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IN 214 : INTRODUCTION AUX SYSTEMES D’INFORMATION

PROGRAMME :
1- NOTION DE SYSTEME D’INFORMATION

2- INTRODUCTION A LA METHODE MERISE

3- MODELISATION CONCEPTUELLE DES TRAITEMENTS

4- MODELISATION CONCEPTUELLE DES DOMMEES

5- VALIDATION DES DONNNEES

6- MODELISATION LOGIQUE ET PHYSIQUE DES DONNNEES

BIBLIOGRAPHIE :
1- S.RIVARD, J.TALBOLT, << le développement des systèmes d’information>> 3eme édition ,
presses hec 2001.
2- D.NANCI, B.ESPINASSE, << Ingénierie des systèmes d’information merise deuxième
génération>> 4eme édition 2001
3- P.T.QUANG, C.-KASTLER C., <<merise appliquée>> EYROLLES, Paris, 1990.
4- SANDOVAL V., << Technologie de l’EDI>>, Edition Hermes Paris, 1990.
OBJECTIFS :
> Acquérir des outils permettant de modéliser un système d’information
> Acquérir ses compétences pour pouvoir :
 Modéliser, analyser et proposer les évolutions d’un processus
 Récupérer les principaux acteurs et les caractéristiques générales du secteur étudies
 Situer l’utilisation des technologies de l’information dans le conteste de l’entreprise

CHAP1 : INTRODUCTION GENERALE

1.1- LE SYSTEME D’INFORMATION (SI) DANS L’ENTREPRISE

L’entreprise est système très complexe dans lequel transitent de nombreux flux d’information. Sans
ce dispositif de maitrise de ces flux, l’entreprise peut très vite être déplacée et ne plus fonctionner
qu’avec une qualité de service satisfaisant. L’enjeu de toutes entreprise qu’elle soit de négoce
(négociation), industrielle ou de service, consiste à mettre en place un système destine a collecter,
mémoriser traiter et distribuer l’information. Autrement dit, un système d’information est un
ensemble de ressource matérielle (logiciel et procédure) et humaine permettant d’acquérir de
stocker et de diffuser l’information.

EXP : La scolarité d’un collège, un centre commercial, un garage, une association, une maison
familiale, le corps humain.

Le système d’information assure le lien entre deux autres systèmes de l’entreprise ; il s’agit du
système opérant et du système de pilotage.

Système de pilotage

Système d’information

Figure 1.1 : Place du SI dans le système

de l’entreprise.
Système opérant
Légende :

Information représentation

La flèche continue spécifie une information continue ; il s’agit d’une information qui donne une
information du réel. Ce réel pouvant être soit le système opérant (état distrait) soit le système
d’information lui-même.

La flèche interrompu représente une information décision ; la flèche interrompu double spécifie une
information interaction ; il s’agit d’une information nécessaire au système d’opérant pour son bon
fonctionnement.

Le système de pilotage décide des actions à conduire sur le système opérant en fonction des objectifs
et des politiques de l’entreprise.

Le système opérande ou opérationnel englobe toutes fonctions les liées a l’activité propre de
l’entreprise : facturer les clients, régler les salaries, gérer les stocks, régler les commandes des
fournisseurs, délivrer les relevés de notes et les diplômes, remettre les bulletins aux élevés, remettre
le bulletin aux élevés…

Une telle décomposition prend en compte :

 La différence de besoins en matière d’informations des modules opérants et pilotes.


 La nécessite pour le SI de ne pas se contenter de transmettre les informations mais d’en
changer de synthèse.

Dans certains entreprises, on peut trouver des plus intègre du SI ; cette intégration peut se faire : soit
au niveau du système opérationnel ; soit au niveau du système de pilotage.

Exemple de SI intègre au système de pilotage : système interactif d’aide à la décision (G.P.A.O). Dans
un tel système, les décisions de pilotage sont directement traduite en décision d’exécution de règle
inclus gamme opératoire.

Exemple de SI intègre à un système de pilotage : système interactif d’aide à la décision (S.I.A.D). Un


tel système doit permettre à engranger (collecter) les décisions prise lors de diverse situation afin de
rendre le pilotage plus intelligent. La conception fait appel aux techniques d’intelligence artificielle.

1.2- ARCHITECHTURE ET CONCEPTION D’UN SI

Un SI doit représenter fidèlement le fonctionnement du système opérationnel. Pour se faire il doit


intégrer une base d’information dans lequel on mémorisera la description des objets, des règles de
contraintes du système opérationnel. Ces bases pouvant évoluer, le SI doit être dote d’un
mécanisme encore appelé processeur d’information donc le rôle est de contrôler du SI.

Faits et évènements Base d’information


Etat de la BI

Fg 1.2 : Architecture synthétique d’un SI


Processeur d’information
Le processeur d’information produit des changements dans la base d’information à la réception d’un
message.

Un message contient les informations et exprime une commande qui décrit l’action à entreprendre
dans la base d’information.

Le processeur interprète la commande et délivre un message qui rend compte du contenu actuel de
la base d’information (BI). Dans tous les cas l’environnement a besoin de savoir si la commande a été
acceptée ou refusée. Le processeur émet donc un message vers l’environnement.

D’après l’architecture présentée ci-dessus, l’on est de constater que la conception d’un SI doit être
effectuée à niveau : la conception de la partie statique qui concerne la conception de la BI et la
conception dynamique relative à la conception du processeur de traitement.

La méthode merise tient compte de ces deux types de conception et propose un ensemble de
formules et de règle à mettre en œuvre pour modéliser de manière indépendante les données et les
traitements du SI.

1.3- SI et système informatique

Les informations manipule dans un SI peut faire l’objet d’un traitement automatise au moyen de
l’outil informatique.

Pour assurer la cohérence du SI, la méthode MERISE propose une démarche d’informatisation
comportant les étapes suivant :

1- Le schéma directeur

Son rôle est de définir de façon globale la politique d’organisation et d’automatisation du SI.

Pour se faire il doit répertoriée l’ensemble des applications informatiques existant que l’on devra
modifier et développer. Il est important de découper le SI en sous ensemble homogène et
relativement indépendant ; ces sous ensemble sont appelé domaine.

Exemple : Pour une entreprise commerciale, un domaine peut concerner la gestion de personnel, la
gestion de stock ou encore la gestion des formations dans une institue académique.

A la fin de cette étape l’on doit avoir : la définition précise des domaines, une planification du
développement de chaque domaine assorti d’un plan détaillé année après année et application qui
doivent être réalisé.

2- L’étude préalable par domaine.

Elle doit aboutir à une présentation générale du futur système de gestion (schéma de traitement des
données). En spécifiant les principales améliorations du système actuel, les moyens matériels à
mettre en œuvre, les bilans cout-avantages. L’étude préalable est effectuée en quatre phases.

a- Phase de recueil

Elle consiste à analyser le système existant dans le but de comprendre les disfonctionnements et les
obsolescences les plus fréquentes du système actuel.
b- Phase de conception

Son objectif est de formaliser et de hiérarchiser les orientations nouvelles en fonction des critiques
formulé sur le système actuel d’une part et des politiques et objectifs de la direction générale d’autre
part. En d’autre terme, il faut mobiliser le système existant avec une pertinence de l’ensemble.

c- Phase d’organisation

Elle a pour objectif de définir le futur système au niveau organisationnel. Globalement, elle consiste à
répondre à la question : Qui fait quoi ? , Quand ? Et où?

d- Phase d’appréciation

Elle a pour rôle d’établir les couts et les délais des solutions définies ainsi que d’organiser la mise en
œuvre de la réalisation. Un découpage en projet doit être effectué durant cette phase.

3- Etude détaille par projet

Elle consiste d’une part à affiner les solutions conçus lors de l’étude préalable et d’autre part à
rédiger pour chaque solution à mettre en œuvre un dossier de spécification détaille qui décrit les
supports (maquet d’état de sorti ou d’écran) qui décrit les supports ainsi que les algorithmes associes
au règle de gestion.

A la fin de cette étude, l’on doit produire le cahier des charges des utilisations qui constitue la base
de l’engagement que prend le concepteur vis-à-vis des utilisateurs. Un tel document comporte du
point de vue de l’utilisateur le fonctionnement détaillé du futur système.

4- La réalisation

Elle consiste à implémenter des programmes fonctionnant sur un enjeu approuvé par des
utilisateurs.

5- Le déploiement ou l’implémentation

Cette étape consiste à installer la solution réalisée dans son milieu d’exploitation. Un changement de
responsabilité est opéré à ce niveau. En effet l’équipe de réalisation transfert la responsabilité du
produit réalisé au client (commanditaire du produit). De plus, le réalisateur se charge de la formation
des utilisateurs. Apres une période d’exploitation raisonnable, la réception définitive de l’application
doit être établie.

6- La maintenance.

Elle consiste d’une part à relever les différents burg survenue lors de l’exploitation de l’application et
d’autres part à faire évoluer l’application et d’autre part à faire évoluer l’application en fonction des
nouveaux besoins des utilisateurs qui peuvent être fonction du changement d’environnement ou des
progrès technologiques.
1.4- Cycle d’abstraction de conception des SI

La conception des SI se fait par étapes dans le but d’aboutir à un système d’information fonctionnel
qui reflète la réalité physique. Il importe de valider une à une, chacune de ses étapes tout en tenant
compte des réalités précédentes. De plus, les données devant être séparées des traitements, il est
nécessaire de vérifier la concordance entre donnée et traitement afin de vérifier que toutes données
nécessaires au traitement sont présentes et qu’il n’y a pas de données superflue. La succession
d’étapes est appelé cycle d’abstraction pour la conception des SI

SI manuel

Expression des besoins

Modèle conceptuel

Modèle logique

Modèle physique

SI automatique

Figure1.3 : cycle d’abstraction pour la conception d’un SI


L’expression des besoins permet de concevoir le modèle conceptuel de communication (MCC) qui
représente les différents flux d’information échangé par les acteurs du système.

Apres le MCC l’étape suivante consiste à élaborer le MCD et le modèle conceptuel de traitement
(MCT). Le MCT décrit les règles de gestions et les contraintes à prendre en compte dans le système.
Le niveau organisationnel, concerne la modélisation logique des données (MLD) qui représente un
choix logiciel pour le SI d’une part et modélisation organisationnel des traitements d’autre part.

Le modèle organisationnel des traitements décrit l’environnement liée au traitement structurel,


spatial et temporel. Le modèle physique reflète un choix matériel pour le SI.

Niveau Statique (données) Dynamique (traitement) Observation

Conceptuel MCD MCT Indépendant du


système. Qui ?
Organisationnel ou logique MLD MOT Choix du SGBD
(Qui ?, Quand ?) Qui ? Quand ? ou ?
Opérationnel ou physique MPD MOPT Haute
connaissance du
SGBD. Quand ?

Tableau 1.1 : Différents niveaux de conception d’un SI


CHAP2 : METHODE MERISE ET TYPE DE SI

2.1- Introduction

Le processus d’informatisation avec la méthode MERISE recouvre une diversité de situation.


L’objectif de ce chapitre est d’analyser plusieurs types de SI et d’évaluer l’adéquation de leur
information avec la méthode MERISE.

2.2- Typologie de processus de contrôle et planification en management

Anthony (1965) a proposé un cadre d’analyse de processus et de planification en management en


1965. Ce cadre est devenu par la suite tout un paradigme et est structure à trois niveaux.

2.2.1- La planification stratégique

C’est le processus de décision qui permet l’élaboration des objectifs et de la politique des entreprises
sur leur changement éventuel, sur les politiques d’acquisition, d’utilisation et d’organisation des
ressources.

