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Problématique :
Le consentement d’une personne l’autorise-t-elle à permettre tout acte, « toute opération » sur
son corps ?
Que peut se permettre ou permettre une personne sur son propre corps, ses éléments et ses
produits ?
Existe-t-il un droit de disposer de son corps ? si oui est-ce un droit absolu ? toute acte,
toute atteinnte sur un corps est-il autorisé dès lors que la personne y consent ?
Nous consterons que la liberté de chacun sur son propre corps, permet à un individu de
consentir à certains actes portant sur son corps et sur ses éléments et produits, soit par sa
propre action, soit en autorisant l’action d’autrui. Mais cette liberté est strictement encadrée
voir exlue dans certaines hypothèses. La personne (et son corps) est protégée contre elle-
même, contre sa volonté.
Ainsi, le droit de disposer de son corps, s’il existe (I) connaît des limites rendant inefficace la
volonté de l’individu (II).
Certains actes touchant le corps d’un individu sont autorisés dès lors que ce dernier y consent.
D’une part, le droit reconnaît la validité des actes de disposition à titre gratuit, dont l’objet est
le corps, ses éléments ou ses produits (A). D’autre part, certaines atteintes corporelles peuvent
être permises par l’individu sur son propre corps (B).
A. La possibilité de conclure des actes de disposition à titre gratuit portant sur son corps,
ses éléments ou ses produits
1. D’un principe jurisprudentiel d’indisponibilité du corps humain à l’affirmation légale
d’un principe de non patrimonialité du corps humain :
- Principe d’indisponibilité posé par la Cour de cassation (cf. doc. 2 sur la nullité
conventions de mère porteuse ) : les actes à titre gratiut ou onéreux portant sur le corps
humain sont interdits (article 1128 du Code civil).
- L’article 16-1 du code civil remet en cause ce principe d’indisponibilté : Seuls les actes à
titre onéreux sont interdits → autorisation des actes à titre gratuit. Certains auteurs parlent
d’un glissement d’un prcincipe d’indisponibilté vers un principe de non-patrimonialité.