Pour tout renseignement sur le virus EBOLA, appeler les numéros verts suivants: 80 00 88 88 (Malitel) ou
80 00 77 77 (Orange Mali).
19 - 05 - 2020
MINISTERE
Présentation
Organigramme
Services généraux
Documents politiques
Documents standards
ACTUALITES
Ateliers
Discours
Actu Santé
Séminaires
Communiqués
Offres d’emploi
Rapports d'activité
Inscription
ANNUAIRES
Carte Sanitaire
Annuaire structures
Annuaires statistiques
LEGISLATION
Introduction
Index textes
Textes généraux
Services centraux
Services rattachés
Services régionaux
Services personnalisés
Liens utiles
google analytics
Ce site respecte les principes de la charte HONcode de HON Ce site respecte les principes de la
charte HONcode. Vérifiez ici.
La présente convention règle les rapports entre les employeurs et les travailleurs des centres de santé
communautaires en République du Mali. La présente convention est la seule qui s’applique au personnel
salarié non fonctionnaire des centres de santé communautaires.
Article 2 : Prise d’effet de la convention
La présente convention prendra effet à compter du jour qui suit celui de son dépôt au greffe du Tribunal
de Travail de Bamako par la partie plus diligente. Les contrats individuels de travail qui interviendront
postérieurement à la signature de la présente convention, seront soumis à ses dispositions qui sont
considérées comme conditions minima dans lesdits contrats individuels. La présente convention
s’applique de plein droit aux contrats en cours d’exécution, à compter de la date de sa prise d’effet.
La présente convention ne peut en aucun cas être la cause de restriction d’avantages individuels acquis,
sauf stipulation particulière au non-cumul. Il est précisé que le maintien de ces avantages ne joue que
pour le personnel en service à la date d’application de la présente convention.
La présente convention est conclue pour une durée indéterminée .Elle pourra être dénoncé en tout ou
partie, à toute époque par l’une des parties contractantes. La dénonciation de la présente convention
par l’une des parties devra être portée à la connaissance des autres parties par lettre recommandée
avec accusé de réception.
Elle sera effectuée avec un préavis de trois (3) mois. Celle des parties qui prend l’initiative de la
dénonciation devra accompagner sa lettre d’un nouveau projet d’accord sur les points mis en cause afin
que les pourparlers puissent commencer dans un délai n’excédant pas un mois après réception de la
lettre recommandée.
Les partie signataires s’engages formellement à ne recourir ni à la grève, ni au look out à propos des
points mis en cause pendant la dénonciation. Les demandes de révision des salaires ne sont pas
soumises aux prescriptions ci-dessus relatives au préavis. Chaque partie signataire peut demander la
révision de la présente convention. Toute demande de révision devra portée à la connaissance des
autres parties contractantes .Elle devra mentionner les points dont la révision est demandée et contenir
des propositions de rédactions des articles faisant l’objet de révision.
Une commission paritaire constituée conformément à l’art 64 ci-dessous devra se réunir dans un délai
d’un mois à compter de la date d’envoi de la demande de révision.
Cette adhésion prendra effet, à compter du jour qui suivra de la notification du greffe dudit tribunal. Si le
caractère représentatif est reconnu à l’organisation syndicale adhérant après coup, elle jouira des
mêmes droits que les organisations signataires. Si elle ne possède pas ce caractère représentatif, elle ne
pourra ni dénoncer la convention, ni en demander la révision même partielle ; elle ne pourra que
procéder au retrait de son adhésion.
Dans ce dernier cas, les organisations signatiares ne seront pas tenue de faire place à l’organisation
adhérente dans les organismes ou commissions prévus par la présente convention.
Les parties contractantes reconnaissent la liberté aussi bien pour les employeurs que pour les
travailleurs de s’associer et d’agir librement par voie syndicale pour la défense collective de leurs
intérêts professionnels.
Le cantre de Santé Communautaires étant un lieu de travail, les parties s’engagent mutuellement à ne
pas prendre en considération le fait d’appartenir ou non à une organisation syndicale, politique,
philosophique ou religieuse en particulier pour les employeurs en ce qui concerne l’embauche, le
congédiement, l’exécution, la conduite ou la répartition du travail, les mesures d’avancement, de
discipline, la formation professionnelle, la rémunération ou l’octroi d’avantages sociaux. Le libre exercice
du droit syndicat et la liberté d’opinion ont pour condition une stricte neutralité des lieux de travail.
Les conditions d’exercice du droit syndical seront réglées conformément à la législation en vigueur.
