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Cours de
Financement de l’immobilier
ICH Rabat
Octobre 2013
Risque de surendettement
Marges excessives des promoteurs
Exclusion d’une large frange de la population
Politique d’écrémage des banques
Normes inadaptées à une large frange de la population à faibles revenus (garanties,
justificatifs de revenus, structures et processus lourds..)
a) Modalités du PPP
le marché public de travaux, de fourniture ou de services,
le bail emphytéotique :
o C’est un bail immobilier de très longue durée qui confère au preneur un droit réel sur la
chose donnée à bail, à charge pour lui d’améliorer le fonds en échange d’un loyer modique,
les améliorations bénéficiant au bailleur en fin de bail sans que ce dernier ait à indemniser
l’emphytéote.
La gestion déléguée :
o Le terme gestion déléguée englobe plusieurs catégories. : la concession de travaux
publics ou de service public) ,le contrat d’affermage , le contrat de gérance ,la régie .
d) Schéma de Concession
Exemples : Marchica Med (Lagune Marchica Nador), Al-Sharq for Development( projet résidentiel dans
la nouvelle ville de Zarqa nommée "Al SharqDevelopment, partenariat CGI et groupe Jordanien) Co".,Renault Tanger Méditerranée, ,
Les CAS sont des Comptes Spéciaux du Trésor .Les comptes spéciaux du
Trésor (CST) constituent à côté du Budget Général, du Budget
Annexe, et des Services de l’Etat Gérés de Manière Autonome,
les composantes du budget de l’Etat
Il ya près de 75 fonds (contre 132 en 2002).Les principaux sont :
(1) Fonds de promotion des investissements
Son objet est de comptabiliser les opérations afférentes à la prise en charge par l’Etat du
coût des avantages accordés aux investisseurs sous forme de contribution à la réalisation des
infrastructures externes, à l’acquisition des terrains supports des projets et à la réalisation
d’actions de formation professionnelle et ce conformément aux dispositions de l’article 17
de la charte d’investissement critères d’éligibilité des projets arrêtés par la Charte
Les entreprises éligibles au financement dudit fonds peuvent bénéficier des avantages
suivants :
o Au niveau des terrains: une participation de l’Etat aux dépenses relatives à
l’acquisition du terrain nécessaire à la réalisation du programme d’investissement
dans la limite de 20% du coût du terrain support du projet.
o Au niveau de l’infrastructure hors site: une participation de l’Etat aux dépenses
d’infrastructures externes nécessaires à la réalisation du programme
d’investissement dans la limite de 5% du montant global du programme
d’investissement.
o Au niveau de la formation: une participation de l’Etat aux frais de la formation
professionnelle prévue dans le programme d’investissement dans la limite de 20%
du coût de cette formation.
Cette contribution financière de l’Etat est accordée dans la limite de 5% du montant global
du programme d’investissement. Ce taux peut atteindre 10% si le lieu d’implantation du
projet se situe dans une zone rurale ou suburbaine
(3) Fonds de Solidarité Habitat (FSH) pour la lutte contre l’habitat insalubre à travers le
Programme Villes Sans Bidonvilles (PVSB) lancé en 2003 visant à éradiquer les bidonvilles
en milieu urbain.
Modalités d’intervention :
o Aménagement et équipement de terrains destinés au développement de l’habitat
social, (programmes à faible VIT)
o Versements au profit des fonds de garantie des prêts consentis par les institutions
Bancaires pour l’accès au logement social.
Ressources
o la taxe sur le ciment essentiellement (0,10 DH/Kg
o Budget général de l’Etat
Ila été créé sous forme de compte d’affectation spéciale en 1998 .Ensuite il a été érigé
par la loi n° 36-01 du 29 janvier 2002 en établissement public doté de la personnalité
morale et de l’autonomie financière.