2.2.2- La planification et le contrôle managérial

Il s’agit du processus par lequel les gestionnaires s’assurent que les ressources sont utilisées de
manières efficaces et rentables. La planification managériale consiste à élaborer des plans à partir
des objectifs définie dans la planification stratégique. Le contrôle managérial portera sur
identification et la correction des insuffisances de déviation des plans précédemment élaboré.
2.2.3- Le contrôle opérationnel

Le contrôle opérationnel concerne le processus de gestion opérationnel. C’est le processus qui


permet de s’assurer que les taches spécifiques sont effectuées de manière rationnel

Planification stratégique planification

stratégique

Pilotage contrôle et planification

managériale

Régularisation contrôle opérationnel

Figure 2.1 : Cadre conceptuel de management de R.Anthony

En fonction de l’horizon des décisions à prendre, il est possible d’analyser les solutions relatives aux
trois types de planifications précédentes.

1- La planification stratégique conduit à des décisions majeures dont les conséquences portent
sur de long terme (quelques mois, quelques années).
2- Le pilotage conduit à des décisions donc les conséquences portent sur le moyen terme
(quelques semaines à quelque mois).
3- La régulation ou contrôle opérationnel concerne particulièrement des rythmes inferieures au
mois. Et conduit à des décisions dont les conséquences portes sur de court ou de très courts
termes (Quelques heures a quelques jours)

Lorsque l’on s’intéresse au champ couvert par des décisions, la planification stratégique conduit à
des décisions donc la portée est très globale, car elle peuvent engager l’avenir de toute l’entreprise,

La régulation ou contrôle opérationnel, conduit à des décisions donc la portée est limitée par
exemple.

Une partir d’une chaine de montage d’une entreprise, un parcours type dans un département dans
une faculté. Le pilotage conduit généralement à des décisions donc la portée est intermédiaire.
Horizon

Qlq années

Pilotage

qlq mois

qlq jours

qlq heures Régulation

Local limite Global

Champ de porte

Fg2.2 : Echéances et portée des décisions dans une entreprise

Face au problème soulevé par ces différentes décisions, les méthodes de résolutions ont été
proposées. En fonction de la compréhension des processus décisionnel, une décision sera dite
programmable (sous ordinateur) si << qu’elle est répétitive et sous routinière dans la mesure où une
procédure précise a été établie de façon que la décision ne soit pas rétablie à chaque fois. >> Dans le
cas des décisions nom programmable on distingue les décisions structures des décisions non
structure.

Une décision structure est une décision pour laquelle une fois le problème identifié (ou à peu près) le
décideur peut faire appel à un certain nombre d’algorithme de structure de raisonnement lui
permettant d’avancer vers la résolution du problème pose.

Une décision non structurée est observée lorsque le problème est si complexe que le décideur a du
mal à le formaliser.

Plusieurs types de SI ont été proposés. On distingue la famille de SI de production, de la famille de SI


de pilotage et celle de SI stratégique.

a- Système d’information de production

Dans un tel système, l’information est exclusivement (presque) destine au système opérant de
l’entreprise et très souvent ces systèmes sont confondu au système opérant de l’entreprise. On
rencontre ces systèmes dans le secteur dans le secteur tertiaire. Puisque les flux d’information
transforme dans le système opérant sont en totalité ou presque des informations. C’est le cas par
exemple des secteurs d’assurance de la banque, des administrations… Ex de SI de production :
système de gestion de scolarité d’un collège, système de gestion de courrier d’une entreprise, un
distributeur automatique de billet de banque. Ce type de SI constitue un champ d’application
privilégié de la méthode MERISE.
b- Système d’information opérationnel

Ces systèmes sont très directement tourné vers une représentation ; une coordination opérationnel
de l’activité du système opérant. Les SI opérationnels ainsi souvent appelé SI primaires car ils
assurent un couplage très fort entre SI de système opérant. Ces systèmes sont caractérisés par un
volume important de données à mémoriser les informations sont élémentaires (primaire) du fait
qu’elles représentent différentes transaction de flux primaire traité par le système opérant de
l’entreprise. Ces informations sont destinées à être réutilisées par le système opérant lorsqu’elles
sont utilisées par le système de pilotage elles sont destinées dans les décisions a court termes. Les
traitements réalises dans ces systèmes sont très formalisés et fortement répétitifs.

Ex :

- Système de gestion de personnel (paye, stage, conge, autre)


- Système de gestion commercial (suivi des commandes des règlements
approvisionnement…)
- Gestion de matériel (tenu des stocks…)
- Gestion de la comptabilité (compte, journaux, grand livre…)
- Gestion de la production par ordinateur…

NB : Un SI opérationnel peut aussi être un SI de production.

c- Système d’information de pilotage

Ces systèmes sont destinés à fournir des informations nécessaire a la prise de décision de type
planification et contrôle managériale. Il privilégie les échanges avec le système de pilotage. On les
appelle aussi les systèmes d’information secondaire.

Les SI de pilotage sont caractérisés par une très grande variété d’information mais de volume
généralement limité. Les infos sont la plupart du temps élabore à partir des informations primaires
gères par le système d’information opérationnel et par quoi prise sur l’environnement ou
directement par le système opérant. Les traitements sont moins formalisé et plus aléatoire (à la
demande). Les SI de pilotage sont les plus souvent évolutifs.

La méthode merise est aussi bien adapte à ce type de SI.

EX : Système impératif d’aide à la décision…

d- Système d’information stratégique

Dans cette catégorie on distingue 02 grands types de système stratégiques. Les SI à porte stratégique
encore appelé système stratégique d’information et système d’information de support à la stratégie
appelé système d’information stratégique.

Exercice :

1- Donner les caractéristiques de ces types de système.


2- Donner la différence entre système d’information stratégiques (SI-S) et système
d’information stratégique (S-IS)
CHAP 3 : MODELISATION CONCEPTUELLE DE LA COMMUNICATION

3.1- DELIMITATION DE L’ORGANISATION

La première étape d’élaboration du modèle conceptuel de communication consiste à délimiter le


domaine étudié. Il s’agit de définir le système et les éléments externes avec lequel il s’échange des
flux d’information. De tels éléments extérieurs au système sont appelé acteur externe ou partenaire.

Acteur1

Acteur2 Organisation

Acteur n

Acteurs externes

Figure3.1 Formalisme de représentation des acteurs externes.

Pour représenter un acteur externe, on utilise une ellipse à l’intérieur de laquelle on inscrit le nom de
l’auteur.

La deuxième étape consiste à découper l’organisation en entité appelé acteur interne ou domaine.
Lorsque ces domaines sont assez important, ils peuvent être sous décomposé en sous domaine.

Acteur
Acteur

Acteur

Apres l’identification des acteurs internes, l’on passe à l’étape d’identification des processus. Cette
étape nécessite l’analyse des différents flux d’informations échange entre les acteurs du système.
3.2- Diagramme de contexte

Le diagramme de contexte est la représentation des flux d’information échanges entre les
organisations et les autres acteurs externes. Le formalisme est le suivant : Un rectangle pour
représenter l’organisation, des ellipses pour représenter des acteurs externes, des flèches pour
représenter des flux d’informations. L’orientation des flèches indiquera le sens du flux d’information.

Exemple :

Acteur1
Message1

Acteur2 Message2 Organisation

Acteur n Message n

Figure3.2 : Structure d’un diagramme de contexte

3.3 – Diagramme conceptuel des flux

Encore appelé modèle conceptuel de communication, ce diagramme complète le diagramme de


contexte en décomposant l’organisation en une série d’acteur externe.

Acteur1
Message 1
Acteur-in-n

Acteur2 Acteur-in-1 mMRNHDNDNMDMDM

Message 2

Message n
Acteur n
Acteur-in-2

Organisation

Fg 3.2- Structure d’un MCC

3.4 - Matrice de flux

Une matrice de flux est une représentions matricielle des acteurs et des flux échangés. Les acteurs
forment les lignes et les colonnes du tableau. Les flux sont utilisé dans les cellules ou case du tableau.
Les flux sont utilisés dans les cellules ou case du tableau. En ligne l’acteur a un rôle d’émetteur de
flux et en colonne, il est destinataire du flux.

Matrice : ensemble de donnée organise sous forme de tableau a deux dimensions.

3.5 – Quelques exemples

3.5.1- Entreprise de livraison

Exemple d’entreprise de livraison et modélisation

Livreur Ordre de livraison


Entreprise
Bon de livraison
Enregistrement

Demande de livraison
Demande de facturation

Client Facture Facturation

Cheque
Facture émise

Encaissement
Avis d’encaissement
Banque

Fg3.3 : MCC simplifié d’une entreprise de livraison

Exercice : Donner la matrice de flux associé à ce diagramme de flux

3.5.2- Compagnie d’assurance

Quelque exemple : AXA – ASSURANCE, GRAS SAVOIE, CHANAS, BENEFICIAL LIFE, ACTIVA, SAHAM,
SAAR, ASCOMA, ALLIANZ, PRO – ASSUR, SUNU – ASSURANCE.
Echéance
Quittancement Encaissement

Avis

Quittance règlement prime

Souscription
Assure Rédacteur
Modification

Déclaration accident Bonus malus


Secrétariat
Dossier sinistre

Compagnie adverse Négociation Dossier Siege


Inspecteur
Dossier grave

Expert Mission

Rapport

Figure3.4 : Diagramme brut de flux


En regroupant les acteurs de ce diagramme par domaine, on obtient le diagramme suivant :

COMPAGNIE
Assuré Comptabilité

Quittancement Encaissement

Echéance Situation

Souscription Echéance Situation


Branche Auto
Modification Rédacteur

Déclaration accident
Compagnie adverse
Secrétariat
Négociation

Expert Mission
Inspecteur
Rapport

Dossier grave
Siège

Figure3.5 Diagramme de flux avec délimitation de domaines.


Lorsqu’on prend en compte les conséquences de la délimitation du domaine le MCC final obtenu est
alors

COMPAGNIE
Avis
COMPTABILITE
ASSURE Quittance

Règlement prime
Echéance Situation

Souscription

Modification
Compagnie
adverse Déclaration accident

Négociation
BRANCHE AUTO
Expert Mission

Rapport

Siege
Dossier grave

Fg 3.6 : Diagramme conceptuel de flux

Exercice : Donner le diagramme de flux associé à la figure 3.5


CHAPITRE4 : MODELISATION CONCEPTUELLE DES DONNEES

4.1- INTRODUCTION

Le MCD est une représentation statique du SI de l’entreprise qui traduire sa sémantique. Son but est
de décrire de manière formelle les différentes données qui sont manipulées dans le SI. En d’autre
terme, la modélisation conceptuelle des données consiste à donner une représentation aux données
du système de sorte qu’elle soit facilement compréhensible. Le formalisme proposé par la méthode
MERISE pour la description des données d’un système se fait sur les concepts entité – association.

4.2- Concepts fondamentaux

4.2.1- Notion d’attribut

Un attribut / propriétés est une information élémentaire qui présente un intérêt pour le système
étudie. Il est non déductible d’autre information.

Exemple :

> L’Age d’un élevé


> Prix unitaire d’un produit
> Reference d’un produit

Une valeur prise par un attribut constitue une occurrence de cet attribut.

Exemple :

- 100 U.m -> P.U.H.T


- 21 ans -> âge
- NIDO -> Désignation

Un attribut est dit simple ou atomique si chacune de ces valeurs qu’il est susceptible de prendre et
non décomposable. Ainsi l’attribut date de naissance dont les valeurs peuvent être 12-04-2001, 10
février 1999, 02/03/2002 n’est pas élémentaire (simple). IL peut en effet être décomposé en 03
attributs jour_naiss, mois_naiss, année_naiss.