Chaque fois que les travailleurs seront appelés à participer à une commission paritaire décidée entre les
organisations signataires ou celles qui leurs sont affiliées, il appartiendra aux syndicats patronaux et de
travailleurs ayant organisé la réunion de déterminer de quelle façon et dans quelle (nombre de
participants, durée etc.) il conviendra de faciliter cette participation. Les travailleurs sont tenus
d’informer trois jours à l’avance sauf cas de force majeure leurs employeurs de leur participation à ces
commissions et de s’efforcer de réduire au minimum le gène que leur absence apportera au
fonctionnement normal du Centre de santé Communautaire
Toutefois les travailleurs dûment mandatés bénéficieront d’une autorisation d’absence rémunérée mais
non déductible du congé annuel. Les travailleurs appelés à participer aux organismes consultatifs
paritaires règlementaires ou devant siéger comme assesseurs au tribunal du travail devront
communiquer à l’employeur la convention les désignant conformément à l’article L.255 du code du
travail.
Les communications doivent avoir un objet exclusivement professionnel et syndical. Elles seront
affichées par les soins d’un représentant su syndicat travaillant dans le centre de santé communautaire
après communication d’un exemplaire à l’employeur.
Article 10 : Embauche
L’employeur fait connaître ses besoins en mais œuvre aux services de l’agence nationale pour l’emploi
(ANPE), d’un bureau de placement privé ou par communiqué ou annonce.
Le personnel est tenu informé par voie affichage des emplois vacants et des catégories professionnelles
dans les quelles ils sont classés.
Passé ce délai, il continue à bénéficier de la même priorité pendant une troisième année mais son
embauchage peut être subordonné à un essai professionnel ou un stage probatoire.
La période d’essai stipulé obligatoirement par écrit est renouvelable une seule fois.
Pendant la durée de la période d’essai, le travailleur doit recevoir au moins le salaire minimum de la
catégorie professionnelle dont relève l’emploi à pouvoir.
Pendant la période d’essai, les parties ont la faculté réciproque de rompre le contrat sans indemnité ni
préavis autre que celle relative à la période de congé due au travailleur.
Les employeurs et les travailleurs peuvent proposer la modification du contrat de travail, pour des
raisons tenant à l’incapacité physique du travailleur, la situation économique ou à la réorganisation du
centre de santé communautaire.
Si le salarié accepte la modification, celle-ci ne peut intervenir qu’à l’issue d’une période équivalente à la
période de préavis. La prise d’effet de la modification prend effet dans la limite maximum d’un mois.
Si le travailleur refuse cette modification, la rupture du contrat sera considérée comme imputable à
l’employeur.
Article 14 : Promotion
Pour pourvoir les emplois vacants ou créés, l’employeur fait appel d’office aux travailleurs en service
dans le cantre de santé communautaire désireux d’améliorer leur classement hiérarchique s’ils
répondent aux conditions d’accès à ces emplois.
Le travailleur postulant u tel emploi peut être soumis à la période d’essai prévue pour cet emploi. Au cas
où l’essai ne s’avérait pas satisfaisant, le travailleur serait réintégré dans son ancien poste. Cette
réintégration ne saurait être considérée comme une rétrogradation.
En cas de nécessité de service ou pour éviter le chômage, l’employeur pourra affecter momentanément
un travailleur à un emploi relevant d’une catégorie inférieure à celle de son classement habituel. Dans
ce cas, et par dérogation a perçu précédemment pendant la période de mutation qui, en règle générale,
n’excède pas six mois.
La période d’essai stipulé obligatoirement par écrit est renouvelable une seule fois.
Pendant la durée de la période d’essai, le travailleur doit recevoir au moins le salaire minimum de la
catégorie professionnelle dont relève l’emploi à pouvoir.
Le fait pour le travailleur d’assurer provisoirement ou par intérim un emploi comportant un classement
supérieur dans la hiérarchie professionnelle ne lui confère pas automatiquement le droit aux avantages
pécuniaires ou autres attachés audit emploi.
Toutefois la durée de cette situation ne peut excéder :
Une indemnité égale à la différence entre son salaire et la salaire minimum de la catégorie du nouvel
emploi qu’il occupe.
Les salariées en état de grossesse mutées à un autre poste en raison de leur état, conserveront le
bénéfice de leur salaire ant2rieur pendant toute la dur2e de leur mutation.
Lorsque les mutations ne sont pas prévues dans les conditions d’engagement, aucun travailleur ne peut
être muté dans une localité autre que celle de son lieu de travail habituel sans son consentement.
Article 19 : Discipline
1/ l’avertissement ;
2/le blâme ;
4/ le licenciement.
Ces sanctions seront prises par l’employeur après que l’intéressé assisté sur sa demande de son délégué
du personnel aura fourni des explications écrites ou verbales.
La sanction signifiée par écrit au travailleur et ampliation de la décision est adressée à l’Inspecteur du
travail du trésor. L’employeur s’engage à ne licencier les femmes en état de grossesse constaté par un
certificat médical, sauf en cas de faute lourde ou de licenciement collectif.
La supervision de salaire pour absence non justifiée ne fait obstacle à l’application de sanctions
disciplinaires. Les employeurs s’engagent à ne licencier les femmes en état de grossesse constaté par un
certificat médical, sauf en cas de faute lourde ou de licenciement collectif.