Son objet est d’apporter un concours financier à des programmes d'habitat,
d'infrastructure autoroutière, d'irrigation, d'aménagement du domaine forestier, de
réalisation de structures d'accueil pour les investissements industriels et touristiques, de
construction de complexes sportifs et culturels, de création d'infrastructures de petits
ports de pêche et de développement des technologies de l'information ;
Ces concours peuvent être apportés, dans le cadre de conventions, sous forme:
o de prises de participations financières ;.
o d'avances ou de prêts remboursables ;
o de contributions financières non remboursables
Nature de la contribution :
o Un appui direct aux investisseurs pour l'acquisition du foncier et la construction
de bâtiments professionnels. Cet appui consiste à contribuer à hauteur de :
50% du coût du terrain (sur la base d'un coût maximum de 250 DH/m²) ;
30% du coût des bâtiments ( sur la base d'un coût maximum de 1500 DH/m²).
Cette contribution peut être de 100 % si elle se limite seulement à
l'acquisition du foncier sur la base d'un coût maximum de 250 DH/m².
o Un appui sous forme de prise en charge totale de l'hors site pour les Unités
d'Aménagement Touristiques définies par le Gouvernement.
ix) Fonds de Garantie de l’Etat pour les particuliers (en vigueur depuis 2004 )
OBJET :
Garantir les crédits accordés par les établissements bancaires pour le financement de
l’acquisition du logement ou l’acquisition du terrain et/ou sa construction au profit des
populations à revenus modestes ou non réguliers.
BENEFICIAIRES ELIGIBLES :
Les personnes de nationalité marocaine n’exerçant pas dans le secteur public ou dans le secteur
privé affilié à la CNSS et répondant aux critères suivants :
o Exercer une activité génératrice de revenu ;
o Ne pas posséder de logement dans la wilaya ou la province où se situe le logement à
acquérir ou à construire. Les propriétaires dans l’indivision sont également éligibles
;
o Ne pas avoir bénéficié auparavant d’un prêt au logement garanti par l’Etat ou d’une
ristourne d’intérêt.
LOGEMENTS ELIGIBLES :
o Logements possédant un titre foncier en situation régulière et saine et dont le
prix figurant sur le compromis de vente ne dépasse pas 250.000 DH TTC ;
CREDITS ELIGIBLES :
QUOTITE GARANTIE :
70% du crédit en principal et intérêts.
SURETES :
o Hypothèque ;
o Délégation de l’indemnité d’assurance-vie et, le cas échéant d’assurance incendie.
b) FOGALOGE
OBJET DU FONDS :
Garantir les crédits accordés par les établissements bancaires pour le financement de
l’acquisition du logement ou l’acquisition du terrain et/ou sa construction au profit du personnel
des secteurs public et privé et des personnes exerçant pour leur propre compte, ainsi que des
Marocains Résidents à l’Etranger « MRE » .
BENEFICIAIRES ELIGIBLES :
Les personnes de nationalité marocaine exerçant dans le secteur public ou dans le secteur privé
affilié à la CNSS et ne relevant pas du personnel éligible au FOGALEF ou exerçant pour leur
propre compte :
o Ne pas posséder de logement dans la wilaya ou la province où se situe le logement à
acquérir ou à construire. Les propriétaires dans l’indivision sont également éligibles ;
o Ne pas avoir bénéficié auparavant d’un prêt au logement garanti par l’Etat ou d’une
ristourne d’intérêt.
LOGEMENTS ELIGIBLES :
CREDITS ELIGIBLES :
QUOTITE GARANTIE :
SURETES :
o Hypothèque ;
o Délégation de l’indemnité d’assurance-vie et, le cas échéant d’assurance incendie.
c) FOGALEF
Fonds de garantie des prêts destinés à financer l’accession à la propriété des adhérents de la
Fondation Mohammed VI de Promotion des Œuvres Sociales de l’Education-Formation
Dans le cadre des actions de soutien menées au profit du personnel de l’enseignement, la Fondation
Mohammed VI a mis en place un système d’aide au financement facilitant à ses adhérents
l’accession à la propriété.