Remarque

- La décomposition d’un attribut en attribut plus simple ne doit pas être systématique ;
l’on devra alors tenir compte de son exploitation dans le système étudie.
- Un attribut paramètre est une propriété qui a un instant donné contient une seule
valeur.

Ex :

 Age étudiant
 Taux de change Euro-Dollar

Dans un MCD, tous les attributs identifies doivent être symbolisés par un nom. Ce nom doit être le
plus significatif possible. De plus, tous les attributs devront être consignés dans un document appelé
dictionnaire de données.
Durant la phase d’identification des attributs, l’on prendra soin d’éliminer les synonymes et les
polysèmes.

Exemple :

 Apprenant, étudiant
 Numéro, code

Polysèmes : Même orthographe mais signification différente :

 Prix : Valeur article


Prix : Récompense compétition
 Mémoire : Support de stockage
Mémoire : Thèse ou rapport

NB : Le principe de non redondance impose que chaque attribut clairement identifié


n’apparaisse qu’une seule fois dans le dictionnaire de donnée et par conséquent dans le
MCD.

4.2.2- Concept d’entité.

a- Définition

Une entité est une représentation d’un objet du système étudié. Cet objet doit avoir un rôle précis.
Une entité peut aussi être qualifiée, comme une instance, une classe. Une entité est composée de
donnée et des propriétés permettant de la décrire. Exemple : client : Numéro, Nom, Age, genre,
téléphone, adresse.

Dans le cadre E/A, une entité sera représentée par un rectangle à deux compartiments, le premier
compartiment contient le nom de l’entité, par convention en majuscule et le second comporte la
liste des attributs qui décrivent les entités.

Elève
Nom_Entite
NumeroEleve
Attribut1
Exemple : Nom
Attribut2 Prenom
Age
Classe
Attributn AdresseParent
b- Notion d’identifiant

Un identifiant est un ensemble d’attribut permettant de distinguer de manière univoque les


représentants d’une entité donnée.

Exemple : Avec l’entité élève précédant, NumeroEleve peut être considère comme identifiant.

On matérialise l’identifiant d’une entité en soulignant les attributs qui constituent cette identifiant.

Elève

NumEleve
Prénom

NumParent

c- Notion d’occurrence d’entité.

Une occurrence d’une entité est un représentant de cette entité. C’est-à-dire un ensemble de valeur
prise par chaque attribut de cette entité.

Exemple :

CLIENT
00B003 0CM001
CodeCli Toto Hibou
Nom Bertrand Gaspard
Prénom M M
Age 22 32
Ville Souza Nkonsamba
BP 47 36
Téléphone 6 91 00 12 33 6 92 20 50 32

d-Notion de dépendance fonctionnelle(DF)

La notion de dépendance fonctionnelle permet de déterminer les liens qui existent entre les
rubriques du dictionnaire de donnée à fin de structurer celle-ci. Il y’a eu dépendance entre une
donnée S et une donnée B si connaissant une occurrence de S, on en déduit au plus une et une seul
valeur de B. S est la source de (DF) et B la destination de son but. On note S ->D et on lit S détermine
fonctionnellement B.

La DF conserve l’ensemble d’occurrence de S et B.

Remarque :

Une DF mono-value X -> Y est dite direct si n’existe pas d’attribut Z tel que X->Z et Z->Y. Exemple :
Considérant l’entité client ci-dessus on a :

Codecli -> Nom

Codecli -> Prénom


Si on ajoute l’attribut CNI à l’entité client on aura

Codecli -> CNI

CNI -> téléphone

Par conséquent, la DF codecli -> téléphone n’est pas directe.

4.2.3- Concept d’association

Une association est un lien sémantique à plusieurs entités. Exemple : L’association livrer entre
fournisseur et produit qui matérialise le fait qu’un produit donné est livré par un fournisseur donné.

Dans la méthode merise, une association est représentée par une ellipse à deux compartiments avec
des pattes joignant les différentes entités que relies cette association. Le premier compartiment de
l’ellipse porte le nom de l’association et si l’association est porteuse d’attribut, ces derniers seront
inscrits dans le second compartiment de l’ellipse.

ENTITE A ENTITE B
NomAssociation
Attribut1 Attribut1
Attribut2 Attribut2

Attribut n Attribut n

Exemple

ABONNE OUVRAGE
Emprunter
Numéro CodeOuv
Nom Date Titre
Prénom Edition
Adresse AnneeEdition
Catégorie

Remarque 1

On distingue plusieurs catégories d’association à savoir :

- Les associations récursives ou réflexives.


- Association binaire qui relie deux entités
- Association ternaire qui relie trois entités
- Association n-aire qui relie n entités
Remarque2

Plusieurs associations distinctes peuvent relier 02 mêmes entités.

Exercice : Trouver deux entités pour d’un système donne pouvant être relie dans plus d’une
association et donner cette association.

1) Définition

2) Notion de cardinalité

Les cardinalités permettent de caractériser la liaison entre une entité et une association à laquelle
elle est reliée. Chaque liaison de l’association supporte un couple de nombre (entier) qui spécifie
l’intervalle dans laquelle la cardinalité d’une entité peut prendre sa valeur. La valeur de ce couple,
décrit le nombre minimum de fois qu’une entité peut participer à l’association. La valeur maximale
de ce couple détermine le nombre maximum de fois qu’une entité peut participer à l’association. En
d’autre terme, un couple de cardinalité placée entre une entité et une association détermine le
nombre minimaux et maximaux d’occurrence de l’entité pouvant participer à une occurrence de
cette association. Les groupes de cardinalités les plus usuelles sont :

 (0,1) spécifie qu’une occurrence d’une entité peut participer au plus une fois à l’association.
 (1,1) une occurrence de l’entité participe une et une seule fois à l’association.
 (0, n) une occurrence de l’entité participe au plus n fois à l’association.
 (1, n) une occurrence de l’entité participe au moins une fois et au plus n fois à l’association.

Remarque :

Dans certain cas, elle peut être remplacée par une valeur.

Exemple/Exercice

0,n 1,1 CONTACT 1,1 0,n


LOCATAIRE Etablir
Signer LOGEMENT
CodeLoc Numéro
Date NumLog
Nom
Type
3- Degré d’une association

Le degré ou la dimension d’une association indique le nombre d’entité participant à l’association.


Exemple : l’association louer de l’exemple ci- dessus est binaire.

Remarque :

1- Toute occurrence de l’association de degré n doit être relie à n occurrences d’entité.


2- On parle d’association 1 à 1 lorsque la cardinalité maximum pour chacune de ces pattes est
égale à 1. On parle d’association un a plusieurs lorsque la cardinalité maximum sur l’une de
ses pattes est égale à 1 et la cardinalité maximum sur l’autre égale a n.

On parle d’association plusieurs à plusieurs, lorsque la cardinalité maximum sur chacune de


ces pattes est égale a n.

Ces caractéristiques ne sont valables que pour une association binaire.

3- Une association binaire est dite totale si la cardinalité minimum sur chacune de ses pattes est
égale à un. Une association binaire sera dite partielle si la cardinalité minimum sur l’un de ses
pattes est égale à zéro.

Exemple : Donner des exemples d’associations totale et partielle (binaire)

4- Les associations transitives de type 1 a plusieurs sont à éliminées car elles apportent un
risque d’incohérence dans la modélisation.

LOGEMENT PROPRIETAIRE
CONTRACT
vvvvvvvv 0,n Proposer 1,1 1,1 0,n
Appartenir
CodeLog NumP
Numéro
Type Nom
Date

1,1 1,n

Elaborer

Dans ce schéma, l’association élaborer est transitive. Elle peut en effet être obtenu à partir des
associations proposer et appartenir. De ce fait, elle va être éliminée du schéma.

Cela signifie en d’autre terme que seule les dépendances fonctionnelles direct entre identifiant
d’entité devant donne lieu à des associations binaire de types 1 a plusieurs.
4.3- Elaboration du dictionnaire de données

Le recensement de toutes les propriétés du domaine d’étude peut être réalisé au moyen d’un
document appelé dictionnaire des données. Le dictionnaire des données peut être établi en deux
étapes :

4.3.1- Etablissement du dictionnaire complet

Toutes les données du domaine d’étude y sont répertoriées ; la découverte des données, leur
analyse et l’identification des propriétés sont réalisées à partir des fiches d’entretien, des fichiers et
des documents récents dans le domaine d’étude. Le dictionnaire de donnée complet possède les
colonnes suivantes :

a- Propriété

C’est le nom symbolique des attributs tel qu’il apparaîtra dans le MCD. Il faut supprimer les
synonymes c’est-à- dire une donnée présentée plusieurs fois sur noms.

Exemple :

 Le code client sur la commande et référence client sur une facture.


 Malade et patient dans un établissement de sante désigne la même personne. Il convient
aussi d’éviter les polysemes c’est-à-dire des propriétés distinctes qui auront le même nom.

Exemple :

 Nom pour le nom du client et nom pour celui du fournisseur. Pour les distinguer on peut faire
nom client, nom fournisseur.
b- Contenu

Le contenu ou la signification contient une description courte des propriétés.

c- Type

Le type d’une donnée peut être : date, booléen, oui/non, vrai/faux, case à cocher,…

 Numérique pour les propriétés calculées ou susceptible d’être utilisé pour des calculs.
 Alphanumérique ou chaine de caractère : pour des données de types texte, pouvant contenir
des lettres, des chiffres, des caractères de soulignement…

Remarque :

Adresse (code postale) ou numéro téléphone sont désignés comme des types alphanumérique en fin
de permettre l’affichage du zéro commençant un numéro téléphone.

d- Nature

La nature d’une donnée peut être élémentaire, la donnée est saisie ; calculer la donnée est obtenu à
partir d’autre donnée grâce une règle de calcul qui sera indiquer. Concaténer (une donnée
concaténer provient d’autre donnée élémentaire fusionner ou rassemble), paramètre c’est une
information externe constante au système d’information (taux de TVA, date et heure courante…).
Certaine données sont conservées pour des raisons d’historisation.

e- Observation
Cette colonne n’est pas obligatoire mais lorsqu’elle est présentée, elle peut servir pour indiquer par
exemple le format de certaines données ou des commentaires.

Exemple : Date : jj/mm/aaaa

Pour signifier que la date sera communiquer : le jour sur deux chiffres décimaux, le mois deux
chiffres décimaux et les années 04 chiffres décimaux ; tous séparé par le caractère /.

Exemple : Dans une entreprise, chaque année, les prix de vente sont modifiés le 1er janvier. Or on
veut garder pour chaque client le montant hors taxe pour chaque facture. Il faudra garder en
mémoire le montant hors taxe de chaque facture, même si la donnée est calcules (Sommes des prix
unitaire hors taxe * par la quantité).

4.3.2- Etablissement du dictionnaire des données réduit

Les données calculées et concaténées ainsi que les paramètres sont éliminés.

4.4- Concepts étendus de MERISE

Les concepts de modèle E/A étudié précédemment ne permettent pas de modéliser toutes les
situations et ou contrainte. Exemple : ce modèle présentera les difficultés pour matérialiser le fait
que un médecin, infirmier, un pharmacien constitue des entités qui sont en même temps des
personnel dans une institution hospitalière.

De manière plus simple, le modèle E/A présentera les difficultés pour matérialiser que toutes ses
entités dérivent de l’entité personne.