Sauf stipulation contractuelle contraire, il est interdit au travailleur toute activité à caractère
professionnel susceptible de concurrencer le centre de santé communautaire ou de nuire à la bonne
exécution des services convenus.
Il est également interdit au travailleur de divulguer les renseignements acquis au niveau dudit centre de
santé communautaire.
Les absences de courte durée, justifiées par un événement grave er fortuit, dûment constatée,
intéressant directement le foyer du travailleur, n’entraînent pas la rupture du contrat de travail, mais
simplement sa suspension, pourvu que l’employeur ait été avisé au plus tard dans les trois jours et que
la durée de l’absence soit en rapport avec l’événement qui l’a motivé.
Les absences justifiées par l’incapacité résultant maladies ou accidents non professionnels ne
constituent pas une cause de rupture du contrat de travail dans la limite de 18 mois, ce délai étant
prolongé jusqu’au remplacement du travailleur pendant ce délai, au cas où le remplacement du
travailleur s’imposait, le remplaçant devrait être informé en présence d’une délégué de personnel du
caractère provisoire de son emploi.
Si le travailleur malade fait constater son état par un service médical dans un délai de quarante huit
heures, il n’y aura pas d’autre formalité à accomplir. Dans la négative, il doit sauf en cas de force majeur
avertir l’employeur du motif de son absence dans un délai de soixante douze heures suivant la date de
l’accident ou de la maladie.
Cet avis est confirmer par un certificat médical à produire dans un délai maximum de six jours, à
compter du premier jour de l’indisponibilité. Si le travailleur, gravement malade ne peut se déplacer, il
avise l’employeur de cette impossibilité. Ce e dernier lui envoie l’infirmier et éventuellement le médecin.
L’indemnité versée au travailleur malade est égale au montant de sa rémunération pendant une période
de six mois.
Au cas où après consolidation de la blessure, le travailleur accidenté ne serait plus à même de reprendre
son service et de l’assurer dans les conditions normales, l’employeur recherchera avec les délégués du
personnel du centre de santé communautaire, la possibilité de reclasser dans un autre emploi.
L’indemnisation du travailleur accidenté du travail se sera suivant les dispositions de la loi n°99-041 du
12 août 1999 portant code de prévoyance sociale en République du Mali.
La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat doit notifier par écrit à l’autre partie.
Cette notification doit être faite soit, par envoie d’une lettre, soit remise directe de la lettre au
destinataire, contre reçu ou devant témoin.
Le délai du préavis court à, compter de la notification effective telle qu’elle est précisé ci-dessus. Cette
disposition s’applique à tous les travailleurs dont l’inscription au registre d’employeur est obligatoire
Chacune des parties peut se dégager de l’obligation de préavis en versant à l’autre une indemnité
compensatrice dont le montant correspond à la rémunération et aux avantages de toues nature dont
aurait bénéficié le travailleur pendant la durée du préavis s’il avait travaillé.
En cas de licenciement et lorsque le préavis aurait été exécuté, au moins à la moitié, le travailleur
licencié qui se trouve dans l’obligation d’occuper immédiatement un nouvel emploi, pourra après avoir
fourni toutes les justifications utiles à l’employeur quitter le centre de santé communautaire avant
l’expiration du préavis sans avoir à payer l’indemnité compensatrice.
Si à l’expiration du délai de douze mois prévu à l’article 22 de la présente convention, le travailleur dont
le contrat a été suspendu pour cause de maladie se trouve dans l’incapacité de reprendre son travail,
l’employeur peut remplacer définitivement après avoir signifié par lettre recommandée, ou remise de la
lettre devant témoin ou contre décharge, qui prend acte de la rupture du contrat de travail.
Dans tous les cas, la rupture du contrat de travail pour cause de maladie ouvre droit, au profit du
travailleur ayant au moins un an de service à une indemnité de licenciement conformément aux
dispositions de l’article 30 de la présente convention.
Le travailleur remplacé dans les conditions indiquées au paragraphe premier conserve pendant un délai
d’un an un droit de priorité de réembauchage.
En cas de licenciement de rupture du contrat de travail pour cas de force majeur, le travailleur ayant
accompli dans le centre une durée de service continue au moins égale à un an, à droit à une indemnité
distincte du préavis.
Les travailleurs sont admis au bénéfice de l’indemnité de licenciement lorsqu’ils atteignent la durée de
présence nécessaire à son attribution à la suite de plusieurs embauches dans le même centre, si leurs
départs précédents ont été provoqués par une compression d’effectifs ou une suppression d’emplois.
Dans ce cas, le montant de l’indemnité est déterminé, déduction faite des sommes qui ont peut être
versées à ce titre lors des licenciements antérieurs.