Ce système, se compose d’un volet garantie des crédits bancaires et d’un volet bonification des taux
d’intérêt.
BENEFICIAIRES ELIGIBLES
Tout adhérent à la Fondation Mohammed VI de Promotion des Œuvres Sociales de l’Education-
Formation répondant aux critères suivants :
CREDITS ELIGIBLES
Prêts bancaires accordés dans les conditions suivantes :
Durée maximale
Ristourne Montant maximum Droit au crédit
(période de franchise
d'intérêt du crédit subventionné complémentaire
comprise)
2% 200.000 DH 20 ans Oui
4% 80.000 DH 10 ans Non
d) DAMANE ASSAKANE
Actif Passif
Immobilisations en non valeur Fonds propres
Capitaux propres
Frais d'établissement Capital social
Capitaux permanents
Charges à repartir sur plusieurs exercices Réserve légale
Autres réserves
Immobilisations incorporelles Report à nouveau
Recherches et développement Résultat net de l'exercice
Actif immobilisé
financement
Dettes de
Brevets,marques Dettes de financement
Passif circulant
Matériel et équipements Clients créditeurs avances et acomptes
Immobilisations financières Personnel
Titre de participation Organismes sociaux
Prêts Etat
Stocks Comptes d'associés
Créances de l'actif circulant Autres dettes
Actif circulant
Trésorerie Actif
Banque
Caisse
o Formule de calcul :
Actif Passif
Fonds de roulement
(positif )
Actif circulant
Passif circulant
Trésorerie excédentaire
Le BFR ainsi calculé est presque toujours positif .Une exception existe toutefois dans
certains secteurs notamment la Grande Distribution dont le cycle d’exploitation génère
Passif circulant
Actif circulant
Besoins en fonds de
roulement (BFR)
o Le BFR est supposé être financé par le Fonds de Roulement. En général le FDR
finance la partie du BFR qui revêt un caractère permanent. La part du BFR présentant
un caractère cyclique est généralement financée par les crédits bancaires à court terme
(crédits de fonctionnement)
Notion de trésorerie
La trésorerie peut être excédentaire, déficitaire ou ,rarement en pratique ,elle peut être nulle.
o Si la trésorerie est excédentaire cela signifie que l’entreprise dispose d’un excédent de
liquidités en caisse ou en banque. En terme comptable la trésorerie excédentaire
apparaitra à l’Actif du Bilan sous la rubrique Trésorerie Actif ( Caisse, Banque ).Il est
admis d’y ajouter également les Titres et Valeurs de placement pouvant être rendues
liquides très rapidement (titres cotés en bourse , SICAV….).
o Si la trésorerie est déficitaire cela signifie que l’entreprise a eu recours à des crédits
bancaires à court terme (crédits e fonctionnement) pour compléter le financement des
besoins générés par son actif circulant.
En terme comptable le déficit de trésorerie apparaîtra au Passif du bilan sous la rubrique
Trésorerie Passif (Crédit de trésorerie, crédit d’escompte, Soldes créditeurs en banque ).
Fonds de roulement
(positif )
Actif circulant
Passif circulant
Trésorerie excédentaire
Fonds de roulement
(positif)
Actif circulant
Passif circulant
Trésorerie déficitaire
NB : Sauf cas exceptionnel (secteurs à cycle d’exploitation générant un BFR négatif) , une
entreprise ayant un FDR négatif présente une structure financière déséquilibrée et par
conséquent une trésorerie déficitaire.