Pour palier a ces insuffisances, les concepteurs de la méthode MERISE ont étendu son formalisme de
base pour pouvoir permettre la gestion de nouveau concept tel que l’héritage et autre.

4.4.1- Concept d’héritage

Lorsque le concepteur s’aperçois que plusieurs entité proche mais distincte partage un même
ensemble de caractéristique, il doit mettre en œuvre un processus de création d’entité générique
(entité sur type ou entité de base) et entité spécialisée (entité sous type ou entité dérivée). Un tel
processus est appelé héritage, représente le lien entre « est-un » entre 02 entités A et B. En d’autre
terme, une occurrence de B est une occurrence de A. A étant l’entité sur-type. Le formalisme de
représentation graphique sur héritage utilise une flèche pleine et épaisse allant de A a B.
ENTITE A

Attribut1
Attribut2
…….
Attribut n Figure4 : Formalisme de l’héritage sous MERISE 2

ENTITE B

Listes des attributs


propres
On distingue plusieurs types d’héritage :

 L’héritage simple : lorsque une entité dérivée hérite d’une seule entité générique ou de base.
 L’héritage multiple : lorsque l’entité dérivée hérite a plusieurs entité générique.

Exemple :

PERSONNEL

Matricule
Nom
Prénom
Civilité
Affectation

ENSEIGNANT ADMINISTRATIF

Spécialité Service
Promotion DateEmbauche

Exemple d’héritage multiple

FIGURE GEOMETRIQUE

PARALLELOGRAMME LOSANGE

CARRE
4.4.2- Contraintes ensemblistes

Ce contexte permet d’exprimer des contraintes sur des ensembles d’occurrence et d’association
(c’est un n-uplet constitue les occurrences identifiants que relie cette association.)

Exemple :

A B
Associer
A1 B1

C1

(Occurrence (a1) + occurrence (a2) + occurrence (a3)) ≡ Occurrence de « associer »

Exemple : occurrence d’association

ENSEIGNANT 1,n 1,n


Servir FILIERE
Matricule Code
Nom

1,1 Recruter 1,n

Occurrence de « recruteur » : (4301, INF), (M301, ENG), (E101, BCH)…

1- Contrainte d’inclusion (I)

La contrainte d’inclusion entre deux ensembles A et B, impose que l’ensemble A soit inclus dans
l’ensemble B. Le formalisme utilisé doit faire apparaitre le sens de l’inclusion.

Formalisme
I
La contrainte d’inclusion s’exprime en plusieurs associations source et une seule association
destination appelé « cible »

Exemple :

ENSEIGNANT 1,n 1,n


Intervenir CLASSE
Matricule Code
Nom
=

0,1 Titulariser 1,2

2- Contrainte de totalité (T)

Elle intervient au minimum sur 03 ensembles A, B, et C et impose que l’union de A et B soit égale a C.
les trois ensembles ne pouvant pas jouer le même rôle, le formalisme doit faire ressortir les
ensemble sur lesquels l’union est réalisé et l’ensemble cible qui doit correspondre à cette union.

Formalisme

A T B

C
La contrainte de totalité peut être appliquée autant sur les associations que sur les entités. Pour
qu’elle soit appliquée sur les entités, il faut que celui-ci dérive d’autres entités.

c- Contrainte d’exclusion (X)

La contrainte d’exclusion entre deux ensembles A et B, impose que ces deux ensembles soient
disjoints. Le formalisme utilisé :

A X B

On distingue la contrainte d’exclusion entre association de la contrainte d’exclusion entre entité

i- Contrainte d’exclusion entre association

Elle impose que deux occurrences entre entité ne peuvent pas participer à la fois à une même
association.

Exemple :

ETUDIANT 0,n 0,n


Inscrire UE
Matricule Code UE

0,n Capitaliser 0,n

A partir de ce schéma, on veut exprimer le fait qu’un étudiant ne peut à la fois être inscrit à une unité
d’enseignement et la capitaliser.

Ce schéma devient alors

ETUDIANT 0,n 0,n


Inscrire UE
Matricule Code UE

0,n Capitaliser 0,n


ii- Contrainte d’exclusion entre entité

La contrainte d’exclusion entre entité représente la contrainte du ou-exclusif. Cela n’est possible que
s’il s’agit des entités sous type ou dérivée. Le formalisme du ou-exclusif est représenté comme suit :

Cette contrainte (X-OR) regroupe les contraintes de totalité et d’exclusion.

Exemple

ETUDIANTE

Matricule

NONSALARIE PROFESSIONNEL
Typeformation Anciennete

NB : + ou ×T

EMPLOYE

Numéro

Nom

Prénom

T
INTERNE EXTERNE
DateEmboche CodeCons

Entreprise
a- Contrainte de totalité en association

Exemple :

PERSONNE 0,n 0,n


Animer SEMINAIRE
Numéro
Code
Nom
Thème

0,n Participer 1,n

La contrainte de totalité impose que toute personne soit animatrice, soit participant à un séminaire
soit les deux.

On a :

PERSONNE 0,n 0,n


Animer SEMINAIRE
Numéro
Code
Nom
T Thème

0,n Participer 1,n

b- Contrainte de totalité entité

Pour appliquer la contrainte de totalité en entité, celle-ci doivent des entités dérivées ou des entités
sous types.

Exemple : on veut modéliser le fait que les employés du service informatique de la faculté des
sciences sont soit des internes, soit des externes (consultant)

Ce schéma exprime la contrainte selon laquelle un étudiant est soit un non-salarié, soit un
professionnel.
c- Contrainte d’Egalite

La contrainte d’égalité entre deux ensembles exprime l’exclusion mutuelle entre ces deux ensembles
(A inclut dans B et B inclut dans A) le formalisme utilise est représenté par le symbole d’égalité.

A B B A
=

i- Contrainte d’égalité entre association

Elle exprime le fait qu’une occurrence d’entité qui participe à une association, participe également à
l’autre association et inversement.

ETUDIANT 0,n 0,n


Animer MATIERE
Matricule
Code

0,n Participer 0,n

Ce schéma exprime le fait que tout étudiant qui s’est inscrit à une matière doit étudier cette matière
et vice versa.

4.4.3- Identification des occurrences d’identités

A MERISE 2, on distingue 02 types d’identifiants :

- L’identifiant absolue : qui est constitué d’un ou de plusieurs attribut de l’entité. Dans le
formalisme, il est matérialisé par le soulignement des attributs qui le compose. Exemple :
Une personne peut être identifie par son nom, prénom, date de naissance.

- L’identifiant relatif : il est compose des propriétés de l’entité et ou de l’identifiant d’une


autre entité reliée par une association (1, 1) ou (1, n).
Exemple :

BATIMENT 1,n 1,1 SALLE


Renfermer
CodeBat Numéro

L’identifiant d’une salle sera compose dans ce cas du code du bâtiment, suivit du numéro. Exemple
les occurrences de salle RMB 101, RMB 302.

Remarque : la notion d’identifiant relatif permet d’exprimer un lien entre une association et une ou
plusieurs entité. Une telle association est parfois appelé pseudo - entité ou agrégation.

Le formalisme de représentation d’une agrégation est construit :

ENTITE A ENTITE B

Id A Id B
Associer

Figure : Formalisme de représentation d’une association d’agrégation

L’entité A permettant d’identifiée l’occurrence de B est appelé entité aggravante. L’entité B


identifiant donc une occurrence est identifiée au moyen de A est appelé entité agrégée.
4.5- Construction d’un modèle conceptuel de données

La construction d’un MCD ne s’effectue pas de manière linéaire. Il s’agit d’un processus itératifs
d’enrichissement progressif qui trouve souvent son origine dans une alternance avec l’étude des
traitements. Les principes généraux de construction sont :

1- Chercher d’abord à modéliser les entités de types qui apparaissent le plus naturellement plus
s’intéresser à l’association.
2- Dès qu’une entité est modélisé, chercher à lui affecter un identifiant ou du moins l’illustrer
par des exemples d’occurrences.
3- Eviter absolument de réfléchir en terme de fonctionnement (traitement) s’astreindre à
exprimer des faits.
4- A chaque propriété associe à une entité ou une association, s’assurer immédiatement de la
règle de vérification (non redondance)
5- S’assurer que toutes les entités participent au moins a une association.
6- Préciser les cardinalités maximum et minimum de chaque entité participant à une
association.
7- Rechercher au sein de chaque association, les éventuelles dépendances fonctionnelles.
Procéder si possible à la décomposition.
8- Exprimer les éventuels contraintes inter-association.
9- Exprimer les éventuels règles de traitement.
10- Régulièrement relire globalement le modèle à fin de vérifier si les futurs utilisations
envisages sont prise en compte.
Chapitre5 : MODELISATION LOGIQUE DES DONNEES

5.1- Introduction

La description conceptuelle des données permet de représenter fidèlement les réalités du domaine à
informatiser. Cette représentation conceptuelle ne peut pas être directement manipulé ni accepter
par un système informatique. Il est alors nécessaire de passer du niveau conceptuel à un niveau plus
proche des capacités des systèmes informatiques. Ce niveau est appelé niveau logique. On distingue
globalement 03 modelés logiques : le modèle hiérarchique, le modèle en réseau et le modèle
relationnel.
Chacun de ces modèles, repose sur des techniques d’organisation particulière que les systèmes sont
capable de gérer. Dans la suite de ce chapitre, les concepts que nous étudierons se rapportent au
modèle relationnel.

5.2- Le modèle relationnel

5.2.1- concepts de base

Le modèle repose sur 03 concepts fondamentaux : relation, attribut, domaine.

De façon grossière, une relation est une grille ou un tableau a deux dimensions dont les colonnes
représentent les attributs. Les lignes de ce tableau sont appelé les occurrences de la relation ; il s’agit
d’un n-uplet d’un tuple d’occurrence de chaque attribut. Un domaine est ensemble lequel un attribut
prend ses valeurs.

Exemples :

CLIENT (Numéro, nom, prénom, BP, Ville, téléphone)

Client est le nom de la relation et ceux qui sont entre parenthèse sont les attributs de la relation.

Il sera représenté par :

CLIENT :

Numéro Nom Prénom BP Ville Téléphone


Tuple 1

Tuple 2

Tuple n

5.2.2- Passage au MLD au modèle logique relationnel

La règle de passage du MCD au MLD concerne la transformation des entités et des associations.

1- Transformation des entités

Chaque entite d’un MCD devient une relation l’identifiant de l’entite devient une cle premiere de la
relation. On materialise une cle primaire en soulignant le ou les attributs qui la compose.
Exemple

PRODUIT 0,n 1,n COMMANDE


Constituer
Référence NumCmd
Désignation Date
PU
DateFab
DateExp
Fabriquant

MLD

 Cas des entités

Produit (Reference, Désignation, PU, Datefab, DateExp, Fabriquant)

Commande (Numcmd, Date)

Remarque : Les attributs de la relation issus d’une entité sont les attributs de cette entité.

Cependant, d’autre entité de la relation peuvent provenir des associations ou des entités reliant
l’ayant conduit à la relation. De tel attribut doivent être matérialisé s’il constitue des identifiant
d’entités.

2- Transformation des associations

La transformation d’une association dépend des cardinalités porte par les pattes de cette association.

a- Association binaire un-plusieurs

Une association binaire un a plusieurs est caractérisée par l’existence d’une DF entre entité maitre
(entité portant la cardinalité plusieurs, (0, n) ou (1, n)) et l’entité esclave (entité portant la cardinalité
(0, 1) ou (1,1)). En d’autre terme, l’identifiant de l’entité esclave détermine fonctionnellement
l’identifiant de l’entité maitre.