Cette indemnité est calculée en prenant la moyenne mensuelle de la rémunération perçue au cours des
douze derniers mois qui ont précédé le licenciement en appliquant à cette rémunération les
pourcentages suivants :
La rémunération a prendre en compte pour le calcul de cette indemnité englobe toutes les prestations
constituant une contrepartie du travail à l’exclusion de celle présentant un caractère de remboursement
de frais. Dans le décompte effectué sur les bases indiquées ci-dessus, il doit être tenu compte des
fractions d’années. Cette indemnité n’est pas due si le licenciement est motivé par une faute lourde du
travailleur laissée à l’appréciation de la juridiction compétente
Article 31 : Indemnités de « services rendus »
En cas de démission, le travailleur qui compte au moins dix années de services continus dans le centre
de santé communautaire, aura droit à une indemnité de « service rendu » calculée sur les mêmes bases
communautaire, et dans les mêmes conditions que l’indemnité visée à l’article 30 de la présente
convention.
En cas de décès du travailleur, le salaire de présence, l’allocation de congé et les indemnités de toutes
natures acquises à la date du décès reviennent à ses ayants droit. Si le travailleur comptait au jour du
décès, douze mois au moins d’ancienneté dans le centre de santé communautaire, l’employeur est tenu
de verser aux ayants droit une indemnité d’un montant équivalent à l’indemnité de licenciement qui
serait revenue au travailleur en cas de rupture de contrat.
Ne peuvent prétendre à cette indemnité que les ayants droit en ligne direct du travailleur qui était
effectivement à sa charge. Si le travailleur avait été déplacé pour les besoins du centre de la santé
communautaire, l’employeur assurera à ses frais le transport du corps du défunt au lieu de résidence
habituel, à condition que les ayants droit en formulent la demande dans un délai maximum de deux ans,
après l’expiration du délai réglementaire prévu pour le transfert des restes mortels. En cas du décès du
travailleur logé avant l’âge de la retraite, sa famille sera logé gratuitement pendant un an au plus ou
bénéficiera d’une indemnité compensatrice.
Outre les cours et stages organisés par le ministère de tutelle, les médecins, les infirmiers d’Etat, les
sages femmes, laborantins, matrones, aides soignants peuvent accéder aux cours et cycles de formation
par voie de concours .Le travailleur qui aura bénéficié d’une formation à la charge de l’employeur est
tenu de travailleur dans le centre de santé communautaire pendant une période ne pouvant excéder 04
années.
Chapitre 5 : Salaire
Le salaire est la contrepartie du travail fourni. Le salaire de chaque travailleur est déterminé en tenant
compte de l’emploi qui lui est attribué dans le centre de santé communautaire. Les salaires sont fixés à
l’heure, à la journée ou au mois.
L’employer a toutefois la faculté d’appliquer toute forme de rémunération qu’il juge utile pour la bonne
marche du centre de santé communautaire
Article 35 :
Les travailleurs sont classés dans les catégories et échelons définis par les classifications professionnelles
qui figurent en annexe à la présente convention.
Cette commission présidée par l’Inspecteur du travail du trésor, est composée de deux représentants
des employeurs et deux représentants des travailleurs et à titre consultatif, un ou deux de leurs
représentants particulièrement qualifiés pour apprécier le litige.
Sur sa demande, le travailleur peut se faire assister par un représentant de son organisation syndicale.
Les membres employeurs et travailleurs de la commission ainsi que leurs représentants sont choisis par
les paries signataires de la présente convention. Le travailleur adresse sa requête ou la fait adresser par
son délégué du personnel ou son organisation syndicale à l’inspecteur du travail du trésor qui provoque
la réunion de la commission convoquant les membres, les parties et, si le travailleur en fait demande, un
représentant de l’organisation syndicale à laquelle appartient ce dernier.
La commission se réunit obligatoirement dans les dix jours francs qui suivent la requête et se prononce
dans les quinze jours suivant la date de sa première réunion. Si l’un des membres de la commission ou
son suppléant ne se présente pas au jour et à l’heure fixés pour la réunion, la commission peut
néanmoins décider de siéger, mais en s’organisant pour le représentations des employeurs et des
travailleurs demeure paritaire
Le rôle de la commission est de déterminer la catégorie dans laquelle doit être classé l’emploi assuré par
le travailleur au sein du centre de santé communautaire. Si la commission dispose d’éléments
d’information suffisants, elle rend immédiatement sa décision.
Dans le cas contraire elle peut inviter les parties à produire des renseignements complémentaires .Elle
peut également décider de faire subir au travailleur, s’il en est d’accord, un test professionnel. Elle
choisit alors l’épreuve à faire subir requérant, fixe le temps dont il disposera pour l’exécution et désigne
la personne qualifiée pour procéder à la notation. Dès que qu’elle dispose de ces éléments
complémentaires, la commission prononce sa décision. Celle-ci est prise à la majorité des voix des
membres ayants qualité pour délibérer.