I PRODUITS D'EXPLOITATION
Chiffre d'affaires (ventes)
Variation de stocks(+/-)
II CHARGES D'EXPLOITATION
Achats
Autres charges externes
Impôts et taxes
Charges de personnel
Autres charges d'exploitation
Dotations d'exploitation
III RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II)
IV PRODUITS FINANCIERS
V CHARGES FINANCIERES
VI RESULTAT FINANCIER (IV - V)
VII RESULTAT COURANT (III + VI)
VIII PRODUITS NON COURANTS
IX CHARGES NON COURANTES
X RESULTAT NON COURANT (VIII-IX)
XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+X)
XII IMPOTS SUR LES RESULTATS
XIII RESULTAT NET (XI-XII)
8 + Subventions d'exploitation
V 9 - Impôts et taxes
10 - Charges de personnel
14 - Dotations d'exploitation
VI = RESULTAT D'EXPLOITATION (+ ou -)
e) Rentabilité et trésorerie
o Une entreprise rentable n’est pas nécessairement liquide. La rentabilité dégagée au lieu de se
traduire par une amélioration de la trésorerie pourrait au contraire être accompagnée d’une
détérioration de celle-ci si les BFR sont en forte croissance.
o En conséquence une entreprise ne maitrisant pas les besoins de financement liés à son cycle
d’exploitation (BFR) pourrait connaître des difficultés de trésorerie bien que dégageant une
bonne rentabilité.
o Ainsi la variation des BFR impacte le niveau du cash flow disponible.
o Aux éléments liés au cycle d’exploitation s’ajoutent certains liés au cycle d’investissement
(immobilisations) et ses moyens de financement (capitaux permanents)
o Le concours de l’ensemble de ces facteurs amène à mesurer ce qu’on appelle le Cash Flow
disponible (ou Free Cash Flow).
Résultat net
+ Dotations d’exploitation (Amort. /Prov.)
--------------------------------------------------
= Cash flow
- Variation BFR
+/- variation financement permanent
+/- variation actif immobilisé (achat/vente)
= Cash flow disponible
Fonds propres 100 Taux endett 300 Taux endett 700 Taux endett
Crédit 900 90% 700 70% 300 30%
o Types de crédits :
Découvert immobilier ou crédit à la promotion immobilière
• Finance les opérations de promotion immobilières (projets destinés
à la vente)
• Déblocage au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
• Remboursement au fur et à mesure de l’encaissement des ventes
Crédits amortissables
• Convient au financement de l’immobilier locatif ou de l’immobilier destiné à
l’exploitation par le promoteur (siège social , entrepôts…..)
• Déblocage du crédit en bloc si le bien est acquis au stade fini ou déblocage au
fur et à mesure de l’avancement des travaux si le bien est en construction
• Mise en place d’un tableau d’amortissement à l’acquisition ou à
l’achèvement des travaux
• Remboursement sur les cash flows dégagés de la location ou de
l’exploitation.
Crédit relais :
Crédit mis en place pour l’acquisition d’un bien dans l’attente de :
• l’encaissement du produit en provenance de la vente d’un autre bien ou
• l’apport du promoteur ou
• de la mise en place d’un autre crédit amortissable
Remboursement in Fine
a) Principes
• C’est une formule de financement dite sans recours, basée sur la seule rentabilité d'un
projet.
• Il s'agit d'une formule qui s'oppose au financement basé sur le crédit de l'entreprise ou
des entreprises qui sont les promoteurs d'un projet et au financement d'actif.
• Le financement sans recours, ou à recours limité, est motivé par le désir des promoteurs
d'exclure ou de limiter les risques au-delà de l'investissement et en conséquence à ce que
l'opération ne pèse pas sur leurs comptes.
• Une entité ad hoc (Special Purpose Vehicle) est formée par les promoteurs du projet qui
seront investisseurs dans la société ainsi créée. Un pacte d'actionnaire (shareholders
agreement) définit les obligations et responsabilités comme les droits des partenaires.
• La création d'une structure spécifique est un des éléments de l'aspect "sans-recours" ou à
recours limité du montage en financement structuré qui a pour objet d'isoler les
promoteurs du risque de l'opération. Les financiers de l'opération mais aussi les
promoteurs se réservent des droits de contrôle sur le fonctionnement de cette société.
b) Montage financier
• Le financement se fait en partie en fonds propre et en partie par endettement. Les fonds
propres sont levés par les membres du consortium qui est promoteur du projet, souvent
trop important pour un seul partenaire privé.