Exemple :

CLIENT 1,n 1,1 COMMANDE


Passer
CodeCli NumCmd
Nom Date
BP
Ville
Téléphone
Une telle association est transformée en faisant migrer l’identifiant de l’entité maitre vers la relation
issue de l’entité esclave. L’identifiant migrer constituera une clé étrangère pour la relation issue de
l’entité esclave.

Un attribut clé étrangère sera suffixé par le caractère ‘#’

MLD associe est :

CLIENT (Codecli, nom, BP, ville, téléphone)

COMMANDE (numcmd, Date, codecli#)

b- Association binaire plusieurs – plusieurs

Une telle association devient une relation, sa clé primaire est constitué du couple constitue par les
identifiants du couple qu’elle relie. Chacun de ces identifiants constitue une clé étrangère pour cette
relation du fait de la migration. Si l’association est porteuse d’attributs, ceci devient les attributs de la
relation.

Exemple :

ETUDIANT 0,n 0,n UE


Renfermer
Année Code
Matricule

MLD :

INSCRIRE (Matricule, code#, Année)

c- Association binaire (0,1) – (1,1) ou (0,1) –(0,1)

Remarque :

- Une autre possibilité de transformation d’une association maitre esclave lorsque celle-ci
est porteuse d’attribut consiste à transformer cette dernière en une relation. Les deux
identifiants d’entité relie par cette association migre vers la relation (et donc devient des
clés étrangères pour cette relation) et sa clé primaire sera forme l’identifiant de l’entité
esclave.
- Lorsque tel association est porteuse d’attribut, une autre possibilité consiste à faire
migre ces attributs vers la relation issue de l’entité esclave.
d- Association n-aire (n >= 3)
Toutes associations n-aire devienne relation et sa clé primaire est forme du n-uplet des identifiants
d’entités qu’elle relie.

Remarque :

Lorsque qu’une des parties d’une association n-aire (n>2) porte un couple de cardinalité (1, 1) cette
association devra d’abord être décomposé avant d’être transforme en relation.

5.2.2- Transformation des concepts étendus

On parle de spécialisation lorsque l’entité sous type ne porte pas d’identifiant et de généralisation
lorsque les entités en portent.

ETUDIANT

Matricule
Nom
Prenom
Niveau
Specialisation

NONSALARIE PROFESSIONNEL
Formation AdresseProf

PERSONNE

Numeross
Nom
Prenom
Age
Generalisation

ETUDIANT ENSEIGNANT
Matricule Numssu
Niveau Grade
1- Transformation d’une spécialisation

Il existe 03 possibilités de transforme une spécialisation

1er cas : Seul l’entité sur type devient une relation avec importation des attributs des entités sous-
types.

Exemple : ETUDIANT (Matricule, nom. Prénom, niveau, formation, adresseProf)

2eme cas : Seul les entités sous-types deviennent des relations. Chacune important les attributs de
l’entité sous-type. La clé primaire de chaque relation obtenue est l’identifiant de l’entité sur-type.

Exemple : NONSALARIE (Matricule, nom, prénom, niveau, formation)

PROFESSIONNEL (Matricule, nom, prénom, niveau, AdresseProf)

NB : Cette solution conduit à une redondance onéreuse des données de l’entité sur type dans le ou il
y’a pas de contrainte d’exclusion entre les entités sous-type.

Cette solution n’est applicable que lorsque l’entité sur-type n’est relie a aucune d’autre entité.

3eme cas : Chaque entité sur-type ou sous-type devient une relation. L’identifiant de l’entité sur-type
migre vers les relations issues des relations entités sur type en devenant une clé étrangère et
primaire.

Exemple : NONSALARIE (Matricule, nom, prénom, niveau, formation),

ETUDIANTE (Matricule, nom, prénom, niveau,).

PREFOSSIONNEL (Matricule, nom, prénom, niveau, adresse-prof).

2- TRANSFORMATION D’UNE GENERATION.

Chaque entité devient une relation et ou duplique les attributs de l’entité sur-type dans les relations
issues des entités sous-type .L’identifiant de l’entité sur-type devenant une clé étrangères dans cette
relation.

5.2.4- TRADUCTION DES CONTRAITES ENSEMBLISTES.

Les contraintes ensemblistes ne peuvent pas être matérialise au niveau logique .Elle pourrais être
pris en compte au niveau des traitements (niveau applicatif) à l’aide par exemple des cas de
mécanisme de triggers au déclencheur.

5-3-NORMALISATION DE RELATION.

Confia information.

5-4-ALGEDRE RELATIONNELLE.

Confia information.
Chapitre 6 : MODELISATION CONEPTUELLE DES TRAITEMENTS.

6.1-introduction

Tous SI sont constitués de 02 parties : la partie statique, et la partie dynamique. La partie statique
décrit la base d’information en autre terme elle mobilise ou schématise les données du système. La
partie dynamique donne la description du processeur d’information et permet donc de décrire les
traitements effectue au sein du système étudié. Au traitement dit, la dynamique du système étudié
décrit l’ensemble des activités résultant des flux d’informations échangées entre le domaine étudié
et le mode extérieure. La représentation graphique résultant de cette description constitue le MCT.
Ce modèle repose sur les concepts ci-après :

6.2- Les concepts de base

La modélisation s’exprime dans un formalisme spécifique élaboré pour permettre de représenter le


fonctionnement d’activité à diffèrent niveau de préoccupation (conceptuel, organisationnel, logique,
physique) ce formalisme nous propose une représentation graphique destinée à faciliter le dialogue
entre concepteur et utilisateur. Il s’appuie sur les bases théoriques solides qui permettent une
vérification formelle des modèles (il s’inspire du formalisme des réseaux de Pétri). Il permet une
stimulation de l’entité du système d’information. Fonctionnant pas à pas mise en évidence du conflit
du parallélisme.

Pour décrire le niveau conceptuel, le formalisme des traitements comportent des éléments suivant :
l’acteur, le flux, l’évènement résultat – message, l’état, opération.

6.2.1- l’acteur

Un acteur est une personne morale ou physique, capable d’émettre ou de recevoir des informations.
On distingue des acteurs internes au domaine étudié, des acteurs externes. Seuls les acteurs externes
aux domaines sont pris en compte dans le MCT. Les acteurs externes sont mis en évidence dans le
MCC (analyse de flux) qui permet un découpage organisationnel du système. Exemple : un étudiant
dans la gestion des scolarités, un assure dans la gestion de sunnisme.

6.2.2- L’évènement | résultat - message

Les flux reçus (simili) et émis (version) par le système étudie sont respectivement modéliser en
évènement résultat. Un évènement est la formalisation d’un stimulus par lequel le domaine étudie
par son système d’information prend connaissance du comportement de son environnent (interne
ou externe a l’entreprise). Un évènement est émis par un acteur à destination du domaine étudié. Un
résultat est la formalisation d’une réalisation du domaine étudié à destination d’un acteur.

Exemple :

Evènement : déclaration accident

Résultat : Cheque
Déclaration
Domaine
d’accident
Assurance
ASSURANCE
Auto
Cheque

Figure6.1 : Evènement et résultat

On distingue plusieurs catégories d’évènement résultat :

- Externe : modélise des flux avec un acteur


- Décisionnel : Représente des échanges avec le système de pilotage
- Temporel : Représente des échéances.

Les deux dernières catégories relevées de la modélisation opérationnelle des traitements (MOT). Les
évènements et résultats peuvent être regroupe et modéliser en type. Exemple : la demande
d’inscription de l’étudiant Oswald du 13-12-2018 et celle de Annick du 15-01-2019 constitue deux
occurrences de l’évènement type demande d’inscription. Dans un MCT, on ne représente que les
types d’évènement et de résultat a un évènement ou résultat et éventuellement associe un
ensemble d’information appelé message. Un message est un ensemble structuré d’information qui
décrit un évènement résultat type. Une occurrence d’évènement résultat doit être distinguable des
autres par le contenu de son message associé ainsi que par l’instant et l’endroit où il se produit.

6.2.3- L’état

Un état modélise une situation du SI.

Exemple : l’exécution de certaine activité d’une part dépend d’une situation préalable du SI (un
dossier doit être ouvert avant d’inscrire le sinistre). D’autre part peuvent produire des changements
d’état (après le règlement du sinistre le dossier est clos). L’état peut s’exprimer par : une valeur prise
par une information ; Exemple : statu dossier = en cour ; le fait qu’une activité a été réalisé ;
exemple : calcul des banalités effectuées ; Une règle de traitement. Exemple délai de règlement
dépassé de 15 jours. De telles situations ou état du SI qui conditionne le fonctionnement des activités
doivent être modélisé. Trois solutions peuvent être envisagées.

- Le fonctionnement du SI est sous la surveillance d’un ‘’moniteur’’ véritable système


d’information sur le fonctionnement du SI qui prend en compte les activités réalisées et
des états obtenu et autorise ou interdit certain activité conditionnée par l’état.
- La mémorisation des états est prise en charge dans les traitements.
- La mémorisation des états est traduite dans les données par les informations spécifiques.
Exemple : statut du dossier.

Pour décrire un état d’un objet de donnée, l’on précisera : le nom de l’objet, le nom de l’information
décrivant le type d’état, la valeur de l’état et éventuellement la règle permettant de décrire l’état. Le
formalisme graphique schématisant un état se présente comme suit :
[OBJET]

[ETAT TYPE]

[VALEUR ETAT]

Exemple :

DOSSIER CREDIT

SITUATION CONTENTIEUX

COMMANDEMENT

Dans le MCT les états ont un rôle vis-à-vis des activités accès proches de celui des évènements et
résultats. Comme évènement, un état est une condition préalable à l’exécution d’une opération.
Comme résultat, un état est la conséquence conditionnelle d’une opération.

6.2.4- L’opération

Une opération constitue la description du comportement du domaine et de son SI par rapport aux
évènements type. Elle est déclenchée par la survenance d’un ou plusieurs évènements et ou d’un ou
plusieurs états synchronisé. L’opération comprend l’ensemble des activités que le domaine peut à
partir des informations fournis par l’évènement et de celle déjà connu dans la mémoire du SI. Le
découpage en plusieurs opérations ne se justifie que par l’attente d’information complémentaire en
provenance d’évènement nécessaire à la poursuite des activités.

6.2.5- Synchronisation

La synchronisation représente une condition de présence d’évènement et ou état préalable au


démarrage d’opération. Elle se traduit par une opération logique s’appliquant sur la présence ou
l’absence des occurrences des évènements et ou état. L’expression logique de la synchronisation
utilise des opérations classique ET ou NON et toute combinaison admise par la logique. Lorsque la
condition est vérifiée, l’opération peut démarrer et les occurrences déclencheuses (ainsi que les
messages associées) sont considère comme consommer par l’opération. Lorsque la condition n’est
pas satisfaite, la synchronisation et les occurrences d’évènement présent reste en attente jusqu’à ce
que la condition soit vérifiée.
6.2.6- Description d’une opération

L’opération à décrite par ensemble d’activité ou fonction élémentaire à assurer, ils peuvent
comporter des décisions, des règles de gestion, des actions sur des données mémorisées, des
traitements sur les données, des actions quelconques.