Au sens de la présente convention, on entend par ancienneté le temps pendant lequel le travailleur a
occupé de façon continue un emploi dans le même le centre de santé communautaire
Ne sont pas prise en considération pour le calcul de l’ancienneté les périodes de services qui ont été
antérieurement prise en compte pour l’octroi de l’indemnité de licenciement ou d’un avantage attribué
sur la base de l’ancienneté.
- Les périodes de congé payé annuels ou, dans la limite de dix jours, les permissions exceptionnelles
prévues aux articles 146 et 147 du code de travail ;
- Les absences pour maladie ou accident non professionnel médicalement constaté, dans la limite de
douze mois ;
- Les périodes d’indisponibilité pour l’accident de travail ou maladie professionnelle, les périodes de
congé d’éducation ouvrière et de stage professionnel.
- La prime d’ancienneté est attribuée à tout salarié, qui compte au moins trois d’ancienneté dans le
centre de santé communautaire. Elle est calculée en pourcentage sur le salaire minimum de la catégorie
du classement du travailleur.
Les travailleurs bénéficient d’une indemnité mensuelle de transport destinée à compenser les frais
inhérents aux déplacements qu’ils effectuent pour se rendre de leur domicile au lieu de travail et vice
versa.
L’employeur est tenu de verser une indemnité de déplacement aux travailleurs lorsque pour des
nécessités de service, ils doivent se rendre d’une localité à une autre dans la zone d’intervention du
centre.
Indemnisation :
Les frais de mission peuvent toutefois être perçus au départ sous forme d’avance à justifier ou au retour
sous forme de remboursement de frais d’hébergement et de restauration après présentation des
factures.
Sont en outre remboursés de plein droit, sur présentation des justificatifs, les frais de nature
exceptionnelle engagés par le travailleur comme nécessaires à l’exécution de ses missions.
Tout travailleur qui utilise pour les besoins du centre de santé communautaire, son véhicule personnel,
bénéficie d’une indemnité de monture dont le montant est fixé à :
- 5.000 FCFA pour les engins à moteurs de deux roues, trois ou quatre roues ;
A la fin de chaque exercice les travailleurs bénéficient d’une prime d’intéressement aux résultats dont le
taux est proportionnel à l’emploi occupé.
Les travailleurs bénéficient d’une prime de risque destinée à couvrir les risques sanitaires. Les taux de ce
prime est celui prévu par la réglementation en vigueur.
Une indemnité de logement est accordée au chef du centre de santé communautaire (CSCOM) s’il ne
peut être logé par l’employeur.
La mutation du travailleur en un autre lieu ouvre droit pour l’intéressé à une indemnité de logement s’il
ne peut se procurer par ses moyens un logement dans la nouvelle localité.
Si l’employeur fournit le logement, il peut opérer sur le salaire du travailleur une retenue dans la limité
fixée par la réglementation en vigueur.
En cas de rupture du contrat de travail, le travailleur occupant un logement fourni par l’employeur est
tenu de l’évacuer dans les conditions ci-dessous :
- en cas de rupture anticipée d’un contrat à durée déterminée : évacuation immédiate ou différée d’un
mois selon qu’elle soit le fait du salarié ou de l’employeur ;
- en cas de licenciement sans préavis : évacuation différée, dans la limite d’une période équivalente au
préavis, jusqu’au retour du travailleur au lieu de recrutement, aux frais de l’employeur.
Article 44 : Application du principe « à travail égal, salaire égal pour les femmes et les enfants »
A condition égale, de travail, de qualification professionnelle et de rendement, le salaire est égal pour
tous les travailleurs quels que soient leur origine, leur sexe, leur âge et leur statut.
Tout travail de valeur égal effectué par les femmes ouvre droit pour celles-ci à une rémunération étale à
celle perçue habituellement pour ce travail.
Les salaires minima des jeunes travailleurs de moins de dix huit ans rémunérés au temps sont fixés par
rapport à ceux des travailleurs adultes occupant le même emploi dans la classification professionnelle,
ainsi qu’il suit :
- travailleurs de 15 ans…………………………..50%
- travailleurs de 15 à 16 ans……………………60%
- travailleurs de 17 à 18 ans…………………….80%
Les jeunes travailleurs de moins de 18 ans rémunérés au rendement, qui effectuent de façon courante
et dans des conditions égales d’activités, de rendement et de qualité, des travaux habituellement
confiés aux adultes, sont payés aux tarifs établis pour la rémunération du personnel effectuant ces
mêmes travaux ;
L’employeur qui entend se prévaloir de ce droit, en informer par écrit l’intéressé, soit lors de
l’engagement, soit dès la constatation de l’incapacité et convenir expressément avec lui des conditions
de sa rémunération. Cette rémunération ne peut en aucun cas être inférieure de plus de dix pour cent
du salaire minimum de la catégorie du travailleur.