• Pour des raisons fiscales en particulier une part de l'investissement fait en fonds propre
est souvent mise en dette subordonnée, ce qui assure un traitement en dette tout en
traduisant l'aspect subordonné par rapport aux créanciers. Le montage inclut donc la
structuration appropriée dite "en mezzanine" et avec division entre la dette dite "senior"
(moins risquée) et la dette subordonnée (junior) (plus risquée)
• Le financement en endettement est fourni par un syndicat bancaire (Crédit syndiqué)
• Les banques gardent un droit de regard sur la gestion de la SPV
• Intervenants :Banque conseil, Banques Arrangeurs, Banques participantes, Agent de
crédit et de sûretés, Cabinet juridique conseil
Les « covenants » sont des engagements pris par l’emprunteur à l’égard des banques en
vertu du contrat de financement. Ils sont de deux types :
– Ratios d’endettement :
Dettes de Financement
----------------------------------------------------- < 70% (en général)
(Dettes de financement(*) + Fonds propres)
OU
– Ratio de levier
Dettes de financement
------------------------------- < 6 fois (en général)
EBE (EBITDA)
– Capacité de remboursement
Dettes de Financement
---------------------------------------
Capacité d’autofinancement
Capacité d’Autofinancement (CAF) = Cash flow = Bénéfice Net + Dotations aux amort & prov.
o Les ratios sont vérifiés (on dit testés ) aux dates de test convenues qui sont généralement
postérieures à la publication des états financiers annuels ou semestriels
o La vérification des ratios se fait en général par les commissaires aux comptes qui
délivrent une attestation dans ce sens.
a) Définition
• Les obligations font partie des valeurs mobilières. Il s'agit de titres de créance émis par
une société, un établissement public, une collectivité locale ou l'Etat en contrepartie d'un
prêt.
• L'obligataire détient une reconnaissance de dette que l'émetteur s'engage à rembourser à
une échéance convenue et à servir au porteur un intérêt annuel indépendant de
l'évolution de ses résultats et même en l'absence de bénéfice.,
b) Risque
• Obligation étatique : risque souverain
• Obligation entreprise privé : risque lié à la qualité de signature dit risque de signature
• La qualité des signatures des émetteurs d’obligations est en principe bonne :
Raisons :
o Plus grande transparence au niveau de la communication
o Les émissions obligations font appel publique à l’épargne publique. Elles sont mieux
encadrées par la loi pour sécuriser les épargnants.
• Risque de taux
o Il y a le risque de taux lorsque les taux d'intérêt augmentent, le cours des
obligationsanciennes baisse puisque les obligations nouvellement émises sont plus
attractives.
o Inversement, lorsque les taux d'intérêt diminuent, le cours des obligations anciennes
augmente car leurs rendements sont supérieurs à ceux des nouvelles obligations.
Le crédit‐bail immobilier a été prévu pour la première fois dans la loi des finances 1992 qui lui
accorde certains avantages
En 1993 il a été prévu dans la loi bancaire (sociétés de leasing qualifiées de sociétés de
financement)
a) Définition
Le crédit-bail immobilier est une opération de location d'un bien immeuble à usage
professionnel , acheté ou construit pour le compte du crédit-bailleur, assortie d'une option
d'achat de cet immeuble au profit du crédit-preneur, moyennant un prix convenu tenant
compte, au moins pour partie, des sommes payées à titre de loyers, ou permettant à celui-ci
d'en acquérir la propriété. Cette location est assimilée à une opération de crédit et impose au
crédit-bailleur la qualité d'établissement de crédit : banque ou société financière
b) Types de leasing
Contrat de leasing
Société de leasing L’entrepreneur
(Crédit bailleur) ( crédit-preneur)
Paiement des redevances
LE VENDEUR
• Pour la société de leasing :Dans la période difficile que traverse l’économie, les bailleurs
ont de plus en plus de mal à recouvrer leurs créances. Les biens immobiliers récupérés
en garantie ont parfois subi de sévères dépréciations.