Concept Formalisme

Acteur
NOM ACTEUR

Evènement / résultat
Nom message

Etat [OBJET]

[Etat type]

[Valeur Etat]

Synchronisation Expression
logique

Opération
Num op NOM OPERATION

Liste actions

Cond1 cond2 … condn

Exemple

(0,n) (0,n) ASSOCIATION


ENTITE
Participer

CodeEntite Numéro
(1,1)

Admettre

(0,n)

CARDINALITE

NatureCard
Ce schéma matérialise les notions de pseudo - entité et d’agrégation. Ce pseudo entité représenté
par participer, permet de rassembler ou d’agréger les différentes liaisons possibles entre une entité
et une association.

Exemple : Représenter le schéma logique

Client
ARTICLE

Disponible

OK

Commande

EE

Op1 VENTE DIRECTE AU COMPTANT

Enregistrer la commande

Facturer

Enregistrer le règlement

Remettre un articules

Stock disponible Dernier article en stock

CLIENT Facture FACTURE COMMANDE


Article
comptant Réglée Livrée disponible

Rupture
L’ordre dans laquelle les actions sont présentées au sein de l’opération n’est pas significatif. Ces
actions représentent l’ensemble des activités réalisables à partir de la survenance de l’évènement. Le
passage au MOT permettra ultérieurement d’organiser ces activités en termes de taches ou de
procédures fonctionnelles.

6.2.7- Condition (ou règle) d’émission

L’opération produit des résultats et ou des états. L’émission de ces résultats et ou des états, est
soumise à de condition traduite par des expressions logiques. Une condition d’émission peut être
vérifiée à partir de toute action de l’opération.

La présence d’une condition (test) dans le déroulement d’activités consécutives a un ou plusieurs


évènements ne justifient pas au niveau conceptuel la segmentation en différentes opération.
Plusieurs états d’objets et\ou état type différentes, peuvent être émis par une même opération.

6.3- Notion de processus

Un processus est un ensemble d’opération qui s’enchaine dans l’objectif d’atteindre un but. Chaque
opération de processus est déclenchée par un ensemble d’évènements synchronisés. Chaque
opération va aussi produire des résultats dont certains peuvent devenir des évènements pour
déclencher d’autre opération. Globalement, un processus représente un sous ensemble d’activité de
l’entreprise donc les évènements initiaux et les résultats finaux déterminent un état stable du
domaine. Exemple : Dans le domaine assurance auto, on peut distinguer trois processus : la
prospection, la gestion des états, la gestion des sinistres.

L’analyse en termes de processus donne une vision macroscopique des activités du domaine que l’on
pourra modéliser spécifiquement.

6.4- Concepts ou notion complémentaire.

Les concepts de bases ci-dessus suffisent généralement pour représenter un MCT. Cependant,
certaine situation à modéliser nécessite les besoins complémentaires notamment : la durée de
l’opération ; il s’agit du temps passé entre le déclenchement de l’opération et la production du
résultat. Cette durée peut variée suivant les conditions d’émission des résultats (elle n’est utilisée
que très rarement).

La duplication de résultat ; elle indique le nombre d’occurrence identique d’un résultat par défaut
cette valeur est un. La participation d’un évènement a une synchronisation ; il s’agit du nombre
d’occurrence distincte de l’évènement nécessaire au déclenchement de la synchronisation. Par
défaut cette valeur est un. Une valeur typique est tous. Exemple : Modélisation conceptuel d’un
traitement pour le processus de gestion d’une déclaration amiable d’accident.
Déclaration
accident
ASSURE

OP1 INSTRUCTION DECLARATION

Vérifier le constat

Identifier les parties

Contrôler la situation de l’assuré

Analyser succinctement les circonstances

Ouvrir le dossier

Informer l’assurer et mandater

L’expert

Incomplet Non couvert accepté Trop grave

Demande complément
d’information Sinistre

Accord transmit

Avis de rejet Dossier grave

MISSION
Sinistre SIEGE
ASSURE état dossier

En attente EXPERT

1
3
2
1 2 3

Facture Rapport

(a et b) et c

OP2 REGLEMENT SINISTRE

Rapprocher les évènements du dossier


Calculer le remboursement
Actualiser le bonus-malus
compenser la compagnie adverse
Mettre à jour le dossier EXPERT
Régler l’assuré
Régler les honoraires de l’expert
Honoraire
Indemniser Toujours

Règlement Compensation
indemnisation SINISTRE
état dossier
Cie ADVERSE
Clos
ASSURE
6.5- Règles de vérification

Comme tout modèle, un MCT doit représenter le modèle étudié (actuel ou futur)

- Dans sa description : choix des acteurs, des opérations, des évènements résultat.
- Dans son fonctionnement : fonctionnement interactif sans blocage dans les différents cas
de figure possible, bonne circulation des évènements et de résultat.

La description, tout à fait essentiel, sera validée par des gestionnaires et des futures utilisateurs du
système au cours des présentations prévues à cet effet.

- Le fonctionnement correct du MCT peut être approprié par une simulation manuelle.

Lorsque le MCT présente quelques règles de syntaxe, la description et le fonctionnement devient


facile à vérifier.

6.5.1- Règles de syntaxe

a- Les acteurs émettent au moins un évènement ou reçoit au moins un résultat.

b- Un évènement externe provient au moins d’un acteur.

c-Un résultat provient au moins d’une opération.

d-Tout résultat a au moins une destination (acteur ou opération).

e-Une opération est déclenchée soit directement par un évènement ou un état, soit par une
synchronisation unique.

F-Une synchronisation lie au moins deux évènements ou état par une expression logique.

g-Une expression logique associée à une synchronisation ou à l’émission d’un résultat, ne peut être
toujours fausse ; il doit y avoir au moins une situation ou cette expression logique est vrai si non
l’opération logique ne sera jamais déclenchée ou le résultat jamais émis.

Les règles a, b et e imposent la fermeture du modèle sur les acteurs.

- Le MCT ne vit que par ses échanges avec l’environnement.


- Les évènements externes ne naissent pas spontanément.
- Les résultats produisent sont utilisés.

6.5.2- Règles de fonctionnements

Nous avançons ici trois règles simples :

1- Un fonctionnement cyclique doit pouvoir être contrôlé. Il y’a un cycle dans un MCT lorsque
un évènement ou un état contribue à une synchronisation opération qui produit directement
à travers plusieurs opérations ce même évènement ou état.

Pour modéliser un traitement répétitif, un MCT peut comporter des cycles, Il faut alors s’assurer que
chaque cycle est contrôlé, en précisant clairement les conditions de son démarrage et de son arrêt.

2- Tout résultat ou état du MCT doit pouvoir être produit (résultat atteignable). Un résultat ou
état est dit atteignable si l’on peut trouver une séquence d’activation de synchronisation et
de condition d’émission qui permettent de produire ce résultat ; l’atteignable d’un état ou
résultat de plusieurs condition :
- Existe-t-il dans le schéma du model un chemin entre les évènements et/ou état initiateur
du processus et ce résultat ?
- Les conditions de déclenchement des synchronisations et des conditions d’émissions des
résultats et/ou états présents sur ce chemin sont-ils compatibles ?
3- Les situations de conflits doivent être analysées. Il y’a situation de conflit sur un
évènement/résultat, s’il contribue à plusieurs synchronisations ou s’il est destiné à plusieurs
acteurs. Le conflit peut être résolu si les conditions de participation aux synchronisations
sont exclusives ; en ajustant la duplication du résultat ou par une décision explicite du pilote ;
ce fonctionnement devient alors déterministe, si un conflit n’est pas résolu, le
fonctionnement du MCT n’est pas prévisible, il est alors non déterministe.

Exemple :

Commande Demande
enregistrée prêt

OP1 FACTURATION
OP1 PROPOSITION DE PRET
Calculer le montant
Faire une simulation
Produire la facture
TOUJOURS
TOUJOURS

Dossier
Facture Offre
éditée Ouvert

CLIENT CLIENT
COMPTABILITE
1

Accord
2

et

OP2 CONCLUSION PRET

Produire le contrat
Signer l’accord de prêt
1 2

Refus

ET
OP3 NEGOCIATION

Changement le montant à
rembourser mensuellement

Fg 6.5 : Conflits résolus

6.5.3- Construction du modèle conceptuel de traitement (MCT)

Selon que l’on élabore le MCT lors de l’étude préalable ou lors de l’étude détaillée, les principes
généraux du principe de construction peuvent être :

1- essencier les acteurs et les flux échangés : l’analyse des flux et sa représentation en MCC
permet de mettre en évidence le domaine, les acteurs et les flux échangés. Un effort de
raisonnement est fourni afin d’identifier ses échangés au moyen des évènements résultats.
2- Identifier les principaux processus lié aux flux échangés au sein du domaine.
3- Découper chaque processus en opération : il s’agit d’une séquence ordonnée d’évènement
et de résultat. Lors du découpage d’un processus : il s’agit d’une séquence ordonnée
d’évènement et de résultat. Lors du découpage d’un processus en opération, il recommandé
de ;
a- Regrouper dans une même opération toutes les actions qui peuvent être effectué dès la
survenance de l’évènement sans tenir compte des éventuelles attentes du à l’organisation
interne. Par suite deux opérations qui s’enchaine directement ou au moyen d’état ne
présente aucune attente et devrait même être fusionnées.
b- Ne pas chercher à expliciter au niveau conceptuel l’enchainement des actions élémentaires
de l’opération ni le moyen nécessaire à leur exécution ; les actions d’une opération sont
simplement listées.
c- Dans l’attente d’un processus, seul l’attente d’un évènement complémentaire devrait
justifier le découpage en plusieurs opérations. Lorsqu’une opération s’achève, le domaine
perd le contrôle de la poursuite du processus.
d- A chaque survenance d’évènement, rien n’oblige la réalisation de toutes les actions de
l’opération, une condition peut se trouver vérifiée dès les premières actions d’une opération
et conduire à la fin de l’opération.
e- L’ensemble des conditions de sortie d’une opération n’est pas obligatoire dite
dichotomique. Leurs expressions peut être considère comme vrai ou fausse à n’importe quel
étapes du déroulement d’une opération et plusieurs peuvent avoir la valeur vrai à l’issu de
l’opération.
f- Plusieurs résultats peuvent être produits par une même règle d’émission.
g- Il n’est pas obligatoire de représenter comme consécutif (ou liée) des opérations dans l’état
résultant de l’une est l’état préalable de l’autre.

Exercice

Pour chaque situation ci-après construire le MCD étendu (merise II) et donner le MLD associée a
votre MCD

S1- Un propriétaire identifie par un numéro, est soit un particulier caractérisé par un nom, prénom,
date naissance, une rue, code postale, une ville, un téléphone, soit une société caractérisé par une
raison sociale, une rue, un CP, une ville, un téléphone ou un Fax.

S2- Un salarié identifie par un matricule, ne peut pas suivre une formation qu’il anime. Tous les
salariés ne sont pas formateurs et ne suivent pas des formations.

S3- Un projet identifié par un numéro est géré par un département. Tous les membres affectés au
projet doivent nécessairement travaillés dans le département qui gère le projet.

S4- Un bien locatif identifié par un numéro et caractérisé par un libelle, un cp, et une ville est soit un
logement (caractérisé par une catégorie), maison individuelle, un type (F1, F2,…) et une exposition
soit un garage de type box ou place de parking.

S5- Une entreprise commerciale vend les produits sur certains secteurs géographiques. On veut
savoir quel représentant gère chaque produit selon le secteur géographique ; lorsqu’on attache un
représentant d’un produit sur un secteur, on vérifie que le produit est commercialisé dans le secteur.

S6- Un salarié (matricule, nom, prénom,…) peut être à la fois commerciale (il sera caractérisé par une
zone géographique) et technicien (associe à une spécialité). Il est au moins l’un ou l’autre il peut être
les deux.