Article 46 : Majoration pour heures supplémentaires
Les heures accomplies au-délà de la durée prévue à l’article 47 ci-dessous, donnent lieu à une
majoration du salaire réel. Elles sont majorées aux taux ci-dessous :
- 20% pour les heures de jours qui se situent de la 46ème heur à la 53ème heure incluse ;
Les heures supplémentaires ne sont autorisées que dans les conditions fixées par la réglementation en
vigueur.
En cas d’interruption collective du travail résultant soit de causes accidentelles ou de force majeure, soit
d’intempéries, les récupérations des heures de travail perdues sont effectuées conformément à la
réglementation en vigueur.
Un travailleur qui, sur l’ordre de son employeur, s’est tenu à la disposition du Centre de santé
communautaire, doit recevoir son salaire calculé au tarif normal, même s’il n’a pas effectivement
travaillé.
Les conditions particulières de travail des femmes et des femmes enceintes sont réglées conformément
à la loi. Les femmes remplissant les conditions requises ont égale accès aux perfectionnements et
formation continue et aux emplois. L’employeur tiendra compte de l’état des femmes enceintes en ce
qui concerne les conditions de travail. Il s’engage à ne pas licencier les femmes enceintes en ce qui
concerne les conditions de travail. Il s’engage à ne pas licencier les femmes en état de grossesse
constaté par un certificat médical pendant toute la période de la suspension du contrat.
Cette disposition ne s’applique pas dans les cas de contrat à durée déterminée ou de licenciement
collectif. L’employeur s’engage à prendre des dispositions pour éviter aux femmes enceintes toute
bousculade, tant aux vestiaires qu’aux sorties du personnel.
En ces de changement d’emploi demandé par le médecin du fait d’un état de grossesse constaté,
l’intéressée conserve dans son nouveau poste le bénéfice de son salaire antérieur pendant toute la
durée de sa mutation. Les heures passées par les femmes enceintes aux consultations prénatales
obligatoires auxquelles elles ne peuvent assister en dehors des heures de travail seront payées comme
temps de travail effectif.
Les femmes salariées qui allaient disposent à cet effet d’une heure par jour à compter de la naissance et
ce, pendant une période de 15 mois. Ce temps d’allaitement est considéré comme temps effectif de
travail et rémunéré comme tel.
Les conditions de travail des enfants sont réglées conformément aux dispositions légales et
réglementaires.
Les travailleurs bénéficient chaque année d’un mois de congé payé. La date de départ en congé de
chaque travailleur est fixée d’un commun accord entre l’employeur et le travailleur. La date retenue ne
pourrait être avancée ou retardée d’une période supérieure à trois mois.
Lorsque le travailleur présente sa demande de congé en temps opportun, il doit être avisé de la date de
départ en congé quinze jours au moins à l’avance. A la demande du travailleur, la jouissance du congé
acquis peut être reportée dans la limite d’un an maximum et les droits en la matière peuvent se cumuler
avec ceux acquis pour le temps de service accompli au cours de la période de report. Dans ce cas un
congé minimum de 08 jours y compris les jours non ouvrables devra être pris obligatoirement par le
travailleur la première année.
Pour la détermination de la durée de congé acquis, ne seront pas déduites les absences pour accidents
du travail ou maladies professionnelles, les périodes légales de repos des femmes en couches, les
périodes de service militaire obligatoire, ni dans la limite de douze mois, les absences pour maladies
constatées par un certificat médical, ni les permissions exceptionnelles prévues à l’article 59 de la
présente convention.
- deux jours ouvrables après 15 ans de services continus ou non dans le centre de santé
communautaire ;
- quatre jours ouvrables après 20 ans de services continus ou non dans le centre de santé
communautaire ;
- six jours ouvrables après 25 ans de services continus ou non dans le centre de santé communautaire.
Les mères de famille ont droit à un jour ouvrable de congé supplémentaire par année de service ouvrant
droit à congé pour chaque enfant enregistré à l’état civil et qui n’a pas atteint l’âge de 15 ans à
l’expiration de la période de référence.
Des congés seront accordés aux travailleurs désignés pour suivre des stages de formation ou de
perfectionnement compris dans le plan de formation du centre dans lequel ils exercent leurs activités.
La durée de ce congé est assimilée à une période de travail et ne peut être imputée à la durée du congé
annuel. Elle est également prise en considération pour le calcul de l’ancienneté du travailleur dans le
Centre de santé communautaire. L’employeur supportera le coût de la formation conformément aux
dispositions de l’article 33 de la présente convention.
Lorsque l’accouchement a lieu avant la date présumée, la période de repos est prolongée jusqu’à
l’expiration des quatorze semaines de congé. En cas de maladie attestée par un certificat médial et
résultant de la grossesse ou des couches, la femme peut prétendre à une prolongation de congé de trois
semaines. Pendant le congé de maternité, l’intéressée a droit aux soins gratuits et à la rémunération
qu’elle percevait au moment de la suspension du travail dans les conditions fixées par le Code de
Prévoyance Sociale.