x)Financements islamiques
a) Principe
• par rapport aux crédits classiques, les produits de la finance islamique sont proposés
moyennant une marge définie au départ par le contrat (absence de notion d’intérêts)
• L'intérêt est proscrit. Les prêts ne doivent pas faire l'objet de commerce. L'argent, en tant
que capital, peut servir de moyen pour faire du commerce et non pas constituer un objet
de commerce. Subséquemment, tout excédent généré à partir de transactions non basées
sur des actifs préalablement possédés par le vendeur (le banquier) est catégoriquement
prohibé.
• De fait, les banques islamiques (dites participatives dans le projet de loi au Maroc) ne
se limitent pas, comme dans le régime conventionnel, à proposer des services
d'intermédiation financière. Elles interviennent pour s'impliquer dans tout le processus
de création, de transformation et de commercialisation des richesses.
• Moudaraba
Elle est fondée sur un partenariatd’investissement. L’investisseur qui est donc le bailleur
de fonds s’engage au financement intégral du projet etl’entrepreneur s’oblige à la gestion du
projet.
Le partage des profits se fait sur la base d’un ratiopréétabli en fonction des bénéfices de
l’entrepreneur.
Dans ce schéma, l’investisseur supporte les conséquencesfinancières en cas de perte.
Il s’agit également d’une opération de financementassimilable au capital-investissement.
xi) La titrisation
d) Définition
La titrisation est une transaction qui donne la possibilité à une entreprise ou une
institutionfinancière de transférer le risque et/ou se financer en sortant de son bilan des
actifs et en les vendant sous forme de valeurs mobilières.
e) Types de titrisation
g) Le rehaussement de crédit
• C’est une technique qui est indispensable lors d’un montage type de titrisation. Cette
technique consiste à sécuriser ou à protéger les titres émis par le FCC d’une possible
sous-performance du sous-jacent et vise, donc, à les couvrir contre le risque de crédit.
Plusieurs manières de rehaussement de crédit permettent de diminuer le risque du sous-
jacent.
• La subordination : la plus importante des techniques de rehaussement de crédit et la
plus fréquemment utilisée. Elle consiste à différencier les titres émis par le FCC et les
répartir en tranches successives et hiérarchiques selon leurs degrés de risque, ou plus
précisément leurs qualités de crédit. Les premiers cash-flows serviront à honorer les
tranches supérieures et le risque de défaut sera assumé en premier lieu par les tranches
subordonnées selon une technique de paiement en cascade (ou waterfall). On distingue 3
principaux types de tranches :
o La tranche senior : généralement la plus sécurisée des tranches, avec un
remboursement presque certain. Dans le cas d’un événement de crédit, cette
tranche se fait rembourser en premier.
o La tranche Mezzanine : ou intermédiaire, est moins sécurisée que la précédente,
et se fait remboursée en deuxième lieu.
o La tranche junior : (Equity ou First-loss) est conditionnée aux
remboursements des deux autres tranches, et pourrait être considérée comme
étant la plus risquée.
Naturellement, plus la tranche est senior (placée en haut de la structure) plus son
remboursement est certain. En pratique, la tranche la plus risquée, Junior, dite
Equity,
h) Titrisationau Maroc
• Emergence en 1999
o La titrisation au Maroc a eu son départ en août 1999 date de la promulgation de
la loi 10-98 qui avait pour objectif l’amélioration et le dynamisme du secteur de
l’habitat.
o La mise en application date du mois de janvier 2002 avec un champ d’application
limité aux créances hypothécaires de 1er rang détenues par les établissements de
crédit.
o L’évolution était timide avec deux opérations d’une valeur de 1.5Md MAD, entre
2002 et 2003(CREDILOGE I et II du CIH) suivie par une période de stagnation
de 4 ans principalement due à un excès de liquidité au niveau des banques.