S7-Une personne est assurée pour conduire des véhicules qui appartiennent chacun à une catégorie
(poids lourds, poids léger, moto…) Uniquement si elle possède le permis de la catégorie en question.

S8-Une personne peut être un homme, une femme. Elle peut ou non avoir des enfants ; quoi qu’il en
soit, un enfant a entre 0 et 2 parents.

S9- Une liste de taches est constitué de taches numérotées ayant un type. Il existe des types, des
sous types, des sous - sous….type. Une tache a également un état que l’on souhaite historiés.

S10- Une location de séjour est effectuée pour un lieu donnée a la réservation (égale location) a la
réservation du séjour est associe un contrat passe par un client.

S11- Une écriture comptable est constitué de ligne (exemple d’écriture fourni en cours). Dans chaque
ligne, figure un montant inscrit au débit ou au crédit d’un compte ayant un numéro. L’écriture
comptable est date. Une fois une ligne saisie, elle ne peut ni être modifiée, ni être supprimée.
CHAP7 MODELISATION ORGANISATIONNELLE DES TRAITEMENT

INTRODUCTION

Le MCT permet de décrire les opérations majeurs du domaine d’étude, sans mentionner les
ressources nécessaire à la réalisation des dites opérations. L’on ne s’intéresse qu’à répondre aux
questions quoi ? Et pourquoi ? Le MOT quant à lui, se focalise sur le qui ? Le ou ? Et le comment ?
Réaliser chaque action d’une opération conceptuelle. Le processus de construction du MOT consiste
à:

- Définir les différentes ressources à mettre en œuvre (matériel, logiciel, humaine, spécial
et temporel)
- Décomposer les opérations spécifiques au niveau conceptuel en des éléments plus fin ou
homogène appelé tache.
- Construire un enchainement chronologique des activités.
- Organiser l’ensemble des ressources permettant d’assurer l’exécution des taches
envisagées.

Globalement, il s’agit de produire une solution d’organisation en spécifiant dans les détails, le
contenu de chaque opération retenu au niveau conceptuel. Une solution d’organisation doit préciser
le minimum.

- L’organisation prévu pour les utilisateurs avec les différents postes de travail et aux
services.
- La circulation des informations entre ces centres d’activités.
- Dans les deux postes de travail, les différents taches à réaliser et selon quel chronologie

Le niveau d’état de ces descriptions doit tenir compte de l’état en cours (étude préalable, étude
détaillée). Il doit aussi permettre une compréhension immédiate pour un futur utilisateur.

Remarque1 :

Plusieurs solutions d’organisation des traitements sont possibles. Chacune des solutions doivent être
évaluée suivant quatre types de critère :

 Critère économique : la solution évaluer est-elle plus efficiente que la solution actuelle ?
Les gouts et les détails associés restent-il acceptable pour l’organisation.
 Critère technique : la variante a évalué est-elle réalisable avec les technologies utilisées
dans l’entreprise ou disponible sur le marché.
 Critère ergonomique : les taches prévues sont-elles bien adaptées aux futurs utilisateurs.
 Critère sociaux : la solution envisagée est-elle conforme à l’orientation de l’entreprise en
matière de personnel ? Quel serais son impact en matière d’emploi et de qualification ?
Cette solution est-elle acceptable pour les futurs utilisateurs.

Ils en résultent que tout le problème posé par la construction du MOT réside au changement de
l’entreprise.
Remarque2 :

La problématique de l’organisation et du changement suppose une minute de complexité du système


d’information. Les données, les traitements et les ressources ne sont pas tous réunis en un lieu
géographique unique, ils sont repartis de nouveau. Il faut une répartition a double niveau qui résulte
de la SIO (SI opérant) entre le SII (SI informatisée). Le premier niveau de répartition concerne les
unités organisationnelles (établissement, services, poste de travail, ressources humaine et technique)
et le second niveau concerne la répartition entre le site informatique.

Exemple : les téléphones commun, le téléphone portable, le téléviseur. (Matériel, réseau de liaison,
fichier, BD, SGBD ressources technologique) la figure ci-après matérialise cette double répartition

SIO (Système d’information organisationnel) Répartition organisationnel

MOD MOT
(Modèle Organisationnel (Modèle organisationnel des
des données) traitements)

SII (Système d’information informatisé) Répartition d’architecture logique

MLD MLT
(Modèle logique des (Modèle logique de
données) traitements)

Figure7.1 : Différents niveau de répartition


La répartition organisationnelle est visible pour les utilisateurs de l’entreprise. La répartition
technologique peut n’être que pour les informaticiens.

7.2- concepts du mot

De façon globale, le MOT reprend le concept du MCT réadapte et enrichis. Cependant, de nouveaux
concepts sont ajoutés.

7.2.1- Le poste de travail

Le poste de travail type ou simplement poste de travail constitue l’une des principales dimensions du
modèle organisationnel. Un poste de travail est un centre d’activités élémentaires du domaine qui
comprend tout ce qui est nécessaire à l’exécution des traitements. La spécification d’un poste de
travail nécessite la description d’un poste de travail des compétences et aptitudes requises par des
personnes intervenant dans ce poste type. Des caractéristiques techniques des matériels associés à
ce poste, sans rescription, le matériel informatique, retiendra plus d’attention du concepteur.

- De l’aménagement général du poste de sa localisation dans l’espace.

En fonction des cas, un poste type peut comprendre

i-Une personne associée à un matériel. EX : le poste secrétariat d’admission d’une clinique


nécessite ; un secrétariat médical, un clavier et un écran éventuellement connecté au réseau
local.

ii- Plusieurs personnes partageant un matériel. Ex : Poste réception comptoir d’un


magasin on peut avoir 03 vendeurs, un clavier, un écran, un lecteur de code barre,
une imprimante.
iii- Une ou plusieurs personnes sans matériels. Ex : poste aire de stockage d’un magasin à
cinq manutentionnaires
iv- Du matériel sans personnel spécialisée. Ex : poste lecteur de badge horaire flexible.
Les postes de travail sont formalisés graphiquement sous forme de colonne dans
lesquelles sont représentés les travaux réalisés au sein du poste. L’on peut aussi avoir
des colonnes complémentaires pour accueillir les acteurs externes et les échanges
(évènement et résultat) avec les postes.

- L’échelle de temps de la chronologie des temps.

Exemple
Période Extérieur domaine Secrétariat Rédacteur
J.0
ASSURE Déclaration
accident

PF1 ENREGISTREMENT

DOSSIER

J+1
PF2 INSTRUCTION

7.2.2- L’Evènement / Résultat – message

Ces concepts (types et occurrences) sont identiques à ceux de niveau conceptuel. De plus, tous les
évènements et résultat externe décrit dans le MCT doivent apparaitre dans le MOT éventuellement
sous la forme plus détaillé. Exemple : l’évènement demande client du MCT pourra se transformer
dans le MOT, à la succession d’évènement suivant :

 Demande initial
 Demande modifiée

L’évènement remise check du MCT peut se décomposer en check sur place d’une autre banque,
check hors classe d’une autre banque. Le plus souvent, les échéances de l’entreprise sera
représentées du MOT par des évènements temporels. Ces évènements échéances n’ont pas d’acteur
émetteur explicite (il s’agit théoriquement de la programmation effectuée par le système de
pilotage).

Exemple :

- Début / fin mois


- Début / fin de journée
- Début à 11h45
- Le 25 du mois
Il est aussi possible d’ajouter les évènements décisionnels qui représentent le déclenchement des
taches à initiative explicite des représentants de système de pilotage (exécutant les taches).

Exemple :

- Décision moratoire
- Décision de relancer
- Sur demande

A la différence du MCT dans un MOT, la présence d’un évènement formalisant le déclanchement


d’une tâche n’est pas obligatoirement sur le schéma en particulier, lorsque 02 taches (produire
fonctionnelle) s’enchaine dans le même poste, la fin de la 1er tache peut immédiatement déclenchée
la seconde. Par contre tout changement de poste ou de phase doit faire apparaitre un message qui
assure la transmission de l’activité.

7.2.3- L’état

Les états sont les plus formalises au niveau organisationnel de traitement. Il exprime les situations du
SI notamment au niveau des données mémorisées.

Les états constituent soit les conditions préalables à une tache, soit les situations résultantes
conditionnelles d’une tache. Entre autre ils permettent de repartir dans les procédures
fonctionnelles de différentes activités qui dépendent les unes des autres l’état résultat d’une tache
est l’état préalable de l’autre.

Exemple :
Acteur Tache

PF1 OUVERTURE DOSSIER

- Enregistrer sinistre
- Editer les courriers
 Assuré
 Expert

TOUJOURS

ASSURE

DOSSIER
Notification
EXPERT expert Ouvert
Accord

Rapport

Facture

Et

PF2 CALCUL RENBOURSSEMENT

Fg1.3 Tache dépendantes via l’état saisi ouvert


L’expression de l’état d’un objet peut prévenir de la valeur d’une propriété ad-hoc de l’objet (entité
ou association) d’une règle de traitement impliquant les propriétés de l’objet voir toute une
structure de données liées à cet objet. Dans ce cas, on sera en présence d’un sous schéma de
données associées à la définition d’un état.

Remarque

Dans un MOT, les états se comportent comme des évènements et résultats qui permettent de
préciser les conditions de fonctionnement des procédures organisationnelles l’enchainement des
taches restant l’objectif de ces modélisations.

7.2.4- Concepts de taches.

Une tache désigne un ensemble homogène d’utilité élémentaire qui concourt à un même but. Le
formalisme graphique est similaire à celui d’une opération. Il reprend les concepts de
synchronisation, de description et de règles d’émission. Une tache peut aussi être vue comme un
découpage d’une opération conceptuelle (voir figure 7.4).

Considérons l’opération de dossier ouverte

ASSURE Déclaration
accident

OP1 OUVERTURE DOSSIER

- Vérifier le constat
- Identifier les parties
- Contrôler la situation de l’assurée
- Analyser succinctement les
circonstances
- Ouvrir un dossier

Incomplet Non couvert correct Trop grave Dossier


transmis

SIEGE
Demande
complet
Notification expert

Avis Expert

Accord
La décomposition de ces opérations, d’où l’enchainement des taches

ASSURE Déclaration accident

PF1 VERIFICATION

 Vérifier le remplissage du constat


 Identifier les parties en présence
 Si besoin demander l’information
complémentaire

Incomplet correct

Demande complète
de l’information

PF2 CONTROLE SITUATION ASSURE

- Garanties souscrites
- Echéance réglée
- Conditions d’utilisation respectées

Non couvert En règle

ASSURE Avis rejet 1


1

PF3 ANALYSE SINISTRE

 Circonstances
 Dommages

Trop grave Standard

SIEGE Dossier transmis

PF4 OUVERTURE DOSSIER

 Enregistre sinistre
 Editer les courriers
- Assuré
- Expert

TOUJOURS

ASSURE
Accord
Notification Expert
expert

Une tache est caractérisé par les paramètres poste type, degré d’administration,

Cette affectation est modélisée en présentant la tache dans la colonne du post représentant. Seule la
partie informatisable du SI est concerné par le degré d’automatisation. Le degré d’automatisation
traduit l’utilisation des ressources (humaine et informatique) pour l’exécution d’une tache. On
distingue 03 types de degré d’automatisation