Elle conserve en outre le droit aux prestations en nature. Lorsque la femme ne peut par suite de maladie
reprendre son travail à l’expiration de son congé de maternité, la suspension du contrat de travail prend
effet pour compter du premier jour suivant l’expiration dudit congé.
Dans ce cas l’employeur est tenu dès le premier jour suivant la prolongation de l’indemnisation dans les
conditions fixées à t’article 24 de la présente convention.
En cas du décès du mari, la femme employée dans le Centre de santé communautaire bénéficie d’un
congé de veuvage conformément au Code du Travail.
L’allocation de congé est calculée conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
Les dispositions afférentes aux voyages des travailleurs et des membres de leur famille sont celles qui
sont prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur.
Des permissions exceptionnelles d’absence, qui dans la limite de dix jours par an, ne sont pas
déductibles du congé réglementaire et n’entraînant aucune retenue de salaire, sont accordées aux
travailleurs pour les évènements familiaux suivants :
Tout évènement familial donnant lieu à une permission d’absence doit être justifié par la présentation
de pièces d’état civil ou d’une attestation délivrée par l’autorité administrative qualifiée.
Toute permission de cette nature doit faire l’objet d’une autorisation écrite préalable de l’employeur,
sauf cas de force majeure. Dans ce dernier cas le travailleur doit aviser son employeur dès la reprise du
travail. Les documents attestant l’évènement doivent être présentés à l’employeur dans le plus bref
délai et au plus tard huit jours après l’évènement. Si l’évènement se produit hors de la localité de travail
et nécessite le déplacement du travailleur, les délais ci-dessus pourraient être prolongés d’accords
partis. Cette prolongation sera rémunérée.
Article 60 : Hygiène et Sécurité
Les parties signataires de la présente convention s’engagent à respecter les dispositions légales et
réglementaires en vigueur en matière d’hygiène et de sécurité.
Article 61 : Généralités
Dans chaque centre de santé communautaire inclus dans le champ d’application de la présente
convention, il est institué des délégués titulaires et des délégués suppléants dans les conditions prévues
par les dispositions légales et réglementaires.
Peuvent être électeurs les travailleurs qui, à la suite de plusieurs embauches dans le même centre de
santé communautaire totalisent six mois d’ancienneté.
La fonction de délégué du personnel ne peut être pour celui qui l’exercice une entrave à une
amélioration de sa rémunération, ni à son avancement régulier.
Le délégué du personnel ne peut être muté contre son gré pendant la durée de son mandat. Sauf
appréciation de l’Inspecteur du travail du ressort. Un travailleur ne peut jouir d’un traitement de faveur
en raison de sa fonction de délégué du personnel. L’horaire de travail du délégué du personnel est
l’horaire normal de l’établissement. Toutefois, il bénéficie du crédit d’heures prévu par le code du travail
pour exercer sa fonction de représentant du personnel.
Est considéré comme nul et de nul effet le licenciement d’un délégué du personnel effectué sans
l’autorisation de l’Inspecteur du travail conformément à l’article L.277 du Code du travail.
Toutefois en cas de faute lourde du délégué du personnel, l’employeur peut prononcer immédiatement
sa mise à pied provisoire en attendant la décision définitive de l’Inspecteur du travail ou de la juridiction
compétente.
Pendant la durée comprise entre la date de l’affichage des listes électorales et celle du scrutin, les
travailleurs inscrits sur ces listes affichées bénéficient des mesures de protection édictées par l’article
L.277 du Code du travail. Ces mesures sont maintenues en faveur des délégués élus dont le mandat
arrive à expiration, jusqu’au moment où il aura été procédé à de nouvelles élections.
Pour les questions d’ordre général, intéressant l’ensemble du personnel, cette compétence s’étend à
tout centre de santé communautaire. Tout délégué peut sur sa demande, se faire assister d’un
représentant de son organisation syndicale, soit à l’occasion de sa visite à son centre de santé
communautaire, soit à l’occasion des visites de l’Inspecteur du travail.
En cas de divergence né d’un différend collectif au sein du centre de santé communautaire, le délégué
du personnel ou un représentant d’un syndicat signataire de la convention essaiera sans délai de
l’aplanir avec l’employeur ou son représentant.
Titre 7 : Retraite
Outre l’indemnité de départ à la retraite, une prime de fidélité sera instituée en faveur des travailleurs
ayant accompli au moins 10 ans de service continu dans le centre.
La prime de fidélité est également due aux ayants droit du travailleur décédé dans les mêmes conditions
d’ancienneté et de montant qu’au dernier alinéa.
La partie signataire qui désire soumettre un différend à la commission doit en informer par écrit l’autre
partie. La commission se réunit sur convocation de son président dans les quinze jours qui suivent sa
saisine. Lorsque la commission émet un avis à l’unanimité des organisations représentées, le texte de
cet avis, signé par les membres de la commission, a les mêmes effets juridiques que les clauses de la
présente convention. Il est déposé, à la diligente de l’inspecteur du travail, au Greffe du tribunal du
travail.
