risque une hausse du $/€ ou une baisse de l’€/$ entre le 02/01 et le 13/09/N pour
1 050 000 $ et du 02/01 au 13/10/N pour le solde.
3 ♦ Couverture à terme
Craignant une hausse du $/€, la société achètera à terme des $ au cours 1 € = 1,2935 $. Elle décaissera 1050 000 /
1,2458 = 811 751,06 €. Une telle opération permet à l’entreprise de se couvrir en espérant un gain dans l’hypothèse
d’une évolution défavorable des cours (hausse du $). Cependant, elle ne permet pas de profiter d’une évolution favo-
rable des cours.
4 ♦ Option de change
Craignant une hausse du $/€, la société achète une option d’achat $ contre €. Elle paie la prime au vendeur :
1 050 000 × 1,75 % / 1,3039 = 14 092,34 €.
– soit le cours du $ augmente, l’entreprise exercera l’option et achètera ses $ au cours garanti 1 € = 1,29 $.
Elle décaissera 1 050 000 / 1,29 = 813 953,49 €. Elle paie la prime au vendeur. Le total décaissé sera donc de
813 953,49 + 14 092,34 = 828 045,83 €. L’exercice de l’option permet à l’entreprise d’acheter les $ au prix de
l’exercice et non au prix du marché au comptant, lui permettant ainsi d’éviter de réaliser une perte ;
–soit le cours du $ diminue, l’entreprise abandonnera l’option et achètera ses $ au cours au comptant (X).
Elle décaissera 10 500 000 / X. Elle paie la prime au vendeur. Le total décaissé sera donc de (10 500 000 / X)
+ 14 092,34. En abandonnant l’option, l’entreprise bénéficie de l’évolution favorable du $.
•G
202
5 ♦ Option à l’européenne
Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
L’option à l’européenne permet à l’opérateur de n’exercer son droit qu’à l’échéance alors que l’option à l’américaine
permet à l’opérateur d’exercer son droit à tout moment entre la date de l’opération et la date de l’expiration de
l’option.
64
Exercice Couverture
à terme et risque de change
La société CHRISMAR vend des marchandises le 01/06/N à un client américain pour 150 000 $. Elle encaisse un
acompte de 50 000 $. La livraison est prévue le 01/09/N et le règlement le 30/09/N. Elle reçoit deux propositions
de sa banque :
– couverture par un contrat à terme : cours garanti 1 € = 1,3029 $, échéance le 30/09/N
– couverture par l’achat d’une option : cours garanti 1 € = 1,3152 $, échéance le 30/09/N, prime 0,0068 € par $.
Expliquer le principe de ces deux couvertures et leurs conséquences.
C orrigé
La société CROQUE est spécialisée dans la conception et la fabrication de moules en polyester destinés à l’indus-
trie. Sa spécialisation l’a conduite à réaliser une part importante de son activité avec des sociétés hors zone euro.
Elle est ainsi exposée au risque de change à la fois sur une partie de ses ventes et de ses achats.
État des créances et dettes libellées en $ à échéance du 31 mars N :
Avances et acomptes versés : 12 500 $
Dettes fournisseurs : 956 000 $
Créances clients : 123 000 $
1. D éterminer et caractériser la position de change de l’entreprise en $ à l’échéance du 31/03/N.
2. D éterminer la nature du risque encouru par l’entreprise et le type de couverture adaptée.
Le 15 décembre N–1, la société CROQUE a signé un contrat commercial avec un client anglais à échéance du
15/02/N, d’un montant de 150 000 GBP.
Données relatives au contrat commercial à échéance du 15/02/N :
Le 15 décembre N–1, le cours de la livre est de 1 € = 0,835 GBP.
Le trésorier dispose de deux solutions de couverture :
– une couverture ferme au cours à terme 1 € = 0,840 GBP ;
– une option au prix d’exercice 1 € = 0,842 GBP et une prime de 0,2 %.
3. Chiffrer l’équivalent en euros encaissé le 15/02/N et le résultat de la couverture pour chacune des
politiques envisagées par le trésorier sur la base d’un cours au 15/02/N : 1 € = 0,838 GBP.
4. D éterminer le cours à partir duquel il devient intéressant pour l’entreprise de lever l’option.
C orrigé
1 ♦ Position de change de l’entreprise en $ à l’échéance du 31/03/N
12 500 – 956 000 + 123 000 = – 821 280
Les passifs sont supérieurs aux actifs, la position est donc courte.
2 ♦ Nature du risque encouru par l’entreprise et le type de couverture adaptée
L’entreprise court donc un risque d’appréciation du dollar. Elle peut donc soit acheter à terme des dollars, soit acheter
une option d’achat de dollars contre euros.
3 ♦ Choix d’une couverture
Éléments Calculs Montants (€) Résultats (€)
Pas de couverture 150 000 / 0,838 178 997,61
Contrat ferme 150 000 / 0,840 178 571,43 – 426,18
Contrat optionnel [150 000 / 0,842 – (150 000 / 0,835) × 0,2 %] 177 787,99 – 1 209,62
6
150 h de cours 5e 5e édition
2017
12 ECTS 2018 2017-2018
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