o La conjoncture économique a changé avec un regain d’intérêt concernant ce type
de transaction qui s’est concrétisé avec une nouvelle opération en décembre 2008
pour un montant de 1.5Md MAD(CREDILOGE III du CIH)
a) Garanties réelles
• Nantissement de comptes
• Nantissement de titres (Bons de caisse, actions ,obligations……)
• Hypothèques de différents rangs
• Nantissement de matériels
• …….;
b) Garanties personnelles
Structure du coût :
o Taux d’intérêts
• Options de taux :
– Tauxfixe ,
– Taux variable
• Annuellement (à la date anniversaire)
• Tous les 5 ans
• Faculté de changer l’option de taux en cours de vie du crédit
– Taux capé (variation à l’intérieur d’un tunnel constitué de taux maximum
et de taux minimum)
• Structure du taux
– Taux de référence
• TMP BT (Taux moyen pondéré des Bons du Trésor)
• TMP Interbancaire
– Plus Spread ou marge (déterminé en fonction du niveau de risque)
o Commissions bancaires
• Commission d’arrangement (pour crédits syndiqués)
• Commission de participation (pour crédits syndiqués)
• Success fees
• Commission d’engagement
o Outre le montant des intérêts sur le prêt , l’emprunteur est souvent appelé à payer
divers frais et commissions (frais d’étude et commissions bancaires, frais
d’assurances,…)
o Dans les montages de financements structurés , les emprunts obligataires , les
titrisations,…. les commissions bancaires (d’arrangement, de participation, success
fees…..) et les frais de conseil (banques conseils, cabinets juridiques…..) peuvent
atteindre des montants très importants.
o En ce qui concerne la rémunération de la banque il ya lieu de calculer le Taux Effectif
Global (TEG) qui tient compte du taux d’intérêt et des commissions et frais payés à la
banque.
o Les banques sont tenues de communiquer ce taux à l’Emprunteur.
o Le TEG calculé ne doit pas dépasser le TEG maximum fixé par Bank Al Maghrib
Refinancement ce crédit
o Un emprunteur pourrait envisager de refinancer son crédit en cours pour deux raisons:
– Profiter d’une baisse de taux d’intérêt si son crédit en cours a été contracté à taux
fixe et qu’il n’a plus la possibilité d’opter pour un taux variable en vertu de son
contrat de crédit.
– Allonger la durée de remboursement pour alléger l’échéance de crédit suite à
une évolution défavorable de ses revenus ou de ses dépenses.
o En règle générale si la durée du crédit restant à courir est élevée il ya de fortes chances
que le refinancement résulte sur une économie, alors que si cette période est courte
l’économie d’intérêts ne permettra pas de compenser les coûts de mise en place du
nouveau crédit.
En toute logique le TEG calculé selon la technique d’actualisation sera identique au taux nominal
Calcul d’actualisation
Taux d’actualisation = 7%
Flux de trésorerie
TRI = 7%
Total - 1 000 000,00
Ainsi ,le TEG correspond au TRI qui est de 7 % puisque le total des flux futurs actualisés
est égal au flux initial de 1000 0000
Comme prévu le TEG est égal au taux nominal étant donné qu’il n’y a pas de commissions.
2er cas : Une commission de 20000 DH est perçue en plus du taux d’intérêt
Taux d’actualisation : 7%
-980 000,00
TRI 7,44%
Ainsi ,le TEG correspond au TRI qui est de 7,44 % puisque avec ce taux le total des flux futurs actualisés sera égal
au flux initial de 980 000 correspondant au montant net du crédit encaissé par le client (1000000-20000 ).