- Une tache peut être manuelle (M) dans ce cas elle ne peut modéliser que la ressource
humaine. Exemple : Contrôle de déclaration d’accident, recherche d’article dans les
rayons….
- Une tache peut être interactive (I) ou conversationnel (C). Pendant son exécution, les
ressources humaines et informatiques sont modélisées. Exemple : enregistrement de
reçus de payement des droits de scolarités, saisie d’un sinistre, enregistrement d’une
commande.
- Une tache peut être automatique (A), elle ne modélise que la revue informatique pour
son exécution. Toutes fois, l’on peut intervenir par le lancement et ou la récupération des
résultats de la taches. Exemple : calcul du montant d’une facture, impression des quitus…

Le délai de réponse exprime la vitesse de prise en compte de nouvelle évènement a la condition de


rendre disponible les ressources nécessaire à l’exécution de la tâche. Le délai de réponse peut
prendre deux valeurs :

 Immédiate (I) la tache commence à être exécuter dès la survenance de l’évènement, les
ressources étant disponible.
 Diffère (D) le déclenchement de la tache peut même en présence de l’évènement
attendre la réalisation d’une tache complémentaire : délais, intervalle de temps, ordre de
pilote…

Le mode de fonctionnement peut être :

- Unitaire (U) les occurrences d’évènements sont traitées par la tâche et les ressources
associées de manière séquentielle. A la fin des taches, les ressources libérées sont
rendues disponible, soit pour prendre une nouvelle occurrence en attente sur la même
tache, soit pour permettre à une autre tâche de démarrer.
- Composition par lot (L) : la tâche et les ressources associées prennent en charge un lot,
(en précisant) la taille et reste modéliser jusqu’à la fin du traitement par lot.

a- Description d’une tache

Décrire une tâche consiste à présenter l’ensemble des activités homogènes que cette tache doit
réaliser dans une description de tache, l’on présentera entre autre :

- Des règles traitements exécutées par la taches ; une règle de traitement consiste à
décrire sous une forme structurée un algorithme appliqué à un ensemble de données. En
d’autre terme, une règle de traitement constitue un ensemble structuré sous forme
d’algorithme. Elle comprend des expressions logiques, expressions arithmétiques,
actions. Des actions effectuées par la tache sur les données stockées constituant un sous
schéma de données. Ces actions portent sur la consultation ou la mise à jour des
données. Elle met en jeu les informations impliquées dans les règles de traitement, et les
informations déjà stockées représentées par un sous schéma du MCD ou du MOT
- Le choix et décision effectué par l’utilisateur pendant l’exécution de la tâche.
4- Sous schéma conceptuel/ organisation des données.

Un sous schéma conceptuel organisationnelle de donnée est un sous ensemble généralement


connexe, d’entité et d’association définie sur le MCD ou MOD et associée à une tache. Cette tache
effectuée par les actions (consultation ou mise à jour) sur les occurrences de ces entités et
association. Sur le schéma d’un MOT, le sous schéma (ou vue de données) apparait seulement par
son nom associée à une icône. Les actions sur l’entité pivot peuvent être éventuellement
symbolisées avec les conventions suivantes :

- Certains auteurs détaillent explicitement le sous schéma et les axiomes, ce qui peut
surcharger la représentation du MOT.

Exemple :
ASSURE 1,n 1,1 CONTRAT
Concerne
Code r NumPolice
PF GESTION DOSSIER
Nom
DOSSIER Adresse
(1, n)

(1,1) (1, n)

Comporter
PF GESTION DOSSIER Echelonner
Création Couvrir
ClausePart
DOSSIER
(0, n) (0, n) (0, n)
T GARANTIE VEHICULE DATE
PF GESTION DOSSIER NumImat
CodeG AA MM JJ
Consultation libelle type
MontantFr Marque
DOSSIER
MonantFlf

PF GESTION DOSSIER

Mise à jour

DOSSIER

PF GESTION DOSSIER

Suppression DOSSIER

Figure7.2- Exemple de sous schéma de données


- On peut aussi associer un sous schéma à une procédure organisationnelle, a une case
voir à une règle de traitement ou d’état.

Plusieurs taches distinctes peuvent partager un même sous schéma organisationnel, conceptuel de
données avec éventuellement des axiomes distincts.

7.2.5- la phase

Une phase est une succession de tache execute de manière consecutive au sein d’un meme poste.
Lorsqu’une occurrence d’evenement rentre dans la phase (declenchement de la 1er tache de cette
phase), a l’execution des differentes taches de la phase, reste mobilise et indisponible (meme si elle
ne sont pas utilisee par certaines tache) jusqu’à la fin de traitement d’evenement initiale. La phase
pourra alors traitee une nouvelle occurrence d’evenement. Les permettent de reconstituer une
sequence d’activite qui ne peuvent etre interrompu par d’autre evenement. L’interet de la notion de
la phase se situe a plusieurs niveau.

- Elle permet le meilleur analyse de l’utilisation optimal des ressources dans le cas ou
certains ressources ne sont pas mobilisees durant la phase.
- Elle offre un decoupage des rithmes de travail au sein d’un poste.
- Elle mets en evidence des points d’attente entre entre les phases, en particulier entre les
postes de travail qui risque de genere des fils d’attentes.

Remarque : Si les taches consecutives au sein d’une phase ont les meme caracteristique
(automatisee, immediate par esemple) il est possible de regrouper ces taches en une seule et meme
tache. Exemple : Considerons la phase tache suivante devant etre realiser par le secretariat.
ASSURE SECRETARIAT

Déclaration
accident

PF1 VERICATION

MIU

Vérifier le remplissage du contrat


Identifier les parties présentent
Si besoin demander les
informations complémentaires

Demande complément Incomplet correct


d’information

PF1 CONTROLE SITUATION ASSURE

IIU

Garanties souscrites
Echéances réglées
Condition d’utilisation respectée

Non couvert En règle


ASSURE Avis rejet

PF3 OUVERTURE DOSSIER

IIU

Enregistrer sinistre

TOUJOURS

DOSSIER
SECRETARIAT
ASSURE

Déclaration
accident

PF1 RECEPTION DECLARATION

- Vérification déclaration accident


- Contrôle situation assure
- Ouverture dossier sinistre

Incomplet Non couvert OK

Demande complément DOSSIER


d’information Avis rejet
Ouvert

7.2.6- La procédure organisationnelle

Une procédure organisationnelle constitue un enchainement de tache et ou de phase d’intérêt pour


l’organisation. Elle prend en compte un évènement type ou plusieurs synchronisations appelé
évènement initiale de la procédure et produire tous les résultats type qui en découle. Le
déroulement d’une procédure peut être diffèrent selon les cas. En effet, certains taches peuvent ne
pas être exécute ou peuvent être exécutée suivant des règles distinctes. On parle alors de variante
différente de la procédure et précise souvent la fréquence de ces variantes (40% en première
délivrance, 60% en renouvèlement par cas de demande de passeport par exemple).

1- Représentation graphique d’un MOT

De manière pratique, la présentation du MOT s’effectue au travers des différents schémas de


procédure exprimée en phase ou tache selon le degré de détail souhaité par le concepteur (voir
figure 7.7).
2- Organisation synchrone ou asynchrone

Dans la modélisation organisationnelle de traitement, l’enchainement entre tâche est un aspect


important de la procédure organisationnel. La modélisation de ces enchainements peut s’effectuer
de plusieurs manières, conduisant à des fonctionnements différents. A l’intérieur d’une phase,
l’enchainement entre deux taches se modélise par un simple lien flèche (pas d’évènement ou d’état
intermédiaire) expriment ainsi la continuité des activités dans la phase (non interruptive). Cependant
lorsque l’enchainement s’effectue entre des taches qui appartiennent à des phases distinctes (au
sein d’un même poste ou d’un poste diffèrent) l’enchainement doit être formalisé par l’intermédiaire
soit d’un évènement soit d’un état. Le choix de l’une ou l’autre modélisation conduit à un
fonctionnement synchrone ou asynchrone de la procédure organisationnelle. Dans un
fonctionnement synchrone, modéliser par un évènement, (quel que soit son support) l’évènement
émis par l’une des taches vient « «stimuler » l’autre tâche qui l’a prendra en compte (si les
ressources sont disponible). Le rythme de fonctionnement de la tache réceptrice est totalement
synchroniser par celui de la tache émettrice (voir figure 7.7). Dans un fonctionnement synchrone, la
tache émettrice produit en résultat un état qui est reprit en entrée de la tache réceptrice synchronisé
par un évènement temporel ou décisionnel. A la différence de l’évènement, l’état n’a aucun rôle de
stimuler, le rythme de la tache réceptrice est totalement désynchroniser par rapport à celui de la
tache émettrice. La tache réceptrice doit prendre l’initiative du déclenchement des traitements (voir
fg 7.7).

Remarque :

Dans le cas d’une modélisation de fonctionnement asynchrone, il n’est pas nécessaire de faire
apparaitre obligatoirement l’enchainement entre les taches.
Secrétariat Rédacteur

ASSURE
Déclaration accident

PF1 VERIFICATION

MIU

Vérifier le remplissage du contrat


Identifier les parties en présence
Si besoin demander les informations couple

Incomplet Correct

Demande
complément
information

PF2 CONTROLE SITUATION ASSURE

CIU

Garanties souscrites
Echéances réglées
Conditions d’utilisation respectée

Non couvert En règle

Avis rejet
Assure 1
1

PF3 OUVERTURE DOSSIER

CIU

Enregistrer sinistre

SINISTRE
état dossier

Ouvert Dossier à instruire

PF4 ANALYSE SINISTRE

MIU

 Circonstance
 Dommage
SINISTRE
Accepte Trop grave
Transmit

Dossier
SIEGE
grave

PF5 SAISIE CONCLUSION

CIU

 Part de responsabilités
 Contrôle d’indemnisation
 Procédure a suivre

2 Dossier classé
en attente
2

SINISTRE
Fin de état dossier
journée Instruit

Et

PF6 INFORMER

ADL

Editer les circonstances a

 l’assure
 l’expert

Accord
SINISTRE
Mission état dossier

En attente

Figure 7.7 Exemple de schéma organisationnel de traitement.

Procédure d’ouverture d’un dossier dans le cas assurance.

Sur ce graphique l’évènement dossier à instruire synchronise la PF3 et la PF4.

2-Representation graphique d’un MOT

7.3- Construction d’un MOT

Le concepteur procèdera à l’élaboration d’un MOT en deux états pendant l’étude préalable puis lors
de l’étude détaille.

Pendant l’étude préalable, le concepteur doit s’attacher à proposer une variété d’étude par le choix
des postes du degré d’automatisation et de l’organisation des taches. Ils ne doivent pas par contre
s’attarder à détailler le contenu des taches ou des messages. Lors de l’étude détaillée, les principes
organisationnels ont été fixés, il ne reste qu’au concepteur qu’à détailler le contenu des taches et des
messages, à expliciter toutes les procédures même secondaires. Dans les deux cas, les principes
généraux de construction peuvent être résumés comme suit :
- Faire le choix des postes en spécifiant les ressources humaines et informatique.
- Décomposer chaque opération en tache, les ordonner (le nouvel enchainement des
taches n’est pas nécessairement celui des actions de l’opération) les affectées aux
postes, préciser les différents caractéristiques (règle d’automatisation, délai de réponse,
mode de travail).
- S’assurer de la faisabilité des taches par rapport aux ressources composant le poste.
- Préciser les différentes phases.
- Evaluer l’ergonomie générale de chaque poste par rapport à l’ensemble des phases à
assurer, évaluer si la nature des tâches assignées est compatible avec la qualification des
personnes assignées au poste avec les conditions générales de l’environnement.
- Envisager les solutions alternatives : variante de procédure organisationnelle.

7.4- Validation du MCD

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