La présente convention sera soumise au visa du Ministre chargé du travail. Elle sera déposée au Greffe
du tribunal du travail de Bamako. Elle sera applicable le jour suivant son dépôt.
Tiémoko MALLE
Mahamane MAIGA
Dramane DIARRA
Moctar DEMBELE
Moussa MAIGA
CISSOKO Mama SY
Annexe n°1
Les travailleurs des Centres de Santé Communautaires relèvent de l’une des catégories ci-après :
- catégorie « E » ;
- catégorie « D » ;
- catégorie « C » ;
- catégorie « B » ;
- catégorie « A » ;
Article 2 : Catégorie « E »
Les emplois suivants sont classés à la catégorie « E » et sont occupés par des travailleurs sans
qualification professionnelle particulière :
2. Manœuvre spécialisé : Agent exécutant des travaux simples après une mise au courant sommaire ;
3. Gardien : Agent affecté au gardiennage, à l’entretien et à la surveillance des locaux après réussite à
un test d’exercice physique ;
4. Planton : Agent ayant un minimum d’instruction ou une compétence acquise par la pratique et
affecté aux tâches de distribution interne et externe du courrier.
Article 3 : Catégorie « D »
1. Standardiste : Agent ayant un minimum d’instruction ou une compétence acquise par la tradition et
la pratique et chargés d’aider à l’accouchement ;
2. Aide soignant, matrone : Agents chargé d’administrer, sous la supervision d’un infirmier, d’une Sage-
femme, des soins qui ne nécessitent pas de connaissances approfondies.
Article 4 : Catégorie « C »
Les emplois suivants sont classés à la Catégories « C » et sont occupés par les travailleurs titulaires du
certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou du diplôme d’infirmier du premier cycle :
1. Secrétaire : Agent de saisie chargé des travaux de copie avec orthographe et présentation parfaite
des documents ;
2. Gérant de dépôt : Agent chargé des opérations diverses se rapportant au dépôt des produits
pharmaceutiques du Centre de Santé Communautaire ;
3. Agent technique de santé ou de laboratoire : Agent chargé d’administrer des soins médicaux et
d’effectuer des travaux pharmaceutiques d’exécution courante en laboratoire ;
4. Aide comptable : Agent dont la formation comptable est suffisante pour effectuer des travaux
secondaires tels que la vérification matérielle des documents accessoires, la tenue des journaux
auxiliaires des Centres de santé communautaires.
Article 5 : Catégorie « B »
Les emplois suivants sont classés à la catégorie « B » et son occupés par les travailleurs justifiant d’une
formation sanctionnée par l’obtention du diplôme d’infirmier d’Etat ou du Brevet de Technicien ou
diplôme équivalent et assurant des travaux comportant une part d’initiative et de responsabilité sous les
ordres d’un supérieur hiérarchique.
1. Technicien de santé, technicien de laboratoire : Agent chargé des fonctions d’infirmiers exercées
sous l’autorité d’un médecin ou d’un pharmacien ;
2. Gérant : Agent chargé d’assurer ou de faire assurer la tenue des livres, la passation régulière des
écriture, la confection de tous documents justificatifs ou la vérification des pièces comptables, et
d’interpréter les opérations comptables.
Article 6 : Catégorie « A »
Les emplois suivants sont classés à la catégories « A » et son occupés par les travailleurs titulaires d’une
maîtrise ou d’une licence (Assistants médicaux, économiste gestionnaire), un doctorat en médecine ou
en pharmacie et ou d’un diplôme d’études supérieures spécialisées.
2. Médecins/Pharmaciens :
Médecin : Agent chargé des opérations de diagnostic et, le cas échéant, de traitement, en vue de la
conservation ou du rétablissement de la santé ;
Article 7 : Les emplois qui ne figurent pas dans la présente classification feront l’objet de conventions
annexes.
Annexe n°2
Echelon 2 31.500
Echelon 3 33.000
Echelon 4 34.000
Catégorie « D » Echelon1 35.000
Echelon 2 40.000
Echelon 3 45.000
Echelon 2 70.000
Echelon 2 85.000
Echelon 2 175.000
Echelon 3 225.000
Télécharger le PSDC-CEDEAO
Télécharger le PSDC-CEDEAO
recherche...
INNOVATIONS
E-Administration
TvSanté
Catel
Télésanté au Mali
Kènèya Blown
Pesinet
Epivac
Ikon
EPIDEMIES
Bulletin hebdomadaire
Prévention
RECHERCHE
Forum mondial
Forum National
Institut de Recherche
Neurosciences
ORDRES SANTE
Sages femmes
Pharmaciens
Médecins
COOPERATION
Fonds Mondial
Multilatérale
Bilatérale
Web Santé
Téléchargements