Les frais d'émissionde l'emprunt et les primes de remboursement des obligationzs seront amortis sur 5ans
Taux d'IS 33,33%
Prime de
Capital début Obligations Obligations Amortissem Capital rembourse Charges à Economie Charges
Date de période vivantes Intérêts amorties ents Annuités restant dû ment répartir d'IS nettes
1 1000000 1000 70000 200 210000 280000 800000 11000 4 000 28 333 251 667
2 800000 800 56000 200 210000 266000 600000 11000 4 000 23 667 242 333
3 600000 600 42000 200 210000 252000 400000 11000 4 000 19 000 233 000
4 400000 400 28000 200 210000 238000 200000 11000 4 000 14 333 223 667
5 200000 200 14000 200 210000 224000 0 11000 4 000 9 667 214 333
Année 0 1 2 3 4 5
Flux Bruts 975 000 -280 000 -266 000 -252 000 -238 000 -224 000
Flux Net d'impôts 975 000 -251 667 -242 333 -233 000 -223 667 -214 333
2) Taux de rendement actuarial brut ( dit aussi TEG) pour le souscripteur de l'emprunt obligataire
Flux 995 000 -280 000 -266 000 -252 000 -238 000 -224 000
TRI 8,78%
o Les dividendes
o La plus-value
Avec :
P : prix de l’action
D : dividende par action
E(Ri) = (P1-P0)+D1
P0
Exemple :
Plus-value espérée : 12
Dividende par action : 2
Cours de l’action : 100
o Le coût des fonds propres peut également être estimé comme suit :
Coût des fonds propres = Taux de placement sans risque (*) + Prime de risque(**)
En tenant compte de l’économie d’impôt (IS= 30%) nous aurons un coût d’endettement
net de 2,9 % (4.2 % x 70% ) et par conséquent un CMPC net de 6,5 %
Formule :
CMPC = [CfP x FP/(D+FP)]+[Cd x(1-Tis) x D/(D+FP)]
a) Méthode classique
Formule
Taux de rentabilité = taux de rendement + taux de croissance de la plus-value
La méthode consiste à calculer la valeur actuelle des cash flows futurs en utilisant un
taux d’actualisation et d’en déduire l’investissement initial.Le résultat ainsi obtenu est
appelé Valeur Actuelle Nette (VAN) (dite en Anglais Net Present Value ou NPV)
Formule
VAN = CF1(1+a)^(-1) + CF2(1+a)^(-2).....+CFn(1+a)^(-n) - Investissement initial .
a = Taux d’actualisation( en général c’est soit le CMPC soit le Taux sans risque + Prime
de risque du secteur concerné).
Le taux d’actualisation peut être considéré comme le taux de rentabilité minimum exigé par
l’investisseur.
Le nombre de cash flows nécessaires aux calculs de la VAN est déterminé par la durée
de vie de l'investissement.
La VAN doit être égale ou supérieure à Zéro pour que le projet soit jugé acceptable. Elle
permet à l'entreprise de choisir les projets les plus rentables. Il suffit pour cela de
comparer la VAN entre deux projets.
Ainsi La VAN est extrêmement sensible à la qualité des études prévisionnelles et au choix
d’un bon taux d’actualisation.
Exemple de calcul
Calcul du TRI
An 0 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 6 Total
Cash flow
Cash flow nets -2 000 -2 000 1 200 1 300 1 350 1 400 1 450 2 700
Flux positifs -
An 3 1 037
An 4 1 070
An 5 1 058
An 6 1 045
An 7 1 030
Total 5 239
Flux négatifs
An 1 -1 905
An 2 -1 814
Total -3 719
TRI 16,07%
An 0 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 6 Total
Profil 1 Profil 2
Flux positifs
An 2 1 088 454
An 3 1 123 691
An 4 1 111 823
An 5 1 097 1 175
An 6 1 082 2 164
Flux négatifs
An 0 -2 000 -2 000
An 1 -1 905 -1 905
Même si le total des flux est le même, la VAN du profil 2 est inférieure à celle du profil 1 compte tenu de la faiblesse des flux en début de période
pour le profil 2
Calcul de la valeur
La valeur d’un actif immobilier = flux de revenus périodiques actualisés + flux de vente de l’actif en fin de
période
An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 6